35 Alliance (mais lui-même surtout) Journaliste / Sicko Pas pour le moment
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Un titre [ft Mei Lin]
Ven 6 Mar - 19:36
Il paraît qu’j’ai une tête de jap. Les yeux bridés, les traits fins, vous savez, c’genre de conneries. Pourtant, quand j’me ramène dans l’quartier chinois, j’me sens tout sauf couleur locale. J’fais bonne figure pourtant, j’évite de fixer les gens dans les yeux, j’garde la tête basse, les yeux au ras du sol, jusqu’à arriver jusqu’au Róng Yuán. J’sais pas vraiment si c’est vrai, mais j’me dis que le meilleur endroit pour accoster un membre de la triade, c’est encore de se pointer à son QG et de poser les bonnes questions. Et moi, j’ai toujours le chic pour poser les bonnes questions !
J’suis tout guilleret lorsque j’me présente au comptoir, un grand sourire aux lèvres et mon calepin brandi sous le nez du type. Lui n’a pas l’air franchement ravi d’me voir, mais bon, on peut pas plaire à tout l’monde, et j’suis pas venu pour m’en faire un pote.« Yo, j’voudrais voir un d’vos assassins s’vous plait, j’ai des questions à lui poser. » J’pose un coude sur le bar pour regarder un peu ce qui se passe dans la salle, alors que les effluves de bouffe me mettent l’eau à la bouche. Putain ça a l’air vachement bon c’qui se prépare ici, en vrai, selon la personne qui s’ramène, faudrait limite que j’l’invite.
J’me retourne vers le chinois qui tire toujours la tronche, et j’ajoute en retirant le crayon de ma bouche, histoire d’avoir quand même l’air un peu crédible« Ah et j’voudrais voir l’menu aussi, si ça dérange pas ? J’ai d’quoi payer vous savez ? » Franchement, il a pas l’air de s’marrer tous les jours celui-là, et j’peux pas m’empêcher d’lui adresser ma grimace la plus conne juste pour voir si ça le déride un peu. Échec cuisant, bien qu’il finisse enfin par me répondre. « On va vous appeler quelqu’un, installez-vous ici. » Ouh, les choses sérieuses vont commencer.
Finalement, c’était pas si compliqué. J’m’installe sagement à l’endroit indiqué, et j’reprends mon inspection en souriant bêtement ou en plissant les yeux selon ce que je vois. Y’a un peu de tout ici, et j’repère quelques dialectes qui me mettent la puce à l’oreille. Ouais, finalement, j’suis loin d’être le seul à m’être ramené en gros touriste. Il est où cet assassin ? Sérieux, j’espère qu’ils mettent moins de temps à servir des plats qu’à répondre aux demandes du genre de la mienne, parce que sinon autant s’prendre un snack en passant.
J’sors mon téléphone de ma poche, j’relis les derniers sms, puis j’prends le temps de poser correctement mon calepin sur la table, stylo calé bien droit à côté histoire de montrer que j’suis un mec sérieux. Après tout, j’suis là pour poser des questions, pas pour m’faire défoncer parce que j’aurais merdé un truc dans leur protocole à la con. Ils ont l’air vachement versés dans tous ces trucs-là, les chinois. Le mec du bar s’approche de ma table, me jette le genre de regard que j’jette moi-même aux tas d’ordures qui traînent devant chez moi, et lâche un vieux « tss » avant de me contourner pour venir accueillir le groupe qui vient d’arriver. Bordel, à croire que j’suis pas le bienvenu, j’ai pas eu droit à ce genre d’égard. Conneries.
J’rumine rapidement tout c’que je pourrais lui faire subir pour laver pareil affront, avant d’envoyer un sms rapide à Violeta.« J’fais une interview. On s’voit ce soir si j’me fais pas buter avant. Y’a quoi à bouffer ? Encore tes soupes chelous ? »
38 Triade Serveuse - Assassin Les risques du métier, mais prévenez avant !
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Re: Un titre [ft Mei Lin]
Sam 7 Mar - 2:16
Un service plutôt classique, comme la plupart du temps. Mei Lin se contenta de servir et, comme à son habitude, d'espérer qu'un conflit éclat pour égayer sa journée. Son activité de prédilection, la médiation, consistait la plupart du temps en la résolution des conflits par des moyens pour le moins délicats et très diplomatiques, des procédés si doux que les clients en redemandaient ; ou pas. Vous connaissez le jeu du couteau ? Mei Lin en était une grande adepte ! Son couteau, la main du client récalcitrant, et un échec plus ou moins contrôlé, dépendamment du niveau de coopération du fautif. S'il s'excuse et finit par capituler, la lame ne passera qu'à quelques maigres milimètres de son index. À contrario, s'il n'obtempère pas et se montre même difficile, Mei Lin ne se gênera pas pour lui faire un petit trou dans la main.
Mais aujourd'hui, elle n'eut pas à pratiquer quoi que ce soit s'assimilant de près ou de loin à cette activité, pas avec des clients calmes et respectueux des règles. Elle détestait ces journées, elles étaient ennuyantes à mourir. Pendant ces longues heures d'ennuis, l'albinos en venait à souhaiter qu'un météore vienne s'écraser pile sur la tête du patron pour que personne ne lui dise quoi que ce soit si elle se mettait à fumer son opium en plein service. Malheureusement, les choses ne se passaient jamais de la sorte – étrangement !
Puis un gusse se pointa au bar, un type à l'allure un peu étrange. Des tatouages qui lui serpentaient sûrement le corps, à en juger par son cou qui en était recouvert, des piercings à ne plus savoir qu'en faire et des yeux d'un rouge éclatant. Comme moi ! s'exclama silencieusement la demoiselle entre deux levées de plateaux. Elle l'observa de loin, se disant qu'un individu avec une dégaine pareille allait forcément créer des ennuis. Il avait l'apparence d'un voyou, d'un décadent qui ne respectait aucune loi. Il était le sujet parfait aux yeux de Mei Lin qui jalousait l'employé en train de lui taper la discute. Pourquoi devait-elle apporter à boire à loubards inintéressants n'étant là que pour lancer des oeillades à son derrière ou pour discuter pognon et affaires ? Ce n'était pas drôle !
Peu après, Mei Lin finit par repasser à proximité du comptoir pour venir recharger son plateau avec de nouvelles choppes de bibine. À ce moment, elle entendit de loin la demande particulière du nouveau client, ne pouvant retenir un petit rire cristallin qui n'attira que très peu l'attention sur elle. Peu après, elle s'éclipsa pour aller terminer un nouveau service, apportant les breuvages à une table isolée qui servait de lieu de rendez-vous à quelques gars à l'allure louche. D'autres perturbateurs potentiels, peut-être. Mei Lin s'en alla une fois les cocktails offerts alors que quelques rires gras s'élevèrent derrière elle, qu'une blague graveleuse de trop se fit entendre. L'instant d'après, l'auteur de cette boutade n'eut plus l'opportunité de dire le moindre mot puisque le plateau logeait à présent dans sa gueule grande ouverte. Un lancer très précis qui valut à Mei Lin quelques sifflements de la part des "amis" de ce pauvre idiot.
« Si vous voulez bien m'excuser. La "petite chérie" est occupée. La prochaine fois que vous serez pris à abuser de son temps en attirant son attention avec une blague de mauvais goût, ce ne serait pas un plateau qui finira logé dans votre bouche mais une aiguille. Ou peut-être cent. Ca dépendra de mon humeur. »
Tout sourire, elle s'en alla en chantonnant. Quelques habitués des lieux la saluèrent au passage et la gratifièrent de quelques compliments pour son dernier "show", ce à quoi elle répondit d'un sourire courtois sans interrompre sa marche vers le comptoir. Et, lorsqu'elle passa à proximité du confrère en train de tenir les lieux, celui-ci se mit à blanchir. Une seule lame était en train de lui gratter le dos, laquelle voyageait agilement entre les doigts de Mei Lin qui, de toute évidence, prenait un malin plaisir à "taquiner" son collègue.
« Ooooh ! Mais tu n'as pas l'air en grande forme, Zhao. Tu devrais prendre l'air, regarde comme tu es pâlot ! File donc, je vais te remplacer. »
Il s'apprêta à contester, mais une simple pression de l'arme dans le creux de son dos suffit à lui faire hocher vivement la tête et à s'éclipser au pas de course. Aussitôt que son corps raide ne fut plus là pour dissimuler le petit jeu auquel la chinoise s'adonnait, la lame avait déjà disparue de sa main. Plus aucune preuve. Après quoi, elle fut en mesure de tendre une carte des menus au type percé tout en lui adressant un grand sourire, cela en dépit du fait qu'il semblait scotché à l'écran de son téléphone.
« Bonjouuuur ! lui lança-t-elle sans prévenir, sur un ton un peu trop joyeux pour n'importe qui de sensé. Soyez le bienvenu au Róng Yuán. Vous avez demandé un assassin ? Je suis là ! Nous servons également des choses plus communes, mais entre nous, c'est beaucoup moins excitant. Alors, c'est pour quoi ? Faire disparaître une femme adultère ? Un yakuza qui vous ennuie ? Ou bien.. vous-même peut-être ? Un client m'a déjà demandé de mettre fin à ses jours, je vous le jure ! »
Elle se pencha par dessus le comptoir, un air à la fois innocent et insouciant sur le visage, tandis que la réflexion de son petit derrière rebondi, mis en valeur par la collerette que lui faisait sa jupe, se fit largement perceptible sur le grand miroir situé derrière elle, bien qu'il fallait faire avec la présence de quelques bouteilles se mettant en travers de la vue offerte. Mei Lin avait l'air un peu niaise, peut-être tête en l'air mais surtout étrange, trop étrange pour n'être qu'une simple serveuse, surtout en ces lieux. Mais avait-elle réellement l'air d'un assassin ? Pas vraiment, sauf si l'on connaissait déjà Needle, la tueuse albinos à la réputation particulière, ou si l'on faisait attention au reflet mentionné plus tôt, car on pouvait aussi y remarquer la présence de quelques longues aiguilles attachées à ses cuisses.
« Allez ! Dites-moi tout ! Et promettez-moi de ne pas aller voir ailleurs. Je veux ce contrat, quel qu'il soit. Ma journée était terriiiiblement ennuyante, j'aurais bien besoin d'une exécution pour décompresser ! »
Mais aujourd'hui, elle n'eut pas à pratiquer quoi que ce soit s'assimilant de près ou de loin à cette activité, pas avec des clients calmes et respectueux des règles. Elle détestait ces journées, elles étaient ennuyantes à mourir. Pendant ces longues heures d'ennuis, l'albinos en venait à souhaiter qu'un météore vienne s'écraser pile sur la tête du patron pour que personne ne lui dise quoi que ce soit si elle se mettait à fumer son opium en plein service. Malheureusement, les choses ne se passaient jamais de la sorte – étrangement !
