Chapitre 2 : La Corporation
Decay
Decay, destination de tous les possibles, terre en friche où fourmillent les possibilités et l'argent facile, où chaque vice est accessible, chaque désir libre d'être comblé. L'île prospère, se vautre dans sa propre réussite, quand l'ouragan Isaac survint, balayant sur son passage les installations des gangs comme leurs prétentions. Et un nouveau groupe émerge des brisures laissées par la tempête, la Corporation. Forte de son budget, celle-ci s'invite en sauveuse, promet à tous une aide financière et humaine, des avancées conséquentes, pour une vie meilleure. Avides de pouvoir ou simples fantoches, qui sont vraiment les acteurs de cette entité inédite qui prétend étendre son influence à tout Decay.
11/10/2020 HRP
La Newsletter est sortie ! Beaucoup de changements au programme, par ici
11/10/2020 RP
Quelques semaines après la fin de l'ouragan, la Corporation dévoile son visage ! A lire par ici
12/09/2020 RP
L'ouragan Isaac s'abat sur l'île ! Pour en savoir plus, par ici
12/09/2020 HRP
L'event Hurricane est lancé ! Vous pouvez toujours le rejoindre par ici.
27/08/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
05/07/2020 HRP
Nouvelle newsletter et nombreux changements ! La lire ici.
30/05/2020 HRP
Nouvelle newsletter en cette fin de mai ! La lire ici.
30/05/2020 RP
Un nouveau système de réalité augmentée sort au Space Station Bar ! Participer ici
5/04/2020 RP
Le Carnaval de Napoli est lancé ! Extravaganza
8/04/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
18/03/2020 HRP
Ajout des missions et petite update de l'index !
28/02/2020 HRP
Deuxième newsletter ! La lire ici.
28/02/2020 RP
La Milice redouble de violence et est plus présente sur le territoire de Decay !
31/01/2020 HRP
Première Newsletter, bébé forum deviendra grand ! La lire ici.
31/01/2020 RP
L'intrigue "Paranoïa" a été lancée ! Par ici.
17/01/2020 HRP
Ouverture du forum ! N'hésitez pas à rejoindre le Discord !
Il parait qu'une jeune fille a été aperçue allant dans les égouts. Depuis, elle n'a plus donné aucune nouvelle d'elle. Une nouvelle victime des monstres vivant dans les égouts ?Une vingtaine de serpents en liberté auraient été aperçus sur les Docks. La Triade en sueur.On déplorerait trois morts suite au dernier barathon de la rue de la soif.À Kabukicho, des rumeurs sur l'affaiblissement des effectifs du clan Oni commencent à poindre. L'absence de Yokai se fait-elle enfin ressentir ou cela n'est-il que le fruit de l'imagination de quelques résidents ?Une certaine Shrimpette serait en train d'écrire une fan-fiction sur certains membres de Decay.On dit que l'ensemble du corps d'un certain mercenaire travaillant pour la Triade serait entièrement recouverts de ses nombreux crimes. Une dizaine de cadavres auraient été découverts, au cours du mois de Janvier, sur les Docks. Certains évoquent un règlement de comptes. Un tout nouveau malware parcourrait la toile, déguisé sous la forme d'un logiciel à première vue inoffensif. Il installerait une backdoor sur les machines infectées. Pour quelle raison ? Cela reste un mystère. Une femme vagabonde à la chevelure d'un noir profond et aux yeux écarlates prendrait en charge des malades et blessés au travers de Decay pour une misère, offrant une alternative médicale à celle dispensée par l'Église. Fin Janvier/Début Février, une course de rue, en pleine nuit, aurait conduit certains hommes hors des pistes. Plusieurs voitures seraient sorties de la route suite à un « conducteur fantôme ».
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Le Nottambulo
Le cinéma regroupe dans ses salles obscures nombre de cachettes. Ici, l'ouragan semble moins réel, les bruits de l'extérieur sont atténués, et on s'entend plus ou moins parler. Les entrées sont gardées mais les effectifs envoyés au checkpoint peinent à contenir les habitants éperdus qui veulent à tout prix pénétrer dans le sanctuaire de fortune. Rapidement, le ton monte, et c'est une émeute qui se jette bientôt contre les portes délestées de leurs gardiens, lesquels sont soit repoussés, soit purement et simplement ignorés par la masse.

