Chapitre 2 : La Corporation
Decay
Decay, destination de tous les possibles, terre en friche où fourmillent les possibilités et l'argent facile, où chaque vice est accessible, chaque désir libre d'être comblé. L'île prospère, se vautre dans sa propre réussite, quand l'ouragan Isaac survint, balayant sur son passage les installations des gangs comme leurs prétentions. Et un nouveau groupe émerge des brisures laissées par la tempête, la Corporation. Forte de son budget, celle-ci s'invite en sauveuse, promet à tous une aide financière et humaine, des avancées conséquentes, pour une vie meilleure. Avides de pouvoir ou simples fantoches, qui sont vraiment les acteurs de cette entité inédite qui prétend étendre son influence à tout Decay.
11/10/2020 HRP
La Newsletter est sortie ! Beaucoup de changements au programme, par ici
11/10/2020 RP
Quelques semaines après la fin de l'ouragan, la Corporation dévoile son visage ! A lire par ici
12/09/2020 RP
L'ouragan Isaac s'abat sur l'île ! Pour en savoir plus, par ici
12/09/2020 HRP
L'event Hurricane est lancé ! Vous pouvez toujours le rejoindre par ici.
27/08/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
05/07/2020 HRP
Nouvelle newsletter et nombreux changements ! La lire ici.
30/05/2020 HRP
Nouvelle newsletter en cette fin de mai ! La lire ici.
30/05/2020 RP
Un nouveau système de réalité augmentée sort au Space Station Bar ! Participer ici
5/04/2020 RP
Le Carnaval de Napoli est lancé ! Extravaganza
8/04/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
18/03/2020 HRP
Ajout des missions et petite update de l'index !
28/02/2020 HRP
Deuxième newsletter ! La lire ici.
28/02/2020 RP
La Milice redouble de violence et est plus présente sur le territoire de Decay !
31/01/2020 HRP
Première Newsletter, bébé forum deviendra grand ! La lire ici.
31/01/2020 RP
L'intrigue "Paranoïa" a été lancée ! Par ici.
17/01/2020 HRP
Ouverture du forum ! N'hésitez pas à rejoindre le Discord !
Il parait qu'une jeune fille a été aperçue allant dans les égouts. Depuis, elle n'a plus donné aucune nouvelle d'elle. Une nouvelle victime des monstres vivant dans les égouts ?Une vingtaine de serpents en liberté auraient été aperçus sur les Docks. La Triade en sueur.On déplorerait trois morts suite au dernier barathon de la rue de la soif.À Kabukicho, des rumeurs sur l'affaiblissement des effectifs du clan Oni commencent à poindre. L'absence de Yokai se fait-elle enfin ressentir ou cela n'est-il que le fruit de l'imagination de quelques résidents ?Une certaine Shrimpette serait en train d'écrire une fan-fiction sur certains membres de Decay.On dit que l'ensemble du corps d'un certain mercenaire travaillant pour la Triade serait entièrement recouverts de ses nombreux crimes. Une dizaine de cadavres auraient été découverts, au cours du mois de Janvier, sur les Docks. Certains évoquent un règlement de comptes. Un tout nouveau malware parcourrait la toile, déguisé sous la forme d'un logiciel à première vue inoffensif. Il installerait une backdoor sur les machines infectées. Pour quelle raison ? Cela reste un mystère. Une femme vagabonde à la chevelure d'un noir profond et aux yeux écarlates prendrait en charge des malades et blessés au travers de Decay pour une misère, offrant une alternative médicale à celle dispensée par l'Église. Fin Janvier/Début Février, une course de rue, en pleine nuit, aurait conduit certains hommes hors des pistes. Plusieurs voitures seraient sorties de la route suite à un « conducteur fantôme ».
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Une nouvelle journée sur Decay. Un nouveau pas dans ce monde déchu et déjanté. Aujourd’hui il ne fait pas si mauvais y vivre bien que le soleil soit caché par d’épais nuages gris. On se doute bien qu’au-dessus il fait super beau et ça laisse filer parfois quelques rayons quand ont est chanceux. Cette nuit, tu as trouvé refuge dans un vieux bâtiment abandonné, tu as partagé ton petit recoin avec d’autre qui sont dans le même merdier que toi. Ça doit bien faire trois jours que tu n’as pas pu te laver convenablement, ni même manger quelque chose qui ne soit pas moisi. Donc tu penses à te nettoyer au moins le visage et les mains afin de ne pas trop avoir l’air d’un SDF et tu vas au vieux Walmart délabré qui n’est pas trop loin de ton lieu de repos.  

Quelques heures, non loin de l’entrer tu plume les passants avec divers tours de passe-passe. Récoltant quelques misérable dollars, espérant être en mesure de pouvoir prendre un truc à manger sans trop te faire chier. Il y a déjà quelques commerces qui reconnait ton visage et t’on à l’œil, donc aussi bien faire profil bas, n’est-ce pas ? Ici et là tu glisse tes doigts agiles dans les poches des gens que tu croise. Bien que tu récolte au moins trois portefeuilles, ses derniers sont très maigres et ne te permettes pas même d’acheter un morceau de poulet douteux.

Loin de toi le désir de quêter de l’argent au passant, tu as quand même un peu de fierté hein ! Donc, tu ne relâche pas tes efforts. Tu as quoi maintenant ? Presque 20 dollars ? Tu devrais être en mesure de trouver quelque chose pour ce prix-là. En fouillant, ranger après ranger tu fini par trouver un stand de hot-dogs qui te semble appétissant et abordable.

« Deux, all dress. »

C’est tout ce que tu peux te payer hélas. Tu échange alors l’argent contre les deux précieuses saucisses enrober de pain artisanale, dégoulinant de salade de choux et diverses sauces. Tandis que tu t’éloigne tout en fourrant le premier hot-dog dans ta bouche une voix t’interpelle mais elle n’a rien de douce et agréable. C’est même plutôt l’inverse.

‘’TOI ! C’EST TOI QUI A VOLÉ MON PORTE-FEUILLE !’’