Puis un gusse se pointa au bar, un type à l'allure un peu étrange. Des tatouages qui lui serpentaient sûrement le corps, à en juger par son cou qui en était recouvert, des piercings à ne plus savoir qu'en faire et des yeux d'un rouge éclatant. Comme moi ! s'exclama silencieusement la demoiselle entre deux levées de plateaux. Elle l'observa de loin, se disant qu'un individu avec une dégaine pareille allait forcément créer des ennuis. Il avait l'apparence d'un voyou, d'un décadent qui ne respectait aucune loi. Il était le sujet parfait aux yeux de Mei Lin qui jalousait l'employé en train de lui taper la discute. Pourquoi devait-elle apporter à boire à loubards inintéressants n'étant là que pour lancer des oeillades à son derrière ou pour discuter pognon et affaires ? Ce n'était pas drôle !
Peu après, Mei Lin finit par repasser à proximité du comptoir pour venir recharger son plateau avec de nouvelles choppes de bibine. À ce moment, elle entendit de loin la demande particulière du nouveau client, ne pouvant retenir un petit rire cristallin qui n'attira que très peu l'attention sur elle. Peu après, elle s'éclipsa pour aller terminer un nouveau service, apportant les breuvages à une table isolée qui servait de lieu de rendez-vous à quelques gars à l'allure louche. D'autres perturbateurs potentiels, peut-être. Mei Lin s'en alla une fois les cocktails offerts alors que quelques rires gras s'élevèrent derrière elle, qu'une blague graveleuse de trop se fit entendre. L'instant d'après, l'auteur de cette boutade n'eut plus l'opportunité de dire le moindre mot puisque le plateau logeait à présent dans sa gueule grande ouverte. Un lancer très précis qui valut à Mei Lin quelques sifflements de la part des "amis" de ce pauvre idiot.
« Si vous voulez bien m'excuser. La "petite chérie" est occupée. La prochaine fois que vous serez pris à abuser de son temps en attirant son attention avec une blague de mauvais goût, ce ne serait pas un plateau qui finira logé dans votre bouche mais une aiguille. Ou peut-être cent. Ca dépendra de mon humeur. »
Tout sourire, elle s'en alla en chantonnant. Quelques habitués des lieux la saluèrent au passage et la gratifièrent de quelques compliments pour son dernier "show", ce à quoi elle répondit d'un sourire courtois sans interrompre sa marche vers le comptoir. Et, lorsqu'elle passa à proximité du confrère en train de tenir les lieux, celui-ci se mit à blanchir. Une seule lame était en train de lui gratter le dos, laquelle voyageait agilement entre les doigts de Mei Lin qui, de toute évidence, prenait un malin plaisir à "taquiner" son collègue.
« Ooooh ! Mais tu n'as pas l'air en grande forme, Zhao. Tu devrais prendre l'air, regarde comme tu es pâlot ! File donc, je vais te remplacer. »
Il s'apprêta à contester, mais une simple pression de l'arme dans le creux de son dos suffit à lui faire hocher vivement la tête et à s'éclipser au pas de course. Aussitôt que son corps raide ne fut plus là pour dissimuler le petit jeu auquel la chinoise s'adonnait, la lame avait déjà disparue de sa main. Plus aucune preuve. Après quoi, elle fut en mesure de tendre une carte des menus au type percé tout en lui adressant un grand sourire, cela en dépit du fait qu'il semblait scotché à l'écran de son téléphone.
« Bonjouuuur ! lui lança-t-elle sans prévenir, sur un ton un peu trop joyeux pour n'importe qui de sensé. Soyez le bienvenu au Róng Yuán. Vous avez demandé un assassin ? Je suis là ! Nous servons également des choses plus communes, mais entre nous, c'est beaucoup moins excitant. Alors, c'est pour quoi ? Faire disparaître une femme adultère ? Un yakuza qui vous ennuie ? Ou bien.. vous-même peut-être ? Un client m'a déjà demandé de mettre fin à ses jours, je vous le jure ! »
Elle se pencha par dessus le comptoir, un air à la fois innocent et insouciant sur le visage, tandis que la réflexion de son petit derrière rebondi, mis en valeur par la collerette que lui faisait sa jupe, se fit largement perceptible sur le grand miroir situé derrière elle, bien qu'il fallait faire avec la présence de quelques bouteilles se mettant en travers de la vue offerte. Mei Lin avait l'air un peu niaise, peut-être tête en l'air mais surtout étrange, trop étrange pour n'être qu'une simple serveuse, surtout en ces lieux. Mais avait-elle réellement l'air d'un assassin ? Pas vraiment, sauf si l'on connaissait déjà Needle, la tueuse albinos à la réputation particulière, ou si l'on faisait attention au reflet mentionné plus tôt, car on pouvait aussi y remarquer la présence de quelques longues aiguilles attachées à ses cuisses.
« Allez ! Dites-moi tout ! Et promettez-moi de ne pas aller voir ailleurs. Je veux ce contrat, quel qu'il soit. Ma journée était terriiiiblement ennuyante, j'aurais bien besoin d'une exécution pour décompresser ! »
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Re: Un titre [ft Mei Lin]
Lun 9 Mar - 16:00
J’guette mon téléphone pour voir si Violeta est au taquet sur la réponse, et forcément, j’loupe tout ce qui se passe autour. J’entends bien des gens siffler, s’agiter un peu, mais pour c’que ça m’intéresse, j’en oublie même de relever la tête. Le téléphone vibre, et le message qui s’affiche me fait tirer la gueule. « Oqp là ? Sin. » J’me rappelle vaguement de cette meuf, assez pour savoir que j’ai aucune envie d’retenter l’expérience, du coup j’referme l’appareil sans répondre, et j’jette enfin un coup d’œil autour, juste à temps pour saisir le petit intermède qui se joue non loin.« Qu’est-ce que… » j’ouvre la bouche, puis j’la referme alors que le fameux Zhao s’éloigne, et qu’une carte m’arrive dans les mains. Un haussement de sourcil de ma part, et j’relève le nez devant la nana qui a pris la place du type désagréable.« Je… ouais ? » j’arrive pas à aligner deux mots, complètement pris au dépourvu par le naturel avec lequel elle aborde le truc. On peut vraiment parler de meurtre ici comme ça ? C’est genre, un service spécial de la maison ? Je l’observe, les yeux écarquillés et la bouche entrouverte, avant de me reprendre pour hocher rapidement la tête« J’suis pas là pour un contrat de base, désolé, j’veux juste poser des questions, ramasser quelques histoires sympas, parce que j’pense que beaucoup veulent savoir à quoi peut ressembler l’quotidien d’un assassin. Fin j’dis ça… »
J’m’interromps, le regard irrésistiblement attiré par le spectacle qui se joue dans le miroir, et j’me racle bruyamment la gorge histoire de détourner mon attention des idées plutôt salaces que l’image m’évoque.« Non non j’irai pas voir ailleurs, c’est quelqu’un d’chez vous que je veux, mais j’pense pas avoir le fric pour faire buter qui qu’ce soit. Quoi qu’en vrai, j’aimerais bien dégager mon voisin, il fout toujours sa musique à balles dès l’matin et ça m’casse les couilles de ouf. Vous prenez combien pour un truc du genre ? Et vous nettoyez derrière ? Non parce que j’aimerais autant éviter les emmerdes. D’ailleurs, si y’a moyen que j’vous suive pour mater l’truc, ce serait grave cool, ça m’ferait un chouette papier. Vous avez souvent des contrats ? Vous avez l’air toute mignonne, vous allez m’sortir qu’il faut pas se fier aux apparences c’est ça ?»
J’lui souris, presque content d’moi, avant d’me dire que c’est sûrement pas une bonne idée d’attirer une tueuse, une vraie, là où j’habite. C’est trop tard pour reculer de toute façon, et puis si jamais j’peux conclure ce deal, ça m’arrange, parce que c’voisin nous casse vraiment les burnes avec ses conneries. En plus, j’suis quasiment sûr que c’est le même qui laisse traîner ses poubelles devant la porte, comme si on avait un super service de ramassage des ordures. Ce connard s’est cru à Néo j’crois bien. J’soupire, et j’me remets à mater la nana avec attention. Elle est vachement mignonne avec son air de poupée sous acide, elle m’plait bien.« En vrai, vous pouvez pas faire une pause dans votre service ? Qu’on s’trouve un coin plus tranquille pour voir les détails ? Ou même, juste, s’poser à une table et manger un truc ? J’crève la dalle en vrai, j’pensais que j’allais mettre vachement plus de temps à trouver quelqu’un. » J’repense à ce qu’elle m’a lâché en jouant avec l’un des piercings qui orne ma lèvre inférieure« Ça paye bien comme boulot ? Vous prenez des apprentis ? Non parce que ça a l’air super intéressant comme taf, j’me dis parfois que j’perds mon temps à faire l’journaliste pour des gens qui se branlent de ce qui peut bien s’passer dans nos rues. Ça vous brancherait pas d’avoir un assistant ?! »
Le pire c’est que j’y crois à ma connerie, j’me suis trop souvent demandé pourquoi j’continuais à me prendre la tête pour des connards sans trouver d’autre réponse que « qu’est-ce que je pourrais faire d’autre ». Pour la première fois depuis longtemps j’ai bien envie d’me lance dans de nouveaux projets, de tester de nouvelles choses plutôt que de végéter dans mon coin à noircir des feuilles qui n’intéressent personne. Le fil de mes pensées est interrompu par mon estomac qui lâche un grondement plus qu’audible, et j’retourne un coup d’œil gêné à la meuf avec un sourire d’excuse« Ouais bon, pardon, j’ai vraiment les crocs. »
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Re: Un titre [ft Mei Lin]
Mar 10 Mar - 3:15
Un air déconfit s'empara du visage de Mei Lin aussitôt que le client avoua ne pas être venu pour un contrat. Son intérêt, déjà relativement volatile, venait de chuter d'au moins deux ou trois crans avec cette révélation. Si elle restait à écouter l'homme, c'était avant tout dans l'espoir qu'il se change en un perturbateur qu'elle pourrait soudainement remballer. Mais non, même pas. C'était juste un genre de pigiste venu pour récolter des informations sur la vie d'un assassin. Et pourquoi ? En faire un documentaire ? Comme sur les otaries ou les koalas du Nouveau Mexique ? Ou pour vendre ces informations au plus offrant ? Alors c'était un espion ! D'un coup, à cette simple perspective, les yeux de l'albinos s'illuminèrent du même éclat qu'avant. L'intérêt porté à l'homme fut ravivé par cette simple pensée, avant de s'éteindre deux secondes plus tard. Oui. Une ahurie savait reconnaître un autre collègue ahuri. Ce n'était qu'un type un peu perdu dans sa vie. Dommage.
Mais, encore deux secondes plus tard, rebelotte ! La chinoise sourit, tout de suite beaucoup plus à l'écoute des propos de son interlocuteur lorsqu'il évoqua son envie de se débarrasser d'un voisin apparemment un peu trop chiant. Les mains de Mei Lin aggripèrent le rebord du comptoir. Elle s'y accrocha pour ensuite se tracter et glisser par dessus sans la moindre gêne avant d'y pivoter, de se redresser partiellement et de s'asseoir sur le rebord auquel elle s'était précédemment fixée. Ses iris de sang se plantèrent dans ceux de l'emo perché, l'observant de haut depuis sa position naturellement plus élevée. Elle remonta ensuite un de ses index pour le faire tapoter à répitition contre son menton, l'air pensif.
