Chapitre 2 : La Corporation
Decay
Decay, destination de tous les possibles, terre en friche où fourmillent les possibilités et l'argent facile, où chaque vice est accessible, chaque désir libre d'être comblé. L'île prospère, se vautre dans sa propre réussite, quand l'ouragan Isaac survint, balayant sur son passage les installations des gangs comme leurs prétentions. Et un nouveau groupe émerge des brisures laissées par la tempête, la Corporation. Forte de son budget, celle-ci s'invite en sauveuse, promet à tous une aide financière et humaine, des avancées conséquentes, pour une vie meilleure. Avides de pouvoir ou simples fantoches, qui sont vraiment les acteurs de cette entité inédite qui prétend étendre son influence à tout Decay.
11/10/2020 HRP
La Newsletter est sortie ! Beaucoup de changements au programme, par ici
11/10/2020 RP
Quelques semaines après la fin de l'ouragan, la Corporation dévoile son visage ! A lire par ici
12/09/2020 RP
L'ouragan Isaac s'abat sur l'île ! Pour en savoir plus, par ici
12/09/2020 HRP
L'event Hurricane est lancé ! Vous pouvez toujours le rejoindre par ici.
27/08/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
05/07/2020 HRP
Nouvelle newsletter et nombreux changements ! La lire ici.
30/05/2020 HRP
Nouvelle newsletter en cette fin de mai ! La lire ici.
30/05/2020 RP
Un nouveau système de réalité augmentée sort au Space Station Bar ! Participer ici
5/04/2020 RP
Le Carnaval de Napoli est lancé ! Extravaganza
8/04/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
18/03/2020 HRP
Ajout des missions et petite update de l'index !
28/02/2020 HRP
Deuxième newsletter ! La lire ici.
28/02/2020 RP
La Milice redouble de violence et est plus présente sur le territoire de Decay !
31/01/2020 HRP
Première Newsletter, bébé forum deviendra grand ! La lire ici.
31/01/2020 RP
L'intrigue "Paranoïa" a été lancée ! Par ici.
17/01/2020 HRP
Ouverture du forum ! N'hésitez pas à rejoindre le Discord !
Il parait qu'une jeune fille a été aperçue allant dans les égouts. Depuis, elle n'a plus donné aucune nouvelle d'elle. Une nouvelle victime des monstres vivant dans les égouts ?Une vingtaine de serpents en liberté auraient été aperçus sur les Docks. La Triade en sueur.On déplorerait trois morts suite au dernier barathon de la rue de la soif.À Kabukicho, des rumeurs sur l'affaiblissement des effectifs du clan Oni commencent à poindre. L'absence de Yokai se fait-elle enfin ressentir ou cela n'est-il que le fruit de l'imagination de quelques résidents ?Une certaine Shrimpette serait en train d'écrire une fan-fiction sur certains membres de Decay.On dit que l'ensemble du corps d'un certain mercenaire travaillant pour la Triade serait entièrement recouverts de ses nombreux crimes. Une dizaine de cadavres auraient été découverts, au cours du mois de Janvier, sur les Docks. Certains évoquent un règlement de comptes. Un tout nouveau malware parcourrait la toile, déguisé sous la forme d'un logiciel à première vue inoffensif. Il installerait une backdoor sur les machines infectées. Pour quelle raison ? Cela reste un mystère. Une femme vagabonde à la chevelure d'un noir profond et aux yeux écarlates prendrait en charge des malades et blessés au travers de Decay pour une misère, offrant une alternative médicale à celle dispensée par l'Église. Fin Janvier/Début Février, une course de rue, en pleine nuit, aurait conduit certains hommes hors des pistes. Plusieurs voitures seraient sorties de la route suite à un « conducteur fantôme ».
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Bang bang - my baby shot me down
Choupette
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Il fait beau, mais il fait froid. On est toujours en hiver, on doit avoisiner les négatifs en degré. Les rues de Chicago débordent de vie et de mort aussi. C’est comme ça, c’est mon quartier. Je l’aime comme il est, je n’ai pas du tout envie d’en changer. C’est le sourire aux lèvres que je vagabonde dans celui-ci, robe, collant, veste qui tiens bien chaud, petit talon et sac. Je tiens ma perche à selfie sur laquelle repose mon téléphone portable, allumé, cam sur moi et je parle. Oui seule pour ceux qui me croisent. Mais non, je ne suis pas seule, ils sont un peu moins de miles viewers à me suivre, à me demander comment je vais, à me demander de découvrir mon quartier, ma ville. Je suis dans mon élément en plein stream IRL. Je fais attention à ce que je montre, j’évite les devantures des Pawn Shops.

J’ai dû marcher bien deux heures, j’ai grande soif et faim aussi. Je vais me poser dans un bar qui fait aussi restaurant. Je commande pour commencer de l’eau, mais aussi un coca. De l’alcool, je pourrais, mais boire seule ne m’emballe pas du tout. Je préfère boire accompagnée, surtout avec les Gars. D’ailleurs, j’ai un relou insistant sur le tchat, il veut que je commande une bière, pour voir ce qui se fait à Decay « Mon cul oui ! Tu veux surtout voir comment je bois la bière et bien te pignoler sur la scène ! » Je regarde la carte, haaa des pâtes. J’adore ça, c’est mon plat favori. Je montre d’ailleurs la carte à mon tchat, leur demandant conseil sur quoi commander. Beaucoup me connaissent bien et me disent de prendre les spaghettis, ce que je fais. Quitte à bien manger, autant prendre ce que je préfère. En attendant le plat, je continue à bavarder avec mon tchat, rigolant, parfois engueulant les relou. C’est précisément pendant ce laps de temps que des hommes entrent dans le bar restaurant. Je ne les reconnais pas du tout, ils ne sont pas du coin. Un homme entre en dernier, il a l’air grand, blond, très bien habillé, il me fait penser à un baron de la drogue, ce qui me fait sourire. Il a d’ailleurs l’air de chercher quelqu’un.


