Event Hurricane - Groupe 13

recap:

emmitouflé dans sa couette étoiles phosphorescentes, kentin n'a besoin que de deux petites heures de sommeil quand il est dans une phrase active. véritable yo-yo émotionnel, il oscille entre euphorie et dépression et quand celle-ci arrive, ce sont des cycles terriens qu'il passe sous l'édredon à visiter mars mentalement. style de vie décousu, le brun vit parfaitement la situation au gré de ses humeurs instables et ne se formalise pas si l'absence de fatigue le rend insomniaque. de toute évidence, blackbird est encore un petit poussin qui a besoin de maman poule à ses flancs pour réussir à trouver le sommeil. si ce n'est pas lysandre qui le garde sous son couvert la nuit, c'est daddy qui s'occupe de lui quand le sujet principal exerce ses activités tertiaires. en total jet-lag avec son copain, kentin commence son travail à l'organizatsiya dès l'apparition de l'astre lunaire dominant les édifices et stoppe son commerce d'organes quand le soleil termine sa course avec sa lointaine cousine à cratères.

soudain, l'alarme beugle et kentin fronce le nez. il ne se souvient pas avoir branché la sienne et alors qu'il tapote le guéridon et que sa main dérape dans le vide, son énergie affût dans ses veines et il bondit instantanément du lit, plaid sur les épaules. faut qu'il vole une autre voiture et qu'il peigne son hangar. pensées du jour qui galopent dans ses muscles, kentin ne s'attend pas à ce que daddy le chope par le poignet.

- hé mais lâche-moi ?? le regard un peu perdu, il récupère son articulation et attrape son téléphone qui vibre dans sa poche antérieure.

lysandre ???

à cette heure-ci, il travaille non ? sa planète cherche son soleil, elle hurle son nom dans un univers sans son. remuant sur place, irrité par ce message pourtant mignon, il y répond tout de même en donnant sa localisation. franchement, son copain sait où il se trouve, il lui a dit hier. la sensation de ne pas avoir été écouté, l’humiliation de devoir se répéter le rend morose, pfft.

- Qu'est-ce que tu attends petit ? Tu n'entends pas l'alarme ?

kentin a beau avoir dormi, il a gardé ses habits. un jean troué au niveau des genoux pour laisser sa rotule libre --cette dernière aussi capricieuse que ses sauts d'humeur-- et l'autre à l'étage du fémur. sweat beige à capuche dont il rentre ensuite les bras dans l'ouverture avant, il semble faire la sourde oreille.
c'est plus important de répondre à lysou.  

- anton, je suis pas du tout content, il faut absolument que je fabrique des boules de bo-

aussitôt, le brun se retrouve sur l'épaule de son aîné et alors qu'il gesticule comme un vers, ses pensées fusant de part et d'autre de son encéphale, ses projets se multipliant dans sa tête, kentin pris d'une nouvelle lubie soudaine pour le bowling. agitant ses jambes contre la clavicule à daddy, il martèle son épine dorsale de poings tapageurs.

- mais pose-moi, pose-mooooi lààààà je... hein ???? wahaa..... c'est méga beau ???

l'ondulation de sonore de l'alarme boost ses capacités. l’éclosion de ses accès se développe davantage quand il est dehors, lui donnant envie de bondir hors des racines musclées du daddy plus colossal. des éclats pourpres aléatoires percent le ciel opaque en un filet lumineux alors que le duo traverse la route. étoiles qui pétillent dans les yeux, il essaye d'arrêter des objets à la dérobée, sans succès.

anton jette kentin dans l'habitacle d'une voiture ((ils ont l'habitude d'en voler dans l'organizatisya)) et ce dernier s'embarque du volant à pleine main. il veut conduire dans le vent, braver la tempête et danser en s'ambiançant sur son rythme lunatique. si le pseudo-russe devait incarner un son, ce serait probablement celui de cette alarme à la modulation incertaine. chassé par son camarade, ce dernier lui indique qu'il doit fournir ses offices à moskva. kentin secoue la tête.

non lui.
son rendez-vous,
c'est lysou.

j'arriveeeeeeeeeeee????        

le message s'envoie.