« Pour un assassinat classique, c'est 10 000. Eh oui, la vie est chère ! Si le nettoyage est inclus, il me semble que mes collègues font une marge de 10% en plus sur le prix. Pour avoir un spectateur, par contre, je ne sais pas. Les autres préfèrent bosser tout seul par souci de discrétion. Mais moi, ça ne me dérange pas. Je pourrais même faire quelque chose d'artistique pour tes beaux yeux ! Belle couleur, d'ailleurs. Les tiens aussi sont naturels ? Oh ! Et effectivement, il ne faut pas se fier aux apparences. Attends, laisse-moi quelques secondes. Elle s'interrompit soudainement pour se mettre à compter sur ses doigts. Quoi donc ? Elle ne le révéla qu'après, lorsqu'elle reprit la parole. Dix-sept. C'est le nombre de fois où j'aurais pu te planter une aiguille dans le crâne avant même que tu ne lèves le petit doigt ! Et ça, seulement depuis qu'on a commencé à parler. Oh, tu viens de monter à dix-huit, d'ailleurs. »
Évidemment, Mei Lin ne se préoccupa pas de sa propension à passer du coq à l'âne lorsqu'elle parlait. De toute manière, cela ne faisait que se fondre dans le masse, avec un type pareil dont les compétences en digression semblaient au moins aussi élevées que celles de l'assassin. Une conversation riche en rebondissements et relativement incompréhensible se profilait à l'horizon. Mais pour le moment, la chinoise parvenait encore à en suivre le fil conducteur. Elle hocha même la tête pour accepter la requête de son interlocuteur, comme si de rien n'était. De toute façon, elle avait déjà quelqu'un de tout designé pour la remplacer dans son service.
« Zhaoooooooooo ? chanta-t-elle d'un ton un peu plus élevé, lequel fit immédiatement rappliquer le collègue encore un peu livide. Finalement, je vais te laisser le comptoir. Et peut-être mon service, aussi. Oui, ça va être bien. Tes petits mollets de poulet ont bien besoin d'exercice. C'est une occasion en or ! Il s'apprêta à contester, mais l'habituel sourire beaucoup trop angélique de Mei Lin le poussa à changer d'avis dans la seconde. Il reprit place derrière le comptoir avant que l'albinos ne redirige son regard pour le poser sur le client. Si tu paies le repas, je répondrais à toutes tes questions. Si tu souhaites négocier les termes de l'assassinat de ton voisin, c'est gratuit. Il ne manquerait plus qu'on te fasse payer pour des renseignements sur nos tarifs, tiens. »
Elle reposa ensuite ses mains sur le rebord du comptoir, cette fois-ci pour y donner une petite impulsion et en descendre. D'une simple caresse sur l'épaule alors qu'elle s'éloigna, Mei Lin invita le type chelou à la suivre jusqu'à une table libre.
« Prends la carte des menus avec toi. Sauf si ne veux déjà plus manger. »
Quelques pas plus tard, elle posa son fessier sur un genre de banc rembourré adossé à un mur, ne laissant à l'homme qu'un tabouret pour s'asseoir. Il n'avait pas une tronche de type galant. De facto, Mei Lin avait préféré se réserver la place de choix avant qu'il ne la lui vole. Simple logique égoïste.
« Vingt-cinq. Tu n'es pas franchement prudent, comme gars. Si tu veux vraiment être mon assistant, tu vas devoir faire attention à tes ouvertures. Actuellement, ton cas est grave. Enfin bref ! Si tu as toujours l'envie et surtout l'argent ; ton voisin, tu veux qu'il meure vite ou lentement ? De façon sale ou artistique ? Habillé ou nu ? Je peux aussi camoufler l'incident pour faire croire à un suicide ou une mort ridicule à souhait, comme le fait de se cogner le petit orteil dans le frigo, d'en reculer un peu trop rapidement à cause de la douleur, de chuter et se briser la nuque contre une table. Pour un petit extra, je peux aussi imiter le style d'un tueur en série de ton choix. »
Zhao s'invita à la table pour venir prendre la commande, non pas sans donner l'impression de vouloir s'éclipser au plus vite.
« Un petit fond d'absinthe, ça suffira. Et toi, monsieur l'emo ? Qu'est-ce tu comptes prendre ? »
Mais, encore deux secondes plus tard, rebelotte ! La chinoise sourit, tout de suite beaucoup plus à l'écoute des propos de son interlocuteur lorsqu'il évoqua son envie de se débarrasser d'un voisin apparemment un peu trop chiant. Les mains de Mei Lin aggripèrent le rebord du comptoir. Elle s'y accrocha pour ensuite se tracter et glisser par dessus sans la moindre gêne avant d'y pivoter, de se redresser partiellement et de s'asseoir sur le rebord auquel elle s'était précédemment fixée. Ses iris de sang se plantèrent dans ceux de l'emo perché, l'observant de haut depuis sa position naturellement plus élevée. Elle remonta ensuite un de ses index pour le faire tapoter à répitition contre son menton, l'air pensif.
« Pour un assassinat classique, c'est 10 000. Eh oui, la vie est chère ! Si le nettoyage est inclus, il me semble que mes collègues font une marge de 10% en plus sur le prix. Pour avoir un spectateur, par contre, je ne sais pas. Les autres préfèrent bosser tout seul par souci de discrétion. Mais moi, ça ne me dérange pas. Je pourrais même faire quelque chose d'artistique pour tes beaux yeux ! Belle couleur, d'ailleurs. Les tiens aussi sont naturels ? Oh ! Et effectivement, il ne faut pas se fier aux apparences. Attends, laisse-moi quelques secondes. Elle s'interrompit soudainement pour se mettre à compter sur ses doigts. Quoi donc ? Elle ne le révéla qu'après, lorsqu'elle reprit la parole. Dix-sept. C'est le nombre de fois où j'aurais pu te planter une aiguille dans le crâne avant même que tu ne lèves le petit doigt ! Et ça, seulement depuis qu'on a commencé à parler. Oh, tu viens de monter à dix-huit, d'ailleurs. »
Évidemment, Mei Lin ne se préoccupa pas de sa propension à passer du coq à l'âne lorsqu'elle parlait. De toute manière, cela ne faisait que se fondre dans le masse, avec un type pareil dont les compétences en digression semblaient au moins aussi élevées que celles de l'assassin. Une conversation riche en rebondissements et relativement incompréhensible se profilait à l'horizon. Mais pour le moment, la chinoise parvenait encore à en suivre le fil conducteur. Elle hocha même la tête pour accepter la requête de son interlocuteur, comme si de rien n'était. De toute façon, elle avait déjà quelqu'un de tout designé pour la remplacer dans son service.
« Zhaoooooooooo ? chanta-t-elle d'un ton un peu plus élevé, lequel fit immédiatement rappliquer le collègue encore un peu livide. Finalement, je vais te laisser le comptoir. Et peut-être mon service, aussi. Oui, ça va être bien. Tes petits mollets de poulet ont bien besoin d'exercice. C'est une occasion en or ! Il s'apprêta à contester, mais l'habituel sourire beaucoup trop angélique de Mei Lin le poussa à changer d'avis dans la seconde. Il reprit place derrière le comptoir avant que l'albinos ne redirige son regard pour le poser sur le client. Si tu paies le repas, je répondrais à toutes tes questions. Si tu souhaites négocier les termes de l'assassinat de ton voisin, c'est gratuit. Il ne manquerait plus qu'on te fasse payer pour des renseignements sur nos tarifs, tiens. »
Elle reposa ensuite ses mains sur le rebord du comptoir, cette fois-ci pour y donner une petite impulsion et en descendre. D'une simple caresse sur l'épaule alors qu'elle s'éloigna, Mei Lin invita le type chelou à la suivre jusqu'à une table libre.
« Prends la carte des menus avec toi. Sauf si ne veux déjà plus manger. »
Quelques pas plus tard, elle posa son fessier sur un genre de banc rembourré adossé à un mur, ne laissant à l'homme qu'un tabouret pour s'asseoir. Il n'avait pas une tronche de type galant. De facto, Mei Lin avait préféré se réserver la place de choix avant qu'il ne la lui vole. Simple logique égoïste.
« Vingt-cinq. Tu n'es pas franchement prudent, comme gars. Si tu veux vraiment être mon assistant, tu vas devoir faire attention à tes ouvertures. Actuellement, ton cas est grave. Enfin bref ! Si tu as toujours l'envie et surtout l'argent ; ton voisin, tu veux qu'il meure vite ou lentement ? De façon sale ou artistique ? Habillé ou nu ? Je peux aussi camoufler l'incident pour faire croire à un suicide ou une mort ridicule à souhait, comme le fait de se cogner le petit orteil dans le frigo, d'en reculer un peu trop rapidement à cause de la douleur, de chuter et se briser la nuque contre une table. Pour un petit extra, je peux aussi imiter le style d'un tueur en série de ton choix. »
Zhao s'invita à la table pour venir prendre la commande, non pas sans donner l'impression de vouloir s'éclipser au plus vite.
« Un petit fond d'absinthe, ça suffira. Et toi, monsieur l'emo ? Qu'est-ce tu comptes prendre ? »
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Re: Un titre [ft Mei Lin]
Jeu 19 Mar - 22:52
J’vois bien qu’elle a l’air de décrocher la miss, et j’sais pas vraiment ce qui pourrait la captiver chez moi. La plupart des meufs que j’lève c’est pas celles qu’attendent que j’leur fasse la conversation, encore moins qu’j’ai besoin de prouver que j’suis intéressant. Celle-ci a l’air complètement perchée, du genre à kiffer les peintures murales faites avec du sang de bébé, ou autres machins du même type. Faudrait que j’lui demande, et j’suis presque prêt à le faire lorsqu’elle me balance ses tarifs à la gueule, comme ça, sans préliminaire.