Dernière édition par Choupette le Ven 31 Jan - 21:40, édité 1 fois
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L’truc avec les mecs bourrés, c’est qu’ils savent parfois pas reconnaitre l’danger ou même s’arrêter quand il faut s’arrêter. Y’avait qu’à voir un type qui était sorti d’nulle part après mon entrée et qui s’dirigea directement vers Choupette pour l’comprendre. Sans aucune gêne, l’malotru s’assit à ses côtés et posa immédiatement ses sales pattes sur son corps, sans attendre, non sans glousser comme un gros con. Un pervers. Un fils d’pute quoi. D’sa bouche putride sortirent des insanités qui aurait pu choquer n’importe qui, du genre « T’es plutôt bonne pour une gosse toi ! » « J’vais t’enculer bien profond » et d’autres joyeusetés qui choquèrent les quelques personnes. Comme si ces dernières personnes n’étaient pas déjà choquées d’voir un chef de gang débarquer dans l’coin, comme ça, sans crier gare. Mais ils n’étaient pas les seuls à être sur l’cul pour l’coup. Les nombreux hommes qui avaient débarqué en masse étaient également stupéfaits devant la scène et plusieurs tournèrent leurs gueules vers leur chef, vers la mienne quoi. Pour ma part, j’ne fis qu’allumer une clope avant d’m’avancer enfin vers la table où l’gros porc tripotait celle qui était ma gamine. Une fois près d’eux, j’posai tranquillement une main sur son épaule. Surpris par l’geste, l’homme s’retourna vers moi, m’observa pendant une ou deux secondes, avant d’ouvrir une nouvelle fois sa gueule puante. Les relents d’alcool qui s’extirpaient d’ses lèvres n’étaient définitivement pas agréables…

- « Qu’est-ce tu m’veux toi ? T’vois pas que j’suis occupé là ? »

- « Justement mon brave. Lâche-là. Cette enfant m’est précieuse, tu sais. »

- « HEIN ?! RIEN A FOUTRE ! DIS PLUTÔT QUE TU VEUX T’LA FAIRE COMME MOI OUAIS ! »


Là-dessus, l’malotru lâcha Choupette, s’redressa et m’fit face l’air en colère. Pour ma part, j’eus un soupir avant d’braquer mon arme contre son front après l’avoir dégainé en un geste éclair. L’pauvre type mit quelques secondes à comprendre c’qui était arrivé et s’mit à faire dans son froc en bégayant. Il voulut s’excuser, mais il fut trop tard. L’coup était parti. Retentissant. Impitoyable. Avant que son corps n’tombe piteusement à terre sous les regards médusés d’quelques autres clients. Sur un autre continent, ce meurtre aurait provoqué la panique des personnes présentes dans l’coin, mais ici, on était à Decay, là où les règlements de compte d’ce genre étaient monnaie-courante. Bien évidemment, il eut certains clients choqués, mais aucun cri n’fusa. Rien. Même pas une tentative de fuite. En même temps, avec mes nombreux gardes postés à l’entrée, difficile d’se frayer un chemin. Les gens dans leur coin, se remirent à manger ou à boire comme si d’rien était. La vie sur l’île était difficile, mais ce quotidien choquant était la norme. Pour ma part, je rangeai mon arme, avant de sortir un mouchoir d’une poche interne d’ma veste pour essuyer le sang qui m’avait éclaboussé, puis, comme si d’rien était, j’vins m’asseoir en face de la streameuse, sourire aux lèvres : « Holà señorita ! » J’eus un petit rire à la suite de mes salutations, puis j’fis signe à mes hommes d’nous débarrasser du corps, c’qu’ils firent aussitôt.  Parler à ma fille à côté d’un cadavre ne m’enchantait pas.

- « Vraiment désolé que nous aillons à parler dans ces conditions ! J’aurai tellement voulu te rencontrer autrement, si tu savais ! Mais te pister n’est pas chose aisée même pour moi et on a dû suivre ton stream actuel pour te localiser. »

J’avais commencé à taper causette avec la jeune fille comme si d’rien était. Ouais, comme si c’était normal. Pourtant, j’venais d’tuer quelqu’un devant elle. Un fait dont elle devait être elle aussi habituée quand on y pense. Sur cette réflexion interne, j’me mis à détailler son beau minois. Il était vrai qu’elle était belle. Un vrai p’tit rayon d’soleil. Elle avait pris plus d’sa mère que moi, mais la forme de son nez, ses joues et ses lèvres ressemblaient quasiment aux miens. Bien entendu, j’avais été choqué d’apprendre la nouvelle par sa putain de daronne, mais les preuves qu’elles avaient mis sur la balance semblait irréfutables. D’toute façon, elle n’avait aucune raison d’me mentir et savait pertinemment que j’pouvais en finir avec sa vie si j’découvrais que tout c’qu’elle m’avait dit était faux. J’comptais moi aussi refaire un test, mais j’avais l’sentiment que la dénommée Choupette était réellement ma fille. Ma chair. Mon sang. J’fis également un signe aux serveuses du coin, avant d’reprendre parole : « J’m’appelle Miguel et j’fais partie du Polvo Blanco. » J’n’avais pas besoin de préciser mon poste, puisque mon prénom était déjà connu dans tout Decay au même titre que les autres dirigeants d’gang. Mais là n’était pas plus important d’tout façon, puisque j’levai ma main que j’approchai doucement vers l’minois d’la gamine pour caresser affectueusement l’une d’ses joues. Au contact, j’eus un sourire plus grand, plus attendri. Pas de doute. C’était bien ma fille…

- « Et je suis ton père. »
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Le live se passe bien, je prends plaisir à parler avec les gens, jusqu’au moment chiant qui arrive plutôt souvent pendant les live IRL. Un putain de relou vient s’assoir à mes côtés, il commence à mettre ses mains baladeuses sur ma personne. Comment dire que cela me donne la gerbe, en plus de son odeur fortement alcoolisée. Le tchat s’emballe, certains encensent le relou, disant même de me baiser en live, d’autres disent qu’ils vont appeler la milice. Je rigole un peu « La milice n’aura pas les couilles de se ramener ici, ne vous inquiétez pas, je vais m’en occuper. » j’allais lui broyer la queue en plein live. Mais pas le temps, le blondinet entré juste avant s’en occupe, il lui dit de ne pas me toucher, que je suis précieuse pour lui. Je hausse les sourcils, précieuse pour lui ? « Mais t’es qui ? » Le relou essaye de lui tenir tête, je ricane sans me cacher. Alors le son significatif qu’un coup de feu est tiré retenti, le corps du relou s’effondra à mes côtés. Heureusement que mon téléphone n’est pas tourné vers la scène, les viewers n’ont eu que le bruit et c’est déjà beaucoup. Le silence s’imposa, plus personne ne parlait, tous se focalisait sur le blondinet. Clope en bouche « Il a un certain style je dois avouer. », il essuya le sang qui venait de gicler puis prit place en face de moi.

