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Ryuuko Isshiki
Bang bang - my baby shot me down
108 Yakuza - Clan Minobe Garde du corps du Shatei-Gashira Oui avec mon consentement.
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Re: Event Hurricane - Groupe 2
Ven 18 Sep - 20:32
HURRICANE GRP. 2
Ryuuko était forte, mais pas une superhéroïne. Elle n’en montra rien cependant, les sourcils froncés tandis que les délinquants posaient leurs regards prédateurs sur le petit groupe de femmes ; bien que la yakuza n’y ressemblait pas. Elle n’osa dire à ses camarades qu’elle ne se sentait pas d’affronter tant de personnes à la fois. Cela était logique, en même temps. Elle recula d’un pas pour se rapprocher des deux autres. Son oeil furtif observa la princesse fouiller dans son sac. Même la japonaise ne put retenir sa mâchoire de se décrocher en entendant la somme exorbitante annoncée. Elle balançait son argent, comme ça ? Et elle était encore en vie, à Decay ? Improbable. Pour autant la japonaise ne protesta pas et suivit la directive, prenant les jambes à son cou avec ses deux compagnes d’infortune. Ryuuko n’apprécia guère le fait de s'engouffrer dans un couloir : c’était bien moins pratique pour se battre et si l’un des hommes avait une arme à feu, il serait impossible de se protéger. Par ailleurs la latine, ou italienne, Ryuuko ne savait plus trop, s’adressa à elle.
« A-Ah, euh... » balbutia-t-elle le rouge aux joues avant de se frotter l’arrière de la nuque en ralentissant le pas, « Disons que j’ai l’habitude de ce genre de situation... » Il n’y avait pas de quoi être fière cependant. Plus sérieuse, le regard rivé devant elle, la travestie ajouta : « Oui, je suis armée. Toujours. »
Elle ne se séparait jamais de son fidèle pistolet à portée de main, dans le holster d’épaule caché sous sa veste de costume. Son cerveau réfléchissait à toute allure. Un ouragan durait en moyenne neuf jours mais il était difficile de savoir combien de temps il les enfermerait ici. Ryuuko regarda rapidement derrière son épaule : deux poursuivants.
« Vous savez où vous allez ? » Elle accéléra le pas pour se trouver à la hauteur de la princesse. « Vous vous doutez bien que nous ne pouvons pas sortir sans risquer de se prendre une tôle ? » Ou un cadavre. La japonaise n’osa pas l’exprimer. « Le Red Light n’est pas si grand, s’ils veulent nous trouver, ils y arriveront peu importe où nous nous cacherons. »
Malgré sa course sa voix ne faiblissait pas. Elle courait à bon rythme, clairement sportive malgré son allure.
« Nous devrions peut-être nous occuper de ces deux-là puis nous enfermer quelque part. Un endroit avec de l’eau et des vivres, idéalement... » Ryuuko reprit son souffle, ses mots s’entrecoupant par ses expirations. « Vous en prenez un ? » demanda-t-elle à la seconde femme avec un sourire, comme si cette situation n’était rien pour elle.
Elle était paniquée, pourtant.
Mais elle devait agir avant tout.
Ryuuko était forte, mais pas une superhéroïne. Elle n’en montra rien cependant, les sourcils froncés tandis que les délinquants posaient leurs regards prédateurs sur le petit groupe de femmes ; bien que la yakuza n’y ressemblait pas. Elle n’osa dire à ses camarades qu’elle ne se sentait pas d’affronter tant de personnes à la fois. Cela était logique, en même temps. Elle recula d’un pas pour se rapprocher des deux autres. Son oeil furtif observa la princesse fouiller dans son sac. Même la japonaise ne put retenir sa mâchoire de se décrocher en entendant la somme exorbitante annoncée. Elle balançait son argent, comme ça ? Et elle était encore en vie, à Decay ? Improbable. Pour autant la japonaise ne protesta pas et suivit la directive, prenant les jambes à son cou avec ses deux compagnes d’infortune. Ryuuko n’apprécia guère le fait de s'engouffrer dans un couloir : c’était bien moins pratique pour se battre et si l’un des hommes avait une arme à feu, il serait impossible de se protéger. Par ailleurs la latine, ou italienne, Ryuuko ne savait plus trop, s’adressa à elle.
« A-Ah, euh... » balbutia-t-elle le rouge aux joues avant de se frotter l’arrière de la nuque en ralentissant le pas, « Disons que j’ai l’habitude de ce genre de situation... » Il n’y avait pas de quoi être fière cependant. Plus sérieuse, le regard rivé devant elle, la travestie ajouta : « Oui, je suis armée. Toujours. »
Elle ne se séparait jamais de son fidèle pistolet à portée de main, dans le holster d’épaule caché sous sa veste de costume. Son cerveau réfléchissait à toute allure. Un ouragan durait en moyenne neuf jours mais il était difficile de savoir combien de temps il les enfermerait ici. Ryuuko regarda rapidement derrière son épaule : deux poursuivants.
« Vous savez où vous allez ? » Elle accéléra le pas pour se trouver à la hauteur de la princesse. « Vous vous doutez bien que nous ne pouvons pas sortir sans risquer de se prendre une tôle ? » Ou un cadavre. La japonaise n’osa pas l’exprimer. « Le Red Light n’est pas si grand, s’ils veulent nous trouver, ils y arriveront peu importe où nous nous cacherons. »
Malgré sa course sa voix ne faiblissait pas. Elle courait à bon rythme, clairement sportive malgré son allure.
« Nous devrions peut-être nous occuper de ces deux-là puis nous enfermer quelque part. Un endroit avec de l’eau et des vivres, idéalement... » Ryuuko reprit son souffle, ses mots s’entrecoupant par ses expirations. « Vous en prenez un ? » demanda-t-elle à la seconde femme avec un sourire, comme si cette situation n’était rien pour elle.
Elle était paniquée, pourtant.
Mais elle devait agir avant tout.
