Chapitre 2 : La Corporation
Decay
Decay, destination de tous les possibles, terre en friche où fourmillent les possibilités et l'argent facile, où chaque vice est accessible, chaque désir libre d'être comblé. L'île prospère, se vautre dans sa propre réussite, quand l'ouragan Isaac survint, balayant sur son passage les installations des gangs comme leurs prétentions. Et un nouveau groupe émerge des brisures laissées par la tempête, la Corporation. Forte de son budget, celle-ci s'invite en sauveuse, promet à tous une aide financière et humaine, des avancées conséquentes, pour une vie meilleure. Avides de pouvoir ou simples fantoches, qui sont vraiment les acteurs de cette entité inédite qui prétend étendre son influence à tout Decay.
11/10/2020 HRP
La Newsletter est sortie ! Beaucoup de changements au programme, par ici
11/10/2020 RP
Quelques semaines après la fin de l'ouragan, la Corporation dévoile son visage ! A lire par ici
12/09/2020 RP
L'ouragan Isaac s'abat sur l'île ! Pour en savoir plus, par ici
12/09/2020 HRP
L'event Hurricane est lancé ! Vous pouvez toujours le rejoindre par ici.
27/08/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
05/07/2020 HRP
Nouvelle newsletter et nombreux changements ! La lire ici.
30/05/2020 HRP
Nouvelle newsletter en cette fin de mai ! La lire ici.
30/05/2020 RP
Un nouveau système de réalité augmentée sort au Space Station Bar ! Participer ici
5/04/2020 RP
Le Carnaval de Napoli est lancé ! Extravaganza
8/04/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
18/03/2020 HRP
Ajout des missions et petite update de l'index !
28/02/2020 HRP
Deuxième newsletter ! La lire ici.
28/02/2020 RP
La Milice redouble de violence et est plus présente sur le territoire de Decay !
31/01/2020 HRP
Première Newsletter, bébé forum deviendra grand ! La lire ici.
31/01/2020 RP
L'intrigue "Paranoïa" a été lancée ! Par ici.
17/01/2020 HRP
Ouverture du forum ! N'hésitez pas à rejoindre le Discord !
Il parait qu'une jeune fille a été aperçue allant dans les égouts. Depuis, elle n'a plus donné aucune nouvelle d'elle. Une nouvelle victime des monstres vivant dans les égouts ?Une vingtaine de serpents en liberté auraient été aperçus sur les Docks. La Triade en sueur.On déplorerait trois morts suite au dernier barathon de la rue de la soif.À Kabukicho, des rumeurs sur l'affaiblissement des effectifs du clan Oni commencent à poindre. L'absence de Yokai se fait-elle enfin ressentir ou cela n'est-il que le fruit de l'imagination de quelques résidents ?Une certaine Shrimpette serait en train d'écrire une fan-fiction sur certains membres de Decay.On dit que l'ensemble du corps d'un certain mercenaire travaillant pour la Triade serait entièrement recouverts de ses nombreux crimes. Une dizaine de cadavres auraient été découverts, au cours du mois de Janvier, sur les Docks. Certains évoquent un règlement de comptes. Un tout nouveau malware parcourrait la toile, déguisé sous la forme d'un logiciel à première vue inoffensif. Il installerait une backdoor sur les machines infectées. Pour quelle raison ? Cela reste un mystère. Une femme vagabonde à la chevelure d'un noir profond et aux yeux écarlates prendrait en charge des malades et blessés au travers de Decay pour une misère, offrant une alternative médicale à celle dispensée par l'Église. Fin Janvier/Début Février, une course de rue, en pleine nuit, aurait conduit certains hommes hors des pistes. Plusieurs voitures seraient sorties de la route suite à un « conducteur fantôme ».
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Le service était bientôt fini, Sam et son coéquipier avaient passé leur journée dans à tourner dans leur véhicule blindé, leur dernière descente ayant été reporté au dernier moment. Ayant tout de même évité, au vu de leur petit nombre de deux, les mauvais secteur avant de rentrer, son coéquipier lui demanda alors de s’arrêter au Wal-Mart, ayant une envie pressente et souhaitant au passage s'acheter des cigarettes moins cher que derrière le mur. Étant d'accord sur ce point même si la qualité pouvait parfois se retrouver à acheter des cigarettes seulement composer de papier et de carton, ils sortirent donc de leur véhicule, le cachant dans une impasse. C'est donc gilet pare-balles et gilet d'intervention qui entrèrent dans le wallmart.

Son coéquipier ne perdit pas de temps, partant en direction des toilettes sans attendre. Pendant ce temps-là, Sam en profita pour faire quelque course, prenant un panier avant de partir dans le rayon apéro. Il n'avait plus de chips ni de tortillas à l'appartement pour recevoir des gens ou surtout pour regarder tranquillement la télé quand il n'avait pas le courage de se faire à manger après une longue et fatigante journée de travail.

