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Choupette
Bang bang - my baby shot me down
![[Terminé] Titre.exe [Feat - Kagami Miyu] - Page 2 Pok%C3%A9mon.Sword...Shield.full.2767401](https://static.zerochan.net/Pok%C3%A9mon.Sword...Shield.full.2767401.png)
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Re: [Terminé] Titre.exe [Feat - Kagami Miyu]
Ven 21 Fév - 22:40
Me plaire dans mon gang pour y rester ? « Plutôt pas le choix. » ce qui est le cas, je n’ai pas le choix, sois je reste avec eux, sois je termine prostituée comme ma mère. Et comme la seconde option, c’est hors de question à mes yeux, seule la première solution est acceptable pour le moment, le temps d’en trouver une autre plus acceptable. En pensant à cela j’ai commencé à me triturer les cheveux, les enroulant autour de mes doigts. Miyu me raconte aussi une de ses anecdotes, je l’écoute curieuse, ma tête posée sur ma main droite qui repose sur la table, l’autre main tenant la bouteille la bouteille de coca, mes doigts la tapotant. « Au moins tu as pu rattraper ta bourde. C’est ce qui compte. » lui dis-je avec un clin d’œil, c’est l’une des choses qui nous tiens en alerte, qui fait que l’adrénaline est présente pendant tout le temps où nous hackons, se faire retrouver. Malheureusement, ça m’arrive encore trop fréquemment.
Une touche à tout, c’est bien et en même temps ça veut dire qu’elle n’est pas « pro » dans un domaine. Mais au moins elle peut accepter un large panel de contrat et se faire masse argent. « Le chantage ? Pas mal ! Ça peut être d’une grande aide, évidemment si la personne ne veut réellement pas que ça soit diffuser, dans le cas inverse pris pour qu’il ne te retrouve pas discrètement. » je tire la langue de douleur, mon foie me rappelant ma terrible erreur. J’ai bien entendu ? Elle vient de m’envoyer une pique, genre vraiment ? Et elle en rigole en plus ? Dans une scène des plus théâtrale, digne d’un anime, je pince les lèvres, tourne la tête, ce qui fait voler mes cheveux avec un air des plus outré. Blessée dans ma fierté d’hackeuse, voilà ! Cela aurait pu, si ça avait été une autre personne, un des gars surtout. Mais non, je ne retiens pas mon rire « Elle est bonne celle-là ! » et surtout réaliste. C’est grâce à cette foutue vidéo qu’ils m’ont retrouvé les saligauds de la dernière fois. « Mais trêves de plaisanterie, je suis surtout contactée pour que mes clients reçoivent le paiement qui leur ai due. En sommes, je hacke surtout les comptes en banque, tout en me servant au passage. Je pirate aussi des cartes bleues, comme ça je tape dans les économies des autres et pas les miennes. » je dégaine une des fameuses cartes piratées, cachées dans ma manche, ouais j’aime bien les gars m’ont montré quelques tours de magie, toute fière, par contre le pauvre homme à qui appartient le compte ne dois pas comprendre pourquoi des petits prélèvements se font parfois. Non, je ne suis pas stupide, je n’utilise pas tout le temps la même carte, je fais tourner et régulièrement je pirate de nouveaux comptes. « Puis ça m’arrive de payer avec mon propre cash, je ne me repose pas uniquement sur les cartes piratées. » dis-je entre deux gorgées de coca.
Je lance un regard dans la foule, le groupe de garçon s’est largement rétréci, certains ont dû rentrer comprenant que c’est peine perdue pour ce soir. Les plus téméraires s’arment de patience, attendant le bon moment pour m’alpaguer. Je souffle, ce sont bien les plus relou qui s’accrochent comme des coquillages à leur rocher « Il va falloir que j’appelle les gars si je veux pouvoir rentrer tranquille après. » mon ton est morose, mon visage pas du tout réjoui à cette perspective, ou alors je pourrais terminer la soirée à aller explorer des lieux dit hanté à Decay, j’en ai trouvé un sur le net, ça pourrait être fun. Je pose mon regard sur Miyu, d’abord m’occuper de cette jeune femme, fort sympathique au demeurant « D’ailleurs, j’me souviens que la société en question a un marché parallèle, une traite d’humain pour les prostitués et les esclavagistes. Même si je me suis introduite chez eux avant tout pour leurs comptes bancaires, j’ai quand même sauvegardé quelques fichiers sensibles au cas où. Mais en vrai, je pense pas en avoir grande utilité, c’est pas mon domaine de prédilection. Mais si ça t’intéresse, je peux te les passer… moyennant “paiement” bien entendu. » sourire taquin aux lèvres. Le paiement que j’ai en tête n’est pas d’ordre bifton, ni quoi que ce soit d’indécent, mais plutôt d’échanges amicaux entre nous sur nos méthodes, vois de l’entraide au besoin, si Miyu est partante évidement.
Une touche à tout, c’est bien et en même temps ça veut dire qu’elle n’est pas « pro » dans un domaine. Mais au moins elle peut accepter un large panel de contrat et se faire masse argent. « Le chantage ? Pas mal ! Ça peut être d’une grande aide, évidemment si la personne ne veut réellement pas que ça soit diffuser, dans le cas inverse pris pour qu’il ne te retrouve pas discrètement. » je tire la langue de douleur, mon foie me rappelant ma terrible erreur. J’ai bien entendu ? Elle vient de m’envoyer une pique, genre vraiment ? Et elle en rigole en plus ? Dans une scène des plus théâtrale, digne d’un anime, je pince les lèvres, tourne la tête, ce qui fait voler mes cheveux avec un air des plus outré. Blessée dans ma fierté d’hackeuse, voilà ! Cela aurait pu, si ça avait été une autre personne, un des gars surtout. Mais non, je ne retiens pas mon rire « Elle est bonne celle-là ! » et surtout réaliste. C’est grâce à cette foutue vidéo qu’ils m’ont retrouvé les saligauds de la dernière fois. « Mais trêves de plaisanterie, je suis surtout contactée pour que mes clients reçoivent le paiement qui leur ai due. En sommes, je hacke surtout les comptes en banque, tout en me servant au passage. Je pirate aussi des cartes bleues, comme ça je tape dans les économies des autres et pas les miennes. » je dégaine une des fameuses cartes piratées, cachées dans ma manche, ouais j’aime bien les gars m’ont montré quelques tours de magie, toute fière, par contre le pauvre homme à qui appartient le compte ne dois pas comprendre pourquoi des petits prélèvements se font parfois. Non, je ne suis pas stupide, je n’utilise pas tout le temps la même carte, je fais tourner et régulièrement je pirate de nouveaux comptes. « Puis ça m’arrive de payer avec mon propre cash, je ne me repose pas uniquement sur les cartes piratées. » dis-je entre deux gorgées de coca.
Je lance un regard dans la foule, le groupe de garçon s’est largement rétréci, certains ont dû rentrer comprenant que c’est peine perdue pour ce soir. Les plus téméraires s’arment de patience, attendant le bon moment pour m’alpaguer. Je souffle, ce sont bien les plus relou qui s’accrochent comme des coquillages à leur rocher « Il va falloir que j’appelle les gars si je veux pouvoir rentrer tranquille après. » mon ton est morose, mon visage pas du tout réjoui à cette perspective, ou alors je pourrais terminer la soirée à aller explorer des lieux dit hanté à Decay, j’en ai trouvé un sur le net, ça pourrait être fun. Je pose mon regard sur Miyu, d’abord m’occuper de cette jeune femme, fort sympathique au demeurant « D’ailleurs, j’me souviens que la société en question a un marché parallèle, une traite d’humain pour les prostitués et les esclavagistes. Même si je me suis introduite chez eux avant tout pour leurs comptes bancaires, j’ai quand même sauvegardé quelques fichiers sensibles au cas où. Mais en vrai, je pense pas en avoir grande utilité, c’est pas mon domaine de prédilection. Mais si ça t’intéresse, je peux te les passer… moyennant “paiement” bien entendu. » sourire taquin aux lèvres. Le paiement que j’ai en tête n’est pas d’ordre bifton, ni quoi que ce soit d’indécent, mais plutôt d’échanges amicaux entre nous sur nos méthodes, vois de l’entraide au besoin, si Miyu est partante évidement.
Kagami Miyu
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Re: [Terminé] Titre.exe [Feat - Kagami Miyu]
Sam 22 Fév - 10:46
Alors que Miyu, au bord du gouffre, s'apprêtait à se morfondre à propos de l'allégeance de Choupette, cette dernière ajouta une précision qui tira la japonaise de quelques ténèbres naissantes tentant de la happer. Pas le choix, hein ? Vu sous cet angle, il était plus facile pour Miyu de comprendre et d'accepter la situation. Ca correspondait bien plus à l'image qu'elle se faisait des gangs, une image sale et vieillissante d'organisations avides, véreuses et prêtes à tout pour s'étendre, y compris ruiner des vies entières. Les rejoindre sous la contrainte n'était qu'une fatalité qu'il fallait accepter ici, à Decay. La désemparée n'omettait d'ailleurs pas cette possibilité en ce qui concernait son frère. Peut-être était-il retenu contre son gré dans l'une de ses organisations. En un sens, ce serait même préférable à certaines autres possibilités auxquelles elle ne préférait pas penser pour le moment, des idées qu'elle chassait rapidement en se glaçant le cerveau avec son breuvage.
« Je comprends. Ma famille doit payer une taxe aux yakuzas si elle veut pouvoir continuer de vivre sans se faire piller et saboter. Et comme ils gagnent pas assez, je me sers de l'argent que je choppe pour les aider. Mais ils en savent rien. Mes parents croient encore que tout vient de mon emploi de couverture, c'est mieux ainsi. Courte pause le temps d'écouter Choupette, puis de répondre à son tour pour lier les pièces du puzzle entre elles. C'est pour ça que maintenant, je fais super gaffe à mes arrières. J'ai vraiment pas envie de les mêler à tout ça. »
Il ne fallait seulement que deux facteurs alignés pour créer un drame : une erreur qui aiderait à remonter jusqu'à elle et une victime qui n'est en fait qu'un taré. Miyu en avait d'ailleurs déjà croisés quelques uns, tous plus ou moins atteints sur l'un des nombreux spectres de la sociopathie. Des mythomanes compulsifs, des harceleurs, des voler, des ex taulards, et plus récemment un tueur encore diagnostiqué bipolaire par Docteur Miyu à la science infuse.
Amusée, elle observa attentivement le petit numéro de Choupette qui avait l'air de se balader avec quelques cartes piratées. Pauvres victimes. Mais en un sens, la hackeuse se disait que s'ils n'avaient toujours pas fait bloquer leurs cartes alors que leurs comptes se faisaient mystérieusement prélever de l'argent de temps en temps, c'était parce qu'ils en avaient bien les moyens. Quelqu'un dans la galère s'inquiéterait bien plus et serait plus prompt à réagir à tout mouvement d'argent suspect, puisqu'il en allait de sa survie.
« Je suppose qu'on doit porter un toast à monsieur ou madame Trouduc, dans ce cas. À moins que t'aies payé les boissons de ta poche. »
Grand sourire. Elle ne disait pas ça pour vexer son interlocutrice mais bien pour se moquer de ces idiots qui ne prenaient pas les dispositions nécessaires suffisamment rapidement. L'instant d'après, elle souleva son verre à moitié vide et le fit rencontrer la bouteille de coca pour trinquer avec Choupette.
