Page 1 sur 2 • 1, 2
60 Information Propriétaire d'un Maid Café Seulement avec mon accord
Icon :
Messages :
60
Allégeance :
Information
Metier :
Propriétaire d'un Maid Café
Mort du personnage :
Seulement avec mon accord
[T2 : Speed Dating] En retard, en retard, en retard
Dim 19 Juil - 22:08
Après avoir vérifié que la porte du Sakura’s était bien fermée, Sango regarda une énième fois sa montre. Elle était en retard pour le speed dating. Elle espérait ne pas avoir raté trop de tous mais la compta de la journée lui avait pris plus de temps que d’habitude. Et elle mettait un point d’honneur à faire le bilan chaque fin de journée afin d’éviter de se perdre dans les comptes et d’avoir de mauvaises surprises. Elle pouvait ainsi régler les problèmes et mettre un point final à chaque fin de service. Ses Maids étaient parties depuis longtemps et elle s’était retrouvée seule. La soirée lui ferait du bien.
Elle avait sa tenue de gérante
mais elle s’était donné un petit coup de rafraîchissement avec une lingette afin d’être présentable, s’était recoiffée et avait remis un peu de déodorant à la cerise.
Elle fila derechef dans le quartier de Chicago, au Red Light, où se tenait la soirée.
Elle entendait de la musique et des bruits de conversations depuis l’entrée. anxieuse de son retard, elle répondit que « tout était bon pour elle » quand un des organisateurs lui demanda si elle avait bien lu le règlement et qu’il lui informa qu’ils avaient égaré sa fiche de renseignements et qu’ils avaient déjà attribués les tours. Peu lui importait, elle était en retard et se rua à l’intérieur Elle détestait être en retard.
Elle se rappela vaguement qu’elle devait aller à la table numéro 9. Elle la repéra rapidement et vit qu’il n’y avait encore personne d’installé. Cela la rassura. Tout était flou autour d’elle, son seul objectif clair et précis était d’arriver à s’asseoir avant que son date soit là. Elle ne regarda même pas qui était là, si elle connaissait des gens ou pas. Elle s’approcha de ladite table, tira la chaise et s’assit tandis qu’elle passait pour une énième fois sa main dans ses cheveux. Elle vérifia qu’elle sentait bien le poids de ses petits flyers dans la poche. Après tout, elle avait bien le droit de faire de la pub pour son maid café non, c’était quand même l’objectif premier de cette soirée, pour elle.
Elle respira plusieurs fois afin de reprendre son souffle et ferma les yeux pour calmer les battements de son cœur et se reconcentrer.
Elle avait sa tenue de gérante
- Spoiler:
mais elle s’était donné un petit coup de rafraîchissement avec une lingette afin d’être présentable, s’était recoiffée et avait remis un peu de déodorant à la cerise.
Elle fila derechef dans le quartier de Chicago, au Red Light, où se tenait la soirée.
Elle entendait de la musique et des bruits de conversations depuis l’entrée. anxieuse de son retard, elle répondit que « tout était bon pour elle » quand un des organisateurs lui demanda si elle avait bien lu le règlement et qu’il lui informa qu’ils avaient égaré sa fiche de renseignements et qu’ils avaient déjà attribués les tours. Peu lui importait, elle était en retard et se rua à l’intérieur Elle détestait être en retard.
Elle se rappela vaguement qu’elle devait aller à la table numéro 9. Elle la repéra rapidement et vit qu’il n’y avait encore personne d’installé. Cela la rassura. Tout était flou autour d’elle, son seul objectif clair et précis était d’arriver à s’asseoir avant que son date soit là. Elle ne regarda même pas qui était là, si elle connaissait des gens ou pas. Elle s’approcha de ladite table, tira la chaise et s’assit tandis qu’elle passait pour une énième fois sa main dans ses cheveux. Elle vérifia qu’elle sentait bien le poids de ses petits flyers dans la poche. Après tout, elle avait bien le droit de faire de la pub pour son maid café non, c’était quand même l’objectif premier de cette soirée, pour elle.
Elle respira plusieurs fois afin de reprendre son souffle et ferma les yeux pour calmer les battements de son cœur et se reconcentrer.
108 Yakuza - Clan Minobe Garde du corps du Shatei-Gashira Oui avec mon consentement.
Icon :
Messages :
108
Allégeance :
Yakuza - Clan Minobe
Metier :
Garde du corps du Shatei-Gashira
Mort du personnage :
Oui avec mon consentement.
Re: [T2 : Speed Dating] En retard, en retard, en retard
Dim 19 Juil - 22:43
[T2 : SPEED-DATING] EN RETARD, EN RETARD, EN RETARD
♫ Need You ♪
Après avoir lâchement fuit le buffet, Ryuuko se dirigeait vers sa prochaine partenaire potentielle. Son pas n’hésitait pas, la prochaine table proche de la précédente : le numéro neuf. Tout en marchant elle replaça convenablement sa cravate aux motifs léopards sur son costume noir dont les tissus semblaient onéreux. Arrivant derrière sa chaise, la yakuza remit sur l’arête de son nez ses lunettes de soleil aux verres fumés rouges.
Une fois de plus, son binôme l’attendait déjà bien qu’elle fut à l’heure.
C’était une petite femme aux airs gracieux qui dégageait une douceur familière. En temps normal cela aurait apaisé Ryuuko, davantage face à une femme aux traits typiquement japonais. Elle n’arrivait malheureusement pas, pour le moment, à se défaire de cet aura maussade sur son visage. Du nerf, Ryuuko ! se dit-elle en fronçant les sourcils avec admiration. Elle était une yakuza. Elle ne pouvait se laisser glisser sur la pente de l’aigreur pour une défaite ! Une nouvelle bataille s’offrait à elle !
Juste à temps pour l’ouverture des paupières de l’inconnue, la japonaise sourit et enleva ses lunettes de soleil tout en les fermant d’un seul geste minutieux, vif et élégamment masculin. Elle s’inclina légèrement pour saluer très poliment :
« Bonsoir. Je m’en remets à vous. »
Son ton était feutré comme à son habitude pour masquer le timbre aigu de sa voix. De la même manière, Ryuuko ressemblait à un homme et ce même dans ses gestes ne dégageant pas une once de féminité : ils étaient calculés. Elle s’assit sans croiser les jambes, les mains jointes sur la table. Elle inclina sa tête pour saluer une fois de plus.
« Je me nomme Ryuuji. Comment puis-je vous appeler ? »
Se disant qu’elle devait faire plus d’efforts pour arriver à ses fins, la yakuza poursuivit en se remémorant un maximum de conseils de Kiss Mag, commentpecho.tv et quelques autres de ses études de la journée. Il lui fut difficile de puiser dans une assurance morcelée suite à l’expérience précédente. Malgré tout, elle parvint à demander avec aplomb, un sourire cavaleur sur les lèvres :
« J’ai l’impression de vous avoir déjà aperçue. Vous travaillez à Kabukichô ? »
♫ Need You ♪
As I hit the floor
Now I need you more
Tell me I'm the one
Now I need you more
Tell me I'm the one
Après avoir lâchement fuit le buffet, Ryuuko se dirigeait vers sa prochaine partenaire potentielle. Son pas n’hésitait pas, la prochaine table proche de la précédente : le numéro neuf. Tout en marchant elle replaça convenablement sa cravate aux motifs léopards sur son costume noir dont les tissus semblaient onéreux. Arrivant derrière sa chaise, la yakuza remit sur l’arête de son nez ses lunettes de soleil aux verres fumés rouges.
Une fois de plus, son binôme l’attendait déjà bien qu’elle fut à l’heure.
C’était une petite femme aux airs gracieux qui dégageait une douceur familière. En temps normal cela aurait apaisé Ryuuko, davantage face à une femme aux traits typiquement japonais. Elle n’arrivait malheureusement pas, pour le moment, à se défaire de cet aura maussade sur son visage. Du nerf, Ryuuko ! se dit-elle en fronçant les sourcils avec admiration. Elle était une yakuza. Elle ne pouvait se laisser glisser sur la pente de l’aigreur pour une défaite ! Une nouvelle bataille s’offrait à elle !
Juste à temps pour l’ouverture des paupières de l’inconnue, la japonaise sourit et enleva ses lunettes de soleil tout en les fermant d’un seul geste minutieux, vif et élégamment masculin. Elle s’inclina légèrement pour saluer très poliment :
« Bonsoir. Je m’en remets à vous. »
Son ton était feutré comme à son habitude pour masquer le timbre aigu de sa voix. De la même manière, Ryuuko ressemblait à un homme et ce même dans ses gestes ne dégageant pas une once de féminité : ils étaient calculés. Elle s’assit sans croiser les jambes, les mains jointes sur la table. Elle inclina sa tête pour saluer une fois de plus.
