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Betty-Lou Bettner
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151 Civile (Fidèle Lombardi) Bookmaker Je suis le rp, aucun soucis
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Re: [Mission Assassinat] La Casa de la Quimica.
Ven 15 Mai - 2:57
Elle hocha simplement la tête pour répondre à son boss, elle avait compris. Évidemment, pas leur genre de faire dans la dentelle. Voilà qui l’arrangeait pas mal, Ellone n’aimait pas la subtilité, même si elle savait agir avec bonne intelligence quand il le fallait. Elle voulait encore moins devoir en faire preuve aux côtés de son “patron”. Presque elle pourrait se réjouir de le voir se faire exploser la tête par “accident”. Une pensée qu’elle chassait rapidement avant qu’elle devienne malsaine, ils étaient partenaires-merci Mia. C’était peut-être justement parce que son esprit était occupé avec ça, qu’elle ne prêtait pas une réelle attention à la menace qui était destinée à leur petite enquêtrice. Si ça ne tenait qu’à elle, elle la ferait cramer dans tous les cas. Quelle idée farfelue que de faire appel à des externes, la brune ne comprendrait jamais ça. À moins qu’il ne s’agisse d’une nouvelle recrue ? Pauvre chose, elle lui souhaitait réellement de pouvoir se barrer tant qu’elle le pouvait encore.
Elle aussi aurait sûrement dû, mais la brune était un peu conne, elle aimait ce genre de situation où on pouvait crever à chaque instant.
Par contre, le coup du feu d'entrée de jeu l’avait laissé perplexe, certes elle avait suivi sagement comme on lui avait dit-ce qui déjà la faisait chier, puis quand elle identifiait la gorille qui était la cible de la mercenaire, elle n’avait pas bougé le moindre petit doigt. À quoi bon confier une tâche pour en faire la moitié soi-même ? Sa tête se secouait quelques instants avant qu’elle ne scrute la pièce. Une petite pensée pour son frère dans la voiture, bof ce n’était plus un enfant, il était débrouillard aussi non ? Du coin de l’oeil elle voyait se faire égorger une première cible. Un bon point pour la technique, même si l'excité avait pas mal fait déjà tout le travail. À deux contre un, c’était quand même le minimum de l’avoir. Ceci dit, la dealeuse restait contrariée…
Puis lui poser quatre questions utiles avant de la crever non ?
Elle s’était retenue de lâcher un : “ Bande de débiles”. Putain, quel genre de boulet on avait accroché à ses pieds. Elle aurait compris ce genre de comportement s’ils étaient arrivés à quinze ici, mais là ? D’accord pour abandonner la sûreté, mais pas pour autant de céder à l’impulsivité. Demander à Jess’ où était le vieux, ou la faire crier pour qu’il se ramène par exemple n’aurait pas été déconnant. Ces deux-là la fatiguaient déjà, mais elle se disait qu’elle pouvait au moins compter sur le côté bruyant et tape à l’oeil de son patron pour passer inaperçue. Une opportuniste après tout, pendant qu’ils faisaient joujou comme des petits fous, elle s’était rapproché de la porte suivant, sans rester sur son axe, elle n’était pas conne au point de tendre son cul gentiment et laisser le vieux s’infiltrer dedans gratuitement.
Après avoir grogné dans sa tête, elle avait couvert sa bouche et son nez, l'odeur n'allait pas être agréable bientôt. Et avant de défoncer la porte, elle avait doucement tourné la poignée et oh surprise, ce n’était pas verrouillé (Yui m’aime). Un petit sourire mesquin était né dans son visage tandis qu’elle repérait ce qui se passait dans la salle à l’aide d’un miroir, elle croyait voir au moins deux ombres, bien que la luminosité et la qualité du support ne rendaient pas ça très fiable. Peu importe, pour sortir les rats d’un nid, rien ne valait mieux que de les enfumer ou tout brûler. La voilà qui mettait le feu au bout d’une mèche en tissu imbibé de combustilble.
Évidemment, pour se faire, elle avait dû attirer l’attention, mais comptant encore une fois sur sa chance (merci Yui), elle avait pris le risque de se faire prendre pour cible tandis qu’elle balançait un cocktail molotov sur un des gorilles de leur cible. L’effet était immédiat, ce genre d’assaut ne pardonnait pas et tandis qu’il s’agitait pour se sauver des flammes sans réfléchir, il les propageait sur son partenaire et son patron (merci Yui encore). Avec toute la merde qu’il y avait dans un labo, la brune ne serait pas étonnée que ça puisse péter à tout moment là dedans, voilà pourquoi elle ne s’en était pas rapprochée. Avec tout ça, elle avait laissé le duo de côté et tranquillement adossée sur son mur après son méfait pour se mettre à couvert, la fille lançait un regard à son patron. Quoi ? Il voulait la voir à l’oeuvre non ? Maintenant s’il pouvait lui lâcher la grappe, ça serait parfait.
