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74 Vory v Zakone Prostituée, informatrice, bourreau C'est trop tôt !
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Vory v Zakone
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Prostituée, informatrice, bourreau
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C'est trop tôt !
Mission - Diochevo i serdito (Elijah)
Jeu 16 Avr - 4:45
Cela faisait un moment qu'Oksana levait un bras à intervalles plus au moins réguliers pour en observer l'intérieur de son poignet sur lequel reposait une montre hors de prix. Les aiguilles n'avançaient pas assez vite au goût de la slave qui, indéniablement impatiente, faisait les mille pas sur le quai convenu comme point de rendez-vous pour les missionnaires mais aussi comme point d'arrivée des cinq prostituées se devant d'être escortées chez les Vory. Pour tuer le temps, l'informatrice distrayait son esprit en fumant une drogue plutôt douce par l'intermédiaire de sa fidèle pipe. Il serait fâcheux qu'elle ne soit pas en état de poursuivre la mission ; planer lui était interdit. Ainsi devait-elle se contenter d'une came relativement peu concentrée et tout aussi peu efficace sur les sens de la blonde.
Comme à son habitude, il avait fallu qu'elle soit beaucoup trop en avance. Son sérieux le voulait ; patienter quitte à se ronger le frein lui restait plus acceptable que d'arriver en retard et risquer des remontrances. Cela n'avait qu'un seul réel inconvénient, soit celui de croire que le reste du monde ne tournait pas rond, que tous les autres étaient les retardataires alors qu'ils arriveront sans doute à l'heure. Quel besoin maladif que celui de tout organiser et de faire en sorte que tout se déroule comme sur des roulettes. Pendant son temps libre, Oksana avait pris le temps d'établir l'itinéraire qu'elle estimait le plus sécurisé jusqu'à l'Arena, en accord avec toutes les informations qu'elle avait pu accumuler au cours de ses dernières semaines. Pragmatique, elle fonctionnait comme une machine démunie de toute notion de sentiments humains. S'il fallait passé par des recoins malfamés pour être plus rapidement en sécurité, elle le ferait, même si l'une des demoiselles à escorter piquait une crise de larmes. Oksana n'était pas du genre à éprouver de la pitié, même pour celles qui n'étaient que de la simple marchandise, comme elle avait pu l'être par le passé. Tout le monde mérite ce qui lui tombe sur le coin de la gueule, avait-elle l'habitude de penser. Si ces femmes n'étaient pas assez fortes pour se dépêtrer de leur situation pitoyable, ainsi soit-il.
Le cargo finit par faire son apparition et s'amarra au port aussitôt qu'il en eût l'occasion. La russe l'observa de ses grands yeux bleus, guettant à présent l'arrivée de ses futures protégées et victimes avec intérêt. Seulement, quelqu'un manquait encore à l'appel. Elle consulta alors l'heure pour vérifier si le dernier énergumène n'était pas en retard avant de cracher un long soupir ennuyé. La réponse : non. Il restait encore quelques minutes avant l'heure convenue. Le jeune engagé n'était donc techniquement pas en retard. Pas encore, tout du moins. Cependant, Oksana n'était pas connue pour sa bienveillance ou sa compréhension, et maintenant que la marchandise était là, elle ne comptait plus attendre le type qu'on lui avait décrit comme « calciné ». D'un geste prompt et sec du poignet, elle balaya l'air pour virer les débris présents dans sa pipe, laquelle fut alors rangée dans un somptueux étui qu'elle planqua dans une poche intérieure à son manteau. Après quoi, la femme s'élança sur le quai d'une démarche naturellement chaloupée et assurée pour y attendre la descente du quintuple et, dans le meilleur des cas, de l'arrivée soudaine du collègue de fortune.
La première demoiselle fut alors expulsée du cargo. C'était une rousse un peu rachitique, aux cernes larges comme un pouce et à l'air dépaysé, apeuré. Oksana lui tendit une main pour l'aider à bondir au dessus du petit vide entre la passerelle et le quai, se donnant de faux airs de prince charmant par ce geste unique alors qu'elle n'éprouvait strictement pas la moindre compassion pour la jeunette. Elle ne souhaitait simplement pas qu'elle finisse à l'eau et se noie éventuellement. Une fois la brebis amenée à bon port, la blonde raffermit sa poigne pour contraindre la catin à se poster sur son flanc droit pendant qu'elle accueillit une seconde âme par le même geste que pour la première. La nouvelle arrivante était brune, un peu plus grande que sa prédecesseure, et aussi un peu plus en formes. Il n'en restait ainsi plus que trois se trouvant toujours sur le pont du navire. Et lorsque la troisième entama une marche en direction d'Oksana, le dernier convive pointa le bout de son nez. Par automatisme, la tortionnaire consulta une énième fois le cadran de sa montre, juste pour s'assurer d'un fait, avant de s'exprimer de son plus bel accent slave.
« Tu n'as que douze minutes d'avance. Le temps c'est de l'argent, jeunot. »
Comme à son habitude, il avait fallu qu'elle soit beaucoup trop en avance. Son sérieux le voulait ; patienter quitte à se ronger le frein lui restait plus acceptable que d'arriver en retard et risquer des remontrances. Cela n'avait qu'un seul réel inconvénient, soit celui de croire que le reste du monde ne tournait pas rond, que tous les autres étaient les retardataires alors qu'ils arriveront sans doute à l'heure. Quel besoin maladif que celui de tout organiser et de faire en sorte que tout se déroule comme sur des roulettes. Pendant son temps libre, Oksana avait pris le temps d'établir l'itinéraire qu'elle estimait le plus sécurisé jusqu'à l'Arena, en accord avec toutes les informations qu'elle avait pu accumuler au cours de ses dernières semaines. Pragmatique, elle fonctionnait comme une machine démunie de toute notion de sentiments humains. S'il fallait passé par des recoins malfamés pour être plus rapidement en sécurité, elle le ferait, même si l'une des demoiselles à escorter piquait une crise de larmes. Oksana n'était pas du genre à éprouver de la pitié, même pour celles qui n'étaient que de la simple marchandise, comme elle avait pu l'être par le passé. Tout le monde mérite ce qui lui tombe sur le coin de la gueule, avait-elle l'habitude de penser. Si ces femmes n'étaient pas assez fortes pour se dépêtrer de leur situation pitoyable, ainsi soit-il.
