Chapitre 2 : La Corporation
Decay
Decay, destination de tous les possibles, terre en friche où fourmillent les possibilités et l'argent facile, où chaque vice est accessible, chaque désir libre d'être comblé. L'île prospère, se vautre dans sa propre réussite, quand l'ouragan Isaac survint, balayant sur son passage les installations des gangs comme leurs prétentions. Et un nouveau groupe émerge des brisures laissées par la tempête, la Corporation. Forte de son budget, celle-ci s'invite en sauveuse, promet à tous une aide financière et humaine, des avancées conséquentes, pour une vie meilleure. Avides de pouvoir ou simples fantoches, qui sont vraiment les acteurs de cette entité inédite qui prétend étendre son influence à tout Decay.
11/10/2020 HRP
La Newsletter est sortie ! Beaucoup de changements au programme, par ici
11/10/2020 RP
Quelques semaines après la fin de l'ouragan, la Corporation dévoile son visage ! A lire par ici
12/09/2020 RP
L'ouragan Isaac s'abat sur l'île ! Pour en savoir plus, par ici
12/09/2020 HRP
L'event Hurricane est lancé ! Vous pouvez toujours le rejoindre par ici.
27/08/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
05/07/2020 HRP
Nouvelle newsletter et nombreux changements ! La lire ici.
30/05/2020 HRP
Nouvelle newsletter en cette fin de mai ! La lire ici.
30/05/2020 RP
Un nouveau système de réalité augmentée sort au Space Station Bar ! Participer ici
5/04/2020 RP
Le Carnaval de Napoli est lancé ! Extravaganza
8/04/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
18/03/2020 HRP
Ajout des missions et petite update de l'index !
28/02/2020 HRP
Deuxième newsletter ! La lire ici.
28/02/2020 RP
La Milice redouble de violence et est plus présente sur le territoire de Decay !
31/01/2020 HRP
Première Newsletter, bébé forum deviendra grand ! La lire ici.
31/01/2020 RP
L'intrigue "Paranoïa" a été lancée ! Par ici.
17/01/2020 HRP
Ouverture du forum ! N'hésitez pas à rejoindre le Discord !
Il parait qu'une jeune fille a été aperçue allant dans les égouts. Depuis, elle n'a plus donné aucune nouvelle d'elle. Une nouvelle victime des monstres vivant dans les égouts ?Une vingtaine de serpents en liberté auraient été aperçus sur les Docks. La Triade en sueur.On déplorerait trois morts suite au dernier barathon de la rue de la soif.À Kabukicho, des rumeurs sur l'affaiblissement des effectifs du clan Oni commencent à poindre. L'absence de Yokai se fait-elle enfin ressentir ou cela n'est-il que le fruit de l'imagination de quelques résidents ?Une certaine Shrimpette serait en train d'écrire une fan-fiction sur certains membres de Decay.On dit que l'ensemble du corps d'un certain mercenaire travaillant pour la Triade serait entièrement recouverts de ses nombreux crimes. Une dizaine de cadavres auraient été découverts, au cours du mois de Janvier, sur les Docks. Certains évoquent un règlement de comptes. Un tout nouveau malware parcourrait la toile, déguisé sous la forme d'un logiciel à première vue inoffensif. Il installerait une backdoor sur les machines infectées. Pour quelle raison ? Cela reste un mystère. Une femme vagabonde à la chevelure d'un noir profond et aux yeux écarlates prendrait en charge des malades et blessés au travers de Decay pour une misère, offrant une alternative médicale à celle dispensée par l'Église. Fin Janvier/Début Février, une course de rue, en pleine nuit, aurait conduit certains hommes hors des pistes. Plusieurs voitures seraient sorties de la route suite à un « conducteur fantôme ».
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Should I run away, and change my name ?
Kagami Miyu
Should I run away, and change my name ?
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Kagami Miyu
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Un fin et discret sourire étira les lèvres de Miyu lorsque le petit compliment lui parvint aux oreilles. Elle voulut cependant lui répondre par un râle tout en avançant qu'il ne devrait pas la charier ainsi mais s'en abstint, bien que l'envie de lui rendre un coup pour l'avoir faite attendre ne lui manquait certainement pas. Pas aujourd'hui, non. Il fallait agir féminité et élégance, ne pas céder à la violence aussi facilement et... Trop tard. Une petite tape partit caresser une des épaules du russe. Un réflexe suite à ses derniers propos, sans doute.

« Eh ! Même si tu le trouves ridicule, le dis pas à voix haute comme ça. J'ai pris de mon temps pour te choisir ce masque, tu pourrais être sympa. »

Ouais, j'ai passé dix minutes à écumer le rayon de la boutique et à t'imaginer avec chaque masque, c'est pas rien ! Une pensée, une vérité qu'elle tut toutefois, soupçonnant qu'il lui aurait sans doute répondu en critiquant la marge de temps allouée à cette recherche. Dix minutes ? C'était sans doute très peu du point de vue de certains. Pour Miyu, c'était beaucoup. Elle n'offrait normalement pas son temps de la sorte, pas aux autres. Pourtant, en cette période de fête, elle se le permettait exceptionnellement. Et peut-être était-ce un peu pour lui, aussi.

