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108 Yakuza - Clan Minobe Garde du corps du Shatei-Gashira Oui avec mon consentement.
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Re: Event Hurricane - Groupe 2
Mer 30 Sep - 12:02
HURRICANE GRP. 2
Ryuuko aurait songé que la princesse qu’elle tenait dans ses bras aurait tout fait pour se débattre. Au lieu de quoi elle l’aida ; comme quoi même les situations les plus désespérées possédaient leurs lots de surprises bienséantes. La manche de la jeune femme lui chatouillait davantage le nez plus qu’il ne la protégeait de la fumée dense. C’était à peine si la travestie se voyait et alors que ses jambes faiblissaient en raison du manque d’oxygène. La japonaise trébucha contre un objet non identifié. A cloche-pied, sur le gauche, puis le droit, avant de finalement retrouver un équilibre précaire tout en s’assurant que sa protégée ne tombe pas. Cela lui avait demandé un effort considérable ; ses yeux fatigués cherchaient la seconde femme qu’elle avait perdu de vue. La princesse eut la bonne idée d’utiliser son portable : ainsi, elles pouvaient toute avancer vers la sortie, ou ce qui semblait l’être. Ryuuko aurait aimé la féliciter mais ouvrir la bouche aurait été une très mauvaise idée vu les circonstances.
La fumée avait déjà envahi le couloir et tous ses embranchements. Malgré tout toutes purent voir le panneau lumineux annonçant la sortie de secours, comme une providence. L’espoir donna encore un peu plus de courage à Ryuuko qui réussit à tenir bon. Elle plissa les yeux pour mieux discerner la latine qui s’était jetée contre la porte sans réfléchir : la yakuza avait mal pour elle juste en entendant le bruit que l’impact avait provoqué. Elle enfonça sa tête entre ses épaules en fermant un oeil en signe de compassion.
Et finalement, l’air.
Le vent fit remonter le crachat opaque de l’incendie et enfin Ryuuko put respirer. Elle en aurait presque oublié Isaac. Elle retint quelques toux avec difficulté, gardant la bouche close alors qu’elle ne souhaitait que cracher ses poumons pendant qu’elle fit poser un pied à terre à la princesse. Enfin libre, elle entrava ses lèvres du creux de son coude pour tousser. Elle se sentait fatiguée. Entre deux toussotements la yakuza répondit en criant :
« Quel QG ? C’est loin ? »
Même en hurlant la japonaise n’était pas sûre d’être entendue tant l’ouragan disposait de tout l’espace sonore. Elle toussota encore.
« Je vous suis, peu importe, il faut se mettre à l’abri ! »
Ses yeux s’écarquillèrent soudain. Un panneau de signalisation fonça droit sur elles. Sans prendre le temps de réfléchir, Ryuuko se jeta sur les deux femmes pour les coucher au sol en hurlant « Attention ! ».
Ryuuko aurait songé que la princesse qu’elle tenait dans ses bras aurait tout fait pour se débattre. Au lieu de quoi elle l’aida ; comme quoi même les situations les plus désespérées possédaient leurs lots de surprises bienséantes. La manche de la jeune femme lui chatouillait davantage le nez plus qu’il ne la protégeait de la fumée dense. C’était à peine si la travestie se voyait et alors que ses jambes faiblissaient en raison du manque d’oxygène. La japonaise trébucha contre un objet non identifié. A cloche-pied, sur le gauche, puis le droit, avant de finalement retrouver un équilibre précaire tout en s’assurant que sa protégée ne tombe pas. Cela lui avait demandé un effort considérable ; ses yeux fatigués cherchaient la seconde femme qu’elle avait perdu de vue. La princesse eut la bonne idée d’utiliser son portable : ainsi, elles pouvaient toute avancer vers la sortie, ou ce qui semblait l’être. Ryuuko aurait aimé la féliciter mais ouvrir la bouche aurait été une très mauvaise idée vu les circonstances.
La fumée avait déjà envahi le couloir et tous ses embranchements. Malgré tout toutes purent voir le panneau lumineux annonçant la sortie de secours, comme une providence. L’espoir donna encore un peu plus de courage à Ryuuko qui réussit à tenir bon. Elle plissa les yeux pour mieux discerner la latine qui s’était jetée contre la porte sans réfléchir : la yakuza avait mal pour elle juste en entendant le bruit que l’impact avait provoqué. Elle enfonça sa tête entre ses épaules en fermant un oeil en signe de compassion.
Et finalement, l’air.
Le vent fit remonter le crachat opaque de l’incendie et enfin Ryuuko put respirer. Elle en aurait presque oublié Isaac. Elle retint quelques toux avec difficulté, gardant la bouche close alors qu’elle ne souhaitait que cracher ses poumons pendant qu’elle fit poser un pied à terre à la princesse. Enfin libre, elle entrava ses lèvres du creux de son coude pour tousser. Elle se sentait fatiguée. Entre deux toussotements la yakuza répondit en criant :
« Quel QG ? C’est loin ? »
Même en hurlant la japonaise n’était pas sûre d’être entendue tant l’ouragan disposait de tout l’espace sonore. Elle toussota encore.
« Je vous suis, peu importe, il faut se mettre à l’abri ! »
Ses yeux s’écarquillèrent soudain. Un panneau de signalisation fonça droit sur elles. Sans prendre le temps de réfléchir, Ryuuko se jeta sur les deux femmes pour les coucher au sol en hurlant « Attention ! ».
- Spoiler:
- Ryuuko parvient tant bien que de mal à tenir bon avec M-A dans les bras. Elle la repose une fois les trois sorties du Red Light en feu. Elle tousse fort et plusieurs fois, ses poumons grandement atteints par la fumée. A ce stade, elle est prête à accepter n'importe quelle solution de repli : elle se sent faible et fatiguée. Un panneau de signalisation manque de les percuter toutes les trois : sans réfléchir, elle plaque les deux autres au sol en hurlant.