Mais il croit quoi le gars ? Peut-être que l’autre relou avait raison ? « Il veut peut-être me baiser ? » Bon, si c’est ça, ça va être compliqué, ça n’a pas l’air d’être Jean-Michel Random. Je regarde à l’extérieur, voire si j’ai pas quelques Gars qui traînent dans le coin. J’en ai même oublié mon stream, toujours en cours. Dans le tchat, pas mal réclame de savoir ce qu’il se passe, que je leur parle. Ils me demandent si je vais bien, certains veulent voir le corps, d’autres spams que je dois couper le live. C’est lui qui brisa le silence en sortant un holà señorita « Qu’est-ce tu veux le vieux ? », je suis sèche. Je suis en plein live, j’en ai marre de me faire emmerder par des relous. Il ordonna aux hommes entrés avant lui de débarrasser le corps de l’autre « Pas plus mal, pas que ça me dérange, mais manger à côté d’un cadavre, non merci. » je parle encore à voix haute, faut vraiment que j’arrête cette manie !! Le blondinet s’excuse pour les conditions actuelles, qu’il aurait aimé me rencontrer dans d’autres circonstances, que je suis difficile à trouver et que c’est grâce à mon stream actuel qu’il a réussi.

Le blondinet me fait penser à quelqu’un. Son nez et sa bouche me fais penser à quelqu’un. Et ça fait tilt dans ma tête, moi qui adooore me regarder dans le miroir chaque matin, me détailler de la tête aux pieds. Voilà à qui il me fait penser, à moi tout simplement. Bizarre comme sensation quand même. « Sans dire que c’est moi en homme, mais quand même, c’est dérangeant. » Il se présente, un certain Miguel du cartel Polvo Blanco. Ma tête se décompose « Normal qu’il soit si bien accompagné, ce n’est vraiment pas Jean-Michel Random. » lançais-je encore tout haut. Du coup il me veut quoi le gros bonnet ? Il vint me caresser la joue affectueusement tout en me disant qu’il est mon père.  Ma réaction ? Je lui attrapai la main et la mordis de toutes mes forces avant de la relâcher et de m’enfoncer au fond de mon siège. A cet instant j’oublie aussi mon live, mon cœur s’est emballé d’un coup. « Non, mais t’es qui en fait ? Tu débarques comme ça et tu balances un truc pareil ? Tu crois sérieusement que j’vais croire un vieux lubrique dans ton genre ? Ton trip c’est de prendre des très jeunes et leur dire ça tout en les baisant ? T’es pas un peu taré dans ta tête ? »
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Mes gars avaient été choqués. Carrément. Mais bien après que la gamine ait débité son lot d’questions plutôt pertinentes (même s’il y avait des remarques plutôt caustiques dans l’genre), deux ou trois gars se ruèrent aussitôt sur elle. Et sans que Choupette n’ait pu comprendre grand-chose à c’qui lui arrivait, une main lui tirait salement les cheveux et plusieurs flingues s’retrouvèrent plaqués contre son corps : Une contre l’une d’ses tempes, une autre contre son cœur et une dernière bien enfoncée dans sa petite bouche. D’quoi traumatiser n’importe quelle personne s’trouvant dans la peau d’la cible. Les gars qui l’encadraient et qui la menaçaient d’leurs armes avaient les yeux injectés d’sang et des gueules complètement déformées par la colère. Y’avait pas plus « chaud » qu’un latino dans c’genre d’situations. Du reste, des insultes en espagnol fusèrent aussitôt : « Malparrida » « Gonorrea » « Hija de puta » «Perra de mierda »… Mais bien vite, ils durent s’calmer car j’avais commencé à battre des mains pour attirer leur attention et calmer leur ardeur complètement compréhensible. Il n’y avait rien de plus beau à mes yeux que la loyauté.

- « Cálmense chicos ! Es sólo una niña. Tranquilo, tranquilo… »

Je leur fis signe que tout allait bien, sourire aux lèvres. S’il fallait avouer qu’elle m’avait pas loupé, j’avais vécu pire il faut dire. Une petite morsure, c’était pas grand-chose. Et puis, quelque part, j’étais bien content d’voir qu’elle avait « du mordant » la p’tiote. C’est dire qu’elle s’laissait pas faire et savait s’débrouiller. Parfait ! C’était dans l’sang. Ça mentait pas. D’quoi me remémorer ma propre jeunesse alors que j’utilisai mon mouchoir pour me débarrasser des filets de sang qu’elle avait réussi à occasionner en plantant ses quenottes acérées dans ma chair. Mes gars eurent du mal à acquiescer mais ils la lâchèrent petit à petit. L’dernier à s’retirer fut celui qui avait planté bien profond son canon dans bouche. « J'suis désolé pour c’qu’ils viennent d'faire. Il faut comprendre en même temps que j'suis très important pour eux tu sais. » Pour n’pas dire très important tout court dans tout Decay. Mais là-dessus, la gamine était quand même fixée. On s’frottait pas à un chef de gang sans en perdre des plumes. Et elle avait intérêt à s’calmer.

- « Si j’voulais vraiment t’avoir dans mon lit, j’me ferai pas chier à être aussi correct t’sais. M’suffirait d’te proposer du fric ou d’te violer. L’pire, c’est que tu pourrais rien y faire niña. Ah, un plat de pâtes également comme la p’tite s’il vous plait ! »

La serveuse qui s’était finalement pointée à nos côtés, un peu craintive, repartit très vite traiter ma petite commande alors que pour ma part, j’fixais toujours des yeux la gamine sourire aux lèvres. Tranquillement alors, j’ouvris un pan de ma veste pour fouiller une poche interne et en ressortir un papier que j’dépliai et posai devant elle. C’était tout simplement la photocopie du test ADN que sa mère avait réussi à faire à l’aide d’un d’mes cheveux. L’résultat était sans équivoque : « On peut toujours refaire l’test, c’que j’compte faire d’ailleurs, mais j’pense pas que Mandy soit assez folle ou conne pour me mentir sur un sujet aussi important. Et puis, quand j’te regarde, on peut dire que tu m’ressembles un peu, héhé ! » Là-dessus, j’m’avachis tranquillement sur mon siège en tirant sur ma clope. Malgré c’qui s’était passé, j’gardais toujours mon calme. Quelque part, j’savais que ça allait pas être évident de débarquer comme ça, mais la vie était ainsi faite. J’ne l’avais peut-être pas désiré, mais il n’y avait pas d’raisons que j’abandonne mon sang.

