Chapitre 2 : La Corporation
Decay
Decay, destination de tous les possibles, terre en friche où fourmillent les possibilités et l'argent facile, où chaque vice est accessible, chaque désir libre d'être comblé. L'île prospère, se vautre dans sa propre réussite, quand l'ouragan Isaac survint, balayant sur son passage les installations des gangs comme leurs prétentions. Et un nouveau groupe émerge des brisures laissées par la tempête, la Corporation. Forte de son budget, celle-ci s'invite en sauveuse, promet à tous une aide financière et humaine, des avancées conséquentes, pour une vie meilleure. Avides de pouvoir ou simples fantoches, qui sont vraiment les acteurs de cette entité inédite qui prétend étendre son influence à tout Decay.
11/10/2020 HRP
La Newsletter est sortie ! Beaucoup de changements au programme, par ici
11/10/2020 RP
Quelques semaines après la fin de l'ouragan, la Corporation dévoile son visage ! A lire par ici
12/09/2020 RP
L'ouragan Isaac s'abat sur l'île ! Pour en savoir plus, par ici
12/09/2020 HRP
L'event Hurricane est lancé ! Vous pouvez toujours le rejoindre par ici.
27/08/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
05/07/2020 HRP
Nouvelle newsletter et nombreux changements ! La lire ici.
30/05/2020 HRP
Nouvelle newsletter en cette fin de mai ! La lire ici.
30/05/2020 RP
Un nouveau système de réalité augmentée sort au Space Station Bar ! Participer ici
5/04/2020 RP
Le Carnaval de Napoli est lancé ! Extravaganza
8/04/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
18/03/2020 HRP
Ajout des missions et petite update de l'index !
28/02/2020 HRP
Deuxième newsletter ! La lire ici.
28/02/2020 RP
La Milice redouble de violence et est plus présente sur le territoire de Decay !
31/01/2020 HRP
Première Newsletter, bébé forum deviendra grand ! La lire ici.
31/01/2020 RP
L'intrigue "Paranoïa" a été lancée ! Par ici.
17/01/2020 HRP
Ouverture du forum ! N'hésitez pas à rejoindre le Discord !
Il parait qu'une jeune fille a été aperçue allant dans les égouts. Depuis, elle n'a plus donné aucune nouvelle d'elle. Une nouvelle victime des monstres vivant dans les égouts ?Une vingtaine de serpents en liberté auraient été aperçus sur les Docks. La Triade en sueur.On déplorerait trois morts suite au dernier barathon de la rue de la soif.À Kabukicho, des rumeurs sur l'affaiblissement des effectifs du clan Oni commencent à poindre. L'absence de Yokai se fait-elle enfin ressentir ou cela n'est-il que le fruit de l'imagination de quelques résidents ?Une certaine Shrimpette serait en train d'écrire une fan-fiction sur certains membres de Decay.On dit que l'ensemble du corps d'un certain mercenaire travaillant pour la Triade serait entièrement recouverts de ses nombreux crimes. Une dizaine de cadavres auraient été découverts, au cours du mois de Janvier, sur les Docks. Certains évoquent un règlement de comptes. Un tout nouveau malware parcourrait la toile, déguisé sous la forme d'un logiciel à première vue inoffensif. Il installerait une backdoor sur les machines infectées. Pour quelle raison ? Cela reste un mystère. Une femme vagabonde à la chevelure d'un noir profond et aux yeux écarlates prendrait en charge des malades et blessés au travers de Decay pour une misère, offrant une alternative médicale à celle dispensée par l'Église. Fin Janvier/Début Février, une course de rue, en pleine nuit, aurait conduit certains hommes hors des pistes. Plusieurs voitures seraient sorties de la route suite à un « conducteur fantôme ».
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Event - Hurricane
Red Light
Passer au travers des groupes de pilleurs qui fleurissent peut s'avérer compliqué. Poursuivis par une bande aux intentions troubles, vous parvenez à vous faufiler in extremis dans l'enceinte du Red Light. Trapu, solidement campé sur le sol, le bâtiment semble capable de résister aux intempéries. Le danger, ici, se présente maintenant sous la forme de ces bandes qui continuent de rôder, à la recherche d'un butin satisfaisant.