25 Lombardi & son sang Agente de recouvrement Pas encore
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Re: Event Hurricane - Groupe 2
Ven 2 Oct - 12:07
Un bruit sourd se fit entendre, puis l'air vint balayer les lieux et les lourdes volutes de fumée entravant les sens des protagonistes. Marie-Anne plissa les yeux, tentant de discuter la source de ce nouveau chaos, et finit par apercevoir l'hispanique en train de s'acharner contre la porte gardant l'issue de secours. L'espace d'un instant, l'idée de se rendre à l'extérieur par un tel temps la laissa pantoise, incapable de prendre une décision. Pourtant, elle n'avait pas envie de rôtir ici non plus. Et de toute manière, le vigile japonais ne l'avait pas encore reposée. Quels étaient donc les choix ? Mourir carbonisée ou avoir une chance de claquer sous la tempête. Autant prier sa bonne étoile et se jeter tête la première contre le vent, décision qui fut immédiatement prise par le reste du groupe avant que Sa Majesté ne soit certaine de sa propre décision. Mais la voilà maintenant dehors, le pied à terre, à lutter contre sa tétanie alors qu'elle pouvait presque entendre les bourrasques lui lancer l'injonction de rentrer à l'abri. Mais quel abri ?
En pleine inertie, elle put toutefois entendre la mention d'un QG malgré le cataclysme faisant tout son possible pour parasiter la conversation. Un QG, mais où ? Peu importe tant qu'on y était à l'abri, pensa la française. Elle se ressaisit alors, serra les poings et planta ses ongles dans ses paumes pour se faire violence et rassembler le peu de courage qu'elle avait en elle. Un acte qui ne lui coûta que sa concentration actuelle, si bien qu'elle ne vit pas le danger arriver et se retrouva bien vite plaquée au sol alors qu'un panneau perdu partit s'écraser plus loin. Une vive douleur s'empara d'une des épaules de la demoiselle qui, somme toute, n'était pas prête à s'écraser de la sorte. Une mauvaise chute. Elle serra les dents pour ne pas couiner, retînt ses larmes et ses râles et fit tous les efforts du monde pour ne pas hurler sur la nouvelle condition de sa robe totalement trempée. Après tout, plus que son habit hors de prix, c'était son beau visage qui aurait pu ne jamais s'en remettre si l'asiatique n'avait pas réagi rapidement. Pourtant, malgré cette consolation, Marie-Anne ne put s'empêcher de regretter sa pièce de collection.
« Merci, osa-t-elle tout de même lâcher, à moitié reconnaissante et à moitié froissée. Ca va, vous ? »
Peut-être avaient-ils également choppé quelques blessures de leur côté, qui sait. La princesse ne s'attarda toutefois pas sur les éventuelles réponses qu'elle put recevoir, porta son attention sur les environs et se releva difficilement aussitôt qu'elle fut certaine de la "sécurité" des lieux. Quand il n'y avait plus d'objet volant non-identifié, en somme.
« Par où est-ce ? Je ne pense pas pouvoir tenir longtemps. »
Les vêtements trempés, le vent qui soufflait pour la congéler sur place, l'épaule blessée. C'était déjà trop à supporter pour Sa Majesté qui faisait au moins l'effort de ne pas leur casser les pieds.
En pleine inertie, elle put toutefois entendre la mention d'un QG malgré le cataclysme faisant tout son possible pour parasiter la conversation. Un QG, mais où ? Peu importe tant qu'on y était à l'abri, pensa la française. Elle se ressaisit alors, serra les poings et planta ses ongles dans ses paumes pour se faire violence et rassembler le peu de courage qu'elle avait en elle. Un acte qui ne lui coûta que sa concentration actuelle, si bien qu'elle ne vit pas le danger arriver et se retrouva bien vite plaquée au sol alors qu'un panneau perdu partit s'écraser plus loin. Une vive douleur s'empara d'une des épaules de la demoiselle qui, somme toute, n'était pas prête à s'écraser de la sorte. Une mauvaise chute. Elle serra les dents pour ne pas couiner, retînt ses larmes et ses râles et fit tous les efforts du monde pour ne pas hurler sur la nouvelle condition de sa robe totalement trempée. Après tout, plus que son habit hors de prix, c'était son beau visage qui aurait pu ne jamais s'en remettre si l'asiatique n'avait pas réagi rapidement. Pourtant, malgré cette consolation, Marie-Anne ne put s'empêcher de regretter sa pièce de collection.
« Merci, osa-t-elle tout de même lâcher, à moitié reconnaissante et à moitié froissée. Ca va, vous ? »
Peut-être avaient-ils également choppé quelques blessures de leur côté, qui sait. La princesse ne s'attarda toutefois pas sur les éventuelles réponses qu'elle put recevoir, porta son attention sur les environs et se releva difficilement aussitôt qu'elle fut certaine de la "sécurité" des lieux. Quand il n'y avait plus d'objet volant non-identifié, en somme.
« Par où est-ce ? Je ne pense pas pouvoir tenir longtemps. »
Les vêtements trempés, le vent qui soufflait pour la congéler sur place, l'épaule blessée. C'était déjà trop à supporter pour Sa Majesté qui faisait au moins l'effort de ne pas leur casser les pieds.
- Résumé:
- M-A ne fait pas bien avancer les choses (désoooo !) et finit même blessée au cours du sauvetage pourtant héroïque. Elle observe les environs pour être certaine que rien d'autre ne menace le groupe et se relève une fois cette certitude obtenue. Elle fait tout son possible pour ne pas râler, se fait une raison et accepte de suivre jusqu'au fameux QG, toutefois en précisant qu'elle n'aura pas la force nécessaire pour continuer pendant longtemps.
58 Gang Dead Eyes (Alliance) Bidouilleuse, Hackeuse, Chimiste Pas tout de suite.
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Re: Event Hurricane - Groupe 2
Sam 3 Oct - 0:22
Ok. A ce stade, je sais plus vraiment ce qui se passe, mais je crois que j'ai vu voler un panneau au dessus de moi. C'est vraiment ça un ouragan ? Moi qui pensais que ça prenait ce genre d'ampleur que dans les films. Mais non. C'était bien un foutu panneau qui a failli nous voler en plein dans la gueule. J'ai déjà tout le côté douloureux, je sais pas si je me suis pas foulé un truc.
L'avantage, c'est que je suis déjà bien assez par terre pour l'éviter lorsque le garde du corps se jette sur la lady et moi pour nous protéger. C'est vraiment un chevalier servant, ce type. Pendant que je suis au sol, je sens quelque chose vibrer dans la poche de mon pantalon. J'ai probablement reçu un autre message du QG, ce qui veut dire que les autres y sont encore, et que tout marche. Il faut vraiment qu'on y aille, au moins, on a des extincteurs."Merci !" Je tousse un peu, sous mon masque improvisé qui s'envole à ce moment là."Le QG est deux rues derrière ! On est blindés et en sous-sol ! Promis on a tout prévu et ce sera pas inondé !!" Que je gueule, par dessus l'ouragan - ou au moins pas trop en dessous. Ce serait pas les premières grosses pluies qu'on encaisse. Et on finit par apprendre de nos erreurs, ça me ferait mal de perdre encore une dizaine de machines parce qu'on aurait décidé d'être trop radins pour se protéger.
