Chapitre 2 : La Corporation
Decay
Decay, destination de tous les possibles, terre en friche où fourmillent les possibilités et l'argent facile, où chaque vice est accessible, chaque désir libre d'être comblé. L'île prospère, se vautre dans sa propre réussite, quand l'ouragan Isaac survint, balayant sur son passage les installations des gangs comme leurs prétentions. Et un nouveau groupe émerge des brisures laissées par la tempête, la Corporation. Forte de son budget, celle-ci s'invite en sauveuse, promet à tous une aide financière et humaine, des avancées conséquentes, pour une vie meilleure. Avides de pouvoir ou simples fantoches, qui sont vraiment les acteurs de cette entité inédite qui prétend étendre son influence à tout Decay.
11/10/2020 HRP
La Newsletter est sortie ! Beaucoup de changements au programme, par ici
11/10/2020 RP
Quelques semaines après la fin de l'ouragan, la Corporation dévoile son visage ! A lire par ici
12/09/2020 RP
L'ouragan Isaac s'abat sur l'île ! Pour en savoir plus, par ici
12/09/2020 HRP
L'event Hurricane est lancé ! Vous pouvez toujours le rejoindre par ici.
27/08/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
05/07/2020 HRP
Nouvelle newsletter et nombreux changements ! La lire ici.
30/05/2020 HRP
Nouvelle newsletter en cette fin de mai ! La lire ici.
30/05/2020 RP
Un nouveau système de réalité augmentée sort au Space Station Bar ! Participer ici
5/04/2020 RP
Le Carnaval de Napoli est lancé ! Extravaganza
8/04/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
18/03/2020 HRP
Ajout des missions et petite update de l'index !
28/02/2020 HRP
Deuxième newsletter ! La lire ici.
28/02/2020 RP
La Milice redouble de violence et est plus présente sur le territoire de Decay !
31/01/2020 HRP
Première Newsletter, bébé forum deviendra grand ! La lire ici.
31/01/2020 RP
L'intrigue "Paranoïa" a été lancée ! Par ici.
17/01/2020 HRP
Ouverture du forum ! N'hésitez pas à rejoindre le Discord !
Il parait qu'une jeune fille a été aperçue allant dans les égouts. Depuis, elle n'a plus donné aucune nouvelle d'elle. Une nouvelle victime des monstres vivant dans les égouts ?Une vingtaine de serpents en liberté auraient été aperçus sur les Docks. La Triade en sueur.On déplorerait trois morts suite au dernier barathon de la rue de la soif.À Kabukicho, des rumeurs sur l'affaiblissement des effectifs du clan Oni commencent à poindre. L'absence de Yokai se fait-elle enfin ressentir ou cela n'est-il que le fruit de l'imagination de quelques résidents ?Une certaine Shrimpette serait en train d'écrire une fan-fiction sur certains membres de Decay.On dit que l'ensemble du corps d'un certain mercenaire travaillant pour la Triade serait entièrement recouverts de ses nombreux crimes. Une dizaine de cadavres auraient été découverts, au cours du mois de Janvier, sur les Docks. Certains évoquent un règlement de comptes. Un tout nouveau malware parcourrait la toile, déguisé sous la forme d'un logiciel à première vue inoffensif. Il installerait une backdoor sur les machines infectées. Pour quelle raison ? Cela reste un mystère. Une femme vagabonde à la chevelure d'un noir profond et aux yeux écarlates prendrait en charge des malades et blessés au travers de Decay pour une misère, offrant une alternative médicale à celle dispensée par l'Église. Fin Janvier/Début Février, une course de rue, en pleine nuit, aurait conduit certains hommes hors des pistes. Plusieurs voitures seraient sorties de la route suite à un « conducteur fantôme ».
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Un simple bonsoir, tu aurais pu attendre plus de sa part mais cela en disait bien long sur sa personne. Tu ne t’étais point fait prier pour doucement la décrire, tes pupilles derrière leurs orbites morbides s’aventurant de haut en bas auprès de sa silhouette. Elle avait au moins respecté ton ordre qui était des plus simples à vrai dire, du moins tu le considérais ainsi sans te soucier plus que cela des implications. Tu avais tout payé alors tu estimais qu’il ne pouvait y avoir de difficulté en tout ceci, le plus amusant allait arriver à vrai dire. Un divertissement qui allait être des plus classiques mais sans doute passionnant voir excitant pour ta curiosité maladive nimbée d’un intérêt tout sauf sain. Tu te demandais si le choix du modèle de robe fut totalement réalisé par sa personne ou si au contraire elle s’était laissé guider. N’ayant pu fouiller plus que nécessaire chez elle, tu ne connaissais l’étendu de sa garde-robe tout comme tu n’avais pu la voir qu’en une seule et unique tenue pour l’instant. Il était nécessaire d’avouer que le choix des couleurs par rapport à sa personne était des plus parfaits sans être outrageusement provoquant. Tu te demandais si ceci était par décence ou alors pour limiter une certaine gêne.

Tu te rapprochas dès lors d’elle, te retrouvant relativement très proche d’elle afin de pouvoir lui parler sans bien trop hausser la voix de la foule omniprésente. Tu ne te fis point prier pour répondre de ta voix synthétique à son seul et unique mot, un bien maigre accueil même si celui-ci suffisait.

« - Bonsoir, heureux de voir que tu as suivi mes directives. »

Des directives auxquels elle n’avait pas le choix en réalité là où cela aurait été très déplacé de rejeter tes ordres, tes tous premiers ordres. Il n’y eut la moindre once d’embarras en ton futur acte, une formulation de bienvenue s’en suivant d’un geste de ta personne. Tu vins te placer à ses côtés pour passer ton bras auprès du sien comme l’auraient fait deux amants ou personnes émotionnellement et charnellement proches. Un acte qui avait pour simple but de la guider en cette foule sans pour autant prendre les devants, pour rester à son niveau.

