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Night Prowler
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Night call
Dim 3 Mai - 3:44
Encore une nuit pluvieuse. Le voile nocturne avait déjà recouvert Decay depuis deux bonnes heures et la rue de la soif laissait alors affluer ses plus fidèles clients. Des poivrots en tous genre, du junkie débauché jusqu'à la bande de jeunes amis en passant par les prostituées ayant choisi ce terrain comme territoire de chasse. Le rôdeur n'aimait pas cet endroit. A vrai dire, il nourrissait une aversion grandissante pour tous les lieux de débauche de la ville. Ces lieux bruyants, puants, fourmillants d’activités nauséabondes. Malheureusement, c’était bien cet endroit qu’avait choisi le tueur ce soir. Pas par gaieté de coeur, mais par nécessité. Car ce soir avait lieu un événement un peu spécial.
Un client avec qui il avait déjà travaillé auparavant l’avait contacté. Mais cette fois-ci, directement en message privé sur Deathsquad contrairement à la manière de faire habituelle qui n’impliquait aucun échange entre les deux protagonistes. Cette fois-ci, la cible était un peu plus spéciale. Une famille entière de rentiers ayant apparemment pour habitude de louer des appartements à la caution élevée puis faisant en sorte de les abîmer pendant leur location. Les clients n’avaient plus qu’à payer un paquet d’argent et le quart suffisait à réparer les dégradations occasionnées par les propriétaires eux-même. Bien évidemment, seul le père était en cause. Mais dans ce genre d’affaires, mieux vaut éliminer toute la famille afin de ne laisser aucun témoin ni possibilité que les propriétés soient reprises par un quelconque héritier. Cela ne faisait ni chaud ni froid au tueur qu’il était, qui comptait bien se contenter de faire son travail.
Mais la petite particularité de ce contrat n’était pas la. Quelqu’un, sans qu’il sache qui, devait venir le payer en mains propres. Et il y avait naturellement une avance sur le contrat, qu’on devait lui remettre avant toute chose. Son temps d’action étant mince, il fut décidé que la somme lui soit remise sur les lieux même de sa filature. Ainsi, d’une pierre deux coups et chacun repartirai de son côté satisfait. Du moins, si son client n’essayait pas de la lui mettre à l’envers. Les escrocs du genre ne faisaient pas long feu avec lui et servaient d’exemple le plus souvent. Ainsi, les arnaqueurs y réfléchiraient à deux fois avant de tenter de la lui mettre à l’envers.
Le rôdeur releva la tête. Appuyé contre sa moto à l’arrêt, casque sur la tête puisqu’il était hors de question de montrer son visage à la personne qu’il allait rencontrer, le tueur attendait calmement à la sortie d’un bar, avoisinant une des pharmacies de la rue. Au vu du risque fort de coma éthylique ou d’overdose, l’endroit était naturellement fourni en pharmacies ou il était facile de se procurer le nécessaire en cas d’ennuis. Evidemment, cela attirait également la convoitise des cambrioleurs et autres marginaux en quête de médicaments mais trop pauvres pour se les payer. Un endroit charmant donc, dont il avait déjà hâte de partir. Malheureusement, sa cible était maintenant entrée dans un des bars depuis plus d’une heure et son contact devait toujours se pointer.
Un client avec qui il avait déjà travaillé auparavant l’avait contacté. Mais cette fois-ci, directement en message privé sur Deathsquad contrairement à la manière de faire habituelle qui n’impliquait aucun échange entre les deux protagonistes. Cette fois-ci, la cible était un peu plus spéciale. Une famille entière de rentiers ayant apparemment pour habitude de louer des appartements à la caution élevée puis faisant en sorte de les abîmer pendant leur location. Les clients n’avaient plus qu’à payer un paquet d’argent et le quart suffisait à réparer les dégradations occasionnées par les propriétaires eux-même. Bien évidemment, seul le père était en cause. Mais dans ce genre d’affaires, mieux vaut éliminer toute la famille afin de ne laisser aucun témoin ni possibilité que les propriétés soient reprises par un quelconque héritier. Cela ne faisait ni chaud ni froid au tueur qu’il était, qui comptait bien se contenter de faire son travail.
Mais la petite particularité de ce contrat n’était pas la. Quelqu’un, sans qu’il sache qui, devait venir le payer en mains propres. Et il y avait naturellement une avance sur le contrat, qu’on devait lui remettre avant toute chose. Son temps d’action étant mince, il fut décidé que la somme lui soit remise sur les lieux même de sa filature. Ainsi, d’une pierre deux coups et chacun repartirai de son côté satisfait. Du moins, si son client n’essayait pas de la lui mettre à l’envers. Les escrocs du genre ne faisaient pas long feu avec lui et servaient d’exemple le plus souvent. Ainsi, les arnaqueurs y réfléchiraient à deux fois avant de tenter de la lui mettre à l’envers.
Le rôdeur releva la tête. Appuyé contre sa moto à l’arrêt, casque sur la tête puisqu’il était hors de question de montrer son visage à la personne qu’il allait rencontrer, le tueur attendait calmement à la sortie d’un bar, avoisinant une des pharmacies de la rue. Au vu du risque fort de coma éthylique ou d’overdose, l’endroit était naturellement fourni en pharmacies ou il était facile de se procurer le nécessaire en cas d’ennuis. Evidemment, cela attirait également la convoitise des cambrioleurs et autres marginaux en quête de médicaments mais trop pauvres pour se les payer. Un endroit charmant donc, dont il avait déjà hâte de partir. Malheureusement, sa cible était maintenant entrée dans un des bars depuis plus d’une heure et son contact devait toujours se pointer.
Suzi Moore
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Re: Night call
Dim 3 Mai - 21:11
「 Killing 」
Une soirée bien triste, car il pleut sur Decay. Tu n’as rien contre la pluie bien au contraire, elle a un côté purificateur et miraculeux quand il pleut tu prie en silence pour que tout cela ne soit qu’un rêve. Tu n’es pas ici te répétais-tu en écoutant les gouttes contre la vitre. Hélas quand tu ouvrais les yeux tu étais toujours prise au piège de ton cauchemar. Tu soupirais constatant que le conducteur te reluquait plus qu’il ne regardait la route, tu glissas une allusion au Cartel en le regardant dans les yeux et il les baissa enfin sur la route. Ce n’est pas ce soir qu’on t’enlèvera. C’était la seule chose que tu demandais à ton gang, faire peur à d’éventuel malade conducteur de taxi...
Tu avais pris un taxi pour cette course, pas question d’être discrète, tu y vas pour le taf. Le lieu et l’heure avait été choisi par la personne à qui devait remettre l’enveloppe que tu avais discrètement caché sur toi. Trainer avec autant d’argent sur toi ne te mets pas forcément très à l’aise, mais tu ne laisse rien paraître. Tu es passée professionnelle dans l’art de maquiller toute émotion. Des fois tu te demande qu’est ce que tu ne feins pas, tu te sens presque perdue dans toi même.
Arrivée à bon port tu sors de la voiture et tend l’argent au malade qui t’a conduit. Tu ne t’attarde pas à lui demander de rester, tu demanderais à un autre taxi de te prendre, tu as assez tenté ce malade là pour ce soir. Tu te rapproche du bar, pour une fois tu ne détonne pas dans le paysage, tu as un short noir, top gris foncé et des bottes à talons grise un ras de cou en dentelle pour une unique accessoire. Tu ressemblerait presque à une banal prostitué sauf que tu manquerais un peu de maquillage et de couleur… une prostitué dépressive. Tu te planque une peu de la pluie et cherche du regard dans la pénombre humide de la rue un motard. Sauf qu’ils sont assez nombreux et tu as un peu peur de te tromper, tu opte pour un appel et observe la foule pour voir qui reçoit un appel. Tu aperçois dans l’ombre de la ruelle la lumière d’un téléphone et tu t’avances pour apercevoir un motard que tu n’avais pas remarqué. Tu sais que c’est lui au fond de toi, il te colle une envie difficile à retenir de partir en courant. Tu t’avance dans la ruelle, tes cheveux blanc te colle au visage tu resserre ton manteau autour de ton corps comme si ce stupide bout de tissu était une armure capable de te sauver la vie…
- Bonsoir…
Dis-tu poliment… tu te sentais idiote comme si ce mec en avait quelque chose à faire des politesse donne lui son fric et casse-toi, te hurlait ta conscience.
Tu avais pris un taxi pour cette course, pas question d’être discrète, tu y vas pour le taf. Le lieu et l’heure avait été choisi par la personne à qui devait remettre l’enveloppe que tu avais discrètement caché sur toi. Trainer avec autant d’argent sur toi ne te mets pas forcément très à l’aise, mais tu ne laisse rien paraître. Tu es passée professionnelle dans l’art de maquiller toute émotion. Des fois tu te demande qu’est ce que tu ne feins pas, tu te sens presque perdue dans toi même.
Arrivée à bon port tu sors de la voiture et tend l’argent au malade qui t’a conduit. Tu ne t’attarde pas à lui demander de rester, tu demanderais à un autre taxi de te prendre, tu as assez tenté ce malade là pour ce soir. Tu te rapproche du bar, pour une fois tu ne détonne pas dans le paysage, tu as un short noir, top gris foncé et des bottes à talons grise un ras de cou en dentelle pour une unique accessoire. Tu ressemblerait presque à une banal prostitué sauf que tu manquerais un peu de maquillage et de couleur… une prostitué dépressive. Tu te planque une peu de la pluie et cherche du regard dans la pénombre humide de la rue un motard. Sauf qu’ils sont assez nombreux et tu as un peu peur de te tromper, tu opte pour un appel et observe la foule pour voir qui reçoit un appel. Tu aperçois dans l’ombre de la ruelle la lumière d’un téléphone et tu t’avances pour apercevoir un motard que tu n’avais pas remarqué. Tu sais que c’est lui au fond de toi, il te colle une envie difficile à retenir de partir en courant. Tu t’avance dans la ruelle, tes cheveux blanc te colle au visage tu resserre ton manteau autour de ton corps comme si ce stupide bout de tissu était une armure capable de te sauver la vie…
- Bonsoir…
Dis-tu poliment… tu te sentais idiote comme si ce mec en avait quelque chose à faire des politesse donne lui son fric et casse-toi, te hurlait ta conscience.