Ah shit.
Tout coupable que tu es, voilà que tu prends la fuite, serrant les mains sur ta nourriture pour ne pas l’échappé. Tu parviens à en engloutir un de force tout en zigzagant entre les nombreux clients de ce matin. Oui, le type te poursuit mais il est bien moins rapide que toi. Il hurle et demande même à d’autre que l’on t’arrête car tu es un voleur ! Tu as senti sur ta veste de cuirs quelques mains qui tentaient d’arrêter ta course mais sans succès. À l’inverse, ce qui stoppa ta course fut d’avantage surprenant.

Un poisson pas frais échappé au sol quelques heures auparavant. Ton pied s’est carrément enfoncé dans le bouilli du produit de la mer et à provoquer ta chute monumentale. Tout ce que tu fixas lors de ce moment qui te paru au ralenti fut le hot-dog. Le précieux qui t’échappais des mains alors que tu t’étalais comme une crêpe aux pieds d’une jolie blonde. T’es prêt à parier qu’elle a reçu de plein fouet ton repas de la journée… Le contact du sol contre ton visage n’était même pas aussi douloureux que la perte de ton hot-dog.

Au loin, il y avait encore le gros balourd qui était à ta poursuite qui jurait comme un camionneur, te cherchant du regard et s’approchant dangereusement de ta position alors que tu étais encore sonné par ta chute. La situation était claire et tu ne donnais pas cher de ta peau, c’est claire que la petite blonde va te vendre au plus offrant… si ?
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C’est une belle journée !
Même si le soleil ne semble pas vouloir être au rendez-vous, il fait bon vivre, assez pour ne pas avoir une énorme veste sur le dos. Ouais t’as juste un sweat à capuche rouge, évidemment tu l’as volé à Red, car tu adores ses affaires, elles sont toujours trop grandes. Car il te laisse les prendre surtout. Alors t’as la joie dans le cœur et le sourire sur les lèvres. T’as journée, elle a commencé avec un moment complice avec tes potes, un repas avec des amies. Vraiment, il n’y a rien qui puisse te faire perdre ton petit sourire. Pour une fois, t’as pas milles idées dans la tête, milles questions. Pour une fois, t’as pas besoin de fixer les environs pour en observer tous les détails pour canaliser ce flot ce pensées…  oui aujourd’hui, t’es calme. C’est tout. Ça te convient bien comme ça… T’as décidé d’aller acheter deux trois trucs pour cuisiner ce soir car Vratt c’est encore invité à grailler. Il t’a pas laissé le choix et ça t’a fait marrer... Ce mec, quand il pense pas avec sa bite, il pense avec son ventre. Mais toi ? T’adore quand il vient passer la soirée avec toi. Vous pouvez rattraper le temps perdu, ce temps que vous n’offrez même pas réellement aux autres. Ce temps qui n’est qu’à vous deux.  C’est votre petit monde. Bref ! Tu choisis des trucs qui vont pas ensemble… Comme ça vous pourrez faire des tests culinaires chelous, ça va être dégueulasse à mélanger ou trop cuit, trop salé… Qu’importe, vous allez vous chamailler et finir par commander. Et vous finirez cette soirée, éclatés dans le canapé…

Mais voilà… Ce mec qui débarque.
Il court dans ta direction et c’est la chute. Une putain de belle gamelle, juste devant tes pieds. Tu sais que t’es à tomber mais quand même. Enfin, tu pourrais faire de l’humour si tu n’avais pas reçu en plein sur la tête, un hot-dog… Sérieusement, le jus de chou qui dégouline sur ton visage… Les morceaux qui tombent en cascade sur le sol. T’as les boules. Bordel que t’as les boules. T’as envie de relever le pieds pour lui écraser la face sur le bitume à ce connard. TA JOURNÉE ÉTAIT SI BONNE ! Tu vois le mec qui hurle à la mort pour retrouver le coupable du vol et tu fais vite le rapprochement. Tu t’accroupies devant lui, sans grâce aucune. T’as le regard noir, la colère sur le front, tu peux sentir le Hot-dog glisser sur ta tête, tu attrapes d’un geste habile. De ta main libre, tu attrapes les cheveux du responsable de ce massacre. Oui ça doit faire mal par les cheveux mais tu t’en branles. Tu viens lui enfourner ce qui reste du sandwich dans la bouche. Et pendant qu’il a la bouche pleine et toi la main libre, tu attrapes le couteau papillon cachée à ta cheville pour venir la glisser sous sa gorge. Tu lui dis froidement :

- « Tu vas rendre le porte-feuille comme un gentil garçon. »

Et quand tu vas comprendre qu’il ne l’a plus, tu vas soupirer profondément et tu vas tourner ton regard noir vers la victime du vol. Tu vas lui pincer les lèvres et lui dire avec un petit sourire aussi froid que tes yeux : « Hélas, il ne l’a plus. Est-ce-que je l’égorge ? Par contre, si vous restez là… Vous en serez témoin donc j’vais devoir vous faire subir le même traitement… » Le Mec blêmit à vue d’œil comme tu pouvais t’en douter en voyant son absence de charisme, il prend la fuite sans demander son reste. D’un geste habile, tu refermes ton couteau et tu ranges à sa place, puis tu relâches les cheveux du voler… Pour lui caresser le sommet du crâne ? Ouais, t’as dit que c’était une bonne journée aujourd’hui, non ? Donc tu te contentes :

- « Excuse, j’ai trouvé que ça pour te sortir de ta merde. La prochaine fois, évites de flâner à l’endroit où tu commets ton vol, ça t’évitera ce genre de situation, ok ? »

Et oui, toi aussi, t’as eu ta période de voleuse, plus jeune, bien plus jeune. Tout le monde, n’a pas la chance d’avoir un crew. Tout le monde n’a pas la chance d’avoir un Red dans sa vie, non plus. Aussi chiant puisse-t-il être.
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Le type a qui tu avais dérober son portefeuille n’était franchement pas un exemple de santé. Il était en embonpoint et un crane dégarnie qui ressemblait à une patinoire a poux, le typique ‘il me reste des cheveux, je veux les garder’. Mais bon voilà, ce dernier quasi a bout de souffle avait finalement eu raison de te rattraper comme tu était encore sous le choc de ta chute. Tu relève la tête vers la personne qui se penche sur ton cas, la demoiselle qui effectivement as maintenant un parfum de choux et de ketchup. Ton regard ne manque pas d’exprimer une certaine peur à voir la noirceur de celui de la jeune femme. Tant qu’a fuir, c’est surement elle que tu devrais fuir en ce moment ! Mais alors que tu tente le coup, tu sens sa poigne agripper une touffe de tes cheveux. Ça y est, t’es un homme mort ! Ton heure à sonner et on te livre au bucher pour te bruler vif, c’est clairement ce qui se passe.

