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Event Hurricane - Groupe 5
Sam 12 Sep - 19:19
Event - Hurricane
Le Dvorets - RDC
Immense, le Dvorets attire la foule qui se voit pourtant fermement repoussée à l'entrée. Les passages sont clos, et personne n'entre ni ne sort plus du QG. Ceux qui se trouvent à l'intérieur n'ont plus qu'à profiter de l'occasion pour admirer la magnificence des lieux, bien que cette dernière soit légèrement ternie par les hurlements hystériques des filles qui courent un peu partout à demi vêtues, voire pas du tout pour certaines. Plusieurs rixes ont déjà éclaté au cœur du palais, et dans les étages de nouveaux cris retentissent, d'agonie cette fois.HRP
@Dimka Orlov @Kagami Miyu @Rogelio E. Hernández
• N'oubliez le résumé à la fin de vos messages.
• Si pour le premier tour nous ne sommes pas regardants sur la longueur (en raison de la contextualisation), veillez à respecter autant que possible le maximum de mots demandés par la suite.
• Si vous avez des questions, que vous souhaitez demander un délai ou informer le staff et vos coéquipiers que vous sautez votre tour, veuillez le faire dans ce sujet.
• N'hésitez pas à tenter des choses, profiter de cet event pour prendre des risques ! Tout peut arriver, alors amusez vous ! :)
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Re: Event Hurricane - Groupe 5
Dim 13 Sep - 13:22
Avachi dans un coin de la salle, les paupières tombantes mais le regard vif, le russe observe avec attention les silhouettes qui se massent tantôt vers les escaliers auxquels des membres de l’orga aux mines patibulaires interdisent l’accès, tantôt vers l’entrée, où le même schéma se répète. Dimka se trouve là où il voulait être, et cette prouesse à elle seule justifie l’ombre de sourire qui s’esquisse au coin de ses lèvres. De nombreuses choses l'attendent, aujourd'hui, servies par Isaac sur un plateau. Il y’a là nombre d’habitants de la ville qui ne sont pas russes, mais simplement clients, sûrement venus dans l’optique d’un dernier coup de rein avant la fin du monde. Pas de bol, songe le vor dans un ricanement silencieux. Les seuls coups auxquels auront droit les gens paniqués, s’ils persistent dans leur folie, seront ceux des matraques et des couteaux que l’Organizatsiya adore manier.
Avec un grondement, Dimka se redresse, s’adosse contre le mur pour s’offrir une cigarette, le regard parcourant avec la même lenteur satisfaite tous ceux qui s’offrent à ses yeux vairons. La tempête ne représente pour lui qu’un excellent moyen de mener ses plans à terme, et il bénit intérieurement l’inconscience des leaders qui leur a fait négliger les précautions les plus élémentaires. Les Vory sont bouclés depuis une semaine dans les sous-sols de l’arène, à l’abri de la fureur des éléments, et prêts à sortir une fois que les choses seront calmées, afin d’occuper leur nouvelle place. Une place que le vor se fait fort d’obtenir pendant que les cris d’alarme se poursuivent, qu’au-dehors, le vent fait trembler les vitres que la pluie fustige sans trêve.
Le visage noyé dans la fumée de sa cigarette, il tombe en arrêt devant une silhouette précise, espérée, mais pas encore aperçue jusque-là. Au fait des affaires récentes du Cartel, le russe n’hésite pas à quitter son mur confortable pour se porter aux devants de celui qu’il imagine être Rogelio, le traité amenant ce dernier devant bien être signé par quelqu’un. S’il peut en plus d’éliminer ses ennemis, acquérir à son compte leurs alliances, l’opportunité ne peut être ignorée. Ils font sensiblement la même taille, et lorsque Dimka laisse tomber sa cigarette pour l’écraser d’un coup de talon nonchalant, ses prunelles dépareillées se portent directement dans celles du Baron. Sans défi. Par simple commodité.« J’ai eu vent de l’affaire qui vous amène. » sans trop forcer sa discrétion, le grabuge ambiant masquant de toute façon sans peine la teneur de la conversation.« Il se trouve que nos chefs bien-aimés sont indisponibles, la peur les a retranchés dans leur antre, mais si vous voulez bien vous donner la peine de me confier vos conditions, il y’a de grandes chances que l’accord soit quand même conclu. Avec de meilleurs avantages. » Élocution soignée pour une fois, il ne s’embarrasse pas de détails, laisse à Rogelio le soin de saisir l’offre, ou, au contraire, de la retirer, une vibration de son téléphone lui faisant momentanément baisser sa garde. Sûrement Miyu. Il a eu beau espacer les entrevues, impossible de se la sortir de la tête, et l’image de la jeune femme s’impose à son esprit alors qu’il se demande fugacement pourquoi elle ne l’a pas encore rejoint.
- Résumé:
- Dimka se retrouve bloqué comme les autres au RDC du Dvorets, ce qui tombe parfaitement puisqu'il rencontre ainsi Rogelio, qu'il aborde directement dans le but de détourner l'accord prévu avec l'Orga au bénéfice des Vory.
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Re: Event Hurricane - Groupe 5
Dim 13 Sep - 17:38
Une résolution, une détermination inébranlable même face aux ordres reçus. Miyu n'avait pas voulu s'enfermer là-bas, à l'Arena, et s'y était radicalement opposée dès les premiers échanges à ce propos. Si lui aussi y avait été, peut-être qu'elle y aurait songé. Mais puisque ce n'était pas le cas, elle s'était entêtée à faire valoir sa liberté de mouvement, à répondre à son interlocuteur pour lui signaler qu'elle ira seulement là où lui ira. L'ouragan n'avait fait qu'exacerber cette envie, cette certitude ; elle ne fuira pas, ne se cachera pas. Pas seule, tout du moins.
Une fois que l'alarme retentit, Miyu était déjà dehors, habillée et faisant face aux courants d'air encore supportables. Avant de quitter son domicile, elle avait laissé une lettre à ses parents, un mot leur sommant de ne pas s'inquiéter pour elle, qu'elle serait à l'abri et qu'ils devraient en faire de même ; un beau tissu de mensonges. Elle s'exposait sans doute plus que jamais à cette tempête, se refusant de perdre celui à qui elle tenait au cours de ce cataclysme. Armée de son courage, elle passa la plupart du temps à fureter dans les rues nippones en évitant tout yakuza en train d'assister la population. Si elle était repérée, son chemin s'arrêterait ici. On ne la laisserait plus sortir. Elle dut ainsi faire preuve de la plus grande des prudences lors de son avancée, fit taire tout appareil susceptible de sonner au mauvais moment et s'embarqua dans ce qu'elle assimila à un genre de phase d'infiltration de jeu vidéo, à la seule exception qu'elle n'avait droit qu'à un seul et unique essai. Heureusement, ses pérégrinations passées à l'Arena l'aidèrent bien, lui conférant l'expérience nécessaire pour savoir quand avancer, quand s'arrêter et quand retenir sa respiration. Éviter autrui en était devenu si naturel.