« - La prochaine fois ne sera pas sans conséquences tu m’avais dit il me semble ? Les conséquences attendront que cette soirée soit passée. »

Entamant dès lors votre évolution en cette foule, ne lui laissant un quelconque choix. Tu étais curieux de savoir si elle allait rompre cette banale union à tes yeux, rien de bien intéressant, juste de quoi pouvoir observer sa façon d’agir. Tu te devais de la connaître, de la travailler présentement, la sonder de bien des façons afin de savoir comment la modeler plus tard. Tout artisan se devait de connaître du mieux possible sa matière première avant de lui faire passer bien des épreuves ardentes, brutales, choquante tel la lame entre le marteau et l’enclume. Tu avais entrepris de te diriger vers le lieu du rendez-vous, du moins vers le lieu qui t’intéressait toi là où au final il n’y avait rien de professionnel qui vous attendait au final. La vision professionnelle de votre destination pouvait drastiquement varier de ton point de vue et du sien, tout ceci n’allait être que supercherie pour elle tandis que toi tu pourrais enfin lire en elle tel en un livre ouvert. Vous heurtiez tantôt quelques gens dans la foule même si vous aviez jusqu’ici réussi à éviter des situations bien plus graves comme un individu incapable de contrôler ses mouvements et la précieux breuvage de son verre.

« - Pas trop incommodée ? »

Une parole des plus simples qui aurait relevé de la taquinerie sur un tout autre ton que celui de ta voix synthétique. Tu te devais d’abord de savoir ce qu’elle pensait de tout ceci, de l’humain en ces instants de festivité. Comment elle percevait tout ceci et surtout était elle capable d’enfiler à son tour un masque, un vrai pour évoluer en cet environnement. Tu ne voulais d’une entité rigide mais plutôt un être tel un caméléon, apte de se parer de bien des atouts sans que cela ne le dérange pour le bien de ses œuvres.

« - Je ne sais pas si tu révulses les rassemblements humains ou les interactions festives tout comme le fait d’être féminine ? Avant que nous arrivions à destination il serait intéressant que je puisse en apprendre plus sur ma nouvelle employée envers qui j’ai beaucoup d’espoirs. »

Des espoirs, des attentes, cela n’était pas une bonne chose venant de ta part, tout ceci n’était qu’un fardeau qui ne cesserait de s’accroître. Tu comptais refermer tes griffes stériles et glaciales sur sa silhouette orpheline de tant de choses en ce moment précis, on ne te cachait rien, encore moins qui l’on était.
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Elle avait préféré détourner le regard, se soustraire comme elle le pouvait à l’examen appuyé dont elle faisait l’objet. Elle balaya la joyeuse foule, parfois enivrée, serrant ses bras autour d’elle comme pour revêtir une carapace invisible. Elle aurait tant donné pour troquer cette dentelle allusive contre le confort et la couverture de ses gilets plus pratiques qu’esthétiques. Elle ne put se consoler uniquement avec le fait que, par chance, la marque encore quelque peu visible sur le haut de sa pommette se dissimulait sous la matière rigide du masque qui la rendait plus difficilement identifiable. Cependant, sa proximité la força à se plonger dans les cavités jumelles de ce masque macabre, gouffres béants s’ouvrant sur des ténèbres insondables, avant qu’elle ne puisse à son tour le détailler alors que, aujourd’hui, les volutes de tissus sombres de sa cape volontairement informe ne le fardaient.

Sa respiration se bloqua le temps d’une seconde, alors que ses lèvres se pincèrent. Elle avait envie de se maudire, et sentait lentement la colère se mêler à la gêne qui avait possession d’elle. Elle aurait dû s’en douter, ne serait-ce que l’envisager, mais obnubilée par le malaise provoqué par sa tenue, elle comprenait seulement à cet instant le rapprochement qu’induisait le rôle à jouer lors de ce rendez-vous. Alors elle inspira, ravalant les palabres acerbes qui lui brûlaient la langue. Les conséquences, c’était elle qui en faisait présentement les frais alors qu’elle prenait sur elle, se renfermait, afin de rester professionnelle. Elle se devait de garder en mémoire qu’elle n’était pas là pour profiter des festivités, et qu’aussi déplaisant que ce soit, elle devait faire avec les aléas de son nouvel emploi.

— Cela me laissera donc le temps de réfléchir à la forme qu’elles prendront.

La blanche n’avait pu empêcher cette petite note piquante de venir entacher le chant de sa voix, résultat du venin caustique de la provocation, avant de se laisser guider au milieu de la masse humaine, se faufilant au mieux entre les corps parfois incontrôlés, et évitant les catastrophes qui n’auraient fait que rendre ce moment encore plus importun. Incommodée, elle l’était sans aucun doute. Ce n’était pas la première fois qu’elle se retrouvait au milieu d’un attroupement compacte, qu’elle devait se mêler à une multitude de visages inconnus, en revanche, sortir des ombres n’était pas spécialement son point fort.

— Les regroupements peuvent se montrer avantageux, tout comme ils peuvent être une plaie à gérer en fonction de la situation, où de votre point de vue.

Elle avait appris à comprendre le fonctionnement de ces rassemblements, en repérer rapidement des codes afin de disparaitre. Cependant, elle n’avait jamais réellement saisi les raisons qui poussaient les gens à apprécier ces évènements qui, pour elle, n’avait grand intérêt. Elle se tut un instant, laissant les paroles et les rires ambiants prendre le pas pendant qu’elle essayait au mieux de répondre à la seconde partie qui semblait plus personnelle. Son regard se perdit à nouveau autour d’elle, sur le monde qui les entourait. Elle voyait les sourires mutins s’étirer dans une parade taquine et qui se voulaient inaccessibles, les mains négligemment posée sur d’autres dans un mouvement calculé, et elle entendait les gloussements exagérés emplis de sous-entendus impudiques au milieu du tumulte enjoué du carnaval.

— Être féminine est un concept du genre opposé, l’intérêt est donc dépendant du but recherché, ou de la personne à duper.

Plus généralement, elle trouvait l’intérêt bien négligeable, et souvent peu utile dans son cas. Preuve, s’il en fallait, de la première robe qu’elle portait aujourd’hui. Pourtant, l’espace d’un instant, elle se serra légèrement contre son bras, sa main libre venant rejoindre la première sur sa manche, une imitation improvisée, basée sur ce qu’elle avait remarqué, ces cils battant exagérément au milieu du décor vénitien de son masque, alors qu’elle forçait un soupir embarrassé avant de parler d’une voix faussement innocente et ennuyée.

— Voulez-vous que je porte ce masque... Superficiel ?

La seconde suivante, elle s’était éloignée, laissant tout de même le bras qu’il avait pris au sien à sa place, même s’il lui démangeait de le récupérer contre elle. Jouer les potiches flatteuses, ou les demoiselles, très peu pour elle qui serait plus à l’aise avec une balle ou une lame dans le corps. La féminité était une porte ouverte à toutes les catastrophes imaginables, à en devenir grotesques. Sa question ne cherchait pas réellement de réponse, elle n’était que le résultat de l’irritation que la situation et ses paroles avait provoqué en elle. Après une longue expiration qui avait pour but de calmer le bouillonnement qui parcourait ses veines, elle se focalisa à nouveau sur la raison de sa venue sur le territoire italien, sa voix se faisant presque lasse.