Les yeux gros comme des balles de ping-pong quand tu reçois le reste du hot-dog dans la gueule. T’hésite pas a mâcher et manger ce qui reste, c’est le repas du condamner après tout. En plus de sa main qui te retient une poigné de cheveux, tu peux entendre un bruit encore plus terrifiant mais aussi le sentir sous ta gorge le moment d’après. Elle vient de foutre une lame sous ta gorge ?! OH PUTAIN ! Tu va te chier dessus ! Mais tu tape pas les filles ! Et… et… tu mâche encore ! Tu ne peux rien faire… alors tu te tais et mange. Voilà que tu fais signe que tu n’as plus le portefeuille, une fois vide tu t’en débarrasse sur ton chemin… Faire disparaitre les preuves.

Tu tape de la main sur le sol lorsqu’elle parle de t’égorger ! même quand t’as fini de bouffer t’ose pas parler, tu ne veux quand même pas qu’un bête accident arrive. À ta grande surprise, elle se débarrasse du monsieur si furieux ? Que quoi ?! Il s’est passé quoi là au juste ? Tes grands yeux bleus se pose sur la jeune femme l’air de dire « De kessé ? ». Elle a rangé son couteau, lâcher tes cheveux et te fais même une petite caresse sur la tête ?

Ses mots cependant éclaires la lanterne sur ton visage confus. En gros, la meuf, elle t’as sorti du pétrin, c’est ça ? C’est encore un peu difficile à croire mais tu fini par t’en convaincre tout seul. Doucement, lentement, tu finis par te redresser sur tes genoux puis ensuite sur toute la grandeur, invitant la demoiselle à se redresser aussi.

« Je… je ne sais pas comment te remercier. »

C’est que oui, t’es reconnaissant ! Après toute cette frayeur, tu peux enfin afficher un sourire sur ton visage et redresser tes cheveux indisciplinés tout en passant tes mains sur tes vêtements pour enlever la poussière et les saletés.

« Honnêtement, je pensais être assez loin pour qu’il ne fasse pas le lien… »

Tu hausse les épaules par après, avant de te rapprocher de la jolie inconnue puis de lever une main sur sa tête pour venir enlever le chou que tu ramènes à ta bouche… Oui, tu mange ce qui est rester dans les cheveux blonds de la fille. Faut pas gaspiller quand même ! C’était un gros morceau.

« T’sais, j’y ai vraiment cru ! »

Tu pointe l’endroit où elle a caché sa lame et tu fais le geste vers ton cou, tu mime la situation et exprime ce que tu as vécu avec beaucoup de mimiques.

« T’aurais fait quoi si… si le mec n’avait pas foutu le camp ? »

Que tu demandes en tout innocence avec curiosité.
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Putain, tu pourrais vraiment le fracasser…
c’est que à cause de lui, tu sens un peu trop le vinaigre qui servait à assaisonner le chou qui trône toujours sur ta tête. Tu le suis quand il se redresse et tu réalises que ta demoiselle sans défense est vraiment immense. Sérieux lui, avec une robe, il doit être magique… Tu ricanes en le fixant sans rien ajouter, lui il semble avoir envie de parler. Et il va devoir, car tu demande pas grand chose mais un “Merci” tu ne diras pas non… Bon garçon, il te donne satisfaction bien assez vite. C’est bon, c’est tout ce dont tu avais besoin. Tu peux reprendre ta route avec les boules d’être obligée de te laver les cheveux, tu l’as fait hier et avec ta crinière, ça prends toujours des heures pour sécher. Fais chier, mais putain… Fais tellement chier. Puis il t’explique qu’il a juste mal calculé son coup  en s’avançant vers toi. Alors quoi ? Il va te faire un câlin en guise de remerciement ? D’accord il est bien foutu mais ça serait un peu prétentieux, non ?

En effet, il préfère jouer aux singes.
Oui, c’est clairement l’image que tu as, quand tu vois sa grande main qui s’avance pour venir chercher ce qui reste de son hot-dog dans tes cheveux. MAIS IL EST SÉRIEUX ? Mais oui il l’est puisqu’il vient même les porter à ses lèvres pour les mâchouiller. Maintenant que tu peux contempler ce spectacle tu réalises qu’il t’a fait le même coup, tout à l’heure. Quand sous la colère, t’es venu lui enfoncer le sandwich en plein dans la bouche. Bon, c’était aussi pour t’assurer qu’il fasse capoter ton plan pour sauver son cul, mais il n’a pas hésité un seul instant pour manger en entier ce que tu venais de lui mettre dans la bouche. Tiens, t’as encore eu une pensée de “Beauf” c’est le festival aujourd’hui. Faut dire qu’il a vraiment la carrure qui peut te donner des idées. Enfin si tu oublies le fait qu’il t’a parfumé au vinaigre avec sa chute. Il te fait rire, alors forcément tu le laisses manger tous les morceaux qu’il trouve dans tes cheveux. Et ouais ça te fait rire. Oh non, pas le rire bien élevé qu’on cache derrière la main, celui qui claque dans l’air et qui illumine ton visage alors que tu as les bras croisés. Ce mec, c’est un phénomène quand même.