J’ouvre la bouche en grand, complètement choqué, et j’reste comme ça à scotcher comme un connard au moins quinze bonnes secondes. Sérieux ? Ça coute aussi cher d’buter quelqu’un ? Et depuis quand putain ? Quand j’pense que certains clodos d’ma connaissance s’en chargeraient pour une douche et trois pancakes. Elle doit être folle, j’vois pas d’autre explication. J’relève pas pourtant, j’ai pas super envie d’lui dire que j’compte pas faire appel à ses services, qu’elle est beaucoup trop chère pour moi, et qu’en plus, j’lui fais pas franchement confiance. C’est vrai quoi, on la dirait tout droit sortie d’une bd à la con. J’veux bien qu’les meufs soient badass dans les bds, mais là, elle va faire quoi, s’amener devant quelqu’un et lui faire des p’tits yeux glaçants ? J’m’esclaffe tout seul avec ma connerie, et j’agite la main devant mon visage le temps d’retrouver mon calme.« Ça va ça va, c’est pas du tout dans mes moyens, c’est mort. Quant à mes yeux, non c’pas naturel, j’suis pas un putain d’albinos. Toi oui ? Bordel j’aime pas l’soleil, mais ça m’ferait grave chier d’devoir me taper un truc pareil. » J’hausse les épaules, parce que si j’fais l’compatissant, dans l’absolu j’m’en branle un peu. Chacun sa merde, chacun sa croix, comme on dit chez moi. Comme on dit partout, en fait, surtout ici, où vaut mieux penser à sa gueule avant d’s’occuper d’celle d’autrui. J’me tais quand elle reprend la parole, et mes yeux s’écarquillent à mesure qu’elle me déballe le résultat d’ses petits calculs. Qu’est-ce que ? Nani the fuck ?« Wow wow wow temps mort la naine, pourquoi est-ce que tu voudrais m’planter une foutue aiguille dans l’crane au juste ? Ce serait quoi l’intérêt ? Genre, c’est artistique ? J’pige pas trop l’délire, mais j’suis certain d’pas avoir envie d’essayer. »
J’lui lâche un vieux regard suspicieux super convaincant, comme un Sasuke des temps modernes, les paupières mi-closes et l’air super dark, avant d’la voir revenir à son collègue. La fille putain, une vraie girouette. La vie d’ma mère j’suis souvent speed, mais elle, une pile montée sur deux jambes.« Ouais j’t’invite. » J’la suis sans hésiter, tout en notant que si j’l’ai appelée la naine, elle est pas si p’tite que ça. Bon j’la dépasse large quand même, mais y’a pire. Ça m’fait sourire, du coup quand j’arrive à la table, j’ai toujours le smile, un smile de connard, parce que j’ai une tête de connard par défaut, et j’le lui retourne en m’installant. J’brandis la carte, j’la dépose doucement sur la table, et j’pose mes coudes par-dessus en laissant mon regard errer sur le menu. Y’a que des trucs dont les noms m’disent que dalle, aussi j’compte un peu sur ma guide improvisée pour m’filer des idées. Elle me ressort son truc des aiguilles, et j’peux pas m’empêcher d’lever les yeux au ciel, rapidement, juste pour dire que sérieux, au pire qu’elle les plante ses aiguilles, j’vais pas passer ma vie à m’couvrir le cul au cas où une chinoise folle furieuse aurait envie d’me transformer en pelote d’épingles.« J’ai pas l’argent, mais j’ai toujours l’envie, t’as aucun autre moyen d’payer ? Sinon tant pis, il pourra vivre encore un peu, j’vais bien dégoter un type capable de lui faire son affaire sans devoir vendre deux poumons et trois reins. C’pas mal ton panel d’exécutions, c’est toujours l’client qui choisit ? Ou tu ajoutes ta note perso ? » J’tourne la tête vers Zhao lorsqu’il se radine et j’lui adresse mon sourire le plus faux cul pour lui signifier d’me servir la même chose que la dame, avec un truc choisi au hasard sur la carte. J’ai oublié d’demander à la nana quoi choisir, alors tant pis, j’ai trop la dalle pour m’attarder là-dessus. Puis t’façon, si c’est dégueulasse, j’pourrais toujours me plaindre après. J’reporte mon attention sur elle, et j’sors mon calepin, chère petite chose oubliée, tout en brandissant mon stylo avec un air super sérieux« Aloooooors ! Comment ça s’déroule tes journées quand t’as un contrat ? Tu sais genre, tout à l’avance, tout est planifié, détaillé ? T’as l’air plutôt rigide non ? T’as un protocole précis à suivre ? Ou ça t’arrives aussi d’improviser ? Tu m’as listé tes tarifs, c’est toujours comme ça ? Ou ça change selon la prestation ? Oh, et puis, t’en as déjà buté beaucoup, des gens, avec ce genre de contrat ? Tu bosses pour qui te paye ? Ou seulement pour les chinois ? On dit qu'ils sont pas commodes, ça dit quoi rapport aux conditions d'travail ? »
Les questions s’accumulent, et j’sais déjà qu’j’vais en oublier la moitié avant d’avoir terminé cet entretien, mais tant pis, le peu que j’aurais fournira toujours de quoi faire un article, aussi pauvre soit-il.« Si j’suis emo toi t’es Blanche Neige, sans déconner. » j’siffle enfin après avoir repris mon souffle, en baissant les yeux vers mon carnet.
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Re: Un titre [ft Mei Lin]
Sam 21 Mar - 5:24
Une petite moue déçue s'afficha sur le visage de Mei alors que son interlocuteur lui annonça ne pas avoir les moyens. Déception. Grosse déception. Peut-être serait-il temps pour lui de demander un salaire plus élevé à son patron, pensa la demoiselle, car ce n'était pas avec sa carrière de petit journaliste que le tatoué allait pouvoir se débarrasser de son voisin sans finir sur la paille. Tant pis ! Puis une deuxième déception s'en suivit. Les yeux du mec n'étaient pas naturels. Lui n'était probablement pas né avec une génétique claquée, en ayant perdu beaucoup dès la naissance. Quel chanceux. Pourtant, malgré sa condition de petite maudite de la loterie génétique, Mei ne s'était jamais plainte de cela. Au contraire, le temps l'avait même confortée à penser qu'il s'agissait d'un aspect physique particulier grâce auquel les gens la reconnaissaient sans faillir, et c'était plutôt satisfaisant pour elle, d'être connue pour la tueuse albinos qui s'amusait à tester de nouvelles techniques d'acupuncture sur ses victimes.
« Oui, je le suis. Ce n'est pas toujours facile de plein jour, mais on s'y fait rapidement. De toute manière, je préfère la nuit. Le sang brille d'une plus jolie lueur sous la lune que sous le soleil. »
Une passion pour la beauté, pour l'élégance, pour l'art dans la mort, comme beaucoup d'artistes déclamaient de manière plus subtile. Les natures-mortes ? Que des oeuvres de psychopathes refoulés, selon l'assassin, que des trésors chéris par des personnes n'assummant par leurs véritables penchants. Aux yeux de la femme, ces individus-là étaient au moins cent fois pire que ceux qui ne comprenaient pas son art à elle, car on ne pouvait pas leur arracher la vérité de la bouche, là où son public incrédule pouvait juste être considéré comme ahuri, perdu, inculte. Un peu comme ce type qu'elle avait en face d'elle et à qui Mei se fera un plaisir d'expliquer la beauté de son geste.
« Ce n'est pas que je le veuille spécialement, je t'informais simplement de ce fait. Sois un peu plus sur tes gardes ou tu finiras massacré de façon sans doute bien trop brutale et conventionnelle. Si j'utilise des aiguilles, c'est parce que c'est subtil. Ca fait passer un message encore plus marquant que celui d'un couteau, comme quoi un si petit objet est lui aussi capable d'ôter la vie. Plus important encore, ça laisse bien moins de traces de sang. Le meurtre est beaucoup plus propre et discret ainsi. De la sorte, c'est ensuite facile d'abîmer le corps pour faire croire à un autre type de mort. Enfin, ça donne un certain style mignon à l'oeuvre. J'aime bien. »
Comme à son habitude, elle paraissait enjouée, comme si parler de tout cela ne la dérangeait pas le moins du monde, comme si ça l'enchantait même. Et si l'homme se mettait à penser cela, alors il aurait raison. Mais à défaut d'exprimer cela à voix haute, il entama des négociations avec la meurtrière pour tenter de voir s'il était possible de payer d'une autre façon. La concernée fit mine de réfléchir, levant ses yeux plissés vers le plafond en poussant un long "hm" interrogateur, jusqu'à ce qu'elle donne finalement sa réponse concernant ce point-ci.
« Eh bien... Tout ce qui a de la valeur et qui serait susceptible de se revendre au marché noir peut servir de garantie. Autrement, tu peux toujours décider d'emprunter la voie que beaucoup choisissent, c'est-à-dire de payer en offrant tes services en retour. Bon, je ne te le cache pas, je doute que tu sois particulièrement doué pour quoi que ce soit en l'état actuel des choses. Tu m'as l'air bien perché ! Mais bon, ça reste une alternative. Tu bosserais pour la Triade jusqu'à ce que ta dette soit remboursée. Les choses fonctionnent ainsi quand on a pas l'argent. Autrement, je t'aurais bien proposé de payer en nature, mais les boss ne sont pas d'accord pour ça. Ca ne leur rapporte rien, après tout. Donc pas moyen ! Courte pause. Les yeux de Mei se posèrent sur la carte, à l'endroit indiqué par son client, tandis que Zhao s'éclipsa avec la commande. Peu après, un petit rire s'échappa des lèvres de l'albinos. Du shuāng jiāo yú tóu, hein ? Réalisant qu'il ne comprenait sans doute rien à ce qu'elle venait de dire, elle se permit de clarifier. J'espère que tu n'es pas intolérant aux piments, parce que tu en auras beaucoup avec ton poisson. »
L'image de monsieur l'emo au visage tout rouge et en train de se tenir la gorge arracha un rire encore plus clair et fort à la demoiselle qui s'en cacha la bouche derrière une main et ne s'arrêta qu'après quelques secondes, histoire de bien écouter tout ce qu'on avait à lui demander pour tenter de restituer toutes les informations et y répondre dans l'ordre. Mei se répéta les questions plusieurs fois dans son crâne pour être sûre de n'en oublier aucune puis répondit enfin, en commençant cependant par le plus important.