« Je me nomme Ryuuji. Comment puis-je vous appeler ? »
Se disant qu’elle devait faire plus d’efforts pour arriver à ses fins, la yakuza poursuivit en se remémorant un maximum de conseils de Kiss Mag, commentpecho.tv et quelques autres de ses études de la journée. Il lui fut difficile de puiser dans une assurance morcelée suite à l’expérience précédente. Malgré tout, elle parvint à demander avec aplomb, un sourire cavaleur sur les lèvres :
« J’ai l’impression de vous avoir déjà aperçue. Vous travaillez à Kabukichô ? »
60 Information Propriétaire d'un Maid Café Seulement avec mon accord
Icon :
Messages :
60
Allégeance :
Information
Metier :
Propriétaire d'un Maid Café
Mort du personnage :
Seulement avec mon accord
Re: [T2 : Speed Dating] En retard, en retard, en retard
Lun 20 Juil - 12:14
Sango arriva à se calmer rapidement et ouvrit les yeux. Son date était arrivé. Celui-ci s’inclina après avoir enlevé ses lunettes de soleil aux verres teintés de rouge. Son salut fut très poli et formel. Sango se leva afin de le saluer aussi, non sans débiter le traditionnel « Je m’en remets à vous » si guindé.
Elle s’assit alors de nouveau et regarda la personne face à elle, la tête penchée sur le côté, comme à chaque fois qu’elle observait les gens dont elle voulait garder en mémoire le visage.
Une drôle d’aura s’en dégageait, comme une gêne ou une retenue autre que celle qui caractérisait son peuple. Plus que de se retrouver dans cet endroit.
La personne se présenta sous le nom de « Ryuuji » et lui demanda son nom et s’ils ne s’étaient pas déjà croisés dans un sourire.
La jeune gérante lui sourit. Je suis Sango Umino, j’ai 25 ans et j’ai toujours vécu à Decay. Elle lui donna plus d’informations que demandées mais il fallait bien avancer dans les présentations, le temps était compté. Suite au sourire légèrement charmeur et assuré de la deuxième phrase prononcée par Ryuuji, Sango plissa un peu des yeux avec un sourire en coin. Elle se demanda un instant s’il ne lui sortait pas une de ses phrases bateau de drague. Elle rit doucement, non pas pour se moquer de Ryuuji mais pour essayer de casser cette tension qu’elle pouvait sentir.
Elle fit appel à ses souvenirs. Oui, elle avait déjà vu Ryuuji souvent accompagné d’autres hommes en costume noir et d’une femme aux kimonos tous plus superbes les uns que les autres. Elle savait qu’il faisait partie d’un Clan mais ne savait plus lequel. Elle ne s’était jamais vraiment posée la question. Tout ce qu’elle savait, c’était qu’il fallait payer pour être protégé dans ces rues.
Oh ! Je pense effectivement que l’on a dû se voir ou se croiser au moins de loin. Je viens d’ouvrir le Sakura’s Coffee, dans le quartier et bien avant cela, je travaillais au restaurant de mon père. Et vous, que faites-vous de vos journées ? Elle en avait une vague idée, certes, mais elle voulait être polie et discuter. Et sa voix était agréable.
Elle détailla un peu plus son vis-à-vis et apprécia les traits doux de son visage et ses particularités. Le bleu de ses yeux rehaussaient le teint pâle et le petit grain de beauté était une touche assez sexy. Elle se demanda pourquoi il avait besoin de ce genre d’événement pour rencontrer du monde, il devait sûrement avoir du succès.
Elle s’assit alors de nouveau et regarda la personne face à elle, la tête penchée sur le côté, comme à chaque fois qu’elle observait les gens dont elle voulait garder en mémoire le visage.
Une drôle d’aura s’en dégageait, comme une gêne ou une retenue autre que celle qui caractérisait son peuple. Plus que de se retrouver dans cet endroit.
La personne se présenta sous le nom de « Ryuuji » et lui demanda son nom et s’ils ne s’étaient pas déjà croisés dans un sourire.
La jeune gérante lui sourit. Je suis Sango Umino, j’ai 25 ans et j’ai toujours vécu à Decay. Elle lui donna plus d’informations que demandées mais il fallait bien avancer dans les présentations, le temps était compté. Suite au sourire légèrement charmeur et assuré de la deuxième phrase prononcée par Ryuuji, Sango plissa un peu des yeux avec un sourire en coin. Elle se demanda un instant s’il ne lui sortait pas une de ses phrases bateau de drague. Elle rit doucement, non pas pour se moquer de Ryuuji mais pour essayer de casser cette tension qu’elle pouvait sentir.
Elle fit appel à ses souvenirs. Oui, elle avait déjà vu Ryuuji souvent accompagné d’autres hommes en costume noir et d’une femme aux kimonos tous plus superbes les uns que les autres. Elle savait qu’il faisait partie d’un Clan mais ne savait plus lequel. Elle ne s’était jamais vraiment posée la question. Tout ce qu’elle savait, c’était qu’il fallait payer pour être protégé dans ces rues.
Oh ! Je pense effectivement que l’on a dû se voir ou se croiser au moins de loin. Je viens d’ouvrir le Sakura’s Coffee, dans le quartier et bien avant cela, je travaillais au restaurant de mon père. Et vous, que faites-vous de vos journées ? Elle en avait une vague idée, certes, mais elle voulait être polie et discuter. Et sa voix était agréable.
Elle détailla un peu plus son vis-à-vis et apprécia les traits doux de son visage et ses particularités. Le bleu de ses yeux rehaussaient le teint pâle et le petit grain de beauté était une touche assez sexy. Elle se demanda pourquoi il avait besoin de ce genre d’événement pour rencontrer du monde, il devait sûrement avoir du succès.
108 Yakuza - Clan Minobe Garde du corps du Shatei-Gashira Oui avec mon consentement.
Icon :
Messages :
108
Allégeance :
Yakuza - Clan Minobe
Metier :
Garde du corps du Shatei-Gashira
Mort du personnage :
Oui avec mon consentement.
Re: [T2 : Speed Dating] En retard, en retard, en retard
Lun 20 Juil - 19:08
[T2 : SPEED-DATING] EN RETARD, EN RETARD, EN RETARD
♫ Need You ♪
La jeune femme ne passait pas par quatre chemins. Les lèvres de Ryuuko s’étirèrent d’un sourire amusé : elle appréciait la sincérité chez ses pairs. Elle rougit un peu car la dénommée Sango était jolie. La yakuza était une femme un peu simple sur l’aspect romantique, aisément ensorcelée par les charmes des belles créatures. La shatei ne manquait d’observer le moindre regard, le moindre sourire de son interlocutrice. Son attitude était d’un naturel rafraîchissant.
« Le Sakura’s coffee... » répéta-t-elle d’un air distrait avec son accent japonais. Elle leva un instant les yeux au ciel, réfléchie, avant de les poser de nouveau sur Sango en s’exclamant : « Ha ! » Elle frappa doucement son poing dans la paume de son autre main. « Je crois avoir aperçu la devanture ! C’est dans une rue perpendiculaire à une échoppe traditionnel de saké, non ? »
Elle se souvenait être passée devant en allant visiter Usui il avait de cela quelques jours. Ryuuko joignit une fois de plus ses mains sur la table et se pencha inconsciemment vers son interlocutrice. Ses yeux pétillaient d’enthousiasme et son attitude corporelle communiquait malgré elle son intérêt pour la personne qu’était Sango. Elle était en outre assez naturelle, ce qui n’avait pas été encore le cas de toute la soirée. Elle oubliait déjà ses révisions sur les conseils de flirts et autres techniques de dragues, transportée par les sourires et les paroles de son binôme. Ryuuko se redressa lentement sur sa chaise, le dos droit, pour répondre en déridant ses traits d’allégresse.
« Je suis garde du corps. Il arrive que mon patron m’envoie faire quelques courses. Je suis à chemin entre un vigile et une personne à tout faire... » Elle ricana d’embarras en grattant sa joue avec son index. « Ha et, mh », enchaîna-t-elle en éclaircissant sa gorge pour prendre un timbre plus grave, « j’ai 32 ans et je suis d’origine japonaise. Je suis arrivée à Néo-Atlantis il y a un peu plus de 20 ans et j’ai atterri à Decay peu après ça. » Elle se frotta l’arrière de la nuque. « Mes vieilles histoires ne doivent pas être très intéressantes. Je n’ai pas vraiment de passion à part admirer mon adorable poisson rouge... »
Elle rit encore, un peu plus fort, tant elle s’en voulait d’avoir avoué quelque chose d’aussi bête. Ryuuko commençait à paniquer. Au fur et à mesure qu’elle voulait s’intéresser à Sango, son coeur s’emballait. Elle craignait de faire un faux pas, d’être ennuyeuse. La yakuza avait du mal à tenir le regard, sa confiance en elle s’étiolant au fil des secondes. Le mieux était encore de tromper son intimidation en replaçant Sango au coeur de la conversation. Aussi Ryuuko demanda avec un sourire timide :
« Quel genre de restaurant tient votre père ? J’imagine que s’occuper d’un café doit être une tout autre aventure. »
♫ Need You ♪
La jeune femme ne passait pas par quatre chemins. Les lèvres de Ryuuko s’étirèrent d’un sourire amusé : elle appréciait la sincérité chez ses pairs. Elle rougit un peu car la dénommée Sango était jolie. La yakuza était une femme un peu simple sur l’aspect romantique, aisément ensorcelée par les charmes des belles créatures. La shatei ne manquait d’observer le moindre regard, le moindre sourire de son interlocutrice. Son attitude était d’un naturel rafraîchissant.