- Spoiler:
- Ryuuko suit Marie-Anne et s'engouffre dans le couloir avec elle et Violeta. Elle n'aime pas se retrouver dans un endroit aussi étroit. Elle affirme être armée sans en dire plus puis interroge Marie-Anne sur leur destination. Elle doute pouvoir sortir du Red Light et suggère de s'enfermer avec des vivres : il est plus aisé de défendre une position que fuir sans cesse dans un lieu clos. Enfin, elle propose à Violeta de s'occuper de l'un des deux poursuivants tandis qu'elle prendrait l'autre.
Marie-Anne A. Deneville
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Re: Event Hurricane - Groupe 2
Dim 20 Sep - 14:51
La distraction fit effet pour un petit temps. Rien de fou, bien que cela demeurait suffisant pour que le trio soit en mesure de marquer la distance et commence à prendre la fuite. Cependant, Marie-Anne n'avait pas les idées claires quant à la destination finale de leur nouveau périple, si bien que l'interrogation de ses camarades la fit passer un instant sous silence. Sa Majesté ne songeait pas à une réponse, ça non. Elle réfléchissait plutôt à la façon dont elle allait pouvoir sauver les apparences. Finalement, son choix se porta sur une esquive du problème posé par le medium d'une contre-interrogation. Elle jouait défensif, en somme.
« Aurais-je dû les laisser prendre l'initiative du nous attaquer ? Je n'ose même pas imaginer ce qu'ils auraient pu faire après ça ! »
Loin d'être sportive, la princesse se rendit bien vite compte que prononcer autant de mots en pleine course ne lui était pas bénéfique. Qui plus est, ses talons rendaient déjà sa progression bien plus épuisante. À court de souffle, elle ralentit progressivement jusqu'à ne plus pouvoir tenir le rythme et s'arrêter en prenant appui contre un mur.
« Bon sang, peina-t-elle à articuler entre deux respirations, je n'en peux plus. Faites ce que voulez de nos poursuivants... tant que m'en débarrassez. »
Si seulement elle ne trouvait pas le couloir un peu trop insalubre à son goût, elle se serait sans doute laissée tomber par terre le temps de récupérer. Au lieu de ça, elle finit par s'adosser contre le mur et leva les yeux vers l'un des néons clignotant frénétiquement. Mademoiselle ne comptait évidemment pas prendre part au combat, non seulement parce que le japonais ne l'y avait pas invitée mais aussi parce qu'elle avait trop peur d'y laisser bien plus qu'un ongle. Alors, à défaut, elle profita de son repos forcé pour tenter de trouver une solution à leur problème et vint à considérer l'idée évoquée plus tôt par celui qu'elle croyait encore être un vigile. Ne restait plus qu'à fixer deux problèmes : l'absence de vivres et la position qu'il faudra défendre.
« Empêchez-les de passer. Je continue le chemin.. et vais voir s'il n'y a pas de portes.. menant sur une pièce susceptible de.. nous intéresser. »
L'épuisement avait du mal à passer. Pourtant, Marie-Anne se redressa et se remit en route sans plus attendre, cependant en marchant ; il ne fallait pas pousser mémé dans les orties, non plus. Mais avec un peu de chance, elle trouverait une pièce à entrée unique qui pourrait leur servir d'abri de fortune. Ne resterait alors plus qu'à y apporter suffisamment de vivres pour pouvoir y rester un moment.
« Aurais-je dû les laisser prendre l'initiative du nous attaquer ? Je n'ose même pas imaginer ce qu'ils auraient pu faire après ça ! »
Loin d'être sportive, la princesse se rendit bien vite compte que prononcer autant de mots en pleine course ne lui était pas bénéfique. Qui plus est, ses talons rendaient déjà sa progression bien plus épuisante. À court de souffle, elle ralentit progressivement jusqu'à ne plus pouvoir tenir le rythme et s'arrêter en prenant appui contre un mur.
« Bon sang, peina-t-elle à articuler entre deux respirations, je n'en peux plus. Faites ce que voulez de nos poursuivants... tant que m'en débarrassez. »
Si seulement elle ne trouvait pas le couloir un peu trop insalubre à son goût, elle se serait sans doute laissée tomber par terre le temps de récupérer. Au lieu de ça, elle finit par s'adosser contre le mur et leva les yeux vers l'un des néons clignotant frénétiquement. Mademoiselle ne comptait évidemment pas prendre part au combat, non seulement parce que le japonais ne l'y avait pas invitée mais aussi parce qu'elle avait trop peur d'y laisser bien plus qu'un ongle. Alors, à défaut, elle profita de son repos forcé pour tenter de trouver une solution à leur problème et vint à considérer l'idée évoquée plus tôt par celui qu'elle croyait encore être un vigile. Ne restait plus qu'à fixer deux problèmes : l'absence de vivres et la position qu'il faudra défendre.
« Empêchez-les de passer. Je continue le chemin.. et vais voir s'il n'y a pas de portes.. menant sur une pièce susceptible de.. nous intéresser. »
L'épuisement avait du mal à passer. Pourtant, Marie-Anne se redressa et se remit en route sans plus attendre, cependant en marchant ; il ne fallait pas pousser mémé dans les orties, non plus. Mais avec un peu de chance, elle trouverait une pièce à entrée unique qui pourrait leur servir d'abri de fortune. Ne resterait alors plus qu'à y apporter suffisamment de vivres pour pouvoir y rester un moment.
- Résumé:
- M-A esquive les questions embarrassantes de ses camarades en jouant sur la défensive et en s'exprimant un peu trop alors qu'elle cherchait déjà à maintenir un rythme de course décent. Son souffle ne tarde pas à lui faire défaut, si bien qu'elle est obligée de s'arrêter. Elle confie évidemment la riposte à Ryuuko et Violeta avant de faire le plus gros effort de l'année - pour elle - en se remettant en route dans le but de dénicher une pièce exploitable.