« Mais je suis plus jolie et intéressante que Blanche Neige. Et puis si c'est pour être le centre d'intérêt de sept nains au visage déplaisant, non merci. Sinoooooon ! Quand j'ai un contrat, j'interromps simplement toutes mes activités ici jusqu'à ce que la tâche soit accomplie. Je me focalise à 100% sur ça puisque ça rapporte bien plus à la maison. Je passe mon temps à me renseigner sur la géographie et sur la cible. Et un soir, je décide tout simplement de passer à l'action. Pour ce qui est révélé sur la cible à abattre, ça dépend du client. Certains préfèrent me dire tout ce qu'ils savent pour que le travail soit parfait. D'autres laissent des zones d'ombre de peur qu'on puisse remonter jusqu'à eux, alors que c'est justement notre travail de faire en sorte que ça n'arrive pas. Mais boooon... Certains sont cons, tu vois ? Du coup, pour le protocole, il n'y en a pas vraiment. Tant que je respecte ce qui a été convenu dans le contrat comme la méthode d'exécution, l'heure, le lieu, je suis plutôt libre dans mes actes. Elle prit une pause pour respirer et frappa soudainement dans ses mains à la vue de Zhao en train de peiner entre son propre service et celui de la demoiselle dont il avait maintenant la charge. Elle se moquait ouvertement. Bref, j'en étais où ? Ah oui ! Pour les prix, c'est sujet à augmentation dépendamment du risque que l'on encourt ou de l'identité de la cible. Par exemple, ton voisin, c'est tarif normal. Il n'intéresse personne. Mais si un jour on venait me demander de prendre la tête d'un membre de gang haut placé, par exemple, alors ce serait de suite un peu plus cher, tu vois le genre ? Quant au nombre de contrats accomplis, eh bien... Je ne sais pas trop. Je peux juste te dire que je fais ça depuis plusieurs années et qu'on me confie suffisamment de tâches pour que je puisse vivre comme je l'entends. Genre, si d'un coup j'avais envie de m'offrir des faux papiers et payer grassement les italos pour passer sur Neo, je pourrais le faire plutôt facilement. Sinon, le commanditaire peut être n'importe qui. Tant que je reverse une partie des bénéfices à la Triade, les boss se fichent des origines des clients. Et enfiiiin... On fait pas travailler d'enfants dans des caves, si c'est ce qui t'intéresse. Autre pause pour souffler un bon coup et afficher un grand sourire avant qu'une exclamation ne ponctue ce discours. Parfait ! Je crois ne rien avoir oublié. Ah si : quarante-trois. »
« Oui, je le suis. Ce n'est pas toujours facile de plein jour, mais on s'y fait rapidement. De toute manière, je préfère la nuit. Le sang brille d'une plus jolie lueur sous la lune que sous le soleil. »
Une passion pour la beauté, pour l'élégance, pour l'art dans la mort, comme beaucoup d'artistes déclamaient de manière plus subtile. Les natures-mortes ? Que des oeuvres de psychopathes refoulés, selon l'assassin, que des trésors chéris par des personnes n'assummant par leurs véritables penchants. Aux yeux de la femme, ces individus-là étaient au moins cent fois pire que ceux qui ne comprenaient pas son art à elle, car on ne pouvait pas leur arracher la vérité de la bouche, là où son public incrédule pouvait juste être considéré comme ahuri, perdu, inculte. Un peu comme ce type qu'elle avait en face d'elle et à qui Mei se fera un plaisir d'expliquer la beauté de son geste.
« Ce n'est pas que je le veuille spécialement, je t'informais simplement de ce fait. Sois un peu plus sur tes gardes ou tu finiras massacré de façon sans doute bien trop brutale et conventionnelle. Si j'utilise des aiguilles, c'est parce que c'est subtil. Ca fait passer un message encore plus marquant que celui d'un couteau, comme quoi un si petit objet est lui aussi capable d'ôter la vie. Plus important encore, ça laisse bien moins de traces de sang. Le meurtre est beaucoup plus propre et discret ainsi. De la sorte, c'est ensuite facile d'abîmer le corps pour faire croire à un autre type de mort. Enfin, ça donne un certain style mignon à l'oeuvre. J'aime bien. »
Comme à son habitude, elle paraissait enjouée, comme si parler de tout cela ne la dérangeait pas le moins du monde, comme si ça l'enchantait même. Et si l'homme se mettait à penser cela, alors il aurait raison. Mais à défaut d'exprimer cela à voix haute, il entama des négociations avec la meurtrière pour tenter de voir s'il était possible de payer d'une autre façon. La concernée fit mine de réfléchir, levant ses yeux plissés vers le plafond en poussant un long "hm" interrogateur, jusqu'à ce qu'elle donne finalement sa réponse concernant ce point-ci.
« Eh bien... Tout ce qui a de la valeur et qui serait susceptible de se revendre au marché noir peut servir de garantie. Autrement, tu peux toujours décider d'emprunter la voie que beaucoup choisissent, c'est-à-dire de payer en offrant tes services en retour. Bon, je ne te le cache pas, je doute que tu sois particulièrement doué pour quoi que ce soit en l'état actuel des choses. Tu m'as l'air bien perché ! Mais bon, ça reste une alternative. Tu bosserais pour la Triade jusqu'à ce que ta dette soit remboursée. Les choses fonctionnent ainsi quand on a pas l'argent. Autrement, je t'aurais bien proposé de payer en nature, mais les boss ne sont pas d'accord pour ça. Ca ne leur rapporte rien, après tout. Donc pas moyen ! Courte pause. Les yeux de Mei se posèrent sur la carte, à l'endroit indiqué par son client, tandis que Zhao s'éclipsa avec la commande. Peu après, un petit rire s'échappa des lèvres de l'albinos. Du shuāng jiāo yú tóu, hein ? Réalisant qu'il ne comprenait sans doute rien à ce qu'elle venait de dire, elle se permit de clarifier. J'espère que tu n'es pas intolérant aux piments, parce que tu en auras beaucoup avec ton poisson. »
L'image de monsieur l'emo au visage tout rouge et en train de se tenir la gorge arracha un rire encore plus clair et fort à la demoiselle qui s'en cacha la bouche derrière une main et ne s'arrêta qu'après quelques secondes, histoire de bien écouter tout ce qu'on avait à lui demander pour tenter de restituer toutes les informations et y répondre dans l'ordre. Mei se répéta les questions plusieurs fois dans son crâne pour être sûre de n'en oublier aucune puis répondit enfin, en commençant cependant par le plus important.
« Mais je suis plus jolie et intéressante que Blanche Neige. Et puis si c'est pour être le centre d'intérêt de sept nains au visage déplaisant, non merci. Sinoooooon ! Quand j'ai un contrat, j'interromps simplement toutes mes activités ici jusqu'à ce que la tâche soit accomplie. Je me focalise à 100% sur ça puisque ça rapporte bien plus à la maison. Je passe mon temps à me renseigner sur la géographie et sur la cible. Et un soir, je décide tout simplement de passer à l'action. Pour ce qui est révélé sur la cible à abattre, ça dépend du client. Certains préfèrent me dire tout ce qu'ils savent pour que le travail soit parfait. D'autres laissent des zones d'ombre de peur qu'on puisse remonter jusqu'à eux, alors que c'est justement notre travail de faire en sorte que ça n'arrive pas. Mais boooon... Certains sont cons, tu vois ? Du coup, pour le protocole, il n'y en a pas vraiment. Tant que je respecte ce qui a été convenu dans le contrat comme la méthode d'exécution, l'heure, le lieu, je suis plutôt libre dans mes actes. Elle prit une pause pour respirer et frappa soudainement dans ses mains à la vue de Zhao en train de peiner entre son propre service et celui de la demoiselle dont il avait maintenant la charge. Elle se moquait ouvertement. Bref, j'en étais où ? Ah oui ! Pour les prix, c'est sujet à augmentation dépendamment du risque que l'on encourt ou de l'identité de la cible. Par exemple, ton voisin, c'est tarif normal. Il n'intéresse personne. Mais si un jour on venait me demander de prendre la tête d'un membre de gang haut placé, par exemple, alors ce serait de suite un peu plus cher, tu vois le genre ? Quant au nombre de contrats accomplis, eh bien... Je ne sais pas trop. Je peux juste te dire que je fais ça depuis plusieurs années et qu'on me confie suffisamment de tâches pour que je puisse vivre comme je l'entends. Genre, si d'un coup j'avais envie de m'offrir des faux papiers et payer grassement les italos pour passer sur Neo, je pourrais le faire plutôt facilement. Sinon, le commanditaire peut être n'importe qui. Tant que je reverse une partie des bénéfices à la Triade, les boss se fichent des origines des clients. Et enfiiiin... On fait pas travailler d'enfants dans des caves, si c'est ce qui t'intéresse. Autre pause pour souffler un bon coup et afficher un grand sourire avant qu'une exclamation ne ponctue ce discours. Parfait ! Je crois ne rien avoir oublié. Ah si : quarante-trois. »
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Re: Un titre [ft Mei Lin]
Mer 25 Mar - 2:20
Voilà, j’suis prêt à écrire, même si j’ai du mal à m’empêcher de relever les yeux toutes les cinq secondes pour surveiller la Blanche-Neige hystérique qui me fait fasse. Une poupée sous acide, j’vous dis.« T’as raison, la nuit c’est vachement plus cool. Et la lune inspire pour écrire. Pour le sang j’sais pas, j’le trouve beau dans n’importe quelles conditions. » J’prends un air pensif en suçant le bout de mon stylo, avant de lui sortir un sourire désabusé.« J’finirai sûrement comme ça quoi qu’il arrive, ça fait un bail que j’me suis fait une raison. On traîne pas dans mes trucs sans prendre des risques, et puis, au fond, j’aime l’aventure, et la mort en est une, c’est certain. J’dois pas attacher la même importance que toi à l’allure que peut avoir un cadavre. C’qui m’intéresse, c’est c’qui passe dans la tête de la personne juste avant son dernier souffle, lorsqu’elle le sent arriver, qu’elle sait que c’est terminé, mais qu’elle a encore la possibilité d’une dernière pensée. Ça m’fascine, ça, et l’expression, aussi, l’expression c’est important.»
J’mordille le style de plus belle, en me remémorant la fameuse expression du dernier mourant que j’ai croisé. C’était qu’un clodo, dans un tas d’poubelles, mais même lui, malgré sa crasse et son absence de dignité, avait dégagé quelque chose de puissant juste avant de s’éteindre. Comme si sa mort l’avait grandi plutôt que de le priver de quelque chose. J’chasse les images de ma tête, et j’commence à griffonner des notes histoire de pouvoir réutiliser ce qu’elle m’explique. C’est vachement intéressant, même si à voir sa dégaine, j’ai vachement de mal à l’imaginer en pleine action.« Vachement plus jolie ouais » que j’fais en levant le nez pour la mater. Vraiment très jolie tout court, surtout avec sa tête atypique et ses manies. J’repose les yeux sur mon calepin, et j’termine la phrase que j’avais commencée, avant de m’interrompre de nouveau.« J’vois ouais. » j’conclus avant d’sursauter lorsqu’elle tape dans ses mains.
Putain sérieux, cette meuf va m’tuer avant que j’puisse terminer cet article. J’observe son petit manège avec Zhao, et ça m’tire un sourire. Est-ce qu’ils ont un truc tous les deux ? En général les nanas qui titillent comme ça ont genre un crush ou un intérêt un peu malsain pour la personne qu’elles s’amusent à torturer. Pauvre Zhao, il a pas l’air franchement à son aise, on dirait un pantin piégé par les mains expertes d’un marionnettiste. Franchement, j’suis admiratif, elle a l’air de mener son petit monde, et j’aime bien ça. Au moins, j’risque pas d’m’ennuyer avec elle, j’crains l’ennui comme la peste, vraiment, j’supporte pas les gens creux, ou chiants, qui passent leur foutu temps à répéter les mêmes trucs en boucle. Ou ceux qui se plaignent, qui ne se regardent jamais autre chose que le nombril. Bref. Elle leur ressemble pas, et pour l’heure c’est plus ou moins tout c’qui m’intéresse. Ça, et possiblement son cul.