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@Livia Lombardi @Nergüi Khan @Mau
• N'oubliez le résumé à la fin de vos messages.
• Si pour le premier tour nous ne sommes pas regardants sur la longueur (en raison de la contextualisation), veillez à respecter autant que possible le maximum de mots demandés par la suite.
• Si vous avez des questions, que vous souhaitez demander un délai ou informer le staff et vos coéquipiers que vous sautez votre tour, veuillez le faire dans ce sujet.
• N'hésitez pas à tenter des choses, profiter de cet event pour prendre des risques ! Tout peut arriver, alors amusez vous ! :)
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Pas pour l'instant
Le Nottambulo a toujours eu cette aura auprès des habitants de Napoli. Un endroit de confiance, parfois vu à tort comme neutre, mais fiable. Comme la Famille Lombardi, mais sans les armes.
Pour qui connaît la Lombardi, il n'est pas difficile d'envisager les raisons de sa présence dans cette salle de cinéma, plutôt que dans son propre QG, le Capriccio. Après tout, le penchant de l'italienne pour l'organisation, l'anticipation - certains diront la paranoïa - est bien connu. Dans un contexte aussi chaotique, le restaurant est un refuge trop prévisible et une cible de choix pour qui souhaiterait se débarrasser de la tête d'une des organisations les plus puissantes de l'île. Alors, comme de coutume, la Donna a pensé à un plan B. Un plan impliquant de réquisitionner un lieu dont l'allégeance à la Famille est un secret de Polichinelle.

Mais, enfermée dans cette salle aux murs recouverts d'une moquette qui, sous la lumière, semble bien moins élégante que de coutume, la Lombardi s'ennuie, s'agace, elle fait les cent pas et jure. Si le propriétaire a fait tant d'efforts pour la mettre à l'aise - bouteille de vin rouge et petits en-cas, comme d'habitude - elle ne peut s'empêcher de laisser son esprit vagabonder. Imaginer ce qui se passe à l'extérieur. Ce que les autres pensent. Qui est blessé ? Qui est mort ? Que se passe-t-il au checkpoint, où elle a dépéché tant d'hommes qui auraient pu veiller à la protection de son quartier bien-aimé ?

Son regard va se perdre vers son protecteur habituel, le gigantesque Mau. Si certains de ses plus proches collaborateurs ont dû être envoyés si loin d'elle, hors de question de se défaire de lui dans un instant aussi critique. L'italienne voudrait sourire, mais son visage reste fermé, ses sourcils froncés, son air contrit. Tendue, elle se dirige vers la sortie, lançant ainsi l'ordre implicite de la suivre. Si elle ne peut pas se permettre de quitter le cinéma, au moins pourra-t-elle se faire une idée partielle de la situation à l'extérieur à travers les quelques ouvertures du hall à priori bien gardé de l'établissement.

C'est un grand bruit qui l'accueille, alors qu'elle ouvre à peine la porte donnant sur le hall où elle aperçoit la silhouette de Khan. Si sa présence la détend habituellement, tout comme celle de Mau, elle ne peut se défaire de cette tension qui contracte tous ses muscles. Les portes se mettent à claquer sur leurs systèmes de blocage, et certains sautent même, ne gardant le cinéma verrouillé qu'en vertu des vieilles chaînes qui enserrent les poignées de métal. "Merde !" S'exclame la Donna lorsqu'elle voit l'un de ses fidèles Soldiere se faire plaquer contre une des entrées dont la vitre se fissure sous le choc. "Arrêtez !" Crie-t-elle à la foule indiscernable. Ils sont comme une masse uniforme, aucun visage ne semble s'en détacher. Elle recule d'un pas, pour garder une distance rassurante entre l'entrée et elle, et touche très légèrement le bras de Mau au passage, comme pour s'assurer de sa présence. "Khan, tu …" Quel ordre donner à un mercenaire qui ne lui appartient pas ? La sollicitude dans sa voix n'a aucune valeur. "Mau, va voir où ils en sont, aide-les."

