Chapitre 2 : La Corporation
Decay
Decay, destination de tous les possibles, terre en friche où fourmillent les possibilités et l'argent facile, où chaque vice est accessible, chaque désir libre d'être comblé. L'île prospère, se vautre dans sa propre réussite, quand l'ouragan Isaac survint, balayant sur son passage les installations des gangs comme leurs prétentions. Et un nouveau groupe émerge des brisures laissées par la tempête, la Corporation. Forte de son budget, celle-ci s'invite en sauveuse, promet à tous une aide financière et humaine, des avancées conséquentes, pour une vie meilleure. Avides de pouvoir ou simples fantoches, qui sont vraiment les acteurs de cette entité inédite qui prétend étendre son influence à tout Decay.
11/10/2020 HRP
La Newsletter est sortie ! Beaucoup de changements au programme, par ici
11/10/2020 RP
Quelques semaines après la fin de l'ouragan, la Corporation dévoile son visage ! A lire par ici
12/09/2020 RP
L'ouragan Isaac s'abat sur l'île ! Pour en savoir plus, par ici
12/09/2020 HRP
L'event Hurricane est lancé ! Vous pouvez toujours le rejoindre par ici.
27/08/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
05/07/2020 HRP
Nouvelle newsletter et nombreux changements ! La lire ici.
30/05/2020 HRP
Nouvelle newsletter en cette fin de mai ! La lire ici.
30/05/2020 RP
Un nouveau système de réalité augmentée sort au Space Station Bar ! Participer ici
5/04/2020 RP
Le Carnaval de Napoli est lancé ! Extravaganza
8/04/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
18/03/2020 HRP
Ajout des missions et petite update de l'index !
28/02/2020 HRP
Deuxième newsletter ! La lire ici.
28/02/2020 RP
La Milice redouble de violence et est plus présente sur le territoire de Decay !
31/01/2020 HRP
Première Newsletter, bébé forum deviendra grand ! La lire ici.
31/01/2020 RP
L'intrigue "Paranoïa" a été lancée ! Par ici.
17/01/2020 HRP
Ouverture du forum ! N'hésitez pas à rejoindre le Discord !
Il parait qu'une jeune fille a été aperçue allant dans les égouts. Depuis, elle n'a plus donné aucune nouvelle d'elle. Une nouvelle victime des monstres vivant dans les égouts ?Une vingtaine de serpents en liberté auraient été aperçus sur les Docks. La Triade en sueur.On déplorerait trois morts suite au dernier barathon de la rue de la soif.À Kabukicho, des rumeurs sur l'affaiblissement des effectifs du clan Oni commencent à poindre. L'absence de Yokai se fait-elle enfin ressentir ou cela n'est-il que le fruit de l'imagination de quelques résidents ?Une certaine Shrimpette serait en train d'écrire une fan-fiction sur certains membres de Decay.On dit que l'ensemble du corps d'un certain mercenaire travaillant pour la Triade serait entièrement recouverts de ses nombreux crimes. Une dizaine de cadavres auraient été découverts, au cours du mois de Janvier, sur les Docks. Certains évoquent un règlement de comptes. Un tout nouveau malware parcourrait la toile, déguisé sous la forme d'un logiciel à première vue inoffensif. Il installerait une backdoor sur les machines infectées. Pour quelle raison ? Cela reste un mystère. Une femme vagabonde à la chevelure d'un noir profond et aux yeux écarlates prendrait en charge des malades et blessés au travers de Decay pour une misère, offrant une alternative médicale à celle dispensée par l'Église. Fin Janvier/Début Février, une course de rue, en pleine nuit, aurait conduit certains hommes hors des pistes. Plusieurs voitures seraient sorties de la route suite à un « conducteur fantôme ».
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Cela faisait un bon moment que des rumeurs couraient à Moskva et même partout ailleurs sur Decay, des racontards échangés autour d'une table et d'une bonne liqueur, se transmettant de bouche à oreille par les hommes les plus esseulés ou libidineux de l'île. Au cours de leurs conversations, le même nom ressortait ; Oksana ci, Oksana ça. Au fil des mois, nombreux furent ceux ayant vanté les mérites de la prostituée. À défaut de faire cracher du pognon à tout un tas de damoiseau plus ou moins charmants, elle les avait tous comblés jusqu'à présent. On parlait d'elle comme d'une impitoyable tigresse aux ardeurs aussi brûlantes que son regard était glacial et dédaigneux. Mais certains aimaient ça, se faire prendre de haut et abandonner les rênes pour les laisser à cette femme que l'on disait capable de toutes les prouesses. À présent, sa réputation n'avait plus rien à envier à celle des putes de luxe de l'Organizatsyia, si bien qu'il fallait parfois attendre plusieurs jours pour avoir droit à son moment privilégié avec la slave. Malgré les deux cicatrices lui recouvrant le visage, son succès demeurait retentissant, et le fait qu'elle ne prenne ses clients qu'au compte-goutte n'arrangeait aucunement cette attente parfois insupportable pour certains. Pourtant, d'aucuns ne s'étaient plaints de ses prestations jusqu'à présent.