Et cette pensée, se confirme quand il te fait le mime.
Mais quel boule d’énergie, est-ce-que tu viens réellement de trouver quelqu’un capable de rivaliser avec toi en matière de vivacité ? En tout cas, tu prends le temps d’admirer son jeu d’acteur quand il te refait la scène. Ouais, ouais, tu sais bien comment c’était mais sa version te fait marrer. Bon, t’as encore les boules mais tu sens qu’avec ses bêtises, il a réussi à te changer les idées. Il t’a détendu, presque attendri. Puis il te pose la question qu’il ne faut pas. Il veut savoir ce que tu aurais fait si l’homme avait été plus coriace. Peut-être que tu l’aurais laissé assumer ses actes ? Peut-être que tu aurais été plus ferme avec lui, peut-être que tu auras retourner ta lame contre sa gorge ? Tu ne réponds. Tu te contentes d’un regard volontairement très sombre quand tu lui dis :

- «Tu ne veux pas savoir, je t’assure que tu ne veux pas savoir... »

Et tu laisses cette atmosphère pesante pendant quelques minutes puis, tu te mets à rire de bon coeur. Tu voulais juste lui faire peur. Comme si tu n’avais pas assez jouer avec son coeur. T’es vraiment une vilaine fille parfois. Tu ris et tu lui tapes l’épaule amicalement, évidemment il bouge pas. C’est cool les gars solide comme ça. Ouais t’as tapé fort pour une fille. Tu finis de rire et tu penches la tête :

- «Merci pour l’épouillage, t’avais vraiment la dalle, non ? »

Parce que pour venir manger dans tes cheveux, il doit vraiment avoir faim, non ? Et ça te fait encore marrer. Sérieusement ce mec, il a l’air d'être un sacré phénomène. Tu réfléchis toujours à ce qu’il pourrait faire pour te remercier mais il y a rien qui te vient à l’esprit. T’as bien plus envie de lui offrir une deuxième ration qu’autre chose. Surtout que toi aussi, t’as la dalle ! C’est décidé. Voilà que tu sors alors ton porte-monnaie de ta poche…. Un fait normal n’est-ce-pas ? Sauf que…  pour lui, ce porte-monnaie devrait se trouver dans SA poche pas la tienne. Car tel le petit vol qu’il est, pour s’amuser certainement, il t’a volé ton porte-monnaie tout à l’heure pendant qu’il mangeait ton choux. C’était discret mais pas assez. Et oui, tu l’as déjà récupéré. Tu sais que tu as été très discrète toi.... L’élève doit encore apprendre du maître, ta dextérité t’a sauvé la peau plus d’une fois avant. T’es surprise d’ailleurs d’avoir gardé une habilité à ce niveau. Tu fais celle qui n’a rien  remarqué depuis le début, sauf que ton p’tit sourire en dit long. Tu vérifies tes billets. Ouais, t’as du fric toi. Puis tu précises :

- «La prochaine fois que tu essaies de me voler mes affaires, je te coupe les doigts »

Est-ce-que tu blagues ? Oui ? Non ? On sait pas. Tu lui laisseras le doute, car ça t’amuse. Tu agites le dit porte-monnaie pour lui expliquer avec ton sourire amusé :

Viens on va finir ton repas, j’ai la dalle moi aussi maintenant. Comme ça, on aura l’occasion de papoter tous les deux ! »
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Oui un grand singe, le genre qui ne gaspille pas la bonne bouffe même si elle est dans les cheveux d’une fille inconnue armé d’un couteau dangereux. C’est que la gêne tu ne connais pas, tu as bien trop faim pour la connaitre en fait et tu te dis que le plan de secours c’est toujours la fuite, prendre ses jambes à son coup et courir comme si c’était la mort qui était à tes trousses. Parce que la petite dame c’est peut-être ça, hein ? La mort. Mais son rire t’indique que c’est bon, que tu peux tout ramasser et nettoyer ses cheveux de blé sans te priver et pour le coup, c’est assez contagieux que tu te mets toi aussi à rire de bon cœur car oui c’est quand même inhabituel comme geste. Un d’épouillage de choux. Et à la blague, tu as laissé l’une de tes mains glisser à la poche de la demoiselle pour lui dérober son argent… À la blague hein ! Tu as l’intention de le lui rendre.

Ensuite le mime qui n’est absolument pas silencieux puisqu’il est même accompagné de bruitage en plus des mots. De l’énergie à revendre, ça c’est clair. À la fin, tu ne manque même pas de souffle… Cela dit, tu grimace quant à la réponse de la demoiselle, non tu ne veux pas vraiment imaginer vu les mots qu’elle a utilisée. Un peu plus de suspense et ton teint as blêmi, heureusement que son rire vint déclencher la frayeur dans ton visage. Tu rigole aussi puis te crispe légèrement quand tu sens la tape sur ton épaule. C’est qu’elle est balèze la petite dame ! Non, tu n’as pas bougé mais ça ta quand même surprit venant d’un si petit gabarit.

« Oui. »

Tu hausse les épaules un peu en ajoutant ;

« C’fais p’t’être trois jours que j’avais pas vraiment eu un truc bon sous la dent. »

Et pourtant, tu ne dis pas ses mots dans un ton plaintif mais plutôt comme une constatation. Sans doute as-tu trop de fierté pour demander la charité qu’au final tu accepte ta condition sans pleurer sur ton triste sort de pauvre sans le sou. Tu va trouver, tu va te débrouiller comme tu l’as toujours fait, te relever sans te plaindre et avancer sans chialer. C’est ça que tu te répète sans cesse. MAIS… ça ne t’empêche pas de manger tout ce qu’on mettra devant tes yeux hein. Un pas vers l’arrière pour ne pas rester trop prêt sans raison puis quel ne fut pas ta surprise de voir le portefeuille de la demoiselle dans ses mains… ne lui avait tu pas dérobé ?

OUCH, tu grimace, tire la langue maladroitement, l’air coupable que tu es. L’idée de perdre tes doigts n’as rien d’enchanteur ou d’agréable a tes yeux. Rien que le fait d’y penser, ça te fait déjà mal. Puis à ta plus grande surprise, la demoiselle te propose un repas ? Vraiment ? Les étoiles prennent la place de tes yeux alors que tu la regarde avec admiration comme un petit frère a qui on propose une bonne grosse pizza coulante de jus et de fromage. C’est que t’en as quasiment larme à l’œil espèce de gros con…

« Vraiment ? »

C’est comme quasiment trop beau pour que t’y crois mais comme tu ne veux pas qu’elle change d’avis tu ajoute aussitôt ;

« Avec plaisir ! »

Tu en sautille quasiment… A croire que t’as cinq ans d’âge mentale…

« Au fait ! » Tu essuie tes mains sur ton pantalon avant de tendre la droite avec la paume ouverte. « Je m’appelle Aramis. »

Des présentations c’est la moindre des choses ! Après tout, elle t’as sauver les fesses et te propose même un repas ! Donc tu veux connaitre le prénom de ton héros afin de ne pas l’oublier et de ce fait il est plus ‘poli’ de se présenter d’abord, n’est-ce pas ? Après, c’est à voir si elle te fait confiance mais tu dégage si peu de malice si ce n’est que tes doigts agiles de petit voleur doublé d’un fond d’arnaque lorsque tu dois pigeonner des gens. Comme il s’agit de ta survit, tu n’as pas le luxe d’avoir des remords ou de te rendre compte que le vol c’est mal. C’est ça, où c’est la mort, rien de plus simple.