Violeta Ruiz
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Re: Event Hurricane - Groupe 2
Lun 21 Sep - 23:44
La dame élégante parle pas mal. Je ne sais même pas vraiment pourquoi je la suis, au final, mais je n'écoute qu'à moitié ce qu'elle raconte. Au milieu de tout ce bordel, je crois que ce qui m'intéresse le plus, c'est de tester la lame, voir ce que que je peux trouver dans le coin pour m'occuper l'esprit. Si seulement j'étais restée à l'atelier, j'aurais de quoi m'occuper les mains pendant cet ouragan. Mais faute de mieux, j'ai quelques sujets très motivés pour mes expérimentations. Parfait.
Je crois que le booster commence à faire effet. J'ai l'impression que tout sonne très fort autour de moi, alors que les deux autres ne parlent pas plus fort qu'avant. J'ai chaud, puis froid, puis chaud à nouveau. Et une envie de me défouler, si je pouvais, je ferais trois fois le tour du quartier en courant pour me décrasser."Ouais ouais, on y va ! On y va !" Je ne m'en rends pas compte tout de suite, mais je me dandine un peu sur place. Je sautille. C'est au moment où mon mini-tournevis tombe de ma poche que je m'en rends compte. Elles sont trouées, alors parfois, des trucs tombent quand je gigote trop."J'ai vu une porte plus loin, p'tet un placard, je sais pas ! Allez voir ! " Que j'envoie, enthousiaste, à la dame aux beaux vêtements. Mon attention s'est déjà reportée sur les deux types qui approchent. Mon visage gratte un peu, je cligne des yeux, trois fois, me mords la lèvre, puis prends une grande inspiration. Il est chargé, ce booster là. J'aurais dû les facturer plus cher."Parfait !" Les yeux rivés sur ma lame, je m'amuse à désactiver et réactiver la lumière, puis faire tourner le manche dans ma main en approchant. Je n'ai absolument pas la moindre idée de ce qu'il va faire, l'autre en face, ni le gars qui m'accompagne."Amène toi, cabrón !"
Maintenant que j'y pense, je ne me suis jamais vraiment battue ? Enfin. J'ai appris à me faufiler, à éviter les gens qui m'attaquent. Mais je n'ai jamais pris les devants, comme ça. Pourtant, c'est la seule chose que j'ai envie de faire, à cet instant. Alors je me précipite, pars en courant, pas tout à fait droit d'ailleurs, en poussant un genre de cri, parce que j'imagine que c'est comme ça que ça marche. Et je saute, les deux mains en l'air pour tenir le manche de la lame. PLAF ! Du plat, je tape en plein sur la nuque du gars qui s'était penché en avant pour m'attraper par la taille. Avant qu'il n'arrive à me ceinturer, il se met à convulser, et tombe au sol. Il continue de trembler et moi, j'éclate de rire. C'est énorme, ce truc ! Pourquoi j'ai pas pensé à m'en fabriquer un avant ?"Heh, génial ! Un de moins !" La lumière jaunâtre s'éteint, et je vois déjà l'autre type me regarder d'un air mauvais. A moins qu'ils ne soient deux ? Deux jumeaux qui veulent me tuer ?"Joder."
- Spoiler:
- Violeta commence à planer, balance à Marie-Anne qu'elle a vu une porte un peu plus loin. Elle accepte ensuite de prendre un des deux agresseurs en 1v1 et fonce comme une malade avec sa lame zap-zap. Par pur hasard (et parce que ses mouvements sont trop erratiques pour être prévisibles) elle parvient à taser son opposant, avant de voir l'autre lui foncer dessus. En double.
Ryuuko Isshiki
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Re: Event Hurricane - Groupe 2
Mer 23 Sep - 9:16
HURRICANE GRP. 2
Sans grande surprise la princesse vint rapidement à bout de souffle. Ryuuko préféra reporter son attention sur la seule personne à peu près fiable ici ; mais elle aussi possédait ses tâches. L’effet de sa drogue semblait faire effet et la travestie grimaça : il était difficile d’accorder sa confiance à un drogué. Davantage quand ce dernier prenait plaisir à la violence. La japonaise songea qu’il lui faudrait peut-être affronter la camée dans le futur ; aussi l’occasion de la voir à l’oeuvre était parfaite. Sa lame électrique était clairement un obstacle.
Pour autant l’heure ne pouvait en être qu’à la réflexion : alors que le premier poursuivant s’écroulait, le second s’approchait d’un air menaçant de la latine. Cet homme là avait l’air plus confiant que le chauve et il suffisait d’observer sa posture pour comprendre qu’il avait l’habitude de tordre des cous.
« Vous avez encore du jus sur votre lame ? » demanda-t-elle en s’élançant tout d’un coup pour se mettre face au second homme. Il était trop imposant pour qu’elle puisse l’assommer aussi le choc électrique était une parfaite opportunité.
La japonaise y songea une fois plantée devant l’inconnu : c’était un bête mouvement pour protéger quelqu’un. Ses deux mains puissantes attrapèrent son cou. La poigne était forte ; Ryuuko ferma un oeil et commença à suffoquer ; elle tenta de frapper ses poignets par réflexe. La surprise de la douleur l’empêcha d’avoir immédiatement les idées claires pourtant elle agit rapidement : elle passa ses deux bras entre ceux de son adversaire et les écarta de toutes ses forces. Libre de la prise de son agresseur elle le repoussa ensuite brutalement avec la paume de ses mains. Elle n’était pas sûre de pouvoir rivaliser avec la force de son adversaire néanmoins elle tenta le coup : elle attrapa les poignets de l’homme pour les plaquer dans son dos, tirant avec force. Ses mains parvenaient à peine à en faire le tour.
« M-Maintenant ! » lança-t-elle en toussant à la latine.
Ses yeux cherchèrent aussitôt la princesse dans le couloir. Était-elle en sécurité ?