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Il faudra se lever tôt, mais tout est possible.
Il appréciait sincèrement ces instants où il n’avait guère à penser par lui-même. Celui-ci était particulièrement bruyant, mais cela ne le dérangeait pas. La seule chose qui sur laquelle il devait préserver son attention était incarnée par la Donna elle-même. Tant qu’elle lui dirait quoi faire, il restait serein et parvenait même à offrir l’illusion parfaite d’un contrôle total sur lui-même et sur son environnement. Il est assis sur l’estrade, derrière lui la vaste toile qui servirait en temps normal à projeter un film, assistant aux cents pas de la Marraine qui ne goûte en aucun cas l’inaction ambiante. L’un ou l’autre ne le dérangerait pas, le temps passait comme il se devait, l’ennui lui étant tout bonnement impossible tant il y avait de personnes à voir, de sons à écouter, d’odeurs à humer. Les mains calées entre ses jambes écartées et pendantes, il se contentait juste de suivre l’énervement croissant de celle sur laquelle il avait juré de veiller.

Elle a l’air fâchée. Le fixe. Il s’inquiète alors, persuadé d’avoir fauté. Puis de son mélodieux et impérieux ton, lui ordonne de la suivre. Parfait, il n’aurait pas su quoi faire autrement de toute façon. En une faible impulsion de ses bras, il saute et tombe au bas de l’estrade, rejoignant placidement la bella. Il aurait voulu lui faire plaisir en mettant le costume qu’on avait taillé sur mesure à son attention, mais n’avait pas pu, la conjecture ne l’aidant en aucun cas. Débardeur blanc, jean et croquenots militaire immenses étaient tout de sa parure. Agacée, la Madone ouvre la porte. Soudain, les sens du titan sont saturés. Il assiste à la débâcle Lombardi au dehors de la salle, ses alliés soufflés sous les pans d’ouvertures du bâtiment par une foule paniquée. Le stress l’atteint au nouveau juron de sa Dame, dont le ton ne tient plus de l’agacement, mais de quelque chose de bien plus viscéral.

Son chef de meute réfléchit. Il se rassure aussitôt. Elle le touche, même. Il peut souffler, bientôt, il aura quelque chose à faire, il le sent. Et pour toute réponse à son attente, l’ordre vient. Lorsqu’il fronce les sourcils et acquiesce, aucune colère n’est responsable de son expression. Tout en lui ne devient alors que détermination pragmatique.

Va voir où ils en sont…

Il part. Ramasse un ami au sol du bras gauche. Plaque de la main droite un civil apeuré responsable du heurt du soldiere. Passe au suivant, avance inexorablement dans une foule qui ne pourrait l’arrêter d’aucune façon. Puis il fait volte face, son précieux colis sur les épaules, envoyant son coude dans le visage d’une chose qu’il ne considère même pas humaine. Pas Lombardi. Pas sa famille, les seuls humains de son petit monde. Il pose un genou à terre et dépose son pair et frère, puis lui sourit de toute ses dents.

Hey… r'pose toi là...J's'occupe de tout, tu s'occupes de rien. Lui dit-il tout simplement, la mine guillerette. Mais il n’attend pas de réponse et se relève, à contre courant dans ce début de vague vivante. Il projette sa main gauche tel un missile, écrase une nouvelle âme. Du bras libre, il ramasse un pan de porte plié et le dresse face à lui. Bien certains d’avoir un contrepoids de l’autre côté en la personne de quelques resquilleurs que la Donna n’a pas invité, il appose son épaule contre.

Puis il avance jusqu’aux chaînes, au devant du gros de la foule, plaque ses doigts contre sa pelleteuse improvisée et la pousse de toutes ces forces.

Ce qui veut dire beaucoup.

Il n’a pas de pitié pour eux, ni de raisons d’en avoir en vérité. Il n’y pense même pas. Ils ne sont pas “les siens”. Le reste n’a pas la moindre importance. Il n’est pas un commandant, pas un leader non plus. Alors il sourit, il n’a pas d’ordre à donner à ceux qui le jouxtent ou le rejoignent.

Allez l’gars ! On fait ça ensemble, j’veux dire… Ouais !

Le cinéma n’avait plus besoin de ses portes, qu’elles puisse manquer n’était pas un problème. Car l’établissement avait un Mau.


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Il n’était plus le même. Après sa rencontre avec la Tête de l’Est et la Chute du Nord, le Mongol n’était plus exactement celui qu’il avait été pendant si longtemps. Blessé lors de sa dernière mission, la Triade n’avait montré aucune pitié. Au lieu de le féliciter et de lui offrir le poste d’une des Six Mers, il avait mis à l’écart. Comme un détritus. Une arme rouillée. Il était devenu un véritable fantôme, même de lui-même. Nourrissant des sentiments mitigés envers l’organisation, le Mercenaire ne savait plus où se trouvait sa loyauté. Ni même vers qui se tourner pour trouver des réponses satisfaisantes et suffisamment rassurantes. Personne n’en avait de toute façon.

