Chapitre 2 : La Corporation
Decay
Decay, destination de tous les possibles, terre en friche où fourmillent les possibilités et l'argent facile, où chaque vice est accessible, chaque désir libre d'être comblé. L'île prospère, se vautre dans sa propre réussite, quand l'ouragan Isaac survint, balayant sur son passage les installations des gangs comme leurs prétentions. Et un nouveau groupe émerge des brisures laissées par la tempête, la Corporation. Forte de son budget, celle-ci s'invite en sauveuse, promet à tous une aide financière et humaine, des avancées conséquentes, pour une vie meilleure. Avides de pouvoir ou simples fantoches, qui sont vraiment les acteurs de cette entité inédite qui prétend étendre son influence à tout Decay.
11/10/2020 HRP
La Newsletter est sortie ! Beaucoup de changements au programme, par ici
11/10/2020 RP
Quelques semaines après la fin de l'ouragan, la Corporation dévoile son visage ! A lire par ici
12/09/2020 RP
L'ouragan Isaac s'abat sur l'île ! Pour en savoir plus, par ici
12/09/2020 HRP
L'event Hurricane est lancé ! Vous pouvez toujours le rejoindre par ici.
27/08/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
05/07/2020 HRP
Nouvelle newsletter et nombreux changements ! La lire ici.
30/05/2020 HRP
Nouvelle newsletter en cette fin de mai ! La lire ici.
30/05/2020 RP
Un nouveau système de réalité augmentée sort au Space Station Bar ! Participer ici
5/04/2020 RP
Le Carnaval de Napoli est lancé ! Extravaganza
8/04/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
18/03/2020 HRP
Ajout des missions et petite update de l'index !
28/02/2020 HRP
Deuxième newsletter ! La lire ici.
28/02/2020 RP
La Milice redouble de violence et est plus présente sur le territoire de Decay !
31/01/2020 HRP
Première Newsletter, bébé forum deviendra grand ! La lire ici.
31/01/2020 RP
L'intrigue "Paranoïa" a été lancée ! Par ici.
17/01/2020 HRP
Ouverture du forum ! N'hésitez pas à rejoindre le Discord !
Il parait qu'une jeune fille a été aperçue allant dans les égouts. Depuis, elle n'a plus donné aucune nouvelle d'elle. Une nouvelle victime des monstres vivant dans les égouts ?Une vingtaine de serpents en liberté auraient été aperçus sur les Docks. La Triade en sueur.On déplorerait trois morts suite au dernier barathon de la rue de la soif.À Kabukicho, des rumeurs sur l'affaiblissement des effectifs du clan Oni commencent à poindre. L'absence de Yokai se fait-elle enfin ressentir ou cela n'est-il que le fruit de l'imagination de quelques résidents ?Une certaine Shrimpette serait en train d'écrire une fan-fiction sur certains membres de Decay.On dit que l'ensemble du corps d'un certain mercenaire travaillant pour la Triade serait entièrement recouverts de ses nombreux crimes. Une dizaine de cadavres auraient été découverts, au cours du mois de Janvier, sur les Docks. Certains évoquent un règlement de comptes. Un tout nouveau malware parcourrait la toile, déguisé sous la forme d'un logiciel à première vue inoffensif. Il installerait une backdoor sur les machines infectées. Pour quelle raison ? Cela reste un mystère. Une femme vagabonde à la chevelure d'un noir profond et aux yeux écarlates prendrait en charge des malades et blessés au travers de Decay pour une misère, offrant une alternative médicale à celle dispensée par l'Église. Fin Janvier/Début Février, une course de rue, en pleine nuit, aurait conduit certains hommes hors des pistes. Plusieurs voitures seraient sorties de la route suite à un « conducteur fantôme ».
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[Mission Assassinat] La Casa de la Quimica.  200521065133179504 47 Cartel Polvo Blanco. Chef du Cartel / Membre des Cinq. --Si logique le veut.
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--Si logique le veut.
Aujourd'hui, j'ai le sourire. Le putain de smile, celui qui te prends dès le réveil, dès l'instant où tu repenses à ce que tu vas accomplir dans la journée. La mienne va être importante, amusante, dangereuse. Aujourd'hui, c'est le jour où on va faire tomber une tête. Le sang va couler et ce sera pas le notre, du moins j'espère pas, et rien que de m'imaginer la scène j'en ai des frissons. Je suis pas forcément un taré fada des meurtres sanguinolents, mais celui-ci est tellement important, cette histoire devient tellement gênante pour les affaires que j'en ai besoin. Ce type, cet Aizen Berg commence a prendre trop d'importance dans le milieu, ça nous fait de l'ombre et surtout, il a assez de couilles pour s'en prendre directement à nous. Le fait qu'il aille faire sauter la planque d'un de nos gars, Touco, ça m'a tellement foutu les glandes que j'ai mis un coup de pression aux gars pour retrouver la trace de Berg. Je suis même allé jusqu'à déployer des moyens supplémentaire, embaucher d'autres personnes plus spécialisées dans ce genre de boulot.

Espionne, informatrice, balance, saloperie, les noms manquent pas pour qualifier ces types à la spécialité autant recherchée que décriée dans le milieu. Leur position est pas confortable du tout, le truc c'est qu'on a autant besoin d'eux qu'on s'en méfie, qu'on voudrait les tenir à l'écart. Les espions, ça peut te sauver la mise comme te faire plonger, et causer ta perte. Vladislia Kirlt, j'ai hésité longuement avant de faire appel à ses services. Pas parce qu'elle a un nom à dormir debout, encore une russkof ou je sais pas trop quelle merde des pays de l'est, mais à cause du danger qu'elle représente pour le Cartel. Un informateur, quand il en sait trop sur ton compte ou sur ton gang, ça pue, ça devient dangereux. Ici, si j'utilise ses compétences, je fais bien gaffe à ne pas trop la nourrir en informations. Je me méfie naturellement plus des femmes que des hommes, elles ont toujours été plus intelligentes, plus vicieuses. J'ai toujours dit que ma fin viendrait des mains d'une gonzesse, j'en suis persuadé.