Ironiquement, le point de contrôle choisi pour passer à Moskva s'avéra être plus aisé à contourner pour la hackeuse. Sur l'un de ses téléphones, elle avait téléchargé les emplois du temps et directives de chaque yakuza ici présent, des ressources soigneusement piratées il y a quelques jours et revérifiées la veille. Grâce à cela, il lui fut aisé d'attente un roulement dans la garde pour déjouer la vigilance des âmes présentes. Quant aux caméras présentes sur les lieux, elle ne les craignait pas, se sechant bien capable de les pirater elles aussi et de remplacer la séquence de son choix par une autre pour créer une boucle. La supercherie sera évidemment repérée très rapidement, mais elle n'en avait cure. Tant qu'on ne la voyait pas sur les images, elle restait intouchable.
Un quart d'heure après, la frontière nippo-russe était passée. Miyu put alors constater la différence flagrante entre Kabukicho et Moskva. Dans le premier quartier, l'organisation régnait en maîtresse unique, la panique s'en retrouvait légèrement endiguée par le dévouement dont les yakuza faisaient preuve. Dans le second, la loi de la nature semblait avoir repris le dessus ; les gens se poussaient, se criaient dessus, s'arrachaient les places dans les bâtisses semblant capables de supporter le déluge. Heureusement pour Miyu, elle n'était pas intéressée par cela et n'avait donc pas à se battre avec qui que ce soit tant qu'elle se tenait suffisamment à distance des plus gros mouvements de foule. Au lieu de ça, elle longeait les baraques les plus basses et s'éloignait des plus hautes tout en veillant à avoir une quelconque surface à laquelle s'accrocher si jamais le vent lui soufflait trop fort dessus. Et, parfois, lors de ses courtes pauses à l'abri des bourrasques, elle consultait ses portables. L'un lui servait de repère en temps réel grâce à Shitori, l'autre lui permettait de communiquer avec Dimka, même si les réponses de ce dernier n'étaient pas si fréquentes. L'espace d'un instant, la japonaise eut peur de cette situation. Pourquoi le Dvorets ? Pour ne pas rester avec son gang ? Voulait-il passer l'ouragan en s'envoyant toutes les putes du quartier ? Une perspective relativement peu enchanteresse pour la demoiselle.
Bientôt, il fut relativement compliqué d'avancer, de faire le moindre pas. Pourtant, Miyu n'était plus qu'à quelques pâtés du Dvorets dont elle pouvait apercevoir l'impressionnante stature à quelques dizaines de mètres de sa position, une distance si courte mais si longue en considérant le rythme auquel elle avançait à cause de la tempête. Là n'était pourtant pas le plus compliqué. Une fois à distance raisonnable, elle constata un attroupement devant les portes du palace. Beaucoup de gens tentaient d'y rentrer, à n'en point douter. Elle ne pouvait tout simplement pas attendre que le vent – ou qu'un débris perdu – la fauche. Fort heureusement, la jeune était partie préparée. Elle s'était accaparée de plans de l'hôtel, toujours en mettant à profit son unique talent, pour en saisir l'architecture et, plus encore, le système d'aération classique qui représentait sa porte d'entrée. Au lieu d'emprunter la grande porte, elle se hissa jusqu'à une petite plaque qu'elle peina à dévisser avec son couteau, manquant plusieurs fois de chuter à cause des vents et de la hauteur, et s'infiltra là où personne n'était supposé passer. Même avec sa carrure relativement fine, Miyu ne manqua pas de se sentir à l'étroit une fois en train de ramper difficulement à l'intérieur des conduits.
Elle s'extirpa des canaux à la première opportunité, rattrapant sa chute maladroite sur le sol du Dvorets en minimisant l'impact avec ses avant-bras. Une douleur inévitable la parcourut, bien que l'adrénaline lui permit de se relever peu après. Elle prit ensuite le temps d'observer les plans pour se rendre à l'endroit où les gens se rassemblaient probablement et passa au moins deux bonnes minutes à renvoyer un message unique qui avait peiné à partir, sans doute à cause des réseaux saturés. Un simple "J'arrive".
Une fois sur les lieux, lesquels lui parurent autant agités que l'extérieur, Miyu chercha Dimka du regard et ne mit pas bien longtemps à le débusquer. Alors, par réflexe, elle entama une course rapide vers lui, déjà prête à le surprendre et l'étreindre en faisant fi des conséquences. Pourtant, elle ralentit subitement et se remit à marcher lorsqu'elle constata que sa cible était en train de parler à quelqu'un, à un homme d'âge vénérable qu'elle ne savait reconnaître. Elle se rappela alors des mots du russe, comme quoi il n'était pas désireux que leur relation soit révélée au grand jour, car elle exposerait soi-disant des faiblesses à ses ennemis. Les poings serrés, Miyu se fit une raison, prit une grande inspiration et fit tous les efforts du monde pour contenir sa joie lorsqu'elle se remit à avancer jusqu'à atteindre le binôme.
« Désolée pour le retard, boss, lança-t-elle à destination de son protecteur, comptant jouer la carte de leur relation professionnelle pour justifier sa présence. Après quoi, son regard se tourna vers le vieil homme pour le décrire. Il avait cet air intimidant et important. Pourtant, Miyu fit en sorte de cacher son inquiétude derrière un tissu de mensonges, lequel lui permettra peut-être de découvrir ce que Dimka faisait ici, si elle jouait suffisamment bien. Vous êtes la personne qu'il devait rencontrer ? Miyu, enchantée. Puis ses yeux roulèrent à nouveau dans leurs orbites, se rivant encore une fois sur le grand russe. Alors, on s'y met ? »
Une fois que l'alarme retentit, Miyu était déjà dehors, habillée et faisant face aux courants d'air encore supportables. Avant de quitter son domicile, elle avait laissé une lettre à ses parents, un mot leur sommant de ne pas s'inquiéter pour elle, qu'elle serait à l'abri et qu'ils devraient en faire de même ; un beau tissu de mensonges. Elle s'exposait sans doute plus que jamais à cette tempête, se refusant de perdre celui à qui elle tenait au cours de ce cataclysme. Armée de son courage, elle passa la plupart du temps à fureter dans les rues nippones en évitant tout yakuza en train d'assister la population. Si elle était repérée, son chemin s'arrêterait ici. On ne la laisserait plus sortir. Elle dut ainsi faire preuve de la plus grande des prudences lors de son avancée, fit taire tout appareil susceptible de sonner au mauvais moment et s'embarqua dans ce qu'elle assimila à un genre de phase d'infiltration de jeu vidéo, à la seule exception qu'elle n'avait droit qu'à un seul et unique essai. Heureusement, ses pérégrinations passées à l'Arena l'aidèrent bien, lui conférant l'expérience nécessaire pour savoir quand avancer, quand s'arrêter et quand retenir sa respiration. Éviter autrui en était devenu si naturel.