Le cargo finit par faire son apparition et s'amarra au port aussitôt qu'il en eût l'occasion. La russe l'observa de ses grands yeux bleus, guettant à présent l'arrivée de ses futures protégées et victimes avec intérêt. Seulement, quelqu'un manquait encore à l'appel. Elle consulta alors l'heure pour vérifier si le dernier énergumène n'était pas en retard avant de cracher un long soupir ennuyé. La réponse : non. Il restait encore quelques minutes avant l'heure convenue. Le jeune engagé n'était donc techniquement pas en retard. Pas encore, tout du moins. Cependant, Oksana n'était pas connue pour sa bienveillance ou sa compréhension, et maintenant que la marchandise était là, elle ne comptait plus attendre le type qu'on lui avait décrit comme « calciné ». D'un geste prompt et sec du poignet, elle balaya l'air pour virer les débris présents dans sa pipe, laquelle fut alors rangée dans un somptueux étui qu'elle planqua dans une poche intérieure à son manteau. Après quoi, la femme s'élança sur le quai d'une démarche naturellement chaloupée et assurée pour y attendre la descente du quintuple et, dans le meilleur des cas, de l'arrivée soudaine du collègue de fortune.
La première demoiselle fut alors expulsée du cargo. C'était une rousse un peu rachitique, aux cernes larges comme un pouce et à l'air dépaysé, apeuré. Oksana lui tendit une main pour l'aider à bondir au dessus du petit vide entre la passerelle et le quai, se donnant de faux airs de prince charmant par ce geste unique alors qu'elle n'éprouvait strictement pas la moindre compassion pour la jeunette. Elle ne souhaitait simplement pas qu'elle finisse à l'eau et se noie éventuellement. Une fois la brebis amenée à bon port, la blonde raffermit sa poigne pour contraindre la catin à se poster sur son flanc droit pendant qu'elle accueillit une seconde âme par le même geste que pour la première. La nouvelle arrivante était brune, un peu plus grande que sa prédecesseure, et aussi un peu plus en formes. Il n'en restait ainsi plus que trois se trouvant toujours sur le pont du navire. Et lorsque la troisième entama une marche en direction d'Oksana, le dernier convive pointa le bout de son nez. Par automatisme, la tortionnaire consulta une énième fois le cadran de sa montre, juste pour s'assurer d'un fait, avant de s'exprimer de son plus bel accent slave.
« Tu n'as que douze minutes d'avance. Le temps c'est de l'argent, jeunot. »
- Résumé:
- Oksana attend l'arrivée de son collègue missionnaire et de la marchandise en périphérie d'un quai. L'heure du rendez-vous approche, le cargot fait son arrivée. Elle a alors le temps d'accueillir deux des cinq prostituées avant d'apercevoir Elijah.
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Re: Mission - Diochevo i serdito (Elijah)
Jeu 16 Avr - 8:46
Rien branler, ça paie pas. N'importe lequel des abrutis l'aura compris. Et ne pas avoir de thunes à Decay, c'est un peu l'équivalent de se laisser crever, de se suicider. L'argent fait tout ici, elle sauve tes miches dans les rues, elle t'offres un toit, le confort, les putes, l'alcool, la drogue, les armes. Oh, en y repensant, les choses ne doivent pas être bien différentes dans le monde extérieur, à Néo par exemple. Le pognon, c'est ce qui motive notre mercenaire à se lever pour aller bosser, sans quoi il passerait son temps dehors à foutre la merde et kiffer sa vie de branleur. Ses capacités d'homme à tout faire, c'est également ce qui font qu'un dégénéré pareil est parvenu à survivre aussi longtemps à Decay. Bosser pour le Cartel fut amusant, et très enrichissant. Miguel payait bien et les jobs qu'il lui confiait n'étaient jamais barbant, malheureusement Miguel ne respirait plus au jour d'aujourd'hui. Dès l'instant ou il avait appris la nouvelle, le rat Elijah avait quitté le navire du Cartel.
Maintenant qu'il était un parfait freelance, il guettait avec plus d'attention le marché des contrats et ce qui pouvait être proposé. Parmi une pelle de missions en tout genre, l'une d'elle avait retenu son intérêt. Escorter des prostituées d'un point à un autre, pour le compte des russes. Cela avait l'air amusant comme travail, jouer les gardes du corps de putes. Lui qui avait l'habitude de s'en payer les services devrait cette fois assurer leur sécurité. Les missions de ce genre, il en avait rempli un paquet pour le Cartel, mais jamais on lui avait demandé d'escorter des filles sans intérêt à ses yeux. On pouvait facilement se payer les services d'autres femmes si celles-là venaient à crever, la profession se portait plus que bien à Decay, on était loin de la pénurie à ce niveau-là. Autre détail qui pimenterait le job, il serait sous les ordres d'une employée du gang commanditant la mission. On lui demandait de rejoindre une certaine Oksana à une heure bien précise, sur les docks. Là-bas, ils réceptionneraient la marchandise avant de la transporter jusqu'au quartier général des Vory V Zakone.
Les russes était une faction bien étrange à ses yeux, il éprouvait autant de difficulté à les comprendre qu'à prononcer leurs noms. A ses yeux, ils représentaient un peuple de consanguins alcooliques et violents, plus occupés à s'enfiler entre eux qu'à étendre leur territoire. C'était bien connu, dans les régions froides on aimait particulièrement se réchauffer avec les liens familiaux, histoire de surmonter la froideur d'un même cœur. On hibernait ensemble et quand venait la fin de l'hiver, à la nouvelle saison, la famille s'agrandissait de deux ou trois nouveaux-nés. Enfin, les mœurs des russes ne l'intéressait pas vraiment, tout ce qu'il souhaitait c'était d'être payé. Avant cela, il fallait remplir la mission. Il fit l'effort de se pointer à l'heure, et comprit qu'il avait bien fait à la façon dont il fut accueilli. « Douze minutes d'avance ? La vache, t'es resté bloqué sur le fuseau horaire russe ou quoi ?! » Douze minutes trop tôt ? Il jeta un œil étonné à sa propre montre, afin de vérifier ce qu'elle disait. Bizarre, les aiguilles de la sienne n'affichaient pas la même chose. A dire vrai, elles n'avaient pas bougé d'un centimètre depuis la dernière fois qu'il avait regardé.
Sa montre s'était arrêtée de fonctionner depuis maintenant douze jours, six heures et cinquante secondes, mais cela, il ne l'avait pas remarqué. Ou alors l'avait-il oublié depuis. C'était déjà un miracle qu'il soit parvenu ici en temps et en heure. Abaissant ses lunettes aux verres tintées sur le bout de son nez, il observa un instant la marchandise, d'un air intéressé. Il y avait de la qualité dans le produit, surtout la petite brune, très à son goût. En revanche, celle qui se démarquait du lot n'était pas à vendre, la dénommée Oksana dégageait un charme qui ne devait pas laisser indifférent les hommes de son entourage. Si autrefois il en aurait profité pour apprendre à la connaître, il n'en fit rien. Il était un homme différent désormais, une autre femme occupait déjà une place importante à ses yeux et les autres ne l'intéressaient plus. Il n'était pas devenu aveugle pour autant et savait reconnaître une belle femme quand il en avait une sous les yeux. Il ne ressentait simplement plus l'envie de jouer avec. Il replaça simplement ses lunettes devant ses yeux et jeta un œil autour de lui.
