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[T1 : Speed-Dating] Ca va bien se passer ?
Dim 12 Juil - 18:24
Comment en était-on arrivé là ? Les yeux d’Usui agrandi comme des soucoupe dévisage la façade du bâtiment devant lequel la voiture d’Akemi-san vient de se garer tandis qu’il en émerge. Comme s’il n’était pas déjà assez gênant d’être traîné-là par deux Yakuzas, il fallait que ce soit dans un quartier aussi… ostentatoire et où il n’avait absolument jamais mis les pieds. Tirant légèrement sur les manches de sa chemise noire, il lissa son jeans clair, se demandant quelle allure il devait avoir, avec ses cheveux bruns en bataille ? Certainement pas celle de ces beaux hommes qui l’accompagnaient. Le trac lui nouait le ventre et lui faisait trembler les mains. La ligne à peine visible de ses bandages au niveau du cou, il essaya sans succès de dompter sa tignasse du bout de doigts nerveux.
Il était mort de trouille, pris au dépourvu par Akemi qui l’avait embarqué en invoquant l’amusement d’une telle soirée. usui avait une idée plus prosaïque de l’amusement : regarder une comédie était amusant. Aller au parc d’attraction aussi. Pas rencontrer tout un tas d’inconnus quand on venait de se faire larguer.
Il n’avait simplement pas été capable de dire non et son air de lapin pris dans les phares le démarquait peut-être bien un peu de la petite foule qui commençait à se presser dans l’entrée pour l’annonce de leur hôte. Trouver l’amour hein ? Il aurait aimé disparaître dans le pot de la plante verte qui le dissimulait un peu. Etait-il encore temps de fuir en courant ? Trop tard : son nom appelé lui désigna une tablée proche et… Un binôme. UN binôme ?
Le regard soudain affolé du brasseur de saké chercha Akemi du regard mais ce dernier filait déjà, l’abandonnant là, avec l’évidence : ce ne serait absolument pas correct ni même poli de laisser ce pauvre inconnu en plan. Pourquoi est-ce que cela devait être un homme ? C’était affreusement gênant ! Peut-être était-ce une erreur, après tout ? Non ?
Une inspiration, Usui osa enfin faire quelques pas, rejoignant la table où l’attendait un jeune homme d’à peu près son âge. S’inclinant légèrement une fois parvenu à sa hauteur, il glissa dans un anglais teinté de son accent japonais : “Bonsoir. Je suis Kakei Usui, yoroshiku*. Enchanté de vous rencontrer.” Sa voix rauque et fatiguée lui sembla plus coassante qu’autre chose à cause du stress. Ses doigts posés sur le dossier de la chaise, il parvint à ne pas se prendre les pieds dedans pour s’asseoir finalement en face de son premier date de la soirée. Tout allait bien se passer… pas vrai ?
*yoroshiku = littéralement "prenez soin de moi" (rhétorique politesse de rencontre entre deux personnes)
Il était mort de trouille, pris au dépourvu par Akemi qui l’avait embarqué en invoquant l’amusement d’une telle soirée. usui avait une idée plus prosaïque de l’amusement : regarder une comédie était amusant. Aller au parc d’attraction aussi. Pas rencontrer tout un tas d’inconnus quand on venait de se faire larguer.
Il n’avait simplement pas été capable de dire non et son air de lapin pris dans les phares le démarquait peut-être bien un peu de la petite foule qui commençait à se presser dans l’entrée pour l’annonce de leur hôte. Trouver l’amour hein ? Il aurait aimé disparaître dans le pot de la plante verte qui le dissimulait un peu. Etait-il encore temps de fuir en courant ? Trop tard : son nom appelé lui désigna une tablée proche et… Un binôme. UN binôme ?
Le regard soudain affolé du brasseur de saké chercha Akemi du regard mais ce dernier filait déjà, l’abandonnant là, avec l’évidence : ce ne serait absolument pas correct ni même poli de laisser ce pauvre inconnu en plan. Pourquoi est-ce que cela devait être un homme ? C’était affreusement gênant ! Peut-être était-ce une erreur, après tout ? Non ?
Une inspiration, Usui osa enfin faire quelques pas, rejoignant la table où l’attendait un jeune homme d’à peu près son âge. S’inclinant légèrement une fois parvenu à sa hauteur, il glissa dans un anglais teinté de son accent japonais : “Bonsoir. Je suis Kakei Usui, yoroshiku*. Enchanté de vous rencontrer.” Sa voix rauque et fatiguée lui sembla plus coassante qu’autre chose à cause du stress. Ses doigts posés sur le dossier de la chaise, il parvint à ne pas se prendre les pieds dedans pour s’asseoir finalement en face de son premier date de la soirée. Tout allait bien se passer… pas vrai ?
*yoroshiku = littéralement "prenez soin de moi" (rhétorique politesse de rencontre entre deux personnes)
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Re: [T1 : Speed-Dating] Ca va bien se passer ?
Dim 12 Juil - 22:10
Ce qu’il aime quand il suit sa sœur, c’est qu’il ne sait jamais vraiment à quoi s’attendre. Plan de merde ou plan de génie ? L’humeur du jour penche pour le plan de merde, dès qu’il réalise que ce à quoi elle se rend est un putain de speed dating. Non mais franchement, comme si sa frangine avait besoin de ça pour pécho. Comme si lui-même avait besoin de ça pour pécho. Il ne fait pas de commentaire, pourtant, se contente de prendre docilement sa place dans la queue, amusé par l’enthousiasme de Sae comme par la foule bigarrée qui se presse à l’entrée. Ace n’a pas fait le moindre effort, porte comme d’habitude un jean rehaussé d’une chemise blanche trop grande dont les pans dégueulent joyeusement sur son fut, l’ensemble d’une propreté certes irréprochable mais pas de première jeunesse. Silencieux, il termine rapidement sa clope, balance le mégot par terre et l’écrase d’un coup de talon vif pour avoir les mains libres.
Ils entrent, et il perd rapidement sa sœur de vue, trop occupé qu’il est à promener ses yeux partout afin de se faire une idée plus nette des participants. Les armes demandées à l’entrée ne l’ont pas empêché de conserver le poignard ouvragé qui dort sagement dans l’une de ses bottes, et la moustache de l’animateur commence à avoir sur lui un effet hypnotique. Il s’en détache avec effort, portant plutôt son attention sur le numéro qu’on lui attribue, et jette un œil à la table correspondante, encore vide. Parfait, songe-t-il en s’installant tranquillement, observant les autres autour qui ne tardent pas à faire de même. Si l’idée même de trouver l’amour lors d’une telle mascarade lui paraît risible, la curiosité le tenaille quant à la partenaire que cet intéressant Pedro - dont la moustache semble vrombir intensément sous l’enthousiasme de son porteur - va lui dégoter.
Tout à ses projections, il ne remarque tout d’abord pas la silhouette qui s’avance vers la table, puis prend place, amenant sur le visage d’Ace un sourire incrédule lorsqu’il note enfin l’intrusion. Ce n’est définitivement pas une femme.« Putain mais t’es qui toi ?! » lâche-t-il sans vraiment mettre les formes, porté par une surprise mâtinée de contrariété. Est-ce que c’est une erreur ? C’est sûrement une erreur. Ça ne peut qu’être une erreur. Il observe l’autre s’asseoir, lui coule un regard mauvais pour toute réponse à sa salutation, et finit par hausser les épaules en jetant ses coudes sur la table.« W’okey m’sieur super poli, y’a comme un léger souci. Si t’es venu pour te taper un mec, tu me zappes, direct, j’ai aucune intention d’te. » Il s’interrompt, le jauge un moment en se mordant les lèvres, réalise que le dénommé Kakei Usui semble complètement largué, et finit par éclater d’un grand rire franc.« Merde alors. » lâche-t-il après quelques secondes durant lesquelles il peine à recouvrer son souffle.« Mais qu’est-ce que tu fous là ? T’es vraiment ici pour rencontrer des gens ? T’es… » Il s’interrompt de nouveau, se penche légèrement sur la table pour se rapprocher de son interlocuteur, et glisse, une nuance de taquinerie dans la voix« T’es pas une meuf déguisée en mec, hein ? Non mais, histoire que j’sois sûr. C'pas grave au final hein, j'suis juste heu... surpris ? » . Un euphémisme. Les derniers mots s'enchaînent de façon précipitée, comme s'il tentait de rattraper sa bourde.
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Re: [T1 : Speed-Dating] Ca va bien se passer ?
Dim 12 Juil - 22:58
Bien campé au fond de sa chaise comme s'il voulait fusionner avec, le dos bien droit, le voilà parfaite antithèse de cet homme débraillé à la tenue étrangement miroir à la sienne. Le même style pour finalement deux rendus bien distincts et face à cet inconnu que le hasard lui désignait, qui s'avérait être un homme et dont la voix s'écriait sur l'erreur, Usui se ratina consciencieusement : des mecs qui se sentent piégés par les gays et qui deviennent violent, y'en a des tas dans cette ville. Heureusement pour lui, il n'était pas gay et tout aussi perdu pour le coup. Deux victime d'une même erreur ? Le problème serait-il ailleurs ? Il faudrait qu'il demande à leur gentil organisateur s'il pouvait voir, par hasard, son formulaire d'inscription...
"Je... Non, je..." essaye de se justifier le jeune homme mais l'autre parle trop vite pour qu'il puisse en placer une et se calme de lui-même. Le coup de poing ne semble pas pour tout de suite mais impossible de se détendre sous ce regard inquisiteur. Le type à une allure de badboy, là où lui à cet air fat de fils à papa, de trop gentil garçon. Une cible parfaite ? Pas dit : les chatons ont parfois des griffes. Les mains posées sur ses cuisses, Usui resserre ses doigts sur l'étoffe, cache le tremblement nerveux qui le secoue. Faire semblant, sourire même lorsque la douleur explose, il sait faire. Alors, puisque c'est plus simple de sourire à tout, il affiche cette délicate incurvation des lèvres en masque social mais ses yeux demeurent éteints tandis qu'il se dédouane : "Je ne suis pas une femme, je suis désolé." S'excuse-t'il en s'inclinant encore une fois très légèrement. "Et je ne suis pas... ho...homosexuel. Un... ami ? m'a emmené ici. Il y a dû y avoir une erreur sur mon formulaire... Gomennasai !" Il s'incline encore, trop vite et trop profond, manquant de se cogner à la table, se perd entre son anglais et son japonais et marque définitivement trop d'hésitations. Sous le rosissement de ses pommettes à l'idée qu'on puisse le prendre pour une femme travestie - a-t-il l'air à ce point peu viril ? Il est vrai qu'avec sa maigreur, sa taille modeste, il n'a rien d'un cliché de masculinité. c'est presque un peu blessant mais il affiche encore ce sourire aimable, bien trop poli pour songer à quitter la table et fuir à toutes jambes ce lieu de perdition... Et plus prosaïquement, il ne pourrait jamais atteindre Kabukichô à pieds sans se faire égorger dans une ruelle. Le voilà condamné à attendre Akemi et Ryujii, à moins que l'un des deux le plante-là... Mieux vaut ne pas y penser.
Repoussant quelques mèches sur son front, il se résigne : faire une scène ne changera rien. Ce qui est fait est fait. "Si cela vous importune vraiment, je peux partir. Je comprend bien que vous devez être déçu..." Toujours ce sourire tandis qu'il incline la tête sur le côté, semblant soudain se souvenir de quelque chose, fouillant dans la besace en cuir - plutôt élimée trahissant la réalité des revenus plus que modeste du jeune brasseur. Il en ressortit un petit paquet de tissus plié suivant le furoshiki *, trahissant un soin maniaque, le tendant des deux mains en s'inclinant. L'étoffe d'un doux bleu nuit piqueté d'étoiles brodées contenait une petite amulette porte bonheur en tissu rouge qu'il justifia doucement, de sa voix cassée : "Veuillez l'accepter, s'il vous plait. Pour vous porter plus de chance pour la soirée qu'à ce premier tour." Il releva le nez sur un doux sourire timide, essayant de détendre l'atmosphère. Ce n'était pas si mal parti, après tout : il n'avait pas encore été assommé.
* Furoshiki : art du pliage traditionnel des emballages cadeaux en tissu.
"Je... Non, je..." essaye de se justifier le jeune homme mais l'autre parle trop vite pour qu'il puisse en placer une et se calme de lui-même. Le coup de poing ne semble pas pour tout de suite mais impossible de se détendre sous ce regard inquisiteur. Le type à une allure de badboy, là où lui à cet air fat de fils à papa, de trop gentil garçon. Une cible parfaite ? Pas dit : les chatons ont parfois des griffes. Les mains posées sur ses cuisses, Usui resserre ses doigts sur l'étoffe, cache le tremblement nerveux qui le secoue. Faire semblant, sourire même lorsque la douleur explose, il sait faire. Alors, puisque c'est plus simple de sourire à tout, il affiche cette délicate incurvation des lèvres en masque social mais ses yeux demeurent éteints tandis qu'il se dédouane : "Je ne suis pas une femme, je suis désolé." S'excuse-t'il en s'inclinant encore une fois très légèrement. "Et je ne suis pas... ho...homosexuel. Un... ami ? m'a emmené ici. Il y a dû y avoir une erreur sur mon formulaire... Gomennasai !" Il s'incline encore, trop vite et trop profond, manquant de se cogner à la table, se perd entre son anglais et son japonais et marque définitivement trop d'hésitations. Sous le rosissement de ses pommettes à l'idée qu'on puisse le prendre pour une femme travestie - a-t-il l'air à ce point peu viril ? Il est vrai qu'avec sa maigreur, sa taille modeste, il n'a rien d'un cliché de masculinité. c'est presque un peu blessant mais il affiche encore ce sourire aimable, bien trop poli pour songer à quitter la table et fuir à toutes jambes ce lieu de perdition... Et plus prosaïquement, il ne pourrait jamais atteindre Kabukichô à pieds sans se faire égorger dans une ruelle. Le voilà condamné à attendre Akemi et Ryujii, à moins que l'un des deux le plante-là... Mieux vaut ne pas y penser.