Ironiquement, le point de contrôle choisi pour passer à Moskva s'avéra être plus aisé à contourner pour la hackeuse. Sur l'un de ses téléphones, elle avait téléchargé les emplois du temps et directives de chaque yakuza ici présent, des ressources soigneusement piratées il y a quelques jours et revérifiées la veille. Grâce à cela, il lui fut aisé d'attente un roulement dans la garde pour déjouer la vigilance des âmes présentes. Quant aux caméras présentes sur les lieux, elle ne les craignait pas, se sechant bien capable de les pirater elles aussi et de remplacer la séquence de son choix par une autre pour créer une boucle. La supercherie sera évidemment repérée très rapidement, mais elle n'en avait cure. Tant qu'on ne la voyait pas sur les images, elle restait intouchable.
Un quart d'heure après, la frontière nippo-russe était passée. Miyu put alors constater la différence flagrante entre Kabukicho et Moskva. Dans le premier quartier, l'organisation régnait en maîtresse unique, la panique s'en retrouvait légèrement endiguée par le dévouement dont les yakuza faisaient preuve. Dans le second, la loi de la nature semblait avoir repris le dessus ; les gens se poussaient, se criaient dessus, s'arrachaient les places dans les bâtisses semblant capables de supporter le déluge. Heureusement pour Miyu, elle n'était pas intéressée par cela et n'avait donc pas à se battre avec qui que ce soit tant qu'elle se tenait suffisamment à distance des plus gros mouvements de foule. Au lieu de ça, elle longeait les baraques les plus basses et s'éloignait des plus hautes tout en veillant à avoir une quelconque surface à laquelle s'accrocher si jamais le vent lui soufflait trop fort dessus. Et, parfois, lors de ses courtes pauses à l'abri des bourrasques, elle consultait ses portables. L'un lui servait de repère en temps réel grâce à Shitori, l'autre lui permettait de communiquer avec Dimka, même si les réponses de ce dernier n'étaient pas si fréquentes. L'espace d'un instant, la japonaise eut peur de cette situation. Pourquoi le Dvorets ? Pour ne pas rester avec son gang ? Voulait-il passer l'ouragan en s'envoyant toutes les putes du quartier ? Une perspective relativement peu enchanteresse pour la demoiselle.
Bientôt, il fut relativement compliqué d'avancer, de faire le moindre pas. Pourtant, Miyu n'était plus qu'à quelques pâtés du Dvorets dont elle pouvait apercevoir l'impressionnante stature à quelques dizaines de mètres de sa position, une distance si courte mais si longue en considérant le rythme auquel elle avançait à cause de la tempête. Là n'était pourtant pas le plus compliqué. Une fois à distance raisonnable, elle constata un attroupement devant les portes du palace. Beaucoup de gens tentaient d'y rentrer, à n'en point douter. Elle ne pouvait tout simplement pas attendre que le vent – ou qu'un débris perdu – la fauche. Fort heureusement, la jeune était partie préparée. Elle s'était accaparée de plans de l'hôtel, toujours en mettant à profit son unique talent, pour en saisir l'architecture et, plus encore, le système d'aération classique qui représentait sa porte d'entrée. Au lieu d'emprunter la grande porte, elle se hissa jusqu'à une petite plaque qu'elle peina à dévisser avec son couteau, manquant plusieurs fois de chuter à cause des vents et de la hauteur, et s'infiltra là où personne n'était supposé passer. Même avec sa carrure relativement fine, Miyu ne manqua pas de se sentir à l'étroit une fois en train de ramper difficulement à l'intérieur des conduits.
Elle s'extirpa des canaux à la première opportunité, rattrapant sa chute maladroite sur le sol du Dvorets en minimisant l'impact avec ses avant-bras. Une douleur inévitable la parcourut, bien que l'adrénaline lui permit de se relever peu après. Elle prit ensuite le temps d'observer les plans pour se rendre à l'endroit où les gens se rassemblaient probablement et passa au moins deux bonnes minutes à renvoyer un message unique qui avait peiné à partir, sans doute à cause des réseaux saturés. Un simple "J'arrive".
Une fois sur les lieux, lesquels lui parurent autant agités que l'extérieur, Miyu chercha Dimka du regard et ne mit pas bien longtemps à le débusquer. Alors, par réflexe, elle entama une course rapide vers lui, déjà prête à le surprendre et l'étreindre en faisant fi des conséquences. Pourtant, elle ralentit subitement et se remit à marcher lorsqu'elle constata que sa cible était en train de parler à quelqu'un, à un homme d'âge vénérable qu'elle ne savait reconnaître. Elle se rappela alors des mots du russe, comme quoi il n'était pas désireux que leur relation soit révélée au grand jour, car elle exposerait soi-disant des faiblesses à ses ennemis. Les poings serrés, Miyu se fit une raison, prit une grande inspiration et fit tous les efforts du monde pour contenir sa joie lorsqu'elle se remit à avancer jusqu'à atteindre le binôme.
« Désolée pour le retard, boss, lança-t-elle à destination de son protecteur, comptant jouer la carte de leur relation professionnelle pour justifier sa présence. Après quoi, son regard se tourna vers le vieil homme pour le décrire. Il avait cet air intimidant et important. Pourtant, Miyu fit en sorte de cacher son inquiétude derrière un tissu de mensonges, lequel lui permettra peut-être de découvrir ce que Dimka faisait ici, si elle jouait suffisamment bien. Vous êtes la personne qu'il devait rencontrer ? Miyu, enchantée. Puis ses yeux roulèrent à nouveau dans leurs orbites, se rivant encore une fois sur le grand russe. Alors, on s'y met ? »
- Résumé:
- Miyu refuse de s'enfermer dans l'Arena avec le reste des Vory. À la place, elle veut retrouver Dimka et le rejoint donc le jour de l'ouragan, après avoir déjoué la surveillance des yakuza et contourné les soulèvements de foule de Moskva. Elle se la joue Solid Snake une dernière fois pour pénétrer à l'intérieur du Dvorets sans devoir attendre dehors pendant un temps, retrouve Didi et l'aperçoit en compagnie de Rogelio. Elle justifie sa présence au vieil homme en se servant de son statut d'associée et reste à proximité de ces messieurs dans l'espoir d'apprendre ce que Didi fait ici.
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Si le RP le veut.
Re: Event Hurricane - Groupe 5
Lun 14 Sep - 23:37
Awake and Alive
ft. Dimka Orlovft. Kagami MiyuMoskva ; Le Dvorets.