HRP


@Marie-Anne A. Deneville @Violeta Ruiz @Ryuuko Isshiki
• N'oubliez le résumé à la fin de vos messages.
• Si pour le premier tour nous ne sommes pas regardants sur la longueur (en raison de la contextualisation), veillez à respecter autant que possible le maximum de mots demandés par la suite.
• Si vous avez des questions, que vous souhaitez demander un délai ou informer le staff et vos coéquipiers que vous sautez votre tour, veuillez le faire dans ce sujet.
• N'hésitez pas à tenter des choses, profiter de cet event pour prendre des risques ! Tout peut arriver, alors amusez vous ! :)
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Ryuuko Isshiki
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♫ Prayer ♪


Les cernes pesaient sous ses yeux fatigués, rivés sur la route chaotique. Les mains cramponnées à son volant, le pied accélérant pour ne pas s’envoler tant qu’il en était encore temps. Ryuuko avait été désignée pour escorter un invité important originaire de Chicago. Il possédait un bunker et lui avait proposé de rester avec lui et ses proches ; mais elle avait refusé. La japonaise avait encore bien du travail à fournir dans son quartier. Pour sa Famille, et tous leurs civils. La travestie n’avait pas dormi de la nuit, en attestait son costume noir froissé, le col de sa chemise de même couleur légèrement chiffonné contre son cou. Elle parvenait avec difficulté à contenir sa voiture au sol, son regard spasmodique se posant sur chaque débris emporté par l'ouragan. Un groupe d’hommes armés surgit de nulle part, obligeant la japonaise à déraper. Elle perdit le contrôle de son véhicule une bonne fois pour toute, se jetant par la portière par réflexe tandis que son destrier adoré se fracassa contre un lampadaire. Sitôt ce dernier s’inclina, arraché à son pied. Ryuuko se releva à la va vite, courant dans le sens du vent pour ne pas se prendre le belvédère de plein fouet. Elle sentait à peine ses pieds toucher le sol, aussi prit-elle rapidement appui contre un objet solide qui semblait bien ancré dans le béton. Elle prit un temps pour observer son entourage, reconnu les lieux. Ignorant les pillards - ce n’était pas son quartier après tout - la yakuza se faufila jusqu’à un bâtiment qu’elle reconnut : le Red Light.

Elle le souvenait robuste, ou en tout cas le semblait-il ; Ryuuko n’était pas experte de ce genre de choses. Elle constata avec regret quelques délinquants cherchant à ramasser probablement des bouteilles tandis que d’autres essayaient d’ouvrir la caisse. La japonaise fronça les sourcils, ses traits déformés de dégoût : ils salissaient le lieu où elle avait rencontré Sango pour la toute première fois. Elle se dirigea pour les arrêter mais bouscula quelqu’un au passage ; aussitôt la travestie se confondit en excuses, le visage soudain moins effrayant. Par réflexe elle entoura les épaules de l’inconnue sans la toucher, comme pour contenir son éventuelle chute.

« Excusez-moi. Tout va bien ? »

Ryuuko réalisa soudain qu’il s’agissait d’une femme. Ses joues passèrent immédiatement au rouge et elle se planta sur place, les bras désormais raidis le long de son corps.



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Marie-Anne A. Deneville
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Event Hurricane - Groupe 2 27Uiz7H 25 Lombardi & son sang Agente de recouvrement Pas encore
Marie-Anne A. Deneville
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Pas encore
Divinités en colère, désastre provoqué par les folies de l'humain, simple cataclysme frappant une île un peu trop malchanceuse. Quoi qu'il puisse se trouver derrière Isaac, le constat demeurait le même : des biens détruits en masse, des vies perdues, un chaos grandissant donnant lieu à la plus primale des anarchies. Marie-Anne, au coeur de ce bordel, piaillait sur ses voisins pour qu'ils la protègent des vagues, des bourrasques ou même de ceux voulant s'en prendre à elle. Comment avait-elle pu se retrouver dehors alors que le plan était pourtant si simple ? Oui, c'est une bonne question. Elle n'avait qu'une seule chose à faire : partir de chez elle en avance et partir se réfugier chez son aîné. Pourtant, cela s'était avéré plus compliqué que prévu. Dans son encombrant matérialisme, la française avait tenté de sauver plus d'effets personnels qu'elle ne le pouvait. Dire adieu à une bonne partie de sa garde robe, à ses meubles sculptés par les plus grands ébénistes ? Et puis quoi encore ?