Tout ça pour dire que Kirlt a joué un rôle déterminant pour débusquer notre cible et sa foutue complice Jessica aka Pinkman. On a finalement localisé leur planque et j'ai immédiatement monté une équipe pour se rendre sur place régler les problèmes. Vladislia est naturellement de la partie, le deal avec elle s'arrête lorsque Aizen Berg aura eu son compte. Ensuite, je me suis dégoté une autre personne extérieure aux affaires, mais en qui j'accorde davantage de confiance compte tenu de sa provenance. Anatoly Kovalenko, lui aussi a un putain de nom de bouffeur de poutine, à croire qu'ils sont partout. Il bosse pour Joshua Gonzales, propriétaire d'un garage avec qui le Cartel entretient de bonnes relations. On lui a demandé de nous fournir un véhicule, et le chauffeur pour le piloter. Je connais pas le petit, me suis pas entretenu avec lui, mais c'est pas la première fois que je traite avec Gonzales, je sais qu'ils déconneront pas. Ils savent qu'ils ont plus à y perdre que moi, dans l'histoire.

La dernière de la bande, la quatrième pièce de notre escouade de la mort, c'est comme dirait un sujet de crash test. Récemment, on est venu me trouver pour discuter de la condition des femmes au sein de l'organisation. Comme quoi elle serait pas traitée correctement, qu'on leur accorderait pas une attention égale aux hommes et tout un tas d'autres conneries. Je dis conneries, parce que c'est pas chez moi que ça existe. J'ai pas de soucis avec la présence féminine dans le business, la preuve avec Violet qui est une des doigts à la tête du gang et la présence de ma sœur à mes côtés. Les misogynes, les machos, c'est monnaie courante sur Decay et pas seulement au sein du Cartel. Alors quand on vient me proposer de monter des cellules de soutient psychologique ou je sais pas quoi pour améliorer leurs conditions de travail et de vie je dis oui, mais que c'est pas suffisant. Si elles se sentent léser, alors je vais leur donner l'opportunité que ça change.

J'ai donc demandé à Mia, l'investigatrice de ce mouvement féministe de me recommander l'une de ces filles pour m'accompagner sur le terrain. Il m'en faut une avec du cran, qui a les ovaires solides et qui résigne pas à se salir les mains si besoin. C'est comme ça que je me suis retrouvé avec le nom de Ellone Leonhart sur les bras, à pas savoir qui elle est mais à me demander ce qu'elle peut bien valoir. A en voir la tronche sur le dossier holographique, elle a pas l'air commode mais dégage un petit air rebelle qui me plaît. J'ai pas besoin de quelqu'un qui se laisse marcher sur les pieds, et ça vaut pour tous. Quand Jessica leur tombera sur le lard, j'ai besoin de savoir qu'ils seront prêts à lui distribuer tellement de mandales dans les gencives que ses mâchoires exploseront. J'ai confié à Pablito le soin d'entrer en contact avec elle et de lui expliquer rapidement le topo' puis de fixer le même rendez-vous pour tous. Jeudi, 5h25 sur le terrain vague derrière la Casa, venez préparés.

Et devinez quoi ? Aujourd'hui, on est ce fameux jeudi, il est 5h15, ils devraient pas tarder à arriver. J'espère pour eux qu'ils seront pas en retard, ça risquerait de sérieusement me les briser de poireauter pour leurs petites gueules. Je me suis habillé en conséquence, prêt pour le terrain et ce qui en découler. Un survêtement noir, ample, dans lequel je suis à l'aise dans mes déplacements, des godasses blanches montantes et tout mon attirail en or. La montre, les lunettes, les grosses chaînes autour du cou, on parfume le tout d'un parfum hors de prix Emporio Armani et on descend au point de rendez-vous. Là, deux gars m'y attendent déjà, surveillant un sac noir contenant de l'armement, quelque chose d'utile quand tu pars pour niquer des mères quoi. Quand je me pointe l'un d'eux farfouille dans le sac et en sort un fusil à pompe à canon court, une belle bête, qu'il me tend. Je l'inspecte rapidement, vérifie la chambre et acquiesce de la tête, sourire en coin. Y'a plus qu'à attendre l'arrivée de la A-Team.


Spoiler:


Dernière édition par Red le Mer 22 Avr - 5:32, édité 1 fois
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Il y a quelques jours, alors que je faisais quelques recherches inintéressantes sur quelqu’un, un coup de fil assez inattendu me sortit de ma monotonie. Un chef de Cartel, prénommé Red, avait besoin de mes services d’espionne et d’informatrice. Un peu d’argent et une opportunité pour moi de récupérer quelques informations supplémentaires. Et pourquoi pas... Une éventuelle nouvelle demande pour un futur travail ? J’étais loin d’être dupe. Je ne me faisais pas de fausses joies. Avec mon travail, j’étais à la fois aimée et détestée. En plus de faire les recherches sur la planque de la cible, j’avais précisé que je voulais être de la partie jusqu’au bout. C’était assez étrange qu’une espionne se mêle à l’action. Se douterait-il de quelque chose ? Je ne pense pas. Enfin... Cet homme était loin d’être bête. Il le savait. Et j’en aurai la confirmation une fois sur les lieux.  

Nous étions quatre. Je n’avais aucune information sur les deux autres de la partie. Et je n’en avais pas demandées. J’étais confiante. Vu les récents évènements, je ne mis pas énormément de temps à retrouver la trace de ce Aizen Berg. Je devais être certaine de ce que j’affirmais. Si le jour J, nous arrivions sur place et que les informations étaient erronées... Cela pourrait se retourner contre moi. Et je ne compte pas perdre la partie si tôt. J’étais donc partie une matinée sur le lieu de la planque, tout en restant la plus discrète possible. Quelques personnes me connaissaient de nom, mais mon visage lui... était inconnu pour la plupart. Hasard ou destin, une quinzaine de minutes plus tard, la cible montrait sa tête.  

Apportant la confirmation à ce “Red’ une fois rentrée, il ne restait plus qu’à patienter jusqu’au jour J. Je ne pouvais pas prendre le risque de traîner dans le coin tous les jours. La chance qu’il y ait des guetteurs dans les bâtiments alentours étaient minimes, mais... Il ne fallait pas mettre à l’écart la moindre éventualité.  