Une fois ses chips dans son panier, il put voir son coéquipier venir à ses côtés, discutant alors de ce qu'il prévoyait pour la soirée. Ils marchèrent alors en direction des caisses, prêts à payer leurs achats, quand ils tombèrent nez à nez avec un groupe de gens qu'il reconnaissait très bien et qu'ils auraient préféré éviter de rencontrer maintenant.

Un groupe de délinquant du cartel se retrouva en face d'eux et à peine leurs regards se croisèrent que Sam soupira en comprenant que la soirée n’allait pas se dérouler comme prévu, disant simple d'une voix rauque

" et merde. "

À ce moment là, des deux côtés des armes se dégainèrent, Sam lâchant son panier rapidement pour saisir son arme se retrouvant dans un braquage à la Mexicaine, les mots fusant de chaque côté pour savoir pourquoi les miliciens étaient là mélangé à des insultes en anglais et surtout en espagnol. C’est dans cette situation qu’il se dit qu’il aurait peut-être dû apprendre l’espagnole à l’école.

Le doigt sur la gâchette, les mains tenant fermement son pistolet de service, il jetait des coups d’œil rapides vers son coéquipier pour savoir son état mental, tandis que lui, se demandait comment cela allait se terminer et surtout la tonne de paperasse et la brasse qu’il se prendrait en rentrant, enfin s’ils s’en sortaient.
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C’était une journée comme une autre…
Dans ce quartier que tu connais un peu trop bien. Elle a commencé par un réveil dans les bras de Red, la main dans ses cheveux. Puis vous vous êtes chamaillés, t’es presque tombée du lit et la journée pouvait commencer. T’as fait vos chocolats, il a demandé à son intelligence artificielle d’ouvrir les rideaux d’acier pour laisser passer le jour. Ce n’était pas un grand soleil attendu pour la journée, mais c’était bien assez pour vous réveiller. Vous avez ensuite fait le planning de la journée. Tu as pris le chemin de l’armurerie pour vérifier les arrivées. Quelques paperasses comme prétexte pour aller embêter Sinistros et venir câline Pantoufle, son chien. Un chocolat chaud pour venir saluer ton amie Suzi. Puis t’as été mise à profit pour un sujet un peu plus délicat… Un règlement de dette, une transaction calme où tu n’as forcément rien à craindre, puisque c’est une mission confiée par ton frère… Il s’arrange toujours pour te filer l’important sans danger.

Alors t’es parti le cœur léger.
Les lames dissimulées sur le corps, tes deux jolis calibres à la ceinture de ton pantalon sombre, moulant et taille haute. Une veste de costume assortie pour avoir l’air pro. Enfin ce serait pro’ si cette dernière ne surplombait pas un blanc avec un énorme cœur rose fluo qui s’accorde à merveilles avec tes lunettes de soleil aux verres de la même couleur. Putain Lucky, sérieux. Tu pourrais faire un effort ! Rappelle-toi ce qu’elle te dit Suzi sur l’importance de la tenue. Quoiqu’il en soit, tu découvres les « hommes » qui sont supposés t’accompagner et t’as un nouveau soupir qui passe tes lèvres. Sérieusement ? Aujourd’hui on t’a offert la crème de la crème en matière d’hommes de main. Vous avez l’air d’un gang de méchant dans un téléfilm bon adolescente. Bonjour, c’est nous, les Vilains du Cartel… Tu te masses ta tempe. C’est que ça va être long, si long.

Pendant que tu fais ton affaire…
Les gringos t’attendent dehors, proche du vieux supermarché qui ne ressemble plus à rien. T’es pas forcément fan du quartier, hein. Mais business is business. Vraiment on dirait un groupe de loubards mexicains de film petit budget. Le pire c’est Pedro avec son bandana rouge sur le front, accent espagnole et cure-dent coincé entre les dents, une pépite, vraiment. Enfin un Pépito. D’ailleurs c’est le surnom que tu lui as donné. Tu reviens donc avec tes lunettes rose fluo sur le nez et ton air détendu quand tu entends des insultes qui partent dans tous les sens sans trouver des hommes là où ils étaient supposés d’attendre... Sérieusement ? T’as juste à suivre les voix pour tomber sur un spectacle assez… Inattendu. Tu baisses lentement tes lunettes pour t’assure de bien voir, bon d’accord, c’est peut-être un peu pour te donner un style. Oh, des gars de la milice, non ?