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Re: Night call
Lun 4 Mai - 6:28
Le temps passe encore un peu. La cible n’est toujours pas sortie, mais c’est finalement une bonne chose. Le motard n’est pas idiot et a vérifié s’il n’y avait pas une sortie de secours. Apparemment non. Certaines enseignes préféraient éviter de laisser une porte par laquelle pourraient s’enfuir tous les mauvais clients qui ne veulent pas payer. Cela lui assurait donc que l’homme était toujours à l’intérieur. Et plus il y resterait longtemps, plus il serait facile à prendre en filature et à achever. Un homme soûl est vulnérable. Néanmoins, peut-être pas aussi vulnérable que la jeune femme qui s’approcha finalement de lui, alors qu’il eut à peine le temps de vérifier la nature de son appel. Evidemment, ce téléphone jetable ne lui servirait qu’une fois. Il n’était pas assez idiot pour utiliser son téléphone personnel pour le travail.
“ Vous avez l’argent ? “
Dit-il en tendant une main gantée d’une mitaine de cuir vers la jeune femme. Apparemment, elle s’était faite belle. Son allure rappelait même celle des prostituées de la rue, le côté superficiel du maquillage en moins. A quoi cela pouvait-il rimer ? Etait-ce une tentative de séduction pour l’amadouer ou son accoutrement habituel ? Cette question restera en suspens. Le rôdeur n’était pas du genre à échanger des banalités lorsqu’il avait un rendez-vous professionnel. Lorsqu’elle lui remit l’argent, son premier réflexe fut de compter les billets en ouvrant l’enveloppe. Son casque masquait toute expression faciale, mais l’on pût deviner une crispation de mécontentement dans les gestes du motard.
“ Votre employeur ne paie pas très bien. Avez-vous seulement idée de… “
Quelque chose vint le couper dans son élan. La cible sortit du bar en titubant, peinant à rejoindre sa voiture. Après des heures d’attente, c’était donc ce moment qu’il choisissait pour sortir ? Ça ne l’arrangeait pas des masses. Rapidement, le tueur rangea l’argent et fit signe à la jeune femme de prendre place derrière lui. Il y avait bien assez pour deux, du moment qu’elle se tienne à lui pour ne pas tomber en arrière.
“ Montez. Je n’en ai pas fini avec vous, mais je ne peux pas me permettre de le perdre de vue. “
Dit-il d’un ton ne laissant pas vraiment place à la discussion. Il ne semblait pas vraiment vouloir lui laisser le choix, mais ne comptait pas non plus s’en prendre à elle. Si quelqu’un devait prendre, ce serait bien son client. Et pour ça, il allait falloir passer par la jeune femme. Espérons seulement, pour elle, qu’elle ne se montre pas trop réticente à coopérer. D’ailleurs, pendant qu’il attendait que la jeune femme monte, la cible commença à sortir de la place ou il était garé.
“ Vous avez l’argent ? “
Dit-il en tendant une main gantée d’une mitaine de cuir vers la jeune femme. Apparemment, elle s’était faite belle. Son allure rappelait même celle des prostituées de la rue, le côté superficiel du maquillage en moins. A quoi cela pouvait-il rimer ? Etait-ce une tentative de séduction pour l’amadouer ou son accoutrement habituel ? Cette question restera en suspens. Le rôdeur n’était pas du genre à échanger des banalités lorsqu’il avait un rendez-vous professionnel. Lorsqu’elle lui remit l’argent, son premier réflexe fut de compter les billets en ouvrant l’enveloppe. Son casque masquait toute expression faciale, mais l’on pût deviner une crispation de mécontentement dans les gestes du motard.
“ Votre employeur ne paie pas très bien. Avez-vous seulement idée de… “
Quelque chose vint le couper dans son élan. La cible sortit du bar en titubant, peinant à rejoindre sa voiture. Après des heures d’attente, c’était donc ce moment qu’il choisissait pour sortir ? Ça ne l’arrangeait pas des masses. Rapidement, le tueur rangea l’argent et fit signe à la jeune femme de prendre place derrière lui. Il y avait bien assez pour deux, du moment qu’elle se tienne à lui pour ne pas tomber en arrière.
“ Montez. Je n’en ai pas fini avec vous, mais je ne peux pas me permettre de le perdre de vue. “
Dit-il d’un ton ne laissant pas vraiment place à la discussion. Il ne semblait pas vraiment vouloir lui laisser le choix, mais ne comptait pas non plus s’en prendre à elle. Si quelqu’un devait prendre, ce serait bien son client. Et pour ça, il allait falloir passer par la jeune femme. Espérons seulement, pour elle, qu’elle ne se montre pas trop réticente à coopérer. D’ailleurs, pendant qu’il attendait que la jeune femme monte, la cible commença à sortir de la place ou il était garé.
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Re: Night call
Mer 6 Mai - 10:34
「 Killing 」
La petite voix qui est en toi avait raison ! Ce type s’en fiche pas mal de la politesse il ne t’avait même pas salué avant de te demander son fric. Sincèrement compte tenu du genre de personne que c’était tu ne lui en tiendrais pas rigueur, moins tu passerais de temps avec lui mieux tu te porterais ! Tu glissais lentement ta main dans ton dos sous ton manteau pour déloger l’enveloppe que tu avais coincée dans ton short. Au vu de ta tenue c’était encore ce qu’il y avait de plus discret pour cacher une tel somme. Tu lui tendis sans aucun geste brusque, tu n’avais pas envie de lui donner des raisons de te descendre. Tu le voyais clairement comme un animaux sauvage près te bondir dessus à la moindre petite erreur. Il se mit à compter l’argent sans un mot et toi tu ressortis ton téléphone pour contacter un taxi, tu avais fait ton taf tu n’avais aucune raison de traîner plus longtemps ici. Tu soulevas les yeux de ton téléphone il n’était apparemment pas satisfait de la somme que contenait l’enveloppe. Tu n’es pas vraiment la personne à qui il faut faire des réclamations, tu es juste là pour porter l’argent et point final. Puis il te semblait que le montant du job était décidé à l’avance… Y aurait-il eu un souci ? Non, on t’aurait pas envoyé dans la fausse au lion sans te prévenir… Puis il ne dirait que le cartel ne paye pas bien si la somme avait été définit en avance et qu’il manquait des sous… S’il avait pris un boulot sans s’assurer du montant qu’il allait gagner là encore ce n’est pas ton problème mais le siens ! C’est à lui de s’assurer combien il sera payé avant d’effectuer son taf… On est à Decay, tout le monde se fait rouler ici c’est un peu quelque chose d’admis par tous. Si tu assure pas tes arrières, tu te fais baiser point, c’est comme la savonnette en prison…
- Je suis désolée, je ne suis que le messager.
Tu te dédouanais ainsi de toute responsabilité. Et tu étais en effet que là pour lui donner l’argent et repartir, ce n’est pas toi qui avait décidé de la somme à lui donner. Tu n’étais au courant de rien. Tu allais reporter ton attention sur ton cellulaire quand il te somma de monter derrière lui… Tu n’étais pas sûre que se soit une bonne idée… surtout qu’il a dit qu’il en avait pas fini avec toi. Tu es mal à l’aise mais tu n’es pas non plus sûre que le contrarier soit une bonne idée. Il pourrait bien chercher à te renverser ou à te tuer pour faire passer un message… S’il avait un message à faire passer et que tu pouvais rester en vie se serait bien mieux. Tu avanças donc peu rassurée vers le destrier de métal monté par le méchant de l’histoire… Tu envoyas un message rapide et tremblant à Ellone pour lui signaler l’incident ainsi quelqu’un saurait que ça ne va pas. Tu t’installe derrière le mercenaire sans un mot. Tu tâte un peu hésitante autour de toi pour trouver de quoi t’accrocher et il n’ y avait pas l’air d’y avoir grand-chose et alors qu’il décida à démarrer sans te prévenir tu t’agrippa à ses hanches en échappant un petit cri de surprise. Tu n'avais absolument aucune protection, pour faire de la moto en plus le conducteur est un meurtrier qui n'est pas satisfait de son salaire... ce soir tu flirtes de très près avec la mort...
- Je suis désolée, je ne suis que le messager.
Tu te dédouanais ainsi de toute responsabilité. Et tu étais en effet que là pour lui donner l’argent et repartir, ce n’est pas toi qui avait décidé de la somme à lui donner. Tu n’étais au courant de rien. Tu allais reporter ton attention sur ton cellulaire quand il te somma de monter derrière lui… Tu n’étais pas sûre que se soit une bonne idée… surtout qu’il a dit qu’il en avait pas fini avec toi. Tu es mal à l’aise mais tu n’es pas non plus sûre que le contrarier soit une bonne idée. Il pourrait bien chercher à te renverser ou à te tuer pour faire passer un message… S’il avait un message à faire passer et que tu pouvais rester en vie se serait bien mieux. Tu avanças donc peu rassurée vers le destrier de métal monté par le méchant de l’histoire… Tu envoyas un message rapide et tremblant à Ellone pour lui signaler l’incident ainsi quelqu’un saurait que ça ne va pas. Tu t’installe derrière le mercenaire sans un mot. Tu tâte un peu hésitante autour de toi pour trouver de quoi t’accrocher et il n’ y avait pas l’air d’y avoir grand-chose et alors qu’il décida à démarrer sans te prévenir tu t’agrippa à ses hanches en échappant un petit cri de surprise. Tu n'avais absolument aucune protection, pour faire de la moto en plus le conducteur est un meurtrier qui n'est pas satisfait de son salaire... ce soir tu flirtes de très près avec la mort...
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Re: Night call
Jeu 7 Mai - 5:13
S’il était contrarié, sa colère était froide et muette. Ce qui, dans un sens, ne rendait que plus incertain le sort qu’il réservait à la jeune femme derrière lui. Néanmoins, un destin autrement plus prévisible était celui de l’homme saoul qu’ils étaient en train de filer... difficile que lui en réchappe. Personne ne s’en sortait vivant une fois le Night Prowler aux trousses. Le reflet de leurs visages terrifiés dans la visière de son casque étaient la dernière chose qu’ils voyaient, et encore s’ils avaient le temps de se retourner.
Malgré sa conduite téméraire, il fallait bien tenir sa cible en vue, la jeune femme à l’arrière n’était pas plus secouée que cela. Sa moto n’était pas comme les autres après tout, et permettait une assise confortable. Avantage de plus, la carrure du conducteur lui faisait coupe vent, empêchant alors à sa passagère de recevoir des bourrasques en pleine figure. C’était au moins ça parmis toutes les raisons qu’elle avait d’avoir peur.
La conduite dura environ un quart d’heure. Le grammage d’alcool dans le sang de sa cible n’influençait visiblement pas son aptitude à conduire. Tant mieux, il serait dommage qu’il se tue lui-même en fonçant hors de la route. La filature se termina devant une rampe d’immeuble, ou la cible entra dans un parking souterrain. Le motard entra à sa suite avec un peu de retard pour ne pas lui coller au train et se gara plus loin, la ou il pouvait avoir un bon angle de vue. D’ici il serait très facile de le suivre jusqu’à chez lui et de massacrer tout le monde. Le seul problème restait la femme derrière.
“ Inutile de partir, je n’en ai pas pour longtemps. “
Il descendit de l’engin, coupant le contact avant de prendre les clés.
“ Arrête de trembloter, je n’en ai pas après toi. “
Sereinement, le casqué se dirigea vers la porte qu’empruntait sa cible, mains dans les poches de sa doudoune et apparemment sans armes. Difficile de se représenter un tueur désarmé, mais personne n’assistait jamais à ses assassinats pour pouvoir comprendre comment pouvait-il bien faire. Après tout, un vrai professionnel ne dévoile jamais ses secrets. Et l’homme qu’il suivait ne serait pas sa dernière victime de la soirée...
Malgré sa conduite téméraire, il fallait bien tenir sa cible en vue, la jeune femme à l’arrière n’était pas plus secouée que cela. Sa moto n’était pas comme les autres après tout, et permettait une assise confortable. Avantage de plus, la carrure du conducteur lui faisait coupe vent, empêchant alors à sa passagère de recevoir des bourrasques en pleine figure. C’était au moins ça parmis toutes les raisons qu’elle avait d’avoir peur.
La conduite dura environ un quart d’heure. Le grammage d’alcool dans le sang de sa cible n’influençait visiblement pas son aptitude à conduire. Tant mieux, il serait dommage qu’il se tue lui-même en fonçant hors de la route. La filature se termina devant une rampe d’immeuble, ou la cible entra dans un parking souterrain. Le motard entra à sa suite avec un peu de retard pour ne pas lui coller au train et se gara plus loin, la ou il pouvait avoir un bon angle de vue. D’ici il serait très facile de le suivre jusqu’à chez lui et de massacrer tout le monde. Le seul problème restait la femme derrière.
“ Inutile de partir, je n’en ai pas pour longtemps. “
Il descendit de l’engin, coupant le contact avant de prendre les clés.
“ Arrête de trembloter, je n’en ai pas après toi. “
Sereinement, le casqué se dirigea vers la porte qu’empruntait sa cible, mains dans les poches de sa doudoune et apparemment sans armes. Difficile de se représenter un tueur désarmé, mais personne n’assistait jamais à ses assassinats pour pouvoir comprendre comment pouvait-il bien faire. Après tout, un vrai professionnel ne dévoile jamais ses secrets. Et l’homme qu’il suivait ne serait pas sa dernière victime de la soirée...
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Re: Night call
Lun 11 Mai - 0:25
「 Killing 」
Tu étais tout sauf bien à l’arrière l’engin. Tu n’avais pas pu coincer ou fermer ton manteau celui-ci voler dans tous les sens te fouette même parfois, puis il était moins efficace pour se protéger se le pluie ainsi. Tu avais un peu peur de lâcher ta prise et de trop remuer de peur de déséquilibrer la moto. Tu resserrais les cuisses autour de la monture de métal et essayais de cacher ton visage des aiguille d’eau qui tombait du ciel. Clairement la pluie te faisait un peu mal à cette vitesse. Tu ne fus pas mécontente que ça s’arrête, tu étais trempée et gelée. Tu descendis la première de la moto une fois qu’il fut garé, après tout c’est lui assure la stabilité de la chose si tu descends en dernier ça pue la gamelle ! Tu voudrais refermer ton manteau sur toi mais l’intérieur est mouillée et froid ça ne changerait pas grand chose. Tu “danse” sur place pour réchauffer ton corps presque endoloris par le froid. Sous ton maquillage discret même tes lèvres ressorte un peu plus bleu. Il descend à son tour et te demande de ne pas bouger, pour aller où tu sais pas où tu es … Tu grelotte en te mordant la joue pour pas l’insulter. Il en rajoute une couche en te demander d'arrêter de trembler, tu aimerais bien lui taper dessus maintenant. Le pire c’est que y a rien pour lutter contre le froid ici, vous êtes dans un putain de parking ! Il se casse sans rien dire de plus, tu observes autour de toi en attendant qu’il revienne.
Alors que tu patiente en essayant de te réchauffer avec la chaleur du moteur tu vois deux types qui semble intéressé par la voiture que vous suiviez, tu en déduis rapidement qu’ils sont intéressés par la proie du motard. Ils semble se diriger vers l’intérieur, tu ne peux pas assurer qu’ils iront chercher la proie du tueur et du coup tomber en tête à tête avec ce dernier. Mais, si tu peux faire un truc pour être un peu plus en odeur de sainteté auprès de ce sale type tu le ferais. Tu envois donc un texto, lui disant que des mecs s’étaient fortement intéressé à la voiture et qu’ils venaient de monter. Tu omis le côté que tu n’étais pas sûre qu’il allait venir lui tomber dessus, car bon ce n’était selon toi pas le plus important.
Tu attendis ensuite sagement en tentant toujours de te réchauffer en remuant dans tous les sens.
Alors que tu patiente en essayant de te réchauffer avec la chaleur du moteur tu vois deux types qui semble intéressé par la voiture que vous suiviez, tu en déduis rapidement qu’ils sont intéressés par la proie du motard. Ils semble se diriger vers l’intérieur, tu ne peux pas assurer qu’ils iront chercher la proie du tueur et du coup tomber en tête à tête avec ce dernier. Mais, si tu peux faire un truc pour être un peu plus en odeur de sainteté auprès de ce sale type tu le ferais. Tu envois donc un texto, lui disant que des mecs s’étaient fortement intéressé à la voiture et qu’ils venaient de monter. Tu omis le côté que tu n’étais pas sûre qu’il allait venir lui tomber dessus, car bon ce n’était selon toi pas le plus important.
Tu attendis ensuite sagement en tentant toujours de te réchauffer en remuant dans tous les sens.
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Re: Night call
Lun 11 Mai - 6:51
Sa cible avait la soixantaine, ainsi ses enfants étaient déjà grands. La date correspondait à un séjour ou toute la petite famille était réunie à la maison, ce qui lui permettrait de frapper en une fois. Et de ne pas tuer d’enfants, accessoirement. Passer des marmots au fil du hachoir n’avait jamais rien de glorieux, même pour un tueur comme lui. Chaque fois qu’il tuait un enfant, c’était une partie de son âme qui s’en allait avec. Une chose était sûre, si l’enfer était réel, alors il y brûlerait pour l’éternité. Et peut-être était-ce même ce qu’il voulait, ce serait au moins divertissant.
Night rattrapa rapidement le vieux, qui titubait dans le couloir. Vu l’heure, la famille devait sûrement dormir. Le tueur attendit qu’il se rende devant la porte de son appartement histoire de savoir précisément où il se situait, et ne le laissa même pas ouvrir avant de lui tordre le cou. Sec, net et sans bavures, mieux valait le tuer à l’extérieur pour ne pas risquer de réveiller la famille. Il ouvrit ensuite la porte pour tourner la clé, traîna le corps dans l’entrée et referma derrière lui. D’après le silence de cathédrale qui régnait, il avait bien raison. Tout le monde dormait.
Un bref coup d’oeil dans la cuisine pour récupérer un pic à glace et l’homme au casque de motard se mit en recherche des chambres. La première à venir fut celle du couple, dont l’un des membres manquait à l’appel. La femme était allongée sur le dos, dormant à poings fermés. Il n’eut suffit au tueur que de lui percer le front d’un grand coup de pic à glace pour lui perforer la cervelle et la tuer sur le coup. Espérons qu’il n’ait pas interrompu un rêve trop important. La seconde chambre à venir contenait une jeune femme dormant elle aussi, cette fois sur le ventre. Le tueur la poignarda plusieurs fois à la nuque, laissant alors la fille se débattre quelques instants sans pouvoir hurler puisqu’elle se noyait dans son propre sang. Elle mourut rapidement. Ensuite vint la dernière chambre.
D’après la lumière s’échappant de sous la porte, la personne y était réveillée. En regardant par la serrure, il s’agissait d’un jeune homme jouant sur sa tablette. Dommage pour lui, il verrait la mort arriver. L’homme ouvrit subitement la porte pour lui lancer habilement le pic au visage, traversant son oeil droit. Il tomba au sol, inanimé. Heureusement pour lui, ce fut rapide et sans douleur. Il était rare que le rôdeur nocturne tue si proprement, ses scènes de crime étant de véritables massacres la plupart du temps. Et cela aurait pu arriver s’il n’avait pas senti son téléphone vibrer. La jeune femme le prévenu de l’arrivée de “concurrents”. Puisqu’ils n’étaient pas dans son contrat, il se contenta de sortir rapidement pour emprunter un autre ascenseur et ainsi les esquiver. Tueur ou pas, Night s’amusait rarement à tuer quiconque se trouvait sur son chemin si ce n’était pas nécessaire.
Une fois descendu, le casqué retourna auprès de la jeune femme frigorifiée.
“ Je pensais que vous trembliez de peur, pas de froid. Vous voulez une veste ? “
Dit-il en se montrant un peu plus avenant.
“ Merci d’avoir prévenu. Vous pouvez garder une part de l’enveloppe. “
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Re: Night call
Mar 12 Mai - 15:07
「 Killing 」
Tu étais un peu mitigée sur ton envie de vouloir le voir revenir, après tout s’il décédait du fait des autres tueur à gage toi tu serais quand même plus pénarde. Il te resterait à quitter le parking une fois qu’ils seraient repartis et plus de problème. Mais bon s’il ressortait de là juste amoché il te demanderait des comptes, même si tu pouvais dire que tu les avais pas vu se faire tabasser ne le mettrait pas de bonheur ce qui n’aiderait pas à ce que toi tu ressortes en vie. Tu jouas donc la carte de la sûreté, il était prévenu mainetanant s’il n’en ressortait pas tant pis pour lui, s’il se faisait tabasser idem et si au contraire grâce à toi il s’en sort sans rien reste à croiser les doigts pour qu’il soit un minimum reconnaissant. Tu entends la porte du parking s’ouvrir et tu jettes un œil discret dans sa direction, c’est le motard… maintenant va savoir quel case cocher : tabasser et colère, tabasser mais reconnaissant, juste reconnaissant. Tu arrêtas progressivement de remuer comme ses étranges bonhomme gonflable qui remue les bras dans tous les sens dans le but d’attirer des gens. Tu es presque totalement statique quand il arrive à ta hauteur. Tu es un peu perturbée par le fait qu’il te propose une veste, il va même jusque te proposer du fric, tu souris aimable comme à ton accoutumée avant de répondre.
- Je veux bien vous emprunter une veste, par contre l’argent c’est le votre gardez-le. Mais si vous pouviez me déposer à un endroit ou je peux prendre un taxi sans risque je veux… bien.
Tu n’avais aucune envie d’avoir sur toi l’argent d’un meurtre, puis il trouvait que y avait pas assez de sous à la base dans cette enveloppe tu allais pas en retirer. Puis si éventuellement ça pouvait acheter ta sécurité un peu plus c’était tout bénéf pour toi. La porte du parking venait de s’ouvrir à nouveau. Tu regardais par dessus l’épaule du mercenaire pour voir ce qui se passait et les types de tout à l’heure vienne de la passer. Ils font de grand geste, tu suppose qu’ils ont du trouver les corps encore fumant à l’étage et qu’ils sont là pour éliminer le premier tueur histoire de pouvoir lui piquer sa prime… Ils se séparent et chacun d’eux semble remonter l’allée du parking. Tu parles d’une soirée de merde !
- Je crois qu’on devrait partir assez vite… y a vos concurrents juste derrière.
Tu ne seras pas épargnée s’ils lui tombent dessus, tu serais un témoin génant ou une petite chose bonne l’esclavage et c’était hors de question. Tu te rapproche de la moto rapidement, tes talons faisant un bruit infernal, tu n’as jamais autant voulu avoir choisit une tenue moins féminine.
- Je veux bien vous emprunter une veste, par contre l’argent c’est le votre gardez-le. Mais si vous pouviez me déposer à un endroit ou je peux prendre un taxi sans risque je veux… bien.
Tu n’avais aucune envie d’avoir sur toi l’argent d’un meurtre, puis il trouvait que y avait pas assez de sous à la base dans cette enveloppe tu allais pas en retirer. Puis si éventuellement ça pouvait acheter ta sécurité un peu plus c’était tout bénéf pour toi. La porte du parking venait de s’ouvrir à nouveau. Tu regardais par dessus l’épaule du mercenaire pour voir ce qui se passait et les types de tout à l’heure vienne de la passer. Ils font de grand geste, tu suppose qu’ils ont du trouver les corps encore fumant à l’étage et qu’ils sont là pour éliminer le premier tueur histoire de pouvoir lui piquer sa prime… Ils se séparent et chacun d’eux semble remonter l’allée du parking. Tu parles d’une soirée de merde !
- Je crois qu’on devrait partir assez vite… y a vos concurrents juste derrière.
Tu ne seras pas épargnée s’ils lui tombent dessus, tu serais un témoin génant ou une petite chose bonne l’esclavage et c’était hors de question. Tu te rapproche de la moto rapidement, tes talons faisant un bruit infernal, tu n’as jamais autant voulu avoir choisit une tenue moins féminine.
Night Prowler
Should I run away, and change my name ?
194 Personne. Mercenaire. Si tu t'en crois capable.
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Re: Night call
Mar 12 Mai - 16:48
Le Night Prowler eut un léger rictus, imperceptible derrière son casque. L’argent n’était plus un problème, puisqu’il comptait bien grossir la somme.
“ Oh mais je compte bien aller voir votre employeur pour réclamer plus. Et je vais avoir besoin de vous d’ailleurs. “
Dit-il, signifiant donc qu’elle n’en avait pas terminé avec lui. La soirée s’annonçait longue. Cependant, l’homme resta calme et ses paroles ne sonnaient pas comme une menace. Plutôt comme une demande. Une demande qu’il préférait voir acceptée, certes, mais il ne pouvait pas jouer les ingrats après le petit coup de pouce qu’elle lui avait donné. Après tout, tueur ou pas, Night restait quelqu’un de reconnaissant et se montrait rarement acerbe gratuitement. Ainsi, si elle acceptait, tout devrait se passer pour le mieux. Après tout, ça avait été le cas jusqu’ici.
“ Une fois ceci fait, je ferais le nécessaire pour que vous rentriez en sécurité. Cela me semble équitable. “
Après tout, tant qu’elle était à ses côtés, elle ne risquait pas grand chose apparemment. Du moins tant qu’il n’avait pas de raisons de se retourner contre elle, chose qu’il n’avait même pas envisagé pour l’instant. Après tout, il savait très bien la position délicate qu’était celle d’intermédiaire et ne comptait donc pas lui faire payer à la place de l’employeur.
“ Ah… j’aurais du les tuer. “
Dit-il, soupirant. C’était trop tard désormais, il n’avait pas envie de faire trop de bruit. Il ne restait plus qu’à les semer. L’homme monta sur sa moto en attendant d’être rejoint par la jeune femme dont les talons tonnaient dans le réseau souterrain, se répercutant contre les murs en rythme. Nul doute qu’elle participait à les faire repérer. Lorsqu’elle s’assit à l’arrière, le motard ne se fit pas prier pour démarrer en trombe, devançant alors de peu les deux poursuivants qui tentèrent de leur tirer dessus sans grand succès. Le temps qu’ils retournent à leurs véhicules leur laissait une bonne longueur d’avance. Longueur qu’il exploita en empruntant plusieurs virages alambiqués, tournant et virant sans cesse avec une adresse exceptionnelle. Si tuer était son métier, la conduite était son véritable talent.
A cette vitesse, la jeune femme à l’arrière avait intérêt de s’accrocher fermement pour ne pas tomber. Les paysages défilaient à toute allure, les véhicules entre lesquels il slalomait de justesse menaçaient à tout instant de les emboutir. Et s’ils avaient la moindre collision à cette vitesse, inutile de parier sur leur survie. Finalement, à force de jeu d’adresse et de passages alambiqués, le conducteur sema les poursuivants, qui devaient encore être à quelques centaines de voitures derrière. Au moins pouvaient-ils s’estimer d’être encore en vie.
“ Alors, votre employeur. Ou est-il ? “
Il ne perdait visiblement pas de temps.
Suzi Moore
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Re: Night call
Mer 13 Mai - 12:33
「 Killing 」
Ta féminité finirait par te tuer. Ah qu’il n’est pas bon être femme dans ce coin du monde ! On entendait que ça tes souliers qui claque sur le sol du parking. Tu imaginais les deux autres vilains pressaient le pas vers vous alors que le son résonnait dans tout le parking, tu n’avais pas le temps de les regarder. Si les films vous apprennent bien une chose c’est de jamais regarder derrière soi quand on est poursuivi ! Les derniers événements avait été pas mal précipité. Tu avais posé ton cul sur la bécane et agrippé le mec au niveau des côtes oubliant quelques secondes que ce type devant toi n’était en rien un ami. En moins d’une minutes vous étiez à nouveau sous la pluie roulant à vive allure pour échapper à d’autres mercenaires. Tu ne comprenais pas bien comment ça avait pu à ce point dégénérer, ça devait être simple ! Tu ruminais intérieurement la situation en plus il voulait pas lâcher l’affaire avec son histoire de fric. Tu viens le ceinturer d’un bras au niveau de la taille et rapprocher un peu plus ton corps du siens pour t’assurer de ne pas glisser de la moto tandis que tu sortais ton téléphone. Tu cachais l’appareil de la pluie en se servant du dos du motard comme rempart, tes mains gelées envoyèrent un message aussi rapidement que tes doigts grippés le purent. Tu remis ton téléphone tant mieux que mal dans ta poche manquant à plusieurs reprisent de l’échapper. La course ne semblait pas prendre fin, tu avais l’impression d’être prise au piège dans un moment temporelle étrange ou le temps semblait avancer très vite mais aussi durer une éternité. En plus les virages incessant pris à la dernière seconde commençait à te donner la nausée. Clairement, vomir sur la veste de ton chauffeur ne te semblait le meilleur moyen d’arranger vos relation. Tu resserras donc ton emprise autour de lui instinctivement en cherchant à gérer ta respiration pour calmer le tout.
Finalement les choses se calme, vous roulez toujours à vive allure mais il ne prend plus de virage à 90 degrés sûrement que les autres sont assez loin. Le ménage dans ta tête ne s’est pas encore calmé mais ça va venir. Il te redemande où est ton boss et tu ressors ton téléphone, chose qui te demande tout la concentration du monde et il faut encore plus d’effort pour réussir à lire le message de Red.
- Il vous fait dire que le Cartel ne renégocie pas ses contrats, si vous voulaez en parler directement avec lui je peux vous donner son numéro.
Tu eus un petit hoquet en terminant ta phrase, tu mis ta main devant bouche en prévision d’un renvoi mais au final ce n’est rien de plus qu’un spasme.
Finalement les choses se calme, vous roulez toujours à vive allure mais il ne prend plus de virage à 90 degrés sûrement que les autres sont assez loin. Le ménage dans ta tête ne s’est pas encore calmé mais ça va venir. Il te redemande où est ton boss et tu ressors ton téléphone, chose qui te demande tout la concentration du monde et il faut encore plus d’effort pour réussir à lire le message de Red.
- Il vous fait dire que le Cartel ne renégocie pas ses contrats, si vous voulaez en parler directement avec lui je peux vous donner son numéro.
Tu eus un petit hoquet en terminant ta phrase, tu mis ta main devant bouche en prévision d’un renvoi mais au final ce n’est rien de plus qu’un spasme.
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