Pourtant, il devait se concentrer sur le moment présent. Sur cet instant précis où la foule commençait à pénétrer par endroit dans le cinéma. Une émeute. Et son casque qui était toujours dans le noir. Aucune connexion avec des services externes. Il était d’autant plus seul. Aucun feed d’actualité. Aucune nouvelle. Tout était mort à l’extérieur. La Donna venait d’apparaître, accompagnée de son nouveau Gardien. Elle n’avait plus besoin de ses services. Il l’avait aussi compris. Pourtant, ce jour-là, elle était dépassée. Pas besoin de mille paramètres pour analyser sa gestuelle. Il la connaissait encore. A l’intérieur de la salle de cinéma, elle avait sûrement rempli les objectifs kilométriques pour sa journée. Et même la semaine à venir. Quand les services seraient accessibles, elle recevrait sûrement une notification « Félicitations » de son application Santé.

Les mains calées dans sa veste, observateur, l’Ombre qu’il était observait finalement l’élan du Géant. Était-ce le plan pour tenir face à la tempête ? Une inspiration. Empêcher les gens de pénétrer l’édifice ? Pour combien de temps ceci tiendrait-il. Avec les portes qui cédaient, c’était non seulement la population, venue se réfugier sous les protections Lombardi, mais aussi l’Ouragan qui risquait de pénétrer les lieux. Un calcul rapide. S’il n’y avait pas trop de monde, cela pouvait encore fonctionner. Peut-être. Au moins lui restait-il encore toute sa tête pour s’approcher d’elle sans montrer l’inquiétude. Masqué, la voix robotique empêchait d’entendre le mandarin sous le casque. « Livia. Que veux-tu que je fasse ? Il ne tiendra pas indéfiniment et … Mes compétences sont d’un autre degré. »

Continuant rapidement, il lui proposait ce qu’il pouvait. « Il reste des places disponibles dans certaines salles ? Installe-les. Il faut se barricader de la tempête, pas des gens … » Il voulait lui demander de le croire, lui. Mais cela aurait été dépasser leur relation. « Et si tu as besoin de mes compétences, on discutera plus tard de mon contrat. », lui disait-il. Une proposition comme une autre. Il avait besoin d’argent. Plus personne ne lui proposait de contrat. Autant éviter de rester inutile sur le côté. Elle était dépassée, il le savait. Et l’usage de son Gardien comme barrière humaine les mettait tous en danger sur le long terme. Sans parler de son image.

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La Donna n'a pourtant rien bu. Ni mangé. Peut-être est-ce aussi là le soucis, la raison de ce chaos, dans sa tête et dans le reste de son corps. Le brouhaha parvient à ses oreilles et retourne son cerveau, elle a parfois même l'impression de voir flou. Ce n'est que parce que son regard se perd dans le vide, et qu'elle ne sait plus où donner de la tête.

Livia n'a le contrôle de rien. Ce qu'elle ne peut contrôler ne doit pas l'approcher. Hors de question. Plutôt mourir que … se laisser tuer ? Bon sang, tout ça ne fait aucun sens. Les poings crispés, elle regarde faire son grand protecteur, lequel ne manque pas d'efficacité. Mais la satisfaction peine à venir. Il peut bien se débarrasser d'un ou deux, ils continueront de venir. Peut-être même que quelqu'un parviendra à se faufiler, échapper à l'attention du colosse pour venir lui porter le coup fatal. Il y a fort à parier qu'elle prend des risques en restant ainsi à la portée de ces inconnus.

Une voix vient cependant sa sortir de sa torpeur paranoïaque. Une voix robotique dont la froideur reste familière et qui devient, paradoxalement, rassurante. Le souffle court alors qu'elle ne fait pourtant aucun effort, Livia halète presque. "Tes … compétences …" L'italienne se mord la lèvre. Oui, s'il pouvait les assassiner, tous, ils ne seraient plus un problème. Mais aussi difficile que ce soit de l'admettre, la proposition qui suit fait plus de sens. Au fond, Livia se sent même idiote et indigne de ne pas avoir songé à ça en premier. Elle qui se donne des airs de matriarche se fait tyran lorsque la difficulté vient. D'aucuns diraient qu'elle en a toujours été un. "Les places ?"