Une vingtaine de minutes plus tôt. Un sourire étirait les lèvres de l'héritière alors que ses jambes se croisaient et complétaient sa stature royale, le dos parfaitement faire et le fessier en train de reposer sur le cuir onéreux du siège arrière d'une berline noire. Elle jetait parfois quelques regards vers l'extérieur, contemplant la plèbe en train de s'agiter alors que le chauffeur du véhicule parvenait encore à naviguer au travers de ce chaos. À côté de Marie-Anne se trouvaient deux bagages remplis et semblant prêts à exploser ; d'autres dormaient dans le coffre. Elle avait réussi à sauver une bonne partie de ses habits après avoir traîné plus longtemps que prévu dans son domicile, se disant que son frère lui pardonnera le retard. Seulement, là n'était pas le problème. Peu après, le son des hauts et fragiles bâtiments s'écroulant se faisait entendre. Puis des hurlements. Une cacophonie innommable. Il fallait à la fois lutter contre le vent toujours plus puissant et contre la marée humaine s'en allant à contre-courant en heurtant le véhicule. Impossible d'avancer.

« Mademoiselle, nous devrions reprendre la route à pieds et...
Non, non et re-non ! Klaxonnez, forcez le passage. Montrez à ses plébéiens que nous ne reculerons pas.
Et le vent ?
Je m'en contre-fiche, avancez ! »

L'altercation s'était poursuivie jusqu'à ce que le chauffeur capitule et se mette à klaxonner frénétiquement. Aucun effet. Au contraire, le véhicule s'était même mis en entamer une douce marche arrière, ne pouvant définitivement plus opposer de résistance à ces deux forces réunies. Paniqué, le conducteur avait décidé de s'enfuir, laissant la bourgeoise en compagnie de l'autre garde assis sur le siège passager à l'avant. Mais lui aussi avait quitté le navire, juste après qu'un passant ait décidé de s'inviter à l'intérieur et forcer les deux autres âmes à s'en échapper en les menaçant avec une arme à feu. Abandonnée par son serviteur et bientôt rejointe par sa couardise, Marie-Anne avait fini par prendre ses jambes à son cou en abandonnant ses effets personnels, évidemment à contre-coeur.

Retour dans le présent. Au coeur du flot humain, la petite gothique n'eut d'autre choix que de se laisser emporter en opposant peu de résistance mais en ne se privant pas pour râler sur ses pairs. Ignorée fut-elle, les autres étant sans doute trop occupés à courir pour leur vie. Au milieu de cette cohue, les ordres de la princesse ne se firent pas entendre. Oppressée, paniquée et perdue, elle se résolut rapidement à suivre un petit groupe étant parvenu à quitter le fleuve humain dans l'espoir d'y trouver des individus conscients de son identité, de sa supériorité, et du fait qu'ils devaient obéir à ses ordres. Au lieu de ça, elle trouva le Red Light, une salvation sans aucun doute temporaire compte tenu de l'agitation s'invitant d'ores et déjà dans les lieux. Décoiffée par le vent, ses collants trempés jusqu'à ses genoux, son mascara écoulé par ses larmes d'effroi, Marie-Anne balaya l'endroit du regard, tournant plusieurs fois sur elle-même. Elle cherchait des individus reconnaissables, ou d'autres sur qui elle pourrait compter. Elle ne voulait pas rester seule, elle avait bien trop peur ; preuve étant son coeur battant plus vite que lorsque son crush d'adolescence lui avait adressé la parole. Et, à force de tourner et de cligner frénétiquement des yeux pour chasser les larmes naissantes, elle ne remarqua pas être en plein milieu du passage et se retrouva bousculée par un malotru, un sagouin en manque d'éducation – de son point de vue, en tout cas.

« Vous excuser ? Et puis quoi en-... Elle s'interrompit nette, surprise par sa soudaine bascule vers l'arrière. Le choc couplé à sa petite carrure, au fait qu'elle portait des talons et que le sol se retrouvait plus trempé et sale que jamais, la fit inéxorablement chuter. Son premier réflexe idiot fut de fermer les yeux et serrer les dents dans l'espoir d'encaisser, mais elle finit par les réouvrir au bout de deux ou trois secondes, constatant que rien ne lui était arrivé. Ah... Merci bien. »

Le visage de son agresseur lui fut enfin visible. Fin, aux airs jeunes et raffinés, mais qui se colora étrangement de rouge une fois Marie-Anne sauvée et le contact rompu. Elle se redressa convenablement, ajusta sa robe et s'éclaircit la voix comme pour dissiper tout malentendu.