L’uniforme dans ce quartier, c’est pas la meilleure des idées.
Tu t’avances un peu plus, ton regard va très vite. Ils ont fait les courses, non ? Des miliciens qui font des courses ne sont pas là pour ton affaire. Mais visiblement tes hommes n’ont pas compris ce « petit » détails. Un nouveau soupire, tu passes devant Pépito qui pointe l’un des deux hommes, le moins fébrile des deux donc celui avec lequel tu espères pouvoir une conversation. Dans un pas assez léger, tu contournes ton acolyte espagnole jusqu’à la moustache pour venir attraper le paquet de chips sur le sol devant le nez du milicien… Et tu l’ouvres. Ce qui est bien, c’est que ta présence sans la moindre crainte d’une balle perdue a fait taire tout le monde. Dans cette surprise générale, tu attrapes une des chips pour venir la croquer. Elle s’éclate en miettes sur le sol et tu pinces les lèvres.  

- « J’crois qu’on a un petit problème. »

Petit, est-ce réellement le terme approprié ?
C’est que tu commences vraiment à en douter, tu pourrais te retourner pour siffler à tes hommes de baisser leurs armes mais tu dois tout de même t’assurer que la police est vraiment venu uniquement pour un paquet de chips, sac résultat de ta transaction sous le bras. Une deuxième chips, tu viens l’avancer vers les lèvres du flic en rajoutant :

- « La réponse va être simple, si vous êtes là juste pour vos chips, j’fais en sorte qu’ils baissent les armes, ça te va mon beau ? » Car il faut bien avouer qu’il a une belle gueule, t’adore le calme dans ses yeux. Puis ton regard se pose sur son partenaire… Ouf, lui il n’a vraiment pas l’air serein. Un p’tit nouveau qui croit encore que tout peut se résoudre avec une arme en guise de défense ? Presque innocent, c’est charmant. « Alors je t'écoute, pourquoi vous êtes là ? »
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La tension était à son comble, les membres du cartel faisant monter la tension dans le supermarché plus fort qu'un pot de tabasco renversé dans des nachos. Sam gardait calmement son doigt sur la détente, mais en jetant un coup d’œil sur son coéquipier, ce n'était pas forcément là même chose de son coté. Il ne savait pas du tout comment la situation allait tourner, mais son pied arrière avait pivoté sur le côté, prêt à engager une retraite pour se mettre à couvert derrière l'angle d'un rayon. C'est alors que, parmi cette pub parfaite pour vendre des tortillas et les sauces qui vont avec, sorties du rang une jeune femme. Certes elle n'était pas habillée comme les membres du cartel, mais la tenue n'en était pas moins ... originale.

Il avait l'impression de l'avoir déjà vu quelque part, mais il n'arrivait pas du tout à se rappeler d'où. C'est alors que les hommes qui les braqués, sous son pas surs d'elle et sa phrase, se turent. Sam gardait sa ligne de mire en direction des autres, mais faisait aussi attention au déplacement de cette nouvelle arrivante, qui, au vu de l'ambiance, n'était pas une simple passante venue regarder et en plus, elle venait de lui piquer ses chips.

C'est alors que la jeune femme s'exprima de nouveau, demandant la raison de leur présence ici et si cela n'avait simplement qu'un rapport avec les chips, tout se passerait bien. Une chip devant sa bouche, cela lui rappelait ses patrouilles dans le désert ou quand il devait boire le thé chez des Afghan, mais qu'il n'avait aucun moyen de savoir s'ils étaient des djihadistes ou non. Certes là il savait qu'ils étaient des membres de gang, mais à savoir s'ils allaient tirer ou non, ça tout n'était peut-être pas encore joué.

Prenant la chip en bouche, il recula son arme, canon vers le sol avant de la rabattre sur sa poitrine, puis de la ranger dans son holster sans pour autant le fermer, prêt à dégainer rapidement au cas où cela dégénèrerait. Avec ce geste, il espérait commencer à désamorcer la situation, avalant la chip avant de répondre.

" Eh bien j’espère que cette offre s’étend aussi pour l'envie d'aller aux toilettes de mon collègue et de son paquet de cigarettes."

Le ton était à la fois sérieux, mais plaisantin, la regardant directement, essayant de faire redescendre tout cela, puis regardant son coéquipier, reprit.

" Tu devrais baisser ton arme maintenant."


Le ton était maintenant bien moins agréable et plus sous la forme d'un ordre. Il le trouvait beaucoup trop stressé à cet instant. Si c'était un policier d'une autre ville du monde, il aurait pu comprendre que la situation le dépasse totalement, mais là, à Decay, il fallait quand même s'attendre à ce genre de moment et il n’avait pas du tout envie que cela dégénère par sa faute, la milice ayant déjà assez mauvaise réputation à son gout.