- je veux conduire, je veux conduire, je veux conduire, daddy, daddy, daddy, daddy alleeeeeez je veux conduire. laisse-moi faire, laisse-moi, laisse-moi, laisse-moi, je veux allez, je veux, je sais conduire, je veux conduire sous la tempête !

- Tu vas planter la voiture, on a besoin d'un véhicule fonctionnel.

il fronce les sourcils, de nouveau irrité et tape contre le tableau de bord du pied, son seul problème résidant dans ce caprice qu'anton n'a pas voulu lui céder. c'est naze, en plus, il est en chaussettes. son excitation psychique ne l'aide pas à suivre les consignes rationnelles de son partenaire de travail, alors désinhibé en plus d'avoir la frustration d'accumulée, kentin ouvre la porte pendant qu'anton est lancé à plus de quatre-vingts kilomètres.

- YOUYOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU !!!

l'épaule en levier et main qui subit la force centrifuge, il ramasse la pluie dans sa paume et beugle dans le hurlement du vent.

- ILS SONT PARMI NOUUUUUUUUS !!

et bam !

sa tête se ramasse la boîte à gant.
c'est ça de faire le con.

deux filets métalliques perlent le long de sa paroi nasale et il râle, donne un nouveau coup de pied et boude dans sa couverture qu'il a gardée contre lui. daddy dit quelque chose qu'il n'écoute pas et en moins de temps qu'il en faut pour cligner des yeux, le voilà au plus loin que son partenaire peut l'avancer. ils s’enlacent rapidement, se disent de prendre soin d'eux mutuellement et kentin quitte son siège.

- t'inquiète lysandre est avec moi, il risque rien téhéhé.

il ne peut pas claquer la porte pour donner la dynamique à son affirmation, juste pousser la porte avec difficulté. alors, pour contourner la problématique, blackbird se couche contre la portière, il a les abdominaux pour le faire.

jetant des coups d’œil circulaires pour débusquer l'objet de ses désirs, kentin a le nez piqué vers le ciel, véritablement éblouit par la colère du ciel et du vent. soudain, un morceau du cosmique vient bousculer son corps.  

- héééé lysouuuu ! ça va ouais et c'est fou le destin on se retrouve HEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE TU ENTENDS QUAND JE PARLE ???? le brun ricane et agrippe son plaid lorsque son copain le libère de sa pression nasale. souriant, ravi qu'on s'occupe correctement de lui, il commence à se mettre en position dodo contre lui --un réflexe-- avant que lysandre lui prenne la main pour l'entraîner dans l'affluence. et il râle, il râle son beau brun et qu'est ce qu'il est inquiet. kentin n'a pourtant pas peur de l'ouragan. pourquoi tu veux courir à l'inverse alors ??? faut prévenir les gens ? je peux arrêter l'ouragan et puis c'est pas grave, c'est super cool, c'est les aliens qui arrivent sur terre lysou ! c'est l'apocalypse !

balancé sans ménagement sur le carrelage alors qu'il a peine fini d'expliquer ses insanités, kentin encaisse sa masse corporelle contre les paumes des mains, ses pieds se mélangeant dans un pan de sa couverture dans l'élan de la chute. mais euuuh lysou, t'es vraiment pas gentil ?? méchant, t'es grave méchant oulala. le brun rectifie sa position tout en soudant la boutique du regard. royaume d'ésotérisme, kentin applique un regard fasciné sur les ouvrages d'astrologie, de tarot, textes sacrés et de lithothérapie. ses phalanges glissent sur leur couverture en papier glacé à mesure qu'il s'avance vers lysandre, les pupilles prédatrices qui se rétractent à deux demi-lunes, ses mains galopent instinctivement sur les hanches voisines.