On s'attend à un feu d'artifice en chemin, ou pas ? Ça fait un moment que j'ai pas défouraillé, une bonne fusillade des familles comme à l'ancienne ! Shi-shi-shi-shi...
- Spoiler:
- Elijah arrive sur les lieux et se moque de la façon de parler de Oksana, avant de reluquer les prostituées et d'attendre les ordres.
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Re: Mission - Diochevo i serdito (Elijah)
Ven 17 Avr - 7:11
Loufoque. Peut-être un peu inconscient. Les perles azurées de la slave s'efforcèrent à décrire l'énergumène venant de pointer le bout de son nez. Au delà de son physique atypique pour des raisons évidentes, le jeune dégageait un certain laxisme qui fit poindre un début de soupir dans les poumons d'Oksana. Le manque de sérieux l'exaspérait, si bien qu'elle fatiguait à la simple pensée de devoir partager quelques heures avec un individu aussi relâché. Pourtant, elle n'en dit rien. Pas en anglais tout du moins.
« Tupitsa, pesta-t-elle dans sa langue maternelle avant de tourner la tête vers les prostituées à son flanc. La brune ne put retenir un rire nerveux qu'elle tâcha toutefois d'étouffer, mais il était déjà trop tard. Ne ris que pour ceux qui te paient, shlyukha. »
La remarque effaça le petit sourire des lèvres de la donzelle avant qu'elle ne baisse finalement le regard, contrairement à celui d'Oksana qui s'éleva pour observer les trois dernières putes en train de franchir la passerelle. Deux blondes et une autre brune. Quelques instants plus tard, elles mirent enfin le pied à terre et eurent droit au même traitement que les deux précédentes. La seule dose de compassion à laquelle elles pouvaient prétendre avant de découvrir la dresseuse sous son plus mauvais jour. Les pauvres demoiselles ne savaient pas encore que la femme bien sapée en train de les accueillir était celle qui se chargerait de les détruire d'ici peu. Pourtant, même sans la connaissance de ce fait, certaines semblaient mal à l'aise en présence de la slave à l'air austère, à raison. Sans doute le brûlé faisait-il meilleure impression malgré son apparence, sans doute grâce à son comportement un peu déjanté et son air plus ouvert à la discussion. Oksana ne voulait pas d'un tel climat de confiance, elle ne souhaitait pas que ces catins se fassent de fausses idées. Il fallait immédiatement les jeter dans la fange de la cruauté et de l'horreur avant qu'elles n'aient à le faire par elles-mêmes et en souffre. De facto, la Vory ne trouva pas de meilleur moyen qu'instaurer un climat de méfiance envers tous les membres du groupe.
« Écoutez-moi, mesdemoiselles. Vous n'êtes que de la marchandise. Remplaçable, périssable. Ne pensez pas pouvoir vous la couler douce en notre présence. Au moindre acte de rébellion, c'est une balle dans la jambe. Au deuxième, on vous prend un doigt. Au troisième, la langue. Au quatrième... Vous ne préferez pas savoir. Notre inostranets ici présent, dit-elle en posant son regard sur Elijah, s'assurera que vous ne dérogiez pas à la règle. Regardez-le et mettez-vous ça dans le crâne : il a survécu à un enfer. Ce n'est pas une brochette d'anorexiques qui va lui faire peur. »
Suite à ce petit discours, Oksana fit quelque pas autour du groupe de donzelles pour les observer avec attention. Certaines avaient quelques défauts physiques à corriger, mais elles feront toutes de bonnes prostituées une fois conditionnées puis sublimées. À peu de choses près, l'informatrice aurait pu les envier pour leur jeunesse, mais certainement pas pour leur situation qui lui rappelait un peu trop la sienne il y a de cela quelques années. Peut-être était-ce pour ça qu'elle faisait preuve d'un peu de "compassion" et cherchait à les préparer à l'enfer par des menaces fermes qu'elle n'hésiterait cependant pas à mettre à exécution si le besoin s'en faisait ressentir.
D'un bref geste de la tête, elle somma le groupe de la suivre mais adressa cependant une instruction de plus à son partenaire de fortune, soit celle de fermer la marche pour s'assurer qu'aucune des jeunes femmes ne tente quoi que ce soit d'inconsidéré. Après quoi, elle emprunta un petit chemin dissimulé par la hauteur de deux entrepôts se faisant face et bifurqua deux fois, d'abord à gauche puis à droite, avant de déboucher sur une rue plus large mais quelque peu malfamée. Une fois les quais quittés, Oksana accéléra le pas tout en signaler à la troupe de faire attention à leurs arrières, règle qu'elle appliquait déjà pour son propos cas.
« Eh, le brûlé. Si un inconnu t'aborde pour quoi que ce soit, sors ton arme. S'il ne se barre pas, permission de lui faire sauter la cervelle. »
« Tupitsa, pesta-t-elle dans sa langue maternelle avant de tourner la tête vers les prostituées à son flanc. La brune ne put retenir un rire nerveux qu'elle tâcha toutefois d'étouffer, mais il était déjà trop tard. Ne ris que pour ceux qui te paient, shlyukha. »
La remarque effaça le petit sourire des lèvres de la donzelle avant qu'elle ne baisse finalement le regard, contrairement à celui d'Oksana qui s'éleva pour observer les trois dernières putes en train de franchir la passerelle. Deux blondes et une autre brune. Quelques instants plus tard, elles mirent enfin le pied à terre et eurent droit au même traitement que les deux précédentes. La seule dose de compassion à laquelle elles pouvaient prétendre avant de découvrir la dresseuse sous son plus mauvais jour. Les pauvres demoiselles ne savaient pas encore que la femme bien sapée en train de les accueillir était celle qui se chargerait de les détruire d'ici peu. Pourtant, même sans la connaissance de ce fait, certaines semblaient mal à l'aise en présence de la slave à l'air austère, à raison. Sans doute le brûlé faisait-il meilleure impression malgré son apparence, sans doute grâce à son comportement un peu déjanté et son air plus ouvert à la discussion. Oksana ne voulait pas d'un tel climat de confiance, elle ne souhaitait pas que ces catins se fassent de fausses idées. Il fallait immédiatement les jeter dans la fange de la cruauté et de l'horreur avant qu'elles n'aient à le faire par elles-mêmes et en souffre. De facto, la Vory ne trouva pas de meilleur moyen qu'instaurer un climat de méfiance envers tous les membres du groupe.