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Elles sont pas mal ces chips…
C’est comme un accord sans moi, tu le forces pas mais qu’il accepte de la manger, c’était déjà un bon début. Ouais t’as choisi vraiment le bon gars vers lequel venir commencer les négociations sous le couvert d’une légère plaisanterie. Sous couvert d’une chips et d’une plaisanterie qu’il arrive à te rendre à merveille. Vraiment ? Il est entrain de te parler de la vessie de son pote. Et son paquet de clope. Franchement ça te fait rire. Tu viens lui déposer le paquet de chips sur le torse, tu gardes cette proximité volontairement car c’est une assurance pour lui que tes « gringos » ne vont pas faire la connerie de tirer et toi, tu t’assures de la même de la part du petit nouveau qui tremblote. Vraiment trop mignon, ce flic en couche-culotte. Tu réponds avec ton p’tit sourire en baissant lentement tes lunettes roses criards à mort :

- « T'en fais pas, aujourd'hui... J’suis généreuse, t’as même le droit d’aller reprendre un paquet de chips ou deux, c’est moi qui régale. »

Tu as ce grand sourire fier et franc en tapotant le sac sous ton bras. Ouais, tu préfères croire que c’est le hasard qui rassemble sous le même toit. Le Cartel en pleine transaction d’affaire récurrente pour ton frère et la Milice. T’as pas forcément envie d’avoir affaire à une fusillade de l’enfer. C’est que ça va encore foutre le bordel dans le quartier, rameuter les curieux et les envieux. Et ça voudrait aussi dire des comptes-rendus chiant pour le cartel. Quitte à passer du temps avec Red ou Sin’ tu préfères le faire pour autre chose que la paperasse alors t’es bien contente. Donc bon, c’est une happy end. Tout le monde baisse son arme, tu fais d’ailleurs signe de la tête et Pedro, aussi cliché que soit ce garçon, il est efficace. Ouais t’as de l’affection pour ton Pépito. En un hochement de tête, il baisse son arme et les autres gars le suivent…

Sauf que ça pouvait pas être si simple n’est-ce-pas ?
Ce n’est jamais aussi simple. Putain, fais chier. La petite pucelle pleureuse qui tremblait, elle vient braquer l’arme sur ton front. Sérieusement ? T’écarquilles les yeux. Il tremble comme une feuille en te fixant… Qu’est-ce-qui se passe ? Son doigt. Tu le vois ce doigt qui presse la détente, tu as beau bouger vite, t’as pas encore de super pouvoir. L’hyper-vitesse pourtant ça t’irait super bien. Quoiqu’il en soit, le sort est clément avec toi. T’as le temps de te baisser un peu et la balle d’un tireur amateur et clairement mauvaise avec son arme, passe à un cheveu de ta tête. Oui, avec la petite mèche de cheveux blonds qui s’envole pour jouer les « drapeaux de départ » d’une course à la balle perdue… Voilà t’es bonne pour le rapport en rentrant. Tu as entendu Pedro ressortir son arme. Vous allez tous vous faire canarder là, mais toi t’as pas envie d’attraper les calibres à ta ceinture pour jouer à la cow-boy.

Tu préfères attraper le flic par le col pour lui éviter les balles.
Il a dit qu’il était là pour les chips, non ? Au pire, même à couvert dans le même endroit que lui, tu pourras toujours l’égorgée avec une de tes lames s’il commence à devenir menaçant. Mais sérieusement ? T’as vu son expression. Il sait pas ce que fait son coéquipier. Et alors que ça pétarade dans tous les sens, tu te glisses derrière l’une des caisses. Forcément c’est la panique dans toute le supermarché… Encore plus de paperasse. T’espères quand même qu’il y aura pas trop de dommage collatéraux. Comme la mère de famille venu chercher à manger pour ces gosses qui l’attendent dans son appartement miteux qu’elle paie avec son cul… Enfin, t’as glissé sur le sol, t’as roulé plus au moins et t’es à couvert. Certainement qu’il est venu avec toi, m’sieur Chips. Mais tu pestes en regardant dans un des miroirs de surveillance poussiéreux… Tu donnes pas cher de la peau du gamin à la gâchette facile. Tu lâches un

- « Putain, il avait envie d’pisser à ce point ? »

Oh t’es pas conne, t’as beau le dire sur le ton de la plaisanterie. T’as vite compris que ce flic, il avait certainement des informations sur ton identité, sinon pourquoi tirer si proche de son collègue alors que tu n’avais rien de menaçant en plus… Tu fronces les sourcils, t’as désormais l’un de tes beaux flingues entre les mains, prête à riposter, même si ça te fait profondément chier. Alors toute seule ou pas dans ta planque ? Blessé ou pas blessé dans l’échange de « conversations » que le coéquipier vient de déclencher ? Surtout que ça va vite ces conneries. Faudra juste attendre la fin de la tempête de balles.