Elle semble se réveiller d'un demi-sommeil et regarde tout autour d'elle. Comme si elle découvrait les lieux. "Oui. Tu as raison." Reprend-elle en tendant une main amicale pour lui effleurer l'épaule. "Mais tu me protèges. Si quelqu'un tente quoi que ce soit, je le veux mort." Nul doute qu'il a compris dès le premier ordre quelles conditions s'appliquent, mais la Donna apprécie la clarté. "Mau !" Aboie-t-elle alors. "Laisse les entrer, et va ouvrir les autres salles. Casse les portes s'il le faut." Nul doute que le propriétaire les a faites verrouiller, mais pas le temps de le trouver. Cette fois, elle s'adresse à la foule. "Suivez le géant ! Ne vous dispersez pas ! Tout le monde sera à l'abri !" Mais elle ne peut s'empêcher de se mordre la lèvre après cette promesse. Un pas en arrière, pour se mettre en retrait derrière Khan. Le regard, lui, ne quitte pas les portes d'entrée.
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Il faudra se lever tôt, mais tout est possible.
Pas besoin de penser.

Titan souriant et bienheureux de ne pas avoir à décider. Candide géant dont les dents illumine le théâtre d’une catastrophe, erreur vivante et joyeux au centre d’un tumulte humain n’ayant qu’à attendre que son joueur le mène à sa prochaine case. Y pense-t-il ? Et dans ce cas, quel pièce incarne-t-il… La tour, sans le moindre doute. Mur de chair, il regrette cependant de pas être plus grand encore. Contenir tous ces gens tenait d’une véritable épreuve et s’il avait pu se dédoubler pour y parvenir, il l’aurait fait sans l’ombre d’un doute. Non pas qu’il ployait sous le nombre, le groupe face à lui n’aurait pu esquisser le moindre geste. Mais par delà sa droite, sa gauche… Ils étaient débordés.

On crie son nom.

Le seul hurlement que son être conscient entend et accepte. La suite du commandement vient et comme si il n’avait jamais eu à s’opposer à la cohue, il fit demi-tour. Il marche alors, fredonnant l’air d’un dessin animé japonais vieillot, les aventures d’un certain Jojo. Il aime les personnages et les valeurs de ces héros. Le rythme de son sifflement étouffé par le chaos guidant ses pas. Passant aux côtés de la Donna et d’un inconnu qu’il n’avait guère décelé auparavant, mais dont la présence apparaissait être un soutien bienvenu, Mau marmonna, guilleret :

Ooooooooookay, m’aam.

Fier. Il est sûr d’avoir bien repris l’accent de ce Kujo. Il se sent exalté et se met à courir. Point besoin n’est de s’occuper de la porte déjà ouverte par la Marraine, il fonce vers la plus proche. Peu importe de quelles salles elle pouvait bien parler. Toilettes, cagibi, vestiaires, salle de pause, projection ou autres. Les mains fermement campés sur les poignées d’une première, il tire les deux de concert dans le fracas de leur loquet. À la suivante, il assène un coup de pied qui l’arrache de ses gonds. La troisième est loin, il prend son élan. Le prétorien ne siffle plus : il chante. Sa course est folle, quiconque aurait pu croire qu’il puisse se déplacer lentement au vu de sa taille. Rien n’aurait pu être aussi loin de la réalité.

Il passe les pans de l’ouverture comme s’il s’agissait de plaques de plâtre, les emportant dans son passage.

De nouveau, demi-tour, il est parti trop loin. Reprenant son chemin, il ne laisse aucun seuil intact. Une après l’autre, elles ploient, fétus de paille faisant front à sa détermination de bien faire les choses pour celle à qui il doit tout ce qu’il est certain d’avoir.

On l’a suivit. Nombreuses âmes paniquées de devoir décider de leur destin, très certainement. Il commence à y avoir assez de monde pour qu’il ne puisse plus vraiment courir à en perdre l’haleine. Certains se sont agglutinés devant un dernier hall barricadé.

‘Rdon… S’cusez… Dit-il simplement, poussant aimablement ceux là même qu’il écrasait quelques minutes plus-tôt. Puis il se cale devant les portes close, arme derechef son 54 fillette ferré, propulse sa jambe, éclatant l’obstacle, mais non content, il fait un pas en avant et après une large impulsion, présente son front au cadre, lui réservant le même châtiment que les pans qui maintenaient autrefois le passage clos. Une fois seulement qu’il est certain d’avoir ouvert tout ce qu’il y avait à ouvrir, il fait volte-face, serein.