« Écoutez-moi, mesdemoiselles. Vous n'êtes que de la marchandise. Remplaçable, périssable. Ne pensez pas pouvoir vous la couler douce en notre présence. Au moindre acte de rébellion, c'est une balle dans la jambe. Au deuxième, on vous prend un doigt. Au troisième, la langue. Au quatrième... Vous ne préferez pas savoir. Notre inostranets ici présent, dit-elle en posant son regard sur Elijah, s'assurera que vous ne dérogiez pas à la règle. Regardez-le et mettez-vous ça dans le crâne : il a survécu à un enfer. Ce n'est pas une brochette d'anorexiques qui va lui faire peur. »
Suite à ce petit discours, Oksana fit quelque pas autour du groupe de donzelles pour les observer avec attention. Certaines avaient quelques défauts physiques à corriger, mais elles feront toutes de bonnes prostituées une fois conditionnées puis sublimées. À peu de choses près, l'informatrice aurait pu les envier pour leur jeunesse, mais certainement pas pour leur situation qui lui rappelait un peu trop la sienne il y a de cela quelques années. Peut-être était-ce pour ça qu'elle faisait preuve d'un peu de "compassion" et cherchait à les préparer à l'enfer par des menaces fermes qu'elle n'hésiterait cependant pas à mettre à exécution si le besoin s'en faisait ressentir.
D'un bref geste de la tête, elle somma le groupe de la suivre mais adressa cependant une instruction de plus à son partenaire de fortune, soit celle de fermer la marche pour s'assurer qu'aucune des jeunes femmes ne tente quoi que ce soit d'inconsidéré. Après quoi, elle emprunta un petit chemin dissimulé par la hauteur de deux entrepôts se faisant face et bifurqua deux fois, d'abord à gauche puis à droite, avant de déboucher sur une rue plus large mais quelque peu malfamée. Une fois les quais quittés, Oksana accéléra le pas tout en signaler à la troupe de faire attention à leurs arrières, règle qu'elle appliquait déjà pour son propos cas.
« Eh, le brûlé. Si un inconnu t'aborde pour quoi que ce soit, sors ton arme. S'il ne se barre pas, permission de lui faire sauter la cervelle. »
- Résumé:
- Oksana se moque du caractère atypique du jeune homme mais n'hésite pas à remettre à sa place la catin qui rit avec elle. Elle prend alors le temps d'accueillir les trois dernières protégées et donne ses instructions tout en entamant la marche, suivant un itinéraire établi au préalable par ses soins.
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Re: Mission - Diochevo i serdito (Elijah)
Ven 17 Avr - 12:16
« Gracias, señorita ! », fut la seule chose qu'il trouva à répliquer au mot étranger qui sortit de la bouche de la russe. Tout pizza, tout pissa ? Il n'avait évidemment rien compris à son langage de barbare, mais avait préféré s'en moquer gentiment plutôt que de demander une traduction qu'il n'aurait sans doute pas eu. D'autant que selon le ton employait, et l'air rigide de sa collègue d'un soir, il avait deviné que ce n'était pas un petit mot affectif. Le second mot en russe fut imprononçable à son goût, beaucoup trop de lettres qui n'allaient pas ensemble selon lui. Il se fit la remarque que si pendant la mission, elle se décidait à lui donner des instructions dans cette langue, il n'y avait aucune chance, même avec des gestes aidant à la compréhension orale, qu'il comprendrait où elle voudrait en venir. La barrière de la langue n'était pas un obstacle auquel il aurait pensé devoir faire face aujourd'hui. Il n'avait pas apporté de dictionnaire de russe avec lui et il s'en mordait les doigts.
Ouais, écoutez-la ! Je suis un MONSTR-EUH ! GRooAAaaaOOOAAaahhh !!!
Il agitait les bras, pointant ses doigts, qui se voulaient crochus comme les montres, vers les prostituées, tirant la langue et gesticulant. Son coup de pression n'eut pas l'effet escompté, l'idée avait germé dans son esprit et aussitôt il s'y était essayé, mais tout cela dans sa tête sonnait bien plus effrayant que l'application qu'il en avait fait. Pas gêné pour autant, presque fier de lui, il alla même jusqu'à sortir l'un de ses flingues dissimulait à l'arrière de son pantalon. « Je suis allé jusqu’en enfer et j'ai dîné à la table du Diable, et vous savez ce que je lui ai dit à ce petit merdeux cornu ? » Elles semblaient hésiter entre lui répondre négativement et ne rien faire du tout, de peur de se faire réprimander par Oksana. « Tu manges trop épicé à mon goût, moi je préfère le salé. » Il explosa de rire, touché en plein cœur par son propre humour. Celle-ci aussi avait plus d'effet dans sa tête. Ou alors il était tombé sur un public exigeant. Ou que l'heure n'était pas à un one man show.
Je reste en arrière, c'est noté Cheffe ! Si l'une d'entre elles tente de se faire la malle, je lui refait le fion par les balles ! Shi-hi-hi-hi-hi...
Il s'était exprimé suffisamment fort pour qu'elles puissent l'entendre, ce qui devait les convaincre de ne rien tenter de stupide. Elles ne représentaient rien à ses yeux, que de la marchandise et un paquet de billets, les malmener n'était pas exclu qui plus est. Mains dans les poches, il fermait donc la marche. On aurait pu le croire détaché de sa mission, mais il était en réalité très attentif à la situation. Guettant les mouvements aux alentour et surveillant si le danger ne venait pas les frapper de l'extérieur, dans l'ombre. Les docks n'était pas le lieu le plus en sécurité de la ville, une sale embuscade pouvait très vite arriver. Oksana semblait savoir ce qu'elle faisait, avoir une bonne connaissance du terrain et du chemin à emprunter pour avancer prudemment et efficacement. Il ne trouvait rien à redire, et ne dirait probablement rien le cas contraire. Un petit peu d'action ne faisait jamais de mal. « Oh ! Bien reçu Cheffe ! Comme en Irak, quand on patrouillait dans les villages, le premier qui approchait trop près de la patrouille on lui ferraillait la gueule ! » Elijah n'avait jamais été soldat, si ce n'est dans ses souvenirs aussi fiables que la parole d'un membre du gouvernement.
N'empêche que je sais pas vous, mais moi je trouve que c'est calme. Trop calme. J'aime pas trop beaucoup ça. Je préfère quand c'est un peu trop plus ou moins calme. Shi-hi-hi-hi... Mesdames, gaffe à vos croupions, qui sait si des violeurs guettent pas dans un coin le moment idéal pour vous la fourrer bien au fond !