Sans grande surprise la princesse vint rapidement à bout de souffle. Ryuuko préféra reporter son attention sur la seule personne à peu près fiable ici ; mais elle aussi possédait ses tâches. L’effet de sa drogue semblait faire effet et la travestie grimaça : il était difficile d’accorder sa confiance à un drogué. Davantage quand ce dernier prenait plaisir à la violence. La japonaise songea qu’il lui faudrait peut-être affronter la camée dans le futur ; aussi l’occasion de la voir à l’oeuvre était parfaite. Sa lame électrique était clairement un obstacle.
Pour autant l’heure ne pouvait en être qu’à la réflexion : alors que le premier poursuivant s’écroulait, le second s’approchait d’un air menaçant de la latine. Cet homme là avait l’air plus confiant que le chauve et il suffisait d’observer sa posture pour comprendre qu’il avait l’habitude de tordre des cous.
« Vous avez encore du jus sur votre lame ? » demanda-t-elle en s’élançant tout d’un coup pour se mettre face au second homme. Il était trop imposant pour qu’elle puisse l’assommer aussi le choc électrique était une parfaite opportunité.
La japonaise y songea une fois plantée devant l’inconnu : c’était un bête mouvement pour protéger quelqu’un. Ses deux mains puissantes attrapèrent son cou. La poigne était forte ; Ryuuko ferma un oeil et commença à suffoquer ; elle tenta de frapper ses poignets par réflexe. La surprise de la douleur l’empêcha d’avoir immédiatement les idées claires pourtant elle agit rapidement : elle passa ses deux bras entre ceux de son adversaire et les écarta de toutes ses forces. Libre de la prise de son agresseur elle le repoussa ensuite brutalement avec la paume de ses mains. Elle n’était pas sûre de pouvoir rivaliser avec la force de son adversaire néanmoins elle tenta le coup : elle attrapa les poignets de l’homme pour les plaquer dans son dos, tirant avec force. Ses mains parvenaient à peine à en faire le tour.
« M-Maintenant ! » lança-t-elle en toussant à la latine.
Ses yeux cherchèrent aussitôt la princesse dans le couloir. Était-elle en sécurité ?
- Spoiler:
- Ryuuko se méfie de Violeta en raison de la drogue qu'elle a bu. Elle s'interpose entre elle et le second poursuivant : ce dernier tente directement de l'étouffer. Elle parvient à se dégager et le maîtrise mais sûrement pour un bref moment : elle somme à Violetta de le zap-zaper. Elle cherche rapidement du regard M-A en espérant qu'elle est sauve.
Marie-Anne A. Deneville
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Re: Event Hurricane - Groupe 2
Ven 25 Sep - 21:57
D'une certaine façon, Marie-Anne se sentit d'un coup plus rassurée. Ses partenaires semblaient soit affectionner le combat, soit être doués dans ce domaine. Au moins, Sa Majesté n'aura pas à faire grand chose concernant cet aspect-ci, ce qui lui permit de s'éloigner de la baston dans la plus grande des sérénités. La vue des bleus et du sang ne l'enchantant vraiment pas, elle se fit un plaisir de fuir en galopant. Sans doute aurait-on pu croire qu'elle était heureuse de s'en aller, mais pas assez pour en oublier sa mission.
Elle traversa le couloir en faisant attention où elle mettait les pieds, de peur de trébucher à cause d'une babiole ou même d'une flaque quelconque. Des pellicules d'eau recouvraient parfois le sol, annonçant une fuite dans un conduit ou même une infiltration depuis l'extérieur. Le climat ne devait vraiment pas être clément. Et étrangement, Marie-Anne n'avait pas tant envie de s'approcher d'une fenêtre pour jeter un oeil dehors, par crainte qu'un objet volant non-identifié ne vienne briser le verre au mauvais moment. Au lieu de ça, elle se focalisa sur la recherche de la porte qu'on lui avait indiquée, peinant à réaliser cette simple tâche à cause des lumières qui ne cessaient de clignoter, refilant une mauvaise migraine à la malheureuse exploratrice qui dut prendre son temps. Entre ses enjambées maladroites des flaques d'eau croupie et ses courtes pauses pour respirer et fermer un moment les yeux, elle n'allait pas bien vite !
Heureusement, elle finit par tomber sur ladite porte après avoir parcouru quelques mètres de plus. La princesse prit alors le temps de sortir un mouchoir pour le placer sur la poignée et la faire tourner ; jamais elle n'entrera en contact direct avec cette pièce de métal à moitié rouillé. Après quoi, elle rentra enfin dans la pièce sombre qu'elle éclaira avec la lampe torche de son smartphone. Des tuyaux, des espèces de réservoirs, des jauges et des cadrans. Et il y faisait plus lourd qu'ailleurs. Une chaufferie. Le local n'était pas spécialement spacieux, au grand dam de la bourgeoise, mais n'avait qu'une entrée unique, faisant de cette position un point effectivement aisé à défendre. Qui plus est, un peu de chaleur ne ferait de mal à personne, bien au contraire.
Mitigée quant à sa trouvaille, Marie-Anne prit néanmoins la peine de rebrousser chemin pour s'en aller avertir ses compagnons qu'elle espérait déjà vainqueurs. Que ferait-elle si ce n'était pas le cas, après tout ? Alors, par précaution, elle ne courut pas, se fit la plus silencieuse possible malgré ses talons – ce qui n'était pas très réussi – et plissa les yeux pour tenter de distinguer la scène se déroulant plus loin alors que sa poigne se rafermit autour du manche d'un marteau qu'elle avait gardé avec elle. Puis, en bonne cruche qui se faisait démembrer dans les films d'horreur, elle décida de tâter le terrain en interpelant les ombres qu'elle distinguait.
