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Fantôme de Decay.
Mort du personnage :
--
Intrigue : Paranoïa
Ven 31 Jan - 17:42
Paranoia
C'était le troisième bain de sang en une semaine. Tous au coeur de Decay, un à Medellin, un autre à Moskva, et le dernier à la frontière ouest de Chicago. Même modus operandi, même mise en scène. Des corps, bien en vue, lacérés et exsangues, placés au pied d'un mur où une croix ensanglantée les surplombe, telle une épée de Damoclès qui s'est enfin décidée à tomber.
Si la première scène de crime n'a pas défrayé la chronique, la récurrence a fini par le faire. Au bout du troisième meurtre en si peu de temps, on commence à parler. Ce qui semblait être un règlement de compte commence à semer le doute et chaque quartier se questionne : qui sera le prochain ? Si les victimes semblent être des no-name sans grande importance au sein de leur communauté les symboles christiques ne tardent pas à faire parler d'eux, et l'Église est souvent pointée du doigt. Laquelle, bien sûr, se désolidarise totalement de ces actes : ils ne sont, après tout, qu'un culte miséricordieux qui sauve ses fidèles avant leur mort, pas après. Des soigneurs, pas des tortionnaires.
A leur tour, l'autorité religieuse de l'Union désigne comme responsable un petit gang de l'Alliance connu pour ses coups de sang réguliers vis à vis de l'Église. Lequel pointe du doigt un autre gang, qui, lui aussi, se met à accuser la Triade dont le goût du sang n'est plus à prouver.
Bien vite, les accusations se multiplient, parfois très crédibles, parfois loufoques, et chacun est désigné comme responsable des tueries au moins une fois. La paranoïa commence à naître à Decay où la Milice ne se risque pas à intervenir, trop heureuse de voir la vermine s'éradiquer toute seule. Et dans un monde où les alliances ne tiennent parfois qu'à peu de choses, il est difficile de dire quelle sera la conséquence de ce qui semble se profiler comme un vent de chaos sur le territoire des gangs. La rumeur dit que la prochaine victime pourrait être de haut rang cette fois, chez les yakuza ou les italiens de Napoli. Lesquels parlent de boucler leur quartier et monter de véritables frontières gardées pour se protéger d'un ennemi invisible.
Depuis le deuxième meurtre, les rues des deux quartiers les plus denses semblent s'être vidées. Les quelques rares têtus qui continuent d'arpenter les rues jusqu'au bout de la nuit se font même invectiver ou menacer : à fleur de peau, tout le monde accuse tout le monde et craint que l'un ou l'autre se révèle comme le premier véritable serial killer de Decay.
Comme les deux précédentes scènes de crime, celle de Chicago voit passer de nombreux curieux et quelques blasés n'en étant pas à leur premier rodéo. Mais l'impact de ce triste spectacle s'étend bien plus loin que la grande rue où coule le sang de la victime.
Explications et processus
Voici l'ouverture du premier événement de Decay ! Vous pouvez réagir via un RP en réponse à celui-ci pour expliciter la réaction de votre personnage, sur place ou ailleurs, et l'impact des événement sur sa vie, son état psychologique, etc. Vous n'êtes pas forcés d'être sur la scène du crime ou d'interagir entre vous. Si vous souhaitez développer l'intrigue dans vos RP, vous pouvez vous baser là dessus pour vos propres sujets également, une récompense est à la clé !
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Re: Intrigue : Paranoïa
Ven 31 Jan - 19:29
Il remettait en place son masque. Instinctivement, il retenait sa respiration. Il ne désirait pas être repéré en ces lieux. Silencieusement, il vérifiait la présence de son arme à feu. De sa main gauche, il sentait le froid glacial de sa lame. Silence. Un instant, vaguement, pour reprendre tout son calme, il avait fermé les yeux. Il n’avait pas toujours besoin de voir, de toute façon, son Mentor s’en était assuré. S’il devait se battre, il devait pouvoir le faire en n’importe quelle circonstance. Il se relâchait finalement, dans une longue expiration avant de reprendre son souffle. Un coup d’œil, plus personne dans la fameuse allée.
Au milieu de la nuit, l’Insomniaque qu’il était avait décidé de visiter la dernière des grandes scènes. Si le premier massacre n’avait été qu’un coup dans le vent, le deuxième avait commencé à semer le trouble au sein des groupuscules. Ce troisième achevait définitivement de lancer un véritable paranoïa. Chacun se terrait, attendant dans son coin le fameux criminel. Ou les fameux, comme le pensait déjà le Guerrier Mongol. Il n’avait pas eu le temps de voir la disposition des corps, ni même la véritable étendue du massacre. Il entendait uniquement les rumeurs. Certains parlaient de six corps. D’autres s’élevaient à une vingtaine.