Nous sommes Jeudi. Il est quatre heures du matin. Me lever tôt ne me dérange pas. Le noir que je portais contrastait assez bien avec la couleur de mes yeux et de mes cheveux. Enfin... Je trouvais.  Ma chemise au col roulé était surplombée par ma veste noire. J’avais pris le soin d’équiper un gilet pare-balles sous tous mes vêtements. Une balle perdue peut si vite arriver. J’enfile un à un mes gants en cuir et, une fois la porte fermée, commence à prendre la route. J’avais pris avec moi deux armes. Deux petites armes cachées, elles aussi cachées.  

Je m’interroge. Plusieurs questions se bousculent dans ma tête. C’est la première fois que je prends part à une mission. Comment dois-je agir ? Naturellement ? Mystérieusement ? Je pense que je vais jouer sur la sincérité. Je ne vais rien cacher. De toute façon, je n’ai rien à cacher à l’heure actuelle. Même si je suis ici pour essayer de récupérer des informations mêmes minimes, je doute que Red me fasse confiance et je suis persuadée qu’il ne laissera aucune information s’échapper de ses lèvres. Et s’il le faisait... Je devrai me méfier. Cela pourrait être de fausses informations pour m’amener dans un traquenard. Ou bien juste pour me faire tourner en rond. M’enfin, qu’importe. Mon objectif aujourd’hui est de montrer mes capacités pour espérer un éventuel futur travail.  

J’arrive sur les lieux du rendez-vous. Il est 5h18. Trois hommes s’y tiennent. Je n’ai pas besoin de tourner en rond bien longtemps pour présumer lequel des trois est “Red” avec tout son attirail en or... Dans ses mains se trouve en arme. Un beau fusil à pompe. Ne laissant rien paraître, j’arrive à leur portée sans gestes brusques et entame les présentations sans perdre de temps.

- Enchantée. Je me présente : Vladislia Kirlt.  

Du coup... Nous étions au complet ? Nous devions être quatre... J’étais en retard ? Je soupire doucement.  

- Désolée pour l’attente, je ne pensais pas être la dernière. Quelle est le programme ?

Foncer dans le tas sans réfléchir et liquider la cible sans sourciller ? Avaient-ils réfléchis à un plan d’action ? Je replace une mèche de cheveux rebelle, gardant une main proche de mon arme. Je préfère rester prudente... Je ne les connais pas et je ne leur fais pas confiance. Et eux aussi ne me font sûrement pas confiance. Au moins, ça nous fait un point en commun !

Résumé. :


Dernière édition par Vladislia Kirlt le Mar 21 Avr - 16:25, édité 1 fois
Should I run away, and change my name ?
Betty-Lou Bettner
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[Mission Assassinat] La Casa de la Quimica.  Hh6d 151 Civile (Fidèle Lombardi) Bookmaker Je suis le rp, aucun soucis
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Je suis le rp, aucun soucis

Quand elle avait vu le trio de messagers à l’horizon, Ellone avait déjà commencé à s’attendre au pire.

“ Tes petites affaires attendront. “

Qu’ils avaient dit. Et en moins de temps qu’il en fallait pour répondre, elle était là, assise en face de ce mec : Pablito. Le même qui voulait probablement tester sa patience en la fixant en silence, mais la fille ne pipait pas un mot avant qu’il ne se décide à en venir aux faits. C’était qu’elle n’était pas certaine de ne pas être ici pour se faire corriger… c’était dire comme elle avait la conscience tranquille en fait. Son soulagement ne transparaissait pas pour autant, vu qu’elle ne lui avait pas montré des signes d’anxiété. Par contre, sa grimace avait été significative quand il lui avait exposé ses attentes.. Bien qu’elle ne commentait pas, son soupir en avait dit long. Cela la faisait chier clairement d’aller rejoindre el matador pour une descente, mais elle s’était juste contenté de confirmer sa présence et qu’elle serait efficace- en même temps le bonhomme ne lui donnait pas le choix. Sans qu’elle ne le demande, l’homme lui suggérait de remercier “Mia” pour ça. Elle eut beaucoup de mal à savoir s’il se foutait de sa gueule (sachant que ça la faisait chier) ou si c’était pour se donner bon genre. Connard. Que diable avait foutu Mamamia ? La mêlait à des plans foireux comme ça, alors qu’elle se faisait oublier. La dealeuse imagina que la femme avait ses propres bails à remplir et qu’il fallait qu’elle en fasse partie pour une raison ou une autre. Soit. Ainsi soit-il. Elle jouerait le jeu, la poupée du Brésil devait savoir ce qu’elle faisait. Il valait mieux pour elle en même temps.

Ellone ne relevait pas, puis retourner à ses affaires jusqu’au jour J.

Et bien évidemment qu’elle était prête à apparaître à l’heure pile, ni avant, ni après. La dealeuse avait troqué ses jeans trop grands et déchirés pour un cargo noir  aux poches bien équipées. Ses rangers défoncés avaient un bout renforcé, inutile de préciser pourquoi elle les préférait comme ça. Si le boss était bling-bling, sa larbine tranchait sauvagement sous son look aussi sobre, sombre que pratique. Sa tignasse brune était rangée sous un bonnet ardoise, quelques pas suffisant pour être vu et elle s’était stoppé à bonne distance pour toiser l’assistance de son regard grisé. Le seul truc qui était lumineux chez elle et encore.

Bien sûr qu’elle repérait le sac d'armes aux pieds des muchachos de son boss, mais Ellone avait prises ses propres dispositions. Les seules choses faisant du bruit qu’elle aimait, c’était les cris de ses victimes. Aussi fit-elle comprendre cela-pour les armes,  aux intéressés en mettant en évidence son paquetage pour le moment bien mystérieux. Dire qu’elle aimait beaucoup le rhum et le recyclage en quelque sorte pouvait donner une indication. Un héritage de Mikael que Tolia n'apprécierait sûrement jamais à sa juste valeur. C’était sa façon de saluer la joyeuse bande à l’image de sa considération et comme on lui avait appris depuis gamine, elle se plaçait en triangle pour couvrir la zone. Ici ça n’avait pas de réelle utilité, mais les habitudes devenaient des mécanismes à force. Malheureusement. Son intérêt se porta davantage sur la femme en noire que sur son boss ceci dit, sa présence la laissait aussi perplexe que la sienne qu’elle soupçonnait être pour le quota de chair à canon.  Elle en oubliait presque le conducteur, ou plutôt, dans l'ignorance, elle n'en avait rien à cirer. Que dire : elle allait être surprise pour le coup.