En ce début de soirée, Oksana avait rendez-vous avec un nouveau client dont le nom, s'il s'agissait bien d'une réelle identité, ne lui disait absolument rien. Officier à son propre compte avait des avantages non négligeables, comme celui de pouvoir définir les termes du contrat, de choisir un lieu et même un créneau. En l'occurrence, la blonde avait jeté son dévolu sur un des plus anciens bars de Moskva, lequel proposait également quelques chambres à l'étage. Au rez-de-chaussée, on pouvait y savourer toutes sortes de coktails ravissant les papilles des plus démunis jusqu'aux plus riches ; la diversité était le maître mot de l'établissement. Le bâtiment était d'ailleurs plutôt bien conservé. Parait-il que le patron avait des contacts hauts placés chez l'Organizatsyia et qu'il leur offrait divers services et compensations en échange d'une protection significative. Le dernier clochard un peu trop bourré ayant foutu la merde sur les lieux s'était retrouvé avec trois doigts en moins à la main droite. Le voisinage le connaissait désormais sous le nom de "Vasily le manchot", un adorable sobriquet lourd de sens puisque le concerné ne pouvait plus tenir un verre avec sa main directrice sans en renverser la moitié du contenu.

Posée seule à une table, Oksana attendait l'arrivée de son rendez-vous. Comme toujours, elle avait quelques minutes d'avance et les mit à profit pour savourer un petit fond de vodka. Ses yeux oscillèrent régulièrement entre le décor sobre mais élégant de l'établissement et la montre en or surmontant son poignet gauche. Elle ne prêta pas une seule fois attention aux regards posés sur elle, habituée depuis longtemps aux oeillades des mâles sur le corps qu'elle mettait en valeur pour le travail. Aujourd'hui, elle portait une robe-pull pourpre moulant ses courbes à la perfection, laquelle lui descendait jusqu'à mi-cuisses. L'on pouvait d'ailleurs apercevoir une partie de celles-ci avant que des cuissardes noires en satin ne viennent dévorer le reste des longues jambes actuellement croisés. Beaucoup ne se privaient pas pour les observer, sans doute pour s'imaginer ce que ça pourrait faire d'avoir la tête – ou autre chose – entre. Ces spécimens-ci ne contribuaient que davantage au mythe de la prostituée russe que tout le monde s'arrachait. De bons petits pigeons qui, même sans être nourris, restaient productifs et utiles à la matronne.

L'aiguille des minutes se rapprochait inlassablement du chiffre fatidique. Bientôt, son rendez-vous sera contraint de pointer le bout de son nez sous peine de voir son tour sauté. Oksana n'aimait pas perdre son temps, elle était relativement pointilleuse à ce sujet et ne manquait jamais une occasion de le faire savoir. Elle espérait ainsi que son client ne fasse pas partie de ces cuistres irresponsables qui profiterait de l'occasion pour dramatiser et s'offusquer. Mais en l'attente, les doigts de la demoiselle pianotèrent frénétiquement sur le bois ciré de la table en face d'elle, ses ongles vernis faisant retentir l'écho d'une mélodie de plus en plus soutenue au fil de l'avancée du temps. Et bientôt, ses lèvres s'emparèrent d'une clope délaissée depuis quelques minutes. Il restait encore cinq minutes à l'homme. Pourtant, elle s'impatientait. Alors, pour tuer le temps, elle ferma les yeux et se mit à rêvasser pour ne les ouvrir qu'au bout d'une durée indéterminée, lorsque le faible écho d'un pas feutré lui titilla l'oreille.

« Je suppose que tu es celui que j'attends, lui adressa-t-elle de son anglais au plus bel accent russe. Commande une bouteille et une chambre, à moins que tu ne souhaites taper la conversation au milieu de tous ces pochtrons. »
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Le Prowler ne discutait pas avec les autres et ne s'intéressait guère aux ragots. La plupart du temps, ses sorties se résumaient à faire ses courses ou à ramener une fille dans son lit. Aussi cynique et nihiliste était-il, le sexe était l’un de ses passe temps les plus courants puisqu’il lui permettait de s’évader, de se détendre loin des problèmes de la vie quotidienne ou du travail. Un travail qui influençait particulièrement sa vie. Néanmoins cette fois-ci, l’homme désirait s’offrir quelque chose de différent. N’ayant pas envie de devoir séduire une jeune femme pour la ramener chez lui et de risquer de tomber sur une pucelle inexpérimentée, il jeta son dévolu sur les prostituées. Bien sûr, étant relativement esthète et exigeant, il ne lui fallait pas choisir la première venue. Il lui en fallait une dont la qualité n’était plus à prouver. Une femme au corps désirable, capable de repousser ses limites et de prendre les commandes. Aujourd’hui, Night n’avait pas envie de dominer ou de prendre les reines de la situation, mais de se laisser guider par une professionnelle. En clair, de n’avoir qu’à profiter.