Tout cela était mauvais pour les affaires.
Il avait posé un genou au sol. Peut-être était-il temps qu’il engage un Hackeur pour obtenir quelques informations confidentielles sur les différentes scènes de crime. Il se devait d’enquêter, de comprendre qui jouait au jeu dangereux d’enflammer la Cité Noire. Car celui qui jouait à enflammer la poudre ne savait pas ce qu’il faisait. Si le sang s’effaçait, les traces restaient marquées, comme gravées dans la ville. Tout le monde se souviendrait bientôt de cette Semaine Rouge, comme les rues surnommaient déjà l’événement. Puis il y avait cette croix. Qui rappelait les cultes catholiques. Croix déformées évidemment. Qui pendait là comme une épée. Un signe. Ils désiraient se faire connaître. Reconnaître. Ils signaient.
Lui aussi avait directement pensé à l’Eglise de l’Union. Forcément. Mais n’était-ce pas, en même temps, trop évident ? Ordre miséricordieux, ils vouaient leur vie à défendre les pauvres et innocents. Au contraire du meurtre, ils préféraient ouvrir des dispensaires et des hôpitaux. Il doutait lui-même de cette évidence. Pourquoi iraient-ils tués des Gangs alors que ceux-ci acceptent seulement leur présence depuis quelques années ? Cela ne faisait pas sens. Excepté si quelqu’un ne voulait plus d’eux et désirait qu’ils portent le chapeau de crimes qui n’étaient pas les leurs. Qui avait la force d’exécuter autant d’hommes avec autant d’aisance ? Il prenait une autre inspiration alors qu’il se relevait.
Tous les grands criminels étaient sur sa liste. Les Russes avaient pu frappes les leurs volontairement pour sortir de cet échiquier, comme tous les autres Gangs, même le Cartel qui se posait comme première victime. Mais était-ce vraiment dans les cordes de Miguel ? Quel était son jeu en agissant de la sorte ? Il se questionnait même sur la Donna Lombardi. Pourtant, aucun des deux ne correspondait exactement au profil. Et parlant pour lui-même. « Ou alors, des hommes qui ont viré rogue. »
Méfiant sur les quelques relations tissées au cours du temps, le Guerrier Mongol se demandait si les grandes têtes ne tenteraient pas justement de lui faire porter un peu de ce chapeau ? Disparaissant dans la nuit, il se méfiait. Il était seul. Il devait prévoir une issue de secours et agir correctement dans l’ombre. Une inspiration. Il devait trouver le coupable. Rapidement.
Autrement, les affaires iraient de mal en pis.
115 Benzaiten / Alliance des gangs Streameuse / Hackeuse Pas pour le moment
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Pas pour le moment
Re: Intrigue : Paranoïa
Sam 1 Fév - 22:59
J’ai stream jusqu’au bout de la nuit, je coupe à six heures du matin et fais donc ma « nuit » jusqu’à, à peu près, quinze heures. Le réveil est compliqué, j’ai la tête dans le pâté, un bon gros mal de crâne des familles comme on ne les aime pas. Passer toute la nuit à jouer, parler, animer mon stream ce n’est pas de tout repos, en plus il a fallu gérer les relou venu réclamer des nudes ou encore les spams de gars qui faisaient des phallus en emoji dans le tchat, franchement hier soir c’était mi-figue mi-raisin l’ambiance. Même le jeu, j’ai pas été à fond dedans, ce qui fait que la qualité du stream n’était pas satisfaisante pour moi.