- hmmm on dirait qu'on est perdu au milieu de l'apocalypse ?? trouvant le point d'ancrage, il coulisse son flanc proche du sien et se dandine en se pourléchant les lèvres. les cartes du tarot ont parlé lysouchou... le brun s'étire tout en gardant un bras derrière le cou de son copain, ses doigts ripent contre sa peau, la rougissant dans son sillage, tout ça pour venir récupérer un paquet de cartes derrière son dos et donner de la valeur à sa déclaration. montrant en tapotant avec l'index, la première carte du dessus, car l'ensemble emballé, il se permet une interprétation à sa sauce. c'est l'arcane de la fille avec son chien. alliance entre la volonté et l'instinct, elle est source de fougue avec son beau partenaire avec présent dans la pièce. il se presse ensuite un peu plus contre lui pour se réchauffer, le plaid n'exerçant pas ses fonctions aussi bien que celle du corps naturellement bouillant de lysandre. j'ai tout froid....

frictionnant sa tête contre son épaule, kentin oublie complètement de présager la suite de l'augure lié à la carte et donc, de préciser ses envies.

fuck, pas besoin du tarot. ses idées sont assez claires là non ?

- on peut dire que même les éléments de la nature ne sont pas assez puissants pour nous séparer hein ??

le tonnerre gronde dehors et pourtant, une autre envie s'électrise à l'intérieur de son corps.

Résumé:

récap:

kentin se presse derechef contre un lysandre plutôt réticent, choppant ses poignets pour le contraindre à ce qu'il veut, pouffant doucement quand son copain s'agite nerveusement sous ses doigts. encore en début de crise, le brun arrive à raisonner plutôt de façon stable et logique, exprimant le désir ardent qui brûle dans ses veines et pulse avec frénésie contre sa verge. c'est là, vraiment très bas et son désir plus que naissant a déjà envie de s'évacuer dans un geyser humide et bouillant.
maintenant.

- mais je veux baiser moi lysouchou ! b a i s e r ?? tape-t-il du pied comme un enfant capricieux à qui ont aurait refuser l'accès à une demande sensée. allez, lysouchou quoi, je te donne pas envie moi ?? faut céder à ses pulsions des fois tu sais, c'est pas bon d'être trop sérieux tout le temps.

lorsque le virage maniaque est installé, il est absolument impossible de lui faire comprendre que son comportement est excessif. parfois, kentin peut avoir des propos blessants et tolère rarement qu'on le contredise. son agressivité s'accroît parce que l'irritation fait partie de l'un des symptômes de sa phase active. alors, fatalement, lorsque son copain refuse catégoriquement de céder à sa libido, le brun frappe un grand coup contre le meuble. tu me soules. pas de quoi faire un grand discours, car sitôt dit, sitôt oublié, kentin se réfugie de surcroît dans ses bras.

roulant sa tête brune contre sa poitrine édifiée en humant son parfum fort aux notes de cèdres, ses mains le retiennent quand il veut s'écarter un peu plus. bien-sûr, son copain bougonne, mais cette fois-ci, il reste sur place. à force, kentin le connaît et peut, a minima, anticiper ses réactions. en effet, le basané semble avoir un tic comportemental. par exemple, lorsque le brun l'énerve -et c'est-à-dire assez régulièrement- pour faire des caresses, lysouchou partage son ressenti immédiat, sa fatigue, son agacement par rapport au comportement du pseudo russe, mais effectue quand même ses caprices. alors que, s'il n'a pas été satisfait dans les réponses de kentin suite à ses interrogations ou autres facteurs qui lui feraient péter les plombs, il se dégage de suite de sa présence et le brun n'obtient pas gain de cause tant qu'il n'a pas apporté une explication tout aussi émotionnelle.

alors fatalement, quand la fameuse question arrive, kentin lève ses deux prunelles brunes vers lui, lui papouillant le menton. pendant que sa mâchoire s'articule, prête à dévoiler, sans filtre, les raisons de sa nuit chez daddy, lysandre abdique le fait de vouloir de cette information comme si la vérité émise dans la bouche du brun lui faisait bien trop peur à entendre, et il navigue sa barque à tribord, dans une conscience de vagues bien plus linéaires et douces, abandonnant les potentiels reproches contre un instant privilégié à deux.