La lady a l'air de se relever. Moi, je mets un peu plus de temps. Histoire de réfléchir au meilleur chemin avant de laisser ma tête à la merci des éventuels autres panneaux. Mais j'entends du monde arriver du bâtiment, la fumée s'échappe pas mal."Ok, faut y aller !" Que je grogne avant d'attraper le bras du type pour le forcer à me suivre. Ses réflexes seraient utiles, même si j'ai l'impression que mes sens sont encore bien éveillés par le Booster. J'ai vraiment bien fait de le prendre, je crois que sans ça, la douleur m'empêcherait de tenir debout."Venez, par là !" Je commence à m'engager dans la petite rue qui coupe depuis le quartier Red Light vers notre Pawn Shop. Je jette un rapide coup d'oeil à une bouche d'égoûts avant de me raviser. Non. C'est sans doute pas le jour de tenter un truc."Mira ! Par là, vous allez voir les panneaux, c'est le magasin d'informatique devant !" On devrait vraiment mettre un plus gros néon si on veut attirer l'oeil. C'est pas la faute de l'ouragan, il paie vraiment pas de mine. Sur cette pensée, j'essaie d'avancer à travers la petite artère, tirant le gars autant que je m'appuie sur lui. Pas sûr que j'arrive jusqu'au bout toute seule, finalement.
- Spoiler:
- Violeta remercie Ryuuko de son geste héroïque. Elle prend le temps de faire le point avant de se relever et donner la direction du QG. Elle relève Ryuuko autant qu'elle s'appuie dessus pour tenir debout - tout son côté est douloureux, malgré la drogue. Puis elle essaie d'avancer vers le QG des Dead Eyes, deux rues plus loin.
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Re: Event Hurricane - Groupe 2
Sam 3 Oct - 10:36
HURRICANE GRP. 2
Le panneau de signalisation frôla ses cheveux noirs. Ryuuko n’avait pas souvenir d’avoir déjà entendu un tel son alors que le métal passa si près d’elle, aspirant l’air sur son passage, sa surface hurlant de souffrance en se sentant compressée petit à petit. La japonaise se releva péniblement, un œil fermé à cause du vent.
« Je crois… Et vous ? » répondit-elle en se frottant la tempe droite.
Lorsqu’elle retira sa main, elle perçut du sang sur le bout de ses doigts. Par-dessous ses mèches de cheveux s’écoulait le liquide rouge qui séchait déjà. La yakuza avait dû percuter le bitume sans s’en rendre compte. Ryuuko pâlit légèrement mais ne paniqua pas : ce n’était qu’une petite blessure puisqu’elle tenait sur ses deux jambes, malgré un souffle court. Elle en avait vu des pires à l’Arena, et même dans son travail.
La princesse semblait dans un sale état. Et vu son paraître, la japonaise supposait qu’elle ne pouvait guère en supporter plus.
« N’hésitez pas à vous reposer sur moi. Tenez-bon. » dit-elle en souriant gentiment.
Le masque de la seconde femme s’envola au même moment où elle toussa. Le tissu vint se plaquer sur le visage de Ryuuko. Elle resta immobile un instant, un peu bête. Puis, tâtant son visage pour tenter d’attraper le foulard de fortune, ce dernier se déroba une fois de plus porté par l’ouragan.
« Je vous suis ! » hurla-t-elle en barrant son visage de son bras pour ne pas recevoir trop d’eau dans les yeux.
La latine attrapa son bras et immédiatement Ryuuko passa du pâle au rouge. Ses lèvres se tordirent dans tous les sens, balbutiant silencieusement. Appelant à tout son courage, se retrouvant idiote femme timide en cet instant malgré toutes les aventures assurées jusqu’ici, la japonaise tâta l’air sans oser regarder la princesse pour lui saisir le poignet, à elle aussi. Ainsi ils formaient une chaîne.
La petite rue que le trio empruntait était plus couverte que les autres ce qui offrit un répit faible, mais un répit quand même, face aux bourrasques. Ryuuko connaissait bien mal le quartier, aussi ses yeux étaient alertes, observant son environnement de mouvements erratiques.
La yakuza manqua de s’envoler dès l’instant où les trois femmes arrivèrent sur l’artère. Elle commença à faire un écart, tentant de se déplacer en angle droit par rapport à la direction du vent. Devant la petite boutique informatique, Ryuuko se plaqua contre les murs en tentant de mettre tout son poids dans ses pieds. Elle avait la sensation de pouvoir s’envoler à n’importe quel moment ; peut-être n’était-ce pas qu’une impression...
Le panneau de signalisation frôla ses cheveux noirs. Ryuuko n’avait pas souvenir d’avoir déjà entendu un tel son alors que le métal passa si près d’elle, aspirant l’air sur son passage, sa surface hurlant de souffrance en se sentant compressée petit à petit. La japonaise se releva péniblement, un œil fermé à cause du vent.
« Je crois… Et vous ? » répondit-elle en se frottant la tempe droite.
Lorsqu’elle retira sa main, elle perçut du sang sur le bout de ses doigts. Par-dessous ses mèches de cheveux s’écoulait le liquide rouge qui séchait déjà. La yakuza avait dû percuter le bitume sans s’en rendre compte. Ryuuko pâlit légèrement mais ne paniqua pas : ce n’était qu’une petite blessure puisqu’elle tenait sur ses deux jambes, malgré un souffle court. Elle en avait vu des pires à l’Arena, et même dans son travail.
La princesse semblait dans un sale état. Et vu son paraître, la japonaise supposait qu’elle ne pouvait guère en supporter plus.
« N’hésitez pas à vous reposer sur moi. Tenez-bon. » dit-elle en souriant gentiment.
Le masque de la seconde femme s’envola au même moment où elle toussa. Le tissu vint se plaquer sur le visage de Ryuuko. Elle resta immobile un instant, un peu bête. Puis, tâtant son visage pour tenter d’attraper le foulard de fortune, ce dernier se déroba une fois de plus porté par l’ouragan.
« Je vous suis ! » hurla-t-elle en barrant son visage de son bras pour ne pas recevoir trop d’eau dans les yeux.