« J'suis pas une naine ! dit-elle en réduisant la différence de quelques centimètres grâce à ses okobo, bien que celle-ci se ressentait toujours au cours de la marche. C'est toi la perche, nuance. Et figure-toi que ouais. Enfin, pas beaucoup hein. Juste une personne. Puis c'était techniquement pas de mon fait. Enfin si mais non. Bref j'ai juste donné l'ordre, quoi. »

Elle prit le temps d'y repenser, n'éprouvant pas le moindre regret. La victime était un sale type, une ordure de la pire espèce. Le monde se portait sans doute bien mieux sans lui. Qui sait combien d'enfants auraient été victime de ses frasques ? Miyu préféra finalement ne pas penser au pire et se tut pour suivre son accompagnateur dans le plus grand des silences, sa présence seulement signalée par le glas du petit grelot accroché à son demi-masque. La foule ne manqua pas de l'oppresser un peu, rendant son avancée si difficile qu'elle crut perdre Dimka de vue à plusieurs reprises avant de finalement le retrouver en jouant un peu des coudes. Évidemment, il s'était d'ailleurs précipité sur les étales servant à boire pour se prendre un verre d'un breuvage dans lequel la japonaise n'avait probablement jamais trempé les lèvres, à en juger par ses yeux se plissant pour mieux observer la chose.

« La même chose, demanda-t-elle finalement en tendant les mains pour se saisir d'un verre. J'espère que t'as de bons goûts, Didi. »

Une fois servie, elle porta le tout à ses lèvres avec prudence et commença par aspirer une petite gorgée. C'était sucré et doux. Pourtant, la saveur lui parut bien vite amère. Elle n'était pas fan des agrumes de manière générale, si bien qu'elle eut du mal à retenir une petite grimace en avalant sa première gorgée. Faisant toutefois preuve de bonne volonté, Miyu accorda une deuxième chance au cocktail et en avala cette fois-ci en plus grande quantité et un peu plus rapidement, dans l'espoir que la saveur amère soit éclipsée par le surplus de sucre du breuvage. Perdu ! Elle retint un toussotement et tira la langue en grimaçant avant de placer son verre dans la main libre de Dimka.

« Peuh. C'est ce que t'as ressenti en goûtant le sake ? Je te comprends mieux, d'un coup. »

Son attention fut alors détournée un instant par une voix aiguë se démarquant un peu de la cacophonie ambiante. Sa tête se tourna tout naturellement vers la source de ce bruit strident pour en trouver la source ; quelqu'un dissimulé derrière un costume de bouffon. Ce quelqu'un mentait d'ailleurs à la foule, prétextant détenir la dernière bouteille du breuvage à la fois doux et amer. La scène lui arracha un petit rire. Après tout, Miyu savait bien qu'il y aurait forcément quelques idiots pour tomber dans le panneau, ou quelques fêtards pour jouer le jeu et se joindre à cette personne. De son côté, la japonaise se résigna, ne voulant certainement pas se ridiculiser ainsi. De plus, elle devait avouer sa préférence pour la compagnie du gaillard alcoolique à qui elle avait d'ailleurs oublié de rendre des comptes. Miyu prit alors le temps de rectifier le tir, se rapprochant un peu plus de Dimka et sollicitant son attention en lui tirant doucement sur un bras.

« Merci, au fait. D'être venu ! T'étais pas obligé en vrai, et tu l'as fait. Ca me fait plaisir. »
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Betty-Lou Bettner
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Événement : Extravaganza, le Carnaval de Napoli - Page 2 Hh6d 151 Civile (Fidèle Lombardi) Bookmaker Je suis le rp, aucun soucis
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“ Files moi du blé ! Alleezzzz ! “

La voix familière avait sortie la fille de sa bulle, machinalement, elle plongeait sa main dans la poche intérieure de sa veste kaki, pour en ressortir les derniers billets qu’elle avait sauvé jusqu’à maintenant. Perplexe, elle observa sa génitrice les lui arracher presque de la main et tout aussi désabusée, Ellone la constatait disparaître dans la foule pour faire la folle comme si c’était quelque chose de normal. Au moins, maintenant elle avait la paix, aussi la fille hésitait à en profiter pour s’éclipser et rentrer. Tous les ans s’était la même chose, ils en faisaient des tonnes pour cette fête et ça avait l’air de plaire au plus grand nombre, la fille avait réussi à y échapper jusque là. C’était qu’elle n’était pas du genre festive et très imaginative pour nourrir sa mauvaise foi.

À nouveau, elle observa la scène du carnaval qui se jouait autour d’elle, ces beaux costumes, ces gens joyeux, même sous ces masques, elle pouvait “voir” leurs sourires. Voilà qui avait de quoi la gonfler fortement, elle n’avait fait aucun effort pour le déguisement; trop terre à terre pour en comprendre l’intérêt de se transformer comme un camion volé pour “s’amuser”. Perte de pognon et d'énergie inutile. Son masque ? Elle l’avait récupérée à la volée, il parait que c’était la tradition d’en porter, il lui avait coûté des biftons en prime, comme si ce n’était pas déjà assez de jouer les gardes fous, elle devait casquer pour des futilités qui finiraient dans la poubelle. Parlant de tarés, elle avait perdu ses frères de vue aussi, bon débarras ceci dit, la benjamine n’avait pas été ravie de les croiser, foutu hasard.

Et la voilà comme une conne, toute seule, au milieu d’une foule d’étrangers et même pas là pour se faire du blé. Il parait que ce n’était pas une bonne idée d’en profiter. Décidément. Avec ces masques, personne ne lui serait familier et c’était pas plus mal, elle n’avait pas envie de socialiser avec des connaissances, juste parce qu’il le fallait...