« J’vais manger tout c’que tu mettra sous mes yeux, pas de gaspillage, promis. »
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Raison de plus pour prendre un vrai repas…
Comme tu pouvais t’en douter, ce garçon est affamé. Il a la dalle des jours « sans ». Ces jours que vous ne connaissez plus depuis que vous êtes venus marcher aux côtés de Red. C’est comme ça que ça marche, le cartel vous offre un toit et une sécurité, un revenu qui vous remplit sans mal le bide… Mais avant, les trois jours sans manger, tu as connu. Tu as un peu trop connu alors t’es vraiment contente d’avoir proposé de lui offrir un repas. En plus comme ça, tu mangeras pas toute seule. Et puis son expression est juste adorable. Sérieusement on dirait un p’tit chien qui remit la queue à l’annonce de la balade. Si tu lui lances une balle est-ce qu’il va te la ramener ? Peut-être ce que tu aimes le plus c’est la spontanéité avec laquelle il a réagi. Les étoiles dans les yeux, son air de gamin émerveillé et un peu surexcité. Vraiment t’adore… Il est attendrissant avec son bonheur simple. Tu te demandes si tu étais comme lui, si tu l’es pas toujours un peu. Mais au moins, il a le mérite de te faire rire de bon cœur quand tu lui confirmes que « Oui, vraiment. » Tu vas lui remplir le ventre.

Puis tu le vois s’essuyer sur ce pantalon trop court et troué…
C’est presque mignon. C’est une attention que tu apprécies. Il te fait les présentations alors tu viens lui serrer la main avec cette force franche qui n’a rien de très délicate. Ouais, t’as jamais vraiment été du genre à faire dans la dentelle. Quoique… Qu’il en soit, tu serres sa main et tu lui réponds la voix toujours bercée par tes rires : « Moi c’est Lucky, ravie d’faire ta connaissance Aramis ! » Tu penches un peu la tête, vraiment, c’est un gamin. Ces réactions respirent la joie de vivre. T’adore ça, t’as vraiment l’impression d’avoir trouver une personne aussi énergique que toi, voir même plus. Tu libères sa main, tu lui fais signe de te suivre et tu prends le chemin des petits stands de street-food que vous pourriez trouver ici. Ouais, ça sera pas un repas de gastronomie… Tu ranges tes mains dans tes poches et tu l’écoutes te compter combien il va tout manger. Tu roules les yeux en riant :

- « J’en doute pas, j’ai bien vu le traitement que t’as fait subir à ce chou dans mes cheveux… Aramis’pirateur ! »

Car tu le vois bien lécher jusqu’à la dernière miette. Car quand on vit dans la rue, on ne sait jamais quand le sort nous offrira à nouveau un bon repas. Tu marches sans réellement savoir où tu vas. Tu regardes les stands. Tu te dis que tu vas poser tes questions. Peut-être savoir ce qu’il fait, car niveau « Voleur » c’est pas réellement le meilleur. Est-ce-qu’il se battre ? Tu ne penses pas non plus, il pourrait en avoir la carrure pourtant. S’il s’était entraîné, il pourrait combattre dans l’arène par exemple, ça paie. Ou alors servir de gros bras, videur dans des boites et bars de Chicago par exemple ? Tu sais pas. Mais il est certainement pas obligé de rester là. Tu demandes :

- « Et donc, t’es qu’un voleur amateur ou alors tu traînes dans des affaires louches ? »

Manière subtile de demander s’il fait parti d’un gang ? Tu le regardes du coin de l’œil le stand de pizzas et tes poils se dressent. T’es certaines que la viande ça doit être du rat car il n’y a aucune précision sur la garniture des pizzas. Il n’y a d’ailleurs pas forcément de choix. Bon, tu sens l’odeur de friture, ça sera un « Sandwich Américain » Dans une demi-baguette, des frites et deux steak de bœuf cuit sur un grill gras. De la mayonnaise et du ketchup, de la sauce piquante pour les plus courageux. Tu en commandes un et tu te tournes vers lui : « [color=#91FDD9Je te laisse la chose sur le tien, ok ? [/color]» Dans le fond, tu lui laisses pas réellement du menu mais c’est que tu sais combien ça peut être un format énorme et surtout que ça va lui tenir au cœur longtemps. En attendant votre commande avec une boisson dans le menu, tu reprends ton interrogatoire : « T’es un gars de la rue, c'est ça ? J’étais comme toi moi aussi à une époque, ça se reconnait. .. » Non promis, l’état de sa tenue ou son odeur n’a pas trop aider… Quoique.
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Il est vrai que les présentations c’est toujours un truc un peu barbant mais t’a mère t’a toujours dit qu’il était important de le faire par politesse. Quand elle te présentait des inconnus tu le faisais pour ne pas recevoir de baffe. C’est quand même un minimum d’éducation qu’elle t’a donné ta génitrice, alors ça t’est rester ancré dans la tête et t’es assez content d’avoir le nom de ta sauveuse. Cette jolie petite blonde qui te broie la main avec beaucoup trop de plaisir. Heureusement que tu es fais fort, sinon, ça t’aurait fait vachement mal ce genre de poigne ! Comme quoi il ne faut pas trop se fier au gabarit de son homologue. Lucky. C’est un prénom peut conventionnel mais ça te plait ! Tu vas le retenir assez aisément et tu te garderas ainsi que l’appeler Madame car bien que plus vieille que toi, elle ne semble pas être si âgé pour ce titre.