Il ricana, prenant un malin plaisir à installer un climat angoissant, tendu. Jouer avec les nerfs de ses petites créatures destinées à devenir des sacs à foutre. Sa vigilance ne se relâchait pas pour autant, bien que sa concentration soit du genre aléatoire en temps normal, il savait faire un effort pour le travail.
- Spoiler:
- Elijah tente d'effrayer les prostituées à plusieurs reprises, tout en délirant sur son passé. Il ferme la marche du cortège et guette le moindre mouvement suspect.
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Re: Mission - Diochevo i serdito (Elijah)
Dim 19 Avr - 12:10
Une escorte de cinq prostituées. Un devant. Un derrière. Quel groupe, quand même ! Juste à cette description, bien des hommes s’en seraient imaginé des choses. Pourtant, aujourd’hui devait une journée où les femmes devaient seulement être escortées. Une journée planifiée où il ne devait y avoir aucune embûche. Où il ne devait rien se passer, en vérité. Un autre jour dans l’Enfer qu’était la Cité putride de Decay. Avec cet étrange tir groupé que bien des hommes n’auraient même jamais rêvé. Et dans tout ce beau monde, il n’y avait qu’un seul homme pour reluquer six jolis fessiers. Ou … L’était-il vraiment, en fait ? Car à quelques pas d’eux se trouvait le vieil homme que tout le monde appelait … le vieil homme, en fait. Pas de quoi s’affoler non plus.
Il avait encore toutes ses dents, avait appris à compter deux par deux (notamment les paires de fesses), n’était affilié à aucun gang et, malgré son grand âge, savait ce qu’était le travail de freelance. Il l’avait cherché en vérité sur le web et se considérait depuis comme tel. Ayant connu ses heures de gloire dans quelques bars méconnus de cette jeunesse, né dans les terres froides de la grande Russie (il avait même connu une période appelée l’Union Soviétique), il mentait sur son ancienne allégeance au KGB. Grand fouineur, il espérait essentiellement pouvoir se rincer l’œil sur la marchandise.
Alors que vous montiez un escalier, il s’était arrêté aux pieds de ce dernier, plongeant son corps en avant en espérant voir sous la jupe de certaines demoiselles. Et d’un petit sifflement, il ne put s’empêcher de commenter. « Pwahlala. La toute première. Mama. Elle demande qu’à se le faire bouffer, héhé. », riait-il, se pensant encore jeune dans sa tête. Il parlait essentiellement seul depuis bien des années et plus personne dans le quartier ne faisait attention à lui. Après tout, il était connu uniquement comme le vieil homme, un homme au passé bien mystérieux mais qui semblait toujours détenir une information intéressante à celui qui désirait encore l’écouter mentir sur le reste de sa vie.
- Résumé:
- Vous êtes suivi par le vieil homme qui ne vous veut rien sinon reluquer les fessiers des différentes prostituées.
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Re: Mission - Diochevo i serdito (Elijah)
Lun 20 Avr - 23:19
Si Oksana n'avait pas été aussi froide, sans doute aurait-elle abandonné sa mine impassible au profit d'un air consterné lorsque le dénommé Elijah souligna les propos de la russe en se prenant pour un "monstre", le tout en s'entichant de manières dont même un enfant aurait potentiellement pu se passer. Était-ce effrayant selon les critères du jeune homme ? Peut-être. Puis il ajouta une blague de son cru pour rendre la situation encore plus gênante qu'elle ne l'était déjà. Abattue, la tortionnaire étouffa moult jurons au fond de sa gorge. Ils n'auraient de toute manière pas fait mouche, pas sur un individu de ce genre qui semblait se foutre de tout ce qui l'entoure. Alors, au lieu de ça, Oksana dissuada les cinq catins de rire ou même de sourire aux propos de l'accompagnateur loufoque, les fusillant de ses deux perles perçantes et glaciales.
La marche put alors suivre son cours. Et malgré les remarques toujours aussi peu pertinentes du calciné, ce dernier s'appliqua et respecta les ordres. Un homme prouve sa valeur par ses actes plutôt que par ses mots. Oksana avait pu entendre ce proverbe à maintes reprises au cours de sa vie. Et si son collègue appliquait cette maxime, tant mieux. Elle n'aurait pas à lui faire plus de remontrances que nécessaire, même si son ton et son idiotie manifeste irritaient la blonde au plus haut point. Si elle n'avait pas voulu rentrer au plus vite, elle aurait rebroussé chemin pour en coller une au jeune homme tout en lui expliquant par A plus B la raison derrière sa colère, ou plutôt son ennui. Au lieu de ça, elle continua de mener la marche tout en veillant à ce que personne ne s'approche trop près du cortège.
Soudain, la blonde perçut quelques couinements derrière elle, ceux-ci émis peu après la dernière réplique de l'excentrique qui fermait la marche. Ainsi avaient-elles peur de se faire violer, ces catins ? Comme c'est mignon. À peu de choses près, Oksana aurait pu rire de leur innocence, car aucune - ou presque - des futures relations de ces demoiselles n'allait être désirée. Comme toutes, elles commenceront au plus bas de l'échelle et se chargeront de satisfaire les clients qu'on leur indiquera. Elles n'obtiendront qu'un peu plus de liberté une fois habituées et considérées comme de la bonne marchandise, si bien sûr l'Organizatsyia n'empirait pas encore les choses en poussant une nouvelle lubie de leur cru sur la table, comme ils avaient pu le faire avec le récent puçage.
« Silence, mesdemoiselles. Vous apprendrez à endurer sans vous plaindre, rentrez-vous ça dans le crâne. »
La marche reprit aussitôt. Il fut temps de monter un escalier, lequel allait mener le groupe en dehors des docks. Cependant, leur premier obstacle fit son apparition, bien qu'il n'avait en réalité rien d'ub obstacle à franchir mais plutôt d'une perte de temps considérable si on déniait lui accorder de l'attention. Pourtant, Oksana se retourna vers le vieillard repéré depuis quelques instants, après avoir gravi quelques paires de marches. C'était lui, le vieil homme dont quelques uns de ses clients parlaient de temps à autre, celui susceptible de détenir des informations aussi fausses que véridiques, dépendamment de sa propension au mensonge du jour. Mais la slave ne s'inquiétait pas trop de cela. Elle avait l'habitude de déceler le vrai du faux, cela faisait partie de sa profession. Alors elle décida d'arrêter l'avancée du cortège d'un signe de la main, puis elle se mit à observer le vieil homme de haut, celui-ci semblait se délecter d'une vue imprenable sur quelques fessiers rebondis. Après quoi, sa voix s'éleva pour briser le silence des lieux.