Repoussant quelques mèches sur son front, il se résigne : faire une scène ne changera rien. Ce qui est fait est fait. "Si cela vous importune vraiment, je peux partir. Je comprend bien que vous devez être déçu..." Toujours ce sourire tandis qu'il incline la tête sur le côté, semblant soudain se souvenir de quelque chose, fouillant dans la besace en cuir - plutôt élimée trahissant la réalité des revenus plus que modeste du jeune brasseur. Il en ressortit un petit paquet de tissus plié suivant le furoshiki *, trahissant un soin maniaque, le tendant des deux mains en s'inclinant. L'étoffe d'un doux bleu nuit piqueté d'étoiles brodées contenait une petite amulette porte bonheur en tissu rouge qu'il justifia doucement, de sa voix cassée : "Veuillez l'accepter, s'il vous plait. Pour vous porter plus de chance pour la soirée qu'à ce premier tour." Il releva le nez sur un doux sourire timide, essayant de détendre l'atmosphère. Ce n'était pas si mal parti, après tout : il n'avait pas encore été assommé.
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Re: [T1 : Speed-Dating] Ca va bien se passer ?
Lun 13 Juil - 0:01
Le sourire d’Usui lui tape déjà sur le système, tout comme ses manières bien trop élégantes. On le dirait fait de verre, ce type, et Ace n’a pas l’habitude d’être confronté à tant de retenue. Il recrache un soupir en se renvoyant contre le dossier de sa chaise, ne quitte toutefois pas l’autre du regard.« Ça va j’vais pas te bouffer, tu sais. » remarque-t-il devant les excuses qui lui sont adressées, lesquelles lui tirent un sourire indulgent. Ses doigts pianotent contre le bois vieilli de la table, et son regard passe maintenant d’une tablée à l’autre, ne revenant effleurer Usui que par intermittence.
Il n’a pas envie de l’accabler, de s'agacer, ne sait pas trop comment se comporter, finalement, ses manières rudes et son absence de tact lui revenant en pleine tronche devant la délicatesse de l’autre.« Pas homosexuel hein » répète-t-il, un reste de rire dans la voix, avant de reprendre, un peu plus sérieusement« Vu qu’on sait qu’on finira pas la soirée l’un sur l’autre, voire l’un dans l’autre, on peut passer à des trucs moins casse-gueule s’tu veux. J’ai pas spécialement envie qu’tu partes. » Les bases posées, il prend une longue inspiration, chasse son envie d’une nouvelle cigarette d’une pichenette mentale, et laisse son regard tomber sur le présent qui lui est destiné.« Qu’est-ce que… » murmure-t-il en découvrant ce que cachent les paumes offertes. Il relève le nez vers Usui, s’empare du sachet et le glisse dans la poche de sa chemise avec un simple hochement de tête en guise de remerciement.« C’est… C’est vraiment gentil. Mais…» Il marque une courte pause, cherche les bons mots, la bonne formulation, avant de lâcher, résigné à ne pas faire preuve de la même finesse que son interlocuteur.« J’me sens pas franchement malchanceux tu sais. J’aurais pu tomber sur bien pire. Genre, un laideron. Ou une folle hystérique. Des plans comme ça, c’est la porte ouverte à tout.»
Il s’étire, content de sentir le poids de l’amulette, et demande après un nouveau silence, décidé à tirer un maximum de cette étrange soirée.« J’viens d’capter, j’me suis même pas présenté. J’suis Ace. Enchanté, et tout l’bordel. Tu peux laisser tomber l’vouvoiement s’tu veux, c’est pas l’genre de truc que j’pratique en général. Certes, on s’connait pas, mais autant rendre les prochaines minutes plus funs et moins solennelles, tu crois pas ? Tu fais quoi dans la vie, c’quoi tes intérêts en général ? A part avoir l’air gêné et pas à ta place, j’veux dire ? » Il enchaîne sans s'arrêter. Le ton reste léger, et la pique n’est là que pour souligner le côté plus détendu qu’il espère offrir à la conversation. Vraiment, il aurait pu plus mal tomber.
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Re: [T1 : Speed-Dating] Ca va bien se passer ?
Lun 13 Juil - 13:11
Est-ce que c'est bizarre que l'un ou l'autre ne soient partis s'ils ne sont finalement mis en paire que par erreur ? Usui demeure un instant circonspect, n'exprimant qu'une pudique surprise alors que l'autre homme exprime le fait qu'il n'ait pas spécialement envie qu'il parte. Est-ce parce que ça le gênerait de se retrouver tout seul en plan près du buffet ? Quant à finir la soirée l'un sur l'autre ou l'un dans l'autre, l'image mentale colore les joues du brasseur d'un fard. Non, non, enlève toi ça de la tête, se morigène-t-il pour couper court à l'image mentale inévitable. Pourquoi vient-il de penser à ça ? Mais quel imbécile ! Le voilà qui rougit encore plus, baissant les yeux sur ses mains toujours posées sur ses cuisses.
Aux autres tables, les gens discutent, Ryujii tient compagnie à une ravissante Kitsune, Akemi boit déjà des coups en rigolant avec un drôle d'énergumène vraisemblablement slave. Et puisqu'il n'a clairement pas envie de se retrouver comme un idiot à attendre dans son coin, autant rester. La compagnie n'a pas l'air désagréable, malgré leurs caractères aux antipodes et les premiers moments de gêne. Comme le dit son binôme, ils auraient pu tomber sur pire. Les cinglés homicides et autres joyeux tarés ne sont pas ce qui manquent à Decay. "Haha... oui c'est sûr... C'est la porte ouverte à toutes les fenêtres..." Dit-il en se mélangeant allègrement les pinceaux, encore un peu trop nerveux. Il doit se calmer, inspirer et expirer. L'autre gars l'a bien dit : il ne va pas le bouffer. C'est déjà ça de pris.