Ce qui fait que je me lève n’est pas un hypothétique réveil, non, c’est le bruit de mes notifications sur mon portable. Je suis en train de vivre un harcèlement de sms en bonne et due forme. J’émerge donc ma tête de mon oreiller prend mon portable et l’approche de mes yeux encore tout endormis. Je dois me concentrer un peu, n’arrivant à rien, je prends ma paire de lunettes pour pouvoir lire… Oui, je porte des lunettes pour reposer mes yeux, mais concrètement, je ne m’aime pas avec, donc en temps normal je ne les porte jamais. Mais là, pas trop le choix. Allons bon, ce sont les gars qui me harcèlent, qu’est-ce qu’ils veulent ? Il me demande si je vais bien, où est-ce que je suis, si je suis chez moi de ne pas bouger par ce que c’est tendu en ce moment dans les rues « Decay quoi ! ». Je réponds à la vas vite que tout va bien, que je suis chez moi et je coupe le téléphone avant de le balancer sur ma table de chevet et de replonger ma tête dans mon oreiller, bien décidé à terminer ma nuit. Je me tourne, retourne encore et encore, je soupire, impossible de me rendormir. C’est donc avec exaspération que je me tire du lit, assise sur celui-ci je regarde ma piaule « Ça serait pt’être temps que je range un peu quand même ! ». Oui, ça aussi c’est une chose que ma communauté ne sait pas sur ma personne : je suis bordélique. Évidemment, l’angle de ma caméra pour mes stream, tout est bien propre, bien range, mais le reste faut pas être regardant. Entre les fringues sales qui jonchent le sol, la vaisselle qui pourrit dans l’évier et la couche de poussière qui grossi au fil des jours, vraiment je ne suis pas une femme bonne à marier… « Bonne à marier ?! » cette pensée me fait d’abord sourire, un sourire moquer, qui serait prêt à se marier avec une pauvre fille comme moi ? Le visage d’un homme apparaît alors dans mon esprit, un visage rassurant, à moitié brûler qui fait passer mon sourire moqueur en tendre… « Mais ? Pourquoi est-ce que je pense à lui ? ». Je secoue frénétiquement la tête pour me le sortir de l’esprit, rougissant comme une gamine voyant pour la première fois le loup. La colère monte en moi rien que parce que j’ai pensé à cet homme. C’est dans cette énergie colérique que je range tout mon studio, allant même jusqu’à récurer les toilettes pour que je puisse me voir dedans.
Ça me prend bien trois heures pour tout ranger, nettoyer, faire mes lessives. Une fois fini, je me pose enfin devant mon ordinateur et la première chose que je fais s’est d’aller sur twitter. Le hastag top une des tendances de Decay est « #Tueurensérie », amusée, je clique dessus. M’attendant à voir des fais divers qui n’ont aucun lien entre comme régulièrement. Les images sont plus qu’explicites, les vidéos aussi. Des corps avec des croix au-dessus d’eux, telles des épées de Damoclès. Les tweets s’enchaînes, la paranoïa aussi. L’idée qu’un tueur en série sévit dans Decay n’est plus à prendre à la légère, elle est même plausible. Ça pointe du doigt l’Église, puis des gangs mineurs et en fin la Triade. Cette atmosphère me prend à la gorge à travers l’écran, déjà que ce n’est pas tous les jours simples de naviguer dans la rue qu’importe l’heure du jour et de la nuit, mais maintenant ça va devenir encore plus tendus. Les amis d’aujourd’hui peuvent devenir les ennemis de demain, les alliances permettant à Decay de ne pas imploser sont mises à rude épreuve. En ces temps sombres, il vaut mieux faire profil bas et ne pas sortir seule jusqu’à ce que toute cette affaire soit tirée au clair.
Ce qui fait que je me lève n’est pas un hypothétique réveil, non, c’est le bruit de mes notifications sur mon portable. Je suis en train de vivre un harcèlement de sms en bonne et due forme. J’émerge donc ma tête de mon oreiller prend mon portable et l’approche de mes yeux encore tout endormis. Je dois me concentrer un peu, n’arrivant à rien, je prends ma paire de lunettes pour pouvoir lire… Oui, je porte des lunettes pour reposer mes yeux, mais concrètement, je ne m’aime pas avec, donc en temps normal je ne les porte jamais. Mais là, pas trop le choix. Allons bon, ce sont les gars qui me harcèlent, qu’est-ce qu’ils veulent ? Il me demande si je vais bien, où est-ce que je suis, si je suis chez moi de ne pas bouger par ce que c’est tendu en ce moment dans les rues « Decay quoi ! ». Je réponds à la vas vite que tout va bien, que je suis chez moi et je coupe le téléphone avant de le balancer sur ma table de chevet et de replonger ma tête dans mon oreiller, bien décidé à terminer ma nuit. Je me tourne, retourne encore et encore, je soupire, impossible de me rendormir. C’est donc avec exaspération que je me tire du lit, assise sur celui-ci je regarde ma piaule « Ça serait pt’être temps que je range un peu quand même ! ». Oui, ça aussi c’est une chose que ma communauté ne sait pas sur ma personne : je suis bordélique. Évidemment, l’angle de ma caméra pour mes stream, tout est bien propre, bien range, mais le reste faut pas être regardant. Entre les fringues sales qui jonchent le sol, la vaisselle qui pourrit dans l’évier et la couche de poussière qui grossi au fil des jours, vraiment je ne suis pas une femme bonne à marier… « Bonne à marier ?! » cette pensée me fait d’abord sourire, un sourire moquer, qui serait prêt à se marier avec une pauvre fille comme moi ? Le visage d’un homme apparaît alors dans mon esprit, un visage rassurant, à moitié brûler qui fait passer mon sourire moqueur en tendre… « Mais ? Pourquoi est-ce que je pense à lui ? ». Je secoue frénétiquement la tête pour me le sortir de l’esprit, rougissant comme une gamine voyant pour la première fois le loup. La colère monte en moi rien que parce que j’ai pensé à cet homme. C’est dans cette énergie colérique que je range tout mon studio, allant même jusqu’à récurer les toilettes pour que je puisse me voir dedans.