— Faute de renseignements délivrés dans vos messages, il y a-t-il des informations essentielles que je devrais connaitre avant la rencontre avec votre rendez-vous ?

Elle espérait que cette mascarade ne tourne pas au désastre, et se réfugiait dans le cadre professionnel qui devait caractériser cette soirée, car ils avançaient au milieu des festivaliers, mais il n’avait pas encore abordé la raison de sa présence qu’il avait pourtant demandé. Malgré le départ en demi-teinte de cette entrevue, elle comptait bien faire au mieux, pour satisfaire ses demandes, ou pour canaliser son agacement.
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Les formes qu’elles prendront, si seulement savait elle que tenté de lever la main sur toi était vain, que vouloir exercer une revanche contre toi était la pire chose. Rien ne pouvait dépasser ta vindicte, une vindicte légendaire et morbide surtout pour ceux qui avaient pu la percevoir une seule et unique fois. Tu ne lui en avais tenu rigueur présentement, la réprimande maintenant était inutile. Cet acte attendrait et encore d’ici là tu aurais fini par trouver une nouvelle chose pour définitivement lui faire passer cette envie. Elle ne tarda à montrer cependant des traits qui te plaisaient, non pas de la malice mais une intelligence des plus simples et efficaces. Sachant faire la part des choses, sa vision sur la masse d’individus te convenait, elle ne semblait éluder chacune de tes paroles. Tu avais cependant arqué un sourcil lorsque tu entendis sa réponse et tout particulièrement quand tu pus ressentir une étreinte un tant soit peu plus pressante auprès de ton bras alors que sa voix avait drastiquement changé. Elle ne semblait avoir compris la plus profonde subtilité de ta question. Une subtilité qui pourrait être dérangeante et incommodante pour bien des femmes.

Tu te demandais à quel point elle allait de bouillonner au fur et à mesure de tes réponses alors que vous avanciez toujours en la foule. Il y avait un premier mensonge que tu allais devoir bientôt briser, une fausse excuse et rien de bien compromettant à vrai dire. Il était à tes yeux nécessaire néanmoins de lui faire digérer d’autres paroles, d’autres éventuels relents de sa part avant d’avouer le tout sans la moindre gêne.

« - Je ne te demande de porter ce masque, je veux savoir si tu saurais le porter si cela serait nécessaire pour une de tes missions. Irais-tu jusqu’à passer la nuit avec ta proie si cela était obligatoire ? »

Tu voulais connaître sa détermination, à quel point était-elle apte à être fourbe aussi. Tout le monde avait ses limites et tu devais connaître les siennes sur le plus grand nombre de sujets possibles. Il n’y avait rien de plus satisfaisant pour toi que d’apprendre à sournoisement connaître tout autre individu, le plus intimement possible.

« - Libre à toi de le porter si tu estimes tout ceci nécessaire ou si tu désires la parachever mais ceci ne sera un entrainement efficace auprès de moi et de mon stoïcisme. »

Il n’y avait que très peu de choses qui étaient capables de chambouler tes pensées, raviver des émotions déplaisantes et empruntes de destruction incontrôlée. Tu étais un humain et non pas un animal comme bien des habitants de Decay, tu avais la raison, une raison des plus développé malgré des motivations douteuses. Ce n’est que dans l’instant qui suivit ta dernière réplique que vous aviez fini par arriver face à un bâtiment qui faisait office d’hôtel où une soirée se déroulait, vous n’aviez eu le moindre mal à rentrer alors que biens d’autres individus se faisaient refouler de par sans doute des tenues bien trop légères. Légères en l’absence de tout signe de richesse, de décence, les lieux étant réservés aux gens de goûts et surtout disposant d’un minimum de moyens. Tu avais guidé ton employée jusqu’à une table en le salon de l’hôtel où se trouvait la réception, y prenant place alors que tu la libérais enfin de ton étreinte. Il était possible d’observer divers individus dansants, d’autres buvants ou flânant.

« - Il est donc venu le moment d’évoquer ta présence à mes côtés en cette soirée. »

Ton regard balayant tantôt la salle alors qu’un serveur commençait à se rapprocher de vous pour prendre une commande, le bar lui bien plus loin étant bien acculé par divers mortels. Tu te permis de rajouter promptement cette parole comme si elle n’avait d’importance à tes yeux, chose qui était le cas en réalité.

« - Il n’y a pas de rendez vous professionnel, il s’agissait juste d’un premier prétexte pour que tu ne puisses refuser de venir. »

Ceci n’était une méthode détournée par la forcé à sortir par sentiments mais bien au contraire par pur intérêt. Un intérêt qui n’avait rien d’émotionnel, un intérêt bien trop pragmatique qui te caractérisait à la perfection. Le serveur enfin à votre hauteur, tu le saluas d’un simple mouvement de tête n’ayant que très brièvement quitté Melione de tes orbites morbides. Tu souhaitais plus que tout dévorer sa réaction, en apprécier chaque infime parcelle, chaque mimique, ouïr chacune de ses paroles, ses complaintes, la voir cracher sa bile, son poison. Tu voulais parfaitement la voir montrer les crocs si elle comptait réagir ainsi.

« - Tu souhaites boire quelque chose très chère ? Je te l’offre. »

Un ton des plus neutres cachant une malice des plus prononcées en réalité, tu allais pouvoir lire en elle comme dans un livre avec une aisance déconcertante. Les festivités commençaient pour toi.
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L’air s’engouffra dans ses poumons, mais peina à en être expulsé ensuite. Ce côté plus sombre et intime de la féminité ne lui avait pas effleuré l’esprit, et pour cause, il restait un mystère pour elle. Cela pouvait être étonnant pour une femme de son âge, mais la combinaison d’une amnésie rétrograde et d’un désintéressement quasi total pour cet aspect de l’humanité avait eu pour résultat une innocence surprenante. De plus, elle n’avait jamais eu besoin de ce recours lors de ces anciennes missions, trouvant une autre solution lorsque c’était nécessaire. Le masque pouvait être imité, porté sur une courte durée, mais il était aisé d’en déceler les fissures, des craquelures qui pouvait être forcée avec facilité si l’on s’y attardait suffisamment. Ses limites sur ce plan là n’était pas gravées, elle en avait une vague idée, mais elles ne seraient précises uniquement lorsqu’elle les atteindrait.