« Le Sakura’s coffee... » répéta-t-elle d’un air distrait avec son accent japonais. Elle leva un instant les yeux au ciel, réfléchie, avant de les poser de nouveau sur Sango en s’exclamant : « Ha ! » Elle frappa doucement son poing dans la paume de son autre main. « Je crois avoir aperçu la devanture ! C’est dans une rue perpendiculaire à une échoppe traditionnel de saké, non ? »
Elle se souvenait être passée devant en allant visiter Usui il avait de cela quelques jours. Ryuuko joignit une fois de plus ses mains sur la table et se pencha inconsciemment vers son interlocutrice. Ses yeux pétillaient d’enthousiasme et son attitude corporelle communiquait malgré elle son intérêt pour la personne qu’était Sango. Elle était en outre assez naturelle, ce qui n’avait pas été encore le cas de toute la soirée. Elle oubliait déjà ses révisions sur les conseils de flirts et autres techniques de dragues, transportée par les sourires et les paroles de son binôme. Ryuuko se redressa lentement sur sa chaise, le dos droit, pour répondre en déridant ses traits d’allégresse.
« Je suis garde du corps. Il arrive que mon patron m’envoie faire quelques courses. Je suis à chemin entre un vigile et une personne à tout faire... » Elle ricana d’embarras en grattant sa joue avec son index. « Ha et, mh », enchaîna-t-elle en éclaircissant sa gorge pour prendre un timbre plus grave, « j’ai 32 ans et je suis d’origine japonaise. Je suis arrivée à Néo-Atlantis il y a un peu plus de 20 ans et j’ai atterri à Decay peu après ça. » Elle se frotta l’arrière de la nuque. « Mes vieilles histoires ne doivent pas être très intéressantes. Je n’ai pas vraiment de passion à part admirer mon adorable poisson rouge... »
Elle rit encore, un peu plus fort, tant elle s’en voulait d’avoir avoué quelque chose d’aussi bête. Ryuuko commençait à paniquer. Au fur et à mesure qu’elle voulait s’intéresser à Sango, son coeur s’emballait. Elle craignait de faire un faux pas, d’être ennuyeuse. La yakuza avait du mal à tenir le regard, sa confiance en elle s’étiolant au fil des secondes. Le mieux était encore de tromper son intimidation en replaçant Sango au coeur de la conversation. Aussi Ryuuko demanda avec un sourire timide :
« Quel genre de restaurant tient votre père ? J’imagine que s’occuper d’un café doit être une tout autre aventure. »
60 Information Propriétaire d'un Maid Café Seulement avec mon accord
Icon :
Messages :
60
Allégeance :
Information
Metier :
Propriétaire d'un Maid Café
Mort du personnage :
Seulement avec mon accord
Re: [T2 : Speed Dating] En retard, en retard, en retard
Lun 20 Juil - 20:10
Sango apprécia grandement que Ryuuji prenne le temps de réfléchir à ses paroles et qu’il essaie de se souvenir du Sakura’s coffee. Elle ne lui en aurait pas voulu s’il n’avait pas réussi à voir de quoi elle parlait. Après tout, cela ne faisait pas longtemps qu’elle avait ouvert. Elle s’amusait de voir les expressions passer sur le visage de son interlocuteur. C’était rafraîchissant de voir un japonais qui n’avait pas honte de montrer ses sensations et ses émotions. Surtout un homme.
Quand il s’exclama avoir trouvé en tapant dans la paume de sa main, Sango ne put s’empêcher de sourire puis de rire franchement. Ainsi, il connaissait l’échoppe de saké. Il faut dire que Kakei-san était réputé dans leur quartier. La brasserie appartenait à son grand-père avant.
Hey ! En plein dans le mille ! ! Bravo ! ! Oui, je ne suis pas loin en effet. Elle continua, toute excitée. C’était dans sa nature d’être avenant et surexcitée quand quelque chose la passionnait ou lui parlait. La boutique de saké est tenue par Kakei-san, il est très sympathique. Vous le connaissez ? Elle serait toute contente d’avoir ce point commun. Et elle était contente qu’il se souvienne de son propre établissement.
Elle reprit une posture un peu plus sérieuse, elle espérait qu’elle arriverait à la tenir mais elle ne pouvait pas s’empêcher d’apprécier cette conversation stimulante et intéressante. Elle écouta donc Ryuuji continuer sa présentation. Elle écouta attentivement, essayant de ne pas l’interrompre par ses expressions. Elle attendit sagement mais reprit de plus belle.
Ooooh honto desu ka ? Je suis vraiment admirative. On ne dirait pas comme ça mais vous devez être vraiment doué pour travailler en tant que garde du corps. Il ne faut jamais se fier aux apparences ! Beaucoup doivent vous sous-estimer en vous voyant. Et le regretter. Je suis pas très fan de la violence, je vous l’avoue mais vous dégagez de la force tranquille, pas brute. C’est rassurant, dans un sens. Elle espéra ne pas l’avoir froissé. Excusez-moi. Je ne veux pas vous gêner. Ne vous dénigrez pas, je suis sûre que vous êtes très compétent. Vous savez, des fois, faire ce qui nous semble « de petites choses » pour les autres, ce sont en fait une grande marque de confiance de la part de ceux qui nous les demandent. Après tout, qui, à part à une personne de confiance, peut-on demander d’aller chercher des choses comme des tampons ou des chemises ou des médicaments ! ! ! Ahahaha. Je ne demanderais pas ça au premier venu ! !
Elle se demanda ce qui l’avait contraint à venir à Decay alors qu’il était originaire de Néo-Atlantis mais elle préféra s’abstenir de lui demander, c’était peut-être trop personnel mais c’était un sujet qu’elle gardait pour une autre fois, si toutefois il y en avait une.
Mais non, c’est très intéressant. Ce n’est jamais évident de discuter comme ça. Je vous en veux pas. Je suis sûrement pas très intéressante, trop franche pour une japonaise. En tout cas c’est… vraiment… vraiment très adorable votre passion pour votre poisson rouge.Ce qu’elle trouvait adorable, c’était surtout qu’il avait lui-même employé ce terme. Elle sentait du calme dans cette personne. C’est bien de pouvoir se poser et apprécier le calme et la quiétude. On perd trop ce besoin d’évasion dans Decay. Il faut toujours être à fond, sur ses gardes. C’est très apaisant de regarder un poisson. Moi je préfère regarder les chats, ça m’apaise.
Elle se racla la gorge pour se calmer un peu. Elle était sûre qu’elle devait lui faire peur avec son enthousiasme et son babillage.
Hm mon père a un petit restaurant, un okonomiyakiya*. Ses noren* sont jaunes avec des caractères verts. Mon père adore les couleurs. Et pour ce qui est de mon propre établissement, au final c’est à peu près la même chose. Tant qu’on a la base, on peut adapter à tout. Moi, c’est un Maid Café. N’hésitez pas à passer, si un jour ça vous dit. Mes petites Maids sont très mignonnes. Se disant, elle prit un flyer de sa poche et le présenta non pas tendu dans ses mains mais elle fit glisser sur la table, se laissant ainsi suivre le mouvement et poser ensuite ses coudes, pour se rapprocher de son vis-à-vis.
Elle mit ses mains entrelacées sous son menton et elle posa sa tête dessus.
Vous aimez votre travail ? Vous vous épanouissez j’espère ? Vous aimez lire ? Ou la calligraphie ?
*okonomiyakiya restaurant d’okomiyaki
*noren : rideaux fendus devant les restaurants avec les caractères japonais qui indiquent la spécialité du restaurant
Quand il s’exclama avoir trouvé en tapant dans la paume de sa main, Sango ne put s’empêcher de sourire puis de rire franchement. Ainsi, il connaissait l’échoppe de saké. Il faut dire que Kakei-san était réputé dans leur quartier. La brasserie appartenait à son grand-père avant.
Hey ! En plein dans le mille ! ! Bravo ! ! Oui, je ne suis pas loin en effet. Elle continua, toute excitée. C’était dans sa nature d’être avenant et surexcitée quand quelque chose la passionnait ou lui parlait. La boutique de saké est tenue par Kakei-san, il est très sympathique. Vous le connaissez ? Elle serait toute contente d’avoir ce point commun. Et elle était contente qu’il se souvienne de son propre établissement.