« Vous êtes pardonné, damoiseau, lui lança-t-elle tout en le jaugeant d'un oeil attentif, observant plus particulièrement sa tenue. Vous êtes... vigile ? Parfait ! Vous allez pouvoir me protéger. Je ne me sens pas en sécurité ici, mais je n'ai aucunement envie de sortir dehors. Surtout si c'est pour finir démembrée par des voyous canibales ou des punks à l'hygiène discutable. »

Sans quérir l'avis de son interlocuteur, elle se glissa à ses côtés et s'accrocha à son bras tout en reprenant ses observations des alentours. Des alliés, des alliés... Où sont-ils et comment les distinguer ? Finalement, Marie-Anne pointa une autre personne du doigt, une femme à la peau basanée et à la coupe de cheveux un peu trop alambiquée au goût de la française.

« Elle ! Cette damoiselle a l'esthétique d'une combattante clandestine, elle doit savoir se battre. Allons l'alpaguer et quérir son aide. »

Résumé:

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Violeta Ruiz
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Violeta Ruiz
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Je croyais vraiment que ça ne serait qu'un gros orage. Une pluie un peu violente comme on a pu en voir quelques fois, à la limite. L'alarme ne m'a pas vraiment mis la puce à l'oreille, probablement qu'elle aurait dû. Alors je suis sortie, cette nuit.

Je rentre toujours sur les coups de sept heures du matin, après avoir fait la tournée des livraisons de boosters. Ca fait un moment que j'essaie de me débarrasser de cette partie du business, trouver quelqu'un pour livrer à ma place, histoire que je puisse me concentrer sur le reste de mon boulot. Mais mon coursier a refusé : peur de l'ouragan. En même temps, il a peur de tout, et me lâche une fois sur deux, comment j'aurais pu me méfier ?

Je livrais dans le quartier des plaisirs de Chicago pour ma dernière tournée avant la nuit. C'est une des zones où j'ai le plus de clients, avec Moskva et le Track. En plus, c'est pas loin de la maison, alors je les bichonne, mes prostituées boostées. Je passe du temps avec elle, à écouter leurs malheurs et leurs histoires, même si je n'y comprends pas grand chose. Faut dire que je m'en fiche un peu, mais elles sont pas méchantes.

Tout s'est affolé d'un coup, j'ai rien compris. Je sortais d'un bar où je livrais une vieille cliente, et la rue s'était transformée en champ de bataille. Le genre que j'ai pas vu depuis, wow … Vingt ans ? Les rues de ma ville natale, la pluie en plus. Et ça n'augure rien de bon. Des types rincés, armés de battes ou de barres de métal, en train de s'en prendre à tous les commerces du coin, même les pawn shops. Ils sont un peu cons. Et tout le monde se fout sur la gueule, c'est n'importe quoi.

J'ai l'habitude de me faufiler, alors j'ai pas pris le temps de paniquer avant de m'engouffrer dans le premier bâtiment venu, le Red Light - on a pas idée de s'appeler comme le nom du quartier. Là dedans, il y a toujours du monde, à n'importe quelle heure, même quand c'est fermé. Parce que pas mal de gens n'arrivent pas à mettre un pied devant l'autre quand le soleil se lève. Alors je rentre sans dire un mot, je baisse la tête en levant quand même les yeux, et j'essaie de trouver un endroit où me planquer pour faire le point. Savoir quoi faire. Essayer de contacter Mercy, prévenir les autres d'activer le dispositif anti-inondation qu'on a installé. Hors de question de perdre encore notre matos à cause de la pluie. Rien ne marche. Dans le doute, je commence à partir en repérage dans la grande salle. Les gens ne sont pas très attentifs, ils laissent tout traîner, je suppose alors qu'ils n'ont pas l'intention d'utiliser leurs affaires.

En passant, je ramasse trois téléphones, une tablette et un sac un peu lourd dont je n'ai pas encore fouillé le contenu. Ça semble métallique, et quand je me mets un peu à l'écart pour faire l'inventaire, j'y trouve une sorte de couteau que j'essaie d'analyser. Un manche un peu épais, pour une lame entre la dague et l'épée - enfin, c'est tout ce que ma connaissance des RPG me permet de déduire, j'y connais proprement que-dalle. Mon doigt effleure un bouton sur la garde et une lumière verdâtre vient embrasser les contours de la lame, produisant comme un crépitement singulier. J'écarquille les yeux, désactive le mécanisme en réprimant difficilement un large sourire, et cache l'arme dans la poche avant de mon sweat.