Enfin, l'autre homme se présente et Usui, un peu mal à l'aise à l'idée de tutoyer un quasi inconnu. Il est tellement japonais, alors même qu'il est né et a grandi à Decay que cela en est presque anachronique. La faute à l'éducation intransigeante de son papi - qui devait se retourner dans sa tombe de le voir ici, dans l'un des coins les plus mal famé de cette ville en train de rencard... discuter ! avec des gaijin... Imperceptiblement, à mesure que Ace parle, les épaules raides se détendent imperceptiblement. Les questions sont normales après tout, malgré le final. Etre décalé et pas à sa place c'est un peu l'histoire de sa vie après tout. Pas étonnant qu'il n'ait eu que si peu d'amis en vingt-neufs ans et que les principaux soient finalement les Yakuzas qui l'ont pris en pitié autant qu'en affection en le décrochant... Un soupir délicat : il faut bien s'y mettre, c'est un speed dating après tout.
"Ce que je fais ? Je tiens une petite échoppe de saké à Kabukichô, je brasse mon propre alcool traditionnellement et je fais les livraisons, je sers les clients, je m'occupe de l'échoppe..." Cela n'a rien de loisirs, réalise Usui, pédalant mentalement pour trouver quelque chose qu'il fasse qui n'ait aucun lien avec son travail. A-t-il jamais eu d'hobby, de passions ? A-t-il seulement jamais eu le temps pour ça ? Il se racle un peu sa gorge douloureuse pendant que passent quelques trop longues secondes. "Ha, sinon je lis pas mal de mangas et de comics." Il rosit un peu, conscient qu'en plus de n'avoir d'ordinateur et internet et qu'un vieux téléphone datant de l'an mille et que cela ne fait que creuser le fossé entre lui et ses condisciples du même âge. "J'aime bien des tas de genres, du seinen principalement et des shonen. Ha, et les films lorsque j'ai le temps... J'aime bien les comédies romantiques et le policier." Il inspire finalement, ajoute plus rapidement : "Et heu vou... toi ? Tu as sûrement des hobby plus passionnants, haha." Se frottant légèrement l'arrière de sa nuque raidie par la fatigue, il ose s'attarder à lever les yeux sur un sourire aimable. "Vous...Tu ! travailles dans quel secteur ? Tu as des passions ?"
Aux autres tables, les gens discutent, Ryujii tient compagnie à une ravissante Kitsune, Akemi boit déjà des coups en rigolant avec un drôle d'énergumène vraisemblablement slave. Et puisqu'il n'a clairement pas envie de se retrouver comme un idiot à attendre dans son coin, autant rester. La compagnie n'a pas l'air désagréable, malgré leurs caractères aux antipodes et les premiers moments de gêne. Comme le dit son binôme, ils auraient pu tomber sur pire. Les cinglés homicides et autres joyeux tarés ne sont pas ce qui manquent à Decay. "Haha... oui c'est sûr... C'est la porte ouverte à toutes les fenêtres..." Dit-il en se mélangeant allègrement les pinceaux, encore un peu trop nerveux. Il doit se calmer, inspirer et expirer. L'autre gars l'a bien dit : il ne va pas le bouffer. C'est déjà ça de pris.
Enfin, l'autre homme se présente et Usui, un peu mal à l'aise à l'idée de tutoyer un quasi inconnu. Il est tellement japonais, alors même qu'il est né et a grandi à Decay que cela en est presque anachronique. La faute à l'éducation intransigeante de son papi - qui devait se retourner dans sa tombe de le voir ici, dans l'un des coins les plus mal famé de cette ville en train de rencard... discuter ! avec des gaijin... Imperceptiblement, à mesure que Ace parle, les épaules raides se détendent imperceptiblement. Les questions sont normales après tout, malgré le final. Etre décalé et pas à sa place c'est un peu l'histoire de sa vie après tout. Pas étonnant qu'il n'ait eu que si peu d'amis en vingt-neufs ans et que les principaux soient finalement les Yakuzas qui l'ont pris en pitié autant qu'en affection en le décrochant... Un soupir délicat : il faut bien s'y mettre, c'est un speed dating après tout.
"Ce que je fais ? Je tiens une petite échoppe de saké à Kabukichô, je brasse mon propre alcool traditionnellement et je fais les livraisons, je sers les clients, je m'occupe de l'échoppe..." Cela n'a rien de loisirs, réalise Usui, pédalant mentalement pour trouver quelque chose qu'il fasse qui n'ait aucun lien avec son travail. A-t-il jamais eu d'hobby, de passions ? A-t-il seulement jamais eu le temps pour ça ? Il se racle un peu sa gorge douloureuse pendant que passent quelques trop longues secondes. "Ha, sinon je lis pas mal de mangas et de comics." Il rosit un peu, conscient qu'en plus de n'avoir d'ordinateur et internet et qu'un vieux téléphone datant de l'an mille et que cela ne fait que creuser le fossé entre lui et ses condisciples du même âge. "J'aime bien des tas de genres, du seinen principalement et des shonen. Ha, et les films lorsque j'ai le temps... J'aime bien les comédies romantiques et le policier." Il inspire finalement, ajoute plus rapidement : "Et heu vou... toi ? Tu as sûrement des hobby plus passionnants, haha." Se frottant légèrement l'arrière de sa nuque raidie par la fatigue, il ose s'attarder à lever les yeux sur un sourire aimable. "Vous...Tu ! travailles dans quel secteur ? Tu as des passions ?"
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Re: [T1 : Speed-Dating] Ca va bien se passer ?
Lun 13 Juil - 14:34
Il ne le quitte plus des yeux, ne serait-ce que pour noter chacune des réactions échappant à son vis-à-vis. Il est adorable, engoncé dans sa gêne, au point qu’Ace a de plus en plus envie de le provoquer, de découvrir ce qui se cache derrière ces maladresses et ce petit air fragile. Les rougeurs qui s’emparent des joues d’Usui lui arrachent un haussement de sourcils interrogateur, et il ne s’embarrasse pas de gants pour demander avec sa franchise habituelle« Et tu rougis parce que… ? » Un léger sourire en coin lui retrousse une commissure, et un nouvel éclat de rire le secoue tout entier lorsque l’autre semble littéralement nager dans la confusion. Drôle d’oiseau, songe Ace sans cesser de le regarder, de le détailler avec une insistance soutenue et sûrement dérangeante.