Ça me prend bien trois heures pour tout ranger, nettoyer, faire mes lessives. Une fois fini, je me pose enfin devant mon ordinateur et la première chose que je fais s’est d’aller sur twitter. Le hastag top une des tendances de Decay est « #Tueurensérie », amusée, je clique dessus. M’attendant à voir des fais divers qui n’ont aucun lien entre comme régulièrement. Les images sont plus qu’explicites, les vidéos aussi. Des corps avec des croix au-dessus d’eux, telles des épées de Damoclès. Les tweets s’enchaînes, la paranoïa aussi. L’idée qu’un tueur en série sévit dans Decay n’est plus à prendre à la légère, elle est même plausible. Ça pointe du doigt l’Église, puis des gangs mineurs et en fin la Triade. Cette atmosphère me prend à la gorge à travers l’écran, déjà que ce n’est pas tous les jours simples de naviguer dans la rue qu’importe l’heure du jour et de la nuit, mais maintenant ça va devenir encore plus tendus. Les amis d’aujourd’hui peuvent devenir les ennemis de demain, les alliances permettant à Decay de ne pas imploser sont mises à rude épreuve. En ces temps sombres, il vaut mieux faire profil bas et ne pas sortir seule jusqu’à ce que toute cette affaire soit tirée au clair.
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Re: Intrigue : Paranoïa
Dim 2 Fév - 0:17
- ... Putain de taré.
Son regard jaune irréel se détourne de la scène macabre. A la périphérie de la foule de curieux qui se disputaient la fascination à l'horreur, la Salamandre retourne se glisser dans l'ombre protectrice des bâtiments, comme elle sait si bien le faire. La nuit n'était pas spécialement froide, mais elle se sentait glacée jusqu'aux os. Elle s'adosse contre un mur sale, replace sa casquette d'un geste nerveux. Elle ne savait pas ce qui était le pire. La scène en elle-même ou le fait qu'elle ne doutait pas un instant que n'importe lequel de ces groupes de tordus aient pu faire le coup. Elle en avait vu, des trucs dégueulasses, à la Triade. Des trucs sans doute pires que ça, en y réfléchissant deux secondes. Mais il y avait un contexte, une punition, un but.
Était-ce vraiment le cas ?
Elle s'imagine, un instant, à la place de ces pauvres cadavres. Sa peau ouverte, sa nuque brisée. Elle n'aime pas beaucoup cette vision. Pas du tout, même. Elle sent la peur qui la prend à la gorge. Le sentiment primal et primitif qui hurle dans son sang et dans les battement de son cœur le besoin de fuir, loin, vite, très vite. Elle se laisse glisser du mur, s'accroupit, les coudes sur ses genoux. Les images de la scène ont du mal à partir. Le regard morne des victimes et la pâleur surnaturelle de leur corps restent gravé dans sa rétine. Il y avait des fois, comme ça, où la vie venait vous donner des avertissements à grand coup de poings dans l'estomac. Il était peut-être sage de l'écouter.
- Tout va bien m'dame ?
Elle repousse vivement d'un revers sec de la main le bras d'un homme penché vers elle. Elle saute sur ses jambes, paniquée. Elle ne lit que de l'inquiétude dans le regard brun de son interlocuteur, une once de surprise, aussi. Elle cligne des yeux, se traite mentalement d'imbécile pour s'être laisser surprendre aussi facilement.
- Fous moi la paix.
Elle s'éloigne au pas de course. Il est temps de partir. Elle agrippe le premier escalier de secours qu'elle trouve, se hisse avec agilité le long de la courroie de métal. Elle laisse son corps travailler, la soulever du sol, la porter dans les airs. Elle l'a déjà fait milles fois, c'est un automatisme maintenant. Il ne lui faut que quelques minutes pour atteindre le haut du bâtiment. Elle se sent déjà mieux, là haut, comme si rien ne pouvait l'atteindre. Comme si tout ce qui se trouvait en bas n'était qu'un rêve lointain. C'était une pensée rassurante. C'était une pensée naïve. Elle était convaincue que ceux qui étaient dangereux pour elle grimpaient mieux et plus vite qu'elle aux murs. Elle laisse l'air emplir ses poumons. Elle laisse la glace couler dans ses veines. Elle laisse les secondes s'engrainer pour devenir des minutes. La nuit était silencieuse, outrageusement paisible. Spectatrice.