Elle reprit une posture un peu plus sérieuse, elle espérait qu’elle arriverait à la tenir mais elle ne pouvait pas s’empêcher d’apprécier cette conversation stimulante et intéressante. Elle écouta donc Ryuuji continuer sa présentation. Elle écouta attentivement, essayant de ne pas l’interrompre par ses expressions. Elle attendit sagement mais reprit de plus belle.
Ooooh honto desu ka ? Je suis vraiment admirative. On ne dirait pas comme ça mais vous devez être vraiment doué pour travailler en tant que garde du corps. Il ne faut jamais se fier aux apparences ! Beaucoup doivent vous sous-estimer en vous voyant. Et le regretter. Je suis pas très fan de la violence, je vous l’avoue mais vous dégagez de la force tranquille, pas brute. C’est rassurant, dans un sens. Elle espéra ne pas l’avoir froissé. Excusez-moi. Je ne veux pas vous gêner. Ne vous dénigrez pas, je suis sûre que vous êtes très compétent. Vous savez, des fois, faire ce qui nous semble « de petites choses » pour les autres, ce sont en fait une grande marque de confiance de la part de ceux qui nous les demandent. Après tout, qui, à part à une personne de confiance, peut-on demander d’aller chercher des choses comme des tampons ou des chemises ou des médicaments ! ! ! Ahahaha. Je ne demanderais pas ça au premier venu ! !
Elle se demanda ce qui l’avait contraint à venir à Decay alors qu’il était originaire de Néo-Atlantis mais elle préféra s’abstenir de lui demander, c’était peut-être trop personnel mais c’était un sujet qu’elle gardait pour une autre fois, si toutefois il y en avait une.
Mais non, c’est très intéressant. Ce n’est jamais évident de discuter comme ça. Je vous en veux pas. Je suis sûrement pas très intéressante, trop franche pour une japonaise. En tout cas c’est… vraiment… vraiment très adorable votre passion pour votre poisson rouge.Ce qu’elle trouvait adorable, c’était surtout qu’il avait lui-même employé ce terme. Elle sentait du calme dans cette personne. C’est bien de pouvoir se poser et apprécier le calme et la quiétude. On perd trop ce besoin d’évasion dans Decay. Il faut toujours être à fond, sur ses gardes. C’est très apaisant de regarder un poisson. Moi je préfère regarder les chats, ça m’apaise.
Elle se racla la gorge pour se calmer un peu. Elle était sûre qu’elle devait lui faire peur avec son enthousiasme et son babillage.
Hm mon père a un petit restaurant, un okonomiyakiya*. Ses noren* sont jaunes avec des caractères verts. Mon père adore les couleurs. Et pour ce qui est de mon propre établissement, au final c’est à peu près la même chose. Tant qu’on a la base, on peut adapter à tout. Moi, c’est un Maid Café. N’hésitez pas à passer, si un jour ça vous dit. Mes petites Maids sont très mignonnes. Se disant, elle prit un flyer de sa poche et le présenta non pas tendu dans ses mains mais elle fit glisser sur la table, se laissant ainsi suivre le mouvement et poser ensuite ses coudes, pour se rapprocher de son vis-à-vis.
Elle mit ses mains entrelacées sous son menton et elle posa sa tête dessus.
Vous aimez votre travail ? Vous vous épanouissez j’espère ? Vous aimez lire ? Ou la calligraphie ?
*okonomiyakiya restaurant d’okomiyaki
*noren : rideaux fendus devant les restaurants avec les caractères japonais qui indiquent la spécialité du restaurant
108 Yakuza - Clan Minobe Garde du corps du Shatei-Gashira Oui avec mon consentement.
Icon :
Messages :
108
Allégeance :
Yakuza - Clan Minobe
Metier :
Garde du corps du Shatei-Gashira
Mort du personnage :
Oui avec mon consentement.
Re: [T2 : Speed Dating] En retard, en retard, en retard
Mar 21 Juil - 12:55
[T2 : SPEED-DATING] EN RETARD, EN RETARD, EN RETARD
♫ Need You ♪
« Oui, je connais Kakei-san ! Il est ici ce soir, d’ailleurs. » ajouta-t-elle en se tournant sur sa chaise pour chercher du regard son ami. Elle le trouva en train de sourire poliment comme à son habitude. « Je le vois là-bas. »
C’était à son tour de se présenter et la yakuza eut la sensation de trop parler. Au fil de ses paroles ses mots semblaient plus hésitants. Elle balbutia presque sa dernière question. Quoi qu’elle fasse, malgré toutes ses révisions, Ryuuko restait une femme réservée déguisée en homme pas moins timide.
« Ne vous excusez pas. » plaça-t-elle en souriant entre deux tirades de son binôme. Ses traits étaient emplis de gentillesse et murent ses pommettes, plissant ses yeux avec une gaieté sincère. Elle rit sincèrement à l’évocation des tampons et réagit aussitôt : « Je préfère acheter des protections menstruelles que me battre, rassurez-vous. »
Puis elle rougit une fois de plus. Aimer son poisson rouge rendait-il quelqu’un si adorable que ça ? Ryuuko trouvait ça pathétique. Certains pratiquaient un sport, ou excellaient dans un art. Elle, n’avait rien à part son travail et Kinnkun. Le compliment lui fit tout de même plaisir, surtout venant d’une si belle femme. Cette dernière en venait à se critiquer également. Pourtant Ryuuko arrivait à un âge où la différence apportait un charme supplémentaire chez ses compères japonaises. Aussi, elle s’indigna sans le montrer, souriant simplement :
« Vous êtes assurément aussi franche qu’intéressante, Sango-san » Elle augmenta son sourire. « Ce n’est pas un défaut pour moi. »
La shatei se souvint que les fiches de renseignements s’étaient mélangées, ou perdues, elle ne savait plus trop ; en tous les cas, l’orientation de son binôme était incertaine. Cela lui étreignit les intestins d’une légère angoisse qu’elle avait voulu taire en ouvrant la bouche, prête à poser la question ; elle ferma ses lèvres dans un mouvement sec, Sango reprenant la parole. Cela ne dérangeait pas Ryuuko. Naturellement discrète, elle appréciait la compagnie de gens avenants et volubiles. Elle apprécia la réponse à sa question, et de remarquer que la conversation ne tournait plus autour d’elle. Cela la mit plus à l’aise et elle se détendit dans son siège, relâchant la pression sur ses épaules et tendant légèrement sa jambe. Elle acquiesça de quelques « Mh-mh » ou « Je vois ! » intéressés, sans que sa voix ne dépasse celle de son duo. Cette dernière lui posa beaucoup de questions tout d’un coup ; les joues de Ryuuko s’empourprèrent une fois de plus. Le cramoisi monta jusqu’à ses oreilles alors que son interlocutrice se rapprocha légèrement en sa direction.
« N-Non, pas la calligraphie… La lecture, un peu. De la littérature japonaise classique. » Et beaucoup de magazines féminins, érotiques ou de drague… Elle tut néanmoins ce point. « J’aime beaucoup manger, alors j’aime cuisiner également. C’est le seul art manuel dans lequel je porte un peu d’intérêt… » Elle gloussa avec gêne puis reporta l’attention sur son binôme. « Des okonomiyaki aux maids, il y a quand même un fossé ! Vous aimez la culture du manga et des cosplays, Sango-san ? » Elle se gratta l’arrière du crâne. « Je n’y connais pas grand chose, je dois bien avouer. L’idée de pénétrer dans un maid café ne m’aurait jamais traversé l’esprit… Mais si cela peut me permettre de vous voir, j’irai tous les jours sans hésiter. »
Son visage tout entier vira au rouge. Affolée, Ryuuko baissa les yeux et se raidit tout d’un coup. Sa panique lui fit parler à toute vitesse en japonais, sans réfléchir.
« E-Enfin, j-je… » Elle toussa dans son poing puis joua nerveusement avec ses doigts entrelacés sur la table. « O-Oui. » dit-elle finalement comme pour affirmer sa sincérité, tentant d’assumer son lapsus. « S-Sango-san, v-v-vous… » Oh, non, elle bégayait maintenant ! Adieu Ryuuji le confiant, bonjour Ryuuko la perdante pensa-t-elle en paniquant tandis qu’elle ne parvenait plus à s’arrêter : « V-Vous êtes intéressée par les hommes ou par les femmes ? »
Le temps semblait soudainement s'être suspendu, arrachant son souffle et battant son coeur pantelant tandis qu'elle attendait une réponse.