attention délicate, un souffle apaisé s'évapore placidement de ses narines et il se love doucettement dans la veste généreusement donnée, même si macérée par la rixe qu'isaac déchaîne actuellement sur la ville. kentin la garde en équilibre contre ses phalanges, commissures angéliques dressées sur son visage, ravi d'avoir obtenu de l'attention. mais ce soir, lysandre lui en donne plus qu'il ne l'aurait espéré -même si c'est jamais trop pour le brun- est-ce la peur de potentiellement l'avoir perdu qui l'a encouragé à révolter ses habitudes au gré des commodités de vie de kentin ?

- moooh, mais tu rougis mon petit lysouchouuu... cependant, cet instant de douceur que kentin chérit tant et mal venu car, en phrase maniaque, c'est lui qui impose le tempo. en fait, son ancien rythme lui apparaît morne et la nécessité d'envoyer balayer tout ça frémit sous sa peau comme si son sang était porté à ébullition et qu'il avait besoin de s'ouvrir pour tout laisser couler dans une mare imprévisible. c'est ça. kentin a juste besoin de se laisser aller.

complètement.

l'ouragan, c'est n'est pas si mal puisqu'il est annonciateur de changement à venir.

malicieusement, kentin coince sa langue entre ses canines et achemine sa main sur le paquet de son conjoint, serrant peu à peu chacun de ses doigts pour venir secouer doucement. j'veux ken ?? puis il s'emporte. allez putain, t'imagines pas comme c'est frustrant de pa-

un bruit sourd se fait entendre et a le mérite de lui faire lever la tête. hééééé lysou, tu as entendu ??? ça vient d'en haut. se dégageant de son étreinte, persuadé que quelqu'un leur tombe sur le râble, son instinct le guide jusqu'à une porte en métal rouillée sur la surface du dessous. une petite fenêtre teintée de buée aussi grosse qu'un poing permet de prendre l'information de ce qui se trouve à l'intérieur ou l'extérieur de la pièce.  

mais pas le temps de vérifier les installations, le garçon pousse d'abord la clenche de la porte. rien ne se passe. elle reste immobile et froide. pourtant, elle n'est pas fermée à clé, mais la force est nécessaire pour la faire bouger. alors, prenant son élan en reculant de quelques pas, kentin ricane, plus amusé par la situation que vexé de ne pas avoir réussi, puis s'élance et se jette contre le battant mobile qui cède sous son poids. la poignée bute contre le mur et par effet boomerang, revient vers l'avant. chancelant, il se remet vite sur pied et s'ébroue rapidement avant de constater que la pièce contient seulement un escalier droit en ciment qui mène à l'étage.

- c'est pas la réserve ??? tu sais lysou, avant cet endroit c'était autre chose et la réserve était utilisée comme garde-manger, c'est sûr. en vérité, il n'en sait rien. il a juste fouillé ses informations dans le registre de son imagination et son cerveau s'est persuadé d'avoir dit la vérité. il peut être extrêmement convainquant dans sa phrase maniaque et c'est particulièrement dans l'une d'elle qu'il fait un bon membre de l'organizatsiya, car jamais à court d'idée, jamais épuisé. il fait le taff de cinq gars comme lui en des temps record.

choppant la manche de son partenaire pour le tirer dans cette bouche consistante et sombre, il pointe un index contre les étagères de livres occultes, tous chargées d'un nid de poussière.

- toi tu cherches à manger et moi je vais voir le bruit. sans lui laisser le temps de la réflexion, ou la liberté de râler ou non, kentin se rue comme un veau, grimpant les marches quatre à quatre, l'échine courbée tant il met de pression sur ses genoux pour bondir en haut plus vite.

- héhooooo, hihihi, y a quelqu'unnnnnnnnnnnn ??? hurle-t-il à mi-chemin.

qu'est-ce qui pourrait lui arriver de toute façon ?

il est là.
pour protéger lysandre.

Résumé:

Dernière édition par Black Bird le Ven 30 Oct - 23:53, édité 1 fois