Elle s'ébroue finalement, comme pour éloigner la marque que la scène de meurtre avait laissé dans son esprit. Comme d'habitude, elle survivrait.
25 Eglise de l'Union Patriarche de l'Union Oui.
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Re: Intrigue : Paranoïa
Dim 2 Fév - 13:19
Main entourant ses lèvres, l’œil inquisiteur du Patriarche continuait de suivre le fil d’actualité. #Redweek, la nouvelle tendance, suivie d’un certain nombre d’hashtags pour décrire les événements. Bain de sang dans les rues. Milice incapable d’agir. Paralysie générale. Tous se cachaient. Tous se méfiaient. Tous craignaient. Et la question que personne n’osait poser. Qui seraient les prochaines victimes ? Quand cela serait-il fait ? « Monseigneur. », disait la voix de l’Assistant qui entrait dans l’Office du Prêtre. Lâchant brièvement l’écran, l’homme plongé dans l’obscurité attendait que l’autre s’avance. Comme toujours, le craintif Francesco s’approchait d’un pas hésitant. Parfois, il en avait pitié. De sa voix tremblante, il posait une nouvelle tablette sur le bureau.
_ Voici les derniers rapports concernant les … Euh … Récents … Evénements … » Le Patriarche hochait positivement de la tête et, d’un mouvement de la main, l’invitait déjà à reprendre son chemin. Il n’avait pas besoin de sa présence pour être capable de lire ce qu’il savait déjà des massacres. Ce que l’Internet disait était, à peu près, ce que tout le monde savait. Néanmoins, par miracle, les Unionistes avaient réussi à récupérer l’un ou l’autre corps des défunts, suivant quelques accords houleux et mystérieux. « Francesco. » L’homme s’arrêtait, comme paralysé par son propre prénom. « Reprenez-vous. Nous ne craignons rien, je vous l’assure. » Et l’autre sortait, sans même attendre. Jeune Initié, Francesco se trouvait souvent être perdu dans les limbes de l’Eglise. Mais Edward ne lui en voulait pas. Lui aussi avait été un jour à sa place. Aussi l’ancien militaire, prenant la tablette, jetait un coup d’œil vague aux informations.
Ils n’avaient définitivement pas dans le détail. Ils désiraient être repéré, être vu. Et cette Croix à l’Epée, comme certains la nommaient, n’étaient pas sans rappeler quelques vieux guerres Saintes. Des méthodes brutales. Et certains osaient seulement imaginer que c’était son Eglise qui était criminelle de ces horreurs.* * *
Il avait dû calmer les foules qui étaient venus en troupe devant l’Eglise de l’Union. Quelques jours plus tôt, alors que le deuxième crime ensanglantait les rues, il avait tenu quelques mots sur l’esplanade.
_ Mes Enfants ! », avait-il lâché de sa voix puissante. « Nous faisons absolument tout ce qui en notre pouvoir, les Jumeaux nous guidant, pour aider la Milice mais aussi chacun à se remettre de ces tragiques événements. Les Assassins derrière ces vicieux crimes se cachent sous une fausse Croix, se faisant passer pour ce qu’ils ne sont pas. Ce ne sont ni des croyants, ni des pratiquants. Nous, au nom de l’Union, condamnons ceux qui tentent de jeter la disgrâce sur notre Eglise. Nous allons prier pour ceux qui ne sont plus. Et, avec l’aide des Puissants, guidés par les Jumeaux, nous espérons que cette terrible semaine soit bientôt derrière nous. » Silence court. « Nous invitons chacun à ne pas sortir de chez lui, sauf en cas d’extrêmes nécessités. Nous voulons que ces morts s’arrêtent. Le sang n’est pas une réponse. » Un autre silence. « Prions ensemble, mes enfants. Prions que le pire soit derrière nous. »* * *
Jetant la tablette dans la poubelle, personne ne serait au courant des résultats. Il les connaissait déjà.
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Re: Intrigue : Paranoïa
Dim 2 Fév - 13:47
Les faits divers avaient cette fâcheuse tendance à rendre tout le monde friand d'informations et de sensations fortes, à l'abris derrière leurs écrans lumineux, ils lisaient les moindres lignes d'informations qui s'inscrivaient sur la toile, ils observaient et n'hésitaient pas à zoomer sur les photographies HD des corps ensanglantés qui jonchaient les rues de Decay, là où les nantis de Néo Atlantis n'avaient jamais mit les pieds. Cat avait subit les conversations et les hypothèses de ses parents lors du petit déjeuner, puis il y avait eu les amis de la famille qui a leur tour avait été de leurs commentaires. Ce qu'elle trouvait le plus drôle c'était l'idée qui avait soumise par une ville femme. Lorsque l'on a une vermine chez soi, il faut l'exterminé et empoisonner ses lieux. La vermine n'est jamais seule. Cette remarque avait offert à Catalina un sourire absent et un fou rire intérieur. Elle était un rat de Decay qui se prélassaient dans les murs de Neo Atlantis à l'abris des regards.