« ¡señor! », lâchait l’un des associés tandis que le vieil homme posait la grande veste sur ses épaules. « Avec la tempête qu’ils annoncent, ne serait-ce pas mieux de reconsidérer votre visite auprès des Russes ? » L’œil de Rogelio se posait dessus. Fatigué. Son dos portait à lui seul tout le poids d’une Communauté dévastée. Une association dont le visage était défiguré. Ravagé par le prix en vies humaines des derniers mois. Personne n’avait survécu. Avait-il commis une erreur irréversible ? Que restait-il encore au Baron d’un Cartel dont le territoire était ravagé par une guerre civile. Retenant un soupir, il se détournait de son homme de main. « Nous ne pouvons pas risquer de vous perdre à votre tour. » « Et nous ne pouvons pas nous permettre de perdre leurs signatures sur ces accords. Procédez comme convenu. Evacuez autant de monde. Barricadez-vous. Mais ne demandez pas l’aide des Unionistes. »
Au Dvorets, son œil ne s’arrêtait pas un seul instant. Ni même son corps. L’ancien militaire observait les lieux qu’il n’avait pas l’habitude de fréquenter. Le Domaine des Russes avait toujours été hors de sa portée. Pourtant, s’il désirait concrétiser une alliance avec ces derniers, il devait se plier aux exigences du Duo. Accompagné de deux hommes, loin de son propre territoire, son esprit tentait pour autant de se concentrer sur les événements présents. Malgré Isaac, tout se passerait bien. Tout devait bien se passer. Une lente inspiration tandis qu’un homme l’approchait. Leur homme de main ? Ce dernier semble au courant de la raison de sa présence. Manteau à son avant-bras gauche, tablette sous le bras droit, soigneusement serré contre lui, le vieil homme continue de détailler de son œil borgne.
En territoire adverse, il devait se montrer d’autant plus méfiant. Il détestait se salir les mains. Jetant brièvement un coup d’œil derrière lui pour s’assurer que ses deux hommes étaient toujours bien derrière lui, il répondit finalement. « Excusez-moi de ma maladresse. Nous connaissons-nous ? Votre visage m’est encore inconnu. Vous avez néanmoins l’air aux faits de ma présence. »
Puis baissant la tête à l’approche de la jeune femme qui s’approchait aussi d’eux, le vieil homme prit le temps de baiser la main de cette dernière. « Madame, Bonjour. Rogelio de Medellin. Excusez-moi de me présenter en ce jour des plus ... tempétueux. » Puis levant la tête sous un craquement étrange de la structure, il restait méfiant. Avait-il trop rapidement envisagé que le bâtiment résisterait à l’Ouragan ? Surestimait-il le travail des architectes russes ? Il n’était pas encore temps de réfléchir comme ses hommes. Une inspiration. Une expiration.
Tout devait bien se passer.
Au Dvorets, son œil ne s’arrêtait pas un seul instant. Ni même son corps. L’ancien militaire observait les lieux qu’il n’avait pas l’habitude de fréquenter. Le Domaine des Russes avait toujours été hors de sa portée. Pourtant, s’il désirait concrétiser une alliance avec ces derniers, il devait se plier aux exigences du Duo. Accompagné de deux hommes, loin de son propre territoire, son esprit tentait pour autant de se concentrer sur les événements présents. Malgré Isaac, tout se passerait bien. Tout devait bien se passer. Une lente inspiration tandis qu’un homme l’approchait. Leur homme de main ? Ce dernier semble au courant de la raison de sa présence. Manteau à son avant-bras gauche, tablette sous le bras droit, soigneusement serré contre lui, le vieil homme continue de détailler de son œil borgne.
En territoire adverse, il devait se montrer d’autant plus méfiant. Il détestait se salir les mains. Jetant brièvement un coup d’œil derrière lui pour s’assurer que ses deux hommes étaient toujours bien derrière lui, il répondit finalement. « Excusez-moi de ma maladresse. Nous connaissons-nous ? Votre visage m’est encore inconnu. Vous avez néanmoins l’air aux faits de ma présence. »
Puis baissant la tête à l’approche de la jeune femme qui s’approchait aussi d’eux, le vieil homme prit le temps de baiser la main de cette dernière. « Madame, Bonjour. Rogelio de Medellin. Excusez-moi de me présenter en ce jour des plus ... tempétueux. » Puis levant la tête sous un craquement étrange de la structure, il restait méfiant. Avait-il trop rapidement envisagé que le bâtiment résisterait à l’Ouragan ? Surestimait-il le travail des architectes russes ? Il n’était pas encore temps de réfléchir comme ses hommes. Une inspiration. Une expiration.
Tout devait bien se passer.
Lyxiae
- Résumé:
- Dimka se mange un "LOL. PTDR. T ki ?" tandis que Rogelio embrasse la main de Miyu et se présente. Il s'inquiète quand même de la structure du Dvorets. Il a aussi laissé des instructions claires au Polvo Blanco.
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Re: Event Hurricane - Groupe 5
Ven 18 Sep - 12:29
Tout à la conversation, il ne voit pas Miyu jusqu’à ce que cette dernière ne les rejoigne. Il lui adresse un coup d’œil exaspéré, mais retiens les mots acides qui lui brûlent la gorge, peu désireux de lancer un scandale en plein milieu du Dvorets. Il sait la japonaise tenace, et la préfère finalement à ses côtés plutôt qu’en vadrouille dans une ville qui promet encore de nombreuses heures de chaos. Encore une chose qu’il ne risque pas de lui confier, ceci dit. Il reporte son attention sur Rogelio, réfléchissant à la meilleure manière d’amener les choses, et se décide finalement pour un résumé sommaire.« Dimka Orlov. Je bosse avec eux depuis des années. Les Vory, ça vous parle ? On est en train de prendre les choses en main dans cette partie de la ville.» Difficile d'être plus clair sans déballer directement le meurtre planifié. Si le russe s’intéresse en général peu à ce qui se passe dans les autres gangs, il sait le Cartel en proie à des difficultés dont il pourrait avoir du mal à se remettre sans aide extérieure. En ce qui le concerne, chaque alliance conclue est un pas de plus pour asseoir sa nouvelle position. Ce Rogelio l’intrigue au plus haut point, il émane de lui une force tranquille qui incite à la fois à la confiance et à la prudence et qui plait bien au russe.« C’est une sale journée pour beaucoup de gens, mais pour d’autres, elle s’annonce pleine de promesses. » note-t-il avec un soupir. Il esquisse un sourire, puis penche légèrement la tête en laissant ses prunelles dépareillées glisser sur Miyu, à laquelle il demande d’un ton bien moins formel trahissant sinon la vraie nature de leur relation, l’habitude qu’ils ont de fonctionner ensemble.« Content que tu aies pu entrer. Tu saurais trouver un moyen de gagner les étages ? » La suite du plan ne peut se dérouler sans que ce détail ne soit réglé, et il mise plus ou moins sur la jeune femme qu'il sait capable de trouver une solution à la plupart des problèmes.