Par acquis de conscience, je me mets à observer les alentours, des fois que le propriétaire du sac ne me remarque. C'est alors que je vois une dame bien habillée, accompagnée d'un type qu'elle semble bien connaître, qui me pointe du doigt. J'imagine qu'elle a dû me reconnaître ? J'ai pas vraiment la mémoire des visages, surtout quand je m'en fiche, alors j'imagine que c'est le cas. Si son attention s'est portée sur moi, c'est sans doute qu'elle veut me demander quelque chose, alors je me faufile jusqu'à elle, serrant contre moi mon sac, contenant une partie du butin, et son petit frère dont je n'ai pas encore déballé tout le contenu. "Si ?" Que je fais, oubliant toute idée de me débarrasser de mon accent. "Vous avez besoin d'un truc, heu … Señora ?"

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Ryuuko Isshiki
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Ryuuko rompit le contact aussitôt qu’elle le put, le visage cramoisi d’avoir touché une si belle femme bien que ce ne fut que pour lui éviter une chute. Elle parlait d’une manière bien étrange, cette fille là. Au moins était-elle fidèle à elle-même en toute situation songea la yakuza qui écarquilla les yeux de stupéfaction en se voyant étiqueter de vigile. Elle rit un peu nerveusement.

« L’Ouragan vous aurait bien avant eux, à mon avis… Vous avez rai- »

Elle s’interrompit, se raidissant tout d’un coup en sentant la chaleur de l’étrangère à travers ses vêtements. Ryuuko releva subitement le nez, un air dense sur ses traits angoissés, les lèvres fermement closes bien qu’elles tremblotaient.

« Une clandestine ? » s’étonna la japonaise. Plus qu’un manque de discernement c’était surtout irrespectueux. Ryuuko fronça les sourcils mais ne dit rien en voyant la dénommée clandestine s’approcher d’eux. Cette dernière avait un fort accent, latino probablement. Une deuxième femme. Le rouge sur les joues de la yakuza ne pouvait désormais plus disparaître ; elle tenta d’articuler quelque chose sans trop de succès jusqu’à enfin balbutier en regardant ses pieds :

« J-Je crois que cette dame c-cherche de l’aide. » Elle désigna d’un regarde les délinquants occupés à leurs pillages. « Je suppose que j-je peux le comprendre. » Elle releva timidement ses yeux sur la latine. « Vous savez vous défendre ? »

Elle baissa son regard sur le sac qu’elle tenait avant de le reporter vers les crapules. La japonaise l’avait aperçu plus tôt bidouiller quelques affaires, avant que la malpolie ne l’interpelle. Cette femme avait probablement récupéré quelques affaires également… Inspirant un grand coup Ryuuko se dégagea de la prise de la première inconnue.

« É-Écoutez je veux bien vous protéger mais ce n’est pas possible si vous me collez. »

Ses mots étaient bien hésitants à l’inverse de ses gestes fermes ; elle avait l’habitude de se battre et de se dégager des prises.




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Marie-Anne A. Deneville
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Enfin ! Enfin le monde tournait rond. Aussitôt la supposée combattante pointée du doigt, elle fit l'effort de se déplacer jusqu'à la bourgeoise éhontée, épargnant à cette dernière un petit caprice qui l'aurait sans doute empêchée de constater un certain manque d'audace dans la voix du vigile. Un jeune homme au visage si agréable et qui, pourtant, semblait manquer d'assurance. En voilà un bien beau gâchis, pensa la princesse avant que son attention entière ne se fige sur les propos lui étant adressés. De l'espagnol ? À en juger par la ressemblance flagrante entre la façon dont elle avait été interpelée et le signora de la langue italienne, Marie-Anne put constater que cette clandestine maîtrisait probablement un dialecte échappant à sa compréhension.

« Comme l'a mentionné l'adonis ici présent, je recherche de l'aide. Des muscles, plus précisément. »

La française se serait bien donnée la peine de faire part davantages de détails si seulement ses réflexions n'avaient pas été interrompues par la soudaine soustraction de celui qu'elle pensait toujours être un vigile. En réponse à ce geste, la bouche de la demoiselle s'ouvrit légèrement pour former un petit O des plus ronds, une cavité de laquelle aurait pu s'échapper un râle d'indignation si l'offusquée ne s'était pas retenue au dernier moment. Elle finit par chasser sa mine outrée avec un naturel déconcertant, comme si elle ne faisait que retirer un masque pour en enfiler un autre.

« Bien. Tant que ma sécurité est assurée, je suis prête à faire des concessions. »

Elle n'avait de toute façon pas le choix. Si elle restait seule alors que des groupuscules vraisemblablement peu scrupuleux se formaient, elle ne ferait sans doute pas long feu ici. Et, lâche comme elle était, Marie-Anne n'eut finalement pas grand mal à accepter cette unique condition relevant du sacrifice nécessaire, n'étant évidemment que plus motivée encore à chaque regard qu'elle accordait aux vandales.