Qu’importe la précision sur ce manque d'intérêt semblable, la blanche n’avait aucune envie ou besoin de porter ce masque plus que les quelques secondes où elle l’avait fait. Mais répondre à cette question exigeait qu’elle se dévoile plus qu’elle ne le souhaitait. Son bras libre se ferma sur son ventre, et sa voix se fit basse et sifflante alors qu’ils passaient les portes d’un établissement jonglant entre hôtellerie et réception de festivités.

— Vous avez probablement des gens plus aptes pour ce genre de chasse.

Son regard se perdit dans le décor des lieux et les personnes présentes alors qu’il la guidait jusqu’à une table de l’hôtel. Tout semblait avoir été préparé avec minutie, de l’intensité de l’éclairage aux couleurs des différents éléments de décoration intérieure, sans parler des vêtements et autres ornements d'accessoire de la foule qui rivalisaient de luxe indécent, contrairement à ce qu’il y paraissait. Libre du rapprochement qu’il lui avait imposé, elle ne s’était pas faite prier pour prendre place à l’opposé de la table afin de lui faire face, sa main frottant machinalement l’avant-bras anciennement prisonnier. Elle ne reporta son attention sur ce faciès de l’autre-monde que lorsque sa voix la tira de son observation du monde qui les entourait. Toujours soucieuse de se fondre dans les apparences du cadre, son dos se redressa et ses jambes se croisèrent sous le plateau de la table alors qu’elle attendait d’avoir enfin la raison de son ordre sollicitant sa présence durant ce carnaval.

— Vous jouer de vos nouveaux employés est une habitude ? Dois-je m’attendre à d’autres mauvais tours de ce genre ?

S’il était possible de tuer d’un regard, celui de Melione n’aurait pu être plus précis sur sa cible. Elle s’accommodait des ordres, exigences, et renseignements tardifs qui étaient parfois plus utiles et efficaces qu’une longue préparation. Mais cette mascarade pour la faire venir dans un lieu pareil pour une raison autre que le cadre professionnel était loin de lui plaire. Elle avait souhaité que son regard assassin puisse passer au travers de ces gouffres vides et sombres, que ses lèvres ne soient pas si pincées par la colère qui rugissait à nouveau en elle. Sa main vint se presser contre sa nuque alors qu’elle se força à faire face au serveur bien-intentionné, et à lui adresser un léger sourire de circonstance.

— Un shot de vodka, ainsi qu’un verre d’eau s’il vous plait.

Elle ne savait lequel des deux serait le plus à même de la calmer, sans parler de l’envie de simplement quitter les lieux sans autre forme de procès. L’alcool serait probablement le plus à même de détourner son emportement, mais l’idée de voir cette capuche et ce masque hélianthe dégouliner sous le contenu d’un verre d’eau pouvait aussi être efficace. Elle s’avança légèrement, ses avant-bras s’appuyant sur la table qui les séparait, son regard mauvais ne quittant pas son visage factice.

— Serait-il possible que je sache au moins si ce que vous attendez de moi relève du cadre professionnel ?

Elle s’était efforcée de ne pas paraître trop agressive, même si elle savait que sa voix l’avait trahi autant que son regard. Elle ne buvait jamais lorsqu'elle travaillait, mais quoi qu'il lui réponde, elle était persuadée que le shooter alcoolisé lui ferait plus de bien que de mal. Sa raison lui dictait de simplement rentrer chez elle, de laisser cette entrevue se terminer et de se préserver, mais elle ne voulait pas non plus se laisser faire. Si elle ne retrouvait pas son calme, c’était peine perdue pour elle.
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Tu venais de toucher des points sensibles en tes divers agissements, tes divers propos vu ses différentes réponses. Analysant une à une ses paroles, tu te demandais si le fait d’utiliser de tous ses atouts sans exception était quelque chose qu’elle percevait comme dégradant ou si alors elle était des plus confiantes par rapport à sa capacité à se débarrasser d’une personne ou réussir sa mission d’une autre façon. Un sujet à creuser mais plus tard de par son état actuel qui malgré tout avait le don de t’amuser. Il en avait fallu très peu pour la pousser en ses retranchements, un bon contexte et quelques piques ou questions bien placées sur des sujets sensibles. Tu t’attendais malheureusement à un mental bien plus imperméable et tu cachais cependant une certaine déception. Le travail allait être bien plus complexe que prévu avec elle, en faire la personne que tu désirais pour le bien de ton entreprise s’avérerait chronophage et onéreux éventuellement de surcroit. Tu commençais par être de plus en plus fixé par ce qu’elle était, personne de terrain avant tout, peu tactile et sans le moindre doute très refermée sur elle-même. Il y avait une raison à tout, à chaque trait de personnalité mais creuser plus profondément allait être complexe vu son état actuel.

« - Je ne commanderais rien merci. »

Le serveur finissant par partir alors que tu portas une nouvelle fois ton attention sur ton employée, soutenant son regard sans le moindre dérangement, masque ou non. Elle s’était même permise de s’offrir un semblant de l’espace de cette table, tu ne pus répondre qu’à une de ses questions le temps que le serveur s’était absenté.

« - Généralement se jouer des gens n’est pas une de mes habitudes cependant il y a toujours une raison derrière chaque acte. Après si tu considères cela comme un mauvais tour qu’est ce que cela doit donner si tu te retrouves en une situation encore plus fâcheuse. »

Non pas une pique mais une simple constatation des plus pragmatiques effectivement tu trouvais que tout ceci n’était rien, absolument rien. Il y avait bien pire et elle connaîtrait bien sûr ce que tu imaginais par bien pire. Il n’y avait eu que de l’interaction sociale et si tout ceci avait eu le don de l’enrager à ce point, sa patience allait être un problème auquel tu te devais de remédier le plus rapidement même si on ne changeait le caractère de quelqu’un comme ça. Le serveur finissant quant à lui par revenir pour apporter la commande de la furie qui venait de s’éveiller face à toi, bouillonnante au plus profond de son être. Tu attendis patiemment qu’il reparte une nouvelle fois pour continuer votre échange. Chaque chose en son temps et tu n’étais point pressé.

« - Tu veux donc savoir à quoi rime tout ceci ? C’est relativement simple, j’aime connaître mes employés, tous sans exception c’est à cela que l’on distingue souvent un bon leadeur mais il y a bien plus. J’apprécie pouvoir connaître chaque parcelle de leur caractère et une personne qui se décrit elle-même n’est jamais des plus efficaces. Il est toujours plus plaisant de les faire passer par diverses situations, de les sortir de leur zone de confort pour mieux les appréhender. »

Son portrait à elle prenait même des couleurs autant littéralement que de façon significative de ton côté, autant qu’elle était prise par la colère, tu avais déjà les contours et les premières teintes de son caractère. Pour l’instant tu te devais un peu calme la situation, la faire entrer en une colère noire n’avait le moindre intérêt.