Il revient observer Rogelio avec une curiosité manifeste, l’assurance en bandoulière. S’il faut composer sans lui, nul doute qu’il le fera, mais autant mettre toutes les chances de son côté lorsque l’occasion s’offre d’elle-même.« A vous de voir si vous êtes disposé à traiter ou non avec moi, mais je préfère vous prévenir, vous risquez une sacrée déception si vous comptez sur les deux clowns là-haut. »
- Résumé:
- Dimka laisse entendre à Rogelio que l'Organizatsiya risque de changer de mains sous peu, et l'invite sachant cela à prendre une décision concernant l'accord qu'il est venu conclure. Il demande également à Miyu si elle ne connaîtrait pas un moyen de passer les hommes gardant les escaliers afin d'accéder à la planque des leaders.
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Re: Event Hurricane - Groupe 5
Sam 19 Sep - 11:50
Les yeux de la japonaise n'arrêtaient pas de changer de focus, alternant incessamment entre les deux hommes présents à côté d'elle. Si elle connaissait bien le premier, le second ne lui était pas du tout familier. Pourtant, elle ne put s'empêcher de le considérer avec autant d'amabilité que lui, répondant au geste courtois et inhabituel par une courbette trahissant ses moeurs nippones. Quelle étrange sensation que celle de se faire recevoir ainsi. Miyu se sentait comme le personnage d'un film ; traitée avec amabilité, devant jouer sur la corde raide d'une romance à dissimuler, apparemment prise au piège dans un bâtiment en proie aux bourrasques et courants extérieurs. Et maintenant, la voilà qu'on lui demandait, entre autre, de jouer l'espionne. Il y avait de quoi faire rêver.
« Pour qui tu me prends ? rétorqua-t-elle au russe avant de sortir deux portables de ses poches, de les déverrouiller et d'entamer une procédure de transfert de fichiers. J'ai ce qu'il faut. Puis même si c'était pas le cas, j'aurais fait ma magie ici même. »
Quelques secondes plus tard, elle fourra un des deux portables dans les mains de Dimka. L'appareil contenait à présent les plans détaillés de chaque étage, de quoi l'aider à passer par n'importe quel autre chemin existant en cas de problème. Après quoi, elle leva les yeux vers Rogelio sans être gênée par sa présence. Après tout, Dimka avait lui-même laissé sous-entendre qu'il s'en prendrait aux têtes de l'Organizatsyia. Le vénérable n'était donc plus à une découverte de ce genre près, selon Miyu.
« Et vous, vous avez besoin de quelque chose, ou vous voulez carrément venir ? Considérez que je peux avoir des yeux partout dans ce bâtiment si les caméras sont en état de fonctionner. »
Elle fuit ensuite la conversation, sans prendre le temps d'attendre une réponse. Au lieu de ça, Miyu se mit à observer chaque angle de la pièce, à la recherche desdits dispositifs de sécurité. S'il y avait un bâtiment doté d'un système de sécurité à Moskva, ça devrait être celui-là, à moins que les russes soient pingres au point de ne pas vouloir investir là-dedans. Fort heureusement, la vodka ne leur avait pas autant ruiné le cerveau. Un sourire empreint de malice étira les lèvres de la hackeuse, laquelle reporta ensuite son attention sur les drôles de messieurs.
« Ok, aucun problème. Donnez-moi quelques minutes et je suis dedans. Vous pouvez boucler votre deal en attendant. »
Sans plus de cérémonie, elle fit passer son sac à dos devant elle et en sortit un ordinateur portable emballé dans du papier-bulle, simple précaution pour l'isoler de l'humidité si elle devait faire face à beaucoup de pluie lors de son trajet. Après quoi, elle ne prononça plus un mot, partit s'asseoir contre le mur le plus proche et se mit au travail. Un office relativement rassurant et en zone de confort, rien de mieux pour l'aider à ignorer les cris des prostituées hystériques.
« Pour qui tu me prends ? rétorqua-t-elle au russe avant de sortir deux portables de ses poches, de les déverrouiller et d'entamer une procédure de transfert de fichiers. J'ai ce qu'il faut. Puis même si c'était pas le cas, j'aurais fait ma magie ici même. »
Quelques secondes plus tard, elle fourra un des deux portables dans les mains de Dimka. L'appareil contenait à présent les plans détaillés de chaque étage, de quoi l'aider à passer par n'importe quel autre chemin existant en cas de problème. Après quoi, elle leva les yeux vers Rogelio sans être gênée par sa présence. Après tout, Dimka avait lui-même laissé sous-entendre qu'il s'en prendrait aux têtes de l'Organizatsyia. Le vénérable n'était donc plus à une découverte de ce genre près, selon Miyu.
« Et vous, vous avez besoin de quelque chose, ou vous voulez carrément venir ? Considérez que je peux avoir des yeux partout dans ce bâtiment si les caméras sont en état de fonctionner. »
Elle fuit ensuite la conversation, sans prendre le temps d'attendre une réponse. Au lieu de ça, Miyu se mit à observer chaque angle de la pièce, à la recherche desdits dispositifs de sécurité. S'il y avait un bâtiment doté d'un système de sécurité à Moskva, ça devrait être celui-là, à moins que les russes soient pingres au point de ne pas vouloir investir là-dedans. Fort heureusement, la vodka ne leur avait pas autant ruiné le cerveau. Un sourire empreint de malice étira les lèvres de la hackeuse, laquelle reporta ensuite son attention sur les drôles de messieurs.
« Ok, aucun problème. Donnez-moi quelques minutes et je suis dedans. Vous pouvez boucler votre deal en attendant. »
Sans plus de cérémonie, elle fit passer son sac à dos devant elle et en sortit un ordinateur portable emballé dans du papier-bulle, simple précaution pour l'isoler de l'humidité si elle devait faire face à beaucoup de pluie lors de son trajet. Après quoi, elle ne prononça plus un mot, partit s'asseoir contre le mur le plus proche et se mit au travail. Un office relativement rassurant et en zone de confort, rien de mieux pour l'aider à ignorer les cris des prostituées hystériques.
- Résumé:
- Les manières japonaises de Miyu ressortent lorsqu'elle répond à l'attention de Rogelio. Ca ne fait que davantage carburer son imagination, mademoiselle rêvant littéralement d'être dans un film. Elle sort néanmoins de ses pensées, envoie les plans détaillés des lieux sur un portable qu'elle confie à Dimka puis demande à Rogelio s'il compte prendre physiquement part aux futurs événements ou s'il a besoin de quoi que ce soit. Enfin, après s'être assurée de la présence de caméras de surveillance, elle laisse les messieurs poursuivre leurs négociations et se pose dans un coin avec un pc pour entamer ce qu'elle sait faire de mieux ; pirater.
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Re: Event Hurricane - Groupe 5
Lun 21 Sep - 18:45
Awake and Alive
ft. Dimka Orlovft. Kagami MiyuMoskva ; Le Dvorets.