Protégée du vent par le col relevé de son parka, elle  attendrait qu’on lui fasse signe pour bouger ou parler. Mais il ne fallait pas qu’ils se sentent obligés de le faire surtout !

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Une cacophonie coutumière habitait le garage témoignant des activités lucratives de l’établissement. Tous les mécaniciens étaient à la tâche, les uns terminant et les autres débutant leur projet. Installé sur un chariot de visite, Anatoly s’était glissé sous l’une des voitures pour en inspecter les essieux. Ses pieds encore visibles bougeaient au rythme de la musique latine. Il tentait d’en chanter les paroles sans y comprendre un mot et le résultat ne ressemblait à rien. Lorsqu’il émergea de sous la carcasse, Il vit Joshua l’attendre. Touchant la quarantaine, le propriétaire dégageait  sagesse et contrôle. Il existait entre lui, ses employés et ses clients un respect mutuel qui expliquait le succès de l’établissement. D’un coup d’oeil, il identifia l’air sérieux de son patron et l’Ukrainien perdit lui-même son sourire. Le garçon se redressa tout en tirant un mouchoir de sa poche arrière pour y enlever la graisse noire qui tachait ses doigts.

“ Suis-moi, j’dois te parler.” lui glissa l’homme en lui faisant signe de le suivre jusqu’au bureau.

***

Ce soir là, Anatoly devait respecter trois règles :
Ne pas être en retard
Ne pas poser de question
Ne pas désobéir au client

Nerveusement, ses yeux passèrent du feu rouge au cadran à sa droite après quoi, il regarda les rues vides autour de lui. Du coin de l’oeil, il vit la minute changer se rapprochant dangereusement de l’heure de rendez-vous. Brûler ou ne pas brûler le feu ? Alors qu’il se posait la question, celui-ci changea. Il réajusta pour une énième fois sa casquette de baseball et appuya sur l’accélérateur. Cette mission l’angoissait. Anatoly serait chauffeur, mais ne savait ni de qui, ni pourquoi. Joshua devait un service à un “vieil ami” et n’avait pas pu s’en déroger. Toutefois, le travail nécessitait des talents de conduite que le jeune homme possédait.

Avec soulagement, le chauffeur arriva à destination. Il prit le temps d’arrêter le SUV noir. Il en émergea avec son café. De loin, Anatoly put observer l’homme aux milles et un bling-bling. Lentement, ses lèvres s’étirèrent d’un sourire moqueur alors qu’il avançait vers le petit groupe. Plus il avançait, plus il perdait son sourire lorsqu’il identifia l’arme entre les mains de l’homme. Puis il la vit: Ellone.

Qu’est-ce que tu fous là ?” s’écria le jeune homme à la vision de sa cadette.

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[Mission Assassinat] La Casa de la Quimica.  200521065133179504 47 Cartel Polvo Blanco. Chef du Cartel / Membre des Cinq. --Si logique le veut.
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Enchanté Madame Kirlt, je suis Red. Vous inquiétez pas, vous êtes la première en fait. On attend les deux autres et je vous explique tout ça dans la foulée.

Au fur et à mesure que les membres de la A-Team débarquent, y'a quelques petits trucs qui me chiffonnent dans leur comportement. Premièrement, à part la jeune informatrice, les deux autres semblent complètement se torcher le fion avec la politesse. Je veux dire, tu débarques devant ton putain d'employeur, c'est la première fois que tu le vois, tu t'apprêtes à partir dans une mission dangereuse à ses côtés, avec d'autres personnes et t'es pas foutu d'ouvrir tes lèvres pour caler un bonjour. On a beau être des sales enfoirés de criminels, c'est pas pour autant qu'on doit se chier à la gueule à la première occasion. Les bonnes manières, c'est pas une option supplémentaire dans la panoplie du parfait petit gangster. Le pire, c'est que je suis pas si exigeant là-dessus, je me serai largement contenté d'un signe de la tête, de la main ou une torsion des couilles en guise de révérence.

C'était pour le premier point qui fâche, qui fait grincer les dents. Le second concernait la fameuse Ellone Leonhart. Toi ma petite, t'as pas vraiment l'air d'avoir capté ce que t'es venue foutre ici. T'es venue équipée, c'est très bien. Mais à te voir te comporter comme tu le fais, on dirait une mercenaire de plus sur la liste. Or, la dernière fois que tu vérifiais, t'étais sous mes ordres. Sous les ordres du Cartel. Et moi, quand j'étais à ta place, à l'époque, quand je débarquais dans un endroit où se trouvait un de mes boss, j'allais faire l'effort de remuer mon gros cul jusqu'à lui et de me présenter, lui présenter mes respects, et devenir prendre mes ordres. On dirait une touriste venue faire un safari, tirer sa balle dans son rhinocéros, son petit selfie en duck face et foutre le camp de là. Putain qu'elle me tend celle-là. Je prends sur moi, elle est nouvelle, on a pas dû lui apprendre comme on fonctionnait ici. C'est encore un peu le foutoir depuis le changement de direction.

Le dernier par contre, le chauffeur de mes deux, lui je pige pas. « Putain mais tu t'es cru chez tes vieux, enculé ?! » Ouais, c'est sortit tout seul, du tac au tac avec sa réaction en découvrant la petite dealeuse. Je veux dire, clairement il a l'air de déjà la connaître, mais ça je m'en cogne complet moi. J'actionne exprès la pompe de mon fusil déjà chargé, histoire de focaliser toute l'attention, la bastos précédente vole et retombe par terre pendant que je m'approche nerveusement de l'énergumène. « Gonzales t'as pas appris le respect ou je dois t'enfoncer le canon de mon arme jusqu'au fion pour te montrer ce que ça donne ?! » Je suis sur le cul. Le mec vient ici, aux pieds de la Casa et la première chose qui sort de sa bouche c'est ''Qu'est-ce que tu fous là ?!'' Et il parle de cette façon à l'une de mes filles, en plus. Mes gars ont bien compris que l'ambiance se corse et se sont rapproché de manière à rapidement intervenir.

Le Cartel, ducon, ça te dis quelque chose ? T'es en plein sur notre territoire là ! Ce que j'ai dans les mains, c'est pas un putain de Nerf ! J'aurais besoin de tirer qu'une fois pour t'éclater la gueule petit merdeux de russkof !