- « Discutons calmement et de manière civilisée, veux-tu ? Tu es ma fille après tout. Apprenons à nous connaitre et profitons d’cette soirée que l’destin nous offre. Tu crois au destin, d’ailleurs… Choupette… C’est ça ? »
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J’attendais sa réponse, mais ce n’est pas lui qui réagit. Ce sont ces hommes, ils m’attrapèrent et je ne pus rien n’y faire. Encore plus en voyant les flingues pointés sur moi, dont un enfoncé assez profondément dans ma bouche. Je voulais hurler, mais non, impossible. J’avais mal en plus, mes cheveux merde ! Cette position est aussi très gênante et mes viewers voient tout. Merde, mon live putain, je l’ai zappé. Des mots dans une langue inconnue fusèrent de leur bouche, je compris bien que ce ne sont pas du tout des mots doux qu’ils m’adressent. Je suis morte de peur, je n’aime vraiment pas les guns, c’est ouf. Je me retiens de verser mes habituelles larmes quand je suis dans une telle situation. Miguel leur fit signe de me lâcher, il leur parla dans la même langue, de l’espagnol peut-être ? J’ai été élevée dans la rue, du coup l’éducation de l’école, je ne connais pas trop, et les langues étrangères sont pas du tout mon fort. Ils me lâchèrent petit à petit, je suis un peu violente dans mes mouvements pour récupérer bras et autres, les larmes perlent aux coins de mes yeux, je respire fort pour calmer ma tension. Je regarde des plus mal les gars qui ont posé la main sur moi « J’vous castrerai un jour. » ça ne devait pas sortir de ma bouche putain !!

Avec rage, je prends mon téléphone, essayant d’avoir un visage souriant, même si c’est très dur. Je fis un coucou à ma caméra « Je vous laisse là, désolé pour ce stream. Je reviens vite promis ! » et je coupe sans ménagement. Même pas je lis les commentaires, ce n’est pas le moment pour ça. Je prends quand même le temps de poster un post sur mon réseau social pour m’excuser « Ouais, qui n’as pas déjà entendu parler de Miguel Salamanca ? T’as pas franchement bonne réput’ le vieux. » lui dis-je en même temps, sans même prendre la peine de lui jeter un regard. Bon, il me reparle de m’avoir dans son lit, genre soit me payer, soit me violer ? « Quitte à choisir, je préfère me faire violer qu’être payé comme une vulgaire pute ! Mais crois pas que ce sera sans perte de ton côté, chuis pas une vulgaire meuf qu’on viole sans conséquence, chef de cartel ou pas ! ». Mon plat est servi, le blondinet commande la même chose, la serveuse est très nerveuse, je la comprends. « C’est pas tous les jours qu’un chef de gang de l’ampleur de l’aute là vient becter dans s’trou à rat. » elle me lance un regard outré, mais tain ma bouche tu peux pas te la fermer ?

J’hésite à manger, j’avoue que je suis pas très à l’aise de manger avec des inconnus autour de moi, qui me fixe. « J’ai l’impression d’être un animal au zoo. », mais j’ai trop faim. Je prends ma fourchette et délicatement, j’enroule quelques spaghettis et porte tout ça à ma bouche. Je mâche tranquillement et j’avale. Comme toujours, je mets ma main libre sur mon visage et un sourire béat s’affiche « Qu’est ce que j’aime les spaghettis. ». Enfin je daigne regarder Miguel, il sort un truc d’une de ces poches internes et met sur la table un papier. Je le prends et le lis, ce sont des tests de paternité… « QUI DISENT QUE CE VIEUX LUBRIQUE EST MON DARON BIOLOGIQUE ? », il me dit qu’il compte refaire le test de toute manière, mais qu’il ne pense pas que Mandy lui mente vu qu’apparemment je lui ressemble pas mal et il n’a pas tort. « Mandy ? C’est qui ? » Je cogite un peu et ça fait tilt « Ah l’aute pute de daronne ! », c’est vrai que j’avais déjà entendu son prénom, mais ça fait tellement longtemps que je l’avais pas entendu. Le blondinet s’avachit sur sa chaise et tira sur sa clope. Genre il se ramène au calme et accepte son rôle de paternel comme ça ? Et, et, et « CHOUPETTE ? J’permets personne de m’appeler comme ça ! » et avant même qu’il me demande si j’ai pas un autre prénom, je préshoot la question « Et non, j’ai pas de prénom, l’aute pute et son proxénète de merde m’en ont pas donné ! Mais c’est pas pour ça que j’en veux un ou que j’accepte Choupette, c’est comme ça c’est tout ! ».

Je termine mon plat, je me tâte à prendre un dessert, mais ais-je envie de continuer à manger avec lui ? Pas vraiment. Je me lève, paye mon plat et commence à me diriger vers la sortie « Je ne crois absolument pas au destin, car si j’y croyais, ça voudrait dire que je finirais obligatoirement pute comme l’aute daronne et ça, c’est absolument hors de question. J’écris mon propre destin et personne, pas même un vieux qui s’prend pour un daron y changera quoi que ce soit. Aller, salut le vieux lubrique. ».
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Sauf que là encore, tout n’se passa pas comme prévu pour Choupette…

PAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAF !!!

Une claque avait retenti. Sonore. Sèche. Froide. Impitoyable. L’genre  à vous faire perdre tous vos repères. L’genre  à vous faire tomber par terre. L’genre à vous rougir l’œil. L’genre à vous faire comprendre que vous n’étiez pas dans une situation où vous aviez le loisir d’vous comporter comme d’habitude. Et ça avait pas manqué pour l’coup : Choupette avait fini l’cul par terre vu qu’elle devait pas s’y attendre. L’un d’mes gars qui gardaient l’entrée et qui avait tout suivi comme les autres n’s’était pas fait prier pour rappeler à l’ordre la gosse qui s’y croyait un peu trop. On était pas sur un p’tit gang d’pacotille de Decay, mais la gamine avait pas l’air d’comprendre que son intégrité physique pouvait être jeu. Quitter la table sans permissions du « patron » était un affront pour mes gars. M’traiter à tout va d’vieux lubrique encore plus. Un manque d’respect intolérable, voire même impardonnable. Mais puisqu’il s’agissait d’pas buter c’qui semblait être la fille biologique d’leur patron parce que « la familia » oblige, la rudoyer, ça, ils allaient pas s’gêner oh que non. Et si j’étais peiné que les choses s’passent d’la sorte, j’devais bien avouer que pour l’coup, j’pouvais pas grand-chose pour la petite : Après tout, ils étaient aussi mes « fils » d’une certaine façon.