On est en train de prendre les choses en main, venait-il d’ajouter alors qu’il se présentait. Le vieil homme, imperméable sur son avant-bras mécanique, comprenait rapidement ce qui était en train de se passer par cette journée tempétueuse. Il n’était peut-être plus temps de discuter avec d’anciens visages tandis que, demain, un nouveau se présenterait à lui. Devait-il saisir l’occasion ? Brièvement, son esprit étudiait ce nouvel échiquier. Heureusement avait-il toujours gardé une bonne connaissance de l’ensemble des dépendances de chaque Gang. Ainsi, les Vory et leur maîtrise de l’Arena n’étaient pas entièrement inconnues au dernier des Barons. « Privet, Pakhan Orlov. », tentait-il, dans un très mauvais russe où son accent hispanique ne l’aidait pas. « Excusez-moi de maîtriser aussi mal votre langue. Il m’est rarement arrivé de servir auprès des vôtres. », lâchait-il uniquement.
Tandis que la pluie s’abattait continuellement comme de véritables colonnes d’eau sur le bâtiment, le vieil homme invitait d’un mouvement du bras qu’il restait attentif à la proposition qu’il pouvait obtenir en cet instant. Sur l’échiquier des puissances, un tel renversement conduirait forcément à une forme d’instabilité dans les rangs russes. Pour autant, il n’était pas encore dupe, œil borgne plissé, il étudiait encore son interlocuteur. Il devait déjà posséder des amitiés et alliés correctement placés pour exécuter un tel coup.
Un coup de tonnerre à quelques mètres des lieux fit vibrer les lumières murales qui n’appréciaient guère le choc. Ou étaient-ce les murs qui tremblaient de ce qui allait arriver ? C’est ainsi que, libérant le device sous son bras, le dernier Baron, le plus ancien aussi, prenait dorénavant le pouls de son opposant politique. Tout devrait se négocier. Et il voyait là une occasion en or de présenter de nouveaux éléments. A voir ce que Dimka Orlov pouvait véritablement offrir. « Je vous écoute, Pakhan. » Malgré l’instabilité des dernières semaines, il était peut-être temps de renverser la tendance. Chacun pourrait trouver son compte dans ce nouveau projet.
Un échiquier sous la tempête. « Comme vous le savez sûrement, nous travaillons sur la production mais aussi la distribution de diverses drogues et substances. » Passant sa main libre dans l’une des poches de son imperméable, il sortait une petite flasque de la drogue expérimentale encore en développement. « Vous êtes le premier à voir ce flacon, une toute nouvelle substance bientôt commercialisée. Je vous présente le Vertigo, dont vous pourriez avoir l’exclusivité … », laissait-il entendre avant de reprendre la capsule d’entre les doigts du Russe. « … , raison de ma présence. », souriait-il encore doucement, en baissant la tête légèrement.
Tandis que la pluie s’abattait continuellement comme de véritables colonnes d’eau sur le bâtiment, le vieil homme invitait d’un mouvement du bras qu’il restait attentif à la proposition qu’il pouvait obtenir en cet instant. Sur l’échiquier des puissances, un tel renversement conduirait forcément à une forme d’instabilité dans les rangs russes. Pour autant, il n’était pas encore dupe, œil borgne plissé, il étudiait encore son interlocuteur. Il devait déjà posséder des amitiés et alliés correctement placés pour exécuter un tel coup.
Un coup de tonnerre à quelques mètres des lieux fit vibrer les lumières murales qui n’appréciaient guère le choc. Ou étaient-ce les murs qui tremblaient de ce qui allait arriver ? C’est ainsi que, libérant le device sous son bras, le dernier Baron, le plus ancien aussi, prenait dorénavant le pouls de son opposant politique. Tout devrait se négocier. Et il voyait là une occasion en or de présenter de nouveaux éléments. A voir ce que Dimka Orlov pouvait véritablement offrir. « Je vous écoute, Pakhan. » Malgré l’instabilité des dernières semaines, il était peut-être temps de renverser la tendance. Chacun pourrait trouver son compte dans ce nouveau projet.
Un échiquier sous la tempête. « Comme vous le savez sûrement, nous travaillons sur la production mais aussi la distribution de diverses drogues et substances. » Passant sa main libre dans l’une des poches de son imperméable, il sortait une petite flasque de la drogue expérimentale encore en développement. « Vous êtes le premier à voir ce flacon, une toute nouvelle substance bientôt commercialisée. Je vous présente le Vertigo, dont vous pourriez avoir l’exclusivité … », laissait-il entendre avant de reprendre la capsule d’entre les doigts du Russe. « … , raison de ma présence. », souriait-il encore doucement, en baissant la tête légèrement.
Lyxiae
- Résumé:
- Rogelio présente finalement la raison de sa venue, le Vertigo, une drogue encore expérimentale, qu'il cherche à vendre l'exclusivité temporaire à la Mafia russe. Il voit une occasion de gagner du terrain, notamment avec l'Arena gérée par les Vory. Il invite à se déplacer légèrement aussi - Je vous laisse la gestion du coup. Le tonnerre gronde à l'extérieur et les lumières tremblent.
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Re: Event Hurricane - Groupe 5
Mar 22 Sep - 0:42
La réponse de Miyu lui tire un ricanement satisfait, sans qu’il ne lui consente pour autant le moindre coup d’œil. L’importance qu’elle revêt ici se dénote suffisamment par sa simple présence, et loin de lui l’idée de lui offrir aux yeux de tous une position qu’il juge trop compromettante. Il attrape l’appareil qu’elle lui donne, le visage froissé en une grimace sceptique. Un soupir échappe au russe lorsque la jeune femme prend Rogelio à parti, l’invitant plus ou moins à participer à la tuerie qui s’annonce, mais il retient tout commentaire. Sa faute à lui si elle se montre imprudente. Et il a beau être passablement agacé, il ne peut retenir une ombre de sourire qu’il n’esquisse qu’en la voyant s’éloigner.