« - Je n’ai pas eu grand mal à trouver ce qui te rend mal à l’aise ou qui a tendance à t’irriter mais j’en ai fini avec toi, du moins pour aujourd’hui. »

À moins qu’une nouvelle idée finisse par te venir en tête ce qui pouvait arriver à tout moment. Il y avait toujours des points qui nécessitaient une expertise de ta part, il y avait toujours énormément de points noirs la concernant. Des points qui nécessitaient un certain éclaircissement.

« - Je ne connais pas encore ton efficacité en mission mais avant de t’écrire un futur via de quelconques contrats j’aimerai savoir ce que tu faisais avant. Travaillais-tu pour un gang ? Que faisais tu réellement, on ne devient pas mercenaire comme ça et tu n’es pas dans ta vingtaine, tu as un peu de vécu. »

On ne devient pas les personnes que vous êtes si facilement, sur un claquement de doigts. Un parcours unique à Decay sans de quelconques vagues, ca n’existe pas pour toi. Il y a juste une différence le fait que l’on puisse connaître ou non facilement le passé de la personne concernée. Quant à Melione, tu sentais que tout était trop simple actuellement, il y avait des choses dessous.
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Cette entrevue n’avait aucun sens pour elle, ce qui avait le dont de malmener la rage qui écrasait le calme habituel qui l’habitait. La déception fit aussi son chemin. De lui. D’elle. Elle en arrivait presque à maudire cette nuit où, poussée à bout, elle avait accepté de laisser son être et son âme entre les mains de cet homme trop mystérieux pour être véritablement fiable à ses yeux. Elle ne savait comment, mais il avait suivi le chemin parfait pour souffler le calme normalement régnant en maître en elle, creuser jusqu’à la fureur sourde qui sommeillait, tapis dans des ombres inconnues et effrayantes. Il la forçait à se dévoiler, bien trop facilement à son goût, et devoir faire face à un visage mort, vide de toutes expressions où informations —la voix artificielle n’aidant pas non plus—  n’allait pas rendre aisé un retour à un calme plus que relatif.

Le serveur les interrompit le temps de déposer sa commande, et si la blanche poussa le verre d’eau sur le côté, le shooter de vodka se retrouva entre ses doigts qui le firent machinalement tourner. Ses lèvres étaient pincées, son regard ne quittant pas le masque de mort en face d’elle alors qu’elle se retenait de lâcher les palabres qui la brûlaient, se coinçant dans sa gorge et formant un nœud corrosif et gênant. Elle s’attendait à mieux, en réalité. La nuit fatidique l’avait marquée plus qu’elle ne l’avouerait, mais cela n’empêchait pas le gout amer qu’avait l’usage de cet artifice simplement pour la sortir de sa zone de confort. On l’aurait jeté dans une fosse aux lions qu’elle ne se sentirait pas si vulnérable. Elle avait pensé, apparemment à tort, que les tromperies ne seraient pas de mise alors qu’elle dépendait maintenant, bon gré mal gré, de lui.

Elle avait voulu savoir, et malgré tout elle ne voyait pas l'intérêt d’une telle mascarade. Elle se connaissait mieux que quiconque, bien que nombreuses zones d’ombres étaient encore à découvrir. Certes, il était apparemment arrivé à contenter une partie de sa curiosité, mais elle n’y voyait que malice trop bien dissimulée. Elle s’en voulait. À trop souhaiter ne pas se laisser malmener, elle avait simplement marché trop commodément dans les filets de son escobarderie.

— Il aurait suffi d’être clair dès le départ pour connaitre ce qui ne me plait pas.

Elle pensa plus prudent de ne pas en rajouter, au risque de s’enfoncer elle-même dans des sables mouvants qui la mettrait dans une position encore plus inconfortable. Surtout maintenant qu’il s’intéressait à son passé, à ce qui l’avait conduit à devenir une mercenaire. Elle ne saurait le dire avec précision, l'appât du gain faisait partie des raisons les plus probables de son orientation, mais le besoin d’expulser la violence qu’elle avait toujours senti couler dans ses veines pouvait aussi être la seule et unique raison.

— Aussi étrange que ça puisse paraitre, je n’ai travaillé pour personne d’autre, seulement pour mon compte, jusqu’à présent.

Un soupir las s’échappa de ses lippes, et ses yeux se fermèrent le temps que les souvenirs les plus anciens qu’elle avait refaisaient à nouveau surface sous ses paupières. L’arène infernale n’était pas assez tangible pour l’expliquer avec de simples mots sans provoquer moquerie ou pitié selon elle, et le monde du mercenariat l’avait entouré sans même qu’elle ne s’en rende compte ou qu’elle ne le veuille. Elle n’était qu’une âme perdue, emplie de rage et doutant de son existence torturée par des flashs angoissants qui la hantaient encore. Sa main se ferma finalement sur le shooter devant elle, et elle vida son contenu d’une traite avant de reprendre.

— Mes compétences en corps à corps se sont avérées utiles au bon moment. Un coup de chance qui m’a permis de vivre en tant que mercenaire plus que de survivre dans cet enfer, même si contrairement aux grands noms aidés de notoriété, certains jours étaient plus difficiles que d’autres.

Le verre vint prendre la place du petit récipient maintenant vide entre ses doigts légèrement crispés, et son regard se perdit une nouvelle fois sur le décor autour d’elle, mais sans réellement le voir cette fois-ci. Il avait réussi à retourner sa propre colère contre elle, augmentant son malaise, et il l’obligeait à ressortir des démons qu’elle s’efforçait continuellement de maintenant loin de la surface trouble de sa conscience.

— Besoin de précision ? Autre chose ?