Ainsi, son dévolu se jeta sur elle. Sa réputation n’était visiblement plus à faire et semblait correspondre avec ce qu’il recherchait pour la soirée. Une certaine Oksana. Elle choisissait apparemment ses clients au compte gouttes, ce qui ne jouait pas en sa faveur puisqu’il s’inscrivait en tant que parfait inconnu. Son identité était bien évidemment une fausse, son nom lui étant lui-même inconnu. La demande se fit sur internet, et il eut l’agréable surprise de constater qu’il fut accepté. Peut-être avait-elle un attrait pour l’inconnu ou le renouveau. Elle lui imposa le lieu, la date et tout le nécessaire. Puisqu’il était libre, l’homme ne se fit pas prier pour s’y rendre au jour venu. Et comme il avait l’habitude d’arriver pile à l’heure, l’inconnu avait pris son temps. Elle ne risquait de toute manière pas de s’envoler. Et il y avait fort à parier qu’elle n’aurait pas tous les jours de clients comme lui.

Ses vêtements ? Comme d’habitude, l’homme faisait dans le minimalisme. Un t-shirt gris sans motifs, un pantalon en lin noir. Sa sobriété se mariait parfaitement à la placidité de son attitude, ce qui se traduisait en une certaine prestance malgré l’absence totale d’ostentation dont il faisait preuve. Après tout, quelqu’un de naturellement beau n’avait besoin de rien pour l’appuyer selon lui. Si ce n’est une bonne hygiène. C’était d’ailleurs la seule chose sur laquelle il s’était permis une coquetterie, puisque la douce effluve émanant de son cou laissait deviner qu’il s’était parfumé. Très modestement bien sûr, puisqu’il ne supportait pas l’odeur pestilentielle des individus trop parfumés. Dernière chose remarquable, sa carrure impressionnante puisque c’était un homme mesurant un bon mètre 96 au bas mot qui se présenta à la prostituée, couplé à de larges épaules et une musculature que l’on devinait aisément au travers des vêtements, sans être aussi extravagante qu’un culturiste.

Et le moins qu’il pouvait dire, c’était qu’il n’aurait pas pu se tromper. La femme rayonnait à elle seule au milieu du bar. Sa beauté slave lui avait immédiatement tapé dans l’oeil, et la robe valorisant ses formes ne faisait qu’accentuer son impression qu’il ne paierait pas pour rien. Et c’était bien là son intérêt.

“ Je ne vais tout de même pas laisser une fleur pousser sur un charnier. “

Répondit-il alors à la femme. Nul besoin de la complimenter puisqu’elle était payée pour ça, ce commentaire était simplement gratuit. Chose remarquable néanmoins, l’inconnu qui se présentait à elle était bien différent du client moyen. En vérité, il ne ressemblait même pas du tout à un client de prostituée. Son visage harmonieux aux traits doux et symétriques laissait facilement deviner un certain succès auprès de la gent féminine, si bien que le sexe ne devait pas avoir besoin d’être monnayé pour lui. Mais à chacun ses plaisirs, il laissa ses iris noirs comme le voile nocturne fixer un instant la beauté qui lui faisait face avant d’aller prendre la meilleure bouteille du bar pour marquer le coup. Un mendis brandy, alcool distillé à partir de noix de coco et vieillit dans un fût en bois. S’il n’était pas un expert en alcool, le prix faisait souvent la différence quand les chiffres commençaient à dépasser celui d’une voiture.

“ Je vous prends la meilleure suite. “

Dit-il, tant qu’à faire. Ce soir, Night voulait le plus de confort possible. Et au vu de son train de vie simplissime, de son appartement modeste et du luxe relatif dans lequel il vivait paradoxalement à la somme d’argent colossale qu’il amassait à force d’enchaîner les contrats, il était très facile pour lui d’assumer ce genre de petits excès. Une fois la clé remise, il revient vers sa chère partenaire et lui tendit le bras pour l’inviter à s’y accrocher.

“ Je t'en pries.”
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Du coin de l'oeil, Oksana observa son client dans l'espoir d'en décrire les subtilités, d'en lire les expressions. Une mauvaise habitude lui collant à la peau depuis de bonnes années, bien qu'elle n'eût jamais cherché à s'en débarrasser. Elle passa ainsi quelques secondes dans le plus grand des silences, peu après avoir reçu une réponse de la part de l'homme, et synthétisa ses conclusions en un bloc uni dont le contenu fut gardé secret et scellé derrière ses lèvres rosées, lesquelles ne laissèrent que la fumée de la clope s'échapper par larges volutes. Ses perles bleue persan suivirent ensuite le grand homme parti s'exécuter. De son siège, la slave demeura en mesure de distinguer la bouteille choisie par son client, tirant alors un constat des plus plaisants. Malgré son apparence des plus sobres, l'individu semblait fortuné, ou au moins assez aisé pour se permettre de tels extras. Et à Decay, la richesse cachait bien des choses, très souvent des activités frôlant avec la légalité. Elle en prit bonne note et ajustera son comportement au besoin, comme elle le faisait toujours en la présence de sa clientèle. Le plus important restait de fidéliser les plus fortunés ou susceptibles de détenir certaines informations.

Alors, quand il lui adressa de nouveau la parole pour l'inviter, Oksana écrasa sa clope dans le creux d'un cendrier, se releva en douceur et se saisit du bras qui lui fut offert. Pour l'heure, elle le laissait sauver les apparences en public, elle lui permettait de conserver son statut de mâle assuré, tout en sachant pertinemment qu'elle ferait basculer les choses une fois à l'abri des regards. Mais actuellement, elle se contentait d'être la simple catin aux services réquisitionnés par un homme un peu fortuné, lui enlaçant le bras du sien tout en reposant sa main libre sur celle de son client pour entremêler leurs doigts. Beaucoup suivirent du regard la démarche chaloupée et adroite de la russe, espérant que son habit vienne subitement lui coller un peu plus aux fesses pour avoir une meilleure vue dessus. D'autres, plus modérés et sans doute moins fortunés, se contentèrent de pester silencieusement ou d'adresser des regards envieux à celui ayant pu s'offrir de tels services.

« Bon choix, lui dit-elle en roulant des yeux vers la bouteille. Tu en auras pour ton argent. »

Cette dernière réplique, contrairement à la première, se référait au fait qu'il l'ait choisie elle plutôt qu'une autre. Si Oksana avait indéniablement de nombreuses qualités, lesquelles avaient quasiment toute un rapport avec ses diverses activités, l'humilité n'en était pas une. Elle connait sa valeur et sa place dans ce monde. Et lorsque certains en doutaient de prime abord, ils déchantaient bien vite après une nuit, fut-elle riche en jeux érotiques ou en tortures. Ce client-ci était-il seulement sceptique, ou croyait-il en la réputation de la prostituée ? Dans tous les cas, il n'allait pas tarder à le découvrir puisque, peu après, le couple passa le seuil des escaliers, lesquels étaient d'ailleurs un peu trop étroits pour accueillir deux personnes côte à côte. Oksana emboîta le pas à son accompagnateur, non pas par désir de lui couper l'herbe sous le pied, mais plutôt pour lui faire profiter d'une vue imprenable dont les autres soûlards ne purent bénéficier à moins de venir ramper au pied des escaliers. Elle s'émancipa ainsi, délivrant le bras de l'homme sans manquer de le longer de son index avant de gravir les marches et de reprendre possession du membre une fois qu'elle fut rejointe.

« Tu peux m'appeler Oksana, s'il te vient le besoin de m'interpeller. »

Cette fois-ci, ses yeux se posèrent sur la clé qu'il tenait pour en observer le numéro ; seize, la chambre tout au bout du couloir, la plus isolée et donc possiblement la plus fournie. Encore un choix démontrant le confort dans lequel il vivait possiblement. Elle le laissa ainsi mener la marche jusque là, n'ayant pas la ferme intention de le ralentir ou l'interrompre dans son avancée. Il pourrait faire preuve d'autant d'impatience qu'il le souhait, elle le suivrait tout de même sans le perdre. Toutefois, elle se permit de se pencher un peu plus sur lui dans l'espoir d'atteidre son oreille, toutefois sans se dresser sur la pointe des pieds puisque la différence de taille demeurait trop importante pour pouvoir être comblée aussi facilement. La tête alors relevée, elle lui souffla ses prochains mots comme elle le put, comme pour lui glisser un délicieux avertissement, à moins que ça ne soit qu'une invitation à la tentation.

« Aussitôt cette porte passée, tu finiras cependant par m'appeler autrement. »
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L’homme étant un maître pour camoufler ses émotions, ou plutôt le faisait-il naturellement, il était difficile de lire autre chose que la placidité sur son visage. Douce et calme, mais ne laissant pas transparaître grand chose. Après tout, le client était venu ici pour se détendre. Certains clients se payaient sûrement des prostituées pour avoir un simulacre de petite amie à qui se confier sur l’oreiller, chose qu’il ne ferait sûrement jamais. Il n’y a nul meilleur confident que son fort intérieur. Ou peut-être… non, elle n’était plus de ce monde.

Une fois la femme à son bras, le rôdeur de nuit se pavana jusqu’aux escaliers. Sa neutralité camouflait son envie d’exposer la magnifique créature qu’il avait au bras, bien qu’il ne soit pourtant pas du genre à frimer. A bien y réfléchir, si elle se montrait satisfaisante une fois dans la chambre… sûrement reviendrait-il un jour ou l’autre. Quelque part, sa première expérience avec une prostituée démarrait directement avec la tête de liste, ce qui lui permettait sans doute de ne pas se dégoûter des putes en se payant une catin bas de gamme. La première fois compte toujours, et les regards envieux qu’il croisait lui confirmaient ce qu’il pensait. Beaucoup n’étaient sûrement ici que par habitude ou par dépit, désespérés et contraints de faire avec ce qu’ils pouvaient. Aucune chance qu’ils ne puissent un jour rêver de toucher le corps divin de celle qu’il tenait au bras.

Alors qu’elle entrelaça ses doigts avec ceux de sa grosse main, elle put sentir la peau rugueuse de sa paume. Seul un travailleur manuel peut espérer avoir les mains calleuses, ou du moins quelqu’un utilisant les utilisant beaucoup.

“ Je crois que je n’ai fait que de bons choix… “

Dit-il, sous entendant que la femme en était un. Sûrement le meilleur d’ailleurs.

Une fois arrivés en bas des escaliers, l’homme comptait de toute manière la laisser passer par galanterie. Qu’elle soit une prostituée ne changeait pas le fait qu’elle soit une femme et avait droit à de petites attentions. Cependant, elle fit dès à présent preuve d’initiative comme pour lui montrer un avant goût de ce qui l’attendait. Chose qui ne manqua pas de faire effet, le jeune homme poussant un long soupir saccadé bien que discret. Le genre de soupirs traduisant une excitation tressaillante. Après l’avoir reluquée sans retenue, puisqu’elle l’y invitait directement, le bel homme préféra plutôt la prendre par la hanche pour terminer leur marche jusqu’à la chambre. Il n’alla pas plus loin, préférant avoir les mains baladeuses plus tard en faisant monter le désir. Ou peut-être que ce choix dépendrait d’elle directement, puisqu’elle semblait avoir une réputation sulfureuse…

“ Bien entendu, beauté. “

Cet adjectif pouvait aussi faire l’affaire. En pleine marche, il lui adressa d’un ton suave et monocorde, créant un mélange mêlant séduction et flegme.

“ J’ai pris la chambre pour 24 heures. “

Surtout parce qu’il comptait bien y dormir à un moment donné, et qu’il voulait s’assurer d’avoir le temps de s’amuser. Alors qu’ils s’approchaient de la porte, l’homme se pencha légèrement pour qu’elle puisse lui susurrer quelque chose à l’oreille, frissonnant. Cette femme savait exciter ses clients, même le pire des tueurs apparemment. Statut qu’il comptait bien abandonner pour une soirée. L’inconnu tourna alors la clé dans la porte, et avant de l’ouvrir, lui répondit d’un léger sourire.

“ J’ai hâte. “

Puis, il ouvrit. La porte donnait sur une vaste et spacieuse chambre, dont le fond était une immense vitrine semblable à celle des gratte ciels laissant une vue relativement plaisante sur les lumières de la ville. Pour un bar aussi ancien, la suite semblait avoir été soigneusement conservée. Le lit était au moins assez grand pour 4 personnes et d’au moins 4 mètres de long, dans le plus pur style luxueux. Chaque fauteuil était en cuir, une grande garde robe était apposée au mur et la chambre disposait bien sûr d’un frigo, d’un salon télé et d’une salle de bains qu’il n’alla pas vérifier. Il était venu prêt et propre, et sa partenaire aussi. A moins qu’elle ne lui saute dessus directement, l’homme la laissa se libérer de ses mains pour commencer à leur servir des verres. Il n’était pas sûr d’être encore en état de boire après leurs ébats, mieux valait se montrer prévoyant.
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Tout doucement, la porte s'ouvrit alors et libéra la vue sur la suite réservée, laquelle était suffisamment luxueuse pour arracher un fin sourire à Oksana. Elle appréciait les choses de valeurs. Ce micro palace allait être sien pour les vingt-quatre prochaines heureuses, puisqu'elle comptait évidemment prendre les commandes sur tous les aspects possibles et imaginables de leur future relation. Pourtant, la slave accorda un dernier instant de fierté à son client, le laissant gratifier les lieux de sa présence en premier, allant même jusqu'à lui autoriser un certain éloignement. La demoiselle restait une russe de pur sang ; refuser un verre d'alcool reviendrait à insulter l'ensemble de ses ancêtres sur dix générations.

Alors elle pénétra à son tour dans la vaste chambre, faisant résonner l'écho de ses talons sur le parquet ciré comme le glas annonciateur de la pénitence du brun. Elle prit également soin de bien refermer derrière elle en repoussant la porte de son dos. Celui de l'étranger était d'ailleurs longuement observé. Les yeux perçants d'Oksana cherchaient à décrire la musculature de l'individu au travers du textile. Plus un homme se cultivait, plus il était satisfaisant de lui faire courber l'échine.

Elle s'avança ensuite au travers de la pièce tout en caressant les meubles sur son passage pour en vérifier l'état. Pas d'éraflures ni de pellicule de poussière. Le mobilier, sans doute aussi cher que la vie d'un être en ces bas lieux, était visiblement entretenu avec un soin tout particulier qui ne manqua pas de ravir la blonde qui poursuivit sa route en silence. Lorsqu'elle en fut suffisamment proche, elle déposa son auguste postérieur dans le fond d'un grand fauteuil, en prit pleinement possession en recouvrant les yeux accoudoirs de ses bras nus et passa une jambe au dessus de l'autre en guise de touche finale, sécurisant sa position de souveraine sur le trône choisi pour l'occasion.