Il reporte une nouvelle fois son attention sur Rogelio, sourit de l’effort mis à parler sa langue, qu’il salue d’un hochement de tête appréciateur. Lui qui ne se donne jamais la peine d’embrasser les dialectes des autres se soumet pour une fois à l’exercice, et répond dans ce même anglais écorché et malhabile qui lui est coutumier.« Cette organisation part en couille depuis des mois, il est temps de mettre un terme aux agissements erratiques qui nous font passer, nous autres russes, pour une bande d’idiots mal dégrossis. » Il l’écoute à son tour, hoche la tête pour confirmer qu’il sait effectivement de quoi le Cartel subsiste majoritairement, baisse le regard vers la fiole que Rogelio extirpe et l’observe un moment avant de la lui rendre.« Forcément, ça m’intéresse, j’ai une arène à faire tourner. Quels en sont les effets ? Je peux vous offrir en échange l’opportunité d’écouler vos marchandises à Moskva, sans vous renvoyer vos dealers en morceaux comme j’en ai pris l’habitude. » Le sourire qui lui ourle les lèvres se fait plus franc, dénude ses crocs alors que le russe reprend« Pour peu que vous soyez intéressé, vous pouvez également bénéficier à l’envi de nos propres marchandises. Je compte libérer certains business pour en embrasser d’autres, ce qui laissera la place libre à ceux qui voudront s’en emparer. Il est toujours bon d’étendre son influence lorsque l’occasion se présente. »
Il se tait, la dernière information glissée dans l’échange faisant elle aussi figure d’exclusivité. Ses plans, seule Livia en connait les grandes lignes, ainsi que sa propre lieutenante, absente pour l’heure.« J’ignore si le Cartel se soucie de voitures, mais il y’aura un marché à prendre de ce côté, sous peu. » Détournant le regard, il cherche Miyu dans la foule, s’assurant qu’elle avance de son côté et s’occupe de leur fournir ce qu’il a demandé. Il connait le Dvorets par cœur, mais hésite encore à forcer le passage en utilisant simplement sa propre identité, peu désireux de donner une alerte qu’il n’envisage qu’une fois que la boucle sera bouclée.« Est-ce que ça vous convient ? » demande-t-il à brûle-pourpoint, ses prunelles désassorties fixant Rogelio avec attention.
- Résumé:
- Dimka énonce les grandes lignes de ses projets à Rogelio, guette Miyu du coin de l'oeil en se demandant s'il ne va pas simplement user de ses propres moyens pour accéder aux étages. Il attend ensuite tranquillement que Rogelio accepte ou non les termes de l'accord.
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Re: Event Hurricane - Groupe 5
Mer 23 Sep - 6:52
Comme prise dans une transe, Miyu ne prêta plus attention à son environnement, seule aux deux écrans se trouvant devant elle. Le premier affichait le résultat des commandes qu'elle pianotait sur son clavier sans s'arrêter. Le second, bien plus petit puisqu'il s'agissait d'un autre smartphone, révélait un plan de l'étage sur laquelle clignotait un point rouge unique, lequel localisait le détenteur du second portable. Bien qu'elle s'en servirait probablement pour guider plus efficacement Dimka, la japonaise ne put s'empêcher d'employer l'émetteur à des fins un peu plus personnelles, notamment pour guetter si le russe ne décidait pas de lui faire faux bond. La crainte d'un événement malheureusement probable.
Les minutes passèrent, les images défilèrent sur l'écran de l'ordinateur portable ventilant son air chaud alors qu'il tournait à plein régime. La machine n'avait pas de quoi se vanter de ses performances ; un peu plus et elle crasherait certainement. Foutue camelote, pensa-t-elle même un instant en regrettant de ne pas être auprès de son trésor de hardware. Celui-ci avait d'ailleurs être dû temporairement démonté et mis à l'abri, au cas où de l'eau s'infiltrait dans sa chambre à cause de la tempête. Miyu avait préféré ne pas prendre le risque, contrairement à maintenant. Quoique, sa tâche était-elle qualifiable de risquée ? Elle ne rencontra aucune opposition, comme si personne ne se chargeait du système à l'heure actuelle. Les opérateurs auraient-ils pris la fuite ?
Quoi qu'il en soit, elle détourna bien vite les flux l'intéressant pour récupérer les images à la source et remplaça celles affichées sur les moniteurs de la probable salle de vidéosurveillance par de basiques boucles lors desquelles rien ne se déroulait. Comme quoi tout n'était pas à jeter, dans les films. Enfin, une fois ls yeux du Dvorets en sa possession, Miyu lâcha son clavier au profit du portable calé contre le bas de l'écran du pc et envoya un message à Dimka. Un message sur le portable qu'elle lui avait lui même donné, histoire de s'assurer qu'il capte bien de quoi il s'agissait et n'ignore pas la notification.
« Flemme de bouger, trop long avec le pc sur les genoux. J'ai fini, je peux te guider à tout moment. Je vois les gardes, t'auras pas à en croiser un seul. T'as des écouteurs sur toi ou faut que j't'en passe ? Ce sera plus facile de te guider via appel. »
Ses yeux se perdirent à nouveau sur l'écran de l'ordinateur portable, juste histoire de guetter que personne ne venait déjà les importuner. Fort heureusement, la sécurité ne semblait pas bouger, preuve qu'elle avait probablement pour ordre de surveiller certains périmètres. Des rats se cachaient effectivement là-haut, et leur propre confort les intéressait apparemment plus que l'ordre dans le bâtiment entier. Le chaos des étages inférieurs leur était même probablement étranger. Soudain, une réalisation frappa la jeune femme. Elle reprit le portable et renvoya un message.
« Et M.Rogelio, il fait quoi ? Il vient aussi ? J'espère que ton sale langage l'a pas froissé, va. Bref. S'il compte aussi monter, venez. Je vous passerai des écouteurs à vous deux, ce sera plus simple. »
Et un troisième. Le plus important.
« ps : t'échapperas pas à *la* conversation. Tant que t'es dans le bâtiment, j'te vois. ヽ(≧Д≦)ノ »
Les minutes passèrent, les images défilèrent sur l'écran de l'ordinateur portable ventilant son air chaud alors qu'il tournait à plein régime. La machine n'avait pas de quoi se vanter de ses performances ; un peu plus et elle crasherait certainement. Foutue camelote, pensa-t-elle même un instant en regrettant de ne pas être auprès de son trésor de hardware. Celui-ci avait d'ailleurs être dû temporairement démonté et mis à l'abri, au cas où de l'eau s'infiltrait dans sa chambre à cause de la tempête. Miyu avait préféré ne pas prendre le risque, contrairement à maintenant. Quoique, sa tâche était-elle qualifiable de risquée ? Elle ne rencontra aucune opposition, comme si personne ne se chargeait du système à l'heure actuelle. Les opérateurs auraient-ils pris la fuite ?
Quoi qu'il en soit, elle détourna bien vite les flux l'intéressant pour récupérer les images à la source et remplaça celles affichées sur les moniteurs de la probable salle de vidéosurveillance par de basiques boucles lors desquelles rien ne se déroulait. Comme quoi tout n'était pas à jeter, dans les films. Enfin, une fois ls yeux du Dvorets en sa possession, Miyu lâcha son clavier au profit du portable calé contre le bas de l'écran du pc et envoya un message à Dimka. Un message sur le portable qu'elle lui avait lui même donné, histoire de s'assurer qu'il capte bien de quoi il s'agissait et n'ignore pas la notification.