Plus tard dans la journée, dans sa tour d'ivoire, tout en haut de l'hôtel Luciani, Catalina regardait ses informations sur les multiples canaux qui circulait sur l'accident. Twitter était un véritable meli-mélo d'absurdité et de théorie fumante. La liberté d'expression chez certains étaient vraiment prise au sérieux, tandis que d'autres allaient de commentaire graveleux. Dans sa chambre secrète tournaient les logiciels sur ses grosses bécanes. Elle qui effectuait une veille constante sur Decay, les notifications n'arrêtaient pas de se faire entendre, si bien qu'elle coupait le son.
Les médias d'informations traditionnels manquaient cruellement d'informations sur l’événement qui n'étaient pas le premier, mais le troisième d'une longue liste à venir, d'après la méthodologie utilisée. Paranoïa. Ce mot revenait partout dans les journaux, et c'était le nom qu'elle avait utilisé pour nommer le fichier qui contenait tous les éléments de veilles et de recherche qui portaient sur le sujet. Toutefois, elle ne se contentait pas de ce qu'elle pouvait aller sur la toile et désirait s'introduire dans les fichiers de la milice. Cat commençait a prendre contact avec ses indics qui se trouvaient dans son carnet d'adresse. Elle obtenait parfois des informations, parfois non. Entre deux coups de fils, elle regardait une des armes qu'elle avait récupéré pour son compte personnel entre ses échanges secret avec la milice. "Paranoïa mon amour... Murmurait-elle en caressant la crosse du pistolet, il était temps de mettre en marche les rouages du chaos et d'en tirer profit.
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Re: Intrigue : Paranoïa
Dim 2 Fév - 15:29
Deux bouteilles déjà vides, renversées sur le bureau, la troisième tout juste débouchée. Un verre vient de voler à travers la pièce pour s'éclater sur la fenêtre teintée. Le bris du verre rompt un drôle de silence posé depuis trop longtemps à l'arrière boutique du Capriccio."Porca puttana troia !" La voix de Livia est enrouée, à croire qu'elle n'a pas dormi. Sa démarche hasardeuse la conduit jusqu'au bureau où elle s'attaque à la troisième bouteille de vin rouge, à même le goulot. Sur la tablette qu'elle pose au milieu du désordre, des nombreuses photos, malsaines, des quelques cadavres amassés depuis le début de la semaine. "Semaine rouge" qu'ils l'appellent sur les réseaux sociaux. Cette bande de tarés. Malsains. Fouilles merde. Livia n'est pas de nature à s'attendrir de la mort de quelques inconnus mais, parmi le lot, un nom ressort, un que seul les plus informés ont pu vérifier.
Salamanca, Miguel. L'un de ses accords les plus complexes. Probablement celui qui a le plus de valeur.
La Lombardi ne veut même pas revoir la photo. Elle est bien trop dégueulasse. Comme toutes les photos de meurtres, si on y réfléchit.
C'est pas le moment, putain. C'est vraiment pas le moment pour ça. Un potentiel traître traqué jusqu'à Neo-Atlantis, une guerre qui gronde avec la Milice alors que quelques zélés rejoignent leurs rangs. Et maintenant, ça. C'est l'Église, il ne peut pas en être autrement. Il ne faut pas qu'il en soit autrement.
Une lampée de plus, qui déborde sur le bord de sa bouche. Maurizio est à peine enterré et Livia n'a confiance en personne pour la conseiller. Ce sont tous des incapables, des traîtres en puissance. Voilà des années qu'elle jongle, appréciant son statut intouchable et celui de ses alliés. Mais si la tête du Cartel est venue à tomber, il faut se méfier de tout, et de tout le monde.
Elle trébuche et tombe à genoux devant la fenêtre aux vitraux vieillots éclairant son visage d'une luminosité colorée. Peut-être n'aurait-elle pas dû abandonner Dieu si facilement."Espèce de cons …" Appuyée sur la bouteille à présent posée au sol, elle se relève laborieusement. Comment tenir à bout de bras une alliance entre les grands groupes de Decay quand ils se conduisent tous comme des gamins, incapables de se protéger ?
La Lombardi tente de se reprendre. On inspire, on expire, lentement, profondément. Tout ira bien. Si elle doit tous les tuer jusqu'au dernier pour garder le contrôle, elle le fera. Si elle doit vendre le cul de tous ses cousins, même chose.