« Eh oh ? Est-ce terminé ? Avez-vous puni ces malotrus ? Il y a effectivement une porte à l'autre bout. Venez-vous..? »
Elle traversa le couloir en faisant attention où elle mettait les pieds, de peur de trébucher à cause d'une babiole ou même d'une flaque quelconque. Des pellicules d'eau recouvraient parfois le sol, annonçant une fuite dans un conduit ou même une infiltration depuis l'extérieur. Le climat ne devait vraiment pas être clément. Et étrangement, Marie-Anne n'avait pas tant envie de s'approcher d'une fenêtre pour jeter un oeil dehors, par crainte qu'un objet volant non-identifié ne vienne briser le verre au mauvais moment. Au lieu de ça, elle se focalisa sur la recherche de la porte qu'on lui avait indiquée, peinant à réaliser cette simple tâche à cause des lumières qui ne cessaient de clignoter, refilant une mauvaise migraine à la malheureuse exploratrice qui dut prendre son temps. Entre ses enjambées maladroites des flaques d'eau croupie et ses courtes pauses pour respirer et fermer un moment les yeux, elle n'allait pas bien vite !
Heureusement, elle finit par tomber sur ladite porte après avoir parcouru quelques mètres de plus. La princesse prit alors le temps de sortir un mouchoir pour le placer sur la poignée et la faire tourner ; jamais elle n'entrera en contact direct avec cette pièce de métal à moitié rouillé. Après quoi, elle rentra enfin dans la pièce sombre qu'elle éclaira avec la lampe torche de son smartphone. Des tuyaux, des espèces de réservoirs, des jauges et des cadrans. Et il y faisait plus lourd qu'ailleurs. Une chaufferie. Le local n'était pas spécialement spacieux, au grand dam de la bourgeoise, mais n'avait qu'une entrée unique, faisant de cette position un point effectivement aisé à défendre. Qui plus est, un peu de chaleur ne ferait de mal à personne, bien au contraire.
Mitigée quant à sa trouvaille, Marie-Anne prit néanmoins la peine de rebrousser chemin pour s'en aller avertir ses compagnons qu'elle espérait déjà vainqueurs. Que ferait-elle si ce n'était pas le cas, après tout ? Alors, par précaution, elle ne courut pas, se fit la plus silencieuse possible malgré ses talons – ce qui n'était pas très réussi – et plissa les yeux pour tenter de distinguer la scène se déroulant plus loin alors que sa poigne se rafermit autour du manche d'un marteau qu'elle avait gardé avec elle. Puis, en bonne cruche qui se faisait démembrer dans les films d'horreur, elle décida de tâter le terrain en interpelant les ombres qu'elle distinguait.
« Eh oh ? Est-ce terminé ? Avez-vous puni ces malotrus ? Il y a effectivement une porte à l'autre bout. Venez-vous..? »
- Résumé:
- Bien contente de s'éloigner de la bagarre, M-A fuit par le couloir, à la recherche de la porte qui lui a été indiquée. Après avoir un peu pris son temps, elle tombe nez à nez avec la chaufferie et se dit qu'y rester ne lui ferait pas de mal. Elle prend tout de même la peine de faire demi-tour pour aller avertir Ryuuko et Violeta, mais flippe sur l'issue de l'affrontement. Elle s'en approche donc tout doucement, armée du marteau qu'elle a gardé depuis tout ce temps, et cherche à savoir si tout va bien.
Violeta Ruiz
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Re: Event Hurricane - Groupe 2
Sam 26 Sep - 19:52
Ok. La situation est vraiment merdique. Je voulais juste tester ma lame sur quelqu'un, voir ce qu'elle a dans le ventre, et voilà que je me retrouve avec deux jumeaux énervés qui me foncent dessus. C'est eux qui ont commencé, merde ! Je serre le manche du long couteau vers moi, puis le tends vers eux, puis à nouveau vers moi. Je sais absolument pas me servir de ce machin autrement que comme une tatane pour écraser les moustiques. C'est pas mon boulot ! Moi je bidouille, c'est tout. Et puis il fait si chaud ! Et maintenant si froid. Il faut que je bouge, et j'ai envie de pisser. Alors, réflexe, je me mets à gémir, puis à crier. Ça a au moins le mérite de le faire gagner du temps. Mais du même coup, j'entends qu'à moitié ce que me raconte le garde du corps."Du jus de trame ?" Je connais le jus de pomme, mais le jus de trame ? Son regard a l'air sérieux, et il ne me semble pas être si assoiffé que ça. J'ai du mal à décomposer ses gestes pour comprendre par le contexte ce qu'il essaie de me demander. S'il veut un booster, déjà, ça ne s'appelle pas comme ça, et en plus, je lui en ai déjà donné, j'en ai sans doute plus. Et ça n'agit pas si vite que ça.
Mais finalement, il m'interpelle. Dans le doute, j'y vais franchement, laissant le jus pour plus tard. J'allume ma lame, et je la plante dans la nuque du type qui se met à griller. Au moins, le sang se brûle immédiatement, et ça ne gicle pas partout, un point positif pour cette arme. Lorsque j'en construirai, ce sera un de mes arguments de vente. Je ne sais pas si j'ai poussé le bouton un peu fort ou un peu loin, mais le manche se met à trembler plus fort qu'avec le type d'avant. Peut-être parce que j'ai planté la lame ?"Attention !" Je la lâche un instant et le gars se vautre par terre, de tout son long. J'en profite pour entraîner mon coéquipier vers l'arrière, des fois qu'il touche le corps ou la lame au mauvais endroit et se retrouve aussi tout transi. Lorsque les choses semblent se stabiliser par terre, je désactive la lame avec mille précautions, et la récupère. C'est probablement malvenu, mais j'arrive pas à décrocher le sourire qui vient squatter visage."Wooooow, c'était incroyable !" Que je gueule."Vous avez vu ça ? Eh, madame la lady ! Vous avez vu ça ? Le type il était tout blblbl et il a fini par terre, d'un coup !" J'imite laborieusement l'électrocution violente, pour qu'ils comprennent bien, avant d'éclater de rire. Mais la mauvaise nouvelle, c'est que l'arme ne semble plus avoir de réserve. Quand ce sera les miennes, elles auront plus de trois zap en batterie, là, c'est franchement limite."Vous avez trouvé un truc, madame ?" J'approche rapidement, curieuse. Une chaufferie ? Ce n'est pas le placard aux objets trouvés que j'espérais, mais c'est déjà intéressant. Il doit y avoir de quoi traficoter.