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La situation restait épineuse, et la tension était toujours à couteaux tirés. Le coéquipier de Sam n'avait pas l'air de vouloir baisser son arme. À ce moment-là, la jeune femme plaqua le paquet de chips ouvert contre son gilet avant de laisser entrevoir ses yeux, baissant légèrement ses lunettes extrêmement kitsch.

Elle s'exclama en lui disant d'une certaine façon que la situation était calmée et qu'elle lui laissait la possibilité de repartir, avec en prime, des paquets de chips gratuits. Il ne dirait pas non, car celui qu'il tenait maintenant était déjà ouvert et le temps de rentrer au commissariat, les chips auraient déjà perdu de leur croustillant. Souriant légèrement pour continuer sur un terrain plus détendu et évité une balle dans la tête il répondit

" C'est très gentil de votre part."

Le ton n'avait pas été ironique, ce n'était pas le moment du tout de toute façon de faire cela, sinon il sentait bien que ça finirait mal.

Mais alors que tout avait l'air de se goupiller pour que tout le monde part tranquillement de son coté sans dérapage, cet idiot de coéquipier, toujours arme en main plaça son arme en direction de la tête de la jeune femme à ses côtés. Le regardant faire cela, son regard changea, devant plus énervé par son geste totalement stupide et suicidaire. Son coeur battait de nouveau plus vite et il ne perdit pas une seconde pour lui dire de baisser son arme sa voix restant à une hauteur de discussion normal tout de meme

" Si tu ne veux pas finir dans plusieurs sacs-poubelles derrière le Wal-mart je te conseille de baisser tout de suite ton arme."

Mais les nerfs du milicien avait déjà craqué et il ne fallut que quelques secondes pour que tout dégénère. Lui tirant en premier, manquant de toucher la jeune femme du cartel, Sam se sentit tiré derrière le comptoir de vente, tandis que les coups de feu retentissez. Allongé derrière, le dos un peu douloureux sous la chute non prévue, il se demandait bien pourquoi cet idiot avait fait ça, sortant son arme de service tandis que des chips et autres apéritif volait sous impact de balle.


Entendant alors quelqu'un demander s'il avait vraiment tant envie de pisser que cela, il répondit sans vraiment réfléchir

" non, il y était déjà allé."

Mais c'est alors qu'il se rappela de qui cette voix était, tournant la tête, son arme était posée sur son ventre pour ne pas paraître la viser, mais elle était tout de même braquée sur elle, le doigt non pas sur la détente, mais au-dessus pour éviter tout incident de tir.

" C'est un retournement de situation vraiment embarrassant et j'aimerais que vous ne preniez pas le cas de mon collègue comme étant le mien."

Il savait que la situation était quelque peu désastreuse pour lui et que les solutions étaient peu nombreuses. S'il lui tirait dessus, les imitations de Danny Trejo allaient le descendre, mais en même temps il n'avait aucune assurance, au vu de la bêtise que l'autre milicien avait faite, de s'en sortir vivant tout court. Après, il avait bien quelque tour dans son sac, ou plutôt dans son gilet d'assaut, mais il ne les utiliserait qu'en dernier recours.


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Juste une question pour le principe.
Sérieusement ? Tu n’attends pas réellement une réponse de sa part alors quand elle arrive, elle t’arrache un petit rire. Rire qui certainement peut s’appliquer à la situation, vous êtes tous les deux à couverts ensemble, arme à la main, posé sur le buste alors que la pluie de miette salé vous donne une ambiance unique. Comme la neige le soir de Noël, hum ? Sauf que votre neige à vous, elle sent l’huile et reste sur les hanches. C’est le genre à commencer avec modération. Tu le fixes quelques secondes, essayant d’évaluer les possibilités. Non en vérité, il n’y a pas réellement de question à se poser, si tu es venu le tirer en arrière de cette manière pour glisser avec toi dans la cachette c’est que t’as déjà fait ton choix. Lui il était trop calme pour que tu le penses dans le même panier que son collègue. Ouais le problème pour toi, c’est vraiment ledit collègue, en vérité, tu ne sais pas réellement s’il va s’en tirer. Tes hommes cherchent à l’abattre, c’est pour ça que vous devez rester à couvert, pour éviter les balles perdues. Tu précises d’ailleurs dans un soupire :

- « Je ne te souhaite pas non plus d’être dans le même cas de figure que ton collègue car il ne partira d’ici que les deux pieds devant… »