Clairement, la dealeuse faisait tâche au sein de ce décor dans son genre habituel et elle ne comptait pas faire durer le supplice, son acte de présence avait été fait, sa part du contrat rempli sagement. Se frayant un chemin, comme elle le pouvait, la brune avait viré le masque qui la gênait plus qu’autre chose et ce n’était que le doux parfum de l’alcool qui la gênait en chemin dans ses plans.  Elle lorgnait longuement sur une bouteille lui faisant du charme, hésitante, elle savait comment ça finissait à chaque fois qu’elle commençait à boire et cette fois, la bougresse n’était pas dans son quartier, même pas accompagnée pour être récupéré sur le comptoire. Elle ne pouvait pas compter sur cette famille de dégénérés, il la vendrait même en petits morceaux pour un rail ou un petit billet. Même pas le sens des affaires, ils n’avaient rien pour eux.

Allez va, rien que pour cette réalité,  elle l’avait bien mérité de se saouler. Même juste un peu.

Son petit fessier se déposait sur un tabouret et illico, le sourire du barman accompagné d’une mimique lui suggérait gentiment de remettre son masque, comme tout le monde. L’avantage avec les ritals, pas besoin de mots pour les comprendre. Tout était dans la gestuelle… Soit, elle déposait cette saloperie sur son nez, si c’était tout ce qu’il fallait pour un verre, elle pouvait bien faire l'effort. De l’agitation à côté détournait l’attention du “gardien” des lieux et la brune profitait de la diversion pour réquisitionner le verre encore plus ou moins plein le plus proche. L’air de rien, laissant les clowns faire le show, elle s’éloignait amusée finalement avec son forfait entre les mains. Comme quoi, ça ne s’était pas joué à grand chose pour égayer sa soirée, aussi éphémère cela serait-il. Bientôt son liquide rejoignait sa gorge, pas si mauvais, mais elle ne connaissait pas ce goût , est-ce que c’était assez alcoolisé au moins ? De toute, Ellone ne connaissait que la bière et le rhum donc…   C’était mieux que rien, mais peut-être devrait-elle en dérober un autre pour s’imbiber ?

Bien obligé, elle venait de réaliser qu’elle s’était faite racketter tout son blé. Aussi la brune zieutait les environs à la recherche d’une nouvelle  proie ignorant les possibles représailles de la première.  

Elle avait été plutôt discrète après tout, non ?

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Assis sur son sofa telle une larve sous un soleil ardent, Anatoly jouait aux jeux vidéos depuis le matin. Irina, assise à la table basse devant lui, tournait les pages d’un livre beaucoup trop volumineux pour son propre bien sur la mythologie grecque. Depuis une semaine, elle ne parlait que de ça. Tout avait commencé après une sortie au cinéma afin d’y visionner le dernier film pour enfant mettant en scène des héros hellénistiques. Les pourquoi et comment se multiplièrent et une visite à la bibliothèque s’imposa pour assouvir la curiosité de la gamine. De là, elle passait ses journées à lire.

Alors que le jeune homme combattait depuis une dizaine de minutes un minotaure = Irina n’hésita pas à lui dire de lui lire la légende du labyrinthe - Pyotr débarqua à l’appartement. Un aller-retour dans leur chambre et le russe se plaçait devant la télévision tout en lançant un habit au visage de son cadet. Anatoly poussa plus d’un juron alors qu’il rejetait à côté de lui les vêtements. Il se pencha de côté dans l’espoir de continuer son combat malgré la présence de son colocataire.

Pyotr, dégage.
“Délaisse ton jeu. On sort ce soir.”
Veux pas, dégage.”

Face à la résistance du mécano, Pyotr éteignit la télévision ce qui provoqua une nouvelle envolée injurieuse. Il n’en fut toutefois pas offusqué, sachant pertinemment que le frère de son meilleur ami jappait plus fort qu’il ne mordait. Le blond attendit qu’il se calme avant de reprendre.

“Tolia, t’es pas sorti depuis des semaines. Tu travailles, puis tu reviens à la maison. Je te jure, le sofa commence à prendre la forme de ton cul. Ce soir, je te sors. Il y a un carnaval et ce sera sympa. Alors habille toi et tu me suis. Et avant que tu n’utilises Irina comme excuse, j’ai déjà prévu la gardienne.”

Anatoly fit le poisson durant plusieurs seconde. Il détestait lorsque son aîné. Pas toujours, mais à cette instant, l’ukrainien le détestait, parce qu’il avait raison. Il ne sortait plus car l’anniversaire de la mort Mikael le déprimait toujours en cette période de l’année. Vaincu par le regard de Pyotr, le jeune homme délaissa sa manette et se leva pour se laver et revêtir son habit. À son retour dans le salon, son aîné discutait avec la gardienne. Irina, quant à elle, releva la tête de son livre pour le regarder.

“Papa, tu dois au moins cinq dollars au pot des jurons. Peut-être plus, mais j’ai arrêté de compter quand t’as insulté Pyotr de... “
Ça va, t’es pas obligée de répéter.” Grommela Anatoly alors qu’il se penchait pour embrasser sa fille sur le front. “Bonne soirée malenʹkyy voyin

***

Une heure plus tard, le mécano se trouvait au centre d’une foule masquée. Lui-même agita son nez sous son masque alors que les différents parfums lui titillèrent les narines. Pyotr le gardait à l’oeil alors qu’il s’émerveillait sur son environnement. Non sans surprise, il observa une licorne s’enfuir et il en fut si distrait qu’il ne remarqua pas qu’on lui dérobait son verre. Lorsqu’il se retourna vers le comptoir, il ne le trouva plus. Anatoly observa le barman qui haussa les épaules, clairement peu affecté par le regard surpris de son client. S’avourant le désarroi de son cadet, Pyotr en commanda un second verre et le glissa entre les doigts cornées.