J’reviens à ce qu’elle m’a dit sur les modalités d’paiement, sans pouvoir m’empêcher d’afficher une moue un peu déçue, parce que moi, la facilité, ça m’convient bien, et qu’j’suis jamais le dernier quand il s’agit de limiter les efforts.« Pas d’paiement en nature ? Dommage, mais j’comprends ouais. J’peux offrir mes services, parce que j’ai rien d’valeur à confier, si c’n’est mes serpents, mais ça c’est mort. En terme de capacités, on l’a dit taleur, faut pas s’fier aux apparences. Regarde toi, tu ressembles à un cosplay foiré et pourtant t’es capable d’ôter une vie en un claquement d’aiguille, comme quoi. » J’renifle un coup, pas mécontent d’ma répartie. Certes, j’suis pas un tueur assermenté par j’sais pas quelle organisation, mais j’ai d’autres cartes dans ma manche.« J’peux pratiquer des exorcismes, on sait jamais, ça peut toujours servir. » J’lâche mon crayon pour reposer mes coudes sur la table, et j’me cale sagement le menton entre les paumes, pour la fixer tranquillement.« J’adore le piment. J’vis pour le piment. J’en fous partout. Tout l’temps, alors c’pas ça qui m’arrêter t’inquiète pas. » Le nom du plat est imprononçable, et quand j’vois Zhao le ramener, j’tire une tête de six pieds de long.
Autant, le piment, j’adore ça. Autant le poisson, rien que de voir ses petits yeux vitreux dans l’assiette, j’ai un haut le cœur. Bordel. Elle a fait ça pour me tester, ou pour s’foutre de ma gueule, c’est pas possible. J’ai un nouveau haut le cœur quand Zhao dépose le plat, et j’suis obligé d’mettre ma main devant ma bouche pour retenir le troisième, parce que ça commence à devenir voyant. Sérieux, j’vais quand même pas lui gerber dessus, si ? Même le poisson niché dans l’assiette, confortablement installé dans son bain de piment a l’air de me juger. J’observe un instant les couverts, puis j’inspire profondément, comme pour me calmer avec un grand plongeon. Au final, j’touche pas au poisson, j’me contente de racler avec ma fourchette la dose de piment qui le couvre, pour me l’enfourner dans la bouche. C’est plutôt léger comme menu du coup, et ça risque pas d’calmer ma dalle, mais c’est toujours mieux que de repeindre le devant des fringues de miss cosplay 2040.« Alors ? Ce serait quel genre de truc les tâches à accomplir pour pouvoir payer ? T’as des exemples à m’filer ? Que j’sache quand même dans quoi j’fous les pieds ? » J’attends d’avoir terminé ma bouchée pour parler, histoire de pas en plus lui postillonner au nez alors que le piment m’arrache la gueule et me fait monter les larmes aux yeux, mais j’continue rapidement, grave intéressé par les possibilités. Non parce qu’il est vraiment chiant c’voisin en fait, et que moi, faire buter des gens quand j’peux pas l’faire moi-même, ça m’a jamais empêché d’pioncer.« Ah et ton pote Zhao, celui qu’tu tortures depuis taleur, vous êtes genre, ensemble ? Vous êtes vachement mignons tous les deux ! » Ouais ça n’a rien à voir, mais j’tenais quand même à l’souligner, parce que bien que j’doute qu’ils aient réellement une relation, en tout cas au sens où j’l’entends, j’ai bien envie d’voir si c’est vraiment comme ça qu’elle se comporterait avec quelqu’un à qui elle tiendrait.
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Re: Un titre [ft Mei Lin]
Jeu 26 Mar - 21:15
Alors qu'elle semblait perdue dans ses pensées, ne prêtant qu'une demie oreille aux propos de son interlocuteur, Mei Lin releva soudainement la tête pour observer le tatoué avec de grands yeux ronds, lesquels étaient animés par une étincelle d'intérêt que même un caillou aurait été capable de déceler. Elle posa ensuite ses coudes sur la table et s'appuya dessus pour faire passer son buste au delà du meuble, puis elle avança encore et encore jusqu'à ce son visage fusse proche de celui du journalise. Mais étrangement, cette scène n'avait absolument rien de romantique ou d'intime, par avec une albinos totalement perchée en train de dévorer du regard celui lui faisant face.
« Oooooooooh ! Tu apprécies également la vue du sang ? C'est magnifique, n'est-ce pas ? Ce rouge à la splendeur inégalité, cette texture chaude et liquide, ce goût à la fois amer et métallique... Y penser lui suffit à frissonner sans qu'elle ne cherche à s'en cacher. Tu m'intéresses, monsieur l'emo. Qu'est-ce qui te plait dans la vue du sang ? »
La conversation suivit son cours. Mei y porta une attention toute particulière maintenant que son interlocuteur était parvenu à la captiver. Puis, comme s'il en avait fait exprès, il enchaîna d'ailleurs sur un autre argument de taille qui arracha un grand sourire à la demoiselle contemplative. Elle hocha la tête avec entrain et énergie lorsqu'il lui décrivit son intérêt pour la psyché d'un individu sur le point de mourir. Même si ce n'était pas la priorité de la tueuse lorsqu'elle ôtait la vie, elle demeurait tout de même intéressée par ce genre de petits détails. Alors quand l'homme lui en parla, elle redoubla d'attention et s'abreuva des mots qu'il lui offrit avec un air très certainement béat sur le visage.
« To-ta-le-ment. Je comprends ! Chaque détail est important ! Si une expression particulière ressort au moment de la mort, alors il faut la sublimer avec une mise en scène la mettant en valeur. Sinon, il y a bien un moyen de savoir à quoi les victimes pensent sur l'instant. Il suffit de leur faire croire qu'ils peuvent s'en sortir. Hmm, par exemple... »
Elle prit une nouvelle fois appui sur la table et fit passer ses fesses par dessus, cette fois-ci. Une fois assise, elle pivota pour offrir son dos à l'emo et s'allongea aussitôt qu'elle eût poussé son verre d'absinthe sur le côté, observant désormais son interlocuteur en ayant la tête à l'envers. Elle plia ensuite l'un de ses genoux, faisant ainsi remonter une cuisse pour pouvoir y porter une de ses mains, laquelle passa deux doigts sous l'élastique d'un porte-jarretelle pour en extirper une aiguille aussi longue qu'un index. La seconde d'après, l'une des extrémités de cette aiguille vint chatouiller le menton du petit curieux pour le longer jusqu'à être en mesure de taquiner sa pomme d'adam.
« Jouons. Admettons que tu sois ma cible au pied du mur. Je peux te tuer à tout moment, comme actuellement. Pourtant, je t propose un marché : raconte-moi ce à quoi tu penses. Si j'estime que tu mens, je commence par te rendre muet. Si ta réponse me plaît, tu pourras garder ta capacité à parler et continueras de vivre pour t'en vanter. La plupart des gens, lâches comme ils sont, vont se mettre à parler de leur famille et blah blah blah. Si ça arrive... Elle s'arrêta pour réaliser un geste brusque mais précis de la main. L'aiguille s'échappa alors de ses doigts pour venir se planter sur la chaise, entre les jambes du journaliste. Je lui fais perdre autre chose et lui laisse une seconde chance. À partir de là, même les plus résilients envisageront de parler. La peur et la douleur délient les langues, dit-on. Mais dommage pour la victime. Même si elle parle, je ne respecterais pas ma part du contrat. Je me contenterais simplement de la faire souffrir d'une autre façon. Immolation lente, noyade, l'écorchement, le démembrement, l'empoisonnement... Ca dépendra entièrement de mon humeur ! »
La main de Mei Lin partit alors se perdre plus bas, là où elle avait jeté l'aiguille, sans que la moindre arrière-pensée ne lui traverse l'esprit. Elle se contenta de récupérer l'arme sans entreprendre quoi que ce soit d'étrange et la replaça contre la cuisse avant de retourner s'asseoir normalement et de laisser l'ahuri gratter tout le piment de son poisson, non pas sans l'observer continuellement avec un air inquisiteur sur le visage.
« C'est vrai, les apparences sont souvent trompeuses. Mais dans ce cas, qu'est-ce que tu caches de particulier derrière ce physique d'éphèbe ténébreux et excentrique ? Parce qu'au niveau des services, ça peut aller de la chose la plus anodine à des contrats d'assassinat, si tu en as la trempe. Si tu ne sais rien faire, tu peux aussi nettoyer des toilettes pendant des mois jusqu'à ce que la dette soit réglée, mais yurk. Pourquoi faire ça quand on peut s'amuser ? C'est bien plus divertissant de finir prostitué ou tueur à gage. »
Elle repensa alors aux exorcismes évoqués précédemment, se demandant réellement si les patrons allaient trouver une utilité à tout ça. Mei Lin elle-même n'y croyait pas trop, n'ayant encore jamais vu de fantôme ou de démon de sa vie. Existaient-ils au moins ? Ce serait marrant, selon elle. Malheureusement, on vivait dans un monde ennuyant à mourir, si bien qu'il fallait se divertir avec des occupations considérées comme immorales par ces trous-du-cul au pouvoir. Ils étaient pourtant les plus hypocrites puisque les contrats les plus juteux venaient régulièrement d'eux.
« Hmm... Sinon, on peut aller te faire recueillir les dettes des autres gars comme toi. Ou sinon, tu peux servir de messager si jamais quelque chose d'important doit être transmis à un rival. Il y a plein de possibilités ! On finira bien par te trouver quelque chose. »
La chinoise tendit alors un bras et vint se saisir du verre précédemment écarté pour le porter à ses lèvres et en vider le contenu en quelques gorgées, sans paraître dérangée par cette faible quantité d'alcool ingérée. À vrai dire, le nectar la perturba bien moins que la dernière question de son interlocuteur, celle-ci lui faisant alors pencher la tête sur le côté avec une moue circonspecte. Pourquoi s'intéressait-il à ce genre de détails ? Mei, tout naturellement, en vint à se demander si elle n'avait pas attiré l'attention du tatoué. Cette pensée la fit doucement sourire bien qu'elle n'en dît au final pas un mot. Au lieu de ça, elle se contenta de lui répondre après avoir hésité un bref instant. Ce court temps mort n'en fut que plus déroutant compte tenu du registre des propos de Mei Lin, lesquels parurent sans filtre et très directs.
« Oh, non. Peut-être qu'il se masturbe en pensant à moi. Ca ne m'étonnerait même pas, vu comment je m'amuse à le rendre fou sur tous les plans. Mais lui ne m'intéresse pas du tout. Il est beaucoup trop insipide. Pourquoi ça ? Il t'intéresse ? »
« Oooooooooh ! Tu apprécies également la vue du sang ? C'est magnifique, n'est-ce pas ? Ce rouge à la splendeur inégalité, cette texture chaude et liquide, ce goût à la fois amer et métallique... Y penser lui suffit à frissonner sans qu'elle ne cherche à s'en cacher. Tu m'intéresses, monsieur l'emo. Qu'est-ce qui te plait dans la vue du sang ? »
La conversation suivit son cours. Mei y porta une attention toute particulière maintenant que son interlocuteur était parvenu à la captiver. Puis, comme s'il en avait fait exprès, il enchaîna d'ailleurs sur un autre argument de taille qui arracha un grand sourire à la demoiselle contemplative. Elle hocha la tête avec entrain et énergie lorsqu'il lui décrivit son intérêt pour la psyché d'un individu sur le point de mourir. Même si ce n'était pas la priorité de la tueuse lorsqu'elle ôtait la vie, elle demeurait tout de même intéressée par ce genre de petits détails. Alors quand l'homme lui en parla, elle redoubla d'attention et s'abreuva des mots qu'il lui offrit avec un air très certainement béat sur le visage.