♫ Need You ♪
« Oui, je connais Kakei-san ! Il est ici ce soir, d’ailleurs. » ajouta-t-elle en se tournant sur sa chaise pour chercher du regard son ami. Elle le trouva en train de sourire poliment comme à son habitude. « Je le vois là-bas. »
C’était à son tour de se présenter et la yakuza eut la sensation de trop parler. Au fil de ses paroles ses mots semblaient plus hésitants. Elle balbutia presque sa dernière question. Quoi qu’elle fasse, malgré toutes ses révisions, Ryuuko restait une femme réservée déguisée en homme pas moins timide.
« Ne vous excusez pas. » plaça-t-elle en souriant entre deux tirades de son binôme. Ses traits étaient emplis de gentillesse et murent ses pommettes, plissant ses yeux avec une gaieté sincère. Elle rit sincèrement à l’évocation des tampons et réagit aussitôt : « Je préfère acheter des protections menstruelles que me battre, rassurez-vous. »
Puis elle rougit une fois de plus. Aimer son poisson rouge rendait-il quelqu’un si adorable que ça ? Ryuuko trouvait ça pathétique. Certains pratiquaient un sport, ou excellaient dans un art. Elle, n’avait rien à part son travail et Kinnkun. Le compliment lui fit tout de même plaisir, surtout venant d’une si belle femme. Cette dernière en venait à se critiquer également. Pourtant Ryuuko arrivait à un âge où la différence apportait un charme supplémentaire chez ses compères japonaises. Aussi, elle s’indigna sans le montrer, souriant simplement :
« Vous êtes assurément aussi franche qu’intéressante, Sango-san » Elle augmenta son sourire. « Ce n’est pas un défaut pour moi. »
La shatei se souvint que les fiches de renseignements s’étaient mélangées, ou perdues, elle ne savait plus trop ; en tous les cas, l’orientation de son binôme était incertaine. Cela lui étreignit les intestins d’une légère angoisse qu’elle avait voulu taire en ouvrant la bouche, prête à poser la question ; elle ferma ses lèvres dans un mouvement sec, Sango reprenant la parole. Cela ne dérangeait pas Ryuuko. Naturellement discrète, elle appréciait la compagnie de gens avenants et volubiles. Elle apprécia la réponse à sa question, et de remarquer que la conversation ne tournait plus autour d’elle. Cela la mit plus à l’aise et elle se détendit dans son siège, relâchant la pression sur ses épaules et tendant légèrement sa jambe. Elle acquiesça de quelques « Mh-mh » ou « Je vois ! » intéressés, sans que sa voix ne dépasse celle de son duo. Cette dernière lui posa beaucoup de questions tout d’un coup ; les joues de Ryuuko s’empourprèrent une fois de plus. Le cramoisi monta jusqu’à ses oreilles alors que son interlocutrice se rapprocha légèrement en sa direction.
« N-Non, pas la calligraphie… La lecture, un peu. De la littérature japonaise classique. » Et beaucoup de magazines féminins, érotiques ou de drague… Elle tut néanmoins ce point. « J’aime beaucoup manger, alors j’aime cuisiner également. C’est le seul art manuel dans lequel je porte un peu d’intérêt… » Elle gloussa avec gêne puis reporta l’attention sur son binôme. « Des okonomiyaki aux maids, il y a quand même un fossé ! Vous aimez la culture du manga et des cosplays, Sango-san ? » Elle se gratta l’arrière du crâne. « Je n’y connais pas grand chose, je dois bien avouer. L’idée de pénétrer dans un maid café ne m’aurait jamais traversé l’esprit… Mais si cela peut me permettre de vous voir, j’irai tous les jours sans hésiter. »
Son visage tout entier vira au rouge. Affolée, Ryuuko baissa les yeux et se raidit tout d’un coup. Sa panique lui fit parler à toute vitesse en japonais, sans réfléchir.
« E-Enfin, j-je… » Elle toussa dans son poing puis joua nerveusement avec ses doigts entrelacés sur la table. « O-Oui. » dit-elle finalement comme pour affirmer sa sincérité, tentant d’assumer son lapsus. « S-Sango-san, v-v-vous… » Oh, non, elle bégayait maintenant ! Adieu Ryuuji le confiant, bonjour Ryuuko la perdante pensa-t-elle en paniquant tandis qu’elle ne parvenait plus à s’arrêter : « V-Vous êtes intéressée par les hommes ou par les femmes ? »
Le temps semblait soudainement s'être suspendu, arrachant son souffle et battant son coeur pantelant tandis qu'elle attendait une réponse.
60 Information Propriétaire d'un Maid Café Seulement avec mon accord
Icon :
Messages :
60
Allégeance :
Information
Metier :
Propriétaire d'un Maid Café
Mort du personnage :
Seulement avec mon accord
Re: [T2 : Speed Dating] En retard, en retard, en retard
Mar 21 Juil - 19:18
Sango se dit que ce serait sympa d’aller saluer Usui quand elle aurait terminé son tour. Ils se retrouveraient peut-être au buffet. D’ailleurs, Sango commençait à avoir faim. Elle n’avait pas encore dîné. Mais il faudrait sûrement qu’elle se dépêche d’engloutir quelque chose pendant les quelques minutes de pause qu’elle aura. Ou peut-être même… non, oublions.
Sango rit un peu de ce que répondit Ryuuji quant aux courses. Elle pensait qu’il servirait plutôt un homme mais elle se trompait sûrement. Après tout, elle ne connaissait pas le milieu dans ses détails et il parlait sûrement de la belle femme en kimono qu’elle suivait souvent. Sango se fustigea, qu’elle était bête. Ça ne la regardait pas.
Ryuuji la rassura quant à sa franchise et tout en lui souriant, il lui dit qu’elle n’était pas inintéressante. Elle lui sourit alors, voulant éviter de monopoliser encore la parole pour le remercier. Surtout qu’elle sentait qu’elle le mettait vraiment mal à l’aise avec toutes ses questions. Elle était désolée d’être aussi bavarde. La conversation lui plaisait et c’était ainsi qu’elle le montrait. Mais si c’était pour mettre mal à l’aise son vis-à-vis, elle s’en voulait et prendrait sur elle. D’un côté, le rouge lui allait bien aux joues ; elle aimerait bien continuer à le taquiner. Elle pencha alors la tête tout en souriant gentiment tandis qu’elle écoutait ses réponses.
Oh, je vois. Ce sont de bonnes lectures, il y a plein d’œuvres. Je vous verrais bien faire de la calligraphie, je ne sais pas pourquoi. Je ne voulais pas vous gêner au fait, avec toutes mes questions. Cette conversation est très stimulante. Ah manger, m’en parlez pas ! J’adore aussi. Je fais toute la pâtisserie moi-même, au Café. Vous êtes plus dent salée ou sucrée ?Elle se dit que malgré le fait que Ryuuji soit un homme, elle le verrait bien avoir la dent sucrée ou peut-être épicée.
Il la questionna alors sur son établissement, c’était très gentil de sa part mais elle fit en sorte de ne pas trop monopoliser la parole alors qu’elle lui répondait. Les mangas étaient vraiment un moyen d’évasion pendant ma jeunesse…Elle repensa à son alcoolique de mère et à tout le mal qu’elle lui avait fait. Ainsi qu’à son père. Un brave homme courageux et aimant. Elle espérait qu’il retrouverait l’amour. Elle sentit son expression s’assombrir mais elle continua.J’aime surtout le travail apporté aux costumes, à l’imagination. Je trouve que c’est une très bonne soupape à notre vie actuelle. Je vous conseille vivement de tenter cette expérience, je peux comprendre que ça ne soit pas du tout votre univers. Mais on devient riche de toutes nos expériences ! ! Et je… je serais très ravie de vous voir régulièrement… dans mon établissement.
Elle vit alors qu’il était au summum de l’inconfort. elle allait pour tendre sa main pour la poser sur son épaule quand il se reprit un peu et lui demanda à brûle-pourpoint si elle était intéressée par la gent masculine ou féminine.
Alors là, elle ne pouvait pas être plus surprise. Il venait de la prendre de court, elle ne s’y attendait pas. Il devait vraiment se faire violence pour passer outre sa gêne. Mais pourquoi il me demande ça ? Pour le coup, c’est elle qui était gênée mais puisqu’il avait fait l’effort de s’en enquérir, elle se devait de répondre avec franchise, bien que cela la mette mal à l’aise. Elle sentit ses joues s’empourprer furieusement.
Oh.. euh…voyez-vous…en fait je m’intéresse surtout à la personne…je ne fais pas de différence entre un homme et une femme…j’aime les deux, sans discrimination ou distinction. Elle préféra s’arrêter là de parler. C’était rarement bien vu. Sa mère détestait ça, et elle lui en avait fait baver très longtemps…
Sango rit un peu de ce que répondit Ryuuji quant aux courses. Elle pensait qu’il servirait plutôt un homme mais elle se trompait sûrement. Après tout, elle ne connaissait pas le milieu dans ses détails et il parlait sûrement de la belle femme en kimono qu’elle suivait souvent. Sango se fustigea, qu’elle était bête. Ça ne la regardait pas.