Un autre gars s’chargea d’aller choper la chevelure d’la gosse qu’il tira sans ménagements avant d’la trainer comme un vulgaire sac à patates au sol, à sa suite, comme si elle pesait pas grand-chose, c’qui devait être l’cas. Après quelques secondes d’marche, il la souleva une deuxième fois et la jeta sur l’siège qu’elle occupait il y a quelques instants, l’tout sous mon regard bienveillant. J’avais un sourire qu’on pouvait penser moqueur, mais j’étais plutôt rassuré d’la revoir devant moi et pas trop amoché. Enfin, un troisième gars, c’lui là même qui lui avait foutu son gun dans la bouche comme s’il s’agissait d’une pute qu’il obligeait à sucer son affaire, s’accroupit alors vers la pauvre « Choupette » et prit enfin parole en anglais, non sans l’accent latino bien prononcé qui allait avec : « Ecoute-moi bien sale p’tite gosse : Même si l’patron nous a ordonné d’pas t’buter, nous on va pas tolérer que tu lui manques d’respect. Donc, tu t’assieds bien gentiment avec lui et tu fais la belle. Et vaut mieux pour toi que tu pries pour que l’prochain test soit l’bon parce que sinon, on va s’faire un plaisir d’faire une tournante avec toi si c’pas l’cas… » Sur sa dernière menace, mes autres gars s’mirent à rigoler comme des chacals, prêts à bondir sur leur proie en cas d’nouvelle erreur.

- « Ramon… Tranquillo, tranquillo… »

Cette fois-ci, en plus d’ma demande apaisée, j’fis des gestes d’la main pour que mon garde s’maitrise. Celui-ci tourna sa gueule vers moi, m’regarda avec respect et acquiesça avant d’se redresser et d’s’éloigner d’la pauvre fille qui venait d’se faire menacer d’viol. Et bien entendu, une menace comme ça, si elle était mise à exécution, n’pouvait que mal finir. S’agirait pas seulement d’lui faire encaisser des tonnes d’teubs, mais aussi d’la tuer ou d’la maintenir en esclavage si jamais elle s’avérait être bonne. Personnellement, j’préférai n’pas y penser, mais j’me fis la réflexion que ce sort lui serait inévitable si jamais Mandy m’avait menti. D’ailleurs, j’fis signe à l’un d’mes gars les plus posés et celui-ci vint près d’Choupette avec un ciseau. On aurait pu croire qu’il allait la planter vu qu’il avait un air franchement patibulaire, mais il n’fit rien d’autres que couper quelques cheveux d’la petite qui allaient justement servir d’échantillon… « C’est pour l’test, n’t’en fais pas. Et n’fais pas attention à c’que mon homme vient de dire… Ça n’arrivera pas… J’suis persuadé que t’es ma fille. » L’entrain parental dont j’faisais preuve pouvait sembler bizarre, mais j’avais étant croyant et pratiquant et d’part mes origines, j’accordais beaucoup d’importance au concept d’famille.

- « Puisque tu n’souhaites pas que j’t’appelle Choupette, qu’est-ce que tu dirais d’Maria ? Ta grand-mère s’appelait Marie et j’aime bien la version latine. D’ailleurs, j’t’apprendrai bien l’espagnol si tu l’souhaites vu que tu es une Salamanca… »


Sur mes dires et alors que j’me projetais déjà très loin avec elle, la serveuse revint enfin avec mon plat d’pâtes. La pauvre n’savait pas où s’mettre dans cette situation qu’on imposait à leur restaurant. Elle en avait vu des vertes et des pas mûres, mais il était vrai que s’confronter au chef d’un des plus grands gangs de Decay n’était pas une mince  affaire. Pour la calmer, j’sortis mon portefeuille et j’payais l’double d’ce que coutait mon plat, non sans lui afficher un sourire. Sourire ravageur qui eut pour l’effet d’la faire rougir violemment avant qu’elle n’s’empare du bif, qu’elle bredouille des excuses, avant d’se barrer fissa d’ici sous les caquètements d’mes autres gars. Durant sa fuite et comme à mon habitude très sale, j’eus l’occasion d’mater son gros cul qui ballotait au rythme d’sa course, avant d’me faire la réflexion que j’pouvais p’être m’la faire ce soir si jamais Altea répondait pas à mon appel pour fêter ma rencontre avec ma fille. A ma manière. D’toute façon, toutes les occasions étaient bonnes pour tirer son coup d’mon côté, on va pas s’mentir. La pensée eut l’mérite d’me faire rire avant que j’ne reporte mon attention sur mon plat et ma fille. J’me mis à déguster mon plat avant d’en apprécier les  subtilités…

Un véritable régal !

- « J’sais que c’est difficile pour toi d’me piffer vu que j’sors d’nulle part et que j’prétends être ton père, mais j’aimerais que toi et moi on s’entende bien. Et puis, vois l’bon côté des choses :  Si on rattrape l’temps perdu, tu auras tout c’que tu veux avec moi. Tu pourrais profiter d’mon argent, continuer tes hobbies tout en bénéficiant d’ma protection et vivre une vie plus décente. Moi j’dis que c’est pas un mauvais plan pour toi. En plus, j’suis sur que t’apprécierais d’connaitre ta tante ! C’est une très chouette femme ! Alors… ? »

Que lui avais-je dit en passant une nouvelle fois ma main mordue sur sa joue toute rouge et douloureuse…