« To-ta-le-ment. Je comprends ! Chaque détail est important ! Si une expression particulière ressort au moment de la mort, alors il faut la sublimer avec une mise en scène la mettant en valeur. Sinon, il y a bien un moyen de savoir à quoi les victimes pensent sur l'instant. Il suffit de leur faire croire qu'ils peuvent s'en sortir. Hmm, par exemple... »
Elle prit une nouvelle fois appui sur la table et fit passer ses fesses par dessus, cette fois-ci. Une fois assise, elle pivota pour offrir son dos à l'emo et s'allongea aussitôt qu'elle eût poussé son verre d'absinthe sur le côté, observant désormais son interlocuteur en ayant la tête à l'envers. Elle plia ensuite l'un de ses genoux, faisant ainsi remonter une cuisse pour pouvoir y porter une de ses mains, laquelle passa deux doigts sous l'élastique d'un porte-jarretelle pour en extirper une aiguille aussi longue qu'un index. La seconde d'après, l'une des extrémités de cette aiguille vint chatouiller le menton du petit curieux pour le longer jusqu'à être en mesure de taquiner sa pomme d'adam.
« Jouons. Admettons que tu sois ma cible au pied du mur. Je peux te tuer à tout moment, comme actuellement. Pourtant, je t propose un marché : raconte-moi ce à quoi tu penses. Si j'estime que tu mens, je commence par te rendre muet. Si ta réponse me plaît, tu pourras garder ta capacité à parler et continueras de vivre pour t'en vanter. La plupart des gens, lâches comme ils sont, vont se mettre à parler de leur famille et blah blah blah. Si ça arrive... Elle s'arrêta pour réaliser un geste brusque mais précis de la main. L'aiguille s'échappa alors de ses doigts pour venir se planter sur la chaise, entre les jambes du journaliste. Je lui fais perdre autre chose et lui laisse une seconde chance. À partir de là, même les plus résilients envisageront de parler. La peur et la douleur délient les langues, dit-on. Mais dommage pour la victime. Même si elle parle, je ne respecterais pas ma part du contrat. Je me contenterais simplement de la faire souffrir d'une autre façon. Immolation lente, noyade, l'écorchement, le démembrement, l'empoisonnement... Ca dépendra entièrement de mon humeur ! »
La main de Mei Lin partit alors se perdre plus bas, là où elle avait jeté l'aiguille, sans que la moindre arrière-pensée ne lui traverse l'esprit. Elle se contenta de récupérer l'arme sans entreprendre quoi que ce soit d'étrange et la replaça contre la cuisse avant de retourner s'asseoir normalement et de laisser l'ahuri gratter tout le piment de son poisson, non pas sans l'observer continuellement avec un air inquisiteur sur le visage.
« C'est vrai, les apparences sont souvent trompeuses. Mais dans ce cas, qu'est-ce que tu caches de particulier derrière ce physique d'éphèbe ténébreux et excentrique ? Parce qu'au niveau des services, ça peut aller de la chose la plus anodine à des contrats d'assassinat, si tu en as la trempe. Si tu ne sais rien faire, tu peux aussi nettoyer des toilettes pendant des mois jusqu'à ce que la dette soit réglée, mais yurk. Pourquoi faire ça quand on peut s'amuser ? C'est bien plus divertissant de finir prostitué ou tueur à gage. »
Elle repensa alors aux exorcismes évoqués précédemment, se demandant réellement si les patrons allaient trouver une utilité à tout ça. Mei Lin elle-même n'y croyait pas trop, n'ayant encore jamais vu de fantôme ou de démon de sa vie. Existaient-ils au moins ? Ce serait marrant, selon elle. Malheureusement, on vivait dans un monde ennuyant à mourir, si bien qu'il fallait se divertir avec des occupations considérées comme immorales par ces trous-du-cul au pouvoir. Ils étaient pourtant les plus hypocrites puisque les contrats les plus juteux venaient régulièrement d'eux.
« Hmm... Sinon, on peut aller te faire recueillir les dettes des autres gars comme toi. Ou sinon, tu peux servir de messager si jamais quelque chose d'important doit être transmis à un rival. Il y a plein de possibilités ! On finira bien par te trouver quelque chose. »
La chinoise tendit alors un bras et vint se saisir du verre précédemment écarté pour le porter à ses lèvres et en vider le contenu en quelques gorgées, sans paraître dérangée par cette faible quantité d'alcool ingérée. À vrai dire, le nectar la perturba bien moins que la dernière question de son interlocuteur, celle-ci lui faisant alors pencher la tête sur le côté avec une moue circonspecte. Pourquoi s'intéressait-il à ce genre de détails ? Mei, tout naturellement, en vint à se demander si elle n'avait pas attiré l'attention du tatoué. Cette pensée la fit doucement sourire bien qu'elle n'en dît au final pas un mot. Au lieu de ça, elle se contenta de lui répondre après avoir hésité un bref instant. Ce court temps mort n'en fut que plus déroutant compte tenu du registre des propos de Mei Lin, lesquels parurent sans filtre et très directs.
« Oh, non. Peut-être qu'il se masturbe en pensant à moi. Ca ne m'étonnerait même pas, vu comment je m'amuse à le rendre fou sur tous les plans. Mais lui ne m'intéresse pas du tout. Il est beaucoup trop insipide. Pourquoi ça ? Il t'intéresse ? »
35 Alliance (mais lui-même surtout) Journaliste / Sicko Pas pour le moment
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Re: Un titre [ft Mei Lin]
Jeu 26 Mar - 23:48
J’termine de ramasser sur le dos du poisson la traînée de piment qui subsiste, tout en m’demandant ce que je suis vraiment venu chercher ici. Un scoop ? Pas ça qui manque, à Decay, et y’a plus malin comme plan que d’aller s’jeter directement dans la gueule du loup. Alors quoi. Du danger ? Ça fait un bail que j’en ressens plus l’attrait. J’suis tranquille. J’fais mes trucs. Et les gens aiment me sous-estimer à cause de ça. Tant pis pour eux. Quand j’me décide, j’peux être aussi létal que n’importe lequel d’entre eux.
Elle me fait rire, Blanche-Neige, avec ses expressions et sa manière de s’enthousiasmer d’un rien. Peut-être qu’au fond, elle me ressemble, un peu. En tout cas, elle nage pas dans l’même courant qu’les autres, ça c’est certain. Et c’est sûrement pour ça que j’traîne encore ici, au final. Pour profiter, encore quelques minutes, de ses réactions.« J’aime le sang pour les formes qu’il dessine. Pour ses significations, aussi, et les vertus qu’on lui attribue. Le sang d’une vierge. Le sang d’un nouveau-né. Le sang de dragon. » J’esquisse un sourire pour gommer un peu le sérieux de ma dernière affirmation. Même moi, j’suis pas assez perché pour croire aux dragons. Le reste, par contre, disons que j’serais pas contre quelques expérimentations. J’adore les rituels. Je les trouve beaux. Poétiques. Bandants.« J’sais pas Blanche-Neige. Pour moi, un cadavre n’a rien d’artistique. C’est un simple tas de viande, arrangé d’une manière ou d’une autre. Mais par sa nature même de cadavre, il perd tout intérêt à mes yeux. J’préfère le vivant. Celui qui hurle. Qui se débat. Qui s’agrippe, de toutes ses forces, à cette vie qu’on veut lui enlever. Les tableaux immobiles, ça a jamais été mon trip. De même que l’absence d’interaction. » J’m’interrompt en la voyant changer de position, me demande ce qu’elle a en tête, avant de la voir s’allonger littéralement sur la table. Nani the fuck ? Qu’est-ce qu’elle branle ? Pas moi, en tout cas.
J’lève les sourcils sans la lâcher des yeux, jusqu’à repérer l’arme qu’elle dévoile, qu’elle me colle sous la gorge. Ah ouais, comme ça, sans préliminaires. Très bien. J’déglutis, mais j’essaye même pas d’fuir. Si elle veut me planter, elle le fera, et un mouvement de recul de ma part n’y changerait rien. Par contre, j’ai hâte de voir ce qu’elle prépare. Alors j’m’immobile, louchant un peu sur la pointe qui me tient en joue, tout en l’écoutant. Ouais. Sympa le jeu. Malheureusement, j’suis pas comme la plupart des gens, et ce genre de menace m’atteint pas vraiment. J’ai jamais été crédible en victime. Pourtant j’ai essayé.« J’vois, mais j’compte pas t’filer un aperçu d’mon testament, désolé. » J’souris en la voyant faire tomber l’aiguille, qui se cale pile entre mes jambes. Heureusement que j’doute de rien, sinon j’aurais pu penser qu’elle voulait m’castrer. J’lâche quand même un p’tit soupir soulagé quand j’la vois récupérer son outil, puis j’lui rends son regard, sourire toujours présent.« Le seul truc qui pourrait vraiment m’faire gueuler j’pense, ce sont les mutilations permanentes. La torture, la mort, j’peux m’en accommoder. Mais j’ai pas envie d’être estropié. Peut-être que j’suis trop confiant. Qu’il faudrait que j’me retrouve vraiment en situation pour me rendre compte. Ou peut-être pas. On l’saura jamais, à moins qu’un ou une taré décide subitement d’me kidnapper pour tester ses nouveaux instruments. » J’hausse les épaules, clairement amusé par le scénario que j’viens d’évoquer. Le pire, c’est que dans cette ville de merde, tout est envisageable. Et les kidnappings ne sont pas rares. J’l’écoute de nouveau, jusqu’à parvenir à la conclusion qui s’impose.« Tu sais, j’pense que j’vais m’contenter d’mon article. Ça m’sers à rien d’contracter une dette pour une tache que j’peux accomplir moi-même, pourquoi j’irai m’foutre volontairement dans la merde ? Pourquoi j’m’emmerderais alors qu’j’ai déjà et les outils, et les capacités. Tu sais, mon voisin, c’est pas un psychopathe, juste un mec random avec une vie de merde. Et moi, le style, j’en ai rien à branler. Du coup, ce sera pas vraiment compliqué pour moi d’l’éliminer. Tu vois c’que j’veux dire ? Puis bon, les plans qu’tu m’proposes, ils font pas vraiment envie, ils m’apporteraient rien, à moi, à part cette mort dont j’peux m’charger. »
J’hausse les épaules en la laissant terminer, puis j’jette un dernier coup d’œil plein de regret au poisson abandonné.« C’est pas si grave, si tu bosses ici, j’pourrais venir te gratter d’autres interviews. T’es plutôt fun comme meuf, j’t’aime bien .Mais j’pense pas qu’on bossera ensemble. C’est presque dommage, d’ailleurs, j’aurais bien aimé t’voir à l’œuvre. » J’mens même pas, ça m’aurait grave intéressé d’la voir se débrouiller avec ses aiguilles à la con. Mais pour le coup, c’est râpé. De toute façon, j’ai suffisamment noirci mon calepin pour la journée. Maintenant, faut que j’rentre, que j’mette tout ça au propre, avant d’pouvoir publier.