Tu emboite le pas derrière la demoiselle qui sous son commentaire t’arracha un fou rire venant du fond du cœur. C’est la première fois qu’on te la fais celle-là et c’est divin. Le plaisir réside aussi dans le fait que tu ressens aucun jugement dans ses mots, la demoiselle ne te considère pas comme une sous-merde et ça, ça fait du bien par moment d’avoir ce sentiment d’égalité. Sur le chemin, tu repère un monsieur très ordinaire, pas très attentif, alors tu en profite pour glisser tes doigts et prendre son porte-monnaie. Tu le vide habillement et le laisse tomber au sol. Ainsi il pourra croire qu’il la fait tomber et qu’un passant la vider. C’était un peu trop facile mais c’est aussi bien comme ça.

Puis vint la question de Lucky. Cette dernière te piqua le peu d’orgueil que tu as alors que tu range les petits billets dans l’une de tes poches. ‘Amateur’. Oui ça fait quand même un peu mal, tu as cette expression un peu mal à l’aise sur le visage que tu tente de chasser rapidement pour répondre à sa question.

« J’ai pas toujours d’la chance surtout… » Que tu lâche avant d’ajouter « J’ai essayé d’autres trucs… mais ça me disait que trop rien. »

Tu penses alors à cette expérience d’escorte qui te donne un frisson dans le dos. Quand vous arriver devant le stand de son choix ton regard reprend des couleurs. La dernière fois tu n’avais pas eu assez d’argent pour te le permettre ! Des hot-dogs c’est beaucoup moins cher que ça. Tu inspire l’odeur comme un animal le ferrait, levant la tête avec intérêt et appétit alors même que tu viens de manger. C’est que le fond de ton estomac est encore bien loin d’être rempli. Tu as vu les images et tu peux aussi sentir l’odeur grasse et délicieuse de ce repas qui t’attends, oui, tu la laisse passer commande ou plutôt, elle ne te laisse pas vraiment le choix mais tu ne va certainement pas t’opposer à son choix. T’es certains que ça va être de la folie ! Puis ton attention est attirée vers la demoiselle qui te pose une nouvelle question. Évidemment, tu ne te doute pas que ce soit un interrogatoire, pour toi, il ne s’agit que d’une simple conversation entre deux personnes. Elle veut en savoir plus sur toi, c’est flatteur.

« Pas à l’odeur, j’espère ? »

Que tu plaisante en vérifiant quant même que tu ne sens pas trop mauvais, au cas où. Tu lève un bras pour sentir ton aisselle. Ce n’est pas SIII mal que ça, oui tu serais dû pour un bon bain mais ça n’est pas toujours chose facile que de trouver un endroit où le prendre.

« Je ne compte pas y rester éternellement… »

Même si tu n’as aucune idée de ce que tu pourrais faire. Pour l’instant, tu vis au jour le jour, menant tes recherches depuis plusieurs années. Si ça se trouve, ton paternel est mort et tu passeras ta vie à le chercher. Puis la nourriture est prête, le vendeur vous fait signe alors tu prends ton repas sans la moindre hésitation. La nourriture fait passer bien des maux. Le sourire aux lèvres, le visage joyeux tout plein, tu fini par proposer d’aller se poser à quelques parts à Lucky. Question de pouvoir manger assit et confortablement.

« Comment t’en est sorti ? »

Bah oui, c’est une question qui se pose non ? Et ce même si tu déballe et commence à manger et parler en même temps… C’est que tu es assez innocent par moment, ton âge et ta jeunesse aidant à cette vision simple. Tu écouteras ce que te dis la jeune femme tout en mangeant avec beaucoup trop d’appétit, t’en as partout sur la gueule du coup… et partout sur les doigts tant tu te goinfre comme un idiot. « P’tain ché si bon. » Que tu pousse avec une presque larme au coin de l’œil. Plus pour toi-même que pour Lucky.

« Mer’chi… vraiment, j’appréchi. »

C’est super cool quoi. T’as pas ce genre de chance tout les jours !
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Personne ne désire rester dans cette situation éternellement…
Si beaucoup rêve de liberté en imaginant la vie dans les rues, la réalité est bien plus lourde et difficile. Les nuits à rêver de manger, les fonds de poubelles, l’odeur, le regard des gens quand ils te croisent dans la rue, petite fétiche et sale. L’odeur que tu peux avoir parfois même si vous aviez un système de bassine avec de l’eau froide et « presque propre » ce n’était pas réellement comme aujourd’hui tu peux choisir de te prélasser dans le bain pendant des heures. Désormais tu as le luxe. Désormais, tu as le plaisir d’une vie sans pression constante pour remplir ton ventre. Alors oui, tu comprends qu’il n’a pas envie d’être ainsi éternellement, tu te demandes d’ailleurs depuis combien de temps il est dans cette situation, est-ce qu’il a connu cela enfant comme toi ? Juste quelques années, il a été plus chanceux que toi, non ? Il a quand même l’ai bonne forme physique. Tu réalises combien il fait naître plein de questions en toi et ça te fait sourire. Tu le regardes avec un petit sourire alors qu’il t’invite à aller rejoindre un coin tranquille pour que vous puissiez partager un repas. Que c’est prévenant, et pratique.

Une fois que vous êtes installés, il te pose LA question.

Celle que tu pensais entendre prochainement mais peut-être pas aussi rapidement. Tu le fixes quelques secondes avec ton p’tit sourire amusé. C’est clairement quelqu’un plein d’énergie, il te semble plus jeune que toi, mais aussi fougueux et surtout encore affamé. Ouais c’est le mot quand tu le vois déballer le sandwich si vite, tu admires l’habilité avec laquelle il vient de déshabiller le repas pour lui faire sa fête. Vorace, c’est ça l’adjectif qui convient le mieux ! Tu n’en reviens pas et le pire ? C’est qu’il s’en fout partout… Ou alors c’est qu’il est entrain de parler la bouche pleine ? Enfin ce que tu ne peux vraiment pas lui enlever c’est sa politesse, vraiment il n’arrête pas de te remercier. Tu vois bien qu’il mange avec bonheur et appétit. C’est fou comme il peut avoir un coté vraiment attendrissant. Tu l’observes alors que toi, tu viens à peine de commencer à ouvrir ton sachet de papier pour pouvoir prendre les frites une par une, sinon elle tombe de ton sandwich, c’est chiant. Et tu te marres quand il te dit précises que c’est vraiment apprécier, tu lui réponds :

- « Franchement là, vu l’art abstrait de sauce sur ta gueule, j’veux bien t’croire Mimis. »

Ouais, t’as aucune raison de douter de sa franchise quand tu vois sa tronche dans cet état. Sérieusement, tu viens poser ta main sur son bras pour qu’il ralentisse un peu la cadence à ce stade il aura tout dévoré avant même ton premier croc dans ton pain. Tu prends une serviette pour venir lui coller sur la bouche et l’essuyer assez grossièrement, faut pas déconner t’es pas sa mère. Tu finis d’ailleurs par lui enfourner dans la bouche en tapotant son menton.