Ryuuji la rassura quant à sa franchise et tout en lui souriant, il lui dit qu’elle n’était pas inintéressante. Elle lui sourit alors, voulant éviter de monopoliser encore la parole pour le remercier. Surtout qu’elle sentait qu’elle le mettait vraiment mal à l’aise avec toutes ses questions. Elle était désolée d’être aussi bavarde. La conversation lui plaisait et c’était ainsi qu’elle le montrait. Mais si c’était pour mettre mal à l’aise son vis-à-vis, elle s’en voulait et prendrait sur elle. D’un côté, le rouge lui allait bien aux joues ; elle aimerait bien continuer à le taquiner. Elle pencha alors la tête tout en souriant gentiment tandis qu’elle écoutait ses réponses.
Oh, je vois. Ce sont de bonnes lectures, il y a plein d’œuvres. Je vous verrais bien faire de la calligraphie, je ne sais pas pourquoi. Je ne voulais pas vous gêner au fait, avec toutes mes questions. Cette conversation est très stimulante. Ah manger, m’en parlez pas ! J’adore aussi. Je fais toute la pâtisserie moi-même, au Café. Vous êtes plus dent salée ou sucrée ?Elle se dit que malgré le fait que Ryuuji soit un homme, elle le verrait bien avoir la dent sucrée ou peut-être épicée.
Il la questionna alors sur son établissement, c’était très gentil de sa part mais elle fit en sorte de ne pas trop monopoliser la parole alors qu’elle lui répondait. Les mangas étaient vraiment un moyen d’évasion pendant ma jeunesse…Elle repensa à son alcoolique de mère et à tout le mal qu’elle lui avait fait. Ainsi qu’à son père. Un brave homme courageux et aimant. Elle espérait qu’il retrouverait l’amour. Elle sentit son expression s’assombrir mais elle continua.J’aime surtout le travail apporté aux costumes, à l’imagination. Je trouve que c’est une très bonne soupape à notre vie actuelle. Je vous conseille vivement de tenter cette expérience, je peux comprendre que ça ne soit pas du tout votre univers. Mais on devient riche de toutes nos expériences ! ! Et je… je serais très ravie de vous voir régulièrement… dans mon établissement.
Elle vit alors qu’il était au summum de l’inconfort. elle allait pour tendre sa main pour la poser sur son épaule quand il se reprit un peu et lui demanda à brûle-pourpoint si elle était intéressée par la gent masculine ou féminine.
Alors là, elle ne pouvait pas être plus surprise. Il venait de la prendre de court, elle ne s’y attendait pas. Il devait vraiment se faire violence pour passer outre sa gêne. Mais pourquoi il me demande ça ? Pour le coup, c’est elle qui était gênée mais puisqu’il avait fait l’effort de s’en enquérir, elle se devait de répondre avec franchise, bien que cela la mette mal à l’aise. Elle sentit ses joues s’empourprer furieusement.
Oh.. euh…voyez-vous…en fait je m’intéresse surtout à la personne…je ne fais pas de différence entre un homme et une femme…j’aime les deux, sans discrimination ou distinction. Elle préféra s’arrêter là de parler. C’était rarement bien vu. Sa mère détestait ça, et elle lui en avait fait baver très longtemps…
108 Yakuza - Clan Minobe Garde du corps du Shatei-Gashira Oui avec mon consentement.
Icon :
Messages :
108
Allégeance :
Yakuza - Clan Minobe
Metier :
Garde du corps du Shatei-Gashira
Mort du personnage :
Oui avec mon consentement.
Re: [T2 : Speed Dating] En retard, en retard, en retard
Mer 22 Juil - 10:52
[T2 : SPEED-DATING] EN RETARD, EN RETARD, EN RETARD
♫ Need You ♪
« Je suis une personne davantage gloutonne que gourmette… Aussi je dirais salé, sucré, et sucré-salé ! » répondit-elle en ponctuant sa phrase d’un rire gêné.
L’embarras n’allait pas finir de s’emparer de la moindre fibre de son corps avec son comportement paniqué. Ryuuko était en roue libre, son sang en ébullition et son cerveau en effervescence. Il pouvait fondre à tout moment ; la tête de la yakuza était une soupape brûlante, en attestait son teint cramoisi. Voyant le malaise de son interlocutrice, Ryuuko s’empressa de se justifier en gigotant ses mains face à elle :
« J-Je, c’est juste pour savoir, Pedro-san a perdu nos fiches de renseignements et j-j-je… »
Je voulais avoir si j’étais à vôtre goût. La travestie était trop timide pour oser prononcer sa pensée. C’est foutu pensa-t-elle en détaillant les gestes et expressions de son binôme, indisposée et le fard aux joues. Pourtant elle fit l’effort de répondre, ce que Ryuuko ne se serait permis espérer : elle avait été indiscrète, après tout. Son attention n’avait pas été de blesser évidemment, et vu le thème de la soirée la shatei ne s’était pas attendue à ce genre de réaction. Pour la première fois depuis le début de leur rencontre, Sango s’était tut.
« C’est très beau… » souffla-t-elle dans un soupir non retenu. Immédiatement la japonaise s’empourpra et se pinça la lippe, balançant son dos tout d’un coup en arrière. Ses bras étaient tendus au maximum, ses poings désormais sur ses genoux. « Je veux dire… Peu importe l’ouverture d’esprit de tout un chacun, il n’est pas donné à tous de pouvoir aimer n’importe qui indépendamment de son genre. » Elle baissa les yeux et répéta : « A-Alors, je trouve ça beau… »
Elle laissa une seconde de silence filer entre ses doigts tandis qu’elle jouait avec ses pouces. La travestie glissa son regard avec gêne sur le côté, les lèvres toujours pincées. Oeil pour oeil, dent pour dent : une révélation en méritait une autre ! D’habitude très réservée, Ryuuko accepta de s’ouvrir davantage à son interlocutrice dans l’espoir de créer un pied d’égalité et la rendre plus à l’aise.
« Je n’aime que les femmes. » Elle baissa son ton ainsi que ses yeux sur ses mains ; elle les reposa sur la table. « J’ai déjà essayé de sortir avec des hommes. Deux, pour être exacte. Nous avons eu des relations, mais je ne suis jamais parvenue à les aimer, ni à ressentir un désir autre que mécanique, et encore… » Sa voix s’affola et ses iris tremblotèrent avec panique. « D-Désolée, je demande n’importe quoi et je raconte ma vie, mais, je… Mh… »
Inspire Ryuuko, inspire !
Elle fronça les sourcils.
« Je ne voulais pas vous mettre mal à l’aise, croyez-moi, Sango-san. »
Fais honneur à ton clan !
Sois fière de qui tu es !
« Si je vous ai posé la question, c’est parce que, j-je… »
Ne balbutie pas !
Gonfle toi de ton ego de Yakuza !
« …J-Je veux savoir si j’ai une chance, p-parce que… »
Il était trop tard pour reculer. D’un seul souffle, les yeux fermés et le corps tout entier crispé, elle s’exclama sur un timbre aigu car augmentant le ton :
« …v-vous m’intéressez vraiment, Sango-san ! »
Elle avait envie de disparaître. De fusionner avec le bois de la chaise, de se transformer en air, de couler sur sa chaise pour se cacher sur la table. Ryuuko tenait bon pourtant : ses mains fermement fermées l’une contre l’autre en tremblant, le regard intense rivé sur la flamme vacillante de la bougie qui séparait deux êtres d’une distance superficielle. Elle releva la tête, posa son regard audacieux sur Sango. Si ce n’avait été pour l’intensité absurde de ses traits, Ryuuko aurait parue plus classe que grotesque. Elle ne se défila pas. La travestie ne savait plus si c’était l’égo, la confiance en elle ou l’état extrême de panique dans lequel elle s’engouffrait qui lui permettait de rester audacieuse. Sauver les apparences, presque. Alors qu’intérieurement, elle roulait à même le sol en couvrant ses mains sur son visage brûlant de gêne.
« J-Je comprendrais que vous vouliez mettre un terme à nos échanges ou ne plus me voir, néanmoins. » Elle dramatisait un peu, sûrement son âme de brigand. « Mais si vous êtes d’accord, j’aimerais que nous continuons à faire connaissance et ce même après cette soirée. »
Il y avait un mini-elle au fond de son coeur qui lançait des cotillons et levait son verre de champagne. Peu importe l’issue de ce rendez-vous arrangé : Ryuuko s’était surpassée ce soir, et elle était fière de ne pas se défiler, pour une fois.
♫ Need You ♪
« Je suis une personne davantage gloutonne que gourmette… Aussi je dirais salé, sucré, et sucré-salé ! » répondit-elle en ponctuant sa phrase d’un rire gêné.