“Viens Tolia, j’dois rencontrer des gens” glissa-t-il à l’oreille de son colocataire. Alors qu’il le poussait devant lui. En passant au côté de la voleuse d'alcool, l'homme lui souffla à l'oreille. "Ce n'est pas bien de voler"

Le duo s'enfonça dans la foule sans plus d'attention à la demoiselle.
Bang bang - my baby shot me down
Suzi Moore
Bang bang - my baby shot me down
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Événement : Extravaganza, le Carnaval de Napoli - Page 2 P3bu 85 à moi-même Secrétaire de Father (au Cartel) Pas maintenant
Suzi Moore
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Pas maintenant
「 extravaganza 」
Les occasions de ne pas être qui l'on est, mais qui l'on veut, sont rare sur cette île. Tu avais préparé pendant des jours cet événement comme beaucoup de gens, oublier un peu les soucis du quotidien il y a peu de façon saine d'y arriver par ici. Les autres alcools, drogue et substitue sont par contre facile à trouver pour qui vit à Decay tout cela est une évidence d'ailleurs. Tu avais sorti de sous ton lit une malle couverte de poussière et de rouille, tu pris quelques minutes pour retirer respectueusement la saleté de la boite de métal. Dans son ventre, se cachent des trésors de vies qui n'existaient plus, des souvenirs de ta grand-mère et quelques-uns de ton frère. Tu sortis d'un papier de soie rouge une robe noire bien pliée, la pièce maîtresse de ta tenue et aussi l'unique pièce à vrai dire. Tu avais prévu pour aller avec celle-ci une paire de Louboutin jais classique vernis de quinze centimètres ainsi qu'un masque de carnaval uniquement composé de dentelle dans un ton identique à la robe. Les chaussures n'étaient pas des vraies, mais on y verrait que du feu à part quelques femmes jalouse qui regarderaient tes pieds ? Puis ce n'était que pour une nuit après, tu serais de nouveau une banale secrétaire.

La robe se composait pour la partie haute uniquement de dentelle en soie qui floutait uniquement l'essentiel de tes seins avec des points plus serrés et regroupés. Elle avait deux attaches une au niveau du cou et l'autre au milieu du dos. La partie basse en soie noire tombait jusqu'aux chevilles et était échancrée jusqu'aux hanches, la partie avant étant plus étroite que celle de l'arrière. Pour rappeler le rouge sous tes chaussures, tu optas pour un rouge à lèvre dans la même couleur. Sur les yeux, tu ne mis rien d'autre que du mascara noire et la touche finale le masque. Tu entras ensuite dans un taxi pour rejoindre la fête sans sac à main et sans argent les bas instincts de l'Homme ressortent souvent dans ces moments d'orgie à peine contrôlée, pour ton téléphone tu l'avais bloqué dans une jarretière que tu avais placé sur l'une de tes cuisses de façon à ce que celui soit un minimum discret.

Arrivée sur place ta tenue attira bien entendu les regards, les : "mademoiselle" et autre sifflage intempestif. Mais tu n'étais pas la seule femme à te faire enquiquiner par les rustres communs. Tu ne fus pas non plus surprise par la fouille au corps à l'entrée bien entendu une femme avec une robe si près du corps ça peut facilement planquer une arme... Tu respiras à nouveau une fois entrée. Tu laissas ton agacement s'envoler avec la musique et les odeurs de nourriture italienne. Les règles étaient : flirter sans conséquence, ne pas boire une gorgée d'alcool, les toilettes pour dame sont un refuge et danser jusqu'à ce que tes pieds demande grâce.

Le coup d'envoi à peine donné pour la Lombardi, tu te jetas à corps perdu dans la danse de plusieurs tangos avec un certain nombre d'inconnus. Fuyant comme cendrillon les plus envahissants des partenaires pour trouver d'autres pistes de danse.


Hrp:
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J'avais mis du temps à me décider à sortir. J'avais repoussé l'idée jusqu'au dernier moment. Je n'étais tout simplement pas d'humeur à aller faire la fête. M'"éclater" toute la nuit au carnaval alors que d'autres sont contraints de travailler sous les menaces incessantes ? Je n'en avais tout simplement pas le coeur, une nouvelle fois. Cette vie n'est pas faite pour moi. Mes longues études m'ont sauvées lors de mon arrivée ici, à Decay. Privilégiée, j'avais eu le droit à un bien meilleur traitement que d'autres. Je ne peux pas m'en plaindre aujourd'hui. Qui sait où et dans quel état j'aurais fini autrement. Non, il s'agit simplement du fait que tout ce que je fais ici depuis mon arrivée est immoral sur tout les plans. Je ne suis pas née ici, je n'ai pas connu cette misère, et même après deux interminables années, je n'arrive toujours pas à m'y faire. Derrière mon attitude sûre et fière se creuse un gouffre où tous mes sentiments se mêlent et ont un arrière goût de détresse. J'aimerais pouvoir m'enfuir, mais je ne peux pas. J'aimerais pouvoir sauver celles qui seraient prêtes à me suivre, mais je ne peux pas. Cette amertume me ronge et m'enrage. Je suis impuissante et même si chaque petite action compte lorsque l'espoir est sur le point de s'éteindre, je me sens coupable à chaque fois que je ne peux en faire davantage.
Si je suis au carnaval ce soir, c'est par nostalgie de ces jours plus heureux, du carnaval de Rio, de cette forme d'insouciance. Je me suis habillée d'une robe ressemblant comme deux gouttes d'eau à l'une de mes pièces favorites de chez Valentino. À mes pieds, des  stilettos, création originale inspirée de Christian Louboutin de l'une des travailleuses du Cartel. Je les lui ai achetés à bon prix, afin qu'elle puisse subvenir aux besoins de sa famille coincée à Decay. Tant de talent diminué par sa situation. Je n'ai jamais eu le luxe de porter des pièces de grandes maisons, même si depuis petite l'envie ne m'a jamais quitté. Cette tenue me donne pourtant l'impression d'avoir pu investir et me rend quelque part heureuse. Mes parents auraient certainement aimé me voir vêtue ainsi, sans doute au bras d'un homme. Il m'arrive très souvent de penser à eux. Parfois je pleure une fois seule dans ma chambre, en imaginant leur peine après ma disparition. Je me demande si après tout ce temps, ils ont finalement arrêté de me chercher.
Abaissant mon masque italien sur mon visage subtilement maquillé, je m'avance dans la foule. Les cheveux lâchés, je regrette instantanément de ne pas avoir opté pour une coiffure plus sophistiquée.
Qui sait quelles aventures m'attendent. La nuit va être longue.