« Ce que j'ai dit tout à l'heure s'applique toujours, le brûlé. S'il s'approche trop, tu le troues. Bref. Vieil homme, saurais-tu quels groupes sont de sortie aujourd'hui, à Moskva ? »
La marche put alors suivre son cours. Et malgré les remarques toujours aussi peu pertinentes du calciné, ce dernier s'appliqua et respecta les ordres. Un homme prouve sa valeur par ses actes plutôt que par ses mots. Oksana avait pu entendre ce proverbe à maintes reprises au cours de sa vie. Et si son collègue appliquait cette maxime, tant mieux. Elle n'aurait pas à lui faire plus de remontrances que nécessaire, même si son ton et son idiotie manifeste irritaient la blonde au plus haut point. Si elle n'avait pas voulu rentrer au plus vite, elle aurait rebroussé chemin pour en coller une au jeune homme tout en lui expliquant par A plus B la raison derrière sa colère, ou plutôt son ennui. Au lieu de ça, elle continua de mener la marche tout en veillant à ce que personne ne s'approche trop près du cortège.
Soudain, la blonde perçut quelques couinements derrière elle, ceux-ci émis peu après la dernière réplique de l'excentrique qui fermait la marche. Ainsi avaient-elles peur de se faire violer, ces catins ? Comme c'est mignon. À peu de choses près, Oksana aurait pu rire de leur innocence, car aucune - ou presque - des futures relations de ces demoiselles n'allait être désirée. Comme toutes, elles commenceront au plus bas de l'échelle et se chargeront de satisfaire les clients qu'on leur indiquera. Elles n'obtiendront qu'un peu plus de liberté une fois habituées et considérées comme de la bonne marchandise, si bien sûr l'Organizatsyia n'empirait pas encore les choses en poussant une nouvelle lubie de leur cru sur la table, comme ils avaient pu le faire avec le récent puçage.
« Silence, mesdemoiselles. Vous apprendrez à endurer sans vous plaindre, rentrez-vous ça dans le crâne. »
La marche reprit aussitôt. Il fut temps de monter un escalier, lequel allait mener le groupe en dehors des docks. Cependant, leur premier obstacle fit son apparition, bien qu'il n'avait en réalité rien d'ub obstacle à franchir mais plutôt d'une perte de temps considérable si on déniait lui accorder de l'attention. Pourtant, Oksana se retourna vers le vieillard repéré depuis quelques instants, après avoir gravi quelques paires de marches. C'était lui, le vieil homme dont quelques uns de ses clients parlaient de temps à autre, celui susceptible de détenir des informations aussi fausses que véridiques, dépendamment de sa propension au mensonge du jour. Mais la slave ne s'inquiétait pas trop de cela. Elle avait l'habitude de déceler le vrai du faux, cela faisait partie de sa profession. Alors elle décida d'arrêter l'avancée du cortège d'un signe de la main, puis elle se mit à observer le vieil homme de haut, celui-ci semblait se délecter d'une vue imprenable sur quelques fessiers rebondis. Après quoi, sa voix s'éleva pour briser le silence des lieux.
« Ce que j'ai dit tout à l'heure s'applique toujours, le brûlé. S'il s'approche trop, tu le troues. Bref. Vieil homme, saurais-tu quels groupes sont de sortie aujourd'hui, à Moskva ? »
- Résumé:
- Oksana se résout à ne pas plus insulter autrui en russe et mène la marche jusqu'aux escaliers. Elle décide d'accorder un peu de temps au vieil homme qu'elle repère dans l'espoir d'obtenir des informations intéressantes, mais mobilise Elijah pour faire pression sur le vieillard si celui-ci décide de trop s'approcher.
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Re: Mission - Diochevo i serdito (Elijah)
Mar 21 Avr - 13:31
Elijah siffla brièvement, admiratif de la façon très autoritaire dont la bergère à la crinière blondasse s'occupait de maintenir l'ordre et le silence au sein de son troupeau. Elles apprendraient à endurer la douleur tout en demeurant muette, voilà une perspective peu réjouissante. Le mercenaire se demandait bien comment ces pauvres femmes pouvaient bien vouloir d'une vie aussi misérable. Même si elles n'avaient pas le choix, ne leur restait-i pas assez de fierté pour tenter de se faire la malle ? Et en cas d'échec, la mort serait bien plus agréable qu'une vie à avaler des queues et se faire remplir du foutre d'un tas de pervers alcooliques et dégoûtants. En tout cas, c'est ainsi que le prendrait Elijah à la place de ces putes. Une prostituée, même de luxe, reste qu'une sale traînée, on allait pas lui faire croire qu'elles pouvaient vivre heureuse de cette manière. L'espace d'un instant, un très court instant, une idée lui traversa l'esprit. Purement égoïste, fruit de sa méditation sur le sujet. Et s'il attrapait son flingue et qu'il vidait son chargeur sur ces demoiselles ?
Le proxénétisme ne rendait pas faveur aux femmes, cela soulagerait bien des gens s'il y mettait un terme. En plus de lui procurer beaucoup de plaisir que de trouer les cafetières de ces pimbêches aussi sales que l'asphalte de cette ville. Ce qui le dissuada d'aller au bout de son envie, de succomber à cette pulsion, fut une raison tout autant égoïste que la première. Il ne voulait pas devoir tuer la rigide dans le lot, qui devant le spectacle macabre de sa marchandise trouée par les balles, ne resterait sans doute pas de marbre. Contrairement aux autres, celle-ci ne méritait pas de crever. Elle n'était pas qu'une simple saloperie de la nature destinée à servir d'objet sexuel pour des malades, elle avait su élever sa condition et gagner le droit de vivre. Ouvrir le feu sur le paquet revenait à s'attirer les foudres de la patronne, alors il ne ferait rien. « Par contre lui, je pense qu'il manquera à personne. » Il guettait du coin de l’œil la vielle chose humaine qui déambulait non loin de lui. S'il espérait passer inaperçu, c'était légèrement foiré.
Il préférait jouer l'indifférence, espérant que le vieillard s'approche suffisamment pour avoir la légitimité de dégainer son arme et l'allumer dans la foulée. Malheureusement pour le Crimson et fort heureusement pour le vieux, ce dernier semblait comprendre le danger qu'il risquait à les coller d'un peu trop près. Prenant son mal en patience, il fut soulagé lorsqu'une fois rendu à des escaliers, l'ancien brisa le silence pour se mettre dans la mouise. Elijah ricana à sa remarque, ne pouvant qu'approuver ses propos. « Elle un boule qui chamboule, clair. » Il avait tout juste commencé l’ascension des marches, dominant de sa hauteur l'individu, quelques marches plus bas. « Il faudrait définir ''trop s'approcher'', cheffe. Parce que de mon point de vue, il a déjà trop grignoté sur mon espace vitale ! Shi-shi-shi-shi ! » Il venait de déclarer cela tout en s'emparant de son pistolet, qu'il braqua dans la foulée en direction de la cervelle de l'inconnu. Contrairement à Oksana, cette enflure ne lui disait absolument rien, tout juste un autre déchet sur qui passer ses nerfs au besoin.