La latine attrapa son bras et immédiatement Ryuuko passa du pâle au rouge. Ses lèvres se tordirent dans tous les sens, balbutiant silencieusement. Appelant à tout son courage, se retrouvant idiote femme timide en cet instant malgré toutes les aventures assurées jusqu’ici, la japonaise tâta l’air sans oser regarder la princesse pour lui saisir le poignet, à elle aussi. Ainsi ils formaient une chaîne.
La petite rue que le trio empruntait était plus couverte que les autres ce qui offrit un répit faible, mais un répit quand même, face aux bourrasques. Ryuuko connaissait bien mal le quartier, aussi ses yeux étaient alertes, observant son environnement de mouvements erratiques.
La yakuza manqua de s’envoler dès l’instant où les trois femmes arrivèrent sur l’artère. Elle commença à faire un écart, tentant de se déplacer en angle droit par rapport à la direction du vent. Devant la petite boutique informatique, Ryuuko se plaqua contre les murs en tentant de mettre tout son poids dans ses pieds. Elle avait la sensation de pouvoir s’envoler à n’importe quel moment ; peut-être n’était-ce pas qu’une impression...
- Spoiler:
- Ryuuko se relève : elle a une blessure bégnine au niveau du crâne, elle saigne. Elle s'inquiète surtout pour la princesse qui n'est pas taillée pour ces situations ; bien que personne ne puisse vraiment l'être. Violeta tient Ryuuko et Ryuuko tient M-A. La japonaise suit la latine sans se poser de question, trop occupée à garder un équilibre précaire et surveiller les alentours. Elle se plaque contre le mur de la boutique informatique désignée par Violeta, ayant du mal à rester au sol.
25 Lombardi & son sang Agente de recouvrement Pas encore
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Re: Event Hurricane - Groupe 2
Lun 5 Oct - 16:33
La direction générale à suivre ne tarda pas à être indiquée. Bien que partiellement sonnée par la douleur et distraite par la cacophonie ambiante, Marie-Anne tâcha de se concentrer au mieux sur les indications et les quelques mots qu'on lui adressait. Elle n'était vraisemblablement pas dans son élément ; mais qui l'était ? Au moins, le danger omniprésent avait un bon côté, celui de forcer un petit rush d'adrénaline tout juste suffisant pour permettre à la princesse de tenir sur ses guiboles.
La marche fut alors entamée, bien que difficilement. Sa Majesté fit tout son possible pour ne pas être un poids mort au bout de cette chaîne humaine, peinant cependant à lutter contre les bourrasques malgré l'assistance qu'on lui portait. L'eau lui fouettait le visage malgré les quelques précautions prises pour lutter contre, le vent la ralentissait peu importe la direction dans laquelle elle avançait. Même si elle décidait soudainement d'avancer dans le sens de celui-ci, il lui faudrait immédiatemment lutter et alourdir ses pas au possible afin de ne pas finir écrasée contre un obstacle ou pire encore, soulevée sur plusieurs mètres pour ensuite s'écraser lors d'une chute très certainement mortelle. Une fois ces idées terrifiantes lui ayant traversé l'esprit, Marie-Anne ne lâcha évidemment plus la main lui étant offerte, s'y accrochant comme si sa vie en dépendait ; et c'était le cas.
Heureusement, la boutique – ou ce qui correspondait à la description de Violeta – se fit enfin visible malgré les intempéries ne facilitant certainement pas les repérages. Les dernières mètres avant le réconfort. À cette idée, les muscles de Marie-Anne se relâchèrent un instant de toute la tension accumulée jusqu'alors, si bien qu'elle manqua de tomber à la renverse et probablement d'entraîner ses deux camarades d'infortunes avec elle. Par l'énergie du désespoir, elle parvint heureusement à se redresser juste à temps, non pas sans couiner au passage, pour suivre le mouvement et se coller elle aussi au mur de la bâtisse. Elle leva alors les yeux, craintive que quelque chose ne vienne leur tomber sur la tête, et fut bien vite soulagée de constater que ce n'était pas encore près d'arriver.
« Par mes ancêtres... Je me suis vue mourir cinquante fois, si ce n'est pas plus. »
Son coeur battait à cent à l'heure, ses jambes tremblaient mais tenaient miraculeusement le coup, ses habits ruinés gouttaient autant que le ciel pleurait ce cataclysme. Elle n'avait qu'une seule envie, celle d'être à l'abri. Alors, après avoir pesté contre sa propre constitution, elle s'élança en direction de la première porte repérée, lâchant donc Ryuuko après avoir pris son petit élan grâce au mur, et balança son sac l'avant pour que les sangles de son précieux viennent s'accrocher derrière les reliefs de la poignée. Elle tendit ensuite une main en direction du groupe alors que son corps commençait à flotter. Si les deux individus ne lui avaient pas sauvé la vie, elle les aurait sans doute laissés ici, priorisant sa propre sécurité. Mais mademoiselle avait tout de même un certain sens de l'honneur, lequel la poussa à rendre la pareille alors qu'elle aurait pu choisir la facilité et tracter son frêle petit corps avant que le sac ne cède.
« Venez vite ! Tractez-vous à l'intérieur, comme un ondamania ! »
Si elle paraissait encore vive, ce n'était plus qu'une question de secondes avant que son corps entier ne lâche par manque d'énergie.
La marche fut alors entamée, bien que difficilement. Sa Majesté fit tout son possible pour ne pas être un poids mort au bout de cette chaîne humaine, peinant cependant à lutter contre les bourrasques malgré l'assistance qu'on lui portait. L'eau lui fouettait le visage malgré les quelques précautions prises pour lutter contre, le vent la ralentissait peu importe la direction dans laquelle elle avançait. Même si elle décidait soudainement d'avancer dans le sens de celui-ci, il lui faudrait immédiatemment lutter et alourdir ses pas au possible afin de ne pas finir écrasée contre un obstacle ou pire encore, soulevée sur plusieurs mètres pour ensuite s'écraser lors d'une chute très certainement mortelle. Une fois ces idées terrifiantes lui ayant traversé l'esprit, Marie-Anne ne lâcha évidemment plus la main lui étant offerte, s'y accrochant comme si sa vie en dépendait ; et c'était le cas.
Heureusement, la boutique – ou ce qui correspondait à la description de Violeta – se fit enfin visible malgré les intempéries ne facilitant certainement pas les repérages. Les dernières mètres avant le réconfort. À cette idée, les muscles de Marie-Anne se relâchèrent un instant de toute la tension accumulée jusqu'alors, si bien qu'elle manqua de tomber à la renverse et probablement d'entraîner ses deux camarades d'infortunes avec elle. Par l'énergie du désespoir, elle parvint heureusement à se redresser juste à temps, non pas sans couiner au passage, pour suivre le mouvement et se coller elle aussi au mur de la bâtisse. Elle leva alors les yeux, craintive que quelque chose ne vienne leur tomber sur la tête, et fut bien vite soulagée de constater que ce n'était pas encore près d'arriver.