Tu serres les dents, pestant un « Fais chier… » Car tu ne veux pas avoir à devoir compter les cadavres d’innocents et les dégâts de tes gringos à moustaches. En regardant dans les miroirs poussiéreux qui servaient jadis à voir les voleurs depuis les caisses, tu es soulagée de constater que les rares personnes présentes se sont enfuies ou se sont réfugiées dans le fond de la boutique, ce qui vous laisse tout le loisir de ruiner les caisses et l’entrée du supermarché. Les coups de feux semblent enfin arrêter leurs sérénade. Tu soupires, tu sais ce que ça veut dire, le bruit sourire c’était celui d’un corps. Le flic est mort. Tu prends ton arme pour la pointer entre les deux yeux de la personne face à toi, tu pourras certainement presser la détente assez vite pour que s’il se lance dans l’idée de te buter vous puissiez partir main dans la main. Tu le fixes et tu demandes :

- « Ton collègue est certainement mort. Avec ou contre nous, Honey ? J’ai pas envie de faire un Troisième œil sur ton front alors que j'aime bien ta gueule. Alors encore une fois, choisis bien ta réponse, je te donne ma confiance. »

Ce n’est que de la prévention, tu veux t’assurer que la mort de l’un ne va pas entraîner la démence de l’autre. Que maintenant que celui qui a lancé la bataille n’est plus une menace, il ne se prenne pas pour un héro lui aussi à vouloir te faire la peau, tu rajoutes tout de même comme pour détendre un peu l’atmosphère :

- « Surtout que j’te dois un autre paquet de chips, ça serait con de pas pouvoir honorer ma dette, non ? »
Ouais, parler des choses grave avec légèreté tu sais faire depuis le temps.
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Que faire dans cette situation . S'il aidait son coéquipier, Elle lui tirait dessus, s'il lui tirait dessus, les Pépito le descendaient. Cette situation sentait vraiment mauvais. D'un coup la jeune femme braqua à son tour son arme sur lui, tandis que lui l'avait toujours posé contre son torse, le canon braqué depuis un petit moment dans sa direction, le doigt ayant alors glissé sur la détente cette fois-ci, la situation s'étant légèrement envenimé.

Le silence était revenu tandis que le nuage de miette de chips et de gâteau retombait sur le magasin, quelque paquet de gâteaux au chocolat chutant des étagères pour conclure la fusillade.La jeune femme ne fit que dire ce qu'il avait facilement deviné, le coéquipier devait être une passoire à l'heure qu'il était et elle lui demanda s'il était avec ou contre eux rajoutant qu'elle a toujours une dette d'un paquet de chips envers lui.

Sur ses mots, Sam grimaça un court instant avant de soupirer, se préparant à dire quelque chose de stupidement dangereux, mais d’honnête.

" Ni l'un ni l'autre dans un sens. nous sommes quand même dans deux camps opposés, donc je ne peux pas dire que je suis de votre côté et en même temps je ne peux pas être dû côté de quelqu'un qui à agir en contre ordre et stupidement."

Quelques secondes de silence s’écoulèrent tandis que la voix des collègues de la jeune femme se fit entendre, lui demandant si elle allait bien. À l'écoute de leur déplacement, il savait qu'il n'avait plus beaucoup de temps et devait assez vite lui faire comprendre que tout ce qu'il avait envie de faire c'est de rentrer chez lui. Sur cette pensée, Sam releva le doigt de sa détente, puis lâcha son arme, la laissant posée sur son torse en levant légèrement les mains pour montrer qu'il n'avait rien dedans.

" À l'heure actuelle je suis de mon côté et mon coté me dit que j'ai juste envie de rentrer chez moi vivant, même si la paperasse que je vais devoir remplir pour tout ça va me donner envie de souhaiter le contraire."


Entre l’explication du détour, la fusillade, la mort de son coéquipier, il allait sûrement devoir y passer la nuit, ce qui ne l’enchantait vraiment pas.
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Putain qu’est-ce que ça te fait chier…
Franchement, tu te serais bien passé d’une fusillade dans le supermarché délabré. Tu faisais tes petits affaires pour la solde de ton frère, tu allais revenir avec sac en cuir cliché sous le bras et la journée serait d’une banalité affligeante, mais non. Il fallait qu’un milicien un peu trop tendu fasse pleuvoir les chips. Fallait que tu te retrouves à couvert avec son acolyte et que tu le pointes de ton arme, en plein entre les deux yeux. Vraiment, rien de prévu dans le programme de base. Et sincèrement ? T’as pas envie de venir mettre une balle entre les deux yeux de ce type. Surtout si il venait vraiment juste pour un foutu paquet de chips… Tu attends sa réponse en guise de preuve.