« Que disais-je donc...? Ah oui ! Des muscles. Comme vous le voyez, les vilains rôdent et baladent leurs mains galeuses sur tout ce qui semble être de valeur. Mon auguste personne correspondant à ce critère, il est tout à fait naturel que je veuille m'accompagner de protecteurs. Elle porta son regard sur l'homme puis sur l'autre femme, cherchant sans doute à jauger leurs éventuelles réactions mais aussi à déceler quelque élément que ce soit qui serait susceptible de le faire changer d'envie. Bien évidemment, tout travail mérite salaire. Bien que je n'aie plus la moindre espèce sur moi, vous pouvez avoir la certitude que mon compte bancaire est aussi fourni que la calvitie de l'ahuri s'écharnant sur la caisse est prononcée. Non mais, regardez-le. Son visage crie le début de trentaine, mais sur cuir chevelu s'y oppose et hurle un énorme "cinquante". »

Un petit rire. Un rire relativement peu discret, pas assez. Le concerné se retourna en poussant un beuglement interrogatif digne des plus grandes sitcoms, peu ravi du compliment qui lui avait été fait.

« Uh. En voilà encore un blessé par les faits... »

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Ils n'ont pas l'air bien assortis, ces deux là. Le type ne semble pas très à l'aise alors que la dame, elle, prend ses aises. Je sais pas comment elle fait, franchement, avec tout ce bruit. Tout ça me fait tourner la tête, et c'est vraiment parce que le vent est fort que je ne me suis pas déjà enfuie d'ici.

"Des … muscles ?" Je jette un coup d'oeil en direction de mon propre sac. Il reste bien des boosters là dedans mais ça n'offre pas à proprement parler des muscles. Un bon gros boost d'adrénaline, ça oui. Certains les utilisent pour les combats d'arène, paraît que c'est utile. Mais des muscles ? Je regarde alors mon bras. Il n'a pas l'air bien plus gros que ceux du type - enfin, c'est ce que je peux imaginer en le regardant. "J'sais me défendre, si." J'ai déjà eu à le faire, après tout. Je m'en sors toujours plus ou moins, même si c'est souvent sans le faire exprès.

"Salaire ?" Que je commente. Si j'ai un moyen de ne pas perdre ma journée, c'est pas mal. Alors, foutu pour foutu, je me mets à fouiller dans mon sac, puis dans la nouvelle besace que j'ai ramassée. J'y trouve un autre couteau, et un marteau. Je tends le premier au monsieur, et le second à la dame - ou plutôt, je leur fourre dans les mains. Je me garde évidemment le couteau-zap-zap et me sors trois fioles de boosters sur les six qui me restent. "Si vous voulez, ça réveille bien et ça donne de la force. Des muscles, si vous voulez !" J'ai pas pour habitude de consommer mes produits, mais quand il faut, il faut. "J'suis pas une pro, mais j'ai envie de tester ce truc ! Haha !" Je porte la lame électrifiée devant mon visage, un large sourire aux lèvres, et l'active une fois ou deux pour montrer l'engin aux deux autres. Je fourre deux fioles dans les mains du gars, puis débouche la troisième et l'avale d'une traite. Ils n'ont pas tort, les clients, rajouter du sucre aide vraiment la médecine à couler.

C'est alors que j'entends un cri plus remarquable que les autres, et me retourne, serrant le manche de ma lame-zap-zap des deux mains bien devant moi. S'il avait échappé aux deux inconnus que je ne suis franchement pas une mercenaire, j'imagine qu'ils vont vite le comprendre. Mais au moins, ma lame fait de jolies couleurs, et un bruit rigolo.
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Il ne lui avait pas suffit d’attendre bien longtemps pour deviner que la princesse allait lui causer suffisamment d’ennui pour mettre à profit la protection offerte. Elle était bien prétentieuse, cette femme là ; probablement à cause de l’argent songea Ryuuko. La japonaise étira un sourire de façade, l’air toujours un peu embarrassé alors qu’elle pestait intérieurement. Les vêtements de la vaniteuse avaient probablement plus de valeur que son « auguste personne ». La yakuza soupira de lassitude, malgré elle. Cet ouragan serait éreintant de bien des manières.

Ryuuko prit un air circonspect alors que la deuxième femme s’empressait de l’encombrer d’un couteau et de deux petites fioles que la kyodai reconnut immédiatement.