Et cette fois, pas de morsure ou d’tentatives stupides, oh que non !
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Alors là ! Je m’en suis mangé des claques dans ma vie, les Gars, malgré une certaine tendresse à mon égard, ne le sont pas toujours quand il faut m’apprendre à me tenir un minimum. Mais cette claque, je ne m’y attendais absolument pas. Enfin, si, je m’attendais à quelque chose, mais de la part de Miguel, en aucun cas je me suis doutée que ça viendrait encore de ces gars à lui. C’est sur le cul que je me retrouve maintenant, heureusement que j’ai un collant, sinon jolie vue sur ma culotte. Et allé, c’est reparti, pas le temps d’avoir mal à l’œil qu’un autre me traine par les cheveux « Ça fait mal, sale chien, lâche-moi !! ». Je me débats, mais sa poigne est bien ferme, impossible de le faire lâcher, malgré les quelques griffures émises sur sa main avec mes ongles « Super, va falloir que je refasse ma manucure ! » ouais, on peut dire que j’ai le sens des priorités quand même. Je sentis des mains m’attraper « HORS DE QUESTION ! » j’avais hurlé et lancer ma jambe, c’est mécanique, c’est ma seule manière de me défendre contre les lourdauds, mais ma jambe finie dans le vent, ils ricanèrent. Un chihuahua fasse à des molosses, voilà à quoi me fait penser toute cette scène, je suis bien trop faible physiquement pour rivaliser, c’est certain. Et hop, me revoilà à mon point de départ sur ma chaise. Et l’aute lubrique là !! C’est quoi ce sourire ? Ça l’amuse tant que ça ? Mais pas le temps de niaiser, celui qui m’a enfoncé son flingue dans la bouche s’accroupit à côté de moi, je suis tétanisée. Hoo, comme c’est bienveillant de ça pars à lui. Faire la belle ? « Chuis pas Barbie ! » Me violer ? Sérieusement ? « Vous avez pas plus original comme menace ? Chais pas moi, me plonger dans un bain d’acide, ça, c’est original et ça change un peu la rengaine ! » je mis mes mains en protection d’une éventuelle autre claque, mais Miguel leur demanda de se calmer, encore. Je sais parfaitement ce qui m’attend si je relâche ne serait-ce qu’une seconde de mon attention et hors de question que ça arrive.

Un autre gars s’approcha, sur ordre de Miguel, il avait des ciseaux en main et son air ne me mets pas du tout en confiance, je me recroqueville sur ma chaise, ramenant mes jambes à ma tête, ultime défense pour éviter les coups au visage. Coupe, coupe et adieu quelques cheveux, dans un geste extrêmement puéril, je fis des mouvements de mains vers le gars pour qu’il me laisse, comme une gamine qui se disputerait avec un frère ou une sœur. Le blondinet me dit que c’est pour refaire le test « Bien tu vas me foutre la paix maintenant que t’as s’que tu veux ? » je lance un regard vers les autres molosses, prête à me protéger au cas où. Il me propose Maria comme prénom, vu que je ne veux pas qu’il m’appelle Choupette. C’est un visage qui dit qu’il est con ou bien que je lui adresse. « T’a rien compris en fait ! » Et m’apprendre l’espagnol, au secours quoi ! « Je lui demande rien et il se projette déjà comme le meilleur des paternels, il a un grain ! », je plaque mes mains sur ma bouche, c’est encore sorti tout seul, oh ça va, j’ai pas dit vieux lubrique cette fois, les molosses devraient rester tranquille j’espère. On est interrompu par la serveuse qui apporte le plat commandé plutôt. Elle est vraiment gênée par tout ça, mais ? Hein ? L’aute là, le Miguel, paye le double tout en lui affichant un sourire ravageur et la serveuse devient rouge comme une pivoine. Genre il la mate comme ça, sans ménagement « C’est à gerber sérieux ! » cette fois-ci je ne me plaque pas la bouche, non, je lui envoie un regard empli de dégoût profond. Pourtant ça ne me choque pas du tout, je suis sexuellement active aussi, mais quand ça vient d’un homme, ça me dégoûte toujours.  

Il veut qu’on s’entende bien ? Profiter de sa fortune, avoir tout ce que je veux, continuer ce que j’aime faire, être protégé en sommes. Encore une fois, ce serait troquer une cage dorée par une autre cage dorée plus grande. Je tape du poing sur la table, faisait sursauter l’assiette de Miguel.  « Et quand est-ce qu’on me demandera enfin mon avis ? Quand c’est pas toi, c’est l’aute proxénète ! J’en ai marre, depuis que je suis née dans cette putain de ville, qui pue la pisse et le foutre, on m’a jamais laissé le choix ! Tout le monde dit avoir un droit sur ma personne juste sur le fait que je suis née. Vous voulez pas me foutre la paix ? J’aurais… J’aurais préféré ne jamais venir au monde !!! » Je ne les retenais plus, ces larmes qui s’étaient agglutinées aux coins de mes yeux. J’étais lasse, lasse de devoir me cacher constamment, lasse de me battre, lasse de faire semblant d’être libre. Je suis si faible en vérité.
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- « L’autre proxénète… ? »

Je haussai un sourcil alors que la gamine commençait à pleurnicher après avoir débité son petit laïus sur une pseudo-liberté à laquelle elle aspirait. C’qui m’avait tout d’abord interloqué, c’était justement cette histoire d’proxénète. Celui d’Mandy ? Ou alors un autre gars qui lui avait fait faire d’sales trucs à un moment donné ? En sachant qu’elle s’était échappée d’l’emprise d’sa daronne à un moment donné, il pouvait effectivement s’agir d’un autre ce qui avait l’art d’me choquer. Du reste, niveau choc, j’en vins brièvement à m’rappeler que j’avais vu l’un d’ses streams lorsque j’voulais m’faire la bimbo d’italienne dans l’hôtel des ruskovs. Sale histoire quand j’y repensais. Ceci étant dit, est-ce que j’me serai quand même retenu ? Probablement pas ! Partir au fond des choses, c’était mon credo. Mais comme il y avait plus important à régler, j’fis de l’ordre dans mes pensées avant d’éclaircir la question suivante :

- « Tu parles d’celui qui gère Mandy ou un autre ? »

Dans les deux cas, j’étais bien parti pour les buter. C’était aussi simple que ça. Du reste, ça m’faisait capter que ma gamine n’était plus du tout vierge. En même temps, sur Decay, difficile d’l’être même à partir de 14 piges. J’avais même vu d’grosses pourritures s’faire des gamines moins âgées et que ça et j’parlais même pas d’ce qui pouvait s’passer dans les égouts. J’avais beau être également une pourriture que j’avais des limites ; même si elles étaient toutes relatives. Après tout, l’cartel hésitait pas à employer des gamins pour vendre la came çà et là avec tous les risques que ça incluait. Une façon d’faire qui plaisait pas à ma p’tite Amanecer, mais qui n’était pas prête d’changer vu que ça rapportait d’l’argent à la fois au Cartel et à ces gosses. Il leur suffirait d’faire leurs preuves, d’grandir et ils finiraient dans la hiérarchie dans les années à venir. C’était l’idéal. C’était l’plan. Une espèce d’assurance avenir à Decay. L’une des rares.