La note concernant Zhao m’arrache un ricanement alors que j’me lève, et j’secoue lentement la tête en matant Blanche-Neige de haut en bas« Nan, j’suis pas gay, j’ai déjà testé et c’est pas ma came. Mais j’ai souvent des questions d’merde qui m’passent par la tête, et comme elles sont là, j’les pose. C’est toujours amusant d’voir les réactions des gens. Et les films qu’ils se font, alors qu’pour moi, y’a rien d’autre qu’une bête question. » J’lui tourne le dos, j’m’avance vers le comptoir, et j’allonge les thunes pour payer le plat et la conso de la demoiselle, avant d’me retourner vers elle« Merci pour l’entrevue en tout cas, peut-être qu’on s’recroisera. » et, une fois la note réglée, j’me désintéresse de la fille pour regagner la sortie.
38 Triade Serveuse - Assassin Les risques du métier, mais prévenez avant !
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Re: Un titre [ft Mei Lin]
Jeu 2 Avr - 11:41
Mei Lin pencha la tête sur le côté, à la fois curieuse et interrogative quant aux propos tenus par l'homme, en ce qui concernait le sang. Ainsi l'affectionnait-il pour sa symbolique plus que pour son état pur. L'albinos ne peina pas à le comprendre, ayant elle-même déjà été fascinée par tout cela. Pourquoi l'homme accordait-il tant d'importance à une chose qu'il gardait bien hors de son champ de vision, à l'abri, dans ses veines ? Pourquoi les vertueux se proclamaient-ils purs et justes alors qu'ils étaient eux-mêmes aussi dérangés, captivés par l'aspect macabre d'éléments qu'ils devraient pourtant qualifier d'impie. La jeune femme avait tant de questions à poser au premier philosophe qu'elle croiserait. Il ne faisait aucun doute qu'elle se montrerait très ennuyante et insistante avec ce genre de personnes, dans l'espoir d'avoir des réponses. Mais l'emo alors ? Non, ce n'était pas un philosophe. Pas aux yeux de Mei, en tout cas. Il demeurait un type assez particulier et perdu dans sa vie, coincé dans une carrière ennuyante tout ça pour ne pas crever dans les rues de Decay par manque de toit sur la tête. Il devait avoir une vie sacrément ennuyante, le pauvre ! Enfin... Du point de vue de l'assassin.
Une déception s'en suivit dès lors qu'il avoua ne rien trouver d'artistique en la présence d'un cadavre. Mei Lin souffla doucement, son excitation se calmant aussi sec, et haussa les épaules tout en forçant une moue attristée. Elle avait tant espérer qu'il la comprenne qu'elle ne pouvait qu'en être déçue, maintenant que ce n'était pas le cas. Et même si le point de vue du journaliste se défendait également, la chinoise aimant elle-même profiter du dernier souffle de ses victimes pour s'amuser, elle ne put retenir cette déception manifeste qui n'était que le fruit de ses attentes peut-être un peu trop particulières.
L'ascenseur émotionnel ne s'arrêta cependant pas là, puisque l'intérêt de la belle prit un tout nouveau tournant dès l'instant où elle se rappela que son interlocuteur n'était pas sans peur, et qu'il venait lui-même d'avouer ce qui le ferait crier, peu après le petit jeu proposé par la demoiselle. Cette dernière, alors intriguée, reposa ses grands yeux sur le tatoué pour l'observer minutieusement. De l'extérieur, la scène paraissait normale quoique légèrement perturbante du point de vue de l'homme, sans doute. Mais de l'intérieur, dans la conscience même de Mei Lin, c'était le chaos. Elle l'imaginait lui, nu et vulnérable, en proie à mille et une mutilations aussi sanglantes que créatives, ce qui arracha un énorme sourire à la folle perdue dans ses rêves. Peut-être aurait-elle pu s'amuser un peu avec lui, si seulement elle ne l'avait pas rencontré sur son lieu de travail.
« C'est... C'est... Excitant. »
Le bout de sa langue glissa entre ses deux pour se faire mordre aussitôt. Encore une fois, la scène variait selon la perspective. Pour beaucoup, Mei devait actuellement avoir des airs de nymphomane totalement désinhibée. Pour elle, ce n'était qu'une fascination classique pour les arts macabres, laquelle faisait ressortir quelques manières potentiellement dérangeantes. Mais cette conversation particulière lui joua encore des tours, la faisant redescendre sur terre aussitôt que l'homme avoua ne pas vouloir proposer un contrat. Dommage ! La moue triste fit son grand retour.
« Ce n'est pas marrant. Même si c'est un type normal, il devrait avoir le droit à une mort le caractérisant bien. Par exemple, hm... En le fixant à son fauteuil avec mes aiguilles et un peu de fil, puis en le laissant mourir de faim ou de soif devant sa télé. J'aurais bien aimé lui conter quelques uns de mes contrats passés pour passer le temps ! »
Elle finit cependant par se résigner, voyant bien que cela n'irait pas plus loin. Réjouis-toi, monsieur le PNJ, car tu vivras peut-être plus longtemps que prévu.
« Mais sinon... Si les gens se font des films sur tes intentions, c'est sans doute parce que ce genre de question est généralement posé par intérêt personnel. Je considère donc que tu les pièges consciemment juste pour rire de leurs réactions. Fourbe ! finit-elle par lâcher sur le ton de l'ironie avant de se résigner à saluer son interlocuteur d'un petit signe de la main. N'hésite pas à revenir. Je me ferais une joie de t'accueillir de nouveau ! Oh ! Avant que je n'oublie : si jamais tu comptes expérimenter la mutilation, appelle-moi. Et si tu as un contrat, aussi ! »
Elle ponctua alors son adieu en arrachant un petit bout de papier au bloc-note attaché à sa ceinture, revint chercher une aiguille auprès de sa cuisse pour ensuite l'utiliser afin de percer le bout de son index gauche et faire naître une petite pellicule de sang. Elle y trempa plusieurs fois le bout de l'aiguille pour écrire une longue série de chiffres avec le plus grand naturel du monde, laquelle fut achevée par un petit coeur lui aussi dessiné avec son sang. Une fois ceci fait, elle passa brièvement son index entre ses lèvres pour venir laper les restes de sang s'y trouvant et confia le bout de papier à l'emo.
« Tiens ! Je réponds aussi vite que possible, ne m'oublie pas ! »
Puis elle le laissa enfin s'en aller, cependant mécontente de devoir retourner à son service ennuyant.
Une déception s'en suivit dès lors qu'il avoua ne rien trouver d'artistique en la présence d'un cadavre. Mei Lin souffla doucement, son excitation se calmant aussi sec, et haussa les épaules tout en forçant une moue attristée. Elle avait tant espérer qu'il la comprenne qu'elle ne pouvait qu'en être déçue, maintenant que ce n'était pas le cas. Et même si le point de vue du journaliste se défendait également, la chinoise aimant elle-même profiter du dernier souffle de ses victimes pour s'amuser, elle ne put retenir cette déception manifeste qui n'était que le fruit de ses attentes peut-être un peu trop particulières.
L'ascenseur émotionnel ne s'arrêta cependant pas là, puisque l'intérêt de la belle prit un tout nouveau tournant dès l'instant où elle se rappela que son interlocuteur n'était pas sans peur, et qu'il venait lui-même d'avouer ce qui le ferait crier, peu après le petit jeu proposé par la demoiselle. Cette dernière, alors intriguée, reposa ses grands yeux sur le tatoué pour l'observer minutieusement. De l'extérieur, la scène paraissait normale quoique légèrement perturbante du point de vue de l'homme, sans doute. Mais de l'intérieur, dans la conscience même de Mei Lin, c'était le chaos. Elle l'imaginait lui, nu et vulnérable, en proie à mille et une mutilations aussi sanglantes que créatives, ce qui arracha un énorme sourire à la folle perdue dans ses rêves. Peut-être aurait-elle pu s'amuser un peu avec lui, si seulement elle ne l'avait pas rencontré sur son lieu de travail.
« C'est... C'est... Excitant. »
Le bout de sa langue glissa entre ses deux pour se faire mordre aussitôt. Encore une fois, la scène variait selon la perspective. Pour beaucoup, Mei devait actuellement avoir des airs de nymphomane totalement désinhibée. Pour elle, ce n'était qu'une fascination classique pour les arts macabres, laquelle faisait ressortir quelques manières potentiellement dérangeantes. Mais cette conversation particulière lui joua encore des tours, la faisant redescendre sur terre aussitôt que l'homme avoua ne pas vouloir proposer un contrat. Dommage ! La moue triste fit son grand retour.
« Ce n'est pas marrant. Même si c'est un type normal, il devrait avoir le droit à une mort le caractérisant bien. Par exemple, hm... En le fixant à son fauteuil avec mes aiguilles et un peu de fil, puis en le laissant mourir de faim ou de soif devant sa télé. J'aurais bien aimé lui conter quelques uns de mes contrats passés pour passer le temps ! »
Elle finit cependant par se résigner, voyant bien que cela n'irait pas plus loin. Réjouis-toi, monsieur le PNJ, car tu vivras peut-être plus longtemps que prévu.
« Mais sinon... Si les gens se font des films sur tes intentions, c'est sans doute parce que ce genre de question est généralement posé par intérêt personnel. Je considère donc que tu les pièges consciemment juste pour rire de leurs réactions. Fourbe ! finit-elle par lâcher sur le ton de l'ironie avant de se résigner à saluer son interlocuteur d'un petit signe de la main. N'hésite pas à revenir. Je me ferais une joie de t'accueillir de nouveau ! Oh ! Avant que je n'oublie : si jamais tu comptes expérimenter la mutilation, appelle-moi. Et si tu as un contrat, aussi ! »
Elle ponctua alors son adieu en arrachant un petit bout de papier au bloc-note attaché à sa ceinture, revint chercher une aiguille auprès de sa cuisse pour ensuite l'utiliser afin de percer le bout de son index gauche et faire naître une petite pellicule de sang. Elle y trempa plusieurs fois le bout de l'aiguille pour écrire une longue série de chiffres avec le plus grand naturel du monde, laquelle fut achevée par un petit coeur lui aussi dessiné avec son sang. Une fois ceci fait, elle passa brièvement son index entre ses lèvres pour venir laper les restes de sang s'y trouvant et confia le bout de papier à l'emo.
« Tiens ! Je réponds aussi vite que possible, ne m'oublie pas ! »
Puis elle le laissa enfin s'en aller, cependant mécontente de devoir retourner à son service ennuyant.
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