Pas besoin de penser.

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Quelle était sa place en ces lieux ? Il prit une lente inspiration. Silencieuse dans son masque. Sans aucun écho sinon pour lui-même. S’entendre. Sans aucun flux. Tout ceci le rendait presque claustrophobe. Il n’avait plus l’habitude de cet enfermement. Il serrait les dents. Pour lui-même. Etouffer les doutes qui rongeaient constamment son esprit. Qui devait-il être en cet instant pour la Donna ? Un conseiller ? Il n’était pas un Lombardi. Il n’était pas formé aux conseils. Seulement l’assassinat. La torture. La filature. Une arme dont le tranchant avait été, un temps, abîmé mais dorénavant réparé. Un nouvel équilibre, ajusté. Pourtant si impair en présence de la Maîtresse des lieux.

Un instant, comme gelé, il s’éveillait soudainement quand il réalisait qu’un civil n’était plus qu’à deux pas de lui. Comme un mode automatique, une lame était sortie de sa manche droite – une inversion nécessaire pour continuer à travailler malgré ses doigts manquants. Sur ses gardes, le chien entraîné qu’était le Mongol conservait l’ensemble de ses sens entièrement éveillés. Il n’avait jamais compté sur son masque pour cela. Il devait la protéger des monstres et ombres. Ceux qui hantaient ses nuits. Il avait compris ce qu’elle lui demandait. Être, pendant un temps, le Bouclier dont elle avait besoin. Une Epée nécessaire pour trancher ceux qui oseraient s’approcher. Au moins, à cela, il était entraîné. Se taire. Suivre chaque mouvement. Même l’angle mort qu’elle était dans son dos, il le surveillait en périphérie.

Si la foule comprenait ce qu’on lui demandait, certains poussaient encore dans le fond. S’éloigner de la tragédie qu’était l’extérieur. Echapper aux horreurs d’Isaac. Bousculer comme s’ils pourraient mieux survivre. Et pour lui-même, à voix haute, ce qui fit que le casque traduisait automatiquement contre son gré, il murmurait. « Nous ne pourrons pas tous les accueillir. Ils sont trop nombreux. » Serrant un peu plus le poing sur la garde de sa lame, il ne se tournait pas quand il reprit pour Livia. « Désolé. Je pensais à voix haute. » Il doutait. Isaac avait ce véritable pouvoir sur les Hommes. Les mettre face à eux. Face à ce miroir.

Allaient-ils réellement repousser des êtres humains dans les rues ? Devrait-il compter les morts qui joncheraient les caniveaux ? Ceux qui n’avaient pu trouver un refuge à temps. Combien de temps le cinéma pourrait-il tenir avec tant de monde ? Dans la pièce qu’était le guichet de l’entrée, des enfants pleuraient à la recherche de leurs parents. Certains, déjà à l’intérieur, hurlaient sur ceux qui, encore à l’extérieur, bousculaient pour avoir une place. Une décision. Son regard cherchait une réponse. Qu’il voulait encore entendre Livia lui dire ce qu’il devait faire. Soudainement.

L’Enfant du Mentor était comme cet enfant qui pleurait. Il paniquait. Car il ne savait plus que faire. « … Liv’ ? … »

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Il n'y a bien que Mau qui garde un semblant de calme. C'est facile, d'évoluer dans le monde quand on laisse la réflexion à quelqu'un d'autre, et quelque part, juste à cet instant, Livia l'envie. Il n'a même pas à se soucier que quelqu'un tente de l'assassiner. Est-il seulement capable de mourir ? La Donna lui jette un regard à peine apaisé, constatant qu'en sa présence, et en vertu de la loyauté de Khan à son argent, elle n'a pas vraiment de soucis à se faire. Pourtant, au fond de son esprit, une crainte, infime, mais toujours présente.

La foule s'engouffre en masse et à toute vitesse dans le bâtiment. La Donna sent la tension monter dans la pièce. Mau fait bien son travail, Khan est probablement aux aguets - difficile à estimer, avec son casque. Mais quelque chose ne vas pas. La précipitation, le bruit, l'humidité et les bourrasques qui entrent dans le cinéma avec brutalité. "On peut pas tous les accueillir." Répond-elle, comme pour confirmer le diagnostic de Khan. La Lombardi sort l'un de ses téléphones, pour constater que les réseaux sont toujours aussi chaotiques. Mais elle tente tout de même un envoi massif de messages aux différents soldats et associés de son réseau. L'information, la communication, éléments essentiels à la gestion d'une crise et pourtant largement handicapés à cette heure.