- « M’enfin… Au-delà de ça, j’souhaite pas  vraiment t’faire chier tu sais. Crois bien que si j’avais su que t’étais ma fille depuis l’début, je t’aurai élevé moi-même. Comme il faut. »

J’avais alors laissé mon plat avant de tirer une dernière fois sur ma clope, puis j’écrasai mon mégot sur l’petit cendrier en verre qui s’trouvait sur la table. C’est à c’moment-là que j’me levai pour faire l’tour de la table, puis j’viens m’accroupir devant elle, devant son siège, histoire que nous soyons à la même hauteur. Un petit sourire affable ornait mes lèvres alors que je levai une main vers elle, encore une fois, pour essuyer ses larmes naissantes. Avais-je peur qu’elle me mordre encore une fois ? Pas du tout. C’est pas moi qui reprocherait à mes gardes d’la fracasser si elle osait encore une fois ; à moins qu’elle n’soit masochiste quelque part, comme sa mère, c’qui m’étonnerait pas non plus. De plus, si elle était attendrissante, j’ne pouvais pas m’empêcher d’me faire la réflexion que personne n’pouvait décemment être libre sur cette ile, à moins d’être un haut placé dans un gang, d’vivre d’son propre commerce ou d’être un mercenaire…

- « J’veux juste rattraper l’temps perdu et avoir une chance d’me racheter même si j’suis pas en tort. Si tu veux un appart’, je t’en offre un. Si tu veux de l’argent, je t’en offrirais aussi. Si tu veux des gardes d’corps, c’est comme si c’était fait. J’veux juste que ton bonheur, niña. Juste ton bonheur. »

Sur ces dires, j’pris ses petites mains dans les miennes en la regardant d’un air plus que sincère. Mes premières approches seraient douces et patientes (à l’exception des réactions d’mes gardes qui n’toléraient absolument pas qu’on me manque d’respect). D’toute façon, j’m’attendais bien à une résistance d’la sorte et j’savais que ça allait être difficile. Mais j’étais du genre patient. Très patient. Une, deux, trois, quatre, cinq fois. J’pouvais essayer autant d’fois qu’il le faut. Ceci dit, ça allait être très moche une fois que mes limites allaient être atteintes. A partir d’ce moment-là, je n’allais plus répondre d’rien et j’allais la dresser comme une bonne chienne. J’étais pas aussi doué que les ruskovs, mais y’avait moyen d’tenter quelque chose qui marcherait. A coup d’came aussi, on s’entend. Personnellement, j’espérais n’pas du tout en arriver là, mais tout était possible et rien n’était à exclure.

En attendant, j’approchai l’une d’ses mains à ma bouche pour effectuer un baisemain subtil, puis j’reportai mon regard dans l’sien.

Un regard froid. Effrayant. Celui du baron du Cartel.

- « J’pourrais même buter c’proxénète si tu m’en fais la demande ici et maintenant. »
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Je renifle bruyamment et réponds à la question « Oui, celui de la daronne, tu veux que ce soit qui d’autre ? », je détourne le regard vers l’extérieur par honte. J’ai l’impression d’être un objet que les gens se passent quand ils en ont marre. Il me dit qu’il ne souhaite pas me faire chier, que s’il avait eu vent de mon existence dés le départ il se serait occupé de moi et bien élevé. Pour moi je suis bien élevée, je ne me laisse pas faire, je mets des raclées quand il le faut, je ne fais pas le tapin, ça me outre de laisser entendre dire que les Gars ne se sont pas bien occupé de moi « T’entends quoi par-là ? Les Gars m’ont appris à me défendre. Toi t’étais où tout ce temps-là ? Sûrement en train de fourrer ta queue dans tout ce qui bouge. ». Je souffle et pose mon regard sur lui, mes yeux sont rouges ainsi que mon nez et pourtant je n’ai pas bu quand je le vis se lever et venir s’accroupir à côté de moi. Je ne peux pas lui enlever sa gentillesse et sa tendresse, par contre il me touche encore et sans mon consentement. La seconde fois j’ai rien dit, mais là ça va bien quoi !

Je ricane sur sa tirade « Rattraper le temps perdu ? Mais quel temps perdu au juste ? Nous n’existions pas l’un pour l’autre, vient pas me faire croire que t’aurais aimer l’inverse. Avec une chieuse comme moi dans les pattes, tu penses que tu serais là où t’en as aujourd’hui ? Tu peux te le garder ton argent, j’en veux pas, je me débrouille toute seule depuis mes dix ans, je compte pas devenir la petite fifille à son papa huit ans plus tard. ». Il me prend mes mains avec un air des plus sincères, ça me dégoûte. Heuuuurk ! Il me fait un baise-main, je connais, des mecs m’en ont déjà fait, mais de la part de mon potentiel daron. Un frisson de dégoût parcourt tout mon être à ce moment-là.  Houlà, il ne rigole plus d’un coup, son regard est froid, ça m’effraie je dois l’avoue. Il me dit qu’il peut tuer le proxénète si je lui en fais la demande. Est-ce que je suis réellement en train d’hésiter ? Presque à la limite de me jeter dans ses bras ? Reprend toi Choupette, tu as promis à Fou Furieux de ne plus utiliser ton corps pour arriver à tes fins.