Il l’écoute parler sagement, glisse une main vers sa poche pour en extraire son paquet de cigarettes, et en extirpe une qu’il se fiche entre les lèvres, une expression neutre agrippée au visage. La mention même du saké lui donne un haut le cœur, qu’il masque en allumant sa clope, dans un parfait doigt d’honneur fait aux règles de l’événement indiquant l’interdiction de fumer à l’intérieur. Suivre les règles n’a de toute façon jamais été son fort, et il doute que ce cher Pedro prenne la peine de le faire sortir pour une petite infraction. Les épaules renvoyées vers l’arrière, le regard attentif, il reçoit sans mot dire les explications d’Usui, cherchant déjà un moyen de le pousser dans ses retranchements. Il paraît tellement sage, tellement englué dans sa routine quotidienne, que le fait qu’il se soit présenté à un événement pareil doit relever du miracle.« Tu sors un peu de temps en temps ? Tu vois des gens ? Ce sont des loisirs plutôt solitaires que tu me cites là. » Il s’accorde une bouffée de cigarette, qu’il recrache ensuite paresseusement vers la table voisine, épargnant son interlocuteur, du moins pour l’heure.« J’tiens un bar, ça m’sert de loisir comme d’occupation, quand j’ai l’temps. Sinon, j’vadrouille pas mal en ville. J’aime bien observer les gens. En faire des croquis. J’joue d’la guitare aussi. J’irais pas jusqu’à parler d’passion, ma passion à moi c’est la vie en général. » Il reprend son souffle, se penche un peu plus en arrière sur sa chaise, avant de poursuivre« Tu vois, marcher, aller quelque part, sans savoir où, sans savoir c’qui va s’passer à l’avance. Qui tu vas croiser. C’bien le seul truc qui m’fait un peu bander dans c’trou pourri. » Il hausse les épaules, étire un sourire bref, mais se compose vite un air plus neutre pour demander d’un ton pince-sans-rire et expirant une nouvelle bouffée de tabac« Alors. Usui. Dis-moi la vérité. J’te plais ? Tu nous vois ensemble ? Faire des trucs et tout ? » Les rendez-vous sont sûrement minutés, et il veut la réponse à cette question précise avant de voir son intéressant vis-à-vis disparaître dans les méandres du speed dating.
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Re: [T1 : Speed-Dating] Ca va bien se passer ?
Lun 13 Juil - 16:26
Il s'enfonce, il patauge et s'embourbe, le pauvre brasseur jeté là par malice et le regard appuyé d'Akemi à l'autre table n'aide guère à s'en sortir - que va penser le shatei-gashira de lui ? Son regard se reporte sur son camarade de speed dating, essayant de se persuader que cette soirée peut aussi déboucher sur... de belles amitiés ? Des rencontres sympathiques ? Oui, mieux vaut penser ainsi plutôt que de se voir en rencard. D'autant plus quand l'autre le pousse encore. Pourquoi il rougit ? Oh par les kamis... Il a envie de disparaître. Il ne peut définitivement pas dire quelles images lui sont venues à l'esprit, c'est beaucoup trop gênant. Alors, de manière beaucoup plus suspecte que de se taire, le voilà qui bredouille. "Ho pour rien... rien du tout ! Il fait juste un peu chaud dans la salle... non ?" Il tire à peine sur son col de chemise serré, oubliant un peu les entrelacs du bandage qui se devinent à peine dans le geste. Il ne doit pas commencer à paniquer. Tout va bien se passer.
La conversation dérive sur des sujets moins bancals, plus normaux. C'est un peu rassurant, tout comme l'odeur de nicotine qui commence à glisser entre eux. C'est drôle comme une odeur désagréable lui semble presque douce : sa fiancée avait toujours beaucoup fumé et étrangement l'odeur se rapporte à celle qu'il a aimé presque une décennie. Peut-on vraiment fumer ici ? Est-ce seulement important ? La fragrance familière détend bizarrement, là où elle dérange si souvent les non-fumeurs. "Ho... Je sors... des fois ? La preuve, je suis là !" affirme-t-il en bombant le torse. Pas de quoi être fier cependant, il n'est là que par un vague traquenard mais au final n'est-il pas resté ? Il n'allait de toute façon pas simplement s'enfuir alors quitte à être là... Ace s'avère intéressant et Usui l'écoute poliment, un sourire timide aux lèvres, découvrant ses goûts. Passionné par la vie... C'est plutôt poétique lorsqu'on y pense. Certains aiment à se laisser porter par l'existence comme des feuilles à l'automne et si lui est une fourmi, il ne peut qu'envier ces jolies cigales tellement plus fabuleuses que lui. "Ouah, tu sais faire des tas de choses, c'est génial !" glisse-t-il avec une admiration sincère. Ace lui semble quelque baroudeur un peu mauvais genre, mauvais garçon et le miroir sage et policé qu'il offre à de quoi prêter à sourire.
Mais jamais Usui n'aurait pu se préparer à ce qui vint ensuite comme un pavé dans la mare tranquille de leur échange. Lui plaire ? A lui ? Faire des trucs..? L'image qui lui revit en tête - la même que plus tôt mais parfaitement indécente cette fois - lui recolla le même carmin sur les joues et il s'étouffa avec sa salive, prit d'une courte quinte de toux. "Que vous... nous... Oh non non non ! Enfin ! Pas que vous ne soyez pas beau... et sexy... Non c'est pas du tout ça. Je ne sais pas c'est juste que je ne me serais pas permis d'y penser... Argh ! Enfin pas que j'y pense là maintenant hein !" s'affola-t-il, s'agitant soudain sur sa chaise comme s'il avait voulu se sauver à toutes jambes, les mains entre eux comme si Ace était soudain un vélociraptor qui allait lui sauter à la gorge. Il fallait se calmer, récupérer une contenance, c'était peut-être qu'une blague, pas vrai ? Une plaisanterie ? Sûrement ! Cela ne pouvait pas être sérieux alors qu'Ace s'était défendu d'être gay en début d'entrevue... Si ? Se passant une main dans les cheveux avec un soupir, les ébouriffant encore plus, le japonais s'autorisa une longue inspiration. "Vou... tu te moques de moi hein ? C'était une blague c'est ça ?" glissa-t-il avec un air plus piteux. "Je suis désolé... C'est que je n'ai pas l'habitude de rencontrer d'autres hommes et de femmes... Et de tout ça." Il soupira un énième fois et glissa finalement tout bas : "Enfin... si c'était sérieux... je sais pas... Je ne sais pas si j'arriverais à coucher avec un autre homme mais..." Il laissa sa phrase en suspend, enfouissant la tête dans ses mains pour cacher son teint définitivement couleur de tomate bien mûre.