« Par mes ancêtres... Je me suis vue mourir cinquante fois, si ce n'est pas plus. »
Son coeur battait à cent à l'heure, ses jambes tremblaient mais tenaient miraculeusement le coup, ses habits ruinés gouttaient autant que le ciel pleurait ce cataclysme. Elle n'avait qu'une seule envie, celle d'être à l'abri. Alors, après avoir pesté contre sa propre constitution, elle s'élança en direction de la première porte repérée, lâchant donc Ryuuko après avoir pris son petit élan grâce au mur, et balança son sac l'avant pour que les sangles de son précieux viennent s'accrocher derrière les reliefs de la poignée. Elle tendit ensuite une main en direction du groupe alors que son corps commençait à flotter. Si les deux individus ne lui avaient pas sauvé la vie, elle les aurait sans doute laissés ici, priorisant sa propre sécurité. Mais mademoiselle avait tout de même un certain sens de l'honneur, lequel la poussa à rendre la pareille alors qu'elle aurait pu choisir la facilité et tracter son frêle petit corps avant que le sac ne cède.
« Venez vite ! Tractez-vous à l'intérieur, comme un ondamania ! »
Si elle paraissait encore vive, ce n'était plus qu'une question de secondes avant que son corps entier ne lâche par manque d'énergie.
- Résumé:
- M-A suit du mieux qu'elle peut malgré son corps qui faiblit toujours plus, ne tenant debout que grâce à l'adrénaline. Une fois contre le mur de la bâtisse, elle bondit pour passer devant Ryuuko et Violeta, accroche les sangles de son sac à la poignée de la porte pour ne pas s'envoler et tend une main vers les autres en les encourageant à se tracter à l'intérieur avec une comparaison old school et un peu douteuse.
58 Gang Dead Eyes (Alliance) Bidouilleuse, Hackeuse, Chimiste Pas tout de suite.
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Re: Event Hurricane - Groupe 2
Mer 7 Oct - 19:25
Ce qui se passe ensuite … Je crois que j'ai du mal à suivre. Entre la douleur qui irradie tout mon côté droit, le vent, la pluie, tout ce bordel monumental, tout ce que je vois, c'est le QG. Je respire fort, on dirait un boeuf assoiffé en plein été, je boîte un peu, mais on se tient debout mutuellement, sauf la lady, qui a l'air d'avoir comme une poussée d'énergie à l'approche du magasin. Qu'au moins l'un d'entre nous y arrive, parce que moi, c'est tout juste si je tiens sur mes quilles, à ce stade.
Le vent n'arrête pas de me faire basculer, mais au moins, j'ai quelque chose - ou quelqu'un - pour m'accrocher. Et on finit par y arriver. Enfin. C'était interminable, à croire que le 404 a bougé pendant la nuit.
Quand on y arrive, la porte s'ouvre sans grande difficulté. Pas vraiment surprenant, quand on se barricade, c'est dans le QG, pas tellement le magasin. Le matos est en bas, de toute façon. On n'irait pas perdre des machines difficilement acquises dans un ouragan, quand même. Combien de boosters à vendre pour rembourser tout ça ?
Lorsque j'arrive enfin à me tracter à l'intérieur sur l'ordre de la lady, c'est comme si tout se calmait d'un coup. Dans le magasin, c'est complètement mort, et ce malgré les quelques vitres cassées et les flaques qui recouvrent presque intégralement le sol. Comme les étagères sont quasi vides, on accède sans trop de mal à la porte qui donne sur l'escalier descendant au QG. Je sors mon device, celui qui sert à ouvrir tout ce bordel sécurisé quand on est pas supposés accueillir du monde et qu'on pense à fermer - donc, pas vraiment souvent, seulement quand on a quelque chose à craindre - et le passe devant le système. On entend un gros bruit mécanique, un "chlonk", et je pousse la porte."Faut faire vite, j'aime pas laisser ouvert trop longtemps, surtout si ça pue l'inondation !" Et pour cause, quand j'ouvre, un filet d'eau commence à couler le long de l'escalier. Une fois passés, il me faut fermer avec le même device.
Je descends la première, comme revigorée par le sentiment d'être enfin à la maison, et invite les deux autres à me suivre d'un geste vague de la main."Par ici, il fera plus chaud." On n'a pas vraiment besoin de chauffage dans le QG, les machines tiennent bien assez chaud. On débarque alors dans l'étage que j'occupe le plus souvent ces derniers temps. La salle de programmation. Ou de hacking. Enfin, les trucs informatiques qui n'explosent pas, quoi. L'endroit est bien réchauffé, comme prévu. Un espace un peu bâtard, à la fois de vie, avec quelques fauteuils et canapés d'âges et états variables, deux ou trois larges frigos répartis aux coins de la pièce qui, elle-même, a une forme un peu bâtarde, entre le C et le L. Et au milieu de tous ça, les postes de travail de chacun. Certains plutôt clean, d'autres bordéliques.
C'est à peine si je jette un oeil à qui est là - toujours les mêmes visages."Posez vous où vous voulez, j'vais faire chauffer des trucs." Quoi, exactement ? Je sais pas. Je sors quelques boîtes en plastique du frigo, une bouteille d'eau, tout en me tenant difficilement au plan de travail avant de me questionner. Est-ce vraiment une priorité pour le générateur, que de faire fonctionner le micro-ondes et la bouilloire ?"Enfin, si vous voulez."
- Spoiler:
- Violeta passe devant pour inviter les deux autres à la suivre. Elle les emmène au sous-sol blindé du QG des Dead Eyes - en leur priant de faire vite pour éviter d'affaiblir le dispositif de protection contre les intempéries. Puis elle les fait entrer dans la salle de hacking (ou juste la salle où on fait pas d'expériences qui font boum), leur propose à manger ou à boire en réalisant qu'elle est peut-être pas totalement en état d'aller au bout de sa pulsion d'hospitalité.
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Garde du corps du Shatei-Gashira
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Oui avec mon consentement.