- Spoiler:
- Violeta ne comprend pas grand chose à ce que lui demande Ryuuko, panique un peu, mais finit par planter le gars avec la lame zap zap, qui se vide de la quasi totalité de sa batterie. Elle se réjouit de leur victoire, la ramène un peu, fait l'idiote, puis vient s'enquérir de la trouvaille de madame Marie-Anne.
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Re: Event Hurricane - Groupe 2
Sam 26 Sep - 22:14
Le club est vieux, et la sécurité n'a jamais été son fort. Lors de vos passages dans les couloirs, une curieuse odeur de fumée vous effleure les narines. D'abord douce et discrète, elle gagne en densité alors que les minutes s'écoulent, vous forçant à vous rendre à l'évidence : un incendie s'est déclaré à l'intérieur même du Red Light. S'il existe des issues de secours disséminées un peu partout, rien ne dit que vous pourrez les atteindre à temps, et alors que la lueur des premières flammes vous parvient, c'est une véritable course contre la montre qui s'engage. Lentement, inexorablement, la fumée s'épaissit, vous pique les yeux, la gorge. Dépêchez-vous. (De rien pour la chaleur M-A.)
Ryuuko Isshiki
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Yakuza - Clan Minobe
Metier :
Garde du corps du Shatei-Gashira
Mort du personnage :
Oui avec mon consentement.
Re: Event Hurricane - Groupe 2
Sam 26 Sep - 22:52
HURRICANE GRP. 2
Ryuuko fut rassurée d’apercevoir l’ombre de la princesse au loin. Pour autant l’heure n’en était pas aux retrouvailles et la yakuza devait se concentrer sur ce qui se présentait face à elle, ou plutôt, dans sa prise. La latine était si erratique que la japonaise douta qu’elle puisse véritablement aider. Soudain la droguée se jeta en sa direction. Les yeux stupéfaits de Ryuuko suivirent le mouvement de la lame s’enfonçant dans la chair. Elle n’attendit pas que la femme lui hurle de faire attention pour déjà amorcer son relâchement. Elle se laissa entraîner en arrière, manquant un instant de s’éloigner brutalement de son acolyte mais avortant l’idée aussitôt qu’elle lui vint. Bien que méfiante envers elle, la yakuza était aussi reconnaissante.
« Nous avons fini, oui. » lâcha-t-elle dans un soupir sans oser parler trop fort. Elle ne savait pas crier en conservant un ton grave.
Avant de rejoindre ses compagnes d’infortune Ryuuko prit le temps de fouiller les deux corps afin d’en absoudre les possibles armes. Puis, d’un pas hâtif, elle se dirigea vers le duo. Au fur et à mesure qu’elle s’approchait une odeur semblable à celle d’une fumée se fit plus présente. La japonaise fronça les sourcils et, au moment où elle se retrouva face à la porte ouverte, constata derrière elle le vacillement lumineux des flammes.
« Merde. » jura-t-elle en japonais avec un étonnant sang-froid. Son coeur s’affolait pourtant et elle réfléchit à toute vitesse. « Ce n’est pas bon. »
A peine eut-elle le temps de jurer que la fumée devint plus noire et épaisse. Ryuuko sortit un grand mouchoir de sa poche et sans demander son avis, se permit d’en faire un masque de fortune sur le visage de la princesse.
« Il est propre. Ne chipotez pas. » Ses gestes étaient méticuleux, rapides. Mais le tremblement de ses membres ne trompaient pas son angoisse. « Il faut courir jusqu'à la sortie de secours. » Elle jeta un regard à la seconde femme. « J’espère que votre drogue fait toujours effet. » Elle allait en avoir besoin. Puis, le danger faisant fi de sa timidité, Ryuuko ouvrit ses bras. « Permettez. »
Elle attrapa la bourgeoise et la souleva dans ses bras, la portant comme un chevalier servant le ferait avec sa princesse. Sans réfléchir plus en avant la yakuza se mit à courir, ses yeux suivant les panneaux clignotants des issues de secours. Elle tenta de retenir sa toux cependant la fumée atteignait sa gorge. Elle plissait ses yeux douloureux, songeant qu’elle ne tiendrait pas longtemps avant de devoir lâcher la princesse pour ramper à même le sol.
Ryuuko fut rassurée d’apercevoir l’ombre de la princesse au loin. Pour autant l’heure n’en était pas aux retrouvailles et la yakuza devait se concentrer sur ce qui se présentait face à elle, ou plutôt, dans sa prise. La latine était si erratique que la japonaise douta qu’elle puisse véritablement aider. Soudain la droguée se jeta en sa direction. Les yeux stupéfaits de Ryuuko suivirent le mouvement de la lame s’enfonçant dans la chair. Elle n’attendit pas que la femme lui hurle de faire attention pour déjà amorcer son relâchement. Elle se laissa entraîner en arrière, manquant un instant de s’éloigner brutalement de son acolyte mais avortant l’idée aussitôt qu’elle lui vint. Bien que méfiante envers elle, la yakuza était aussi reconnaissante.
« Nous avons fini, oui. » lâcha-t-elle dans un soupir sans oser parler trop fort. Elle ne savait pas crier en conservant un ton grave.
Avant de rejoindre ses compagnes d’infortune Ryuuko prit le temps de fouiller les deux corps afin d’en absoudre les possibles armes. Puis, d’un pas hâtif, elle se dirigea vers le duo. Au fur et à mesure qu’elle s’approchait une odeur semblable à celle d’une fumée se fit plus présente. La japonaise fronça les sourcils et, au moment où elle se retrouva face à la porte ouverte, constata derrière elle le vacillement lumineux des flammes.
« Merde. » jura-t-elle en japonais avec un étonnant sang-froid. Son coeur s’affolait pourtant et elle réfléchit à toute vitesse. « Ce n’est pas bon. »
A peine eut-elle le temps de jurer que la fumée devint plus noire et épaisse. Ryuuko sortit un grand mouchoir de sa poche et sans demander son avis, se permit d’en faire un masque de fortune sur le visage de la princesse.