- « Tu devrais prendre le temps de manger, j’sais que c’est pas tout les jours les bons repas comme ça mais tu vas te faire mal au ventre à manger si vite, ton estomac n’est pas habitué à tant de bouffe d’un coup, surtout un truc gras comme ça, tu vas juste finir avec une courante de l’autr’monde ! » Et ça te fait marrer en plus.

Puis tu te décides à répondre à sa question.
Enfin, tu te décides à adoucir ce moment avec un petit sourire avant de répondre dans un soupire, les yeux rivés vers le sien. Comment tu pourrais répondre à cette question, tu pinces les lèvres : « Et pour te répondre, j’pense qu’on s’en sort quand on arrive à avoir un coup d’chance… On a beau essayé par tous les moyens parfois, on est coincé et on a besoin de saisir une opportunité, souvent c’est pas celle dont on rêvait, parfois on s’fait bien niquer mais on aura le mérite d’avoir essayé… T’sais Mimis… Je peux peut-être être le tien de chance, comme on a été le mien à une époque… » Tu reposes ton regard sur lui, tu hausses les épaules. Tu vas pas rentrer dans les détails, pas tout de suite, tu veux d’abord en savoir plus sur lui, pourquoi il est à la rue tout ça, tu demandes en venant piquer une autre frite coincé dans ton sandwich : « Mais pour ça j’ai besoin d’en savoir plus, tu crois que tu peux me parler réellement de toi… » Tu as ce petit sourire alors que tu sors enfin le sandwich pour croquer dedans, il avait raison, c’est vraiment trop bon ! Mais toi, t’es une fille tu parles pas la bouche pleine, de la merde oui. : « T’as raichon ché bon ! ». Pas un pour rattraper l’autre hein…
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Pour toi, c’est difficile de faire autrement, tu ne peux que tu rendre ta reconnaissance éternelle. Encore et encore, sans la moindre gêne, tu voudras lui rendre la faveur un de ses jours. T’es redevable et tu le sais très bien. Pour un voleur, tu as ce coté très super héros dans ta tête. La demoiselle ne répond pas immédiatement à ta question. Tu te doutes qu’elle ne veut sans doute pas en parler tout simplement alors tu n’insiste pas spécialement sur la chose. Préférant engloutir ton repas tel le goinfre que tu es. Une bouchée après l’autre il est vrai que pour ton bien, faudrait ralentir la cadence, ça devient un risque de tout vomir par la suite ! Un peu comme un gros chien qui se gave et tombe malade par après.

Tu souris quand elle vient prendre soin de toi, sa remarque te fait bien rire tout comme le surnom dont tu viens d’hérités. C’est bien la première fois que tu l’entends celui-là ! La plupart du temps les gens font une association avec le mousquetaire ou encore avec superman vu la provenance de ton t-shirt préférer. ‘Mimis’ c’est mignon ! Encore heureux que t’a mère n’ai jamais sorti celui-là, elle préférait bien d’autre nom que ceux que l’on peut trouver jolie. La surprise sur ton visage quand tu te ramasse avec la serviette dans la gueule. Pas moyen d’être sérieux ! Tu recrache en rigolant. En si peu de temps elle aura su gagner ta confiance et faire preuve de beaucoup plus de maternité que t’a mère en avais eu pour toi.

Voilà que tu ralentis sous le conseil de Lucky, elle a raison, tu le sais très bien mais la plupart du temps c’est pour toi un besoin de manger beaucoup et rapidement. Tu as un corps avec une très bonne constitution qui te demande beaucoup en termes de nourriture. Bon nombre de fois où tu as eu cette chance que l’on te donne de la nourriture, tu l’as gâché en étant super malade par après. Mais pas cette fois, tu n’a pas besoin de fuir ou de courir, tu peux prendre le temps de mâcher la nourriture et de la savourer quand finalement Lucky t’explique un peu son histoire. Tu comprends qu’elle s’en est sortie principalement grâce a la chance, une personne a sans doute changer la vie de la jeune femme. Ce coup de main que personne n’a oser te tendre car tu es encore jeune, cette aide qui ne viens pas ou même que tu as dû refuser car ça allait contre tes principes de bases… oui, cette chance.

Un moment, tu as cessé de manger, pensif à sa question, à cette demande qui veux en savoir un peu plus sur toi. Sur ton vécu et d’où tu viens. Ira tu te confier à cette jolie inconnue ? Puis avant même que tu as fait ton choix tu éclate de rire en entendant Lucky parler la bouche pleine ! Comme quoi il n’y en a pas un pour rattraper l’autre ! Un petit raclement de gorge alors que tu viens piquer une frite ou deux puis tu décide de faire confiance à la vie. De croire qu’il est possible de s’en sortir.

« En fait, je suis à la recherche de mon père. »

Voilà ta principale quête, celle qui te pousse à te lever le matin encore une journée de plus. Faut dire que tu as quand même peur de mourir aussi alors ça aide.

« Ç’fais cinq ans que ma mère est morte, j’ai aucune idée de qui est mon père… ni même a quoi il ressemble alors c’est mal barré. »

C’est vrai que ta quête est pas mal impossible, surtout si en plus tu ignore si ce dernier est encore vivant. Tu reprends une bouchée que tu mange toujours avec le même appétit, pensif, tu te demande s’il y a autre chose à ajouter qui serait pertinent. Évidemment, t’évite les infos du genre ‘ce qui a tué ta mère’. Tu inspire un bon coup après avoir tout avaler, cette fois, tu préfère ne pas parler la bouche pleine, surtout pas quand le sujet est assez sensible même s’il n’y parait rien car tu en parle avec ce ton calme mais tout à fait normal.