Un geste de travers papy et je te fais sauter le caisson comme un kinder surprise.
- Spoiler:
- Elijah braque le canon de son pistolet sur le vieil homme et se tient prêt à lui en coller une dans la tête s'il devient menaçant.
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Re: Mission - Diochevo i serdito (Elijah)
Lun 27 Avr - 20:36
Il se met à rire. Tout seul alors qu’il se redresse fièrement alors que la donzelle l’approche finalement. Coup de chance du jour, il a oublié de mettre sa ceinture. Elle l’a repéré, c’était obligé. Aussi, quand elle lui parle, qu’elle s’adresse à lui, il se pointe du doigt. « Moi ? » Il ricane encore alors que l’autre, plus jeune qui ne l’intéressait définitivement pas. « On peut faire moitié moitié, si tu veux ? Non ? Parce que je te laisse ton morceau préféré ? J’suis vieux quand même. T’as plus de vigueur, du coup, je t’en donne une de plus que moi, si tu préfères. » Calcul impossible, en vérité. Cela n’a absolument aucun sens. Le sait-il seulement ?
« Alors. Il y a les WarDogs qui sont de sortie, aujourd’hui. Et les WarCats, aussi. Ils ont prévu de se faire un hexagone deux rues d’ici. » Et tournant sur lui-même, il fronçait les sourcils. Il hésitait. « Je sais juste plus quelles rues, par contre, en fait. » Haussant les épaules, le Vieil Homme ricane encore tout seul, s’amusant pour reluquer encore un peu celle qui menait le cortège. « Ah oui ! Et un nouveau groupe, je crois. » Et comme un éclair de lucidité. « Les Buttwomen ? Fessmen ? Je sais plus comment elles se font appeler ! Vous voyez, non ? », disait-il alors qu’il faisait deux pas de plus vers le jeune homme. « Celles qui défendent des droits pour certaines femmes. » Puis il rigole, désireux de s’approcher de la dernière fille du cortège, la plus proche d’Elijah.
- Résumé:
- Le Vieil Homme tente de marchander avec Elijah, dans un calcul complètement impossible. Puis il donne quand même quelques informations sur quelques petits groupes qui seraient de sortie aujourd'hui. Il se rapproche enfin d'Elijah, essayant encore de reluquer.
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Re: Mission - Diochevo i serdito (Elijah)
Mar 28 Avr - 9:21
Bien. Le message semblait clair puisque le jeune n'hésita pas à braquer son arme sur le vieillard, allant même jusqu'à affirmer que le pauvre homme prenait déjà bien trop de place. Pourtant, celui-ci ne montra pas le moindre signe de panique. Au contraire, il se permit d'engager un semblant de négociations avec le jeune calciné, le tout en donnant les quelques informations demandées par la slave. Cette dernière en prit bonne note, toutefois en allant placer une main auprès de sa ceinture pour venir y cueillir un couteau qu'elle commença à faire tourner entre ses doigts. Malgré les quelques mètres la séparant des deux mâles, elle s'estimait capable de lancer la lame avec assez de force pour qu'elle vienne se planter dans le crâne de l'un d'entre eux si jamais on cherchait à l'entuber. Oksana avait également une arme à feu à disposition, un petit revolver dissimulé dans un pan intérieur de sa tenue, mais elle préférait ne pas s'en servir par manque d'aisance avec ce genre d'outils.
« Bien. Ca suffira. Ses yeux se posèrent ensuite sur Elijah. Froids et inexpressifs, ils témoignaient presque de l'indifférence de la femme quant au destin du vieillard. Tu peux lui faire passer un avertissement s'il continue, rebenok. Personne ne s'approprie notre marchandise. Quant à la distance, je te laisse l'estimer. »
Bien qu'elle ne prononçât pas le moindre mot supplémentaire sur l'instant, elle l'autorisait à prendre des mesures plus drastiques si jamais le vieil homme récidivait. Qui se soucierait d'une âme de moins ici bas ? Il mourra sous l'indifférence la plus totale, sous les yeux d'une femme en contrôle parfait de ses émotions, tant que sa froideur pouvait parfois en effrayer certains. Était-elle au moins capable de faire preuve de quelque empathie que ce soit ? Sa posture droite et ses traits figés démentaient constamment cette hypothèse. Elle n'eut d'ailleurs pas le moindre mal à rappeler les troupes à l'ordre, celles-ci s'étant permises de rêvasser et s'indigner un peu lors de cet échange des plus brefs mais instructifs.
« En rang, mesdemoiselles. Et habituez-vous à ce genre de regards, vous serez la source de bien des convoitises. »
Elle empoigna fermement sa lame pour la garder au plus près d'elle et s'écarta de deux pas avant d'indiquer le sommet des marches au groupe de femmes. Pour cette fois seulement, elles passeront devant la blonde qui préférait s'assurer que personne ne tente quoi que ce soit de louche à leur encontre. Elle n'oublia toutefois pas de rappeler un certain détail aux jeunes si elles en venaient à vouloir s'échapper.
« L'avertissement précédent tient toujours, je ne reviens jamais sur mes mots. »
Dans un même temps, elle revisita son plan pour s'assurer d'éviter le moindre problème de trop avec les gangs supposément de sortie. Si les deux premiers étaient connus pour ne pas trop s'apprécier, il serait relativement aisé d'obtenir les faveurs de l'un en cas de problème. Cependant, Oksana avait déjà une autre idée en tête, une qui pourrait s'apparenter à du suicide du point de vue de quelqu'un n'étant pas accoutumé aux guerres de gang mais qui, autrement, relevait presque de l'éclair de génie. Une bataille directe entre ces deux clans voulait forcément dire un abandon partiel voire total de leur zone de contrôle ; aucun ne serait assez stupide pour accepter un affrontement à ciel ouvert sur le territoire de l'autre. Ainsi était-il plus prudent de traverser le territoire d'un de ces deux gangs, plutôt que de risquer une rencontre avec les deux en se baladant de façon aléatoire et en priant. Quant à la troisième faction...