Re: Event Hurricane - Groupe 2
Ven 9 Oct - 15:29
HURRICANE GRP. 2
La main de la princesse lâcha celle de la yakuza qui s’étonna de voir la femme s’élancer pour ouvrir le passage. L’ondamania était une allégorie intéressante pour autant Ryuuko se rappela immédiatement de ces objets colorés que lui avait montré sa mère ; aussitôt elle se glissa dans l'entrebâillement de la porte, saluant intérieurement le geste héroïque de la princesse qui décidément ne manquait pas de surprise.
Une fois à l’intérieur, le calme frappa la japonaise. Bon, le vent soufflait à travers les vitres cassées et les murs empestaient l’humidité mais tout de même, comparé au chaos vécu un instant auparavant, c’était la tranquillité absolue. Ne s’accordant pas de répit pour le moment Ryuuko fit soudain volte-face pour aider la princesse à rentrer à son tour.
« M-Merci. » bégaya-t-elle avec un peu de retard par rapport à la position héroïque de son interlocutrice. Elle baissa les yeux par gêne, ses joues pâles légèrement rosies par une timidité revenant au galop. La travestie se dégagea bien vite et profita d’être en sécurité pour respecter une distance physique avec ses deux compagnons. Elle obéit sans rien dire à la latine, se hâtant d’entrer là où elle le lui avait indiqué, n’ayant pas d’autre option de toute façon. Sa descente des escaliers fut plus lente, les yeux ronds, son attention aux aguets. Elle entrait dans un « QG » : elle ne savait pas lequel, mais mieux valait rester prudente en territoire étranger.
La chaleur commença à caresser sa peau et Ryuuko soupira, relâchant un peu la pression. Elle avait mal aux jambes, à la gorge, manquait cruellement de sommeil, était trempée de la tête aux pieds. Ce dernier point la rendit hésitante quant au fait de s’asseoir comme proposé. Cherchant un siège adapté à son état, la japonaise finit par s’asseoir sur une chaise métallique peu confortable. Elle observa un peu la pièce.
« Vos amis ne sont pas ici, à l’abri ? »
Cela la surprenait étant donné le confort de ce sous-sol comparé à l’ouragan à l’extérieur. Ses paupières se firent un peu lourdes ; la fatigue pesa tout à coup sur ses épaules qui s’affaissèrent. La yakuza posa ses coudes sur ses genoux puis sa tête contre le dos de ses mains.
« Je peux pas m’endormir ici… » marmonna-t-elle en japonais, par réflexe.
La question de la latine l’aida à reporter son attention et se concentrer sur quelque chose pour ne pas flancher. Ryuuko plissait les yeux, exténuée.
« Vous avez du courant ? Je… Pourquoi pas. » Ses mots étaient décousus, comme ses pensées. « Je peux vous aider ? » dit-elle en se relevant lentement, une main appuyée sur le dossier gelé de sa chaise.
La main de la princesse lâcha celle de la yakuza qui s’étonna de voir la femme s’élancer pour ouvrir le passage. L’ondamania était une allégorie intéressante pour autant Ryuuko se rappela immédiatement de ces objets colorés que lui avait montré sa mère ; aussitôt elle se glissa dans l'entrebâillement de la porte, saluant intérieurement le geste héroïque de la princesse qui décidément ne manquait pas de surprise.
Une fois à l’intérieur, le calme frappa la japonaise. Bon, le vent soufflait à travers les vitres cassées et les murs empestaient l’humidité mais tout de même, comparé au chaos vécu un instant auparavant, c’était la tranquillité absolue. Ne s’accordant pas de répit pour le moment Ryuuko fit soudain volte-face pour aider la princesse à rentrer à son tour.
« M-Merci. » bégaya-t-elle avec un peu de retard par rapport à la position héroïque de son interlocutrice. Elle baissa les yeux par gêne, ses joues pâles légèrement rosies par une timidité revenant au galop. La travestie se dégagea bien vite et profita d’être en sécurité pour respecter une distance physique avec ses deux compagnons. Elle obéit sans rien dire à la latine, se hâtant d’entrer là où elle le lui avait indiqué, n’ayant pas d’autre option de toute façon. Sa descente des escaliers fut plus lente, les yeux ronds, son attention aux aguets. Elle entrait dans un « QG » : elle ne savait pas lequel, mais mieux valait rester prudente en territoire étranger.
La chaleur commença à caresser sa peau et Ryuuko soupira, relâchant un peu la pression. Elle avait mal aux jambes, à la gorge, manquait cruellement de sommeil, était trempée de la tête aux pieds. Ce dernier point la rendit hésitante quant au fait de s’asseoir comme proposé. Cherchant un siège adapté à son état, la japonaise finit par s’asseoir sur une chaise métallique peu confortable. Elle observa un peu la pièce.
« Vos amis ne sont pas ici, à l’abri ? »
Cela la surprenait étant donné le confort de ce sous-sol comparé à l’ouragan à l’extérieur. Ses paupières se firent un peu lourdes ; la fatigue pesa tout à coup sur ses épaules qui s’affaissèrent. La yakuza posa ses coudes sur ses genoux puis sa tête contre le dos de ses mains.
« Je peux pas m’endormir ici… » marmonna-t-elle en japonais, par réflexe.
La question de la latine l’aida à reporter son attention et se concentrer sur quelque chose pour ne pas flancher. Ryuuko plissait les yeux, exténuée.
« Vous avez du courant ? Je… Pourquoi pas. » Ses mots étaient décousus, comme ses pensées. « Je peux vous aider ? » dit-elle en se relevant lentement, une main appuyée sur le dossier gelé de sa chaise.
- Spoiler:
- Ryuuko pénètre dans la boutique et suit la petite troupe. Elle ne se pose pas trop de questions à ce stade, bien trop exténuée pour se permettre le luxe de rester sur ses gardes. Eventuellement elle s'écroule sur une chaise où elle manque de s'endormir puis se remet debout pour ne pas sombrer.
25 Lombardi & son sang Agente de recouvrement Pas encore
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Lombardi & son sang
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Pas encore
Re: Event Hurricane - Groupe 2
Lun 12 Oct - 16:08
Après bien des peines, la chaleur d'un nouvel intérieur se fit enfin ressentir. Quel plaisir pour Marie-Anne qui, à bout de force, se voyait déjà en train de s'effondrer quelque part pour laisser son corps récupérer. Elle avait réalisé son quota d'efforts pour la semaine, peut-être même pour le mois entier. À présent, elle ne rêvait plus que de luxe, de nourriture et de précieuses heures à se prélasser dans un divan. Elle réalisa bien vite que tout cela n'allait lui être que partiellement accessible. Après tout, les résidents du fameux QG ne devaient pas avoir de la haute gastronomie à disposition, ni des lits de taille suffisante pour que la princesse puisse y rouler cinq fois sans en tomber. Tant pis. Pour l'heure, la satisfaction d'être en vie demeurait suffisante pour l'empêcher d'émettre la moindre plainte.