Sincèrement, sa franchise te plait.
Tu n’aurais pas aimé qu’il cherche à te sucer la queue pour sauver ta peau – Surtout qu’il est bien loin d’en avoir le profil. Tu aimes son analyse simple de la situation, il est conscient que vous êtes dans une impasse et qu’il ne sera pas bon d’aller contre toi-même si de base vous êtes fait pour entrer en conflit, non ? Enfin… Si on prend en considération ta place dans les gangs plus que ta personne. C’est pas la question, tu le fixes et il baisse son arme. Parfait, tu peux retirer ton doigt de la gâchette, mais le canon lui reste dirigé vers sa belle gueule, tu entends tes hommes qui veulent s’assurer que tout va bien…. Tu ne détournes pas le regard de ton interlocuteur, pour peu qu’il décide d’agir pendant cette diversion et tu réponds : « Tout va bien, Pedro ! On va sortir… » Car vous ne pouvez pas rester en planque éternellement. Le milicien te précise qu’il va avoir de la paperasse et tu ris en baissant ton arme définitivement. Il ne tient plus la sienne de toute manière, tu lui lâches un :

- « M’en parle pas… j’vais devoir faire un rapport pour cette fusillade… »

Tu te relèves, tu retires comme tu peux les vestiges de chips avant de lui tendre la main pour l’aider à se relever s’il le veut, mais surtout pour prouver ta bonne foi… T’as pas envie d’en faire un ennemi, n’est-ce-pas ? Tu regardes dans la direction de tes hommes, oh l’un deux est blessé, une balle dans le bras. Ton regard tombe sur le corps de la pisseuse. Tu soupires… Sérieusement, ça va être tellement chiant comme rapport à faire. Tu expliques à tes hommes : « Lui, il est réglo. C’est pas une menace. » Puis tu pointes la victime sur le sol, pauvre garçon, ça te soulève presque le cœur, hein ? Pas le sang, mais la déception de prendre une vie pour si peu. Tu demandes : « Couvre-le, il mérite le repos. » C’est ce genre de détails qui font la différence à tes yeux, c’est sur ce genre de détails que tu bases le respect des autres.

- « Bon, tu veux rentrer chez toi alors… Est-ce-que tu veux qu’on charge le corps dans la voiture de service ? Comment tu vas tourner ça dans ton rapport ? On va passer pour les grands méchants ? » comme toujours, ça te fatigue déjà. Tu regardes le massacre. Tu vas devoir aller trouver le gérant après, et certainement que certains de tes hommes vont aider à remettre de l’autre. Tu te frottes le ventre : « S’tu veux … On peut en parler autour d’un repas plein de gras, histoire de retarder ton retour barbant… » Bah oui, pourquoi pas ? La mort qui coupe l’appétit, pas ici. Tu te marres surtout de ta proposition tirée par les cheveux, mais avouons-le c’est drôle, non ? Tu le dis évidement sur un ton de l’humour, comme pour lui prouver que de ton coté, c’est ok, tu iras pas remonter ton calibre contre son front.
Blame it on my A.D.D baby
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La tension était encore palpable, l'arme de la jeune demoiselle toujours braqué sur sa tête, il attendait le verdict, qui, après quelques mots de ses hommes, ne tarda pas à tomber. Annonçant à ses hommes qu'ils allaient sortir de derrière leur cachette, suivi d'un rire et d'un mouvement qui lui faisait comprendre que, pour le moment, il était sauf. Se servant de sa main gauche pour ranger lentement son arme dans son étui, il se releva avec elle, voyant un peu la pagaille qu'il y avait eu dans les rayons dut à la fusillade.

Elle eut la gentillesse de préciser à nouveau qu'il n'y avait pas besoin de le transformer en passoire contrairement à son collègue et Sam fut plus que content d'entendre ça de sa part, plaisantant elle aussi sur le fait qu’elle aurait à rendre des comptes après tout ça.

"Même chez vous ? quel calvaire."

Sam se rapprocha du corps de son défunt coéquipier. Il le regarda un instant, entendant la jeune femme leur dire de le couvrir, mais quelque chose clochait sur lui. Fronçant le regard en s'accroupissant sur son corps, il l'entendait lui proposer de l'aide pour le transporter et même ce que l'on pourrait appeler un rencard si la situation n'était pas si bizarre.

Son regard analysant la dépouille de l'homme à ses pieds, il commença à lui répondre.

" Grand, je suis au regret de vous dire que je ne peux pas vous donner ce titre, méchant, c'est un point de vue et pour le transport je me débrouillerais, ne vous en fait pas."

son regard s’arrêta alors sur un détail, fronçant ses sourcils, il remarqua que son coéquipier s'était pissé dessus pendant la fusillade ou au moment de sa mort. Étrange pour quelqu'un qui était censé s’être vidé la vessie quelques minutes avant. Par la suite, Sam se mit des gants en latex et commença à le fouiller comme il le pouvait et, ouvrant son gilet, pu trouver un petit sachet en plastique explosé, couvert d'une poudre blanche comme sur son gilet balistique. Il avait là le début de son rapport déjà prêt et remit donc cela dans la poche du macchabée.