Je me détourne de lui, la rage au ventre et les poings qui me démangent. On a pas le temps à perdre avec ces conneries, mais putain les jeunes cons de nos jours ils respectent plus rien ! « T'as de la chance enfoiré que j'ai besoin de ta petite gueule pour nous conduire là-bas ! Montez dans la bagnole, on se casse. Toi le chauffeur, récupère le sac là-bas et fous-moi ça dans le coffre. Allez on se bouge. » Je pars prendre place à l'avant, côté passager. Les dames iront derrière. J'ai laissé des instructions claires à mes hommes la veille concernant cette mission, ils sauront quoi faire si ça prend trop de temps ou que je reviens pas de là-bas. Une fois le cul posé sur le fauteuil, canon de l'arme pointé vers le bas, je souffle un coup et tente de me calmer. J'ai rien emporté avec moi en came pour garder l'esprit clair, mais putain je prendrais bien une ligne là. Pendant qu'il démarre le moteur, je sors un smartphone et projette via hologramme le trajet à suivre.

Suis le GPS.

Et c'est à peu près tout ce que je devrais te demander à toi, si tu t'en sors correctement on devrait pouvoir oublier ton entrée fracassante. Certains diront que j'ai surréagis, moi je dis que je les emmerde. J'ai jamais été connu pour ma patience, encore moins avec les étrangers. Et puis, si même Madame la poucave a su se présenter correctement, je vois pas pourquoi ce petit merdeux a pas été foutu d'en faire autant. « Bon, que je vous explique le programme un peu. On va se garer pas loin de la planque supposée de Berg, l'idée c'est de lui tomber dessus pendant qu'il pionce. Tôt le matin, c'était l'horraire idéale. Sa copine, Jessica, est une putain de junkie qui se shoote à toutes les merdes possibles jusqu'à en tomber raide à la levée du jour. Aizen Berg, lui, est pas en grande forme de ce que je sais, il bosse toute la nuit et a besoin de se reposer une fois la cuisine terminée. » Y'a pas plus simple, en vrai.

J'enchaîne rapidement, le trajet est pas très long depuis la Casa, l'enflure a même pas fait l'effort de rester à l'écart. « On y va tous les trois. Le chauffeur attendra dans la voiture, moteur allumée, prêt à foutre le camp. Kirlt, Jessica est pour toi. C'est un beau petit morceau plus proche du troll des tavernes que de la femme, tu devrais t'amuser. » Mon regard passe sur le rétroviseur central, histoire de poser les yeux sur Ellone. C'est à elle que je m'adresse. « Toi, tu viens avec moi. On gère Aizen Berg, ce qui devrait pas être plus compliqué que d'arracher le ballon des mains d'un gamin de six ans. Je veux te voir à l’œuvre. » Sous-entendu, tu vas te salir les mains, si t'en es capable. « Si y'a des questions, on les pose rapidement avant qu'on arrive, ensuite c'est trop tard. » Si vous étiez pas bien rentré dans la mission, j'espère que ce petit briefing vous aura mis dans le bain.


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La politesse, ce n’est pas pour tout le monde. Une autre femme nous rejoint. Elle semble légèrement plus jeune que moi, mais aucun son ne sort de sa bouche. Juste un mouvement pour montrer son paquetage. En tout cas, je ne m’étais pas trompée. C’était bien Red, l’homme avec tous ses petits bijoux en or... Heureusement, j’étais la première. Sûrement des hommes à son service au cas “où”. Nous n’attendions plus qu’une personne. Un léger bâillement s’affiche sur mon visage. Même si cela ne me dérange pas de me lever à une telle heure, je ne suis plus trop habituée et puis... J’ai à peine eu le temps de boire mon thé avec mes petits croissants.  

Bref. Le voilà. Avec son petit café entre les mains. Et... C’est le drame. Red ne semble pas vraiment apprécier son attitude. J’assiste sans un mot à tout ce cinéma. Quelle perte de temps inutile. J’aurai préférée qu’il lui tire une balle dans la tête et qu’on passe à la suite, cela aurait été plus rapide et nous serions déjà en route. Bref. Ce n’est pas moi la cheffe. Sans même porter un regard vers les deux inconnus, je fais volte-face et me dirige vers la voiture à la suite du Chef de la mission. Prenant place derrière à côté de la muette, je pose mon coude sur la portière afin de poser ma tête sur ma main.  

J’écoute avec attention et constate que je dois m’occuper de la trollesse.. S-u-p-e-r. J’espère juste qu’elle sera en train de dormir, raide morte et qu’une balle bien placée et silencieuse la fera taire à jamais. Nous devions repartir tous les quatre. Néanmoins, comme précisé, notre contrat prenait fin une fois la tête d’Aizen Berg tombée. Et moi... J’avais d’autres projets. Je voulais fouiller sa planque. Voir si je pouvais dénicher quelques petites informations utiles. Cependant, je ne voulais pas m’attiser la foudre d’un chef de cartel et me retrouver comme “future” cible. C’est donc une fois qu’il eut terminé son discours, que je pris la parole la première.  

- Ce n’est pas pour vous enquiquiner ou quoique ce soit Red, mais comme précisé, notre deal prend fin une fois la tête d’Aizen Berg tombée. Bref, en gros, j’aimerai fouiller un peu la planque, si vous voyez ce que je veux dire. Si on fait ça dans les règles de l’art, nous ne devrions pas faire trop de bruits et avec un peu de chance, j’aurai largement le temps de faire le tour de la baraque. Et bien évidemment, vu que je ne fais plus partie de la mission, vous pouvez m'abandonner. Je m'en sortirai.

Fixant la route, je tourne mon regard vers Red avant de reprendre.  

- Si c'est possible. Je suis même prête à vous fournir les informations pertinentes récoltées si ça vous intéresse.  

Je ne compte pas le berner. Je ne suis pas ici pour me faire des ennemis, au contraire. C’est pourquoi ce petit arrangement pourrait lui plaire. S’il refusait... J’allais devoir envisager autre chose. Revenir un peu plus tard au risque de me faire coincer ou bien... Hum... Attendons de voir sa réponse avant d’imaginer d’autres scénarios. En tout cas, de ce que j’ai rapidement compris avec la petite muette, elle semble faire partie du cartel. Peut-être une recrue... Je ne peux le confirmer, mais j’en suis presque certaine. Et l’autre. Rien de concluant. Sûrement pas du cartel vu la réaction de Red tout à l’heure.  