Le calme de sa voix n’était qu’apparent. Elle bouillonnait intérieurement, se contenait du mieux qu’elle le pouvait, se refermant autant que possible, même si elle se doutait que ce serait loin d’être suffisant. Elle n’avait pas besoin de voir ses yeux pour savoir que rien n’allait lui échapper. Elle était compétente dans ce qu’elle faisait pour gagner sa vie, sinon elle ne serait plus depuis longtemps, c’était certain. Mais elle peinait à croire que cela lui soit visible dans l’état où elle se trouvait. Son verre d’eau tourna entre ses doigts, et elle enferma l’âme perdue, la dissimulant au possible sous le nervi qu'elle était pendant ses opérations, tout en espérant que ça soit suffisant pour se sortir de cet entretien sans trop de complications.
Espérer de s’en sortir.
La mercenaire en aurait envie de vomir.
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Des réponses bien maigres à tes yeux, cela ne te suffisait point tout bonnement. Une fois qu’on avait ouvert la porte au diable, il était complexe de le chasser de sa demeure sans lui payer un tribut sous une quelconque forme. Toi, l’argent ne pouvait t’acheter sur ce genre de sujets, elle n’avait de pouvoir à s’offrir alors il ne lui restait qu’une seule et unique chose à t’offrir à tes yeux, elle-même. Sa psyché, ses traumatismes, ses espoirs, tu voulais te nourrir de tout cela en plus de son passé et de ses désirs futurs là où tu dévorais déjà avec avidité le présent. Tu la sentais encore bouillonner, un feu bien présent juste là sous tes yeux mais dont chaque flamme paressait faiblir tantôt, irrégulières. Tu n’avais pas peur d’être face à une bête qui aboie, qui montre les crocs tant que tu ne ressentais la moindre morsure. Tu étudiais encore et toujours du mieux que possible chacune de ces mimiques alors que son verre d’eau paressait devenir comme bien plus important, ses paupières venant voiler plus longtemps qu’un clignement naturel ses iris. Oh que oui tu allais avoir besoin de précisions que tu allais vouloir autre chose venant d’elle, elle était tienne en ce moment et tu comptais lui dérober toutes échappatoires.

De la souffrance, tu allais sans doute en infliger sous une forme subtile. Une souffrance non pas motivée par le simple désir de la malmener mais plutôt un mal nécessaire. Tu ne croyais pas au fait qu’on puisse parfaitement se décrire à l’oral, tu n’y croyais point et tu allais devoir planter tes griffes en sa chair. Tu allais devoir dévorer ses entrailles de tes mots jusqu’à ce que chaque trait de sa personne te soit offert. Tu voulais la faire craquer, la voir se briser face à toi qu’importe comment elle volerait en éclats. Tu souhaitais tant, une chose si compliquée, un processus destructeur que tu tenterais de maîtriser afin de rassembler les morceaux en un instant et reformer le tout. Un objectif temporaire mais très efficace, cela était risqué mais ce n’était pas ton mental qui était en jeu loin de là. Une façon de réfléchir qui démontrait facilement pourquoi tu n’étais une personne recommandable, un acte qui questionnait plus que jamais sur ton éventuelle humanité sous ce masque. Que restait il d’un homme sous cette tenue, sous ces traits immortels. Il était complexe d’en donner une réponse à vrai dire, rien ou tout. Le tout étant quant à lui vicié, peut être n’avais tu plus rien d’humain ou alors seulement le pire que ta race était apte à fournir.

Tu vins te lever sans plus de cérémonie attrapant d’une main impériale ta chaise pour la traîner en un geste prompt aux côtés de celles de la jeune femme, prenant donc place à ses côtés. Tu te retrouvais de nouveau relativement près d’elle alors que la voix synthétique s’éleva une nouvelle fois entre vous de par le bruit ambient bien trop important.

« - Tu n’as pas été des plus bavardes. »

Une main se rapprochant de son corps sournoisement, loin de son regard, d’abord le long du dos de sa chaise. Tu quittas rapidement le bois pour reporter tes doigts contre la nuque de la blanche, ta tact découvrant par la même occasion sa chevelure d’ivoire.

« - Ou alors quelque chose te tracasse en ton récit, tu as peur mais de quoi ? »

Tes phalanges descendant doucement sur ces mots le long de son dos suivant le plus précisément chacune de ses vertèbres pour se prendre auprès de sa chute de reins respectant le reste de sa silhouette. Des paroles qui lui furent susurrés alors que ton artificiel faciès se trouvait trop proche de son oreille, de son visage. Tu rajoutas ceci là où ton touché n’avait rien d’ardent bien au contraire, un contact qui se voulait profanateur, pénétrant tel l’empreinte de l’hiver, du givre.

« - Ce n’est pas moi qui te raidis ainsi en dehors de la foule et du carnaval non. »

La paume de ta main se perdant finalement auprès d’une de ses hanches durant quelques secondes afin de la rapprocher de toi avant de définitivement quitter son enveloppe charnelle et retrouver la tête de la construction de bois sur laquelle elle reposait.

« - Il y a une chose pire qui te tracasse... »

Tu comptais avoir des réponses, ce soir plus tard, tôt ou tard au pire des cas mais elle s’ouvrirait ou tu n’aurais comme choix de la déchiqueter de tes assauts incisifs tel un carnivore aux dents acérées dépouillait un os de sa précieuse viande. Elle parlera, ils finissent tous par parler. Ton étreinte glaciale autant psychologique que physique, il était impossible de s’en défaire à moins d’ancrer des kilomètres entre toi et ta cible, la seconde alternative étant la mort. Son salut ne reposait qu’en la parole.
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Une déconnexion, un détachement par rapport à ce qui se déroulait présentement. Elle tentait d’ignorer les clameurs survoltées du passé qui s’élevaient par à-coups alors que les murs du labyrinthe de ses pensées se dressaient, se détruisaient, changeaient, se parant d’images fugaces, de souvenirs flous enterrés depuis ce qui semblait être une éternité. Une impression d’arrêt, comme si le temps avait décidé de stopper sa folle course infinie tandis que les échos plaintifs de son âme s’éloignaient, s’amenuisaient au fur et à mesure qu’ils se perdaient dans ces dédales de ténèbres. Jusqu’à l’installation d’un calme effrayant, angoissant, qui s’efforçait de couvrir une brutalité sans considération aucune. À ses yeux, les corps amassés près du comptoir n’étaient plus qu’un agglomérat d’êtres insignifiants, alors que le reste se pavanant dans la salle de l’hôtel se voyaient devenir les marionnettes tirées des fils d’un funeste mystère. Les paroles, les rires et le tintement des verres se mélangeaient en une ignoble harmonie inintelligible.