« Il est propre. Ne chipotez pas. » Ses gestes étaient méticuleux, rapides. Mais le tremblement de ses membres ne trompaient pas son angoisse. « Il faut courir jusqu'à la sortie de secours. » Elle jeta un regard à la seconde femme. « J’espère que votre drogue fait toujours effet. » Elle allait en avoir besoin. Puis, le danger faisant fi de sa timidité, Ryuuko ouvrit ses bras. « Permettez. »
Elle attrapa la bourgeoise et la souleva dans ses bras, la portant comme un chevalier servant le ferait avec sa princesse. Sans réfléchir plus en avant la yakuza se mit à courir, ses yeux suivant les panneaux clignotants des issues de secours. Elle tenta de retenir sa toux cependant la fumée atteignait sa gorge. Elle plissait ses yeux douloureux, songeant qu’elle ne tiendrait pas longtemps avant de devoir lâcher la princesse pour ramper à même le sol.
- Spoiler:
- L'agresseur désormais à terre, Ryuuko fouille les corps inertes et les sépare de leurs armes avant de rejoindre les deux autres femmes. Elle sent rapidement l'odeur de fumée et la vue des flammes confirment ses doutes. Toujours prompte à agir, Ryuuko décide de protéger Marie-Anne avant elle-même en nouant un mouchoir autour de sa tête. Puis elle la prend dans ses bras en la portant comme une princesse pour regagner une sortie de secours au plus vite. Néanmoins la densité de la fumée commence à l'attaquer et elle se sent faiblir.
Marie-Anne, tu peux bien sûr descendre à tout moment, loin de moi l'idée de t'entraver !
Marie-Anne A. Deneville
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Pas encore
Re: Event Hurricane - Groupe 2
Lun 28 Sep - 2:31
Le soulagement ne tard pas à s'emparer de Marie-Anne lorsqu'elle reçut enfin la réponse de ses coéquipiers. Ils avaient triomphé. Aussitôt, la poigne exercée autour du manche du marteau se fit plus douce. Elle ressentit à nouveau cette petite difficulté qu'était de soulever constamment l'objet et laissa son bras tomber le long de son corps en réponse, juste pour se faciliter la tâche.
« Oui. Il y a une chaufferie, un peu plus loin. Venez vite ! »
Soudain, une quinte de toux. Étrange. Elle qui veillait toujours à ne pas tomber malade ? Ce fut ensuite autour de ses yeux de piquer alors que tout devenait plus flou, moins visible. La panique commença à s'emparer de la princesse qui, par réflexe, partit se coller au mur le plus proche afin de pouvoir le longer si jamais elle n'y voyait plus rien. Elle fut cependant vite rattrapée par Ryuuko, à moins que ce ne soit Violeta et que la fumée lui faisait déjà avoir des hallucinations, qui s'occupa de lui faire un masque de fortune, lequel aida grandement Sa Majesté à reprendre un peu d'air sans ressentir le besoin urgent de tousser ses poumons.
« Merci, articula-t-elle en doutant cependant s'être faite entendre. »
Pour une fois, elle ne parlait pas trop, voulant économiser le peu d'air auquel elle avait droit, si bien que sa réaction au soulèvement soudain ne fut pas aussi grandiloquente qu'on aurait pu l'espérer. Elle se contenta d'un petit couinement de surprise accompagné de gestes témoignant de son hésitation. Elle ne sut pas où mettre ses mains et les laissa ainsi bêtement reposer sur son ventre alors que le beau japonais se chargeait de faire tous les efforts à la place de la princesse. Évidemment, ça ne la dérangea pas le moins du monde, bien au contraire. Dans un autre contexte, elle se serait d'ailleurs délectée de cette scène. Mais là, l'urgence l'en empêchait malheureusement. Elle se laissa cependant faire pendant un bon bout de temps, au moins jusqu'à ce qu'elle constata par elle-même que son porteur commençait à perdre en efficacité. Compte tenu des circonstances actuelles, elle ne pouvait pas lui en vouloir.
Alors, pour aider son bienfaiteur, elle tira sur la manche de sa robe et appliqua le tissu devant la bouche et le nez de Ryuuko pour lui offrir un masque sans doute moins efficace que celui qu'on lui avait fait. Malgré la situation, Marie-Anne demeurait réticente à déchirer un pan d'une robe aussi chère pour rendre la pareille à son sauveur. Devait-elle réellement en venir à de tels extrêmes ? Alors, plutôt que de devoir en venir à un tel sacrifice, elle plissa les yeux et tenta de retrouver Violeta, priant pour qu'elle ne se soit pas perdue à l'intérieur. Juste au cas où, elle mit à profit sa main ne tenant pas le tissu pour rallumer la lampe torche de son smartphone, laquelle fut ensuite frénétiquement agitée par dessus l'épaule de Ryuuko. Un phare de fortune.
« Par ici ! »
« Oui. Il y a une chaufferie, un peu plus loin. Venez vite ! »
Soudain, une quinte de toux. Étrange. Elle qui veillait toujours à ne pas tomber malade ? Ce fut ensuite autour de ses yeux de piquer alors que tout devenait plus flou, moins visible. La panique commença à s'emparer de la princesse qui, par réflexe, partit se coller au mur le plus proche afin de pouvoir le longer si jamais elle n'y voyait plus rien. Elle fut cependant vite rattrapée par Ryuuko, à moins que ce ne soit Violeta et que la fumée lui faisait déjà avoir des hallucinations, qui s'occupa de lui faire un masque de fortune, lequel aida grandement Sa Majesté à reprendre un peu d'air sans ressentir le besoin urgent de tousser ses poumons.