Se relevant, il se tourna à nouveau vers sa compagnonne de chips et répondu la suite

" J'ai déjà tout ce qu'il faut pour dire la vérité, donc se sera ... facile…"

Il regarda ensuite sa montre un instant, regardant l'heure, ayant pris beaucoup trop de temps pour rentrer avec tout ça, puis, replaça ses mains sur son ceinturon

" malheureusement je vais devoir rentrer directement, sinon je serais dans un plus gros merdier que je ne le suis déjà. Mais je ne suis pas contre ce dit repas pour après."


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Tu ne peux qu’acquiescer dans une petite grimace qui en dit long.
Ouais c’est pareil chez vous, vous n’êtes pas des sauvages sans organisation, partant du principe que chaque détail peut avoir son importance, vous vous devez de faire un suivi, surtout que tu n’étais pas ici juste pour venir boire un café. Une mission de Red ce n’est pas rien, même quand elle est supposé être « sans danger » Oh bordel, tu peux déjà l’entendre gueuler… Tu soupires, rien qu’en y pensant, alors que le Milicien refuse votre aide pour déplacer le corps d’ici à la voiture. Tu fais quand même signe à l’un des hommes de rester pas loin, c’est bête de refuser de l’aide pour galérer tout seul… Enfin ce n’est plus à propos, ce dernier est déjà entrain de venir vérifier la dépouille de son coéquipier…

Oui, toi aussi tu remarques la flaque.
Enfin tu remarques surtout ce que ça représente, tu pinces les lèvres et tu croises les bras. Tes doutes se confirment quand ton compagnon de fusillade commence à fouiller son collègue… Visiblement en plus d’avoir un peu de poudreuse sous son gilet, l’homme n’était peut-être pas ici par hasard. Tu soupires encore, vraiment tu vas devoir te taper un rapport interminable, tu prends ton téléphone pour prendre une photo de son visage, ainsi ça sera facile de retrouver son identité. Tu reviens vers Sam, téléphone de nouveau bien caché dans la poche…

C’est l’heure de vous dire au revoir,
Tu lui offres un petit sourire pour la forme, tu observes encore une fois le cadavre puis tu réponds avec le regard pétillant : « J’suis sûre qu’on se retrouvera avec un peu plus de chance cette fois… » Et tu lui fais un signe de la main assez amical : « Vraiment désolée pour ton collègue et pour tout ça…Mes condoléances à sa famille »Car il pourrait avoir une famille qui l'attends, aussi pourri soit-il... Et surtout... Car t’as jamais aimé le conflit n’est-ce-pas ? Tu ne penses pas revoir le milicien un jour, ce monde est vaste, vous n’avez aucun moyen de vous contacter et tu aimerais fortement rester loin de ses pensées ou de ses plans. Tu lui fais donc signe

- « N’hésites pas à demander à Ronaldo pour t’aider à déplacer le corps… » Oui, tu laisses un gars pas trop loin à surveiller les gestes du Milicien mais surtout pour être à sa disposition. Tu viens faire les politesse d’usage : « Je te souhaite bonne route et bon courage pour la paperasse ! Ton repas n'en sera que plus mériter ce soir ! Bye, Monsieur chips. »

Toi aussi désormais tu as des choses à faire,
La priorité c’est de t’assurer qu’il’ n’y a pas eu de balles perdues, les innocents ne méritent pas la mort. Ils ne méritent pas non plus de vivre dans la crainte et dans la peur, qu’importe le quartier, qu’importe combien les coups de feu sont récurent pour eux. Alors tu vas t’assurer que tout le monde dans la boutique va bien, qu’ils peuvent sortir sans crainte… Tu ordonnes à tes hommes t’aider le personnel présent à nettoyer les dégâts causés. Tu t’excuses à la place de tout le monde, pas un seul instant tu ne fais porter le chapeau à la milice en particulier. Tu aurais préféré éviter tout ça. Non tu restes vagues, car tu sais que ça ne ferait qu’accentuer les colères infondées et les préjugées. Finalement, tu croises le regard une dernière fois le regard de ton compagnon de chips et tu lui fais un petit signe d’au revoir avec ta main libre avant de venir à ta conversation avec le gérant en service aujourd’hui, dieu que tu es contente d’ailleurs que ta petite sœur ne soit pas en shift aujourd’hui….

Et c’est ainsi que vos chemins se séparent aussi vite qu’ils se sont croisées, non ?
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