Le long frisson dérangeant provoqué par le contact sur sa nuque la ramena partiellement à l’instant, tout en la plongeant à nouveau dans une tourmente malsaine. Son attention se concentra sur ses doigts baladeurs, ainsi que sur sa voix irréelle. Elle avait peur oui, mais pas d’une banalité telle la mort, la perte d’un être cher, où la souffrance. Ce qui l’effrayait au point de la faire surréagir, l’empêchait de rester sans rien faire, ou d’avoir un sommeil décent, n’était rien d’autre que l’idée de se voir à nouveau affublée de chaînes, réelles où non, de se voir retirer son corps, son identité, de n’être qu’un outil que l’on possède à son gré. Ses doigts descendant le long de sa colonne vertébrale, elle s’efforça de retenir une expression d’un dégout prononcé, provoqué par ce contact déplaisant. Elle n’appartenait à personne, et jamais plus une personne ne saurait être celui qui détient les clés d’entraves esclavagistes. Elle dépendait uniquement d’elle-même, et faisait ce qui était en son pouvoir pour que la situation reste inchangée. Mais subitement, elle craignait. Pour elle, pour sa liberté aussi éphémère que l’était sa vie au milieu d’un monde n’ayant que peu de considération pour une âme esseulée.

Un bruit d’agacement lui échappa, semblable à un clic dental, alors qu’elle se voyait attirée plus proche de lui, une nouvelle proximité qu’elle ne voyait pas d’un bon œil. Cependant elle se laissa entrainer, écoutant ses paroles, tentant de comprendre où est-ce qu’il voulait aller. Pourquoi ce passé devait-il être découvert, alors qu’elle avait mis tant de temps à l’enfouir assez profondément pour vivre avec. Ses doigts se serrèrent autour du verre d’eau, et ses yeux se plongèrent à nouveau dans les orbites vides du masque morbide contrastant avec sa couleur solaire. Son regard pouvait sembler vide, témoin d’un automatisme dénué d’émotions, mais il était possible d’y apercevoir les éclats fugaces d’une volonté lointaine de sauvegarde alors qu’elle se sortait des murs du dédale de sa psyché.

Impossible de mettre le doigt sur ce qu’il dissimulait sous le couvert de ses mots, ce qu’il attendait réellement d’elle. Mais elle était sa nouvelle employée, et devait donc se plier à répondre à ses questions, même si elles paraissaient déplacées, presque indiscrètes. Elle savait que sa curiosité ne serait rassasiée avec le peu d’informations qu’elle pouvait lui donner. Pourtant elle ne pouvait pas y faire grand-chose, chaque image ayant gardé souvenance de la violence et des traitements inhumains s’étaient vues écartées dans les ombres de son esprits, inatteignables.

— Je ne serais pas la marionnette sans visage d’une nouvelle arène malsaine.

Sa voix était plate, monotone, comme si cette annonce était quelque chose de normal, qui ne la remuait pas tant que ce qu’elle le devrait. Elle s’était enfermée derrière la mercenaire qu’elle devait être lorsqu’elle travaillait.

— Je ne me laisserais pas gentillement entraver de chaines qui auront pour but de m’asservir à un esprit détraqué qui me tiendra en cage.

Ce qu’elle venait de divulguer semblait suffisant pour la mercenaire, même si elle doutait qu’il en serait de même pour lui. La blanche porta le verre à ses lèvres et bu une gorgée d’eau dans le but de faire disparaitre la sensation désagréable de sécheresse au niveau de sa gorge. Un soupir s'échappa de ses lippes, et ses mains se serrèrent à nouveau sur le verre alors qu'elle fit à nouveau entendre sa voix.

— Je ne pense pas pouvoir être plus précise sans aborder des détails qui me paraissent inutiles, ou qui me sont inconnus.

Elle n’avait pas non plus envie de s’attarder sur ce sujet. Il la malmenait depuis de trop longues minutes à son goût, mais elle se doutait qu’elle n’aurait d’autre choix que de contenter son intérêt un jour où l’autre. S’il voulait tout dévoiler de ce qu’elle savait de son temps à l’Arena maintenant, elle ne laisserait pas trainer en longueur, tant qu’à faire, autant que ce soit rapidement derrière elle, qu’elle puisse à nouveau enfermer ses cauchemars et les oublier le plus longtemps possible. Sinon, il lui faudrait bien plus qu'un pauvre shooter pour tenir.
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Si peu d’efforts à fournir pour enfin une première réponse des plus satisfaisantes. Il ne fallait forcément des récits très élaborés pour connaître la vie d’une personne, bonne ou mauvaise existence. On pouvait légitimement dire qu’en Decay tout le monde n’avait pas eu une histoire des plus plaisantes et si exception il y avait tu serais très curieux de la croiser un jour afin de lui démontrer à quel point l’homme peut être pourri, à quel point l’infamie n’a pas de limites. Un exemple vivant, capable de se mouvoir et distinguer le chaos avec lui, tu étais une des incarnations de la perfidie humaine sous quasiment tous ses angles voir tous en réalité. Tu hésitais à encore plus plonger tes griffes au fin fond de son esprit déjà si torturé, aggravant la blessure, la changeant en hémorragie alors que l’hémoglobine psychologique ruisselait déjà en quantité. Tu avais su enfoncer tes doigts en une plaie qui n’avait jamais été totalement cicatrisée, ayant écarté de médiocres points de suture. Tu jubilais doucement mais sûrement, silencieusement et en une sournoiserie totale. Ces révélations attisaient un peu plus ton questionnement sur ce que tu allais pouvoir faire d’elle, quel avenir allais tu lui réserver en ta meute disciplinée mais évoluée.

Si sa référence à l’arène faisait à référence à Decay, aux slaves alors tu avais déjà le doigt sur quelque chose d’intéressant. L’Organizatsyia, elle ne devait porter en son cœur ce gang par extension, une possibilité en moins pour elle de s’enfuir vers une autre offre plus alléchante. Les slaves ne savaient faire qu’en une chose, le trafic d’humains qu’importe sa forme, un drastique manque de créativité à tes yeux même si dans la logique il était impossible de manquer de matière première dans ce domaine. Il n’y avait aucune créativité ou plutôt création en leurs activités. Elle ne cessait d’un peu plus s’ouvrir, ses prises de paroles étant des plus brèves généralement mais très efficaces. Tu n’étais pas dérangé par cela mais plutôt encore et toujours comblé par ce qu’elle était apte à t’offrir présentement. Elle représentait un petit challenge surtout avec ses dernières révélations sur l’asservissement. Travailler pour toi n’était pas de l’esclavage mais chacune de tes offres était à vie, on ne quittait Bellone si facilement, après avoir pu entrevoir quelques secrets de ton entreprise. Lui donner des raisons de rester, la structurer pour la rendre plus forte sans lui donner l’impression d’être en cage, un amusement que tu comptais relever.