"Une seconde." Glisse-t-elle d'une voix plus forte qu'elle l'aurait voulue. Quelques réfugiés s'arrêtent, d'autres l'ignorent. L'italienne revient sur ses pas et attrape, à l'entrée de la salle qu'elle occupait un peu plus tôt, son fusil. Une arme qu'elle ne sort que peu, assez vieillotte dans son esthétique. Quand on est à la tête d'une organisation aussi tentaculaire, a-t-on vraiment besoin de s'armer tout le temps ?

Revenant dans l'entrée du cinéma, elle s'avance, tendue. Puis, pointant le haut plafond de son arme, elle tire, un coup. Bruyant. " Silence !" Le calme se fait, au moins partiellement. Et Livia ne laisse pas le temps au brouhaha de se reformer pour ouvrir la bouche à nouveau. "Vous êtes trop nombreux pour tous entrer. Soyez au moins calmes, qu'on puisse s'organiser, merde !" Quelque part, entendre le son de sa propre voix avec une telle assurance feinte l'apaise. Alors elle reprend, plus fort encore, mais aussi plus calme. "Je vais faire ouvrir les portes des commerces de la rue, dès que possible." D'un geste de la main, elle fait signe aux soldiere encore en état d'agir d'entrer et de prendre possession du périmètre. "Ceux qui n'ont pas de place dans les salles, restez dans le hall."

De moins en moins tendue, Livia commence à voir son esprit s'éclaircir : c'est l'inaction qui l'angoisse, plus que la situation. Et l'idée de jouer les héroïnes, au fond, lui donne un but. "Mau ! Amène toi, faut qu'on sorte." Autant appeler son auvent naturel. En sa présence, Livia est plus rassurée. Elle lui fait signe en direction de la sortie, qu'il prenne les devants, avant de se tourner vers Khan. "Si tu te sens d'attaque, j'ai bien besoin de quelqu'un pour couvrir mes arrières. J'ai pas l'intention de prendre des risques, là dehors." Mais, qu'il l'accompagne ou non, Livia est décidée, et se fraye déjà un chemin vers l'extérieur.

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Bang bang - my baby shot me down
Mau
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Event Hurricane - Groupe 4 Mini111 20 Famille Lombardi Pretoriano Il faudra se lever tôt, mais tout est possible.
Mau
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Il faudra se lever tôt, mais tout est possible.
Cela faisait beaucoup de monde… Assez pour qu’il en vienne à se trouver ralenti dans sa progression. Aucune envie ne lui prenait de bousculer outre mesure ces ères à présent autorisés à subsister dans cet abris. D’autant plus alors que la Donna venait de le permettre. Quand bien même il doutait que toute la cité pourrait entrer dans le cinéma comme elle semblait prête à le faire, de son humble point de vu du moins. Pour autant il apparu qu’il n’était pas loin de la réalité tandis que Livia intima un silence d’un coup de fusil. Le calme se fit en partie et elle annonça de but en blanc ce qui venait justement de lui passer par la tête. Mau croisa les bras, montrant l’exemple de la paix temporaire souhaitée à qui viendrait porter son regard sur lui.

La suite cependant, il eut du mal à véritablement la saisir. Levant une main devant ses yeux, il en leva les doigts, énumérant dans sa tête les causes et effets d’une telle annonce. Ouvrir les commerces alentours ne lui semblait guère judicieux en vérité. Les couverts à la tempête n’étaient pas barricadés pour rien selon lui. Les rendre vulnérables, ne serait ce que le temps d’y faire rentrer des badauds, puis de refermer derrière eux, était de toute évidence un danger qu’il aurait aimé faire éviter de prendre à la Marraine. Cependant, il haussa les épaules, établissant qu’il était le moins bien pourvu de tous ici pour ce qui tenait de juger ce qui était bon ou non. Tout ce qu’il avait à faire, c’était uniquement de tenir les mots de Livia pour dit et de se jucher entre elle et tout ce qui pouvait incarner un mal risquant de l’affecter. Lui-même n’était pas immortel. Mais il guérirait et une hypothétique inconscience de sa part ne serait un coût pour personne.

C’est donc tout sourire qu’il suivit la directive de la suivre. Il ne savait pas vraiment s’il fallait sortir, il trouvait la chose hasardeuse, mais en vérité : Il n’avait pas besoin de savoir ça, juste de faire ce qui devait être fait. Tout n’était que lucide simplicité tandis que l’on besognait et à cela, Mau était une sommité. Faire était tout à fait dans son catalogue et il était doué par la nature et par l'expérience dès lors qu’il s’agissait d’utiliser ses mains. Il fallait sortir, donc. Passant devant chacun, il fit face à un gars vraiment plus grand qu’il ne l’était lui-même. Isaac. Sacré gaillard celui-là. Il se retourna, avisant sa patronne un moment, puis lui offrit toute la blancheur de ses dents avant de faire volte face et de rentrer au sein même de cet impossible adversaire. Mau n’était pas de taille contre un typhon, mais il savait plus que quiconque encaisser.

L’accueil dépassa de loin tout ce qu’il avait pu imaginer. Tout juste parvenu dans la rue, une trombe violente le fouetta tant et si bien qu’il dut rééquilibrer ses appuis. Se protégeant instinctivement le visage comme s’il se tenait face à un adversaire de boxe, il se sentit un fugace instant chavirer. Poussant sur son talon afin de résister, il se mit à rire. Se faire balloter ainsi était une première mondiale… Et s’il ne savait pas lire, encore moins compter, il était pertinemment conscient d’être lourd. Très lourd. Dans la fureur du vent, il cria, euphorique :

Ça ! Ça va être d’la vraie baston !

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Khan
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Event Hurricane - Groupe 4 X9ua 193 Triade du Serpent. Assassin. Si le RP le veut.
Khan
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Assassin.
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Si le RP le veut.
Puis il y avait eu ce coup de feu. Libérateur. Plongé dans les limbes d’un esprit torturé, le Mongol relevait la tête, réalisant qu’il devait réagir. Brièvement, il s’était vu dans cet enfant qui cherchait du réconfort. Celui qui avait pleuré mais que personne n’aidait. Il avait souvent entendu le Mentor lui rappeler sa véritable faiblesse. Ses émotions. Toute la fragilité de son propre ego qui, d’un claquement de doigts, se brisait si aisément. Aussi avait-il créé tant de barrières et d’automatismes chez l’enfant dès son plus jeune âge. Pour devenir une machine, il l’avait protégé de lui-même. Créer une confiance sur ce qu’il représentait.

Avec ce coup de feu de Livia, il était revenu à lui. Il s’était tendu. Le Guerrier. A l’affût du moindre mouvement suspect envers elle. Tapotant brièvement sur son casque, il cherchait à retrouver l’ensemble des flux, sans aucun succès. Trop d’interférences. Il n’était toujours pas connecté et devait-il encore supporter toute l’agitation du hall d’entrée, bousculant au passage ceux qui l’empêchaient de rejoindre la Donna Lombardi. Aussi, alors qu’il l’approchait, il prit le temps de lui parler directement en anglais, le casque étant coupé vu la situation compliquée. « Si tu vas face au danger et que je ne te couvre pas, tu serais encore capable de me rappeler que cela ne te serait pas arrivé si j’avais accepté ton contrat. » Alors que ce ne serait définitivement pas de sa faute. Il la voyait déjà, allongée dans son divan, se faisant soigner une mauvaise blessure et râler que si elle avait eu le bon mercenaire à ses côtés, cela ne lui serait pas arrivé.

Celui qui possédait le bras droit entièrement tatoué, au dos tatoué, avançait finalement, la lame sortie pour l’occasion dans sa main droite, le flingue dans la main gauche, une combinaison inversée depuis l’incident de Néo-Atlantis. Il n’était pas encore entièrement à l’aise dans le maniement de son épée, encore moins sous la pluie battante, mais ceci serait son premier exercice. Et pour la première fois, elle put l’entendre sourire sous son masque, alors qu’il reprenait dans son anglais. « Rappelle-moi pourquoi j’accepte encore tes paiements après contrat quand je sais que cela finira mal à un moment … ? »

Car il était en présence de Donna Livia Lombardi, la Cheffe installée depuis tant d’années. Pourquoi tout devait bien se passer sous une tempête comme Decay n’avait jamais connu ?

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