Qu’importe. Je connaissais le trajet et celui-ci n’allait pas durer longtemps. J’espère juste une chose... Que le couple d’amoureux ne soit pas parti faire une virée dans une autre ville pour fêter leurs dix ans, par exemple...  

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Should I run away, and change my name ?
Betty-Lou Bettner
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[Mission Assassinat] La Casa de la Quimica.  Hh6d 151 Civile (Fidèle Lombardi) Bookmaker Je suis le rp, aucun soucis
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Quelle fut sa surprise en reconnaissant Anatoly. Même si elle se garda bien de la montrer.

Heureusement qu’elle avait les nerfs solides à force de cumuler les embrouilles toute sa vie. Le baratin et le jeu d’actrice, c’était une seconde nature chez elle, elle avait pratiqué ça depuis toujours on croirait bien. Un flot de pensées lui venaient à l’esprit, mais elle ne pouvait pas fendre sur Tolia, ni pour le frapper, ni lui demander des explications, ni même feindre de le connaître. C’était comme mettre un panneau clignotant pour le cartel, devant le boss en plus : “allez-y, engouffrez-vous dans cette faiblesse-là et pressez-moi autant que vous le pourrez ! ”. Comme c’était déjà arrivé dans le passé. Elle payait déjà durement son lien connu avec sa mère et ses dettes qui grossissaient auprès du Cartel. Aussi, elle fit semblant de ne pas le connaître, ou ne pas s’en rappeler, essayant de lui faire comprendre d’en faire autant. Puis une affiliation quelconque avec son nom à coucher dehors de ruskov/ukrainien, c’était tout aussi mauvais pour elle. Leonhart ne sonnait déjà pas très latin…

“ D’où il sort ce débile ? T’es qui ? “

Elle s'autorisait même à le bousculer avec l'avantage d’être la plus proche pour agir, sans aucun ménagement ceci dit, tout en profitant pour se rapprocher assez pour quelques bribes de conversation.

“ Ferme ta bouche imbécile.  “ Lui murmurait-elle en ukrainien durant son mauvais forfait…

Assez bas en principe pour ne pas être entendu des autres, mais dans le cas où, ils ne comprendraient sûrement pas. Dans le cas contraire, elle dirait que c’était une insulte. Heureusement qu’elle avait appris des bouts de la langue à force d’essayer de décrypter les vannes de ses aînées… De ce côté-là de la famille du moins.  Cette fois, l’illusion s’était achevée auprès de son frère. Mais en même temps, le regard de la fille en disait long. Mikeal serait déçu, tellement déçu. Elle, elle était une cause perdue, mais Anatoly ? Maudit Tolia qui n’avait pourtant pas hésité il n’y a pas si longtemps à lui jeter la mémoire de Mika à la face pour lui faire la leçon. Cette blague en y repensant maintenant.  Ses sourcils se fronçaient, elle ne laisserait pas ce crétin bafoué la mémoire de leur aîné en fréquentant les mauvaises personnes- comme elle. Pour ce soir ceci dit, elle avait les mains liées. Mis à part s’assurer qu’il rentre en vie…

Et Irina alors ? À quoi pensait-il bordel. Si Pyotr était au courant aussi, il allait morfler tout autant que le brun après ça, plus peut-être, lui n’avait pas l’excuse de ne pas connaître la profession et l’affiliation de la fille. Ellone était impuissante, frustrée à l’extrême, autant dire que sa prochaine victime serait un véritable massacre, un défouloir. De quoi plaire au Red-chilli-Pepper, tout ce qu’elle s’efforçait de ne pas faire jusque là et plaire beaucoup moins à son frère, encore une fois, le contraire de ses plans. Ses nerfs continuaient d’être mis à l’épreuve devant la montée de tension et le traitement de Tolia, mais elle observa sans broncher. La petite histoire lui servirait de leçon, même si elle allait grandement la foutre dans la merde à elle aussi.

Dès les instructions données, la fille posait son cul dans la voiture. Si d’ordinaire elle n’était pas très bavarde et encore moins sociable, les événements récents couplés à sa présence déplaisante avaient exacerbé ces points-là. Toutefois, elle restait concentrée sur l’objectif, plus vite ça serait fait, plus vite on passerait à autre chose. Pendant que Tolia conduisait, elle l’ignora, pour son propre bien-à lui et sagement, elle portait une attention aux directives du nerveux au cul pailleté.  Tout en pensant à ce qu’il y avait dans son sac.

Lui sur ses genoux et dedans, elle avait de l’essence, un zippo et des menottes pour le cas où et un marteau à bec. C’était plus prévoyant de péter les genoux de la victime qu’on voulait incendier vivante. Cela préservait du retour de flammes. Ces bêtes-là, elle en avait fait l’expérience,  avaient tendance à courir dans tous les sens sous les léchouilles infernales. Elle se demanda comment on pouvait avoir des pensées si sombres sans éprouver de remords ou dégoût et à la fois se sentir si loin de tout cela en jouant innocemment à la poupée avec la petite fille de son frère.  C’était la dernière pensée douce qu’elle s’autorisait pour aujourd'hui. La fille d'à côté l’avait aidé à changer de cap qui plus est.

“ Ah… Discret. Dans ce cas faudra que je revoie mes plans et les informations que j'ai eus en amont.  Dans ma tête à moi il allait devoir crier beaucoup, demander pardon en vain.” Elle fixait la fille à ses côtés. “ Et ça ne serait pas beau à voir pour marquer le coup. Mais si le patron veut de la discrétion... “

Elle fixa son regard arctique dans celui du “patron” via le rétroviseur.

“ Et que mia culpa, j’avais mal compris.  Je satisferais tes attentes, quelles qu’elles soient, Patron.“

À bon entendeur, l’une des solutions, comme l’autre, était bonne pour elle. Et elle avait bien compris qu'elle allait tremper dans me purin avec cette histoire et en garder l'odeur longtemps, très longtemps.