« Flemme de bouger, trop long avec le pc sur les genoux. J'ai fini, je peux te guider à tout moment. Je vois les gardes, t'auras pas à en croiser un seul. T'as des écouteurs sur toi ou faut que j't'en passe ? Ce sera plus facile de te guider via appel. »
Ses yeux se perdirent à nouveau sur l'écran de l'ordinateur portable, juste histoire de guetter que personne ne venait déjà les importuner. Fort heureusement, la sécurité ne semblait pas bouger, preuve qu'elle avait probablement pour ordre de surveiller certains périmètres. Des rats se cachaient effectivement là-haut, et leur propre confort les intéressait apparemment plus que l'ordre dans le bâtiment entier. Le chaos des étages inférieurs leur était même probablement étranger. Soudain, une réalisation frappa la jeune femme. Elle reprit le portable et renvoya un message.
« Et M.Rogelio, il fait quoi ? Il vient aussi ? J'espère que ton sale langage l'a pas froissé, va. Bref. S'il compte aussi monter, venez. Je vous passerai des écouteurs à vous deux, ce sera plus simple. »
Et un troisième. Le plus important.
« ps : t'échapperas pas à *la* conversation. Tant que t'es dans le bâtiment, j'te vois. ヽ(≧Д≦)ノ »
- Résumé:
- Miyu fait donc ses affaires dans son coin, choppe le contrôle de la vidéosurveillance et prévient Dimka par message quand elle a terminé. Elle lui demander si Rogelio compte participer et insiste pour qu'ils viennent la voir (elle veut pas courir à droite à gauche avec un pc dans les mains *pan*) et reçoivent de quoi communiquer. Enfin, un petit PS est envoyé pour rappeler au bougre qu'elle a pas oublié un certain ghosting.
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Mort du personnage :
Si le RP le veut.
Re: Event Hurricane - Groupe 5
Mer 23 Sep - 16:41
Awake and Alive
ft. Dimka Orlovft. Kagami MiyuMoskva ; Le Dvorets.
Il existe de nombreux joueurs d’échecs. Rogelio avait eu le temps d’en rencontrer plusieurs au cours de sa vie parfois trop longue. Le vieil homme avait ainsi, notamment, observé les jeux de Miguel Salamanca, mais aussi Livia Lombardi, deux joueurs d’une trempe qui lui semblait inégalable. Il s’était construit son propre jeu. Plus passif. Plus lent. Contrairement au nouveau joueur qu’était la tête des Vory, Dimka Orlov. Agressif. Violent. Un personnage qui donnait de nombreuses ouvertures. Était-ce la fougue d’une jeunesse encore ancrée dans les muscles de l’homme ? Ou les pièges d’un esprit retors ? Baissant la tête pour confirmer qu’il avait bien entendu, et compris, les mots de son interlocuteur.
Stratégie défensive. Avancer une pièce et une autre. Poursuivre lentement pour s’assurer qu’il ne serait pas le dernier des Doigts à tomber cette nuit. Il n’oubliait pas les récents destins tragiques de ses compères. En territoire étranger, sans connaître la véritable couleur de son interlocuteur, il se méfiait. « Entendu. », hochait-il finalement de la tête alors que son esprit continuait de construire l’identité de son nouveau partenaire. « Nous pourrions vous proposer l’exclusivité du Vertigo au profit de l’exclusivité du marché commercial de l’automobile que vous possédez … Seulement après avoir l’étendue de votre garage, bien entendu. », argumentait-il. « J’aimerais autant que possible ne pas me retrouver avec un garage vide, vous comprendrez bien. »
« Quant à notre nouvelle drogue, les premiers résultats expérimentaux délivrent des résultats satisfaisants. Faible taux de létalité, avec un très faible risque d’overdose. Nous avons observé que l’addiction est probante dans plus de soixante pourcents de nos tests. L’un des effets secondaires observés serait, une fois que la drogue est absorbée par le corps, un effet aphrodisiaque, relativement visible chez nos sujets masculins. », détaillait-il encore. Il était tant de réaliser une partie de sa vente. Il connaissait le Vertigo et devait le présenter du mieux qu’il le pouvait aux investisseurs. Peut-être obtiendrait-il, en retour, un marché aussi lucratif que l’automobile russe ? Tout ceci restait évidemment hypothétique tant que l’Orlov n’avait rien signé mais l’idée était alléchante.
« Je vais vous accompagner, Pakhan Orlov. », acceptait-il, d’un coup d’œil, borgne et observateur, vers le duo étrange qu’était l’homme et la femme. Comment cet homme réussirait-il à exécuter ses machiavéliques plans ? En cela, le Baron était curieux. Son allégeance n’était pas signée mais au moins serait-il aux premières loges pour observer ou la chute d’Icare, ou son ascension.
Stratégie défensive. Avancer une pièce et une autre. Poursuivre lentement pour s’assurer qu’il ne serait pas le dernier des Doigts à tomber cette nuit. Il n’oubliait pas les récents destins tragiques de ses compères. En territoire étranger, sans connaître la véritable couleur de son interlocuteur, il se méfiait. « Entendu. », hochait-il finalement de la tête alors que son esprit continuait de construire l’identité de son nouveau partenaire. « Nous pourrions vous proposer l’exclusivité du Vertigo au profit de l’exclusivité du marché commercial de l’automobile que vous possédez … Seulement après avoir l’étendue de votre garage, bien entendu. », argumentait-il. « J’aimerais autant que possible ne pas me retrouver avec un garage vide, vous comprendrez bien. »
« Quant à notre nouvelle drogue, les premiers résultats expérimentaux délivrent des résultats satisfaisants. Faible taux de létalité, avec un très faible risque d’overdose. Nous avons observé que l’addiction est probante dans plus de soixante pourcents de nos tests. L’un des effets secondaires observés serait, une fois que la drogue est absorbée par le corps, un effet aphrodisiaque, relativement visible chez nos sujets masculins. », détaillait-il encore. Il était tant de réaliser une partie de sa vente. Il connaissait le Vertigo et devait le présenter du mieux qu’il le pouvait aux investisseurs. Peut-être obtiendrait-il, en retour, un marché aussi lucratif que l’automobile russe ? Tout ceci restait évidemment hypothétique tant que l’Orlov n’avait rien signé mais l’idée était alléchante.
« Je vais vous accompagner, Pakhan Orlov. », acceptait-il, d’un coup d’œil, borgne et observateur, vers le duo étrange qu’était l’homme et la femme. Comment cet homme réussirait-il à exécuter ses machiavéliques plans ? En cela, le Baron était curieux. Son allégeance n’était pas signée mais au moins serait-il aux premières loges pour observer ou la chute d’Icare, ou son ascension.
Lyxiae
- Résumé:
- Rogelio accepte de poursuivre avec Dimka et Miyu, mais reste méfiant en raison de la situation du Polvo Blanco. Il trouve le personnage de Dimka très offensif et reste sur ses gardes tout en proposant un "pré-deal" afin de voir de quel bois se chauffe réellement son interlocuteur. Il présente aussi une partie de son exclusivité.
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