L’embarras n’allait pas finir de s’emparer de la moindre fibre de son corps avec son comportement paniqué. Ryuuko était en roue libre, son sang en ébullition et son cerveau en effervescence. Il pouvait fondre à tout moment ; la tête de la yakuza était une soupape brûlante, en attestait son teint cramoisi. Voyant le malaise de son interlocutrice, Ryuuko s’empressa de se justifier en gigotant ses mains face à elle :
« J-Je, c’est juste pour savoir, Pedro-san a perdu nos fiches de renseignements et j-j-je… »
Je voulais avoir si j’étais à vôtre goût. La travestie était trop timide pour oser prononcer sa pensée. C’est foutu pensa-t-elle en détaillant les gestes et expressions de son binôme, indisposée et le fard aux joues. Pourtant elle fit l’effort de répondre, ce que Ryuuko ne se serait permis espérer : elle avait été indiscrète, après tout. Son attention n’avait pas été de blesser évidemment, et vu le thème de la soirée la shatei ne s’était pas attendue à ce genre de réaction. Pour la première fois depuis le début de leur rencontre, Sango s’était tut.
« C’est très beau… » souffla-t-elle dans un soupir non retenu. Immédiatement la japonaise s’empourpra et se pinça la lippe, balançant son dos tout d’un coup en arrière. Ses bras étaient tendus au maximum, ses poings désormais sur ses genoux. « Je veux dire… Peu importe l’ouverture d’esprit de tout un chacun, il n’est pas donné à tous de pouvoir aimer n’importe qui indépendamment de son genre. » Elle baissa les yeux et répéta : « A-Alors, je trouve ça beau… »
Elle laissa une seconde de silence filer entre ses doigts tandis qu’elle jouait avec ses pouces. La travestie glissa son regard avec gêne sur le côté, les lèvres toujours pincées. Oeil pour oeil, dent pour dent : une révélation en méritait une autre ! D’habitude très réservée, Ryuuko accepta de s’ouvrir davantage à son interlocutrice dans l’espoir de créer un pied d’égalité et la rendre plus à l’aise.
« Je n’aime que les femmes. » Elle baissa son ton ainsi que ses yeux sur ses mains ; elle les reposa sur la table. « J’ai déjà essayé de sortir avec des hommes. Deux, pour être exacte. Nous avons eu des relations, mais je ne suis jamais parvenue à les aimer, ni à ressentir un désir autre que mécanique, et encore… » Sa voix s’affola et ses iris tremblotèrent avec panique. « D-Désolée, je demande n’importe quoi et je raconte ma vie, mais, je… Mh… »
Inspire Ryuuko, inspire !
Elle fronça les sourcils.
« Je ne voulais pas vous mettre mal à l’aise, croyez-moi, Sango-san. »
Fais honneur à ton clan !
Sois fière de qui tu es !
« Si je vous ai posé la question, c’est parce que, j-je… »
Ne balbutie pas !
Gonfle toi de ton ego de Yakuza !
« …J-Je veux savoir si j’ai une chance, p-parce que… »
Il était trop tard pour reculer. D’un seul souffle, les yeux fermés et le corps tout entier crispé, elle s’exclama sur un timbre aigu car augmentant le ton :
« …v-vous m’intéressez vraiment, Sango-san ! »
Elle avait envie de disparaître. De fusionner avec le bois de la chaise, de se transformer en air, de couler sur sa chaise pour se cacher sur la table. Ryuuko tenait bon pourtant : ses mains fermement fermées l’une contre l’autre en tremblant, le regard intense rivé sur la flamme vacillante de la bougie qui séparait deux êtres d’une distance superficielle. Elle releva la tête, posa son regard audacieux sur Sango. Si ce n’avait été pour l’intensité absurde de ses traits, Ryuuko aurait parue plus classe que grotesque. Elle ne se défila pas. La travestie ne savait plus si c’était l’égo, la confiance en elle ou l’état extrême de panique dans lequel elle s’engouffrait qui lui permettait de rester audacieuse. Sauver les apparences, presque. Alors qu’intérieurement, elle roulait à même le sol en couvrant ses mains sur son visage brûlant de gêne.
« J-Je comprendrais que vous vouliez mettre un terme à nos échanges ou ne plus me voir, néanmoins. » Elle dramatisait un peu, sûrement son âme de brigand. « Mais si vous êtes d’accord, j’aimerais que nous continuons à faire connaissance et ce même après cette soirée. »
Il y avait un mini-elle au fond de son coeur qui lançait des cotillons et levait son verre de champagne. Peu importe l’issue de ce rendez-vous arrangé : Ryuuko s’était surpassée ce soir, et elle était fière de ne pas se défiler, pour une fois.
60 Information Propriétaire d'un Maid Café Seulement avec mon accord
Icon :
Messages :
60
Allégeance :
Information
Metier :
Propriétaire d'un Maid Café
Mort du personnage :
Seulement avec mon accord
Re: [T2 : Speed Dating] En retard, en retard, en retard
Mer 22 Juil - 12:21
Sango s’imagina bien avant que son vis-à-vis ne réponde, qu’il allait sûrement se lever et la laisser en plan. Elle serait là, abandonnée encore une fois après son aveu, rejetée comme il était normal de le faire. Elle se voyait là, assise sur cette chaise, esseulée avec tout le monde autour la regardant et se demandant quelle tare elle pouvait bien avoir pour faire fuir un homme aussi beau que Ryuuji. Oh, elle ne pouvait pas l’en blâmer. Et elle ne lui en voudrait pas… après tout, qui pourrait accepter une partenaire qui aimait les deux sexes. Qui serait assez intelligent et mature pour passer outre à toutes les idioties qui en découlaient, toutes les rumeurs, les préjugés. Pour la première fois depuis le début de la soirée, Sango se demanda si elle avait bien fait de venir et pourquoi elle s’était prise au jeu des rencontres. Elle voulait surtout faire de la pub pour son Maid café à la base. Elle entendait toutes les méchancetés et les injures que sa mère avait pu lui proférer pendant toutes ces années, toutes ces fois où elle en profitait quand son mari n’était pas présent. Sango avait caché le plus possible à son père les horreurs débitées, afin de le préserver et ne pas additionner à sa propre douleur.
Elle hésita à se lever, afin d’éviter à Ryuuji de le faire… mais elle avait bien trop de respect pour lui pour le faire. Allez, Sango, tu es courageuse. Tu ne peux pas fuir. Affronte. N’aie pas peur de ce que tu es ! Elle releva alors la tête au moment où Ryuuji souffla un « C’est très beau » dans un souffle.
Elle se demanda alors si elle avait bien entendu. Elle releva précipitamment la tête, mue par un espoir. Mais c’est le moment que Ryuuji choisit pour se renfoncer dans son siège. Elle avait sûrement mal entendu. Ce n’était pas possible. Voilà qu’il avait un total comportement de rejet. Sango sentait les larmes lui monter aux yeux.
Il continua alors à expliquer ce qu’il ressentait et en fait, ben, ce n’était pas du tout négatif. Sango resta quand même sur la réserve, surtout qu’il baissa les yeux à son tour. Elle commença avec incrédulité à parler mais Ryuuji continua. Sango se sentait dans un ascenseur. Ses émotions s’amusaient avec ses nerfs. La confession lui fit plaisir et elle imagina sans mal l’état d’esprit dans lequel il était. Elle n’allait certainement pas le juger.
Oh ! Je ne vous juge pas. C’est bien d’essayer sans avoir peur. Elle essayait d’être rassurante mais elle n’était pas elle-même à 100% confiante. Elle avait un peu de mal en fait. Non, non, ne vous excusez pas, Ryuuji-san. Vous m’avez surprise… Je ne pensais simplement pas avoir à m’ouvrir autant…Et c’est surtout que ça me fait trop repenser à ma vie jusqu’alors finit-elle en elle-même.
Sango fut touchée par le courage de l’aveu de Ryuuji.
Oh ! Je suis très touchée et honorée. Je voudrais aussi pouvoir continuer à en apprendre plus sur vous après cette soirée… Je me permets de vous donner mon numéro personnel… Elle récupéra le flyer qui était resté sur la table. Elle se pivota légèrement sur sa chaise et se baissa pour farfouiller dans son sac. Elle souffla discrètement tandis qu’elle cherchait et prit un peu de temps en plus afin de reprendre ses esprits, autant qu’il lui était possible. Attrapant son stylo, la main tremblante, elle releva le buste et se tourna face à Ryuuji. Elle griffonna maladroitement son numéro sur le papier glacé mais l’encre ne voulait pas sortir Saleté de…Son naturel râleur remontait à la surface. Elle regarda Ryuuji avec une grimace gênée puis abandonna. Elle prit alors son téléphone portable Est-ce que je peux faire sonner votre portable comme ça vous pourrez enregistrer mon numéro ? Et peut-être qu’il n’a pas envie que tu l’aies son numéro…espèce d’idiote…toi et ton sans-gêne…
Elle hésita à se lever, afin d’éviter à Ryuuji de le faire… mais elle avait bien trop de respect pour lui pour le faire. Allez, Sango, tu es courageuse. Tu ne peux pas fuir. Affronte. N’aie pas peur de ce que tu es ! Elle releva alors la tête au moment où Ryuuji souffla un « C’est très beau » dans un souffle.