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[Mission Assassinat] La Casa de la Quimica.  200521065133179504 47 Cartel Polvo Blanco. Chef du Cartel / Membre des Cinq. --Si logique le veut.
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Mon coup de pression sur le chauffeur a l'air de l'avoir tellement secoué qu'il en est privé de la parole, je pense qu'il s'est décidé de fermer sa gueule et de laisser passer la tempête. Ce qui entre nous est clairement le meilleur choix qu'il pouvait faire. Un mot, et sa tête venait s'encastrer sur le volant pour y voir incrusté toutes ses dents. Il m'a pas l'air d'être un mauvais gars au fond, et l'histoire entre lui et Ellone est louche. A moins qu'il soit particulièrement con ou aveugle, je crois moyen au fait qu'il l'ai confondu avec une autre. Mais bon, j'accorde le bénéfice du doute à la dealeuse, s'il se trouve qu'elle raconte des cracks, c'est sa cervelle qui risque de faire crack. Je suis pas encore tout à fait redescendu de ma colère que l'informatrice essaie subtilement de me la mettre à l'envers, c't'un peu l'impression que j'en ai en tout cas. Je comprends pas trop pourquoi elle vient me parler de ça au lieu d'agir en douce. En tout cas, elle peut voir par le rétroviseur mon regard se durcir, mes sourcils se froncer.

Bah non en fait. J'allais pour lui répondre mais la brune à ses côtés s'en est chargé, et d'une manière plutôt convaincante. Je souris, amusé de la situation. Elle exagère peut-être un peu dans ce qu'elle raconte mais le fond du message est le bon, je suis pas venu m'infiltrer. « Pas de bol madame Kirlt, on fera pas ça dans les règles de l'art. Je viens faire un exemple, montrer à tous les petits cons de chimistes indépendants ce qui arrive quand on vient cuisiner et revendre sur mon territoire. Je suis pas un assassin, je vais pas me faufiler en douce et étouffer dans son sommeil. Il sera réveillé quand on va lui casser la bouche et il le sera encore quand son labo' de merde prendra feu. » Je sais pas où elle a entendu que je prévoyais une session découverte et enquête d'action sur le tas. Je reprends à son attention. « Ton rôle dans tout ça, je te l'ai déjà donné. Tu t'occupes de Jessica. Si quand j'en ai fini avec Aizen Berg, t'es encore dans la baraque et Jessica toujours en vie, y'aura un troisième corps à brûler. »

Si avec ça t'as toujours pas compris ma pauvre, bah niques-toi comme dirait l'autre. « On y est presque. Encore trois minutes. » Si le chauffeur muet ne nous encastre pas dans un mur d'ici-là... Je décroche mes yeux du GPS et m'attarde sur la route à ma droite. Il me faut pas longtemps pour mettre les yeux sur la planque en question. Quand Anatoly se gare sur le côté, en face de la baraque plongée dans la pénombre, je fais signe de la tête aux deux sur la banquette arrière de descendre. J'ouvre la portière et m'engouffre par l'ouverture, jetant un coup d’œil aux alentours afin de m'assurer qu'une couille ne nous tombe pas sur la gueule. « T'endors pas sur le volant et si tu sens qu'un truc va pas, balance trois longs coups de klaxon. », que je glisse à notre transporteur avant de reporter mon attention sur la paire de gonzesses. Elles ont rien à voir l'une de l'autre et pourtant j'ai pas du tout l'impression qu'il s'agit de leur première fois, pour l'une comme pour l'autre.

Un autre signe de tête suffit à leur faire comprendre qu'on y va. Je me rapproche d'un pas pressé de la porte d'entrée, fais signe de la main à Ellone de rester en retrait le temps que j'explose la poignée de la porte d'un tir de fusil à pompe. Avec ça au moins, l'autre va devoir se remuer les miches si elle veut pas crever ici. Je pense que niveau discrétion, elle doit être comblée. Je défonce la porte d'un coup de pied, elle s'écrase contre le mur après avoir décrit un arc-de-cercle et on entre, Leonhart et moi. « Rappelles-toi, Aizen Berg. Vieux, chauve et barbu. » Fais jamais de mal de lui rappeler qui est-ce qu'on cherche tous les deux. On a tout juste atteint le salon que y'a une espèce de gorille humain féminisée qui se relève difficilement du canapé sur lequel il créchait. Jessica. « Mais putain. » J'suis blasé de la trouver la mais je suis aussi le plus rapide des trois à réagir. D'expérience, sur le terrain si t'as pas les bons réflexes tu crèves. J'ai braqué le canon vers elle et ouvert le feu qu'elle a tout juste eu le temps de se jeter derrière le canapé.

Putain d'instinct de survie à la con, c'est ce qui lui sauve les miches. Je l'ai touché mais pas buté, la dispersion du plomb a dû bien la saigner par contre. Problème, ce genre de flingues tire que deux cartouches après faut recharger. Recharger, j'ai pas le temps, je l'entends grogner et déjà sa main agrippe le haut du canapé pour tirer dessus et se relever. J'ai pas l'intention de laisser Goliath se relever. Je laisse tomber le fusil à mes pieds et m'élance sur Jessica, prend appuis d'un pied sur le canapé et lui rentre dans le lard dans un plaquage à l'américaine digne d'une arrestation de flics. Touché plein torse, les meules écrasées, l'impact et la force de mon élan l'entraîne en arrière et tous les deux on s'écrase contre le mur juste derrière.


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Parfois, ce qui doit se passer doit se passer. Jessica, complice probablement transsexuelle d’Aizen, le sait. Aizen Berg lui-même le sait. Pour pouvoir montrer qu’il possède les plus grosses du quartier, il faut savoir aussi s’attaquer à ceux qui ont encore plus gros que lui. Pour cela, quoi de mieux que de frapper directement là où ça fait pour la Main du Cartel. Les bousculer chez eux. Qu’ils viennent finalement chez lui, sur son terrain. Il les attendait, ça, c’est sûr.

Endormi sur son plan de travail, il sursauta brusquement quand un coup de canon explosait au sein de son entrepôt. Peut-être plus tôt que prévu, en fait. Remontant en place ses lunettes, le vieil homme à la barbe mais sans aucun cheveu tournait sur sa chaise et claquait des doigts vers les deux hommes planqués. Qu’ils aillent donner un peu de fil à retordre à ses opposants. Il les avait quand même attendu. Aussi, se refaisant une beauté, il se préparait à accueillir celui qui venait directement dans la gueule du loup. Sourire en coin, jambes croisées, au milieu de son labo, une épaule sur sa cuisine, il attendait silencieusement.