« Merci beaucoup, souffla-t-elle tout en n'hésitant pas à s'installer dans l'un des canapés disposés là, contrairement au vigile qui sembla bien plus hésitant à se permettre tant d'aisance. Ce n'est pas luxueux mais je cèderais bien à l'appel d'une sieste... »
Si seulement ses vêtements n'étaient pas trempés, peut-être qu'elle aurait déjà pu s'endormir. À défaut, elle demeura amorphe, s'allongeant à moitié sans prendre la peine de s'enticher d'apparences royales. La pauvre était bien trop épuisée pour ça. Maintenant que l'adrénaline était redescendue, son corps refusait d'effectuer le moindre mouvement sans lui arracher une douleur lancinante et bien trop insupportable pour une chochotte de son calibre.
« Oh ! réalisa Sa Majesté, peu avant que Violeta ne soit trop éloignée. Je ne peux pas manger de fruits de mer. Et je déteste les... Non, laissez tomber. Une absence de fruits de mer suffira. »
Une nouvelle concession. Et heureusement ! Si Mademoiselle s'était emportée, elle serait partie pour lister ses préférences pendant plusieurs longues minutes. Et, étrangement, elle n'avait pas envie que cela mène à son expulsion des lieux. Allez savoir pourquoi. Alors, en l'attente du repas, elle rassembla ses forces pour fouiller dans son sac et attraper son smartphone. Trempé. Elle tenta évidemment de l'allumer, cependant en vain. L'appareil n'était pas waterproof. S'il n'était pas mort dans la tempête, il aurait malencontreusement fini au fond de l'une de ses baignoires lors d'un bon bain moussant. Le portable avait ainsi embrassé son destin plus tôt que prévu, ce qui n'empêcha de toutefois pas la demoiselle de râler pour la première fois depuis un moment.
« Satané gadget de pacotille ! Je savais que c'était du bas du gamme. Il n'était même pas fichu de prendre mon meilleur profil sous la meilleure résolution... »
Elle soupira un bon coup, tenta de se contenir et tourna doucement la tête pour observer l'asiatique somnolant, se demandant si elle pouvait lui quérir une faveur de plus. Elle arriva bien vite à la conclusion qu'après une telle aventure, ce n'était rien. Autant se lancer.
« Excusez-moi, est-ce que vous avez un téléphone fonctionnel à disposition ? Mon aîné doit se faire un sang d'encre, j'aimerais bien le contacter. Ses yeux roulèrent sur les environs à la recherche de Violeta, sans doute pour aller lui poser la même question. Marie-Anne voulait maximiser ses chances de mettre le grappin sur ce qu'elle désirait. J'ai la désagréable impression de ne pas pouvoir voir à plus de deux mètres, c'est terrible. »
« Merci beaucoup, souffla-t-elle tout en n'hésitant pas à s'installer dans l'un des canapés disposés là, contrairement au vigile qui sembla bien plus hésitant à se permettre tant d'aisance. Ce n'est pas luxueux mais je cèderais bien à l'appel d'une sieste... »
Si seulement ses vêtements n'étaient pas trempés, peut-être qu'elle aurait déjà pu s'endormir. À défaut, elle demeura amorphe, s'allongeant à moitié sans prendre la peine de s'enticher d'apparences royales. La pauvre était bien trop épuisée pour ça. Maintenant que l'adrénaline était redescendue, son corps refusait d'effectuer le moindre mouvement sans lui arracher une douleur lancinante et bien trop insupportable pour une chochotte de son calibre.
« Oh ! réalisa Sa Majesté, peu avant que Violeta ne soit trop éloignée. Je ne peux pas manger de fruits de mer. Et je déteste les... Non, laissez tomber. Une absence de fruits de mer suffira. »
Une nouvelle concession. Et heureusement ! Si Mademoiselle s'était emportée, elle serait partie pour lister ses préférences pendant plusieurs longues minutes. Et, étrangement, elle n'avait pas envie que cela mène à son expulsion des lieux. Allez savoir pourquoi. Alors, en l'attente du repas, elle rassembla ses forces pour fouiller dans son sac et attraper son smartphone. Trempé. Elle tenta évidemment de l'allumer, cependant en vain. L'appareil n'était pas waterproof. S'il n'était pas mort dans la tempête, il aurait malencontreusement fini au fond de l'une de ses baignoires lors d'un bon bain moussant. Le portable avait ainsi embrassé son destin plus tôt que prévu, ce qui n'empêcha de toutefois pas la demoiselle de râler pour la première fois depuis un moment.
« Satané gadget de pacotille ! Je savais que c'était du bas du gamme. Il n'était même pas fichu de prendre mon meilleur profil sous la meilleure résolution... »
Elle soupira un bon coup, tenta de se contenir et tourna doucement la tête pour observer l'asiatique somnolant, se demandant si elle pouvait lui quérir une faveur de plus. Elle arriva bien vite à la conclusion qu'après une telle aventure, ce n'était rien. Autant se lancer.
« Excusez-moi, est-ce que vous avez un téléphone fonctionnel à disposition ? Mon aîné doit se faire un sang d'encre, j'aimerais bien le contacter. Ses yeux roulèrent sur les environs à la recherche de Violeta, sans doute pour aller lui poser la même question. Marie-Anne voulait maximiser ses chances de mettre le grappin sur ce qu'elle désirait. J'ai la désagréable impression de ne pas pouvoir voir à plus de deux mètres, c'est terrible. »
- Résumé:
- Princesse prend ses aises et se repose dans un canapé sans faire preuve de la moindre gêne. Visiblement, elle est claquée et parvient à peine à bouger. Elle fait sa fine bouche quant à la nourriture gracieusement offerte, constate le décès de son portable et finit par en demander un à Ryuuko avant de remarquer que son état actuel diminue considérablement sa perception.
58 Gang Dead Eyes (Alliance) Bidouilleuse, Hackeuse, Chimiste Pas tout de suite.
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Gang Dead Eyes (Alliance)
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Bidouilleuse, Hackeuse, Chimiste
Mort du personnage :
Pas tout de suite.