Spoiler:
Bang bang - my baby shot me down
Dimka Orlov
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Événement : Extravaganza, le Carnaval de Napoli - Page 2 A2gf 521 Vory v Zakone Mad Dog --
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Il n’a rien à faire ici. Il n’aurait jamais dû venir. Ces deux certitudes tournent en boucle dans son esprit. Lancinantes. Désagréables. Il a encore sur les lèvres le gout prononcé du limoncello. Il étire un léger sourire lorsque Miyu le rejoint, un haussement d’épaule accompagnant sa réponse « Le saké c’est dégueulasse. Ça, ça passe encore. »

Il s’interrompt, suit le regard de la jeune femme, et ses prunelles dépareillées caressent brièvement la silhouette qui se détache non loin. Agitatrice. Le sourire du russe se transforme en rictus. Il hésite presque à se joindre à la farce, avant que ses yeux ne retombent sur Miyu. Et le doute se transforme en évidence, renforcée par la main qui vient lui saisir le bras. Il ne sait pas vraiment pourquoi, mais le remerciement le touche, verrouille son attention sur la japonaise.

Il lui glisse une main au creux des reins, s’en sert pour la rapprocher un peu de lui, et de récupérer le verre. « T’as envie d’aller voir des trucs en particulier ? J’en ai déjà ras le cul de la foule, et marre de devoir faire gaffe où j’fous les pieds. J’crois qu’c’est vraiment pas pour moi ces conneries. » Il jette un coup d’œil par-dessus son épaule, inspecte rapidement les alentours et les personnes les plus proches, avant de reporter sa concentration sur Miyu.

«  J’vais pas m’attarder princesse. J’te préviens. » Il a du mal à la considérer autrement que comme une gamine tout droit sortie de son univers virtuel. Il a du mal à lui imaginer une place dans son propre quotidien. A mesurer l’attachement qu’il lui porte autrement qu’en instants volés hors de leur monde respectif. Il serait sûrement plus sage qu’il se contente de disparaître du sien. Qu’il la rende à son innocence et referme le voile qu’ils ont à peine soulevé ensemble.

Ses pensées l’agacent, et il s’ébroue, pose le verre un peu trop brusquement, ajuste le masque sur son visage avec un grommellement inintelligible. Il déteste déjà l’accessoire aussi peu pratique qu’élégant. Tourne la tête vers la japonaise, et pointe du doigt les danseurs qui commencent à se regrouper. « Si tu veux t’amuser, trouve-toi un cavalier, j’risque de pas être marrant bien longtemps, ma patience est déjà épuisée. » Et il se détourne d’elle sans un mot de plus, fendant la foule en sens inverse pour se rapprocher de la sortie.

Du calme. Il veut du calme. De l’air, aussi. Et sentir autre chose que les effluves insistants des nombreux mets disposés un peu partout qui dispersent leurs senteurs dans l’air du soir. Venir était une erreur. Un caprice. La tension qui lui noue les épaules s'allège à mesure qu'il s'éloigne. Persuadé d'avoir fait le bon choix.
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Aurelius
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Événement : Extravaganza, le Carnaval de Napoli - Page 2 XcR4gdl 48 Lui même. Directeur de l'entreprise de mercenariat « Bellone » Pas tout suite merci.
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Pas tout suite merci.
Le Carnaval, cela ne représentait rien à tes yeux là où cela faisait longtemps que tu avais comme perdu une certaine attraction pour la symbolique de nombreux événements. Tu savais qu’à l’inverse bien des habitants de ce boyaux immonde qu’était Decay étaient captivés par ces jours de folie, de beuverie. Un moyen d’oublier leur misère, une tradition qui rimait pour toi comme incapacité de mener toute activité commerciale durant des jours sur le territoire des italiens. Tu avais exceptionnellement décidé cette année d’y mettre les pieds par intérêt, un objectif s’étant précisément dessiné en ton esprit. Un objectif autant professionnel que divertissant te motivant en ta décision. Tu ne comptais y aller pour la danse, l’alcool, la nourriture, l’amusement mais une chose bien différente qui aurait pu être défini en des termes divers. Tu avais malgré tout décidé de respecter la tradition qu’était celle de se voiler partiellement ou totalement le visage, la tenue vestimentaire se pouvant d’être divergente, riche ou alors excentrique comparé à la normale. Tu avais décidé de ne pas faire dans la demi-mesure et pour une fois troquer tes vêtements amples contre une tenue bien rare mais à l’esthétique travaillé.