Ce doit être l'Église. Il faut absolument que ce soit l'Église. Faites que ce soit l'Église.
Revenant lentement jusqu'au fauteuil de son bureau, la Donna finit par se laisser tomber dans le cuir rassurant de son trône. Elle a déjà ordonné la fermeture partielle des frontières officieuses de Napoli. Les allées et venues doivent être surveillées. La famille ne doit pas sortir sans ordre explicite. Mais ça n'est pas assez clair.
Les doigts tremblants, elle pianote sur son téléphone. On décroche."Fabio. Pour ton rappel aux Salamanca, prends Lucia et Antonio avec toi. Et de jour. Si j'entends que vous avez fait un détour, c'est pas la peine de rentrer, compris ?" Elle n'attend pas de réponse et raccroche immédiatement. Il faut absolument colmater les brèches, renforcer les accords, faire front ensemble. La Milice en sait déjà bien trop, et pourrait en profiter.
Il ne fait pas bon être le passeur en ces heures sombres, quand tous les trous du cul comptent encore sur le premier rempart pour tenir les assauts des deux bords.
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Re: Intrigue : Paranoïa
Dim 2 Fév - 15:53
Quelque chose remue dans le lit, lorsque Belladone finit par ouvrir les yeux. Habituellement, elle ne dort pas si longtemps avec un client dans le lit et se réveille toujours avant eux. Pour se brosser les dents et les cheveux, remettre un peu de mascara, perpétuer l'illusion d'une beauté irréprochable en toutes circonstances.
Les draps se sont envolés avec le lever de ce type. Comment s'appelle-t-il déjà ? Jake ? Jacob ? Jacques ? Compliqué de suivre toutes ces variations. Elle n'a pas besoin de s'en souvenir de toute façon, elle les appelle tous ..."Mon chou ? Tout va bien ?" L'escort s'étire dans le lit, féline, avant de se retourner sur le dos pour le regarder se lever. Il s'est précipité sur son téléphone et est assis, recroquevillé sur le bord du lit. Absorbé par l'écran, il semble comme hypnotisé. Un sourire automatique aux lèvres, Belladone se glisse jusqu'à lui pour l'enlacer et regarder par dessus son épaule. Il semble se crisper, puis se détendre lorsqu'elle l'embrasse derrière l'oreille."Des soucis au boulot ? Profites encore un peu du lit …" Murmure-t-elle quand son regard finit par se perdre à son tour sur l'écran à la lumière froide.
Une photo, affreuse, un corps torturé et étalé à la vue de tous. Du sang partout, un visage figé dans une expression de terreur. C'est sordide. L'escort a un mouvement de recul et se cache machinalement derrière le dos du client. "Mais qu'est-ce que tu regardes ? C'est affreux !" Dégueulasse, à vomir, a-t-elle même envie d'ajouter. Mais elle doit garder une certaine contenance.
"Tu te souviens les meurtres au début de la semaine ? Ben c'est l'troisième. Ils ont encore frappé, apparemment."
Belladone est confuse. Elle aimerait comprendre mais surtout, elle voudrait oublier. Ne pas avoir à craindre de sortir, elle qui travaille la nuit. Elle est encore chanceuse, à son niveau, elle peut encore se cloîtrer au Dvorets et surveiller les arrivées de ses clients. Et si elle était la prochaine ? Et s'ils finissaient par venir jusqu'à elle ? Ces tarés de religieux ont toujours eu quelque chose contre les putes. Tout autant qu'ils ont toujours aimé les fréquenter dans le secret."Reviens au lit, s'il te plaît." Chuchote-t-elle d'une voix tremblante qu'elle maîtrise à grand peine."C'est sordide, je préfère penser à la vie, tu veux bien ?" Feignant de mieux en mieux l'enthousiasme malgré l'image du corps lacéré qui ne semble pas vouloir quitter son esprit, Belladone glisse ses mains contre le torse rondouillet de Jacob. Ou Jacques ? Aucune importance. Sa main descend lentement vers son caleçon et il finit par laisser tomber son téléphone."Je préfère ça." Ajoute-t-elle en riant alors qu'il l'allonge sur le lit. Ignorant son regard pour perdre le sien sur le plafond de sa suite, elle ne peut s'empêcher de voir encore le visage figé de la victime. Il serait grand temps pour elle de lâcher les réseaux sociaux.