Re: Event Hurricane - Groupe 2
Mer 14 Oct - 15:27
Avec la panique, le bruit, le feu et tout le reste, j'étais forcée de tenir debout et de continuer. J'imagine que mon corps comprend plus vite que moi quelles sont les priorités, dans ces moments là. Mais il n'aura pas fallu plus de quelques minutes au QG pour que la tension redescende et que je sente un mélange de fatigue, de mal de gorge, de douleurs aux poumons mais surtout sur tout le flanc droit. Et le contrecoup du booster, aussi."Z'inquiétez pas, vaut mieux pas toucher les appareils ici, ils sont capricieux." Que je réponds au japonais avec un sourire un peu bancal.
Je mets rapidement deux boîtes de curry au micro-ondes et la bouilloire à chauffer et, à peine la bouffe sortie de l'appareil et posée sur la table à côté des couverts propres mais toujours pas rangés, je sens comme un énorme coup de fatigue me tomber dessus." Woh, heu … Bon, vous pouvez vous servir, hein !"
La douleur autour de mes côtes irradie de plus en plus, et je me laisse tomber brusquement dans un des derniers poufs poire de la pièce ayant survécu aux agressions quotidiennes. Ma tête tourne, la lumière m'agresse les yeux."Les réseaux sont pas revenus, on a juste un truc interne." Que j'articule difficilement."Mais on a des yeux partout, señora, si tu sais où il est, tu peux demander aux gars, là bas." Je désigne un coin, vaguement, supposant qu'il y aura au moins Mercy, ou un autre. Voilà quelques semaines que les Surveillants ont rejoint le coin des Hackers, plus simple. Ils sont plus proches des flux d'informations pour les recouper et les trier."Ils te diront ce qui s'y passe." Je ne réalise pas tout de suite que j'ai prononcé cette dernière phrase dans ma langue natale, mais je n'ai pas l'énergie de répéter. Tant pis.
Je me sens partir, tellement vite que c'est un peu flippant. Ce n'est sans doute que de la fatigue, alors j'arrête de lutter. J'essaie de me recroqueviller, comme à chaque fois que je dors sur un de ces gros tas informes, mais la douleur m'en empêche. Alors je tends les jambes devant moi, j'écarte les bras, et fais l'étoile de mer sur le pouf beige-grisâtre."On est en sécurité." Ouais, ici, j'ai plus de soucis à me faire, alors autant me laisser partir.
- Spoiler:
- Subissant le contrecoup soudain de ses conneries précédentes, Violeta parvient tout juste à faire chauffer du curry et de l'eau, pose la bouffe sur une table et va s'affaler sur un pouf informe. Elle glisse juste à Marie-Anne que les réseaux fonctionnels des Dead Eyes sont internes mais qu'ils pourraient avoir des informations globales sur certains lieux, si besoin, avant de tomber comme une masse et s'endormir.
108 Yakuza - Clan Minobe Garde du corps du Shatei-Gashira Oui avec mon consentement.
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Oui avec mon consentement.
Re: Event Hurricane - Groupe 2
Jeu 15 Oct - 13:18
HURRICANE GRP. 2
Profitant d’être debout pour ne pas sombrer, Ryuuko observa vainement les barquettes de curry tourner dans le micro-onde. Le temps sembla l’absorber si bien que les secondes défilant sur le petit écran semblèrent plus ou moins longues. La japonaise cru dormir debout, incapable de savoir si elle était véritablement éveillée ou non. Le « ding » la fit sursauter, les yeux soudainement écarquillés. Laissant son corps se reposer et endormant par conséquent ses réflexes, la yakuza regarda avec un air dubitatif la latine déposer les repas et l’eau chaude sur une table. Elle se dirigea vers ces trésors d’un pas lent, parvenant à peine à sourire.
« Vous pouvez emprunter mon portable, sinon, madame… Enfin… » dit-elle à voix basse en sortant son smartphone waterproof. Il était trempé mais utilisable malgré un écran captant mal le mouvement des doigts en raison de l’humidité. La japonaise le tendit à la princesse. « …hime-san. » dit-elle sans réfléchir, le cerveau trop embrumé.
Ne souhaitant pas trop salir les sièges une fois de plus, Ryuuko attrapa la barquette de curry et mâcha doucement, le regard hagard, en s’appuyant contre un mur. Elle se laissa tomber au sol, finit son repas puis, le posant à côté d’elle, ramena ses jambes à son menton.
« Je vais m’endormir… » murmura-t-elle en japonais, avant de dire un peu plus fort : « Réveillez moi en cas d’urgence… »
Et ainsi, sans aucune classe ni confort, Ryuuko sombra à son tour de fatigue dans un sommeil des plus profonds.
Profitant d’être debout pour ne pas sombrer, Ryuuko observa vainement les barquettes de curry tourner dans le micro-onde. Le temps sembla l’absorber si bien que les secondes défilant sur le petit écran semblèrent plus ou moins longues. La japonaise cru dormir debout, incapable de savoir si elle était véritablement éveillée ou non. Le « ding » la fit sursauter, les yeux soudainement écarquillés. Laissant son corps se reposer et endormant par conséquent ses réflexes, la yakuza regarda avec un air dubitatif la latine déposer les repas et l’eau chaude sur une table. Elle se dirigea vers ces trésors d’un pas lent, parvenant à peine à sourire.
« Vous pouvez emprunter mon portable, sinon, madame… Enfin… » dit-elle à voix basse en sortant son smartphone waterproof. Il était trempé mais utilisable malgré un écran captant mal le mouvement des doigts en raison de l’humidité. La japonaise le tendit à la princesse. « …hime-san. » dit-elle sans réfléchir, le cerveau trop embrumé.
Ne souhaitant pas trop salir les sièges une fois de plus, Ryuuko attrapa la barquette de curry et mâcha doucement, le regard hagard, en s’appuyant contre un mur. Elle se laissa tomber au sol, finit son repas puis, le posant à côté d’elle, ramena ses jambes à son menton.
« Je vais m’endormir… » murmura-t-elle en japonais, avant de dire un peu plus fort : « Réveillez moi en cas d’urgence… »
Et ainsi, sans aucune classe ni confort, Ryuuko sombra à son tour de fatigue dans un sommeil des plus profonds.
- Spoiler:
- Exténuée, Ryuuko fixe le micro-onde du regard et fonctionne davantage à l'instinct qu'autre chose. Elle propose de prêter son portable à la princesse qu'elle surnomme « Hime-san », faute de connaître son véritable nom. Puis elle mange et enfin sombre, s'endormant à même le sol tout contre un mur et recroquevillée sur elle-même.
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