[***]

Pas exactement le même combat pour Jessica qui était en mauvaise posture. Il le savait que trop bien. Une telle arme faisait de sales dégâts et ils avaient gagné par effet de surprise. Il faudrait néanmoins se défendre et préparer la suite du plan rondement mené par le Cuisinier. Aizen savait qu’ils devaient venir. Autant les laisser mordre un peu, tandis que la douleur à son épaule, intense, l’empêchait de correctement se défendre du molosse qui venait de lui arriver dessus. « T'aimes trop ça, nan ? Vilain voyou ! »

[***]

Elle frappait à la fenêtre du gros SUV noir. Une prostituée. Peu vêtue, évidemment. Elle semblait dans un sale état, après une nuit agitée (à cause de Jessica ou … ?). Elle n’était guère méchante pourtant, sans attendre, elle demandait. « Vous pourriez m’emmener à la Serre, s’il vous plaît ? J’ai un date là-bas. », lâchait-elle en pensant encore qu’il s’agissait d’un UberPremium.

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La première réponse... C’est la cadette qui me la donne. Comme simple réponse, je lui offre un rapide “faux” sourire avant de reporter mon attention sur le “Chef” de l’opération. Pourquoi... Pourquoi devoir faire tout ça dans sa planque et ne pas l’emmener dans un endroit un peu plus... Discret pour pouvoir le faire crier autant qu’ils le souhaitaient ? Le torturer, le soigner, le torturer, le soigner. Encore et encore jusqu’à ce qu’il mendie la mort. Voilà ce qui était intéressant ! Et cela aurait pu permettre de récupérer quelques informations. Mais bon, je n’ai pas mon mot à dire. Je ne suis pas la cheffe de l’opération et comme je l’ai bien dit, je suivrai les instructions sans déroger à la règle. Je ne voulais pas devenir une future cible du cartel pour des envies presque... secondaires.  

Red me confirma par la suite les propos de ma partenaire. Bon. J’acquiesçais d’un rapide hochement de tête avant de laisser échapper un petit rire. Un troisième corps à brûler... Il parle de moi ou de lui ? Je ne me sens pas concernée par ses propos. Tuer une ogresse à moitié défoncée par la drogue et l’alcool ne sera pas bien compliqué. La question que nous devrions tous nous poser est la suivante : Est-ce que tout va bien se passer ? Est-ce que Aizen Berg est assez bête pour être berné si facilement ? Vu toutes les informations recueillies et la facilité à trouver sa planque, je pense oui... Mais... Avec mon travail, j’ai toujours appris à rester sur mes gardes.  

Nous voilà arrivés. Suite à son signal, je sors et jette quelques coups d’oeil aux alentours. Tout est calme. Trop pour moi. Mais bon, c’est censé être normal vu l’heure qu’il est. J’avais beaucoup de choses à dire et à demander. Je voulais donner mon avis sur ce qui allait se passer, mais il était trop tard. Et nous n’avions plus de temps à perdre. Nous devions agir vite et rapidement. Je laisse échapper un soupir en le voyant défoncer la porte dans un vacarme pareil. Sérieusement. Quel abruti. J’espère qu’ils ne sont pas tous comme ça aux cartels et que la plupart savent utiliser leur cerveau plutôt que de vouloir régler leur compte comme des “durs à cuire.” C’est comme les muscles. Ce n’est pas parce que tu fais deux mètres du haut et que tu es taillé comme une armoire à glace que tu gagneras tous les combats. En gros, tout ça pour dire que tu as beau faire partie du cartel, tu n’en restes pas moins un simple humain dans ce monde à la con. Une balle bien logée et la partie est terminée.  

Passons. Nous voilà à l’intérieur de la planque. L’odeur est... spéciale. En fin de compte, je n’ai pas envie d’y rester trop longtemps. Finissons ce travail rapidement. Nous voilà arrivés au Salon et quelque chose bouge dans le canapé. Je n’ai même pas le temps de cligner des yeux qu’il tire une nouvelle fois avec son fusil à pompe à la con. Et il rate. Fuu. Pour une gorille qui se drogue tous les soirs et que nous surprenons au réveil, elle a des réflexes. De toute façon, c’est à moi de m’en occuper. Enfin. Jusqu’à ce qu’il lui rentre dans le lard. La gorille ne semble pas vraiment se préoccuper des deux restantes.  

Tant mieux. C’est à moi que reviens le rôle de l’assassiner. Et je ne vais pas y aller de mains mortes. Il n’avait qu’à me laisser faire. Il en subira donc les conséquences. Attrapant une dague dissimulée dans un fourreau sous ma longue veste noire, je m’approche doucement. Je suis derrière elle et... Désolée pour toi Red mais, j’espère que tu n’as rien contre le sang. Sans broncher et sans montrer le moindre remord, je plante ma dague dans son cou une première fois. Puis l’enlève, et recommence. Deux fois, trois fois, quatre fois puis, j'attrape son menton pour lui faire relever la tête afin de lui trancher la gorge entièrement... Bon, ça pisse un peu le sang, mais ce n’est qu’un détail. Au moins Red pourra se faire un maquillage avec toute la quantité qu’il a reçue sur le visage. J’attrape un tissu qui traîne dans le coin pour essuyer ma dague avant de la ranger. Un léger sourire presque sadique apparaît sur mon visage. J'étais satisfaite d'avoir libéré ce monde d'un déchet.

- En tout cas, ce n’est peut-être qu’un pur hasard, mais vous m’avez bien dit qu’elle se droguait toute la nuit et qu’elle était trop défoncée pour entendre quoique ce soit ? Pour une défoncée qui vient de se réveiller, elle avait de bons réflexes, vous ne trouvez pas ? M’enfin, l’affaire est réglée. Il ne reste plus qu’à s’occuper de la véritable cible.  

Je reste toutefois sur mes gardes, essayant de faire le moins de bruit possible... mais bon. Si Aizen Berg se trouvait dans cette planque, il savait que nous étions là. Avec tout le boucan que Red avait fait..  

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