Miyu jeta un coup d'oeil rapide autour d'elle lorsque Choupette fit la mention de renforts possiblement nécessaires pour qu'elle puisse rentrer. Elle remarqua que certains fans étaient encore présents, à observer les deux jeunes avec des yeux de merlan frit. Creepy.
« C'est donc ça, un fan totalement obsédé. Bizarrement, j'ai pas envie de découvrir leur historique. »
Quelques gorgées plus tard, elle termina enfin son verre non pas sans lâcher un long soupir de satisfaction. Sucré, frais, délicieux. Elle s'en lécha les lèvres jusqu'à ce que celles-ci ne portent plus le goût de la boisson tout en se concentrant sur les nouveaux propos de Choupette, soudainement intriguée. Dès la mention de la traite d'humain, les yeux de Miyu s'était immédiatement plantés dans ceux de la streameuse pour ne plus les lâcher. Elle fit preuve d'une attention déconcertante, ne ratant aucun détail du marché qu'on lui offrait. Il n'y avait pas de doute, ça l'intéressait. S'il y avait ne serait-ce qu'une infime chance que le nom de son frère figure dans ces fichiers, Miyu allait s'en saisir. Il ne lui restait plus qu'à trouver une monnaie d'échange. Rapidement, elle passa en revue ses dernières acquisitions jusqu'à se rappeler de ça, de cette vidéo. Peut-être que ça fera l'affaire. Et de toute façon, Miyu n'avait plus de trop de craintes vis-à-vis du média en lui-même. Tu voulais m'aider, hein ? T'en fais pas, t'en auras peut-être l'occasion, pensa-t-elle sur l'instant.
« C'est pas non plus le truc le plus hardcore qui soit ici, il paraît, mais... Elle observa de nouveau les environs avant de baisser le ton, pour que seules les oreilles de Choupette soient en mesure d'entendre la suite. J'ai une vidéo d'un slave un peu taré en train d'égorger l'un de ses pairs. À la base, je voulais le faire chanter avec mais il a l'air de s'en foutre. Pire encore, après avoir pété les plombs la veille, je l'ai rencontré le lendemain. Le mec m'a ramené une crêpe et ce que je voulais en avouant vouloir m'aider. J'ai pas tilté, je t'avoue. »
Miyu sortit un autre de ses portables, celui connecté à son Cloud contenant le fichier qu'elle n'avait pas supprimé. Après tout, si le concerné s'en fichait, pourquoi s'en priver ? Si Choupette était fan de trucs un peu trash, peut-être que ce sera suffisant pour obtenir les fichiers, ou au moins la partie qui l'intéressait.
« Après, si ça te branche pas, j'aurais éventuellement autre chose. Mais bon, c'est peut-être pas si extraordinaire que ça. »
De nouveau, elle sortit un énième portable de sa veste. Elle en avait actuellement quatre sur elle, rien que ça. Elle ne déverrouilla pas celui-ci mais le laissa posé là, sur la table, avant d'ajouter une précision.
« Si tu choisis la deuxième option, tu sauras qui je suis. Enfin, qui je suis en ligne. Mon alias, quoi. Si ça peut rendre la chose plus intéressante : je pense pas que qui que ce soit le sache, pour le moment. »
« Je comprends. Ma famille doit payer une taxe aux yakuzas si elle veut pouvoir continuer de vivre sans se faire piller et saboter. Et comme ils gagnent pas assez, je me sers de l'argent que je choppe pour les aider. Mais ils en savent rien. Mes parents croient encore que tout vient de mon emploi de couverture, c'est mieux ainsi. Courte pause le temps d'écouter Choupette, puis de répondre à son tour pour lier les pièces du puzzle entre elles. C'est pour ça que maintenant, je fais super gaffe à mes arrières. J'ai vraiment pas envie de les mêler à tout ça. »
Il ne fallait seulement que deux facteurs alignés pour créer un drame : une erreur qui aiderait à remonter jusqu'à elle et une victime qui n'est en fait qu'un taré. Miyu en avait d'ailleurs déjà croisés quelques uns, tous plus ou moins atteints sur l'un des nombreux spectres de la sociopathie. Des mythomanes compulsifs, des harceleurs, des voler, des ex taulards, et plus récemment un tueur encore diagnostiqué bipolaire par Docteur Miyu à la science infuse.
Amusée, elle observa attentivement le petit numéro de Choupette qui avait l'air de se balader avec quelques cartes piratées. Pauvres victimes. Mais en un sens, la hackeuse se disait que s'ils n'avaient toujours pas fait bloquer leurs cartes alors que leurs comptes se faisaient mystérieusement prélever de l'argent de temps en temps, c'était parce qu'ils en avaient bien les moyens. Quelqu'un dans la galère s'inquiéterait bien plus et serait plus prompt à réagir à tout mouvement d'argent suspect, puisqu'il en allait de sa survie.
« Je suppose qu'on doit porter un toast à monsieur ou madame Trouduc, dans ce cas. À moins que t'aies payé les boissons de ta poche. »
Grand sourire. Elle ne disait pas ça pour vexer son interlocutrice mais bien pour se moquer de ces idiots qui ne prenaient pas les dispositions nécessaires suffisamment rapidement. L'instant d'après, elle souleva son verre à moitié vide et le fit rencontrer la bouteille de coca pour trinquer avec Choupette.
Miyu jeta un coup d'oeil rapide autour d'elle lorsque Choupette fit la mention de renforts possiblement nécessaires pour qu'elle puisse rentrer. Elle remarqua que certains fans étaient encore présents, à observer les deux jeunes avec des yeux de merlan frit. Creepy.
« C'est donc ça, un fan totalement obsédé. Bizarrement, j'ai pas envie de découvrir leur historique. »
Quelques gorgées plus tard, elle termina enfin son verre non pas sans lâcher un long soupir de satisfaction. Sucré, frais, délicieux. Elle s'en lécha les lèvres jusqu'à ce que celles-ci ne portent plus le goût de la boisson tout en se concentrant sur les nouveaux propos de Choupette, soudainement intriguée. Dès la mention de la traite d'humain, les yeux de Miyu s'était immédiatement plantés dans ceux de la streameuse pour ne plus les lâcher. Elle fit preuve d'une attention déconcertante, ne ratant aucun détail du marché qu'on lui offrait. Il n'y avait pas de doute, ça l'intéressait. S'il y avait ne serait-ce qu'une infime chance que le nom de son frère figure dans ces fichiers, Miyu allait s'en saisir. Il ne lui restait plus qu'à trouver une monnaie d'échange. Rapidement, elle passa en revue ses dernières acquisitions jusqu'à se rappeler de ça, de cette vidéo. Peut-être que ça fera l'affaire. Et de toute façon, Miyu n'avait plus de trop de craintes vis-à-vis du média en lui-même. Tu voulais m'aider, hein ? T'en fais pas, t'en auras peut-être l'occasion, pensa-t-elle sur l'instant.
« C'est pas non plus le truc le plus hardcore qui soit ici, il paraît, mais... Elle observa de nouveau les environs avant de baisser le ton, pour que seules les oreilles de Choupette soient en mesure d'entendre la suite. J'ai une vidéo d'un slave un peu taré en train d'égorger l'un de ses pairs. À la base, je voulais le faire chanter avec mais il a l'air de s'en foutre. Pire encore, après avoir pété les plombs la veille, je l'ai rencontré le lendemain. Le mec m'a ramené une crêpe et ce que je voulais en avouant vouloir m'aider. J'ai pas tilté, je t'avoue. »
Miyu sortit un autre de ses portables, celui connecté à son Cloud contenant le fichier qu'elle n'avait pas supprimé. Après tout, si le concerné s'en fichait, pourquoi s'en priver ? Si Choupette était fan de trucs un peu trash, peut-être que ce sera suffisant pour obtenir les fichiers, ou au moins la partie qui l'intéressait.
« Après, si ça te branche pas, j'aurais éventuellement autre chose. Mais bon, c'est peut-être pas si extraordinaire que ça. »
De nouveau, elle sortit un énième portable de sa veste. Elle en avait actuellement quatre sur elle, rien que ça. Elle ne déverrouilla pas celui-ci mais le laissa posé là, sur la table, avant d'ajouter une précision.
« Si tu choisis la deuxième option, tu sauras qui je suis. Enfin, qui je suis en ligne. Mon alias, quoi. Si ça peut rendre la chose plus intéressante : je pense pas que qui que ce soit le sache, pour le moment. »
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Re: [Terminé] Titre.exe [Feat - Kagami Miyu]
Sam 22 Fév - 15:49
Donc une civile protégée par les yakuzas. Ça ne m’étonne pas, c’est menu courant dans ce quartier « Beau quartier en plus, paisible, ça donne presque envie de s’y installer. » dis-je les yeux brillants d’étoiles. J’aime bien flâner dans les jardins du quartier quand je souhaite prendre l’air tranquillement, me pauser, lire un livre – oui, oui cela m’arrive – c’est reposant. Mon regard est envieux quand il se pose sur Miyu, elle a des gens sur qui compter, des gens à qui elle tient, moi je n’ai personne. Les gars ? Ouais, fin c’est juste un gang, tout le monde est remplaçable. Ma mère ? Qu’elle aille brûler cette vieille pute ! Mon père ? J’le connais pas et j’m’en fou complètement. « Tu es bien chanceuse d’avoir des gens à chérir, c’est un bien précieux très rare à Decay. » mon ton trahit ma jalousie, oui, j’aimerais bien avoir quelque chose ou quelqu’un à chérir comme ça… Non, non, non mon cerveau NON. Je rougis un peu à une pensée. Je porte le coca à mon front et feins que c’est la chaleur, qui n’est plus là, j’ai bien récupéré de mes diverses battles de danse depuis le temps.
Miyu est attentive à mon petit tour de passe-passe avec la carte piratée. C’est pas grand-chose, juste une petite ficèle qui permet un petit effet quand je veux en mettre plein la vue autrement que par mes compétences de gameuse. Miyu lève son verre et dit trinquer à la personne qui a été piratée ou alors aie-je payé avec mes propres économies « Oui, au Space Station bar je paye toujours de ma poche, je suis une cliente régulière et je n’ai pas envie d’avoir de problème de carte refusée si jamais le détenteur du compte a fait le nécessaire rapidement. » ça m’arrive d’être droite dans mes bottines et là où j’ai mes habitudes je paye toujours avec mes propres économies, encore plus chez les yakuza. Elle suivit mon regard sur le groupe de garçons tenaces lâchant une pique bien placée, je rigole « Ah ça ! J’ai pas envie non plus. ».
Elle m’écouta plus attentivement lorsque je lui parle de l’entreprise et des dossiers, ça a l’air de bien l’intéresser. J’ai peut-être trouvé la bonne personne à qui refourguer leurs linges sales, elle me propose deux choix pour le « paiement », le premier est une vidéo d’un type qui en égorge un autre. Comment dire ? C’est pas vraiment ce à quoi je m’attendais, j’ai sûrement été trop subtile pour le coup. Une telle vidéo, j’en ferais quoi ? En plus elle me dit que le gars s’en contre fou qu’elle fuite sur le net au final. Elle sortit d’ailleurs un second téléphone, pas une débutante c’est bien. « Tu l’as rencontré le lendemain ? Mais tu es folle ! Il t’as rien fait j’espère ? Non par ce que le coup de la crêpe je la connais aussi. » c’est une des pires choses à faire, accepter un rendez-vous avec une victime de hack, on ne sait jamais sur quoi on va tomber. Et le coup de la crêpe, heureusement que j’étais allée accompagner et que les gars m’ont dépêtré du merdier dans lequel je m’étais fourré, la crêpe était goût GHB. Mes débuts en tant qu’hackeuse, ça commence à faire loin. Elle me dit qu’elle peut me proposer autre chose, fouille sa veste et sort un troisième téléphone portable « T’en as combien au juste ? », je me trompe complètement sur son compte. Elle est clairement bien plus alerte que moi, sûrement même bien meilleure. Elle me dit que si je choisis le second téléphone je serais une des rares, si ce n’est la seule, à connaître son identité virtuelle « Elle vient de titiller ma curiosité là ! ». Nos regards l’un dans l’autre, on se juge, savoir si nous pouvons réellement se faire confiance.