« - Je n’ai pas besoin de plus de détails. »

Une parole qui voulait en dire long, une parole prononcée sur un ton des plus simples mais qui en réalité n’était que des plus sinistres si l’on comparait tout ceci au contexte. Tu repris dès lors quelques distances avec elle, écartant juste doucement ta chaise restant malgré tout de son côté de la table. Tu n’avais besoin de transformer la plaie en déchirure, en démembrement, pour aujourd’hui tandis qu’en ton esprit tu faisais le tour. Apprendre à connaître une personne n’impliquait pas que de simplement avoir su poser le doigt sur son passé et ses horreurs, sur ses traits de caractères mais bien plus. Pour savoir comment aborder une personne du mieux possible il était nécessaire de connaître ce qu’elle appréciait aussi à l’opposé et ceci, cet aspect, tu ne comptais l’oublier. Tu ne faisais les choses à moitié, homme de concentration, d’efficacité, de détermination que tu étais. Ce côté de l’expertise, tu le trouvais généralement moins savoureux mais tu n’étais là pour faire un travail d’amateur. Tu ne croyais qu’en la perfection et cela tu te forçais de l’appliquer à toi aussi.

« - Dans ce cas passons à des points plus chaleureux. »

Et ennuyeux pensas tu sans pour autant que cela transparaisse en ton langage, en tes gestes. Tu ne l’avais vu sourire une seule et unique fois jusqu’ici, ta présence n’aidant tout bonnement pas chose que tu concevais très facilement. Tu connaissais très bien les faciès transfigurés par l’argent mais guère plus en ta compagnie.

« - Tu dois bien avoir aussi à l’opposé de traumatismes des choses qui te plaisent, vu que par exemple tu exècres la foule et les vivants. »

Tu comptais revoir ta formulation concernant les vivants afin qu’elle n’apporte une réponse biaisée. Tu désirais des réponses des plus complètes de par le questionnement que tu imposais. Tu n’avais jamais été adepte de la demi-mesure alors autant le démontrer une nouvelle fois même sur un sujet bien plus lambda et acceptable.

« - Quoi que je suis convaincu que tu n’as jamais été adepte du fait d’être sociable ou de participer à des rassemblements sociaux supérieurs à deux personnes non ? »

Elle n’avait jamais reflété jusqu’à ce jour un soupçon de sociabilité, d’amour pour son prochain et l’interaction qui était capable de s’en développer. Peut être allais tu te tromper mais cela te paressait peu probable.
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Un simple haussement d’épaules. S’il n’avait pas besoin de plus détails, elle n’excluait pas la possibilité que le sujet revienne sur la table à un moment ultérieur. Elle hésitait à être soulagée sur l’instant, et à craindre le moment qui rongerait sa patience en un rien de temps. Il voulait s'immiscer dans sa psyché, la connaitre dans des aspects qu’elle prenait normalement soin de dissimuler afin de n’être considéré que sur le plan professionnel. Qu’importe si elle aimait la solitude de ses courses au travers de ruelles peu fréquentées, ou qu’elle peinait à faire face à des angoisses ancrées bien trop profondément durant la nuit, tant qu’on la jugeait qualifiée pour faire ce pourquoi on voulait la payer, et qu’elle se montrait finalement capable. Elle apprécia la distance qui repris doucement place entre eux, qui lui laissa le temps de détendre ses épaules l’espace de quelques instants avant qu’il ne fasse à nouveau entendre le timbre artificiel de sa voix. Malgré ses mots, elle ne pouvait concevoir que la suite allait être plus agréable que les paroles antérieures. Depuis le début, tout lui semblait vicié, trompeur, désagréable.

Prenant une nouvelle gorgée du liquide translucide de son verre, elle pris le temps de choisir les palabres qu’elle allait lui délivrer, toujours perdue quant à la direction que prenait leur échange. Il venait tout de même de la pousser dans ses retranchements, et plutôt que de profiter de sa faiblesse momentanée, il choisissait de la laisser souffler. Elle se méfiait, mais elle ne pouvait déterminer la raison précise de cette défiance. L’impression d’avancer en plein brouillard, comme si elle devait progresser au milieu de brumes tactiques alors que dans les faits, rien ne semblait la menacer. Cette sensation de malaise ne la quittait pas, et semblait s’accentuer malgré l’éclaircie inattendue.

— Il y a effectivement une différence entre assimiler des codes sociaux pour des raisons pratiques, et y trouver satisfaction.

Les raisons pouvant être multiples. L’atteinte d’un objectif, tout comme la simple survie. Elle avait appris à comprendre le fonctionnement d’une masse humaine, autant pour se dissimuler que pour trouver ceux qui voulaient se soustraire aux regards. Cependant, dans d’autres circonstances, elle avait plutôt tendance à les éviter comme on fuyait les maladies renommées pour leur impact durant certaines périodes de l’histoire.

— Et je ne peux nier que la participation à des rassemblements échappe à mon intérêt.

Elle laissa aller son dos contre le dossier de son siège, ses bras se croisant sur sa poitrine comme un acte machinal après que l’une de ses mains soit venue masser sa nuque tendue, une habitude révélatrice de peu ou trop de choses en fonction de ce qu’on voulait bien y voir. Elle était fatiguée d’essayer de découvrir quelque chose dans le néant qu’offrait son masque, de décortiquer un chant modifié, et de ne pouvoir se raccrocher qu’aux quelques gestes qu’il esquissait.

— Quant à la connaissance des choses qui me plaisent, elle me parait de bien peu d’importance.

Un léger soupir glissa de ses lippes alors qu’elle tentait de réfréner le rejet pur et simple de sa curiosité. Elle devait simplement se concentrer sur le fait de simplement dissimuler ce qu’elle était dans sa vie privée inexistante, comme elle s’évertuait à le faire au mieux depuis qu’elle survivait tel un fantôme errant dans les rues de Decay.

— Tout ce que j’apprécie, c’est que les choses soient claires, ainsi que l’efficacité. Très banal en soi dans le milieu.

Elle ne faisait même pas une référence au début désastreux de l’entrevue, c’était simplement les faits. Qu’il y décèle ce qu’il souhaite, elle répondait à ses questions, rien de plus. C’était déjà assez désagréable de devoir se dévoiler seule. Non pas qu’elle était curieuse de le connaitre, lui, mais elle avait plutôt l’impression que la relation qui se créait bon gré mal gré était des plus déséquilibrées. Elle devra y remédier, un jour, peut-être, si elle arrivait à tenir jusque-là.
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