Ton affaire marchait merveilleusement bien alors autant pour une fois dépenser, investir pour une rare fois en quelque chose de purement visuel. Tu n’avais eu à trouver un masque à vrai dire, gardant ce même faciès morbide à la teinte doré. Il y avait des constantes et des variables, cet artifice lui faisait office de constante telle la voix synthétique qu’il t’offrait. Tu avais fait greffer à ton haut une capuche en accord afin de voiler ta chevelure, des gants noirâtres voilant tes mains. Ton être n’était en aucun cas exposé à la vue comme à l’accoutumé. Un seul point avait eu le don de drastiquement te déranger en cet attroupement humain, l’absence d’une quelconque arme sur toi de par les mesures de sécurité même s’il en était de même pour l’amas humain en ces rues. Tu avais donc pu assister à l’ouverture des festivités, une mise en scène tout à fait normale, des plus simples mais qui devait toujours faire son charme. Il s’agissait de si peu mais cela faisait toujours son effet sur la foule, si peu et pourtant si efficace en ce contexte. Il manquait cependant quelque chose en ces festivités pour te satisfaire, une personne que tu avais conviée et qui était la seule et unique raison de ta présence.

Tu avais invité une personne que tu avais récemment embauché en lui ayant fait clairement comprendre par message que sa présence était obligatoire et que de surcroît tu exigeais une tenue digne de l’événement, des plus travaillées et ravissantes, qu'elle soit en valeur et enviée. À chaque exigence sa contrepartie, tu avais décidé de fournir les finances nécessaires à la personne ciblée par cette requête, une somme qui aurait fait pâlir des acheteuses compulsives. Des attentes tu en avais et tu n’appréciais guère que l’on te déçoive. Il s’agissait aussi d’ailleurs sans le moindre doute d’une manipulation de ta part. Tu avais lié le tout à un faux rendez-vous d’affaire auquel elle devait t’accompagner. La vérité il n’y a que toi qui la savait tandis que tu avais commencé à te rendre à l’endroit que tu avais toi seul convenu comme lieu de retrouvailles. Tu espérais très fortement pour elle que ta volonté soit respectée dans cette soirée où elle allait devoir t’accompagner. Melione n’avait le droit de te décevoir, on ne te décevait pas.
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Melione
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Événement : Extravaganza, le Carnaval de Napoli - Page 2 TnDtHq8 30 -/- Mercenaire. Not yet ~
Melione
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Le carnaval de Napoli n’était pas un évènement qui lui avait fait envie. Contrairement à d’autres, elle avait soigneusement ignoré les annonces d’invitations multiples et n’avait pas l’intention de s’y rendre, mais plutôt d’éviter le territoire italien durant les jours de festivité et en profiter pour se plonger dans les pages d’un nouveau livre. Pourtant, elle s’était retrouvé avec un budget plus qu’exagéré à son gout pour dénicher une tenue autre que ses sempiternels pantalons cargos, et ses hauts de sport en stretch. S’il avait eut l’occasion de laisser entendre qu’une touche féminine serait la bienvenue au sein de son entreprise, elle ne s’était certainement pas attendue à devoir jouer les demoiselles lors d’un évènement de ce genre.

Elle n’avait malheureusement pas eut d’autre choix que de changer ses plans de lectures intensives, et de se rendre sur les lieux du festival de l’extravagance napolitaine. Forcée de suivre ses directives imposées, elle s’était parée d’une robe loin d’être excentrique, sans pour autant tomber dans la banalité ennuyeuse, ainsi que d’un masque vénitien aux couleurs assorties. La dentelle lui couvrant les épaules ainsi que les coudes lui paraissait trop suggestive, et le tulle de la jupe, trop volant à son gout, lui donnait l’impression d’être démunie face aux quelques regards appuyés qui pouvaient lui être adressés. Elle estimait avoir eu de la chance d’avoir mis la main sur des sandales plates qui lui permettaient de se mouvoir comme bon lui semblait, sans avoir à faire l’expérience littérale de l’expression marcher sur des œufs.

Comme tous, elle avait eut à subir le contrôle obligatoire lors de son arrivé sur le territoire des Italiens, ainsi que le désarmement qui lui donnait cette impression d’être vulnérable au milieu de cette foule bruyante qui se parait d’insouciance le temps de l’évènement. Faisant son possible pour se fondre dans la masse, habitude bien trop ancrée, elle se dirigeait vers le lieu de rendez-vous qu’on lui avait indiqué, sans un égard vers l’annonce de lancement du carnaval. Heureusement pour elle, si sa cape n’était plus, il n’avait changé de faciès morbide, celui-ci s’associant parfaitement au principe du festival, et elle avait pu le reconnaitre aisément dans la foule de bambocheurs. En s’approchant, elle s’efforça de lisser le devant de sa robe et d’ajuster son masque, bien peu à l’aise, puis la blanche le salua d’un simple « Bonsoir » accompagné d’un léger hochement de tête, afin de lui signaler sa présence et le fait qu’elle était prête pour ce rendez-vous d’affaires imposé.
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Betty-Lou Bettner
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Événement : Extravaganza, le Carnaval de Napoli - Page 2 Hh6d 151 Civile (Fidèle Lombardi) Bookmaker Je suis le rp, aucun soucis
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Le murmure qui se faufilait jusque dans ses oreilles la laissait presque sans réaction, la seule attention qu’elle lui portait fut un mouvement des lèvres imitant un baiser silencieux, plus moqueur que charmant. Elle avait reconnu la voix de Pyotr. Il n’était pas du genre à balancer, puisqu’il était grandement de ceux ayant influencé l'effronterie de la demoiselle, ça serait un comble qu’il vienne à s’en plaindre, alors qu’il adorait ça-loin du regard de Tolia toutefois. Du coin de l’oeil, discrètement, Ellone les observait s’éloigner, lui et Anatoly, dire qu’elle n’avait même pas fait exprès de le prendre pour cible, bien fait, il méritait d’avoir été privé de son verre.  Si Tolia n’était pas si père poule -et coincé, elle aurait pu déguiser Irina, le carnaval lui aurait sûrement paru plus agréable avec sa jeune nièce sur les épaules. Voilà que ça allait être la faute du mécano maintenant. Sacrée Ellone.