« Je te recommande d'économiser tes balles. Le vieil homme n'en vaut pas la peine. Tu en auras bien plus besoin pour les hystériques qu'on risque de croiser. De ce que j'en sais, elles n'ont pas de limites. »
« Bien. Ca suffira. Ses yeux se posèrent ensuite sur Elijah. Froids et inexpressifs, ils témoignaient presque de l'indifférence de la femme quant au destin du vieillard. Tu peux lui faire passer un avertissement s'il continue, rebenok. Personne ne s'approprie notre marchandise. Quant à la distance, je te laisse l'estimer. »
Bien qu'elle ne prononçât pas le moindre mot supplémentaire sur l'instant, elle l'autorisait à prendre des mesures plus drastiques si jamais le vieil homme récidivait. Qui se soucierait d'une âme de moins ici bas ? Il mourra sous l'indifférence la plus totale, sous les yeux d'une femme en contrôle parfait de ses émotions, tant que sa froideur pouvait parfois en effrayer certains. Était-elle au moins capable de faire preuve de quelque empathie que ce soit ? Sa posture droite et ses traits figés démentaient constamment cette hypothèse. Elle n'eut d'ailleurs pas le moindre mal à rappeler les troupes à l'ordre, celles-ci s'étant permises de rêvasser et s'indigner un peu lors de cet échange des plus brefs mais instructifs.
« En rang, mesdemoiselles. Et habituez-vous à ce genre de regards, vous serez la source de bien des convoitises. »
Elle empoigna fermement sa lame pour la garder au plus près d'elle et s'écarta de deux pas avant d'indiquer le sommet des marches au groupe de femmes. Pour cette fois seulement, elles passeront devant la blonde qui préférait s'assurer que personne ne tente quoi que ce soit de louche à leur encontre. Elle n'oublia toutefois pas de rappeler un certain détail aux jeunes si elles en venaient à vouloir s'échapper.
« L'avertissement précédent tient toujours, je ne reviens jamais sur mes mots. »
Dans un même temps, elle revisita son plan pour s'assurer d'éviter le moindre problème de trop avec les gangs supposément de sortie. Si les deux premiers étaient connus pour ne pas trop s'apprécier, il serait relativement aisé d'obtenir les faveurs de l'un en cas de problème. Cependant, Oksana avait déjà une autre idée en tête, une qui pourrait s'apparenter à du suicide du point de vue de quelqu'un n'étant pas accoutumé aux guerres de gang mais qui, autrement, relevait presque de l'éclair de génie. Une bataille directe entre ces deux clans voulait forcément dire un abandon partiel voire total de leur zone de contrôle ; aucun ne serait assez stupide pour accepter un affrontement à ciel ouvert sur le territoire de l'autre. Ainsi était-il plus prudent de traverser le territoire d'un de ces deux gangs, plutôt que de risquer une rencontre avec les deux en se baladant de façon aléatoire et en priant. Quant à la troisième faction...
« Je te recommande d'économiser tes balles. Le vieil homme n'en vaut pas la peine. Tu en auras bien plus besoin pour les hystériques qu'on risque de croiser. De ce que j'en sais, elles n'ont pas de limites. »
- Résumé:
- Oksana prend bonne note des informations transmises par le vieil homme tout en se munissant d'un couteau pour réagir en cas d'action rebelle. Elle donne toutefois carte blanche à Elijah quant au traitement du vieil homme, bien qu'elle lui recommande ensuite d'économiser ses balles pour faire face à la suite des événements, et invite les putes à monter les escaliers au plus vite pendant qu'elle surveille les deux mâles à la fois.
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Re: Mission - Diochevo i serdito (Elijah)
Mer 29 Avr - 2:19
Elijah se grattait le haut du crâne de sa main libre, tentant tant bien que mal de comprendre de quoi il était question dans cette discussion. Le vieillard voulait faire moitié-moitié, mais il ne saisissait pas qu'est-ce qu'il souhaitait partager. Il n'y avait ici rien qui l'intéressait, si ce n'est la russe autoritaire, mais cette dernière ne pouvait pas être partagée. A moins que... Son regard s'illumina d'une lueur de génie et il frappa son poing contre sa cuisse, il avait trouvé où voulait en venir la vieille carcasse ! « Je sais ! C'est comme un vieux problème de mathématique du collège ! » Il n'y avait que en cours de mathématique qu'on se retrouvait avec des dilemmes aussi improbable. « Oksana est une femme normalement constituée. Elijah et Papy Clodo veulent se partager Oksana. Sachant que Oksana est dans la fleur de l'âge, et que Papy Clodo donne une part à Elijah, combien de parts faudra-t-il découper d'Oksana pour que Elijah et Papy Clodo soit tous les deux satisfaits ? » Il se tourna vers Oksana, cherchant son approbation des yeux, que la maîtresse valide le problème.
Mais il se heurta au professionnalisme de la blonde qui ne perdait pas son objectif de vue, et rappela le mercenaire à son devoir. C'était à lui de gérer la distance, et de s'assurer qu'il ne mette pas ses sales pattes sur la marchandise. « Bien reçu m'dame ! Bon par contre, mon nom c'est pas Rebenok hein... », elle avait cet air si intimidant qu'il n'osait pas vraiment la contredire, les femmes de son acabit pouvaient provoquer des tempêtes effroyables si on osait les contredire. Aussi, pendant que madame s'occupait de recadrer les femelles catins, il se concentra pour faire une rapide estimation de la distance le séparant du vieillard. De son pouce et l'index, plissant un œil, tirant la langue, il juxtaposait mentalement le tout comme un mètre virtuel. « Oui moi je connais ! Les femmes qui pensent qu'elles ont les mêmes droits que les hommes ! Parait que le Cartel est dans la sauce à cause de ça... » Des goumiches qui pensaient pouvoir faire plier des barons de la drogue, Elijah ricana. Il rigolait de concert avec le vieil homme, son nouvel ami.
Avant de lui aligner les genoux d'une balle chacun, arrêtant net toute progression de ce petit malin. Les deux détonations eurent pour effet de faire sursauter le bétail, qui ne s'y attendait pas, et l'odeur de poudre se répandit dans l'air. « Mon petit Maurice, tu pousses le bouchon un peu trop loin tu trouves pas ? Tu crois que je la connais pas ta diversion vieille comme le monde ? Faire parler le dégénéré pour qu'il se déconcentre, eh ! » En réalité, la stratégie aurait rondement bien fonctionné si Oksana n'avait pas été là pour systématiquement rappeler à l'ordre Elijah. Malheureusement pour cet homme, l'équipe était entre de bonnes mains. « Cheffe, est-ce que je peux le buter ou on le laisse là ? Perso' j'ai pas besoin de balles pour lui arracher la gorge... » Ses propres dents feraient largement l'affaire, et puis notre déséquilibré notoire commençait à avoir un petit creux. Il ferait ainsi d'une pierre, deux coups. « Juste un petite croc rapide... »
C'est que la vue du sang s'échappant des plaies commençait sérieusement à l'exciter, le Crimson.
- Spoiler:
- Elijah tente de résoudre le problème impossible, avant de finir par coller deux balles dans les genoux du vieil homme. Il demande ensuite à Oksana la permission de l'achever.
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