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Re: Intrigue : Paranoïa
Mar 4 Fév - 0:44
Les attaques sanglantes n'avaient pas échappée au clan Oni, et Yokai fut informée dès le premier massacre. Si aux premiers abord, elle n'avait rien dit, ses pensées n'étaient pas pour autant moins présente. Le ciel se déchaîne et Amaterasu la déesse du soleil n'était plus présente dans le ciel de Decay. Il était important de faire attention et au premier sang versé les ordres aux filles avaient été donnés. Un couvre feu avait été instauré dès le premier jour. Les intiutions du démon étaient fondées, un deuxième puis un troisième bain de sang avait eu lieu. La triade était adepte de ce genre de règlement de compte, mais l'utilisation de symboles religieux, tel que la croix, n'était pas dans leur habitude. Tout naturellement l'hypothèse la plus probable était la figure religieuse qui commençait à émerger au sein de Decay, l'église de l'union. Mais s'arrêter à cette simple hypothèse là c'était s'aventurer à se fermer d'autres portes et peut-être passer à côté de la vérité.
Le troisième massacre avait eu lieu en ce jour, toujours à l’affût de la moindre information, de la moindre pépite d'or les filles de Yokai c'était enquérir d'aller chercher des informations. Témoignage, extorsion, menace, tous les moyens et tous les interlocuteurs étaient bon à entendre parler. Pour peux que l'on puisse mettre un nom sur ses soi-disant no name. Pour une fois, au vu de l'urgence de la situation la cheffe de clan c'était plié à l'utilisation de la tablette et de son écran lumineux, elle regardait les visages visibles sur les photographies, ainsi que la liste des victimes. Le nombre ne concordé pas entre les noms et les corps sur les clichés. Puis un nom à consonance mexicaine ressortait parmit ce listing. Miguel Salamanca. Yokai ne l'avait guère cotoyer, et si elle n'avait jamais vu sa tête sur des rapports, il lui aurait été incapable de mettre un visage sur ce nom. Pourtant, son rôle au sein du Cartel faisait de lui une cible et un ennimi redoutable aux Yakuzas. Une paix certaine avait beau avoir lieu dans chacun des gangs, le loup sommeil toujours au coin de l'ombre, prêt à attendre que la lune se couche et que le chaos s'installe dans la forêt.
Oser s'aventurer sur les chemins du ronin en s'en prenant à des cheffes de gang, rappeler que quiconque pouvait venir en prendre à ses filles, ainsi qu'à elle-même. Il était important de prendre des mesures sur les choses. S'affranchissant des traditions et de la lettre manuscrite, Yokai envoyez un message via un canal crypter aux différents chef de clan pour se réunir. Une date, une heure et un lieu fut envoyer à tous, l'urgence se faisait entendre dans son message solennel. Il était temps de se mettre en marche de cesser cette paranoïa qui gangrène les rues de Decay." Il est tant d'agir et de retrouver notre liberté, mes filles. " Faisait-elle part aux femmes les plus proches de son entourage.
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Re: Intrigue : Paranoïa
Mar 4 Fév - 23:28
Délaissant cette scène macabre, j'envois un message codé à l’une de mes subordonnés afin qu’elle rédige un rapport détaillé sur les événements, Dame Yokai préférant privilégier les traditions. Alors, oui ça claquait et ajoutait un côté mystérieux à notre Clan, mais c’était quand même bien la merde pour le partage d’information. Ajustant ma capuche afin de cacher mon identité, je serre mes katanas le long de mon corps en gardant une main sur leur poignée, ouvre la porte de l’immeuble, prête à affronter les dangers de la nuit.
Jouant avec un bâton de dango entre mes dents afin de calmer mes nerfs, je longe les murs d’une démarche vive et silencieuse. L’air est saturé de peur et la tension en devient presque palpable, autant vous dire que les rues sont désertes et qu’il y règne un silence de mort. L’Église, coupable ? Bullshit. Ils sont justement bien trop suspects pour être les criminels que tout le monde recherche. Et puis, quand on y réfléchit, n’est-ce pas ironique de juger ces crimes alors que nous en commettons des biens pires chaque jour ? Mais bon, business is business et notre rôle est de trouver notre place afin de faire de bonnes affaires, sauf que ces mecs venaient de déranger les ruches et la contre-attaque s’annonçait sanglante. Je sentis un frisson d’excitation remontée le long de mon échine en imaginant le carnage à venir… un délice.
Arrivée aux portes du Clan, je délaisse ma démarche silencieuse et reprends une attitude normale tout en me dirigeant vers mon appartement. Au programme ? Prendre un bain, me changer, entretenir mes armes et me coucher afin de me tenir prête pour les ordres qui n’allaient pas tarder à tomber. Peu importe les objectifs de ces connards, au final, ils venaient de se faire de puissants ennemis et la seule fin pour eux allaient être une morte lente et douloureuse.
Voir finir dans un ramen si Dame Yokai en donnait l’ordre…
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