Alors, je repousse les deux téléphones portables, le plus intéressant non sans mal, car vraiment ma curiosité me hurle de le prendre « Ta dernière proposition est des plus alléchantes. Mais ce n’est pas ce genre de paiement que j’avais en tête. J’avais plus en tête une alliance entre nous, que si l’une ou l’autre a des infos ou besoin d’aide qu’on se les échange. Qu’en penses-tu ? » oui, parfois les alliances ne sont pas à cracher dessus. Même entre hackeurs, elles peuvent se révéler très utiles.
Miyu est attentive à mon petit tour de passe-passe avec la carte piratée. C’est pas grand-chose, juste une petite ficèle qui permet un petit effet quand je veux en mettre plein la vue autrement que par mes compétences de gameuse. Miyu lève son verre et dit trinquer à la personne qui a été piratée ou alors aie-je payé avec mes propres économies « Oui, au Space Station bar je paye toujours de ma poche, je suis une cliente régulière et je n’ai pas envie d’avoir de problème de carte refusée si jamais le détenteur du compte a fait le nécessaire rapidement. » ça m’arrive d’être droite dans mes bottines et là où j’ai mes habitudes je paye toujours avec mes propres économies, encore plus chez les yakuza. Elle suivit mon regard sur le groupe de garçons tenaces lâchant une pique bien placée, je rigole « Ah ça ! J’ai pas envie non plus. ».
Elle m’écouta plus attentivement lorsque je lui parle de l’entreprise et des dossiers, ça a l’air de bien l’intéresser. J’ai peut-être trouvé la bonne personne à qui refourguer leurs linges sales, elle me propose deux choix pour le « paiement », le premier est une vidéo d’un type qui en égorge un autre. Comment dire ? C’est pas vraiment ce à quoi je m’attendais, j’ai sûrement été trop subtile pour le coup. Une telle vidéo, j’en ferais quoi ? En plus elle me dit que le gars s’en contre fou qu’elle fuite sur le net au final. Elle sortit d’ailleurs un second téléphone, pas une débutante c’est bien. « Tu l’as rencontré le lendemain ? Mais tu es folle ! Il t’as rien fait j’espère ? Non par ce que le coup de la crêpe je la connais aussi. » c’est une des pires choses à faire, accepter un rendez-vous avec une victime de hack, on ne sait jamais sur quoi on va tomber. Et le coup de la crêpe, heureusement que j’étais allée accompagner et que les gars m’ont dépêtré du merdier dans lequel je m’étais fourré, la crêpe était goût GHB. Mes débuts en tant qu’hackeuse, ça commence à faire loin. Elle me dit qu’elle peut me proposer autre chose, fouille sa veste et sort un troisième téléphone portable « T’en as combien au juste ? », je me trompe complètement sur son compte. Elle est clairement bien plus alerte que moi, sûrement même bien meilleure. Elle me dit que si je choisis le second téléphone je serais une des rares, si ce n’est la seule, à connaître son identité virtuelle « Elle vient de titiller ma curiosité là ! ». Nos regards l’un dans l’autre, on se juge, savoir si nous pouvons réellement se faire confiance.
Alors, je repousse les deux téléphones portables, le plus intéressant non sans mal, car vraiment ma curiosité me hurle de le prendre « Ta dernière proposition est des plus alléchantes. Mais ce n’est pas ce genre de paiement que j’avais en tête. J’avais plus en tête une alliance entre nous, que si l’une ou l’autre a des infos ou besoin d’aide qu’on se les échange. Qu’en penses-tu ? » oui, parfois les alliances ne sont pas à cracher dessus. Même entre hackeurs, elles peuvent se révéler très utiles.
Kagami Miyu
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Re: [Terminé] Titre.exe [Feat - Kagami Miyu]
Sam 22 Fév - 20:14
À la remarque faite sur le quartier, Miyu ne put que hocher la tête. Même si elle y vivait depuis sa naissance, elle savait au moins reconnaître ça, là où d'autres personnes se seraient probablement lassées au fil des années. Mais pour elle, Kabukicho n'avait jamais perdu de sa superbe et serait techniquement parfait, si seulement il n'avait pas à être gangréné par les yakuzas. Malheureusement, ce n'était qu'une mesure pseudo nécessaire pour lutter contre l'expansion éventuelle de gangs résidants ailleurs, comme à Moskva ou Chicago par exemple. Une simple sécurité, laquelle avait malheureusement un prix parfois trop élevé pour certains. Cette taxe était d'ailleurs la raison pour laquelle Miyu s'était lancée dans tout ça, tout comme son frère. Et aussi la raison pour laquelle son aîné avait soudainement disparu.
« Ouais, je sais. Je l'ai appris à mes dépends, ça aussi. Même s'il me reste toujours eux. »
Cette conversation avait son lot de hauts et de bas, à l'image de ce monde. Mais dans l'ensemble, elle restait plutôt agréable malgré certaines erreurs. Pas de toast en l'honneur de monsieur ou madame Trouduc, par exemple. Le motif restait cependant compréhensible. Le bar était sacrément sympa, il serait dommage de s'en faire bannir pour si peu alors que tout l'argent déboursé pouvait être remboursé plus tard sur des achats extérieurs.
« Tu m'étonnes. Tu perds pas grand chose en payant toi-même, de toute façon. C'est pas comme si t'avais d'autres comptes dans lesquels piocher juste après, eheh. »
Retour sur le plat de résistance. À la réaction de Choupette, Miyu réalisa une nouvelle fois que son entreprise avait été stupide. Elle le savait déjà, certes, mais ne pouvait s'empêcher de revenir sur ce constat alarmant. Quand elle agissait sous le coup des émotions, donc quand ça concernait son frère, elle avait tendance à se laisser emporter et à prendre beaucoup plus de risques que nécessaire. Peut-être arrivera-t-elle à remédier à cela un jour. Mais en attendant, elle ne pouvait qu'accepter ses erreurs et chasser toutes les inquiétudes d'un simple haussement d'épaules.
« Je sais, c'était sacrément con. J'avais mes raisons d'accepter cette rencontre, mais bon. Au final ça n'a mené à rien, c'est ça qui me blase le plus. Et étrangement, la crêpe était normale, même s'il m'a fait croire le contraire à un moment. Je te jure, il a un sacré problème. »
Il y avait de toute façon beaucoup trop de choses à raconter, concernant cette rencontre atypique. Miyu en restait encore mi figue mi raisin, ne sachant que penser de cet individu. Voilà pourquoi les humains, c'était compliqué. Une machine, elle, ne fonctionnait qu'avec des algorithmes prédéterminés, rigides et pragmatiques. Quand on s'en donnait la peine, elles étaient beaucoup plus faciles à comprendre que n'importe quelle personne sur Terre. Pour Miyu, leur présence en devenait presque rassurante. Aujourd'hui, elle n'était plus gênée par le fait de se trimballer avec autant de portables sur elle, par exemple, même si certains la prenaient parfois pour une dealeuse à cause de cette similitude entre elle et eux.
« Quand je sors, j'en ai toujours au moins trois sur moi. Mon tél personnel, un pour mes activités pro' et un de rechange si jamais je dois me débarrasser en express de l'un d'entre eux. Pour couvrir un éventuel plantage, tu vois. Et lors d'occasion spéciale, je peux en avoir un peu plus. Là par exemple, j''ai celui sur lequel est la vidéo et qui me sert aussi de commande à distance pour la supprimer ou la diffuser en cas de pépin... même si ça me sert plus à rien depuis qu'il m'a dit qu'il s'en foutait. »
Peu après cette explication, Choupette finit par décliner les deux offres, proposant une troisième alternative au passage. Intéressant. Miyu ne s'était pas vraiment attendue à ça. Peut-être avait-elle agi trop promptement dans l'espoir de chopper une information cruciale ; comme d'habitude. Mais dans le cas présent, elle n'avait pas affaire à un fou dangereux mais à ce qui se rapprochait énormément d'une alliée.
« Comment refuser ça ? Y'a pas vraiment de contraintes à un marché pareil. Si en plus de ça tu m'offres quelque chose qui pourrait m'aider, je peux pas refuser. Mais si tu me demandes ça... T'as un projet que tu comptes accomplir bientôt ? Besoin de plus de sécurité ? Parce que j'ai quand même l'impression d'y gagner plus que toi dans l'histoire. L'alliance est profitable pour chacune de nous, mais moi, j'ai droit à ce petit extra en plus. T'es sûre de toi ? »
C'était presque trop beau. Lui faisait-on une fleur ? Ou Choupette comptait-elle pleinement tirer profit de cette alliance ? Dans tous les cas, Miyu ne crachait pas dessus, bien au contraire.
« Moi, ça me dérange vraiment pas hein. Si tu veux partir sur ça, je dis pas non. On a un deal. »
« Ouais, je sais. Je l'ai appris à mes dépends, ça aussi. Même s'il me reste toujours eux. »
Cette conversation avait son lot de hauts et de bas, à l'image de ce monde. Mais dans l'ensemble, elle restait plutôt agréable malgré certaines erreurs. Pas de toast en l'honneur de monsieur ou madame Trouduc, par exemple. Le motif restait cependant compréhensible. Le bar était sacrément sympa, il serait dommage de s'en faire bannir pour si peu alors que tout l'argent déboursé pouvait être remboursé plus tard sur des achats extérieurs.
« Tu m'étonnes. Tu perds pas grand chose en payant toi-même, de toute façon. C'est pas comme si t'avais d'autres comptes dans lesquels piocher juste après, eheh. »
Retour sur le plat de résistance. À la réaction de Choupette, Miyu réalisa une nouvelle fois que son entreprise avait été stupide. Elle le savait déjà, certes, mais ne pouvait s'empêcher de revenir sur ce constat alarmant. Quand elle agissait sous le coup des émotions, donc quand ça concernait son frère, elle avait tendance à se laisser emporter et à prendre beaucoup plus de risques que nécessaire. Peut-être arrivera-t-elle à remédier à cela un jour. Mais en attendant, elle ne pouvait qu'accepter ses erreurs et chasser toutes les inquiétudes d'un simple haussement d'épaules.
« Je sais, c'était sacrément con. J'avais mes raisons d'accepter cette rencontre, mais bon. Au final ça n'a mené à rien, c'est ça qui me blase le plus. Et étrangement, la crêpe était normale, même s'il m'a fait croire le contraire à un moment. Je te jure, il a un sacré problème. »
Il y avait de toute façon beaucoup trop de choses à raconter, concernant cette rencontre atypique. Miyu en restait encore mi figue mi raisin, ne sachant que penser de cet individu. Voilà pourquoi les humains, c'était compliqué. Une machine, elle, ne fonctionnait qu'avec des algorithmes prédéterminés, rigides et pragmatiques. Quand on s'en donnait la peine, elles étaient beaucoup plus faciles à comprendre que n'importe quelle personne sur Terre. Pour Miyu, leur présence en devenait presque rassurante. Aujourd'hui, elle n'était plus gênée par le fait de se trimballer avec autant de portables sur elle, par exemple, même si certains la prenaient parfois pour une dealeuse à cause de cette similitude entre elle et eux.
« Quand je sors, j'en ai toujours au moins trois sur moi. Mon tél personnel, un pour mes activités pro' et un de rechange si jamais je dois me débarrasser en express de l'un d'entre eux. Pour couvrir un éventuel plantage, tu vois. Et lors d'occasion spéciale, je peux en avoir un peu plus. Là par exemple, j''ai celui sur lequel est la vidéo et qui me sert aussi de commande à distance pour la supprimer ou la diffuser en cas de pépin... même si ça me sert plus à rien depuis qu'il m'a dit qu'il s'en foutait. »
Peu après cette explication, Choupette finit par décliner les deux offres, proposant une troisième alternative au passage. Intéressant. Miyu ne s'était pas vraiment attendue à ça. Peut-être avait-elle agi trop promptement dans l'espoir de chopper une information cruciale ; comme d'habitude. Mais dans le cas présent, elle n'avait pas affaire à un fou dangereux mais à ce qui se rapprochait énormément d'une alliée.
« Comment refuser ça ? Y'a pas vraiment de contraintes à un marché pareil. Si en plus de ça tu m'offres quelque chose qui pourrait m'aider, je peux pas refuser. Mais si tu me demandes ça... T'as un projet que tu comptes accomplir bientôt ? Besoin de plus de sécurité ? Parce que j'ai quand même l'impression d'y gagner plus que toi dans l'histoire. L'alliance est profitable pour chacune de nous, mais moi, j'ai droit à ce petit extra en plus. T'es sûre de toi ? »
C'était presque trop beau. Lui faisait-on une fleur ? Ou Choupette comptait-elle pleinement tirer profit de cette alliance ? Dans tous les cas, Miyu ne crachait pas dessus, bien au contraire.
« Moi, ça me dérange vraiment pas hein. Si tu veux partir sur ça, je dis pas non. On a un deal. »
Choupette
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Re: [Terminé] Titre.exe [Feat - Kagami Miyu]
Dim 23 Fév - 15:19
Bon ça va, elle n’a pas l’air d’avoir souffert de cette rencontre « Mais bon, fait plus attention la prochaine fois, d’accord ? Ça serait quand même dommage que ton joli minois soit amoché. » clin d’œil mignon à son égard. C’est vrai quoi, c’est con de se faire blesser par ce qu’on a eu une perte de discernement du danger. Et c’est moi qui dis ça ? Je rigole de ma propre bêtise, je me remets à donner des leçons que je ne m’applique pas toujours. Elle m’explique qu’elle a toujours une tripotée de téléphones avec elle, je papillonne impressionnée par tant de professionnalisme de sa part. J’en suis même admirative, faudrait que je sois un peu plus comme elle. J’ai deux téléphones, un de rechange à l’appartement et celui que j’utilise au quotidien. Un troisième ne serait pas de trop, je pense, faut que je vois quel modèle j’ai envie d’acquérir et si j’en ai les moyens et au pire je me le « fais payer » par un richissime de ce monde. Je fais tourner le fond de coca qui reste dans la bouteille avant de l’avaler et poser cette dernière sur la table, soufflant, reput d’avoir avalé tout ce sucre. Mais je le sens, ce n’est pas assez, mon corps réclame plus, il commence à être en manque. Je tape du poing sur la table, ce qui fait sursauter tout ce qui est posé dessus, je lâche même un juron « Putain de Salamanca. À cause de ta merde, faut que je compense de ouf ! » je souffle bruyamment.
Un serveur s’approche de notre table, il ramasse la bouteille et le verre vide et nous interroge du regard pour savoir si nous souhaitons encore commander. J’essaye de résister, mais sentir mes doigts commencer à trembler me fait très vite flancher et je commande un troisième coca. Tout en faisant un effort pour contrôler mes tremblements, je vais chercher mon téléphone portable dans mes poches, une fois en main, je fouille dans mon cloud les fichiers qui nous intéressent dans cette conversation tout en écoutant Miyu, lui lâchant quelques regards neutres. Un sourire s’affiche sur mon visage quand elle commence à dire qu’elle ne peut refuser ma proposition. Effectivement, c’est assez alléchant comme marché surtout que de prime à bord aucune contrainte n’est mise en avant. Ce qui est réellement le cas, l’une comme l’autre n’a rien à perdre, tout à gagner « J’ai rencontré un gars il y a quelques jours, il m’a aidé à me dépêtrer d’une situation compliquée. Il est pas méchant, c’est juste un père éploré qui cherche sa gamine. Chais pas ce qu’il m’a pris de lui proposer mon aide à la retrouver, p’t’être un manque d’amour paternel ! Bref, clairement, le vol d’informations de ce type, c’est pas vraiment mon rayon, je suis bien plus à l’aise avec les chiffres sous toutes leurs formes, mais j’aimerais perfectionner mes compétences. Et vue ton set up, quelque chose me dit que t’es pas la plus noob de tous ici. » sourire en coin, regard à peine levé de l’écran du portable, j’ai le sentiment que cette jeune femme est bien plus alerte qu’elle ne le laisse penser actuellement.
Mon sourire est plus que large quand elle me dit qu’on a un deal si ça ne me dérange pas de lui donner les données en plus. Je lui montre alors mon téléphone, il affiche une page pour entrer un numéro de cloud pour faire le transfert, je le dépose devant elle, lui laissant tout le loisir d’entrer son code pour récupérer les fichiers. Le coca commandé arrive, je me mets à prendre plusieurs gorgées « Ça va mieux ! Faut vraiment que je fasse cette putain de désintox… Aaaaah, mais j’veux pas aller dans un dispensaire tenu par les tarés de l’Union là. », je le sens assez vite, le sucre fait son effet, mes doigts ne tremblent plus, mais pour combien de temps encore tiendrais-je avant de totalement basculer ?
Un serveur s’approche de notre table, il ramasse la bouteille et le verre vide et nous interroge du regard pour savoir si nous souhaitons encore commander. J’essaye de résister, mais sentir mes doigts commencer à trembler me fait très vite flancher et je commande un troisième coca. Tout en faisant un effort pour contrôler mes tremblements, je vais chercher mon téléphone portable dans mes poches, une fois en main, je fouille dans mon cloud les fichiers qui nous intéressent dans cette conversation tout en écoutant Miyu, lui lâchant quelques regards neutres. Un sourire s’affiche sur mon visage quand elle commence à dire qu’elle ne peut refuser ma proposition. Effectivement, c’est assez alléchant comme marché surtout que de prime à bord aucune contrainte n’est mise en avant. Ce qui est réellement le cas, l’une comme l’autre n’a rien à perdre, tout à gagner « J’ai rencontré un gars il y a quelques jours, il m’a aidé à me dépêtrer d’une situation compliquée. Il est pas méchant, c’est juste un père éploré qui cherche sa gamine. Chais pas ce qu’il m’a pris de lui proposer mon aide à la retrouver, p’t’être un manque d’amour paternel ! Bref, clairement, le vol d’informations de ce type, c’est pas vraiment mon rayon, je suis bien plus à l’aise avec les chiffres sous toutes leurs formes, mais j’aimerais perfectionner mes compétences. Et vue ton set up, quelque chose me dit que t’es pas la plus noob de tous ici. » sourire en coin, regard à peine levé de l’écran du portable, j’ai le sentiment que cette jeune femme est bien plus alerte qu’elle ne le laisse penser actuellement.
Mon sourire est plus que large quand elle me dit qu’on a un deal si ça ne me dérange pas de lui donner les données en plus. Je lui montre alors mon téléphone, il affiche une page pour entrer un numéro de cloud pour faire le transfert, je le dépose devant elle, lui laissant tout le loisir d’entrer son code pour récupérer les fichiers. Le coca commandé arrive, je me mets à prendre plusieurs gorgées « Ça va mieux ! Faut vraiment que je fasse cette putain de désintox… Aaaaah, mais j’veux pas aller dans un dispensaire tenu par les tarés de l’Union là. », je le sens assez vite, le sucre fait son effet, mes doigts ne tremblent plus, mais pour combien de temps encore tiendrais-je avant de totalement basculer ?
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Re: [Terminé] Titre.exe [Feat - Kagami Miyu]
Dim 23 Fév - 18:33
Miyu hocha la tête, s'amusant de la réaction de Choupette. Que ce soit elle qui lui fasse ce genre de compliments, ça ne la gênait pas tant que ça. Tout serait cependant devenu plus creepy si son interlocuteur avait été de l'autre sexe, mais surtout aux intentions probablement plus douteuses et égoïstes qu'un simple échange amical – et qu'un deal profitable – autour de breuvages sucrés. Enfin, "simple"... Par moment, c'était à se le demander, en particulier lorsque Choupette parut bien plus nerveuse qu'avant. Miyu l'observa, interloquée, avant de chercher une réponse à ce comportement si soudain. S'agissait-il de drogue ? L'hypothèse était crédible, à en juger par les propos de la streameuse.
« Ca va aller ? »
Apparemment pas puisqu'une troisième bouteille sembla nécessaire. Autant que ça ? Miyu savait le sucre addictif, mais pas à ce point. Il y avait effectivement une explication derrière tout ça. Un substitut, peut-être ? Le regard de la japonaise suivit celui de son interlocutrice, laquelle paraissait effectivement plus agitée qu'avant. Quant à elle, elle refusa de demander plus pour le moment, son dernier verre lui suffisant amplement et lui confirmant par la même occasion que Choupette se servait de ça pour autre chose que pour se désaltérer. Elle luttait contre quelque chose, tentait de soigner son image, sans doute à cause des quelques glandus encore en train de regarder un peu plus loin. Face à cette détresse, Miyu tenta de proposer quelque chose pour la sortir de là.
« Si t'as besoin d'être au calme pour un petit moment, je peux aller bouger les miches des squatteurs de toilettes. Ou t'accompagner pour prendre l'air, aussi. »
À elle de l'accepter ou non. Dans tous les cas, Miyu restait prête à la soutenir en cas de besoin, sans forcer ni rien. Cette bienveillance venait naturellement à elle pour la première fois en plusieurs années, sans doute parce qu'elle s'entendait particulièrement bien avec sa collègue hackeuse. Dans cette lignée, l'aider était bien la première chose lui venant à l'esprit, surtout si elle le demandait aussi bien. Miyu hocha vivement la tête pour donner suite à la requête de son interlocutrice. Ca lui faisait plaisir, et ça lui rappelerait sans doute l'époque où elle était dans cette position, avec son aîné à sa place actuelle.
« Si tu veux passer un jour, y'a pas de problème. Et si t'as besoin d'un coup de main, même chose. J'ai tout ce dont tu peux rêver pour faire ce genre de trucs sans laisser de traces. »
Suite à quoi, elle se saisit du portable qu'on lui tendait pour suivre la procédure classique, non pas sans une arrière-pensée survenue naturellement, plus comme un réflexe qu'autre chose. Et si elle avait installé un keylogger ? Au final, cette réflexion fut balayée par deux faits simples. Premièrement, ce cloud ne contenant absolument rien de compromettant pour elle. Deuxièmement, elle faisait suffisamment confiance à Choupette pour se dire qu'elle ne devait pas avoir fait ça.
Peu après, le voile fut levé sur les troubles récents de la streameuse, laquelle fit mention d'une cure de désintox. C'était donc lié à la drogue. Consommation volontaire ou forcée ? Miyu n'osa pas vraiment demander sur le coup. De toute manière, qu'est-ce que ça changeait ? Pas grand chose du point de vue de la japonaise, ça ne l'empêchera pas de continuer à fréquenter son amie si l'opportunité se représentait, ce qui sera certainement le cas à l'avenir.
« Normal. À ce compte là, je te dirais bien de trouver un spécialiste sur la toile et de l'inciter à coopérer. Tu le feras peut-être flipper un peu, mais ce sera mieux que d'avoir affaire à l'Église, si tu veux mon avis. »
En parallèle à ce petit conseil, le transfert de fichier prit fin. Ca avait été plus rapide ; ce n'était que du texte, après tout. Une fois l'opération terminée, elle se déconnecta du téléphone de Choupette et prit le sien pour commencer à jeter quelques coups d'oeil à la liste de noms. C'était quand même vachement long ; sans CTRL F, ça risquait de prendre une plombe, si bien qu'elle abandonna pour le moment. Elle pourra voir ça une fois rentrée.
« Merci pour ça, c'est cool de ta part. Je peux pas encore te dire si j'y trouverai mon bonheur, mais je vais pas dire non à une chance de plus. »
« Ca va aller ? »
Apparemment pas puisqu'une troisième bouteille sembla nécessaire. Autant que ça ? Miyu savait le sucre addictif, mais pas à ce point. Il y avait effectivement une explication derrière tout ça. Un substitut, peut-être ? Le regard de la japonaise suivit celui de son interlocutrice, laquelle paraissait effectivement plus agitée qu'avant. Quant à elle, elle refusa de demander plus pour le moment, son dernier verre lui suffisant amplement et lui confirmant par la même occasion que Choupette se servait de ça pour autre chose que pour se désaltérer. Elle luttait contre quelque chose, tentait de soigner son image, sans doute à cause des quelques glandus encore en train de regarder un peu plus loin. Face à cette détresse, Miyu tenta de proposer quelque chose pour la sortir de là.
« Si t'as besoin d'être au calme pour un petit moment, je peux aller bouger les miches des squatteurs de toilettes. Ou t'accompagner pour prendre l'air, aussi. »
À elle de l'accepter ou non. Dans tous les cas, Miyu restait prête à la soutenir en cas de besoin, sans forcer ni rien. Cette bienveillance venait naturellement à elle pour la première fois en plusieurs années, sans doute parce qu'elle s'entendait particulièrement bien avec sa collègue hackeuse. Dans cette lignée, l'aider était bien la première chose lui venant à l'esprit, surtout si elle le demandait aussi bien. Miyu hocha vivement la tête pour donner suite à la requête de son interlocutrice. Ca lui faisait plaisir, et ça lui rappelerait sans doute l'époque où elle était dans cette position, avec son aîné à sa place actuelle.
« Si tu veux passer un jour, y'a pas de problème. Et si t'as besoin d'un coup de main, même chose. J'ai tout ce dont tu peux rêver pour faire ce genre de trucs sans laisser de traces. »
Suite à quoi, elle se saisit du portable qu'on lui tendait pour suivre la procédure classique, non pas sans une arrière-pensée survenue naturellement, plus comme un réflexe qu'autre chose. Et si elle avait installé un keylogger ? Au final, cette réflexion fut balayée par deux faits simples. Premièrement, ce cloud ne contenant absolument rien de compromettant pour elle. Deuxièmement, elle faisait suffisamment confiance à Choupette pour se dire qu'elle ne devait pas avoir fait ça.
Peu après, le voile fut levé sur les troubles récents de la streameuse, laquelle fit mention d'une cure de désintox. C'était donc lié à la drogue. Consommation volontaire ou forcée ? Miyu n'osa pas vraiment demander sur le coup. De toute manière, qu'est-ce que ça changeait ? Pas grand chose du point de vue de la japonaise, ça ne l'empêchera pas de continuer à fréquenter son amie si l'opportunité se représentait, ce qui sera certainement le cas à l'avenir.
« Normal. À ce compte là, je te dirais bien de trouver un spécialiste sur la toile et de l'inciter à coopérer. Tu le feras peut-être flipper un peu, mais ce sera mieux que d'avoir affaire à l'Église, si tu veux mon avis. »
En parallèle à ce petit conseil, le transfert de fichier prit fin. Ca avait été plus rapide ; ce n'était que du texte, après tout. Une fois l'opération terminée, elle se déconnecta du téléphone de Choupette et prit le sien pour commencer à jeter quelques coups d'oeil à la liste de noms. C'était quand même vachement long ; sans CTRL F, ça risquait de prendre une plombe, si bien qu'elle abandonna pour le moment. Elle pourra voir ça une fois rentrée.
« Merci pour ça, c'est cool de ta part. Je peux pas encore te dire si j'y trouverai mon bonheur, mais je vais pas dire non à une chance de plus. »
Choupette
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Re: [Terminé] Titre.exe [Feat - Kagami Miyu]
Lun 24 Fév - 17:49
Elle me demande si ça va, j’hoche la tête pour dire oui. Ça va oui, c’est juste le début, si je me bourre de sucre je devrais pouvoir « contrôler » le manque. Miyu me propose aussi d’aller ailleurs, un peu plus au calme « C’est très gentil à toi, mais ce n’est ni de calme ni de fraicheur dont j’ai besoin. ». La seule chose qui pourrait me soulager vraiment c’est d’aller ramper aux pieds de Miguel « Je ne lui ferais clairement pas se plaisir, surtout que maintenant qu’on sait que je ne suis pas sa fille biologique, Dieu seul sait où je terminerais si je rapplique chez lui. » et concrètement je n’ai pas envie de finir comme mule, ou pire faire des tournantes dans les caves de Medellin. Elle me propose de repasser quand je veux, qu’elle a tout ce qu’il faut pour entrer et sortir de chez les voisins sans laisser de traces « Merci, je te retourne la proposition. Si un jour tu as des soucis avec des chiffres, vient me voir, je t’aiderais du mieux que je peux. ».
Elle prend mon portable et fait le transfère, je hoche la tête de satisfaction. Voilà une alliance rondement menée, qui sera profitable à toutes les deux, je n’en doute pas. Buvant mon coca satisfaite, vraiment c’est pas que de la came que je dois faire une cure le sucre aussi. Je ris quand Miyu me dit de trouver une spécialiste en indépendant et de l’inciter à coopérer « Ouais, pas bête, mais c’est aussi prendre des risques de se trouver avec un taré. Non, faut que je me dépêche en vrai, j’ai pas l’temps à courir après des indépendants. J’irais au dispensaire où j’ai mes habitudes, ils commencent à bien me connaître, ils devineront que je viens pour ma cure annuelle. » sourire carnassier, dévoilant ma dentition, depuis mes quinze ans je fait des cures une à deux fois par an, là ça s’accélère juste à cause de l’aute, sinon j’aurais pu tenir encore un peu. Petite sonnerie, nous alertant que le transfert est terminé, je récupère mon téléphone vérifiant que tout a bien été transféré, pendant que la japonaise vérifie qu’elle a bien reçu de son côté tout ce qu’il faut. Elle me remercie et espère qu’elle trouvera son bonheur, j’acquiesce avec ma bouteille de coca en main « Je te le souhaite. C’est bien aussi de s’entraider entre hackeurs, dommage que d’autres ne le voient pas de cet œil. » je lance un regard vers les tables les plus reculées où des transactions sont en cours d’être officialisés. Je souris tout en sirotant mon coca, me demandant ce que l’avenir me réserve.
« Je me rends compte que depuis que je me suis enfui de chez moi, c’est bien la première année où je sors le plus et fais des rencontres… bien improbables. » je rigole doucement, je me moque de moi-même. Je ne suis pas jeune femme à sociabiliser IRL en dehors du gang. Ma communauté, c’est du faux semblant, c’est juste du commerce, les fidéliser pour qu’ils continuent à cracher leur fric pendant mes lives. Mais là, depuis quelque temps, entre Eli, Bella, le fameux Victor et maintenant Miyu « Ça fait bizarre de se dire qu’on peut se faire des amis dans cet enfer. ». Oui, pour la première fois de ma vie je parle d’amis et non de connaissances qui me serviront pour plus tard. Même Miyu, l’alliance est nécessaire, mais sert aussi de prétexte pour la revoir, car en fait elle est super cool comme nana.
Elle prend mon portable et fait le transfère, je hoche la tête de satisfaction. Voilà une alliance rondement menée, qui sera profitable à toutes les deux, je n’en doute pas. Buvant mon coca satisfaite, vraiment c’est pas que de la came que je dois faire une cure le sucre aussi. Je ris quand Miyu me dit de trouver une spécialiste en indépendant et de l’inciter à coopérer « Ouais, pas bête, mais c’est aussi prendre des risques de se trouver avec un taré. Non, faut que je me dépêche en vrai, j’ai pas l’temps à courir après des indépendants. J’irais au dispensaire où j’ai mes habitudes, ils commencent à bien me connaître, ils devineront que je viens pour ma cure annuelle. » sourire carnassier, dévoilant ma dentition, depuis mes quinze ans je fait des cures une à deux fois par an, là ça s’accélère juste à cause de l’aute, sinon j’aurais pu tenir encore un peu. Petite sonnerie, nous alertant que le transfert est terminé, je récupère mon téléphone vérifiant que tout a bien été transféré, pendant que la japonaise vérifie qu’elle a bien reçu de son côté tout ce qu’il faut. Elle me remercie et espère qu’elle trouvera son bonheur, j’acquiesce avec ma bouteille de coca en main « Je te le souhaite. C’est bien aussi de s’entraider entre hackeurs, dommage que d’autres ne le voient pas de cet œil. » je lance un regard vers les tables les plus reculées où des transactions sont en cours d’être officialisés. Je souris tout en sirotant mon coca, me demandant ce que l’avenir me réserve.
« Je me rends compte que depuis que je me suis enfui de chez moi, c’est bien la première année où je sors le plus et fais des rencontres… bien improbables. » je rigole doucement, je me moque de moi-même. Je ne suis pas jeune femme à sociabiliser IRL en dehors du gang. Ma communauté, c’est du faux semblant, c’est juste du commerce, les fidéliser pour qu’ils continuent à cracher leur fric pendant mes lives. Mais là, depuis quelque temps, entre Eli, Bella, le fameux Victor et maintenant Miyu « Ça fait bizarre de se dire qu’on peut se faire des amis dans cet enfer. ». Oui, pour la première fois de ma vie je parle d’amis et non de connaissances qui me serviront pour plus tard. Même Miyu, l’alliance est nécessaire, mais sert aussi de prétexte pour la revoir, car en fait elle est super cool comme nana.
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Re: [Terminé] Titre.exe [Feat - Kagami Miyu]
Lun 24 Fév - 22:45
Miyu haussa simplement les épaules aussitôt sa proposition décllinée, nullement froissée par la prise de décision de Choupette. Comment l'être ? Il n'y avait aucune raison qui la pousserait à ça. Cependant, la japonaise commença à ressentir un certain malaise vis-à-vis de tout ça. Rien ne l'empêchait de continuer à sociabiliser en toute insouciance, mais elle avait cette petite sensation au fond d'elle, ce désir qui la poussait à vouloir faire plus que ça pour aider une amie. Mais que pouvait-elle changer à cette situation ? Miyu n'avait pas la moindre drogue sur elle ; et même si cela avait été le cas, ça n'aurait sans doute pas arrangé la situation de la streameuse sur le long terme. Il lui fallait de l'aide pour supporter tout ça, des distractions.
« Éloigne-toi le plus possible, alors. Franchement, j'ai découvert des super spots en me baladant de temps en temps, quand le besoin de brouiller les pistes se faisait ressentir. Y'a des lieux plutôt durs d'accès, mais ça en vaut le détour. Et pendant tout le trajet, tu te tues à escalader des trucs et à passer dans des recoins étroits, c'est sportif mais ça te draine tellement que tu penses plus à autre chose. Et quand tu te décides à rentrer, t'es tellement cassée que tu t'endors à peine allongée. L'exploration c'est vraiment le feu, si tu cherches à te sortir des trucs de la tête. Et petit plus : tout cet exercice, ça te fait de super fesses à la fin. »
Encore fallait-il accepter d'y consacrer une journée entière. Mais de son point de vue, c'était vraiment quelque chose d'exceptionnel. Elle ne le faisait pas chaque jour – ça l'aurait déjà tuée de fatigue depuis bien longtemps – mais n'en avait guère besoin. Une fois de temps en temps, ça lui suffisait. Peut-être aura-t-elle l'opportunité d'inviter Choupette à une sortie du genre, un jour.
« Ou sinon, t'as l'alcool. Plus simple mais aussi plus cher et dangereux. Et ce serait vraiment rajouter de l'essence dans le feu, ça. »
Ouais, non. Très mauvaise idée. Elle la dégagea d'un geste vif de la main comme on envoyait valser un profil déplaisant sur les applications de rencontre. Dans la lignée de ce gag gestuel, elle refit le même geste mais en sens inverse, et cette fois-ci avec un grand sourire, lorsque Choupette lui renvoya l'ascenseur quant à sa précédente invitation, lui transmettant ainsi qu'elle serait ravie de venir la voir au besoin, avant que la conversation ne vire de nouveau sur la recherche d'éventuelles solutions au problème de Choupette.
« Ouais, c'est le problème. Y'a beaucoup trop de cinglés par ici. On est vraiment pas nées au bon endroit, hein. »
Triste constat qui lui rappela encore une fois pourquoi elle ne donnera jamais la vie, encore moins dans ce trou à rat. Un enfant ne méritait certainement pas ça. Beaucoup ne le méritaient pas vraiment, à vrai dire. Un lieu pareil, ça finissait par pourrir n'importe qui. Miyu elle-même savait qu'elle n'était pas à l'abri de ça, qu'un jour ça finirait par lui tomber dessus comme pour tous les autres, comme ceux déjà atteints et que son amie fréquentait peut-être, de gré ou de force, à ce fameux dispensaire. Rien d'y penser, ça lui faisait froid dans le dos. Sur quel genre de fous pouvait-on tomber, là-bas ? Certains avaient réellement besoin d'assistance, d'autres étaient là pour des motifs beaucoup moins louables. Combien de fois Miyu avait-elle pu lire des histoires en ligne à ce sujet, sur des dealers qui s'infiltraient pour trouver des clients plus faciles à fidéliser, pour faire rechuter ceux qui cherchaient à s'échapper de cette spirale ? Des serpents tentateurs.
« Mais c'est comme tu veux. Fais juste attention à toi aussi. Des types pas nets, y'en a partout. »
L'instant d'après, ses yeux se perdirent dans le décor puis dans la masse de personnes se trouvan à proximité. Miyu médita un moment sur les derniers propos de son interlocutrice, cherchant une exception à ce phénomène d'isolation chez les hackeurs. En dehors d'elles, elle n'en trouva pas. Mais d'un côté, la japonaise comprenait parfaitement d'où cela venait, quelle était la cause de ce manque de coopération ; la peur. Beaucoup avaient du mal à accorder une certaine confiance à leur semblable, car ils savaient pertinemment qu'ils restaient capables de se faire espionner un jour ou l'autre puisque tout le monde dans ce milieu en était plus ou moins capable. D'autres avaient aussi peur des balances. Qui à Decay n'irait pas dénoncer une simple connaissance pour quelques billets ? Très peu de gens, beaucoup trop peu. L'argent était bien trop précieux ici bas. Ca rendait tout le monde fou.
« Ouais, mais bon. On peut pas vraiment leur en vouloir. La confiance, ça se perd ici. Les liens sont plus durs à tisser qu'ailleurs. M'enfin. L'avantage, c'est qu'une fois que ça arrive, on peut être sûr qu'ils vont durer et donner de belles choses. Y'a vraiment rien de plus satisfaisant qu'avoir quelqu'un sur qui on peut compter dans ce monde de mort. »
Des personnes pour qui on lutterait contre vents et marées, pour qui l'impossible devenait possible, pour qui les mensonges n'existaient plus. De véritables relations, des liens forts et authentiques s'élevant au dessus de cette fange crasseuse et formant une toile d'or capable d'éclipser tous les océans d'emmerdes par quelques vibrations, par quelques paroles de ces êtres chéris. Un véritable réseau qui, pour certains, remplaçait une famille perdue ou morcelée. Un bien nécessaire si l'on souhaitait conserver un brin de santé mentale, si l'on voulait se raccrocher à quelque chose pour ne pas se noyer et ne jamais remonter à la surface. Des gens à qui l'on pouvait sourire de façon si sincère, sans se forcer, sans se cacher derrière un masque. Comme présentement.
« T'as vu ça ? Mais c'est pas déplaisant du tout. Perso, ça me sort la tête des emmerdes dans lesquelles je plonge tous les jours. Puis ça rend heureux, aussi. Je commence enfin à comprendre pourquoi un Sims a besoin de parler à d'autres pour pas crever d'ennui. Ca prend tout son sens quand tu le vis toi-même. »
« Éloigne-toi le plus possible, alors. Franchement, j'ai découvert des super spots en me baladant de temps en temps, quand le besoin de brouiller les pistes se faisait ressentir. Y'a des lieux plutôt durs d'accès, mais ça en vaut le détour. Et pendant tout le trajet, tu te tues à escalader des trucs et à passer dans des recoins étroits, c'est sportif mais ça te draine tellement que tu penses plus à autre chose. Et quand tu te décides à rentrer, t'es tellement cassée que tu t'endors à peine allongée. L'exploration c'est vraiment le feu, si tu cherches à te sortir des trucs de la tête. Et petit plus : tout cet exercice, ça te fait de super fesses à la fin. »
Encore fallait-il accepter d'y consacrer une journée entière. Mais de son point de vue, c'était vraiment quelque chose d'exceptionnel. Elle ne le faisait pas chaque jour – ça l'aurait déjà tuée de fatigue depuis bien longtemps – mais n'en avait guère besoin. Une fois de temps en temps, ça lui suffisait. Peut-être aura-t-elle l'opportunité d'inviter Choupette à une sortie du genre, un jour.
« Ou sinon, t'as l'alcool. Plus simple mais aussi plus cher et dangereux. Et ce serait vraiment rajouter de l'essence dans le feu, ça. »
Ouais, non. Très mauvaise idée. Elle la dégagea d'un geste vif de la main comme on envoyait valser un profil déplaisant sur les applications de rencontre. Dans la lignée de ce gag gestuel, elle refit le même geste mais en sens inverse, et cette fois-ci avec un grand sourire, lorsque Choupette lui renvoya l'ascenseur quant à sa précédente invitation, lui transmettant ainsi qu'elle serait ravie de venir la voir au besoin, avant que la conversation ne vire de nouveau sur la recherche d'éventuelles solutions au problème de Choupette.
« Ouais, c'est le problème. Y'a beaucoup trop de cinglés par ici. On est vraiment pas nées au bon endroit, hein. »
Triste constat qui lui rappela encore une fois pourquoi elle ne donnera jamais la vie, encore moins dans ce trou à rat. Un enfant ne méritait certainement pas ça. Beaucoup ne le méritaient pas vraiment, à vrai dire. Un lieu pareil, ça finissait par pourrir n'importe qui. Miyu elle-même savait qu'elle n'était pas à l'abri de ça, qu'un jour ça finirait par lui tomber dessus comme pour tous les autres, comme ceux déjà atteints et que son amie fréquentait peut-être, de gré ou de force, à ce fameux dispensaire. Rien d'y penser, ça lui faisait froid dans le dos. Sur quel genre de fous pouvait-on tomber, là-bas ? Certains avaient réellement besoin d'assistance, d'autres étaient là pour des motifs beaucoup moins louables. Combien de fois Miyu avait-elle pu lire des histoires en ligne à ce sujet, sur des dealers qui s'infiltraient pour trouver des clients plus faciles à fidéliser, pour faire rechuter ceux qui cherchaient à s'échapper de cette spirale ? Des serpents tentateurs.
« Mais c'est comme tu veux. Fais juste attention à toi aussi. Des types pas nets, y'en a partout. »
L'instant d'après, ses yeux se perdirent dans le décor puis dans la masse de personnes se trouvan à proximité. Miyu médita un moment sur les derniers propos de son interlocutrice, cherchant une exception à ce phénomène d'isolation chez les hackeurs. En dehors d'elles, elle n'en trouva pas. Mais d'un côté, la japonaise comprenait parfaitement d'où cela venait, quelle était la cause de ce manque de coopération ; la peur. Beaucoup avaient du mal à accorder une certaine confiance à leur semblable, car ils savaient pertinemment qu'ils restaient capables de se faire espionner un jour ou l'autre puisque tout le monde dans ce milieu en était plus ou moins capable. D'autres avaient aussi peur des balances. Qui à Decay n'irait pas dénoncer une simple connaissance pour quelques billets ? Très peu de gens, beaucoup trop peu. L'argent était bien trop précieux ici bas. Ca rendait tout le monde fou.
« Ouais, mais bon. On peut pas vraiment leur en vouloir. La confiance, ça se perd ici. Les liens sont plus durs à tisser qu'ailleurs. M'enfin. L'avantage, c'est qu'une fois que ça arrive, on peut être sûr qu'ils vont durer et donner de belles choses. Y'a vraiment rien de plus satisfaisant qu'avoir quelqu'un sur qui on peut compter dans ce monde de mort. »
Des personnes pour qui on lutterait contre vents et marées, pour qui l'impossible devenait possible, pour qui les mensonges n'existaient plus. De véritables relations, des liens forts et authentiques s'élevant au dessus de cette fange crasseuse et formant une toile d'or capable d'éclipser tous les océans d'emmerdes par quelques vibrations, par quelques paroles de ces êtres chéris. Un véritable réseau qui, pour certains, remplaçait une famille perdue ou morcelée. Un bien nécessaire si l'on souhaitait conserver un brin de santé mentale, si l'on voulait se raccrocher à quelque chose pour ne pas se noyer et ne jamais remonter à la surface. Des gens à qui l'on pouvait sourire de façon si sincère, sans se forcer, sans se cacher derrière un masque. Comme présentement.
« T'as vu ça ? Mais c'est pas déplaisant du tout. Perso, ça me sort la tête des emmerdes dans lesquelles je plonge tous les jours. Puis ça rend heureux, aussi. Je commence enfin à comprendre pourquoi un Sims a besoin de parler à d'autres pour pas crever d'ennui. Ca prend tout son sens quand tu le vis toi-même. »
Choupette
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Re: [Terminé] Titre.exe [Feat - Kagami Miyu]
Mar 25 Fév - 22:41
La soirée n’est vraiment pas désagréable, si on met de côté les quelques tremblements. L’idée d’aller crapahuter pour se vider la tête, loin de tout n’est vraiment pas une mauvaise idée « Mais quitte à faire ça, je préfère largement aller crapahuter dans des spots hantés… » Ho la boulette ! Je porte ma main droite à ma bouche, l’air surpris d’avoir pour la énième fois pensé à voix haute, mais surtout d’avoir dit tout haut « ça ». Dans une nouvelle scène théâtrale, la main précédemment devant ma bouche se ferme en un poing bien serré, je serre aussi ma mâchoire, un regard empli de colère, toute tremblante, mais non due à mon manque cette fois-ci. En espérant que Miyu ne le prenne pas pour elle, car cette colère est entièrement tournée vers moi-même. Quelle idiote je fais ! Encore Miyu n’est pas le problème, ce sont surtout tous les gugusses autour de nous qui pourraient très bien balancer ça sur le net et hop ma couverture de streameuse cute – mais un peu vulgaire sur les bords – qui joue qu’à des jeux trop « pipou » s’envole. Je lance des coups d’œil discret un peu partout, au cas ou, voyant que personne ne fait attention à nous, je souffle de soulagement puis repose mon regard sur la Japonaise. Avec un ton des plus sérieux et un regard qui ne trahit pas le sérieux que je mets en avant « Je te demanderais de garder ça pour toi, je te pris. Cette facette de moi doit rester secrète. » dis-je le plus bas possible, mais tout en restant audible pour Miyu. Vraiment, cette manie de parler tout haut alors que je ne fais que penser, ça me perdra un jour, c’est certain ! Ou alors me noyer dans l’alcool « C’est une possibilité, ça m’arrive parfois. Mais là je préfère compenser avec le sucre et la caféine, ça sera moins compliqué à arrêter une fois la désintox faite. » dis-je en reprenant mon ton léger.
Je la vois faire une mimique de la main comme pour dire que c’est une mauvaise idée l’alcool, je lui souris en acquiesçant de la tête. Oui ce n’est pas du tout une bonne idée. J’aime boire, mais avec modération… J’éclate de rire « Avec modération ! Je me mets la murge à chaque soirée que je fais quasiment, c’est pas vraiment boire avec modération ! ». On en revient à la manière de trouver un médecin indépendant, Miyu fait une réflexion sur nos naissances dans cette ville. J’avais la bouteille de coca aux lèvres, sans même boire une gorgée, je descends un peu mon bras, posant le coude sur la table, tournant le liquide dans le récipient « Ça s’est certain ! Mais peut-on réellement en vouloir à nos géniteurs ? La mienne n’a pas vraiment eu… » je m’arrête, laissant ma pensée en suspens. Le choix ! Maître mot de Decay, tout le monde a le choix, il suffit de le saisir. Ma mère a préféré se mentir à elle-même, mon visage est empli de dégoût et de haine pour elle « Le choix elle l’avait et elle a préféré se mentir à elle-même cette sale pute ! Elle n’a que ce qu’elle mérite dans les bas-fonds de Decay, qu’elle y reste et qu’elle y crève surtout ! ». Mon ressentiment vis-à-vis d’elle n’est pas près de changer, je la hais, elle et tout Red Light ! Je prends une grande gorgée de coca, laissant le liquide sucré couler le long de ma trachée, me délectant de son goût, appréciant les effets que ça me procure. La nuit est bien partie pour s’éterniser.
Miyu me fait tout un speech sur la confiance, la dureté de se lier aux uns et autres. Elle n’a absolument pas tort, je ne peux la contredire. Moi-même je n’accorde pas ma confiance au premier venu, sauf si je suis imbibé, mais ça s’est une autre histoire encore. Mais la fin de sa tirade me laisse perplexe « Est-ce qu’on peut être sûr que ces liens sont indéfectibles ? J’ai vu des gars se revendiquant meilleurs potes s’entre-tuer pour une simple dose de drogue. J’aimerais sincèrement que tu aies raison, que les liens tissés soient résistants à tout, vraiment. ». Je ne sais pas encore si je risquerais ma vie pour des amis, mais je ferais tout mon possible jusqu’à ce que ça mette ma vie en danger, après ça chacun sa merde. N’est-ce pas illusoire ? Une douce illusion, qui enlace les corps de protection réelle, authentiques et non entretenus par des obligations, mais est-ce que ça peut réellement durer ? Dans cet enfer où tous les coups sont permis ? Aussi, effectivement, avoir des amis ça rend heureux, prendre plaisir de les voir, passer du temps ensemble. Tous ces instants sont précieux en ce bas monde. « Ce qui est bien, c’est que nous, on peut remonter notre sociale bien mieux avec notre pc contrairement aux sims qui ont besoin de voir d’autres sims pour que ça soit opti. » dis-je en rigolant. Je termine le coca restant, dépose de l’argent dans la petite coupelle, la somme réclamée pour nos consommations, je prends mon téléphone portable, le déverrouille, trafique dessus. Ce petit trafic a pour but de réinitialiser le téléphone, supprimant tout ce qu’il y a dessus et ne laissant d’un numéro de téléphone, celui de mon portable de rechange à la maison. Je verrouille le téléphone, le dépose devant Miyu, me lève, ramasse mes affaires. Un large, très large sourire s’affiche sur mon visage « Encore merci pour cette soirée. Ça m’a fait plaisir de discuter avec une consœur et d’avoir trouvé un arrangement qui convient à toutes les deux. Je te laisse ce téléphone en cadeau, je pense que tu n’auras aucun mal à le déverrouiller, il contient un numéro pour me contacter quand tu le souhaites. » lui explique, lui faisant des au revoir de la main, avant de m’éloigner. Passant devant la troupe de garçons encore d’attaque je les remercie pour la soirée et m’excuse au passage, laissant entendre que je suis très fatiguée et préfère rentrer. Ils me souhaitent la bonne soirée, certains essayant de me proposer de me raccompagner, je décline des plus poliment, disant qu’un chauffeur m’attend déjà. C’est la tête remplie de joie que je quitte le Space Station Bar et aussi gavée de sucre, le sommeil va être compliqué à trouver. Bon, plus qu’une solution geeker jusqu’à ce que je tombe de fatigue sur Layers of Fear.
Je la vois faire une mimique de la main comme pour dire que c’est une mauvaise idée l’alcool, je lui souris en acquiesçant de la tête. Oui ce n’est pas du tout une bonne idée. J’aime boire, mais avec modération… J’éclate de rire « Avec modération ! Je me mets la murge à chaque soirée que je fais quasiment, c’est pas vraiment boire avec modération ! ». On en revient à la manière de trouver un médecin indépendant, Miyu fait une réflexion sur nos naissances dans cette ville. J’avais la bouteille de coca aux lèvres, sans même boire une gorgée, je descends un peu mon bras, posant le coude sur la table, tournant le liquide dans le récipient « Ça s’est certain ! Mais peut-on réellement en vouloir à nos géniteurs ? La mienne n’a pas vraiment eu… » je m’arrête, laissant ma pensée en suspens. Le choix ! Maître mot de Decay, tout le monde a le choix, il suffit de le saisir. Ma mère a préféré se mentir à elle-même, mon visage est empli de dégoût et de haine pour elle « Le choix elle l’avait et elle a préféré se mentir à elle-même cette sale pute ! Elle n’a que ce qu’elle mérite dans les bas-fonds de Decay, qu’elle y reste et qu’elle y crève surtout ! ». Mon ressentiment vis-à-vis d’elle n’est pas près de changer, je la hais, elle et tout Red Light ! Je prends une grande gorgée de coca, laissant le liquide sucré couler le long de ma trachée, me délectant de son goût, appréciant les effets que ça me procure. La nuit est bien partie pour s’éterniser.
Miyu me fait tout un speech sur la confiance, la dureté de se lier aux uns et autres. Elle n’a absolument pas tort, je ne peux la contredire. Moi-même je n’accorde pas ma confiance au premier venu, sauf si je suis imbibé, mais ça s’est une autre histoire encore. Mais la fin de sa tirade me laisse perplexe « Est-ce qu’on peut être sûr que ces liens sont indéfectibles ? J’ai vu des gars se revendiquant meilleurs potes s’entre-tuer pour une simple dose de drogue. J’aimerais sincèrement que tu aies raison, que les liens tissés soient résistants à tout, vraiment. ». Je ne sais pas encore si je risquerais ma vie pour des amis, mais je ferais tout mon possible jusqu’à ce que ça mette ma vie en danger, après ça chacun sa merde. N’est-ce pas illusoire ? Une douce illusion, qui enlace les corps de protection réelle, authentiques et non entretenus par des obligations, mais est-ce que ça peut réellement durer ? Dans cet enfer où tous les coups sont permis ? Aussi, effectivement, avoir des amis ça rend heureux, prendre plaisir de les voir, passer du temps ensemble. Tous ces instants sont précieux en ce bas monde. « Ce qui est bien, c’est que nous, on peut remonter notre sociale bien mieux avec notre pc contrairement aux sims qui ont besoin de voir d’autres sims pour que ça soit opti. » dis-je en rigolant. Je termine le coca restant, dépose de l’argent dans la petite coupelle, la somme réclamée pour nos consommations, je prends mon téléphone portable, le déverrouille, trafique dessus. Ce petit trafic a pour but de réinitialiser le téléphone, supprimant tout ce qu’il y a dessus et ne laissant d’un numéro de téléphone, celui de mon portable de rechange à la maison. Je verrouille le téléphone, le dépose devant Miyu, me lève, ramasse mes affaires. Un large, très large sourire s’affiche sur mon visage « Encore merci pour cette soirée. Ça m’a fait plaisir de discuter avec une consœur et d’avoir trouvé un arrangement qui convient à toutes les deux. Je te laisse ce téléphone en cadeau, je pense que tu n’auras aucun mal à le déverrouiller, il contient un numéro pour me contacter quand tu le souhaites. » lui explique, lui faisant des au revoir de la main, avant de m’éloigner. Passant devant la troupe de garçons encore d’attaque je les remercie pour la soirée et m’excuse au passage, laissant entendre que je suis très fatiguée et préfère rentrer. Ils me souhaitent la bonne soirée, certains essayant de me proposer de me raccompagner, je décline des plus poliment, disant qu’un chauffeur m’attend déjà. C’est la tête remplie de joie que je quitte le Space Station Bar et aussi gavée de sucre, le sommeil va être compliqué à trouver. Bon, plus qu’une solution geeker jusqu’à ce que je tombe de fatigue sur Layers of Fear.
Kagami Miyu
Should I run away, and change my name ?
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Re: [Terminé] Titre.exe [Feat - Kagami Miyu]
Mer 26 Fév - 17:24
Hantés. C'est bien ce qu'elle venait de dire, non ? Miyu n'en parut pas plus surprise que ça. À vrai dire, la chose qui l'interpella fut plutôt la réaction de Choupette qui, apparemment, n'avait pas souhaité dire cela à voix haute, pour un souci d'image. Ses fans étaient-ils obsessionnels au point de faire une crise de nerf si l'image pure et toute mignonne de leur idole venait à être soi-disant salie par quelque chose que beaucoup de gens affectionnaient ? Peut-être bien, on n'était jamais trop prudent. Quoi qu'il en soit, Miyu haussa simplement les épaules puis sourit à Choupette de façon complice, mimant la fermeture définitive de sa bouche d'un geste de la main. La clé imaginaire fut alors jetée plus loin, sans doute pour ne jamais être retrouvée puisqu'elle n'existait tout simplement pas.