Elle se demanda alors si elle avait bien entendu. Elle releva précipitamment la tête, mue par un espoir. Mais c’est le moment que Ryuuji choisit pour se renfoncer dans son siège. Elle avait sûrement mal entendu. Ce n’était pas possible. Voilà qu’il avait un total comportement de rejet. Sango sentait les larmes lui monter aux yeux.
Il continua alors à expliquer ce qu’il ressentait et en fait, ben, ce n’était pas du tout négatif. Sango resta quand même sur la réserve, surtout qu’il baissa les yeux à son tour. Elle commença avec incrédulité à parler mais Ryuuji continua. Sango se sentait dans un ascenseur. Ses émotions s’amusaient avec ses nerfs. La confession lui fit plaisir et elle imagina sans mal l’état d’esprit dans lequel il était. Elle n’allait certainement pas le juger.
Oh ! Je ne vous juge pas. C’est bien d’essayer sans avoir peur. Elle essayait d’être rassurante mais elle n’était pas elle-même à 100% confiante. Elle avait un peu de mal en fait. Non, non, ne vous excusez pas, Ryuuji-san. Vous m’avez surprise… Je ne pensais simplement pas avoir à m’ouvrir autant…Et c’est surtout que ça me fait trop repenser à ma vie jusqu’alors finit-elle en elle-même.
Sango fut touchée par le courage de l’aveu de Ryuuji.
Oh ! Je suis très touchée et honorée. Je voudrais aussi pouvoir continuer à en apprendre plus sur vous après cette soirée… Je me permets de vous donner mon numéro personnel… Elle récupéra le flyer qui était resté sur la table. Elle se pivota légèrement sur sa chaise et se baissa pour farfouiller dans son sac. Elle souffla discrètement tandis qu’elle cherchait et prit un peu de temps en plus afin de reprendre ses esprits, autant qu’il lui était possible. Attrapant son stylo, la main tremblante, elle releva le buste et se tourna face à Ryuuji. Elle griffonna maladroitement son numéro sur le papier glacé mais l’encre ne voulait pas sortir Saleté de…Son naturel râleur remontait à la surface. Elle regarda Ryuuji avec une grimace gênée puis abandonna. Elle prit alors son téléphone portable Est-ce que je peux faire sonner votre portable comme ça vous pourrez enregistrer mon numéro ? Et peut-être qu’il n’a pas envie que tu l’aies son numéro…espèce d’idiote…toi et ton sans-gêne…
108 Yakuza - Clan Minobe Garde du corps du Shatei-Gashira Oui avec mon consentement.
Icon :
Messages :
108
Allégeance :
Yakuza - Clan Minobe
Metier :
Garde du corps du Shatei-Gashira
Mort du personnage :
Oui avec mon consentement.
Re: [T2 : Speed Dating] En retard, en retard, en retard
Jeu 23 Juil - 16:12
[T2 : SPEED-DATING] EN RETARD, EN RETARD, EN RETARD
♫ Need You ♪
Ryuuko culpabilisait du tort qu’elle avait causé à son binôme. Sango avait beau lui dire qu’elle n’avait pas à s’excuser, la yakuza n’en croyait pas un mot. Malgré tout la japonaise tenait bon. Elle maintenait son regard déterminé et ne flanchait pas. Ses phalanges blanchissaient tant elle crispait ses doigts les uns sur les autres. Elle assumait ses actes. Plus encore, elle avait l’audace d’en demander plus, peut-être trop. C’était montrer tant sa fierté que son désir sincère de continuer à voir la jolie tenante.
Voyant Sango récupérer le flyer en affirmant donner son numéro personnel, le rouge des joues de Ryuuko ne se dissipa pas, loin de là. Elle s’autorisa un moment de répit facial tandis que son interlocutrice baissait la tête pour tenter d’écrire. La travestie relâcha la pression un instant, tordant ses lèvres et arquant ses sourcils en retenant un soupir. Elle avait l’impression d’enfin retrouver son souffle. Son cœur battait la chamade ; elle trouvait adorable la manière dont Sango s’agaçait sur son crayon, le geste subtil et gracieux de ses sourcils alors qu’elle râlait. Lorsque la jeune femme redressa son visage, la yakuza se remit au garde-à-bout, la sensation de manquer d’air dans ses poumons reprenant alors de plus belle.
« O-Oui bien sûr, avec grand plaisir, même ! » dit-elle en se maudissant de trop en faire malgré elle. Elle sortit son portable de sa poche. « Vous êtes prête ? 208… 605… » Elle prenait soin de prononcer lentement les chiffres pour que son binôme puisse les taper. « … 5630. »
Le visage de Ryuuko s’illumina. Impossible de nier son contentement tant ses traits étaient allègres ; elle rayonna d’enthousiasme en ramenant son portable vers elle dans un geste plus féminin que masculin, à l’image d’une adolescente excitée :
« Je suis ravie ! »
Réalisant son geste, Ryuuko s’immobilisa un instant. Puis elle prit un air plus sérieux et éclaircit sa gorge.
« Enfin, mh, j’ai hâte de faire plus ample connaissance avec vous. » Depuis combien de temps ses joues n’avaient pas retrouvées leur teinte pâle habituelle, maintenant ? Elle regarda sa montre. « Il nous reste encore un peu de temps. » Elle leva les yeux sur Sango et prit un air navré. « Je n’ose plus poser de question, j’ai peur de vous gêner encore... » Elle rit avec gêne en se frottant l’arrière de la nuque, une fois de plus. Puis elle s’exclama « Ah ! » et tourna son visage vers son binôme. « Je vous ai parlé de ma passion pour mon poisson rouge… Mais vous n’avez pas parlé des vôtres ! »
♫ Need You ♪
Ryuuko culpabilisait du tort qu’elle avait causé à son binôme. Sango avait beau lui dire qu’elle n’avait pas à s’excuser, la yakuza n’en croyait pas un mot. Malgré tout la japonaise tenait bon. Elle maintenait son regard déterminé et ne flanchait pas. Ses phalanges blanchissaient tant elle crispait ses doigts les uns sur les autres. Elle assumait ses actes. Plus encore, elle avait l’audace d’en demander plus, peut-être trop. C’était montrer tant sa fierté que son désir sincère de continuer à voir la jolie tenante.
Voyant Sango récupérer le flyer en affirmant donner son numéro personnel, le rouge des joues de Ryuuko ne se dissipa pas, loin de là. Elle s’autorisa un moment de répit facial tandis que son interlocutrice baissait la tête pour tenter d’écrire. La travestie relâcha la pression un instant, tordant ses lèvres et arquant ses sourcils en retenant un soupir. Elle avait l’impression d’enfin retrouver son souffle. Son cœur battait la chamade ; elle trouvait adorable la manière dont Sango s’agaçait sur son crayon, le geste subtil et gracieux de ses sourcils alors qu’elle râlait. Lorsque la jeune femme redressa son visage, la yakuza se remit au garde-à-bout, la sensation de manquer d’air dans ses poumons reprenant alors de plus belle.
« O-Oui bien sûr, avec grand plaisir, même ! » dit-elle en se maudissant de trop en faire malgré elle. Elle sortit son portable de sa poche. « Vous êtes prête ? 208… 605… » Elle prenait soin de prononcer lentement les chiffres pour que son binôme puisse les taper. « … 5630. »
Le visage de Ryuuko s’illumina. Impossible de nier son contentement tant ses traits étaient allègres ; elle rayonna d’enthousiasme en ramenant son portable vers elle dans un geste plus féminin que masculin, à l’image d’une adolescente excitée :
« Je suis ravie ! »
Réalisant son geste, Ryuuko s’immobilisa un instant. Puis elle prit un air plus sérieux et éclaircit sa gorge.
« Enfin, mh, j’ai hâte de faire plus ample connaissance avec vous. » Depuis combien de temps ses joues n’avaient pas retrouvées leur teinte pâle habituelle, maintenant ? Elle regarda sa montre. « Il nous reste encore un peu de temps. » Elle leva les yeux sur Sango et prit un air navré. « Je n’ose plus poser de question, j’ai peur de vous gêner encore... » Elle rit avec gêne en se frottant l’arrière de la nuque, une fois de plus. Puis elle s’exclama « Ah ! » et tourna son visage vers son binôme. « Je vous ai parlé de ma passion pour mon poisson rouge… Mais vous n’avez pas parlé des vôtres ! »
Page 1 sur 2 • 1, 2
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum