Chapitre 2 : La Corporation
Decay
Decay, destination de tous les possibles, terre en friche où fourmillent les possibilités et l'argent facile, où chaque vice est accessible, chaque désir libre d'être comblé. L'île prospère, se vautre dans sa propre réussite, quand l'ouragan Isaac survint, balayant sur son passage les installations des gangs comme leurs prétentions. Et un nouveau groupe émerge des brisures laissées par la tempête, la Corporation. Forte de son budget, celle-ci s'invite en sauveuse, promet à tous une aide financière et humaine, des avancées conséquentes, pour une vie meilleure. Avides de pouvoir ou simples fantoches, qui sont vraiment les acteurs de cette entité inédite qui prétend étendre son influence à tout Decay.
11/10/2020 HRP
La Newsletter est sortie ! Beaucoup de changements au programme, par ici
11/10/2020 RP
Quelques semaines après la fin de l'ouragan, la Corporation dévoile son visage ! A lire par ici
12/09/2020 RP
L'ouragan Isaac s'abat sur l'île ! Pour en savoir plus, par ici
12/09/2020 HRP
L'event Hurricane est lancé ! Vous pouvez toujours le rejoindre par ici.
27/08/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
05/07/2020 HRP
Nouvelle newsletter et nombreux changements ! La lire ici.
30/05/2020 HRP
Nouvelle newsletter en cette fin de mai ! La lire ici.
30/05/2020 RP
Un nouveau système de réalité augmentée sort au Space Station Bar ! Participer ici
5/04/2020 RP
Le Carnaval de Napoli est lancé ! Extravaganza
8/04/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
18/03/2020 HRP
Ajout des missions et petite update de l'index !
28/02/2020 HRP
Deuxième newsletter ! La lire ici.
28/02/2020 RP
La Milice redouble de violence et est plus présente sur le territoire de Decay !
31/01/2020 HRP
Première Newsletter, bébé forum deviendra grand ! La lire ici.
31/01/2020 RP
L'intrigue "Paranoïa" a été lancée ! Par ici.
17/01/2020 HRP
Ouverture du forum ! N'hésitez pas à rejoindre le Discord !
Il parait qu'une jeune fille a été aperçue allant dans les égouts. Depuis, elle n'a plus donné aucune nouvelle d'elle. Une nouvelle victime des monstres vivant dans les égouts ?Une vingtaine de serpents en liberté auraient été aperçus sur les Docks. La Triade en sueur.On déplorerait trois morts suite au dernier barathon de la rue de la soif.À Kabukicho, des rumeurs sur l'affaiblissement des effectifs du clan Oni commencent à poindre. L'absence de Yokai se fait-elle enfin ressentir ou cela n'est-il que le fruit de l'imagination de quelques résidents ?Une certaine Shrimpette serait en train d'écrire une fan-fiction sur certains membres de Decay.On dit que l'ensemble du corps d'un certain mercenaire travaillant pour la Triade serait entièrement recouverts de ses nombreux crimes. Une dizaine de cadavres auraient été découverts, au cours du mois de Janvier, sur les Docks. Certains évoquent un règlement de comptes. Un tout nouveau malware parcourrait la toile, déguisé sous la forme d'un logiciel à première vue inoffensif. Il installerait une backdoor sur les machines infectées. Pour quelle raison ? Cela reste un mystère. Une femme vagabonde à la chevelure d'un noir profond et aux yeux écarlates prendrait en charge des malades et blessés au travers de Decay pour une misère, offrant une alternative médicale à celle dispensée par l'Église. Fin Janvier/Début Février, une course de rue, en pleine nuit, aurait conduit certains hommes hors des pistes. Plusieurs voitures seraient sorties de la route suite à un « conducteur fantôme ».
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Événement : Extravaganza, le Carnaval de Napoli Icon-decay 328 Les meilleurs. Fantôme de Decay. --
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Extravaganza


Un peu plus d'un mois était passé depuis que Napoli avait fermé ses portes. Les allées et venues surveillées, contrôlées, les entrées interdites, tout était fait pour verrouiller le quartier et, avec lui, une partie de la vie de Neo-Atlantis. La "Red Week", cet événement causant panique et paranoïa au sein de Decay avait eu un tel impact que tout semblait flotter, comme entre deux eaux. Et à ce titre, l'événement majeur de la mi-mars fut repoussé, à savoir le grand Carnaval de Napoli.

Et puis le temps a passé, les gens se sont habitués. De l'eau a coulé sous les ponts et malgré les descentes de la Milice, les meurtres qui continuaient, tranquillement mais faisant de plus en plus partie du paysage, force était de constater que revenir aux habitudes et aux fondamentaux devenait essentiel. C'est à ce titre que Livia Lombardi et, avec elle, tout Napoli, décida de repousser - mais organiser tout de même - le carnaval annuel. En partie pour permettre à chacun de se changer les idées, mais aussi comme une pure stratégie de communication dont les italiens ont le secret : en mettre plein la vue pour sembler intouchable.

En cette soirée d'inauguration donnant sur dix jours de festivités, les Lombardi n'ont pas lésiné sur les moyens, ils ont même redoublé d'extravagance. "Extravaganza", c'est d'ailleurs le titre et le thème de cette année. Toutes les rues sont décorées, de la musique émane de chaque commerce, chaque restaurant, et même quelques petites scènes disposées ça et là. Des stands proposent des spécialités - principalement italiennes, mais surtout européennes. Aux entrées du quartier, les contrôles se font plus flexibles et se limitent au désarmement, car on attend du monde : tout Decay est convié.

Le mot d'ordre, c'est l'extravagance. A l'image des organisateurs, les convives se doivent d'arborer leurs plus beaux atours, absolument tous. Rien n'est jamais de trop dans ce tourbillon de couleurs et de paillettes, où les tenues bon marché tentent de concurrencer les plus onéreuses dans l'opulence et le tape-à-l'oeil.


C'est au milieu de la place sur laquelle débouche la Quinta Strada que se rassemblent les invités, tantôt costumés, tantôt simplement masqués pour respecter la règle d'or du Carnaval. La musique de fond résonnant jusque dans les rues environnantes se fait plus discrète alors que les enceintes émettent ce son si caractéristique d'un clocher dont Decay ne s'est jamais doté. Il sonne huit fois. Il est huit heures du soir et le projecteur se tourne vers le balcon de l'hôtel le plus luxueux de Napoli. Le rideau de velours bordeaux s'écarte et une femme aux cheveux d'ivoire s'avance, son visage orné d'un masque noir. Une certaine sobriété contrastée par le collier hors de prix autour de son cou. C'est Livia Lombardi, la Donna et organisatrice du carnaval. A ses côtés apparaissent Andrea Falcone, son sous-boss, et Valentino Lombardi, le Consigliere.

C'est l'heure de lancer officiellement le Carnaval, comme la tradition le veut. La Donna s'avance au bord du balcon et son regard parcourt l'assemblée. "Salut les enfants." Lance-t-elle, un sourire taquin aux lèvres. Sa voix résonne dans les enceintes de tout le quartier. "Il était temps, hein ? J'allais quand même pas vous faire attendre un mois de plus." Quelques rires, même elle se laisse aller. Derrière elle, le Consigliere Lombardi approche, une caisse dans les bras. "Allons, trêve de plaisanteries." La Donna se retourne et ouvre la caisse pour attraper des pleines poignées de roses sans épines. Une tradition un peu trop théâtrale instaurée depuis ses premiers Carnavals de Decay. D'un geste vif, elle jette les roses dans l'assistance. "Que la fête commence !" Un éclat de rire, et la foule se met à applaudir, sauter et même pousser quelques cris d'allégresse quand le premier groupe installé sur la grande scène se met à jouer. Quelques secondes plus tard et la Donna a disparu dans l'hôtel avec ses hommes. Mais les carnavaliers n'en ont plus rien à faire : le signal a été donné, et la débauche de festivités est lancée.

HRP

Ce sujet est un sujet de groupe pour l'ouverture du Carnaval de Napoli. Vous pouvez y participer comme vous le souhaitez, avec un message ou plusieurs, vous répondre, profiter de l'occasion pour croiser des personnages que vous ne risqueriez pas de rencontrer autrement. Les règles du festival sont : pas d'armes (contrôles aux entrées du territoire) et tout le monde est masqué.
Vous êtes bien évidemment encouragés à créer des sujets en parallèle et profiter du contexte du Carnaval pour vous amuser dans vos propres RP également ! Le Carnaval dure dix jours, alors profitez en !
Participer au rp de groupe vous donnera l'occasion de gagner un badge, et faire un RP parallèle dans le Carnaval, une autre surprise inédite !
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La vie devait continuer. C’était là la leitmotiv de Napoli qui s’était, malgré la récente et lourde actualité, attelé à préparer le grand Carnaval. Cet événement traditionnel était plus que jamais l’occasion de mettre de côté la paranoïa ambiante pour festoyer tous ensemble. Une façon aussi de montrer à tout Decay la force des Lombardi qui avaient veillé à la bonne organisation de cette fête. Alba, de son côté, s’était bien évidemment vu confier la gestion des approvisionnements d’alcool qui allait couler à flots durant ces dix jours qui s’annonçaient absolument grandioses.

Extravaganza. Bien décidée à faire honneur au thème de ces festivités, la jeune femme avait passé une bonne partie de l’après-midi à se préparer. Sans aller jusqu’à arborer un costume traditionnel, son choix s’était porté sur une robe noire fendue qui laissait dévoiler sa jambe gauche nue. Le décolleté était lui, bien plus sobre, mais ses épaules étaient dégagées, lui permettant de bien mettre en valeur sa parure aux multiples couleurs. Enfin, la pièce maîtresse de cette tenue : le masque vénitien. Elle l’avait choisi principalement doré, arborant quelques motifs noirs. Il venait lui couvrir le haut du visage et s’élevait sur le côté gauche de multiples plumes sombres.

« Parfait… marmonna-t-elle face à son miroir en soulignant le tout d’un trait de rouge à lèvres. Let’s go. »

Ledit masque:

- - -

Quelques heures plus tard, sur la grand-place où le coup d’envoi allait être bientôt donné par la Donna, la foule commençait à s’amasser. Alba s’était positionnée relativement en retrait pour observer les badauds. La sécurité avait été d’autant plus renforcée aux abords de Napoli, et le contexte ne devrait pas être propice à de quelconques débordements, mais le caractère méfiant de la jeune femme la faisait malgré elle redoubler de vigilance.

Huit heures sonnantes. Tous les yeux suivirent le projecteur qui se mit à éclairer le balcon d’où Livia Lombardi allait apparaître pour lancer les festivités. Saluant la foule avec bonne humeur, elle procéda rapidement au lancé traditionnel de roses sans épines sur l’assemblée. Pendant que certains se ruèrent pour les rattraper, d’autres commencèrent aussitôt à danser sur la musique que commençait à jouer le premier groupe.

Ça y est. C’était parti pour dix jours de folies. Alba ne put s’empêcher d’esquisser un sourire à la vue du spectacle et de la foule en liesse. Elle resta malgré tout quelques minutes de plus adossée à un mur à observer avant de se décider à profiter elle aussi de la fête. Et son premier objectif allait être de réussir à se frayer un chemin jusqu’à un stand pour récupérer un verre de Prosecco.

HRP:
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Khan
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Événement : Extravaganza, le Carnaval de Napoli X9ua 193 Triade du Serpent. Assassin. Si le RP le veut.
Khan
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Événement : Extravaganza, le Carnaval de Napoli X9ua
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193
Allégeance :
Triade du Serpent.
Metier :
Assassin.
Mort du personnage :
Si le RP le veut.
La vie devait reprendre son cours. Livia Lombardi l’avait bien compris. Après plusieurs semaines passées alité dans les quartiers de la Donna, lui-même le savait. Reprendre une vie. Différente en l’absence de ces doigts pour lesquels il n’avait toujours pas trouvé une solution. Plus prudente car tous le cherchaient pour le crime de Neo-Atlantis. Il devait garder un profil modéré. Tant que maintenant en tout cas. Se reposer. Reprendre des forces. Rassembler les hommes pour ce qui devait encore se préparer à l’avenir. Alors, quand Liv’ lui avait parlé du Carnaval repoussé, il avait souri sous son masque. D’une certaine façon, elle avait bien raison d’agir de la sorte. Elle devait même. Un tour de force qui montrerait aux autres Gangs qu’elle tenait encore fièrement. Que malgré les douleurs et souffrances de Decay, les descentes toujours plus brutales de la Milice, la Mafia résistait et se relevait.

Seul défaut de cette manifestation, et un point majeur qui frustrait silencieusement le Mongol, était l’absence de ses armes. Il ne les quittait sous aucun prétexte mais, dans ce combat, il avait finalement perdu. S’il désirait encore loger dans les quartiers de Napoli, il devait abandonner toutes ses armes sans aucune exception. Et pour cela, la Donna commençait à trop bien le connaître. Aussi la négociation avait été en sens unique avec la Dame de Fer. Soit il remettait chaque arme au Capriccio, pour la dizaine de jours. Soit il lui était demandé de retrouver son appartement miteux sur les Docks Nord. A lui revenait la décision. Evidemment avait-elle achevé son machiavélique plan lorsque, alors qu’il rendait ses armes pour profiter des festivités, elle lui avait demandé de se tenir.

Ne pas commettre un crime. Même désarmé, il était encore capable de tuer avec un crayon. Peu importe l’outil, tout pouvait se transformer en une arme entre les mains de la bonne personne. Alors, de sa voix mécanique, il avait finalement accepté. Et pour l’occasion spéciale, il avait sorti l’une des nouvelles prouesses de l’ingénieuse. Pour la première fois, il portait l’un de ses nouveaux masques aux multiples visages. Entièrement blanc pour l’occasion, ce dernier réagissait uniquement à la luminosité ambiante, comme des lueurs fluorescentes.

[***]


Quelques heures plus tard. Adossé dans une ruelle proche des événements, à l’écart de la majorité de la foule, le Mongol observait les lieux. Même désarmé, le Chasseur qu’il était ne perdait pas ses instincts. Avant de pouvoir réellement profiter, il devait s’assurer que les lieux étaient entièrement sûrs. Aussi, alors que son visage se relevait légèrement, un sourire léger apparaissait derrière le masque aux lueurs étranges. Personne ne saurait qui il était ce soir. Tel l’Harlequin qu’il était, ses vêtements aux couleurs luminescentes autant que son masque le rendaient méconnaissable.

Pour dix jours, il abandonnait son masque habituel. Celui qu’il était devenu l’Harlequin de l’Extravaganza.

Disparaissant dans la foule, le masque blanc du Mongol reprenait sa couleur pour être l'homme banal qu'il devait être pendant dix jours. Et seulement après pourrait-il récupérer ses armes. Dix jours sans tuer qui que ce soit. La plus longue période d'inactivité depuis son dernier crime : Neo-Atlantis. Bientôt, ils comprendraient que lui et Ghost n'étaient qu'une seule et même identité. L'étau viendrait à se resserrer. Alors, il devait se trouver une nouvelle identité. Et se glissant entre deux personnes d'un jeu de coudes et d'épaules, il se mêlait à la foule festive.

Masque:

Hrp:
Should I run away, and change my name ?
Kagami Miyu
Should I run away, and change my name ?
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Événement : Extravaganza, le Carnaval de Napoli MhyqqC2 102 Civile protégée par les yakuzas Programmeuse / Hackeuse Pas encore
Kagami Miyu
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Événement : Extravaganza, le Carnaval de Napoli MhyqqC2
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102
Allégeance :
Civile protégée par les yakuzas
Metier :
Programmeuse / Hackeuse
Mort du personnage :
Pas encore
Un instant tant attendu. Pas celui-ci en particulier, loin de là. Juste un moment de détente, de divertissement, d'amusement. Trois notions que l'on oubliait que beaucoup trop souvent à Decay. Miyu, dans toute sa fougue et sa jeunesse, ne pouvait réprimer ce besoin qui pointait parfois le bout de son nez, cette envie irrépressible de s'amuser et passer du bon temps afin d'oublier toutes les merdes qui pouvaient avoir lieu autour d'elle et de beaucoup d'autres. Des meurtres, des disparitions, des frasques de la milice, de la corruption çà et là... Ce monde n'était définitivement pas sain. Au contraire, on pouvait même affirmer qu'il n'y faisait pas bon vivre. Rares étaient les occasions de se changer les idées, dans un contexte pareil. Heureusement, les italiens ne perdaient pas leur amour pour les masques et les festivités, même ici. Y aller n'était même plus une question, à ce stade. Alors, deux jours avant les festivités, la japonaise se saisit d'un portable pour envoyer un sms sur lequel elle avait longuement réfléchi, lequel fut ensuite envoyé à Dimka.

« Hey. Tu viens au carnaval de Napoli ? Question rhétorique hein. Je te laisse pas le choix, à moins que tu veuilles briser mon petit coeur fragile de princesse. Puis tu dois mourir d'envie de me revoir, non ? Gagnant-gagnant. Allez, on se voit là-bas. »

À présent satisfaite, Miyu put passer le lendemain à chercher une tenue appropriée pour un carnaval. Elle opta pour un classique masque vénitien avant de se dire que cela ne lui irait sans doute pas. Alors elle partit piocher dans quelque chose lui étant bien plus familier, quelque chose issu de sa propre culture. Elle se permit d'ailleurs d'acheter au moins un masque pour celui qui l'accompagnera, persuadée qu'il ne songerait pas à apporter le moindre objet d'apparat. Pour tout cela, la demoiselle savait où se fournir. Après avoir passé toute son enfance ici, elle connaissait Kabukicho et ses commerces mieux que personne, sans parler de ses quelques contacts chez les Yakuza qui pouvaient lui fournir plus d'informations en cas de pépin. Elle passa donc tout son après-midi à faire du shopping, puisant dans ses revenus toujours plus développés au fur et à mesure que sa popularité virtuelle grimpait, et put ainsi se fournir une tenue dont la beauté lui convenait parfaitement.

Le jour J, Miyu se présenta aux frontières de Napoli, là où elle abandonna un petit couteau afin de respecter les règles et ne pas avoir d'ennuis dont elle pourrait très bien se passer. Elle était habillée élégamment, dans un style traditionnel japonais des plus purs ; ses cheveux d'ébènes lâchés en cascade dans son dos, le visage à moitié couvert par un masque de kitsune blanc à motifs de pétales rouges, lequel émettait parfois une douce et discrète mélodie lorsque le petit grelot accroché à son flanc gauche s'agitait, un sublime yukata de soie noire à motifs floraux et refermé par un obi blanc et rouge lui recouvrait le corps. Sa petite silhouette était un peu plus haute que d'habitude, actuellement surélevée de quelques centimètres par la présence d'une paire d'okobo laqués. Elle tenait également un petit sac plastique dans une main, lequel abritait le masque prévu pour Dimka.

Une fois au coeur de toute cette foule, elle peina pour se frayer un chemin au milieu de tout ce bazar, tout ça pour assister au discours de la Donna Lombardi de très loin, ainsi incapable de discerner toutes les subtilités de son attitude. Les cris de joie autour d'elle furent cependant suffisants pour lui faire comprendre que la fête pouvait commencer, et qu'elle pourrait ainsi partir à la recherche de son compagnon. Miyu sortit son portable de derrière l'obi, là où elle le dissimulait à défaut d'avoir des poches à disposition, et entama un nouvel échange virtuel avec le russe pour convenir d'un point de rendez-vous entre deux rues à l'abri de toute cacophonie. Elle partit ainsi l'y attendre pour se précipiter vers lui une fois débarqué.

« La ponctualité c'est vraiment pas ton point fort hein, lui fit-elle remarquer sans même lui offrir la moindre salutation. Elle partit même piocher dans son sac plastique pour venir chercher le masque acheté pour Dimka et lui somma de rester calme pendant qu'elle le plaça sur son visage. Je savais aussi que tu ferais pas d'effort, alors je t'ai pris ça. »

Juste avant de parachever son oeuvre, elle se pencha vers l'avant, quelque peu hésitante. Comment le saluer ? Lui faire la bise ? L'embrasser ? Lui serrer la main ? Lui faire un câlin ? Elle ne savait pas vraiment. À défaut, Miyu se contenta d'adopter la solution la plus facile : avorter le moindre plan et rester figée à ne rien faire, au moins jusqu'à ce qu'elle termine de disposer le masque sur le visage de son binôme, non pas sans que celui-ci émette quelques plaintes.

« Tu fais quoi là ? C'pas mon truc. »

« Blah blah. Je le sais, c'est pour ça que t'es venu sans rien. Mais si tu te déguises pas, tu vas passer pour un clown ou un rabat-joie, au choix. Puis j'ai fait l'effort de pas prendre un truc cucul pour te faire plaisir. Regarde, t'es même super effrayant ! »

Elle ressortit alors son portable et lança l'application miroir avant de tendre l'appareil devant Dimka pour qu'il puisse s'admirer en train de porter un masque d'oni vert aux cornes d'ébène, aux dents proéminentes et à l'aspect généralement intimidant. Bref, quelque chose que la japonaise avait estimé comme raccord avec la personnalité de son vis-à-vis, bien qu'elle peinait à présent à le prendre au sérieux, le connaissant sous ses plus beaux jours.

« Là, c'est le moment où tu dis merci et où on va s'amuser. »

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I've already wasted all my sins
Lorian
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Assistant de l'église
Mort du personnage :
Pas pour l'instant
En ces temps de troubles, mieux valait s’aérer un peu l’esprit et essayer d’avancer. Dans le cas présent, cet évènement était aussi un moyen habile pour les italiens de montrer leur puissance et leur fortune aux monde entier. C’est en parti pour cette raison qu’on mandata Lorian pour aller sur place et observer d’un peu plus près le déroulement de ce carnaval. Pour se faire, la hiérarchie lui donna un masque sobre afin de pouvoir se fondre dans la masse.

Masque:

Même si ce genre d’évènement n’était pas son fort, il accomplirait son devoir sans broncher. Il se rendit donc avec son masque dans le territoire de Napoli. Après avoir passé le contrôle de fouille, notre jeune ami se dirigea sur la place principale. La haute dirigeante déblatérait son discours face à une foule en pleine ovation. Tous le monde était déguisé, mangeait, buvait, s’amusait sans retenu. Comme si ces dernières semaines d’angoisses devaient être purgées.

Il commençait à être difficile de se faufiler au milieu de toutes cette masse. Notre jeune ami tenta de se mettre dans un coin tranquille. Il regarda les mouvements de la foule d’un air calme et détaché. Il était fascinant de voir à quel point les êtres humains pouvaient être festif et joyeux autant que froid et meurtrier. Mais Lorian savait pertinemment que tout ceci était une énorme façade. Les visages si avenants et aimable se métamorphoserai très vite en mépris et violence s’ils savaient que des membres de l’églises étaient ici. Le jeune ami soupira, accablé par tous ces démons qui l’entourais et dansait sous les pétales de roses.

A la suite d’un énième balayage de regard, il aperçut non loin d’une buvette non loin. Après tout, même s’il n’était pas friand de ce genre de chose, rien ne l’empêchait de se désaltérer un peu. Il s’approcha prudemment de l’endroit et s’adossa vers un bout de comptoir vide. Il demanda un verre de « punch ». Il ne savait pas vraiment ce que c’était, mais au moins, ça avait l’air assez cool et dans le ton de la fête.

Tout en buvant son verre, notre jeune ami ne pu s’empêcher de tirer une petite grimace. On aurait dit un jus de fruits, mais avec quelque chose en plus. Bizarrement, il en redemanda un autre histoire de résoudre le mystère de ce goût si râpeux. Sans s’en rendre compte, notre jeune ami aligna plusieurs verres. Il décida de se dégourdir un petit peu les jambes, son dernier verre en main. Sa vision commençait à se troubler. Non loin de lui, il aperçut une jeune femme à la crinière flamboyante. Elle semblait le regarder, à moins que ce n’était la buvette derrière, vu que cet imbécile s’était interposé entre le stand et elle sans même sans rendre compte.

«J-je sais pas ce qu’ils ont mis la dedans, mais si vous voulez mon avis, ça manque de fruits ! »

Même si Lorian n’était pas du tout du genre à accoster des inconnus, sa voix et son être semblait agir tout seuls, poussés par une espèce de force mystérieuse. Était-ce la lumière qui le guidait ? Oui, c’était sans doute ça, elle l’invitait à partager ses préceptes auprès de ces braves gens. Il regarda la buvette et se retourna à nouveau vers la jeune femme.

« Vous avez des conseils pour… les boissons ? Je ne suis pas un fin connaisseur ! »

Il bien est connu que la partie la plus intéressante dans l’alcool, c’est quand on fait des mélanges ! Décidément, il en fallait bien peu à Lorian pour déraper. Il n’y avait plus qu’à espérer que notre jeune ami ne se mettent pas dans des situations qui compromettrait sa couverture.
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Dimka Orlov
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Événement : Extravaganza, le Carnaval de Napoli A2gf 521 Vory v Zakone Mad Dog --
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Napoli. Lombardi. Livia. Le texto lui arrache une grimace ennuyée. Il n’a pas la moindre envie de se rendre au Carnaval, de fouler encore le territoire des italiens, bien que le contexte présent se montre plus favorable qu’aucun autre pour une apparition neutre. Il se passe une main dans les cheveux, repousse les mèches qui lui envahissent le visage en prenant le temps de relire le message. La revoir. Elle. Pourquoi pas, au fond, ne serait-ce que pour reprendre une dose de naïveté. Miyu lui laissait toujours cette impression partagée entre le trop et le trop peu, saupoudrée d’une bonne dose d’inconscience.

« Ok. » se contente-t-il d’envoyer en réponse, sans même chercher à argumenter. Elle aura le dernier mot, et il se demande ce qui le pousse à tolérer ses moindres caprices. Un soupir lui échappe, alors qu’il envoie le téléphone s’échouer un peu plus loin. Hors de sa vue, et hors de ses pensées, qui reviennent au fameux Carnaval. Il connait la pratique, élevée au rang de tradition avec le temps. Et l’idée de s’y pointer le tente presque maintenant qu’il imagine l’ambiance festive, les masques dérobant à chacun l’identité de l’autre pour mieux laisser le hasard lier les intérêts.

***

Il rejoint le rendez-vous au pas de course, pressé de quitter la pénombre qui tranche avec les lueurs franches des festivités. Il retrouve la jeune femme qui s’avance déjà vers lui, jette un coup d’œil peu amène au sac qu’elle trimballe avec elle mais prend quand même la peine de glisser un « wouh pas dégueu » en parlant du costume. Elle a de l’allure, clairement, bien que rien ne lui fasse regretter sa propre absence totale d’effort.

Il porte un jean troué en fin de vie, comme d’habitude, et un simple t-shirt au logo obscur. Protestant mollement lorsqu’elle entreprend de lui mettre le masque qu’elle lui a déniché, un coup d’œil dans l’application qu’elle lui glisse sous le nez lui arrache un éclat de rire et un commentaire qu’il accompagne d’un léger haussement d’épaules. « Ridicule, princesse, mais si ça t’fait plaisir. »

Il réajuste le masque sur son visage, et finit par lâcher un « merci » réticent mais amusé, avant de lui attraper le poignet pour la traîner vers la foule compacte qui se presse dans les artères de la ville. « J’espère bien qu’on va s’amuser, j’me suis pas ramené juste pour le plaisir de ta compagnie. » susurre-t-il à son oreille avant de la relâcher pour la laisser avancer à son rythme, la marche trop rapide semblant malaisée avec l’accoutrement qu’elle s’est choisie. « Alors la naine, tu racontes quoi ? T’as tué beaucoup d’gens depuis la dernière fois ? » Il sourit sous le masque, laissant ses prunelles dériver paresseusement le long des silhouettes qui s’agitent et auxquelles ils ne tardent pas à se mêler.

S’amuser. Est-ce que c’est même possible ? Il a un peu de mal à céder à la liesse générale, à l’allégresse qui règne un peu partout. Le poids du couteau absent à sa hanche l’ennuie. De même qu’il regrette de n’avoir pas terminé la bouteille commencée en fin d’après-midi. La soirée risque d’être longue, songe-t-il avant qu’un tintement de grelot ne lui rappelle la présence de Miyu. Longue. Mais possiblement intéressante. Il s’écarte un peu d’elle, cherche à approcher les différents stands installés afin de voir ce qu’ils proposent. Ce qu’il lui faut, c’est de l’alcool, de quoi décoller un peu afin de se mettre dans l’ambiance. Il attrape un verre de limoncello, le renifle avec suspicion, et s’en envoie une gorgée prudente après avoir repoussé légèrement le masque. Pas mauvais, juge-t-il avant de se retourner pour chercher la japonaise des yeux.
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Alessa Mancini
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L'air de Napoli. S'il n'était techniquement pas si différent de celui des autres quartiers de Decay, cela n'empêchait nullement Alessa de ressentir une vague de nostalgie la parcourir à chaque bouffée prise. Les souvenirs, eux aussi, finissaient par remonter à chaque écho de ses talons contre le sol pavé. Si elle n'y retournait normalement pas pour des raisons évidentes, il existait toujours quelques exceptions, dont le carnaval que les italiens savaient si bien organiser. Ainsi masquée, la brune ne pouvait être reconnue que par quelques rares personnes. Elle misait sur la foule pour l'en dissimuler, ne cherchant guère à s'attirer des ennuis en cette période de fait qui lui changerait les idées, qui lui sortiraient la tête de son travail si chronophage et parfois pesant.

La femme attirait parfois quelques regards sur elle, qu'ils fussent de femmes envieuses ou de leurs cavaliers la convoitant secrètement. Pour l'occasion, Alessa n'avait pas fait les choses à moitié. Une longue robe noire lui couvrait le corps des épaules jusqu'aux chevilles, laquelle avait un décolleté plongeant découvrant sans mal son tatouage habilement dissimulé derrière un pendentif argenté. Une fente sur le côté droit laissait entrevoir sa longue jambe nue dont le galbe n'était que mis en emphase par des talons hauts cirés d'un noir aussi profond que sa chevelure ondulée. Une paire de gants en velours noir couvraient ses mains filiformes et remontaient à peine plus haut que ses coudes. Enfin, une longue écharpe blanche en fourrure passait derrière sa nuque, embrassait ses épaules et plongeait de chaque côté jusqu'à atteindre les hanches de la femme, lui donnant ce petit air sophistiqué quoiqu'un peu tape-à-l'oeil. Il ne s'agissait pourtant pas de la plus belle pièce de son attirail puisqu'un masque vénitien, lui aussi noir, couvert de fausses pierreries et orné de plumes corbeau dissimulait la partie supérieure de son visage. L'inférieure, quant à elle, se démarquait tout de même grâce à la présence d'un rouge à lèvres écarlate dont l'éclat sanglant se démarquait sans peine de tout ce noir et de la peau pâle de l'italienne.

Pleine d'assurance, elle fendit les foules de son pas aérien pour se frayer un chemin au milieu de toute cette masse, ceci dans l'unique objectif d'être suffisamment proche pour observer la Donna sur son perchoir. Un simple regard à Livia fut suffisant pour rappeler à Alessa ce pourquoi elle endurait tout ça, pour lui instiller ce désir de faire au mieux pour les siens. Elle en avait besoin. Ainsi s'assura-t-elle d'être en première loge pour réceptionner l'une des roses en plein vol, la capturant entre deux doigts agiles pour ensuite venir la placer dans son décolleté sans la moindre gêne, comme un trophée. Peu après, alors que l'inauguration des festivités s'acheva, Alessa s'éloigna enfin de la masse pour observer les alentours de son regard pourpre, s'arrêtant sur les stands de boisson avant d'entamer une marche gracieuse dans leur direction. Elle passa devant bon nombre de gens et en contourna d'autres, ne faisant attention à qui que ce soit pour le moment. Puis, lorsqu'elle fut enfin à portée, elle se fit servir une coupe de liqueur avant de se retourner vers la foule, ou plutôt vers une voix en particulier, celle d'un homme paraissant déjà un peu ivre, désinhibé. Un petit rire discret lui échappa à la vue de cette scène, ne roulant des yeux que quelques instants plus tard pour observer la pauvre personne devant supporter le cinéma du jeune alcoolique.

Elle plissa les yeux, soudainement incertaine, dubitative. Malgré la présence d'un msque sur le visage de la femme, elle crut reconnaître quelques un de ses traits, à commencer par ses cheveux roux et ondulés accompagnés de deux perles vertes en guise d'yeux. Cela pouvait toujours être une coïncidence. Pourtant, la curiosité d'Alessa la poussa à creuser la piste, allant maintenant jusqu'à estimer la taille de cette personne de là où elle se tenait. Jusque-là, tout concordait avec la vision lui traversant actuellement l'esprit, un souvenir lointain mais pourtant impossible à oublier. Elle continua de rassembler toutes les informations dont elle put se rappeler en l'instant, tout en sirotant la liqueur comme si celle-ci servait de carburant pour son lobe temporal. Elle ne perçut aucune grande différence avec souvenir, ce qui titilla d'autant plus sa curiosité. Alors elle vida à moitié son verre avant de s'avancer en direction de cette femme, ne s'arrêtant qu'après avoir atteint à la hauteur du jeune pompette.

« Excusez-moi mon brave, lui dit-elle pour se frayer une place à côté de lui, non pas sans l'encourager à s'écarter un peu par une caresse sur son avant-bras. Puis elle posa son regard sur la rousse en train de s'avancer vers les boissons. Ces masques n'aident pas, mais j'ai la forte impression de vous connaître, et pas qu'un peu. Est-ce que ce jeune vous importune ? »

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Sur le principe, oui.
Un carnaval où chacun se masque, se déguise, et se précipite au milieu d'une foule où tout peut arriver ? On signe où ?

Cette fête, en plus du thème choisi cette année, a le nom de Xiao écrit en gros sur son affiche. Voilà des années que cette tradition rythme les années à Decay mais c'est bien la première fois que la chinoise peut y participer. Et pour cause, le Prof ne la laissait jamais profiter de ce genre de réjouissances. Une fois libre, il a toujours fait très attention à ce qu'elle soit occupée tout le long des festivités, quand bien même l'activité a tendance à flotter en cette période.

Cette année, c'est sa chance. Enfin, Xiao peut enfiler le costume sur lequel elle travaille depuis son adolescence, bidouillant quelques petits détails supplémentaires à chaque fois que l'espoir la prend de pouvoir, cette fois, traîner ses guêtres du coté de Napoli pour le festival.

Comme beaucoup de carnavaliers, elle n'est pas accompagnée. Et contrairement à la plupart des spectatrices et participantes de la gent féminine dont elle croise la route en se rendant sur la place principale de Napoli, Xiao a bien plus misé sur l'anonymat joueur d'un costume inspiré d'arlequin que sur la séduction chic des figures féminines traditionnelles. Si dans un premier temps elle comptait passer la soirée d'inauguration à observer les participants depuis les hauteurs, se faufiler au milieu des autres spectateurs déguisés a évacué cette idée bien vite. Xiao fait partie d'un groupe, le temps d'une soirée.

A l'approche du lieu de l'inauguration, elle replace son masque correctement sur son visage et époussette son costume une dernière fois, bombant le torse. Elle est fière. Elle est petite, fine, mais on la voit, arborant ses couleurs et sa coiffe écarlate. Un costume cousu de longue haleine. (Les épées en moins, évidemment).

La cérémonie est plus courte que Xiao ne l'attendait, mais elle ne peut s'empecher de se poser des questions en regardant ce petit manège. La tenue de la dame - la Donna Lombardi, c'est ça ? - et les deux hommes derrière, elle ne peut s'empêcher d'imaginer une certaine alchimie entre eux. Son imagination et les nombreux films à petit budgets mais gros engins lui font tourner la tête et des images très créatives lui emplissent la tête. Elle n'a pourtant encore rien bu, mais c'est pour corriger cette erreur qu'elle s'approche d'un des bars improvisés proposant diverses boissons italiennes. Une bouteille jaune attire son attention : elle aime le jaune. Xiao l'attrape alors tout naturellement, envoie un clin d'oeil invisible aux gens qui bordent la table, leur fait un signe de tête et leur lance. "Eh ! Vous croyez que la dame, là haut, elle organise une orgie dans l'hôtel avec ses deux gars ? Faut voir comment ils la regardaient ! Moi j'les comprends ! " Et d'un geste vif, elle prend le goulot de la bouteille de liqueur encore neuve dans la bouche pour faire descendre trois grandes gorgées de limoncello. Surprise par le goût et l'effet, la voilà qui s'agrippe à la table et se met à tousse. "Wow, ils font pas semblant les ritals ! Moi qui pensais que c'était tout dans la gueule !"

La chinoise éclate de rire, et jette un regard circulaire tout autour d'elle pour trouver matière à s'amuser. Elle pourrait compter les costumes identiques, ou s'amuser à bousculer les gens jusqu'à ce que quelqu'un craque et lui hurle dessus. Mais la musique est entraînante et l'idée de se joindre au groupe de danseurs est séduisante aussi. Alors, elle referme la bouteille qu'elle tient tout contre elle et lance un appel, déjà prête à s'élancer. "Qui c'est qui m'accompagne ?! J'lui donne du limoncello, c'est la dernière bouteille !" Un mensonge éhonté, bien sûr, et très facile à vérifier d'un coup d'oeil sur les bars de la place. Mais Xiao a la voix qui porte avec ses aigus stridents, et un enthousiasme qu'elle veut communicatif. Accompagnée ou non, elle ira danser ou jouer les bouffons, des autres dépendent seulement le coma éthylique qui pourrait aller avec.
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Événement : Extravaganza, le Carnaval de Napoli Suyx 102 A moi même ! Armurière Si ça finit par un BOOM, j'accepte !
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A moi même !
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Si ça finit par un BOOM, j'accepte !
Dès qu'elle a appris que le carnaval de Napoli est ré-organisé, elle a tout de suite sauté sur Amazon. Cette année il faut qu'elle a un costume hyper hyper classe avec un masque génialissime qui soit assorti au costume. Ainsi en seulement quelques cliques, elle a commandé le tout. Malheureusement, elle n'était pas la seule à faire ses achats compulsif sur la plateforme et ainsi le délais de livraison est des commandes à triplé de temps. Et heureusement son colis est venu à temps, le jour même de la soirée ! De plus il y avait un petit problème... Le costume n'est clairement pas aussi classe que sur la photo. Mais Schnaps devait faire avec, elle n'avait rien pour l'échanger ou de mettre à la place Ce contentant de la qualité minable de son costume, elle se prépare en mettant le masque obligatoire, celui qui lui permettra de rentrer à la soirée. Mais il faut dire que elle se sentait plutôt bête: mettre un masque au dessus de son cache-oeil. Celui-ci bouche l'un des trou du masque. Tant pis, elle l'enlèvera après être rentrée dans Napoli.
Mettant sa combinaison rouge moulante dans le placard, elle a décidé de mettre sous son costume, sa belle robe jaune. Après tout ils gardent les armes à l'entrée,elle ne pourra pas cacher d'armes et si elle se fait prendre avec un couteau...Elle ne préfère pas y penser. De plus sa robe est certes toute simple, mais elle fera surement plaire au prince charmant qui lui enlèvera son affreux costume.

Enfilant son costume, les bruits de plastique lorsqu'elle marche la rend plutôt ridicule. Ce sont des genre de "fwich fwich" qui la transforme tel un personnage de cartoon. Finalement elle trouve que ça la rend bien, après tout le carnaval est fait pour être amusant n'est-ce pas ? Et il manque juste un petit ingrédient pour avoir encore plus de fun: se mettre une bonne race en buvant un max d'alcool juste avant la soirée pour être déjà bien déchirée ! Ouaiiiis !

La bouteille de vodka dans la main rose du costume, elle marche dans les rues de Decay avec son petit accoutrement qui attire bien l’œil des passants. Mais cela amusait la rousse, après tout c'est ça l'esprit du carnaval ! Se mettre une mine en enfilant un costume ridicule et passer la soirée à essayer de danser et à vomir. L'année dernière cela c'est passé ainsi pour la rousse et elle compte bien remettre ça !

Ainsi passant la sécurité, elle enlève son costume pour laisser les mains du mafieux la contrôler en la tâtant. Elle en profite dans son état largement alcoolisé d'essayer quelques phrase bateau de drague comme: "On s’est déjà vu quelque part, non ? Tu ressembles énormément à mon prochain mec héhéhé !" C'est carrément lourd et certainement très surprenant de ce faire draguer ainsi par une meuf déguisée en licorne gonflable bourrée. Mais à ce niveau la, la rousse licorne n'avait rien à foutre !

Entrant ainsi dans les lieux de la fête, elle s'empresse de jeter sa bouteille de vodka vide par terre pour s'acheter une autre bouteille dans un bar mis en place pour l’événement. N'écoutant à peine le discours d'entrée de la meuf de la mafia, elle se met même à danser en plein milieu de la foule pendant les quelques mot de l'italienne. Elle n'a aucune gêne mais l'alcool l’inhibe complètement et elle avait extrêmement besoin de danser. Enchaînant les pas de danse, il faut dire que ce n'est pas vraiment synchronisé entre le haut et le bas, la rousse est bien trop alcoolisé. N’hésitant pas à bousculer les gens à côté d'elle dans la foule, elle arrête de se dandiner quand la foule se met à vaquer à leur occupations. Pff il n'y a personne pour la regarder danser ? Bon c'est vrai que sa danse ressemblait juste à une tentative de ne pas se casser la gueule, vu que ça commence à tourner là-haut à cause de ses grammes d'alcool dans son sang, mais ça doit être drôle à voir.

Ne marchant pas très droit, elle suit la foule jusqu'à s’arrêter à un bar.

"- De l'alcool et vite !
- Euh vous allez bien ? Une bouteille ça serai un peu tro-...
-TA GUEULE ! DONNE MOI MA BOUTEILLE MAINTENANT ! OU JE T'EXPLOSE LE CRANE !
- Euuuh...
"

Les menaces ne servaient pas à grand chose, vu qu'elle n'a aucune arme sur elle. Mais cela à bien intrigué les ritals qui surveillent le coin et sans plus attendre ils s'approchent d'elle. Ils veulent surement la calmer voir la fouiller encore une fois vu les propos qu'elle tient. Après tout elle a peut-être cacher une grenade quelque part d'autre qu'ils n'auraient pas fouillé..? L'armurière les voyant venir à plusieurs vers elle, met une main vers l'avant pour leur montrer sa paume et prend la bouteille avec son autre main.

"- Wowoh calma ! C'est une boutade ! Je suis juste une licorne taquine et innocente ok ?"

Les mafieux la regardent plutôt confus par sa phrase pendant que l'un d'entre eux lui réponds:

"- On va juste s'assurer que vous ne nuisez pas au carnaval, il n'y aura aucun problème tant que vous êtes coopérative.
- Moi nuire au carnival ?! Pfff ! C'est n'importe-quoi !
"

A peine elle finit sa phrase que la bouteille qu'elle a en main est lancée vers un des ritals. Oupsi, son corps à agit plus vite qu'elle !

"- Eh merde..."

N'attendant pas une seconde de plus après avoir tenté un assassinat avec une bouteille d'alcool remplie, elle se met à faire son plus grand sprint pour rejoindre la rue perpendiculaire au bar en mode naruto running. Bordel quelle idée de mettre se putain de costume de licorne ? Il est bien trop voyant et il la gêne à la course vu le volume du costume. Pendant qu'elle continue de courir, elle tente d'ouvrir la fermeture, il faut vraiment qu'elle l'enlève, il est trop gênant.

Voyant que les ritals commencent à la rattraper, elle décide de tourner à la prochaine intersection. Bordel dans quelle merde elle c'est trempée !

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c'était aujourd'hui. ce n'est pas comme si ce n'était qu'une rumeur s'éventant au creux des tympans de tous les habitants de l’archipel. le grand carnaval de napoli ouvrait ses portes. l'occasion pour lui de fourrer son sale museau dans leur richesse factice, indigne de celles que possédait l'organizatsiya et de manger à l’œil. ce n'est pas comme s'il voulait s'associer fondamentalement à la pauvre petite bourgeoisie de ses contrées. cela dit, le fait de pouvoir traverser les confins ennemis dans une trêve de rémission de dix jours le faisait particulièrement frémir d'effervescence. une aubaine pour le carnassier qui n'hésiterait pas à toucher à tout et abreuver ses organes en petits potins et bulletins stratégiques comme leur relation actuelle avec la milice, les échanges actuels de marchandises et pourquoi pas quelques renseignements sur neo, cette cité à laquelle il avait appartenu avant de discréditer volontairement son identité ici. c'est dingue lorsqu'on y pense, de nombreuses âmes nécrosées payerait pour de nouveaux passeports et papiers d'identité afin de se dorer la pilule à neo tandis que kentin se complaisait dans la crasse.

et voilà la première victime qui infiltre le dispositif de son viseur.

- daddy, daddy, daddy, daddy !

tournant autour de lui comme un chien qui demande à faire sa promenade, le garçon n'hésite pas à fondre sur lui pour bondir, taquin, contre son dos, ses genoux entourant d'ores et déjà ses hanches et ses bras en étau autour de ses épaules. c'était presque devenu un rituel entre eux. un rituel que le jeune garçon accomplissait de son plein gré sans que l'intéressé ne soit réellement au courant.

- y le carnaval des transalpins, on y va, on y va, on y va ?

sautillant doucettement contre lui,  il se laissa ensuite crouler contre son propre poids, pointe des pieds à terre. dans ses périodes d'euphories, kentin est bien souvent intenable. lorsque la vague passe, le brun est agréable à vivre, sa fibre créative ainsi que productivité augmentent de façon drastique. l’excitation est tellement dense que son débit de parole atteint un rythme effréné et il peut passer parfois plusieurs jours sans dormir, mais se sentir en forme malgré tout. sa confiance en soi, quant à elle, est si boostée qu'elle est capable d’influencer sa capacité de jugement et de décision et c'est surement ce qui arrive en ce moment.

- en fait...

avoua-t-il sans le moindre soupcon de vergogne en trifouillant, genoux au sol, le contenu de son sac à dos grouillant de déchets sordides tels que des papiers à l'encre passées, des seringues usagées et de vieux biscuits au beurre émietté. c'est à se demander s'il l'avait déjà lavé un jour son bagage transportable. pourtant, kentin est loin d'être matérialiste, les souvenirs à travers les objets ne l'ont jamais touché.

- je nous ai déjà pris des masques.

exhibant deux masques, un de grenouille et un de corbeau, le garçon trottina joyeusement à la rencontre de son père de substitution, lui glissant celui de batracien entre les doigts, piégeant sa main dans la sienne, l'air d'affirmer qu'il n'avait pas d'autre choix.

- ça sera comme une mission infiltration, tu en dis quoi ? on pourrait y glaner des informations.

il aurait dû s'y attendre, kentin agit rarement sur un coup de tête. il peut tout à fait faire preuve de sérieux et sa loyauté n'était plus à remettre en doute. ce carnaval n'était en rien un événement de divertissement auquel deux hommes innocents y assistaient dans l'unique but d'apaiser leurs esprits de la précédente paranoïa qui avait fait trembler toutes les veines de Decay. quelle calomnie de se faire incriminer par ses voisins et voilà que ces derniers, sans aucune autre forme de procès, balayaient devant leur porte d'ivoire pour leur dérouler le tapis rouge. pathétique.

- allez dépêche, on va manquer l'inauguration !

@Anton A. Volkov

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