« Viens. Avec nos verres, bien sûr. »

Son ton, neutre mais sec, témoignait à présent du virement d'attitude subi depuis qu'elle était rentrée dans cette chambre. À partir de maintenant, seul de l'impératif allait s'échapper de ses lèvres colorées. Même si les jeux n'avaient officiellement pas encore commencé, il s'agissait d'une manière tout à fait classique de poser l'ambiance et de définir les règles de leur accord tacite. Plus encore, ce n'était que la première étape d'une liste aussi longue que son bras. Bientôt, la reine n'aura plus d'égal. Aussi se montrait-elle plus ferme pour l'habituer petit à petit à tout ce qu'elle pouvait lui préparer. Les détails faisaient la crédibilité, ce qui la poussait à s'attarder sur des éléments visuels clés ; sa posture droite et assurée, son ton progressivement plus autoritaire, son regard à la fois distant et lourd de jugement, les mots qu'elle choisissait en s'adressant à lui, qu'elle ne lui ait plus offert le moindre contact depuis leur arrivée dans la chambre. Rien n'était laissé au hasard, tout appartenait au domaine des préliminaires. Même si les festivités n'avaient pas débuté, son jeu à elle était déjà lancé.

« Doute-toi bien que des règles vont être imposées. Je les transmettrai au fur et à mesure. Pour l'heure, prends la suivante en compte : pas de tutoiement qui tienne. »

Simple, efficace. Il fallait d'abord lui retirer la permission de s'adresser à elle de façon formelle, le tout pendant qu'elle continuait de le faire de son côté. Rien de bien compliqué mais qui, pourtant, posait les bases de leur relation. Après quoi, Oksana tendit le bras gauche en direction de l'homme, paume ouverte vers le plafond. Elle réclamait.

« Donne, ordonna-t-elle simplement en parlant évidemment de son verre. Et tant qu'à faire, ajoutons un enjeu supplémentaire. Règle numéro deux : chaque acte de désobéissance fera grimper mes tarifs de dix pour cent. »

Ce fut cette fois-ci son côté de femme avare qui s'exprima, bien qu'elle trouvât le moyen de le mêler à leur jeu pour s'enrichir au moindre refus. Cependant, elle taisait une partie de leur accord, comme quoi elle n'en accepterait tout simplement aucun et saurait comment réagir dans un tel cas. Mais pour l'instant, l'offrande alcoolisée demeurait plus importante, quoique peut-être moins que sa position dominante qu'il fallait continuer d'assurer.

« Assis. Devant moi. »

Un simple test pour voir s'il comptait jouer le jeu. Peut-être aurait-elle dû lui ordonner de s'agenouiller, pour plus d'inconfort et de soumission, mais les choses lui allaient ainsi. Ce n'était que le début, après tout.
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La musculature de l’homme, qui était déjà grand, était facilement visible comme développée. Un dos puissant, large, laissant deviner qu’il pratiquait sûrement un sport physique bien qu’il ne soit pas à un niveau culturiste. Il lui fallait de la mobilité et de la puissance pour son travail, si bien qu’il restait svelte tout en ayant une musculature saillante. Une musculature qui rendrait sûrement leurs ébats assez physiques et potentiellement brutaux. Après tout, leur différence de corpulence était non négligeable, bien qu’il soit prévu qu’elle ait l’ascendant… on ne peut changer mère nature. Et il avait envie de s’amuser un peu, lui aussi. Car après tout, ils n’étaient pas la pour elle.

Une fois les verres servis, il alla chercher des glaçons et scruta la pièce. La prostituée était déjà assise. Droite, formelle, comme une reine attendant son servant. Il s’attendait à ce genre de choses, elle l’avait plus ou moins implicitement prévu et sa réputation n’était plus à faire. Soit. Ce n’était pas la première fois qu’on tentait de le dominer, mais c’était la première qu’il hésitait à se soumettre. Après tout, qui sait quelles merveilles elle pourrait faire… mais il n’est jamais simple de dominer un tueur sanguinaire et insensible.

Ainsi, il s’approcha lorsqu’elle le lui demanda avec une adresse impressionnante, laissant même croire qu’il pourrait courir un marathon sans renverser une seule goutte d’alcool. Nul doute qu’il faisait une activité demandant beaucoup d’adresse, et qu’il devait posséder quelques talents cachés… un peu comme elle.

“ Avec plaisir. “

Répondit-il avec légèreté pour l’instant. Il s’agirait de ne pas agir comme un petit chien, du moins pas tant qu’il ne se serait pas fixé. Night restait du genre insoumis et provocateur, et pourrait bien avoir envie de reprendre le dessus. Mais quelque chose, comme une tentation irrésistible lui disait d’obéir afin de voir ou elle voudrait en venir. Jusqu’ou irait-elle, qu’est-ce qui faisait donc cette réputation dont tout le monde faisait les éloges. Et est-ce qu’elle lui conviendrait. Après tout, il n’était peut-être pas comme ses autres clients et n’était donc peut-être pas à la recherche de la même chose. Du moins… son corps, il était bel et bien sûr de l’avoir recherché.

Il écouta la suite des directives, placide. Pas de tutoiement ? Alors il s’arrangerait pour ne pas la désigner du tout. Lui aussi était un petit joueur.