« Personne n'en saura rien ! Enfin, à part moi, du coup. Mais je prends note, si jamais on a l'occasion de se faire une sortie en douce. »
La situation quant à son problème de dépendance fut ensuite un peu plus explicitée. Comme l'avait supposé Miyu, tout ce sucre faisait office de substitut à défaut d'avoir de quoi résoudre le problème, comme quoi l'addiction à l'alcool serait bien plus tenace et demanderait plus d'efforts, une fois celle à la drogue supplantée. La streameuse ne cacha cependant pas son amour des boissons alcoolisées, en particulier en soirée où elle disait se mettre une bonne mine à chaque fois. Chacun sa façon se profiter. De son côté, la japonaise buvait seulement lors de quelques occasions, et jamais trop. Elle n'aimait de toute façon pas boire seule, et puisque son cercle social IRL n'était pas très fourni, autant dire qu'elle en avait rarement l'occasion. Peut-être commandera-t-elle un breuvage plus adulte, la prochaine fois qu'elle sortira avec Choupette. Maintenant que l'idée venait de germer, elle la mit de côté, dans un recoin de son esprit.
Un petit hochement de tête suivit l'éclat de colère de Choupette. Le choix, tout le monde l'avait. Certains moins que d'autres, mais personne n'était totalement démuni de son libre arbitre – sauf ceux traînant un peu trop près des caves russes, peut-être. Mais là n'était pas le sujet. Son amie avait probablement toutes les raisons du monde d'en vouloir à sa génitrice, à n'en point douter. De son côté, Miyu ne détestait pas ses parents maus ne cautionnait pas pour autant leurs choix. S'ils n'avaient pas été égoïstes, alors elle n'aurait jamais eu à connaître la peine engendrée par la disparition de son frère, sa plus grande douleur, indiscutablement.
« Wow, violent. Mais je comprends le sentiment. Nos vieux ont choisi de nous faire naître dans cet enfer, ils ont pas vraiment d'excuses pour ça. À nous de les pardonner ou non. »
Ne pas avoir de famille proche à laquelle faire confiance, ça pouvait être douloureux et source d'isolement. Miyu ne prétendait pas pouvoir se mettre à la place de Choupette, ni d'imaginer pleinement ce qu'elle pouvait ressentir. Elle ne s'exprima ainsi pas plus sur le sujet, voulant éviter de dire le mot de trop par inadvertance. Au lieu de ça, il lui fut bien plus aisé de parler sur un sujet qui la concernait directement, celui des liens amicaux.
« Tu sais, c'est vraiment rare que je sorte pour me faire des amis. Pas des simples connaissances à qui je reparlerai jamais, non. Des gens avec qui je m'entends super bien, qui me font me sentir bien. Depuis que j'ai plus mon frère, ça me manque vachement. Et parler comme ça de toute et de rien avec des personnes que j'apprécie, comme toi, ça comble ce vide et ça me rend vraiment heureuse. Enfin... Je sais pas comment l'expliquer plus clairement, mais bref. Tout ça pour dire que les autres peuvent bien aller se faire foutre. C'est pas de l'argent ou quoi que ce soit d'autre qui va me faire renoncer à ce à quoi je tiens. C'est beaucoup trop précieux, ça n'a pas de valeur. »
Peut-être était beaucoup trop idéaliste de sa part, mais ça lui faisait au moins une chose à laquelle se raccrocher, car sans ces quelques rares personnes et sans son frère, Miyu n'aurait tout simplement plus la moindre raison de vivre. Pas dans un monde aussi pourri où l'avenir de tout un chacun était aussi incertain que la sécurité de ses biens, en tout cas. Ces liens donnaient une cause pour laquelle se battre, un phare dont la lumière aider à se répérer même dans les ténèbres les plus obscures, une nécessité pour quiconque ne voulait pas devenir fou ici, à Decay.
« Mais ouais, t'as raison. Mon bébé m'aide aussi pas mal à remonter la pente quand ça va pas. Son doux ronronement, le bruit du liquide rafraîchissant qui s'écoule entre ses composants... Un régal ! L'avantage d'être nerd, c'est clair. »
Elle se mit à jouer avec son verre vide, le faisant tourner et vaciller sur la table pour la marquer de multiples cercles humides laissés par le récipient. Les empreintes formaient une sorte de kaléidoscope un peu cheap dans lequel les yeux de la japonaise se perdirent un court instant, le temps que Choupette traficotte quelque chose sur un portable, lequel fut ensuite tendu à Miyu accompagné de quelques explications et d'un au revoir des plus chaleureux. Avec le sourire, la japonaise lui rendit son geste après s'être saisie du téléphone.
« T'auras de mes nouvelles très vite, tu peux en être sûre. Et tant qu'à faire, je passerai aussi te faire des petits coucou en stream. Mais promis, pas un mot sur ton amour du paranormal. »
Elle la laissa ensuite filer, non pas sans couvrir ses arrières en fixant le groupe de garçons encore présents. Si l'un d'entre eux osait bouger pour filer son amie, elle irait l'interrompre dans son élan pour lui dire deux mots. Heureusement, elle n'en eût guère besoin. Son regard massacrant fit son petit effet à ce groupe de jeunes qui, à défaut d'être persistants, n'étaient pas très courageux.
« Booon. Faudrait pas que je traîne moi aussi. »
Peu après, elle s'éclipsa également, sans doute pour aller passer sa soirée chez elle pour s'emparer du téléphone et du numéro qu'il contenait, ainsi que pour observer plus en détails les fichiers qu'on lui avait passé. Bref, de quoi finaliser une bonne journée.
« Personne n'en saura rien ! Enfin, à part moi, du coup. Mais je prends note, si jamais on a l'occasion de se faire une sortie en douce. »
La situation quant à son problème de dépendance fut ensuite un peu plus explicitée. Comme l'avait supposé Miyu, tout ce sucre faisait office de substitut à défaut d'avoir de quoi résoudre le problème, comme quoi l'addiction à l'alcool serait bien plus tenace et demanderait plus d'efforts, une fois celle à la drogue supplantée. La streameuse ne cacha cependant pas son amour des boissons alcoolisées, en particulier en soirée où elle disait se mettre une bonne mine à chaque fois. Chacun sa façon se profiter. De son côté, la japonaise buvait seulement lors de quelques occasions, et jamais trop. Elle n'aimait de toute façon pas boire seule, et puisque son cercle social IRL n'était pas très fourni, autant dire qu'elle en avait rarement l'occasion. Peut-être commandera-t-elle un breuvage plus adulte, la prochaine fois qu'elle sortira avec Choupette. Maintenant que l'idée venait de germer, elle la mit de côté, dans un recoin de son esprit.
Un petit hochement de tête suivit l'éclat de colère de Choupette. Le choix, tout le monde l'avait. Certains moins que d'autres, mais personne n'était totalement démuni de son libre arbitre – sauf ceux traînant un peu trop près des caves russes, peut-être. Mais là n'était pas le sujet. Son amie avait probablement toutes les raisons du monde d'en vouloir à sa génitrice, à n'en point douter. De son côté, Miyu ne détestait pas ses parents maus ne cautionnait pas pour autant leurs choix. S'ils n'avaient pas été égoïstes, alors elle n'aurait jamais eu à connaître la peine engendrée par la disparition de son frère, sa plus grande douleur, indiscutablement.
« Wow, violent. Mais je comprends le sentiment. Nos vieux ont choisi de nous faire naître dans cet enfer, ils ont pas vraiment d'excuses pour ça. À nous de les pardonner ou non. »
Ne pas avoir de famille proche à laquelle faire confiance, ça pouvait être douloureux et source d'isolement. Miyu ne prétendait pas pouvoir se mettre à la place de Choupette, ni d'imaginer pleinement ce qu'elle pouvait ressentir. Elle ne s'exprima ainsi pas plus sur le sujet, voulant éviter de dire le mot de trop par inadvertance. Au lieu de ça, il lui fut bien plus aisé de parler sur un sujet qui la concernait directement, celui des liens amicaux.
« Tu sais, c'est vraiment rare que je sorte pour me faire des amis. Pas des simples connaissances à qui je reparlerai jamais, non. Des gens avec qui je m'entends super bien, qui me font me sentir bien. Depuis que j'ai plus mon frère, ça me manque vachement. Et parler comme ça de toute et de rien avec des personnes que j'apprécie, comme toi, ça comble ce vide et ça me rend vraiment heureuse. Enfin... Je sais pas comment l'expliquer plus clairement, mais bref. Tout ça pour dire que les autres peuvent bien aller se faire foutre. C'est pas de l'argent ou quoi que ce soit d'autre qui va me faire renoncer à ce à quoi je tiens. C'est beaucoup trop précieux, ça n'a pas de valeur. »
Peut-être était beaucoup trop idéaliste de sa part, mais ça lui faisait au moins une chose à laquelle se raccrocher, car sans ces quelques rares personnes et sans son frère, Miyu n'aurait tout simplement plus la moindre raison de vivre. Pas dans un monde aussi pourri où l'avenir de tout un chacun était aussi incertain que la sécurité de ses biens, en tout cas. Ces liens donnaient une cause pour laquelle se battre, un phare dont la lumière aider à se répérer même dans les ténèbres les plus obscures, une nécessité pour quiconque ne voulait pas devenir fou ici, à Decay.
« Mais ouais, t'as raison. Mon bébé m'aide aussi pas mal à remonter la pente quand ça va pas. Son doux ronronement, le bruit du liquide rafraîchissant qui s'écoule entre ses composants... Un régal ! L'avantage d'être nerd, c'est clair. »
Elle se mit à jouer avec son verre vide, le faisant tourner et vaciller sur la table pour la marquer de multiples cercles humides laissés par le récipient. Les empreintes formaient une sorte de kaléidoscope un peu cheap dans lequel les yeux de la japonaise se perdirent un court instant, le temps que Choupette traficotte quelque chose sur un portable, lequel fut ensuite tendu à Miyu accompagné de quelques explications et d'un au revoir des plus chaleureux. Avec le sourire, la japonaise lui rendit son geste après s'être saisie du téléphone.
« T'auras de mes nouvelles très vite, tu peux en être sûre. Et tant qu'à faire, je passerai aussi te faire des petits coucou en stream. Mais promis, pas un mot sur ton amour du paranormal. »
Elle la laissa ensuite filer, non pas sans couvrir ses arrières en fixant le groupe de garçons encore présents. Si l'un d'entre eux osait bouger pour filer son amie, elle irait l'interrompre dans son élan pour lui dire deux mots. Heureusement, elle n'en eût guère besoin. Son regard massacrant fit son petit effet à ce groupe de jeunes qui, à défaut d'être persistants, n'étaient pas très courageux.
« Booon. Faudrait pas que je traîne moi aussi. »
Peu après, elle s'éclipsa également, sans doute pour aller passer sa soirée chez elle pour s'emparer du téléphone et du numéro qu'il contenait, ainsi que pour observer plus en détails les fichiers qu'on lui avait passé. Bref, de quoi finaliser une bonne journée.
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