Je prends une grande inspiration, recule ma tête, prends de l’élan et mets un énorme coup de boule à Miguel. Je ne l’assomme absolument pas, mais ça le fait tomber sur le cul. Avant même que les molosses ne fassent quoi que ce soit, choqué que je m’en prenne encore à leur patron malgré toute la peur qu’ils m’ont faite, je me lève et pose mon pied sur le sexe du blondinet. J’appuie bien assez pour qu’il comprenne que s’il fait quoi que ce soit, il peut dire à dieu à ce qui est sûrement l’une de ces plus belles fiertés. Je regarde tour à tour chaque molosse prêt à me bondir dessus « A votre place, je resterais bien sage. Il serait embêtant que vote patron perde ce qui lui permet, je n’en doute pas, de conclure là plus part des accords ! » je pose ensuite mon regard sur Miguel, il est aussi très froid en vers sa personne « Tu va faire dégager tes molosses et faire en sorte qu’ils ne puissent pas revenir me chopper et seulement là, je relâche ta bite ! » suis-je en train de prier dans mon for intérieur pour que tout ce passe comme je le souhaite ? Oui ! Dans le cas contraire, je devrais sûrement aller voir un médecin au plus vite.
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J’l’avais pas vu venir. Vraiment pas…

Faut dire qu’un coup d’boule est difficilement esquivé. Et puis venant d’elle, c’était plus que surprenant. D’quoi m’foutre effectivement sur l’cul. Oui parce que finir sur les fesses à cause d’un coup aussi faible n’aurait pas été possible en temps normal. Mais là, j’avais été accroupi. Pas sur d’bons appuis donc. Autant dire que ma stupide position lui aura été bien favorable à la gamine. Penser qu’elle réfléchirait à une combine d’la sorte m’avait dépassé d’où ma position sur l’sol. Poser son pied sur ma bite et l’appuyer alors que j’tentais d’me redresser automatiquement fut son deuxième succès et l’tout dernier parce qu’elle fit une erreur : M’lâcher des yeux pour observer mes gars et les menacer. L’histoire d’quelques secondes, oui. Sauf que les secondes à Decay, elles coutent chères. Et elles furent amplement suffisantes pour que j’chope d’un geste reflexe sa jambe et que j’tire sèchement d’ssus pour qu’elle tombe salement à son tour. A la renverse. Histoire d’remettre les pendules à l’heure, parce que j’étais non seulement bien plus mastoc, bien plus expérimenté et bien plus rompu qu’elle à l’art d’la baston. Et j’étais son p’tain de daron.

Surtout ça. J’étais son padre.

- « PATRÓN !!! »

Quelques gars s’ruèrent aussitôt vers moi pour m’aider à m’relever, c’que j’faisais déjà. Si deux d’entre eux m’aidèrent, j’les repoussai plus ou moins violemment avant d’redresser les pans d’mes vêtements et observer si j’ne m’étais pas sali. Il faut dire que j’aimais bien prendre soin d’mon image à l’extérieur. J’m’époussetai vite fait, avant d’porter ensuite mon œil sur la table qu’on occupait que j’avais renversé dans ma chute en voulant m’rattraper. Heureusement que l’plat d’pâtes s’était pas déversé sur moi, sans quoi j’allais certainement être encore plus énervé que j’l’étais. Oui, parce que j’étais irrité. Non pas à cause des douleurs (Quelle douleur d’ailleurs ?! Elle avait d’bons réflexes, mais elle cognait pas du tout sec), mais bel et bien à cause du fait qu’elle m’avait limite humilié d’vant mes hommes. La symbolique d’ses coups avait eu quelque chose d’rageant et pas qu’un peu ! Taper son père qui est en plus l’un des hommes les plus puissants de Decay ? Foutaises ! Pensée que partageait l’un d’mes hommes puisqu’il fondit sur la jeune fille, prêt à lui assener une droite vu comment son poing était formé. Et c’est là qu’un coup d’feu partit…

Et qu’il se stoppa à deux doigts d’casser la gueule d’ma saleté d’gamine…

Tir d’sommation.

J’venais d’calmer ses intentions.

- « C’est bon les gars… C’est bon… Que quelqu’un m’apporte à boire. Vite ! »

Mes gars eurent un certain temps d’latence alors que j’rangeai mon arme à l’intérieur d’ma veste, mais l’un d’eux finit par gueuler vers les tenants du resto pour qu’ils puissent satisfaire ma demande. En attendant, j’m’étais tranquillement rassis sur mon siège avant d’souffler bruyamment. Puis, d’un seul coup, j’me mis à applaudir. J’pouvais plus du tout émettre des doutes : C’était ma fille. Et elle avait indéniablement des cojones comme son grand, puissant et beau padre. Suffisant pour qu’une fois plus ou moins calmé, j’sois pas peu fier d’ce qu’elle venait d’tenter ! « Bien joué petite, bien joué ! » Mes hommes eux, n’riaient plus. Ils voulaient en finir avec elle, la tabasser comme jamais, mais ils se retenaient par respect pour moi. Par respect, mais aussi par peur, parce qu’il fallait pas déconner avec moi. J’avais dit qu’elle était intouchable et elle l’était. Oui, mais vu qu’il s’agissait d’une petite sauvageonne, j’pensai un peu à modifier les règles du jeu : Les claques, ce serait dorénavant moi qui les lui administrerai ! Comme un vrai père. Après tout, il était d’mon devoir d’l’éduquer et d’la remettre sur l’droit chemin. Sur mon droit chemin.

- « T’as pas tort gamine. C’est pas comme si j’souhaitais avoir d’chiards pendant que j’étais concentré sur ma carrière et l’ascension d’mon gang. J’t’aurai probablement pas calculé dans l’immédiat, même si j’aurai quand même envoyé du fric à ta vieille pour qu’elle s’occupe mieux d’toi. Malgré tout, là, j’peux pas faire comme si t’existais pas et comme tout se sait à Decay, les gens sauront qui tu es  et muriront l’idée d’passer par toi pour m’atteindre. Et si toi tu t’en bats les reins, moi pas. J’te l’ai dit : Tu es précieuse pour moi. L’sang n’ment pas. Que tu l’veuilles ou pas. » J’marquai une pose pour m’allumer vite fait une cigarette alors qu’un homme revenait avec une bouteille d’coca. On repassera pour une canette d’bière au minimum, mais j’allais pas non plus faire la fine bouche. Aussi pris-je une gorgée d’ma bouteille avant d’soupirer d’aise et d’reprendre parole : « Plus tu te débâteras et plus j’continuerai à insister jusqu’à c’que t’acceptes. On a toute une vie pour ça tu sais. Et j’suis bien plus dangereux que ton foutu proxénète. J’peux faire pire que lui hein… Et j’suis pas sûr que tu tiennes. La mort sera une douce délivrance à côté. »

Petit temps d’arrêt pour tirer sur ma clope et hop :

- « Allez Maria, sois gentille avec papa. Il ne veut que ton bien ! »

L’tout avec un sourire. Toujours.
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