La conversation dérive sur des sujets moins bancals, plus normaux. C'est un peu rassurant, tout comme l'odeur de nicotine qui commence à glisser entre eux. C'est drôle comme une odeur désagréable lui semble presque douce : sa fiancée avait toujours beaucoup fumé et étrangement l'odeur se rapporte à celle qu'il a aimé presque une décennie. Peut-on vraiment fumer ici ? Est-ce seulement important ? La fragrance familière détend bizarrement, là où elle dérange si souvent les non-fumeurs. "Ho... Je sors... des fois ? La preuve, je suis là !" affirme-t-il en bombant le torse. Pas de quoi être fier cependant, il n'est là que par un vague traquenard mais au final n'est-il pas resté ? Il n'allait de toute façon pas simplement s'enfuir alors quitte à être là... Ace s'avère intéressant et Usui l'écoute poliment, un sourire timide aux lèvres, découvrant ses goûts. Passionné par la vie... C'est plutôt poétique lorsqu'on y pense. Certains aiment à se laisser porter par l'existence comme des feuilles à l'automne et si lui est une fourmi, il ne peut qu'envier ces jolies cigales tellement plus fabuleuses que lui. "Ouah, tu sais faire des tas de choses, c'est génial !" glisse-t-il avec une admiration sincère. Ace lui semble quelque baroudeur un peu mauvais genre, mauvais garçon et le miroir sage et policé qu'il offre à de quoi prêter à sourire.
Mais jamais Usui n'aurait pu se préparer à ce qui vint ensuite comme un pavé dans la mare tranquille de leur échange. Lui plaire ? A lui ? Faire des trucs..? L'image qui lui revit en tête - la même que plus tôt mais parfaitement indécente cette fois - lui recolla le même carmin sur les joues et il s'étouffa avec sa salive, prit d'une courte quinte de toux. "Que vous... nous... Oh non non non ! Enfin ! Pas que vous ne soyez pas beau... et sexy... Non c'est pas du tout ça. Je ne sais pas c'est juste que je ne me serais pas permis d'y penser... Argh ! Enfin pas que j'y pense là maintenant hein !" s'affola-t-il, s'agitant soudain sur sa chaise comme s'il avait voulu se sauver à toutes jambes, les mains entre eux comme si Ace était soudain un vélociraptor qui allait lui sauter à la gorge. Il fallait se calmer, récupérer une contenance, c'était peut-être qu'une blague, pas vrai ? Une plaisanterie ? Sûrement ! Cela ne pouvait pas être sérieux alors qu'Ace s'était défendu d'être gay en début d'entrevue... Si ? Se passant une main dans les cheveux avec un soupir, les ébouriffant encore plus, le japonais s'autorisa une longue inspiration. "Vou... tu te moques de moi hein ? C'était une blague c'est ça ?" glissa-t-il avec un air plus piteux. "Je suis désolé... C'est que je n'ai pas l'habitude de rencontrer d'autres hommes et de femmes... Et de tout ça." Il soupira un énième fois et glissa finalement tout bas : "Enfin... si c'était sérieux... je sais pas... Je ne sais pas si j'arriverais à coucher avec un autre homme mais..." Il laissa sa phrase en suspend, enfouissant la tête dans ses mains pour cacher son teint définitivement couleur de tomate bien mûre.
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Re: [T1 : Speed-Dating] Ca va bien se passer ?
Lun 13 Juil - 20:18
Si Ace se doute bien que sa question risque de mettre le feu aux poudres, il n’en montre rien, planque ses ricanements intérieurs sous un vernis d’intérêt poli, le visage partiellement masqué par les volutes de fumée qui s’échappent lâchement d’entre ses lèvres. Il n’a jamais été intéressé par les hommes, mais l’idée d’une nouvelle expérience l’amuse bien plus qu’elle ne le révulse. Est-ce qu’il rougirait aussi, si… Il se perd à son tour dans ses pensées, n’est ramené au présent que lorsque la quinte de toux secouant Usui lui fait perdre le fil très spécifique de ses propres égarements mentaux.« Que… » commence-t-il, prêt à se lever pour aller lui taper dans le dos. Finalement, l’autre cesse de s’étouffer, et Ace reste à sa place, légèrement tendu, un petit air ahuri scotché sur la gueule alors qu’Usui lui explique tout ce qu’il ne veut pas faire avec lui. Ou quelque chose dans ce gout-là. Le rendu est tellement confus qu’il peine à savoir s’il vient de prendre un vent mémorable, ou s’il doit considérer les propos de son vis-à-vis comme une invitation subtile. Il termine sa cigarette, cherche vaguement un cendrier des yeux, avant de sortir son paquet pour écraser le mégot à l’intérieur.« T’as des réactions un peu… fortes, quand même. T’es sûr que t’es pas attiré ? Ça m’dérange pas tu sais. Perso’ j’ai jamais testé les mecs. Toute expérience est bonne à prendre. Même si j’ai moyennement envie d’prendre une queue. Mais, non, désolé, c’était… pas vraiment une blague.» Il arque un sourcil en le voyant se masquer le visage, hésite une nouvelle fois à se lever pour aller le rejoindre, mais s’abstient finalement en se disant qu’il risque plus de l’effrayer que de le réconforter. Il a le ton plus doux lorsqu’il reprend, et la voix légèrement hésitante, fait totalement nouveau le concernant« T’sais, t’es obligé de rien. J’propose, tu disposes. Au pire, lâche-moi ton numéro, et on s’captera dans un lieu plus heu… propice ? » Il ne sait pas franchement quoi ajouter, n’a aucune envie de s’imposer davantage maintenant que les cartes sont jouées, et que son premier partenaire attribué lui fait plus penser à un chaton perdu qu’à un type prêt à découvrir de nouvelles choses. Il pioche une nouvelle cigarette dans son paquet, l’allume rapidement et inspire une longue taffe, avant de sortir son téléphone de sa poche. Il tape rapidement un message, l’envoie sans même y prendre garde, guette Usui du coin de l’œil, sans en avoir l’air.« J’crois qu’c’est bientôt terminé, tu seras plus obligé d’me subir. J’espère que tes autres rendez-vous seront plus à la hauteur. » Il renifle, expire sa fumée par le nez, et reprend en fouillant de nouveau dans sa poche pour en sortir un petit objet.« J’ai aussi un truc pour toi. J’sais pas si ça t’plaira, mais c’est une exclusivité, j’comptais pas l’filer à qui que ce soit. »
Sans se presser, il se lève, la main droite fermée sur le cadeau qu’il lui destine, et, d’un pas lent et mesuré, il fait le tour de la table, s’approche d’Usui, avant de lui attraper une main pour fourrer d’autorité son présent à l’intérieur.« Tiens. » souffle-t-il laconiquement en s’éloignant aussitôt pour regagner sa place, les prunelles résolument fixées sur sa chaise. Le porte-clés métallique qu’il vient d’offrir est un objet sentimental plus que fonctionnel. Pas de clé, mais un pendentif de cuir vieilli représentant un navire luttant contre des flots déchainés. Une image qui le faisait encore rêver il n’y a pas si longtemps. Au dos de laquelle sont gravées, à la pointe d’un couteau, les coordonnées du bar.
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Re: [T1 : Speed-Dating] Ca va bien se passer ?
Lun 13 Juil - 22:24
Les égarements et les atermoiements se calment un instant, le temps d'essayer de se recomposer une attitude - mais une attitude de quoi ? - et Usui redresse prudemment la tête en constatant qu'Ace ne s'est pas levé pour fuir. Décidément, voilà que tout ceci prend une tournure de plus en plus inattendue et pour le moins... embarrassante. Parce qu'à ses baragouinages sans queue ni tête, le résultat n'est encore une fois pas un poing en pleine poire mais une suggestion pour le moins inattendue. "C'est une suggestion suggestive alors ?" Bredouille-t-il, le coeur battant à lui en faire mal aux côtes. Il faut qu'il se calme. Tout ceci devient surréaliste. Respire, tout va bien se passer.
Les tours s'enchaînent, le monde discute avec entrain et Usui se retrouve à considérer le fait de laisser son numéro à ce type qu'il vient à peine de rencontrer. Est-ce vraiment une bonne idée ? Assurément pas. Cependant, son regard remonte timidement, croisant les yeux d'Ace, étudiant un instant son visage, comme s'il y cherchait une réponse. Le contact visuel se prolonge un peu trop pour être honnête - à moins qu'il soit simplement bien trop perdu dans ses pensées. Puis, prudemment, le brasseur fouille à nouveau dans sa besace pour en sortir un vieux téléphone à clapet rouge, qu'il a depuis presque douze ans et où pendouille mollement un petit charm d'ourson abîmé par les années, l'ouvrant d'un geste pour chercher le répertoire. "Je suis désolé, je ne me souviens jamais de mon numéro... C'est qu'on s'appelle pas souvent ha.. ha.. alors c'est heu... vou... tu as de quoi noter ?" Tandis qu'il lui dicte son numéro de téléphone, Usui profite de ces secondes de normalité pour récupérer un souffle moins saccadé. Il n'a pas osé demander à Ace s'il était vraiment certain de vouloir le revoir - au pire s'il ne le rappelle jamais il sera fixé, non ? "Enfin oui... pourquoi pas se revoir... Ce sera plus intime." Glisse-t-il sans arrières pensées, posant simplement son téléphone sur la table, dans un délicat soupir.
Les propos d'Ace lui tirent une moue : comment ça le subir ? A-t-il donné l'impression de ne pas apprécier le moment ? Aussitôt Usui culpabilise : c'est vrai qu'il a sûrement dû manquer peut-être d'entrain ou de joie - les autres gens discutent avec plus ou moins de passion - mais comment faire alors que tout est simplement si gênant et que tomber sur un autre homme fait office de tsunami dans son quotidien millimétré. Ses yeux bruns suivent du regard Ace qui se lève - Oh mince, il va vraiment partir ?! Mais au lieu de quitter la table, le barman le rejoint au contraire de son côté pour lui glisser un petit objet dans la paume. Ses doigts sont chauds, au contraire des siens, toujours un peu froids et le toucher le fait tressaillir, pris au dépourvu du geste.
Ouvrant prudemment les doigts, découvrant le porte-clé, le regard du jeune homme s'attarde sur les volumes gravés dans le cuir, admire l'image simplement, évoquant un voyage que beaucoup d'entre eux ne feront jamais. Les coordonnées au dos, gravées à la main à ce qu'il lui semble, lui tire un sourire qui n'a rien à voir avec les précédent. C'est une douce lumière qui éclaire ce visage aux yeux cernés sur une expression émue.
"Je te remercie, Ace. J'en prendrais grand soin. Arigatô gozaimasu !" Il incline légèrement le buste, toujours ce joli sourire aux lèvres, avant de se redresser et son visage affiche un soudain sérieux. "Tu sais, je ne te subis pas du tout. Je m'en veux que tu puisses penser ça à cause de mon attitude... En vérité je n'ai pas l'habitude de ce genre... d'endroit ? D'ambiance ? De situation ? C'est... disons nouveau. J'ai été en couple très longtemps et ma rupture est récente alors en vérité, pour être tout à fait franc, je ne sais pas vraiment ce que j'aime ou je n'aime pas. L'idée de... hé bien... tu vois, coucher avec un mec... je n'y ai juste pas vraiment pensé. Ca ne me dégoûte pas, je... ma cop... ex ! n'était pas franchement dans le cliché de la gentille fille alors... enfin... disons que j'ai comme une idée de ce qui peut faire du bien entre deux hommes mais je ne l'ai jamais mis en pratique avec un vrai... bref. Tout ça pour dire que je ne veux pas que tu te sentes mal en pensant que tu n'es pas le bienvenue. J'apprécierais de mieux te connaître." Il ponctue sa phrase d'un délicat mouvement de tête sur le côté et de ce sourire, timide, pas très vaillant mais bien présent. Il n'avait pas lâché le porte-clé, bien serré dans sa paume. "Pardon... j'ai beaucoup parlé. J'aimerais mieux que l'on parle un peu de toi, tu as l'air de savoir faire tellement de choses cools, comme ton bar et tout ça."
Les tours s'enchaînent, le monde discute avec entrain et Usui se retrouve à considérer le fait de laisser son numéro à ce type qu'il vient à peine de rencontrer. Est-ce vraiment une bonne idée ? Assurément pas. Cependant, son regard remonte timidement, croisant les yeux d'Ace, étudiant un instant son visage, comme s'il y cherchait une réponse. Le contact visuel se prolonge un peu trop pour être honnête - à moins qu'il soit simplement bien trop perdu dans ses pensées. Puis, prudemment, le brasseur fouille à nouveau dans sa besace pour en sortir un vieux téléphone à clapet rouge, qu'il a depuis presque douze ans et où pendouille mollement un petit charm d'ourson abîmé par les années, l'ouvrant d'un geste pour chercher le répertoire. "Je suis désolé, je ne me souviens jamais de mon numéro... C'est qu'on s'appelle pas souvent ha.. ha.. alors c'est heu... vou... tu as de quoi noter ?" Tandis qu'il lui dicte son numéro de téléphone, Usui profite de ces secondes de normalité pour récupérer un souffle moins saccadé. Il n'a pas osé demander à Ace s'il était vraiment certain de vouloir le revoir - au pire s'il ne le rappelle jamais il sera fixé, non ? "Enfin oui... pourquoi pas se revoir... Ce sera plus intime." Glisse-t-il sans arrières pensées, posant simplement son téléphone sur la table, dans un délicat soupir.
Les propos d'Ace lui tirent une moue : comment ça le subir ? A-t-il donné l'impression de ne pas apprécier le moment ? Aussitôt Usui culpabilise : c'est vrai qu'il a sûrement dû manquer peut-être d'entrain ou de joie - les autres gens discutent avec plus ou moins de passion - mais comment faire alors que tout est simplement si gênant et que tomber sur un autre homme fait office de tsunami dans son quotidien millimétré. Ses yeux bruns suivent du regard Ace qui se lève - Oh mince, il va vraiment partir ?! Mais au lieu de quitter la table, le barman le rejoint au contraire de son côté pour lui glisser un petit objet dans la paume. Ses doigts sont chauds, au contraire des siens, toujours un peu froids et le toucher le fait tressaillir, pris au dépourvu du geste.
Ouvrant prudemment les doigts, découvrant le porte-clé, le regard du jeune homme s'attarde sur les volumes gravés dans le cuir, admire l'image simplement, évoquant un voyage que beaucoup d'entre eux ne feront jamais. Les coordonnées au dos, gravées à la main à ce qu'il lui semble, lui tire un sourire qui n'a rien à voir avec les précédent. C'est une douce lumière qui éclaire ce visage aux yeux cernés sur une expression émue.
"Je te remercie, Ace. J'en prendrais grand soin. Arigatô gozaimasu !" Il incline légèrement le buste, toujours ce joli sourire aux lèvres, avant de se redresser et son visage affiche un soudain sérieux. "Tu sais, je ne te subis pas du tout. Je m'en veux que tu puisses penser ça à cause de mon attitude... En vérité je n'ai pas l'habitude de ce genre... d'endroit ? D'ambiance ? De situation ? C'est... disons nouveau. J'ai été en couple très longtemps et ma rupture est récente alors en vérité, pour être tout à fait franc, je ne sais pas vraiment ce que j'aime ou je n'aime pas. L'idée de... hé bien... tu vois, coucher avec un mec... je n'y ai juste pas vraiment pensé. Ca ne me dégoûte pas, je... ma cop... ex ! n'était pas franchement dans le cliché de la gentille fille alors... enfin... disons que j'ai comme une idée de ce qui peut faire du bien entre deux hommes mais je ne l'ai jamais mis en pratique avec un vrai... bref. Tout ça pour dire que je ne veux pas que tu te sentes mal en pensant que tu n'es pas le bienvenue. J'apprécierais de mieux te connaître." Il ponctue sa phrase d'un délicat mouvement de tête sur le côté et de ce sourire, timide, pas très vaillant mais bien présent. Il n'avait pas lâché le porte-clé, bien serré dans sa paume. "Pardon... j'ai beaucoup parlé. J'aimerais mieux que l'on parle un peu de toi, tu as l'air de savoir faire tellement de choses cools, comme ton bar et tout ça."
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Re: [T1 : Speed-Dating] Ca va bien se passer ?
Mar 14 Juil - 20:53
Sitôt réinstallé, le yakuza se préoccupe de l’effet de son petit cadeau, pas fâché de voir un sourire qui lui paraît bien moins artificiel éclairer le visage d’Usui. Sans le transfigurer, ce dernier le change, lui confère une aura de laquelle sa timidité qui paraît maladive semble absente. Et Ace aime cette image, la grave dans son esprit, comme toutes ces choses fragiles et rares qui peuvent revenir comme se perdre à jamais.
Encore pris par la vision, il sursaute presque lorsque son interlocuteur reprend la parole, se dévoilant par petites touches fines qui ajoutent au tableau qu’il peint de lui-même de nouvelles couches de couleurs. « J’risque pas d’me sentir mal, tu sais. J’prends rarement des vents, c’est presque rafraîchissant. » Il affiche un sourire éhonté, baigné dans une assurance qui ne l’abandonne que peu souvent, baisse les yeux sur son propre téléphone dans lequel il a enregistré le numéro donné, et reporte son attention sur le japonais.« Parler, c’est bien, non ? C’est comme ça qu’on sait si on perd notre temps ou si vraiment y’a quelque chose à faire. J’m’attendais vraiment à rien. » répète-t-il pensivement, le regard glissant vers le col d’Usui en remarquant le bandage qui ne se révèle que lors de certains mouvements de son porteur.« T’as un truc au cou ? Qu’est-ce que t’as branlé ? » interroge-t-il d’un ton qui ne recèle rien d’autre qu’une curiosité innocente.« Si j’ai envie d’un plan cul, j’traîne dans des lieux susceptibles de m’en ramener un. Et t’as rien d’un plan cul Usui. T’as plus l’air d’un chat paumé, trempé par la flotte et qui s’demande qui sera le prochain qui va lui foutre un coup. Sans offense. T’entends quoi par fille pas gentille ? J’me traîne une sacrée flopée d’ex, toutes plus salopes les unes que les autres, mais j’crois qu’c’est parce que j’attends jamais vraiment rien des gens. Alors, peu importe s’ils sont laids à l’intérieur. » Il s'arrête un moment, se demande s'il a oublié de répondre à quelque chose, si son esprit si enclin à passer du coq à l'âne ne lui joue pas de sale tour, puis termine.« J’aime bien t’écouter. T’es reposant. »
Il s’en rend compte au moment où le mot quitte ses lèvres. Qu’Usui a sur lui un effet apaisant. Dans une situation où il devrait se montrer intenable. L’idée lui tire un sourire rapide, sa cigarette se consume toute seule entre ses doigts, sans qu’il ne s’en préoccupe vraiment.« J’ai fait beaucoup d’trucs, mais ce serait mentir de dire que j’étais doué pour ça. Disons qu’j’mets un point d’honneur à emmerder ma famille quand j’en ai l’occasion. Une vieille histoire entre nous. Pas mal de dissensions. » Il hausse les épaules, a dit famille pour ne pas dire clan, peu désireux d’amener sur le tapis l’épineux sujet de l’appartenance ou non à une des organisation régissant la ville. Est-ce qu’Usui fait partie d’un gang ? A le voir comme ça, Ace en doute fort, mais cela fait bien longtemps qu’il ne s’arrête plus sur les apparences.« Le bar, c’est une de mes idées. Sûrement pour ça que j’le possède encore, et que j’l’ai pas viré comme tout ce qu’ils ont essayé d’me coller dans les pattes. C’est une ambiance qui me plait. De nouveaux visages, tout le temps. De nouvelles histoires. J’aime bien les histoires. Les entendre, comme les raconter. » Il éteint la cigarette de la même manière que la précédente, se rappelle subitement du coupon boisson gratuite qui traîne dans sa poche. Il le sort, froissé et roulé en boule, le déplie soigneusement, pour tenter d’en ôter les plis.« Tu veux boire un truc ? » demande-t-il en jetant un coup d’œil aux tables proches. Il ne voit toujours pas Sae, ni personne d’autre de sa connaissance. A croire qu’il est le seul putain de yakuza à s’être ramené à cette petite sauterie.
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