« Ouais, j’sais… c’est un peu con mais je sais pas quoi faire d’autre. » Tristement vrai. « Disons que la seule chose que je sais faire bien c’est… »

Voilà que tu lui rends son porte-monnaie pour une seconde fois, tu voulais simplement montrer l’exemple de ce que tu sais faire. Profiter que l’attention soit ailleurs pour agir. Elle l’aura sans doute remarqué. Cette femme te semble redoutable mais tu voulais pouvoir montrer l’exemple une nouvelle fois. Loin de toi le désir de garder le bien de Lucky, surtout que tu l’aime bien après tout. Elle te sauve la peau et te fournis à manger, ce n’est pas rien !

« Voler les gens. Elle ne m’a pas appris à lire ni écrire… juste, voler. »

Tu hausse les épaules comme si ton histoire n’était pas particulièrement spéciale, te disant que cette dernière a dû en avoir vu de tous les couleurs. Ne pas sous-estimer les autres est sans doute la raison pour laquelle tu es encore sur tes deux jambes. Alors pour combler l’éventuel silence, tu bouffe. Par habitude tu allais enchainer les bouchés, mais tu as su te retenir en pensant qu’il te faut mâcher avant d’avaler. Un moment, le ciel attire ton attention, un avion. T’aime bien les observer lorsqu’ils passent.

« J’ai pas a m’plaindre, j’suis encore vivant et j’mange une super bouffe avec une super fille ! »
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C’est le temps des grandes confidences…
Il te parle de lui, il te parle de sa vie. Il te parle de ce père qu’on cherche pour savoir qui on est. Toi aussi, tu as été curieuse à une période… Puis tu as fini par abandonner, qu’importe l’origine quand on préfère se tourner vers l’avenir ! Alors toi, ton père tu as laissé tomber et ta mère ? Elle doit encore planer dans son fauteuil usé, ça fait plus de 15 ans que tu n’as pas revu son visage, quand t’es partie, c’était sans retour… Enfin, tu peux quand même comprendre l’envie de Mimis’. Lui, il est touché par la mort de sa mère, il est encore en recherche de ses racines, enfin tu le comprends comme ça dans ses mots… Alors tu hoches la tête, croquant encore dans ton sandwich trop grand, trop gras…. Tu trouves tout de même ça un peu triste qu’il dise que c’est con, ce n’est pas con de vouloir se donner un but dans la vie, surtout quand on n’a plus rien. Tu le pousses un peu de ton épaule pour lui dire avec l’air doux :

- « Dis pas de conneries, c’est pas con… »

Et c’est certainement cette proximité volontaire de ta part pour le réconforter d’un contact qui lui permet de venir récupérer ton portefeuille dans ta poche… Il s’en vante en te le plantant sous le nez. Tu savais que tu avais senti un truc au niveau de ta poche, mais tu n’as pas fait attention. Enfin tu n’as pas voulu faire attention… C’est que tu as été très … claire sur le sujet, non ? Est-ce-que ce garçon qui t’avoue ne pas savoir lire ou écrire, ne tiens pas à ses doigts ? Est-ce-que tu vas réellement devoir lui sectionner quelques phalanges pour lui faire comprendre le message ? Pour le moment tu te contentes de reprendre le portefeuille pour le remettre à sa place, dans ta poche. Tu fermes les yeux un instant, punir ou ne pas punir, telle est la question… Est-ce-que tu dois réellement en arriver là ? Un nouveau soupire, tu poses doucement ton plat sur le côté, ce ne serait pas dommage de gâcher. Tu le regardes du coin de l’œil.

- « Ne t’avance pas trop pour le "Super fille" Mimis’… Tu risques plus trop m’aimer avec ce qui va suivre… »

Tu dis ça avec calme, délicatement, tu viens prendre ce qu’il a dans les mains. Oui, tu te sers de la confiance qui s’est installé entre vous. Tu prends son plat, presque fini pour sa part, et tu viens le déposer à côté du tien. Voilà… Ensuite, tu te relèves pour te placer devant lui. Tu penches la tête sur le coté et tu tends la main vers son visage, tu caresses sa joue avant de la tapoter de ton index, ton regard se fait plus sombre : « J’pensais avoir été claire tout à l’heure… » Et là, tout va très vite. Trop vite pour qu’il puisse y faire quoique ce soit, il ne faut pas oublier que t’es pas juste une gentille fille. T’as été entraîné, forgée. Tu attrapes la main coupable, celle qui t’a rendu le porte-monnaie et tu la retournes presque. Oui ça fait un mal de chien, mais ça ne laissera aucune séquelle. En vérité, c’était juste pour pouvoir l’immobiliser efficacement car ce mec est une véritable armoire…  Pour pouvoir attraper l’un de tes lames, pas celle de la cheville, une autre et la placer entre deux de ses doigts. Si tu coupes à cet endroit, il va avoir mal pour un moment, tu relèves les yeux vers lui, d’un air blasé :

- « J’accorde une très grande importance au respect et la confiance… Et là, tu viens de la bafouer. Tu as mordu la main qui te nourrit, est-ce-que j’dois te couper un doigt pour que tu me prennes au sérieux ? »

Tu as vraiment pensé à lui planter dans le plat de la main aussi, mais tu sais combien, les mains c’est important quand on est dans la rue et livré à soi-même… Et franchement ? Il ne mérite pas d’être handicapé pendant de longs mois. Tu soupires… Avant de retirer ta lame sans lui faire plus qu’une petite coupure digne d’une feuille de papier… Oui tu te redresse et tu lui rends sa main, son poignet certainement douloureux de ta torsion bien maîtrisé. Tu tournes le couteau papillon autour de tes doigts en expliquant :

- « Un conseil fait vraiment attention à ce qu’on te dit… Sinon tu ne resteras pas vivant très longtemps. Moi j’ai commencé comme toi, mais j’avais… même pas 10 ans Mimis’ » Tu reviens lui tendre son plat avec un p’tit sourire désolée par ta mise en garde peut-être un peu musclé mais faut bien que tu montres combien tu peux te montrer droite : « Bon… Là on dirait peut-être pas…. Mais je t’aime bien donc éviter de m’obliger à douter de ta confiance, c’est mon dernier avertissement… Est-ce-que c’est clair ? » Sinon tu perdras tes doigts, c’est ça que tu es entrain de lui dire.
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