Elle était en route vers la sortie quand une nouvelle fois, le hasard lui fit changer ses plans. Dans son viseur, Suzi chupps et sa… robe ? La brune s’étonnait un peu, elle connaissait le vêtement d’où le fait qu’elle l’eut reconnue en se penchant un peu dessus et cette tignasse caractéristique.  Sa secrétaire adorée l’avait bassiné pendant 6h (tout une nuit de commerce raté)  en défilant avec de long en large dans son salon. Tout en lui posant des questions toutes plus insensées les unes que les autres à son sens. Comme de lui proposer de l’essayer… Sacrée Suzi, elle avait l’air emballée par la pièce de tissu la dernière fois.  De là à penser qu’elle sortirait avec ?

" Hmm.  "

Désormais le masque de la fille lui servait plus de passe pour retenir ses cheveux que de cache-visage, elle trouvait déjà l’accessoire usless, mais bien plus encore quand il gênait sa vision et donc sa surveillance.  La brune mettrait sa main à couper que la mignonne ne tardera pas à attirer les emmerdes. Quelle emmerdeuse celle-là, sa naïveté allait causer sa mort un jour- à elle. Aussi, elle consfiquait un autre verre en guettant de loin que la Sucette arrivait à s’amuser en paix. Même désarmée, la dealeuse, plutôt teigneuse,  savait mettre des coups discrets aux bons endroits des gars un peu trop entreprenants qui n’avaient pas passé le critère de sélection de la concernée.

Une petite pensée lui venait à l’esprit : même ses jours off elle devait garder le zoo, bon,  quand c'était le choupinet  koala et la belle panthère, ça restait agréable toutefois. Pas plus mal dans ce cas, ça lui donnait une raison de ne pas être venue pour rien, ne pas avoir perdu son temps. D'ailleurs c’était comme ça qu’elle se fit remarquer de l'insouciante alors qu’un bonhomme mal avisé se tordait. Elle feint alors l’innocence en lui faisant un coucou et un sourire de toutes ses dents  tout en gardant sa prise avec le parasite et lui faisant signe de continuer de danser. Suzi savait qu’Ellone n’aimait pas ça contrairement à elle, ce n’avait pas été faute d’essayer de lui faire apprécier…  

Même si Mamamia lui était passé à côté, sans signe de sa part, elle ne l’aurait sûrement pas reconnue. À cause du masque peut-être, mais aussi que son attention était ailleurs. Il ne manquerait plus que la seconde chieuse sulfureuse pour faire de sa soirée un véritable casse-tête, elle ferait sûrement semblant de ne pas la voir, sauf devant le fait accompli où… Elle fixa le bonhomme à qui elle tordait le bras après castration. Un instant, elle hésitait à le racketter, tant qu’à faire, puis se souvenait de la consigne : ne pas faire d’histoires.  Suzi allait encore lui reprocher de ne pas être sortable, dans le meilleur des cas. Grimace et grognements, puis elle le poussait sans ménagement. Attendant un retour histoire de pimenter un peu tout ça.

À la place, la brune se faisait bousculer d’un coup d’épaule, volontairement ou non, après tout, elle était dans le passage et il y avait foule. Dans tous les cas, elle se tournait un air mauvais vers la personne coupable pour lui rendre la pareille, la poussant dans le dos.  Très distinctement avec ces deux mains dans son cas. Par réflexe bien sûr, mais c’était quand même fait exprès, elle était déjà mal lunée de base, alors pour la lancer il n’en fallait pas beaucoup. Puis la fille n’aimait pas être touchée de manière générale, encore moins pousser.  Au moins, elle n’avait insulté aucune mère-ce qui était un progrès ou pas, le bruit aurait rendu ça inutile et ça avait probablement un lien avec ça...

Bon ok, elle n’était pas sortable. C’était un fait.

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Kagami Miyu
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Kagami Miyu
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Interloquée, Miyu ouvrit la bouche d'abord pour répondre à Dimka, puis pour manifester son pseudo mécontentement en une expression des plus caricaturales. Pourtant, aucun mot ne s'échappa de ses lèvres. Elle était prête à débattre sur la saveur subtile du saké pendant de longues minutes mais se disait que, peut-être, ce n'était pas le genre de conversation qui les rapprocherait. Alors elle abandonna toute tentative de le convaincre, exprimant cette soudaine résignation d'un long soupir. Les goûts et les couleurs, hein... Ce ne fut cependant qu'un court instant de fausse méprime, très court même puisque la joie de vivre s'empara de nouveau du visage de la japonaise lorsqu'elle sentit une main passer près de son flanc pour soudainement la rapprocher. Elle se laissa faire, suivant l'impulsion donnée par un petit pas, et se rapprocha un peu plus de son binôme pour profiter de sa présence et de la proximité, bien qu'il eût sans doute entrepris ce geste dans l'unique but de récupérer le verre de liqueur plus facilement.

« Peut-être qu'il y aura une parade quelque part, un peu comme en fait dans le reste du monde. Tu crois qu'ils ont pensé à ça ? »

Elle se surprit à rêver, curieuse et sans doute envieuse de tous ces gens n'ayant pas à vivre à Decay. Les Lombardi auraient-ils fait les choses de sorte à ce que les habitants de la Déchue se sentent normaux ? Après tout, ils semblaient enclins à en mettre plein les yeux, ce qui laissait Miyu rêveuse. Elle espérait peut-être un peu trop voir un grand dragon de papier mâché porté par un cortège de braves volontaires s'évertuant à faire danser la bête, comme elle avait pu le lire dans certains livres de son enfance, ou comme elle avait pu le voir sur internet. Néanmoins, cet engouement ne semblait pas partagé. En levant les yeux, la hackeuse était en mesure de saisir au moins la surface du ressenti actuel de Dimka. Il était perdu, las et peut-être même ennuyé au possible. Il n'était visiblement pas dans son milieu naturel. Ses prochains propos ne firent que confirmer les suspicions de Miyu qui se contenta de baisser le regard en répondant d'un simple "hmm" allongé et au ton distrait.

Avait-elle mal fait en l'invitant ici pour un motif purement égoïste ? Miyu commença à douter, à remettre en question ses dernières actions entreprises. Voulait-il au moins être là, en sa compagnie ? Ces questions la taraudaient, la faisaient taire et la torturaient à présent. Comment pouvait-elle apprécier l'instant tout en sachant que celui l'accompagnant ne passait pas un bon moment ? C'était trop. Alors elle continua de se taire, au moins jusqu'à ce que Dimka la sorte de ses pensées en lui adressant la parole. Un bref instant, elle reprit espoir. Peut-être voulait-il faire un effort ou même proposer quelque chose. Ce n'était pas impossible ! Ah. Ah. Ah. T'y as cru, ma vieille, ricana sa conscience en guise de réponse, maintenant que l'entiéreté des propos du russe était parvenue aux oreilles de Miyu. Les mots du masqués, ses actes. Ils arrachèrent tous une douleur indescriptible à la demoiselle, un genre de mal imaginaire n'étant que le fruit de son malaise actuel, de son inaptitude à le retenir sur l'instant. Pantoise, elle l'observa simplement en train de s'éloigner sans plus de cérémonies. Sur l'instant, elle voulut lui dire plein de choses pour le retenir. Mais rien ne sortit de sa bouche, encore une fois. Pas un mot, pas un couinement. Elle n'y parvint pas.

Il fallut quelques mètres de distance entre eux pour que Miyu se rende compte des faits, de ce que ça lui faisait. Alors que la tête de Dimka ne fut bientôt plus perceptible, la japonaise commença enfin à se dire que si elle l'avait invité lui plutôt qu'un ou une autre, c'était parce qu'elle désirait sa présence plus qu'elle n'avait envie de découvrir les festivités de Napoli. L'invitation lui parut tout de suite encore plus égoïste, car elle avait demandé à Dimka de perdre de son temps simplement pour venir supporter les caprices d'une jeune femme sans doute un peu trop innocente à son goût. Pourtant, la concernée ne put se résoudre à tirer un trait sur ce motif, sur ce désir. La crainte de ne plus pouvoir palier ce besoin s'empara d'elle. Plus présente et puissante que celle de devoir lui parler, elle poussa Miyu à faire un pas dans la direction de l'homme, puis deux et enfin trois, avant qu'une course ne soit enfin entamée pour réduire l'écart creusé.

Plusieurs fois au cours de son avancée, la demoiselle n'hésita pas à bousculer quelques personnes sur son chemin, s'attirant sans doute les foudres d'un ou deux lourdeaux et de quelques marquises effarouchées. Elle n'en eut cure, que ce soit maintenant ou même plus tard, son seul objectif étant de rattraper Dimka avant qu'il ne soit trop tard. Et enfin, après de longues à fouler maladroitement le béton de sa paire d'okobo ne facilitant guère sa course, Miyu fut en mesure de le voir de dos. Attends-moi, voulut-elle crier avant de garder ça dans un coin de son esprit, s'il-te-plaît... Mais pour la troisième fois, rien ne sortit. À défaut de pouvoir exprimer quoi que ce soit, elle rassembla tous ses efforts dans une dernière ligne droite. Le concerné percevait-il au moins les échos du bois contre le bitume et le glas discret d'une petite clochette, au coeur de tout ce bazar ? Miyu ne se posa pas la question, elle se contenta de foncer et de ne s'arrêter que lorsqu'elle fut en mesure de s'appuyer contre le dos de Dimka, de passer ses bras autour de la taille du fugitif et de l'enserrer fébrilement pendant que son front vint se poser contre la base des cervicales. Quelques secondes passèrent alors sans qu'elle ne dise le moindre mot. Comment exprimer tout ça ? Elle ne le savait pas, ne trouvait pas de réponse. Alors elle décida de se laisser aller, de mettre de côté les formes et de simplement balancer tout ce qui lui traversait actuellement l'esprit sans le moindre filtre.

« T'es chiant... Tu sais bien que je peux pas m'adresser aux autres comme toi tu le fais. "Salut, tu veux danser ?" Ahah. J'en suis pas capable, tu devrais le savoir. Et ouais je suis venue pour m'amuser, mais je t'ai invité aussi. Je sais pas, peut-être parce que j'avais envie que tu sois là. Je m'en fous du carnaval, des masques et de tout ça, Didi. Ce que je voulais c'était que tu sois là. Tout ce qu'il y a autour c'est un prétexte pour te voir, parce que j'aime passer du temps avec toi. Alors si tu veux partir, ok, mais me laisse pas derrière comme ça, ou dis-moi juste de te foutre la paix si c'est ce que tu veux. Au milieu de sa tirade, son étreint sembla d'un coup plus fébrile, plus faible. Pourtant, elle se rapprocha un peu plus, au moins de cacher son visage masqué contre le dos de Dimka. Mais... Si tu veux bien que je reste, on a juste à se barrer ailleurs. Je m'en fous de tout ça, ça m'importe pas autant que ce que je veux partager avec toi. Alors si t'acceptes que je te colle encore un peu, on peut juste se barrer si tu veux, ça me va... »

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