« Merci, articula-t-elle en doutant cependant s'être faite entendre. »
Pour une fois, elle ne parlait pas trop, voulant économiser le peu d'air auquel elle avait droit, si bien que sa réaction au soulèvement soudain ne fut pas aussi grandiloquente qu'on aurait pu l'espérer. Elle se contenta d'un petit couinement de surprise accompagné de gestes témoignant de son hésitation. Elle ne sut pas où mettre ses mains et les laissa ainsi bêtement reposer sur son ventre alors que le beau japonais se chargeait de faire tous les efforts à la place de la princesse. Évidemment, ça ne la dérangea pas le moins du monde, bien au contraire. Dans un autre contexte, elle se serait d'ailleurs délectée de cette scène. Mais là, l'urgence l'en empêchait malheureusement. Elle se laissa cependant faire pendant un bon bout de temps, au moins jusqu'à ce qu'elle constata par elle-même que son porteur commençait à perdre en efficacité. Compte tenu des circonstances actuelles, elle ne pouvait pas lui en vouloir.
Alors, pour aider son bienfaiteur, elle tira sur la manche de sa robe et appliqua le tissu devant la bouche et le nez de Ryuuko pour lui offrir un masque sans doute moins efficace que celui qu'on lui avait fait. Malgré la situation, Marie-Anne demeurait réticente à déchirer un pan d'une robe aussi chère pour rendre la pareille à son sauveur. Devait-elle réellement en venir à de tels extrêmes ? Alors, plutôt que de devoir en venir à un tel sacrifice, elle plissa les yeux et tenta de retrouver Violeta, priant pour qu'elle ne se soit pas perdue à l'intérieur. Juste au cas où, elle mit à profit sa main ne tenant pas le tissu pour rallumer la lampe torche de son smartphone, laquelle fut ensuite frénétiquement agitée par dessus l'épaule de Ryuuko. Un phare de fortune.
« Par ici ! »
- Résumé:
- M-A confirme la présence d'une pièce d'intérêt un peu plus loin avant d'être surprise par l'air qui se fait plus rare et par la fumée qui lui pique les yeux. Elle se colle à un mur pour garder un repère et ne proteste pas lorsque Ryuuko lui vient en aide. Elle se laisse alors porter, malheureusement incapable de rêver de la suite en raison de la situation, et décide d'assister son sauveur en lui offrant l'une de ses manches en guise de masque. Puis, incapable de distinguer Violeta au travers de la fumée ou même de dire si elle est devant ou derrière eux, elle se sert de la lampe torche de son smartphone pour servir de phare et y ajoute le son de sa voix dans l'espoir que cela soit suffisant.
Violeta Ruiz
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58 Gang Dead Eyes (Alliance) Bidouilleuse, Hackeuse, Chimiste Pas tout de suite.Icon :
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Re: Event Hurricane - Groupe 2
Mar 29 Sep - 19:21
Les réjouissances sont de courte durée. Mon sourire s'accroche à mon visage sans que je ne trouve vraiment de raison alors que mes deux collègues commencent à s'agiter. Une chaufferie, et finalement, un incendie ? C'est dommage, j'aurais bien aimé jeter un oeil à cet attirail, en retirer peut-être quelque chose. Des pièces pour celles du QG, par exemple. J'avais déjà sorti mon téléphone pour leur envoyer un message via le réseau privé - probablement le seul qui fonctionne à l'heure actuelle, ça a du bon d'avoir hacké notre propre satellite, on dirait."Du feu ?" Je renifle pour tenter de saisir de quel type de chaleur il est question. J'ai l'habitude des explosions, des composants qui grillent, des insectes qui brûlent, des fers à souder. Mais là, c'est plus gros, plus sale que ça. Plus dangereux aussi, sans doute. "Joder !" Je range mon couteau dans mon sac, et me mets à courir dans la direction prise par le garde du corps. Il est fort, quand même, à balader la lady comme ça."Vous inquiétez pas senor, ça agit longtemps !" Je suis fière comme un pou. Mes produits sont bons. Peut-être pas les meilleurs, j'en ai pas l'intention de toute manière. Le Cartel peut bien avoir le monopole, ils ont les moyens pour, et l'envie. Moi, je veux juste financer mes autres activités et nourrir les autres glandus.
Alors je cours. Motivée par la peur et l'envie de montrer un peu de quoi je suis capable, une fois que j'ai le booster dans l'estomac et dans les veines. J'attrape un tissu sale au fond du sac récupéré, il est tâché de sang. Tant pis. Je l'accroche par dessus mon nez, pour qu'il tombe devant ma bouche aussi, ne laissant que mes yeux découverts. Pas pour longtemps, j'ai mes lunettes de cuisine, ou plutôt, de piscine. Celles que j'utilise pour couper les oignons. Et qui s'incrustent dans mes orbites, douloureusement. Et je continue. Je les dépasse, ne sachant même pas où je vais, et je guette la lumière de la Lady dans la fumée qui emplit la pièce.
Enfin, au bout d'une course longue et bon sang, tellement épuisante, je vois une sorte de large porte, le type issue de secours avec sécurité et alarme. Alors, quand je vois le panneau lumineux, je me jette en avant, à bout de souffle, en pleine quinte de toux. De l'air, merde, de l'air ! La porte s'ouvre brutalement, rebondit même contre le mur contre lequel elle bute, et je finis par terre. Elle me revient dessus mais, même allongée, je l'empêche de se refermer."Aaaarh putain ça fait mal !" Mon bras, mon épaule, ma hanche, tout mon flanc droit me fait mal. Et le petit, minuscule détail de l'ouragan, le vent qui fouette mon visage et la pluie qui me rince si fort que le booster ne peut plus rien pour moi."Faut qu'on aille au QG !"
- Spoiler:
- Violeta se met à courir, pleine de zèle et de panique et se jette littéralement sur la première issue de secours. Elle atterrit sur le sol, une grosse douleur sur tout son côté droit (avec lequel elle a défoncé la porte pourtant pas verrouillée). Elle crie de douleur, se prend du vent et de la pluie dans la gueule pour constater que l'ouragan est bien là et vivace, et suggère avec grosse argumentation d'aller au QG. (de son gang, bien sûr).
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