« Pourquoi vous avez ça sur vous ? » demanda-t-elle en fronçant des sourcils avant d’hocher la tête. « Non, excusez-moi. Cela ne me regarde pas. »

Bien que partie de l’Arena avant l’apparition de cette drogue, Ryuuko savait pertinemment de quoi il s’agissait. Avec la lame, elle les rangea dans la poche de sa veste, ne considérant certainement pas d’en donner une à la princesse. Cette dernière ne sut garder sa langue ; le dénommé chauve abandonna sa caisse pour les approcher avec hostilité. La japonaise soupira et s’avança, abaissant le bras de la seconde femme au passage.

« Pas pour le moment. »

De par sa démarche patibulaire et ce malgré sa machette en main, le chauve semblait être un profiteur plus qu’un homme entraîné aux contraires des quelques autres délinquants que la yakuza pouvait apercevoir. Hors de question de discuter avec lui malgré tout : depuis le début Ryuuko avait eu envie de lui taper sur les doigts pour voler le Red Light.

Ne souhaitant laisser d’espace entre elle et la machette la japonaise exécuta quelques rapides pas en avant. Elle leva immédiatement les bras, à l’instar de l’agresseur qui brandit son arme en l’air. Ainsi de son premier bras Ryuuko bloqua celui de l’homme tandis qu’elle posa brutalement sa paume sur le visage de l’homme, le prenant par le menton, pour repousser sa tête. L’agresseur, déconcerté par ce geste eut un temps de réaction plus long. Ainsi la yakuza put utiliser cette même main pour attraper l’avant-bras du chauve. Du bras bloquant l’arme jusqu’ici elle coinça celui de l’agresseur en son creux. Dans la douleur l’homme lâcha l’arme que Ryuuko dégagea d’un geste de pied en direction des deux femmes. Il suffisait d’une pression à peine plus brutale pour lui casser le bras.
Tout cela n’avait pris qu’une seconde.

« Tu vas gentiment nous laisser tranquille, n’est-ce pas ? »

Elle le relâcha brutalement en le poussant. Le chauve tituba avant de tomber contre le comptoir, interloqué.
Restait à savoir si la petite confrontation n’allait pas rameuter quelques autres… Decay était une jungle, après tout.




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L'hispanique s'avérait être un drôle de phénomène aux yeux de la bourgeoise égarée. Cette dernière fut d'ailleurs prise d'un instant de doute quant à la décision qu'elle venait de prendre en promettant de l'engager, hésitation qui s'évapora aussitôt qu'on confia une arme à la princesse, un marteau. Ses petites mains agripèrent l'outil devenu arme de fortune par le manche, le serrèrent aussi précieusement qu'un collier en perles véritables et se firent finalement plus lâches lorsqu'un certain constat percuta l'esprit de la jeune femme : c'est lourd. Mademoiselle n'avait pas l'habitude de faire du bricolage, ni même de fournir le moindre effort. Autant dire que Marie-Anne ne se voyait pas agiter un outil de ce calibre dans tous les sens. Elle s'en épuiserait bien vite, ou pire, s'en casserait un ongle.

« Euh... Je vous remercie, finit-elle par répondre, bien que ses mots ne respiraient pas la sincérité. Une arme à feu aurait été plus aisée à manier, mais soit. Je vais faire avec. »

Pourtant, l'envie de frapper le chauve avec cette nouvelle arme ne lui manquait pas, mais elle se résigna dès l'instant où le beau vigile asiatique se chargea de recadrer le trentenaire qui n'en avait pas l'air de la plus magistrale des façons. Admirative, Marie-Anne retint son souffle pendant ces quelques secondes, se faisant rapidement le constat qu'elle avait finalement bien fait de porter une confiance aveugle en son jugement. Tant qu'elle ne s'éloignait pas de ce garde du corps, elle ne risquait rien, si ?

« Je doute que ce charmant damoiseau ait besoin de plus de force, souffla-t-elle à la supposée clandestine, il s'en sort déjà magnifiquement bien ! »

Pourtant, cela ne sembla pas plaire aux accompagnateurs du chauve qui, après avoir détourné leurs regards avides de la caisse, se dressèrent de tout leur long en poussant les gros yeux, sans doute pour tenter d'intimider le trio qui paraissait indéniablement bien plus frêle que n'importe lequel des vandales. Des idiots. En temps normal, Marie-Anne aurait pris le temps de les recadrer en envoyant ses gardes du corps se défouler. Mais là, il en était hors de question. Les regards se posèrent de plus en plus sur elle et la troupe, que ce soit pour guetter ou simplement déceler un instant de faiblesse. Au milieu de tant de rapaces potentiels, la capricieuse n'avait définitivement pas envie d'éloigner ses protecteurs d'elle. Alors, au lieu de ça, elle se mit à fouiller dans le petit sac à main qu'elle avait pu sauver pour en sortir un porte-monnaie duquel une carte colorée en fut extirpée.