“ Entendu. “

Il lui tendit ensuite adroitement le verre lorsqu’elle le lui demanda, toujours droit dans ses bottes. Du moins mentalement. C’était presque amusant à faire, mais surtout excitant. Chaque instant faisait monter le désir en lui, attendant patiemment d’enfin exploser. Ou peut-être serait-elle assez joueuse pour le guider de bout en bout, ce dont il doutait.

“ Bien sûr. “

Dit-il en posant sa carte bleue sur la table basse en guise de bonne foi. Nul doute qu’il avait assez pour assumer sa potentielle désobéissance. Et qu’il en avait aussi assez dans le pantalon pour oser désobéir. Difficile pour elle de savoir à qui elle avait affaire, mais elle l’ignorait dans tous les cas. D’ailleurs, lorsqu’elle lui demanda de s’asseoir à ses pieds, elle put observer un moment d’hésitation. Dans son geste, qu’il mit quelques secondes à effectuer, mais surtout dans le regard stoïque qu’il lui adressa. Mais qu’à cela ne tienne, le grand gaillard s’exécuta pour s’asseoir devant elle, verre en mains. Sans doute ne savait-elle pas à quel point la situation était impensable. Le Night Prowler, l’un des plus dangereux et violents mercenaires de toute l’île était assis à ses pieds, docile. Et s’il ne doutait pas au vu de ses cicatrices qu’elle aussi n’était pas n’importe qui, leur relation n’allait être que plus intéressante.
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Avec autant d'adresse qu'on lui avait confiée, Oksana réceptionna le verre dans le creux de sa main et entama un repli du bras pour rapprocher le cristal de sa lippe. Elle put alors savourer les premières doses de l'alcool choisi par l'homme tout en le regardant s'exécuter, quoiqu'un peu hésitant par moments. Sans doute n'avait-il pas l'habitude d'obéir, de se conformer à quelque forme d'autorité que ce soit. Cependant, ce détail n'intéressa que peu la prostituée, celle-ci s'estimant tout autant capable d'obtenir ce qu'elle voulait de lui. Un seul détail la fit tiquer ; son interlocuteur, laconique, n'avait pas désobéi son premier commandement. Pourtant, il n'y obéissait pas non plus puisque ses mots ne comportaient pas la moindre forme de respect. Ils étaient concis, indirects et exprimaient le strict minimum. Voulait-il réellement jouer à ça ? La slave, elle, était déjà prête à rejoindre la partie. Ainsi attendit-elle que son client obéisse à son dernier ordre avant d'agir, l'observant en train de se diminuer de son plein gré. Tout n'était qu'un jeu de mental. Le fait qu'il se retrouve à présent plus bas qu'elle, en position nettement inférieure, allait contribuer au dressage, lequel put d'ailleurs débuter dès à présent.

« Ne teste pas ma patience. Je vois clair dans ton jeu, lui dit-elle en faisant référence à la façon dont il parlait. Mais puisque tu sembles enclin à jouer sur les mots, je suis dans l'obligation de faire tomber cette règle plus tôt. Dorénavant, tu ponctueras tes propos par "maîtresse" lorsque tu t'adresses à moi. »

Comme d'habitude, elle n'ouvrit aucune négociation. Obéir ou payer, voilà les seuls choix offerts à l'homme. Oksana n'était effectivement pas très patiente, pas avec tout ça. Alors, pour souligner encore plus la différence de statut supposée les séparer en l'instant, elle décroisa ses jambes et tendit l'une d'entre elles vers le brun, venant placer le bout de sa cuissarde contre le menton de l'inférieur, le poussant ainsi à relever la tête et regarder la russe droit dans les yeux. Premier contact direct depuis leur entrée ici, et celui-ci avait été pensé pour le rabaisser, pour lui rappeler ce qui les séparait et pour l'avertir que tout acte rebelle ne lui coûterait pas que de l'argent.

« La miséricorde n'est pas l'une de mes qualités, zver. »

Un toc, une habitude qui persiste. Elle faisait souvent emploi du russe, sa langue natale, pour dénigrer autrui. Dans le cas présent, elle le dépossédait de son statut d'être humain par ce simple mot, se plaçant inconditionnellement au dessus de lui. Mais ce n'était pas tout. Par ces mots, elle put également lui faire part de sa fermeté, de résolution à le faire plier par tous les moyens. Ceux déclamant ses prousses mentionnaient parfois une sévérité sans pareille, laquelle accompagnait souvent l'évocation d'un mépris à faire frissonner les plus réticents. Oksana n'était pas qu'autoritaire, elle était également investie dans son rôle jusque dans les plus sales des actes. Ainsi n'hésita-t-elle pas à corriger son client en faisant preuve d'un brin de violence, venant subitement abaisser sa jambe pour faire pression sur celle de l'homme avec le talon aiguille de sa cuissarde.

« Je ne pardonne pas le manque de respect, je le punis. »

Comme si cette scène n'était qu'anodine et typique pour elle, la maîtresse des lieux vint une nouvelle fois siroter une gorgée d'alcool. Elle était à l'aise et ça se voyait. Ses gestes ne laissaient jamais transparaître la moindre hésitation, ni ses mots. Une fois lancée, elle ne se retenait plus. Elle attendit ensuite quelques secondes dans cette position, continuant de malmener la jambe sous son pied jusqu'à s'estimer satisfaite et se retirer.