« Ceci est ma carte de crédit. Enfin, l'une d'entre elles. Il devrait y avoir à peu près huit mille dollars dessus, baratina-t-elle en cachant les motifs de la pièce derrière ses doigts manucurés. Prenez-la et laissez-nous tranquille ! »

Puis, sans prévenir, elle jeta ladite carte dans la direction opposée à celle des ignares, carte qui n'était en réalité que la preuve de sa fidélité à un salon de beauté underground. La promesse d'argent fut cependant suffisante pour distraire les badauds et les faire se ruer sur l'objet volant. Pendant ce temps, Marie-Anne se saisit d'un bras de chacun de ses acolytes de fortune et pressa le pas dans l'espoir de se faufiler dans un petit couloir qu'elle avait aperçu à une demie dizaine de mètres de leur position.

« Vite ! Je ne veux pas que vos escarmouches fassent gicler du sang sur mes habits. »

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Violeta Ruiz
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Violeta Ruiz
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Gang Dead Eyes (Alliance)
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Bidouilleuse, Hackeuse, Chimiste
Mort du personnage :
Pas tout de suite.
J'ai un peu de mal à comprendre ce qui se passe autour de moi. Déjà, parce que mon attention a du mal à quitter mon arme que je meurs d'envie de tester, pour voir ce que ça donne. En temps normal, je le fais sur du poulet cru, ou sur un passant au hasard, mais les circonstances sont plus compliquées, les gens ont l'air remontés, et surtout musclés, par ici. L'idée d'expérimenter sur mon propre corps est tentante, mais j'ai d'assez mauvais souvenirs de ma dernière tentative en la matière.

De toute façon, la situation évolue si vite que je n'ai pas vraiment l'occasion de faire quoi que ce soit. Au final, je suis embauchée un peu pour rien, parce que le type arrive à mettre le chauve au tapis, et la dame élégante détourne leur attention avec son argent. Je me contente juste de ramasser la machette une fois qu'elle arrive à mes pieds, et de la glisser dans le sac volé - sait-on jamais, ça peut toujours servir.

"C'est marrant, souvent, c'est ceux qui en parlent le plus qui en ont le mois." Que je commente avant de réaliser que ce n'est franchement pas le moment. Un des types me regarde, avant de reporter son attention sur le chauve sonné qui tente de retrouver son équilibre. Je profite de la minuscule ouverture pour taper sur son bras du plat de ma lame. Un grand "zzzap" sonne et le gars se met à trembler, un peu. Ça sent le cochon grillé, ça me donne des envies de chicharron. Mais j'ai pas le temps de réaliser que je crève la dalle, la dame élégante m'attrape par le bras pour m'emmener plus loin.

Alors je la suis, pas tout à fait de bon coeur, mais elle a l'air de vouloir me garder avec elle. C'est pas si commun, alors je veux bien faire un effort. J'appuie sur le bouton pour désactiver la lumière jaune de mon arme. Je profite aussi de l'occasion pour déboucher une ma fiole de booster et l'avaler d'une traite. Ce n'est pas aussi rapide que l'injection, mais l'efficacité n'est pas affectée. Ça dure même plus longtemps. Je me mets alors à courir plus vite, profitant du prier effet placebo de la mixture, et lance au type inconnu. "Eh, t'es vraiment doué ! J'comprends pourquoi la señora t'a pris pour garde du corps !" Mes yeux passent de haut en bas pendant que j'essaie de l'analyser. "T'as pas d'armes, ni d'accessoires ?" Ça me paraît dingue. Et en même temps, peut-être un client potentiel ? "Eh Señora, tu nous mènes où ? J'crois que les amis du chauve nous cherchent encore !" J'ai le sourire aux lèvres, sans que je ne puisse expliquer pourquoi, mais au loin, je vois effectivement deux gars pas vraiment plus propres que le chauve nous chercher dans le couloir. Alors, je rallume ma lame électrifiée que je porte devant mon visage. "S'ils approchent, je m'en occuperai aussi cette fois ! Héhé !"
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