« Désormais, tu sais comment t'adresser à moi. Il faut maintenant corriger ton paraître, commença-t-elle entre deux gorgées, ayant bien l'intention de le conformer à un autre classique, à une autre forme de soumission. Déshabille-toi. Pendant tout ton office, veille à ce que ta tête reste plus basse que la mienne. »
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L’homme afficha un léger sourire d’amusement, après tout elle ne lui avait pas interdit de sourire, ou peut-être de consternation, puisqu’il ne savait pas ce qui lui prenait. Sa recherche du plaisir, course interminable puisqu’il s’ennuyait à mesure qu’il explorait les moindres recoins de la chose, devait-elle nécessairement l’emmener jusqu’ici ? Sa fierté et la domination faisait partie intégrante de la satisfaction qu’il ressentait en ayant des rapports avec une jolie femme. Celle-ci semblait spéciale, peut-être plus que les autres… mais l’humiliation qu’elle semblait tant prendre plaisir à infliger prendrait-elle le pas sur le plaisir qu’il ressentirait ? Il ne restait plus qu’à aller plus loin pour le voir. Espérant qu’il en ait pour son argent, et son temps, l’homme se résigna à jouer le jeu. Dans le pire des cas, tout ceci ne se passait qu’entre elle et lui. Et il pouvait toujours décider d’y mettre fin. Car après tout, la seule manière possible de le dominer était qu’il soit consentant.

“ J’obéirais à vos ordres… maîtresse”.

Ce mot lui sonnait presque comme une blague venant de lui, mais avait une connotation excitante. C’était sûrement ce qui le motiverait de plus en plus à jouer au jeu d’ailleurs, toute cette mise en scène n’ayant aucun intérêt sans la gratification charnelle qui viendrait avec. Chose qu’il attendait avec de plus en plus d’impatience, et sans doute qu’elle jouait de cela. C’était bien pour cela qu’il restait énigmatique et laconique, n’exprimant au final que peu son ressenti. Il serait dommage de tout lui donner directement, et quelque chose lui disait même qu’elle ressentirait davantage de plaisir en dominant un homme réfractaire et affirmé qu’un petit chien prêt à lui lécher les pieds avant même d’entrer dans la chambre.

Lorsqu’elle lui releva le menton, son regard sybillin s’encra dans le sien. Rien de menaçant ni même torturé comme aimeraient bien faire croire certains, simplement… indéchiffrable. Difficile ainsi de savoir s’il appréciait, s’il se sentait humilié ou non, ni même s’il la regardait vraiment ou s’il pensait à la prochaine femme qu’il se taperait. Chose notable, le fait de relever la tête dévoila une longue cicatrice située sous son menton et continuant jusqu’à la jugulaire. Il semblait s’être fait trancher la gorge, le genre de blessures qui tuaient un homme. Pourtant, lui était bel et bien vivant et en pleine forme. Comme si cette cicatrice était le symbole des précédents téméraires ayant tenté de le soumettre, par la mort ou la violence sans jamais réussir. En l’occurence, l’auteur de celle-ci n’était plus la pour en parler.

“ … “

Il la laissa parler, n’ayant pas besoin de répondre. La signification du mot russe qu’elle venait de prononcer lui était inconnue mais au vu du dédain avec lequel il s’échappa de ses lèvres, et de la position qu’il adoptait, elle venait sûrement de le traiter de chien. N’était-ce pas ce qu’il était en train d’imiter après tout ? Or, un chien pouvait mordre et ce n’était visiblement pas ce qu’elle attendait de lui. Elle le prouva bien lorsqu’elle enfonça son talon aiguille dans sa cuisse, piquant alors sa peau à travers ses vêtements. La douleur était supportable, il avait connu bien pire. Néanmoins, comme par un réflexe instinctif, l’homme contracta ses muscles comme pour empêcher le talon d’aller plus loin. Chose peu efficace puisque cela ne faisait qu’accentuer la douleur.

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Les yeux bleus de la slave ne manquèrent aucunement ce qu'on leut offrit, que cela l'eût été de gré ou de force. Elle put ainsi remarquer la présence de nombreuses marques sur le corps de l'individu, à commencer par celle dans son cou à laquelle elle n'vaait pas particulièrement fait attention avant ça. Cela confirmait néanmoins ses premiers soupçons. De l'argent, des blessures loin d'être anodines ; ce type baignait dans un milieu très peu légal. L'intérêt de la blonde s'en retrouva naturellement piqué. Qui était cet homme et à qui vouait-il son allégeance ? Peut-être serait-il profitable de lui faire cracher quelques informations. Enchantée, elle cala l'idée dans un coin de son esprit, certaine de la garder pour le moment opportun. Il ne fallait pas ruiner le climat petit à petit installé par les commandements de la souveraine autoproclamée, pas maintenant.

« Bien. Je préfère ça. »


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