“ Trouvé. “
Les hurlements étaient déjà un bon commencement, elle tendait l’oreille pour le cas où elle devrait pousser un pauvre diable enflammé du bout du pied.
- Résumé:
Ellone les laisse se démerder avec Jess' et pendant ce temps s'en va vers la prochaine étape, grâce à Yui la porte n'est pas verrouillée et ils ne la repèrent pas quand elle l’entrouvre pour regarder dedans. Après cela, elle met le feu à un cocktail molotov qu'elle jette par surprise sur un sbire. Yui a décrété encore qu'il allait filé son feu aux autres eh eh. Dans la cuisine en prime, donc Ellone ne veut pas rentrer au cas où si ça pète là dedans. Son méfait commit en quelques minutes elle finit par s'attarder sur les attentes de Red en se mettant à couvert contre un mur.
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Re: [Mission Assassinat] La Casa de la Quimica.
Lun 18 Mai - 8:30
Assis dans la voiture, Anatoly attendait sagement la fin de cette horrible mission. Tout son corps témoignait sa nervosité. Seul avec ses pensées, il imaginait les pires scénarios. Explosion, accident, meutre. Un frisson le parcourut à cette idée. Il craignait qu'on lui demande de tuer. En serait-il capable ? Nah. Et sous la menace ?
" T'as gueule Ana, n'y pense même pas. T'es un chauffeur. Un chauffeur, ça conduit la voiture et c'est tout." grommela-t-il à lui-même. “T’es pas un assassin. Tu sais même pas utiliser un fusil. Tout ce que tu réussirais à faire, c’est de te tirer dans le pied. Eux tuent, toi, tu conduis.”
L'homme du cartel fut clair avec lui. La fermer et conduire. Une tâche simple et facile à faire. Enfin, pas pour tout le monde. Ellone n’avait aucun talent, car elle était dangereuse et impulsive. Selon elle, il était trop sérieux. Selon lui, elle ne l’était pas assez. Il y avait silence radio depuis la première - et dernière - leçon. Pas un mot échangé jusqu’à cette nuit, pas une excuse de la jeune femme. Nada. Et que fit-elle lors de leur rencontre ? Elle joua l’ignorance de son existence.
“ Puis merde, qu’est-ce qu’elle fout là. Elle devrait pas être là. Elle devrait être en sécurité dans son lit et pas dans une mission du Cartel.”
De nombreuses injures ukrainiennes suivirent jusqu’à ce qu’on toque à sa fenêtre. Saisi par la peur, Anatoly sentit son coeur s’arrêter. Il tourna lentement la tête et croisa le regard d’une femme. Le mécanicien jura à nouveau à la vue de la prostitué. Il abaissa de quelques centimètres la fenêtre - trois centimètres tout au plus - et prit la parole.
“ No taxi. No. Moi occuper. Pardon“ lui glissa-t-il dans un anglais volontairement cassé. Il accompagna le tout d’une gestuelle quelconque. Avec un peu de chances, la femme le laisserait tranquille.
" T'as gueule Ana, n'y pense même pas. T'es un chauffeur. Un chauffeur, ça conduit la voiture et c'est tout." grommela-t-il à lui-même. “T’es pas un assassin. Tu sais même pas utiliser un fusil. Tout ce que tu réussirais à faire, c’est de te tirer dans le pied. Eux tuent, toi, tu conduis.”
L'homme du cartel fut clair avec lui. La fermer et conduire. Une tâche simple et facile à faire. Enfin, pas pour tout le monde. Ellone n’avait aucun talent, car elle était dangereuse et impulsive. Selon elle, il était trop sérieux. Selon lui, elle ne l’était pas assez. Il y avait silence radio depuis la première - et dernière - leçon. Pas un mot échangé jusqu’à cette nuit, pas une excuse de la jeune femme. Nada. Et que fit-elle lors de leur rencontre ? Elle joua l’ignorance de son existence.
“ Puis merde, qu’est-ce qu’elle fout là. Elle devrait pas être là. Elle devrait être en sécurité dans son lit et pas dans une mission du Cartel.”
De nombreuses injures ukrainiennes suivirent jusqu’à ce qu’on toque à sa fenêtre. Saisi par la peur, Anatoly sentit son coeur s’arrêter. Il tourna lentement la tête et croisa le regard d’une femme. Le mécanicien jura à nouveau à la vue de la prostitué. Il abaissa de quelques centimètres la fenêtre - trois centimètres tout au plus - et prit la parole.
“ No taxi. No. Moi occuper. Pardon“ lui glissa-t-il dans un anglais volontairement cassé. Il accompagna le tout d’une gestuelle quelconque. Avec un peu de chances, la femme le laisserait tranquille.
- Actions:
- Anatoly attend les autres et joue les idiots pour chasser la prostituté.
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Re: [Mission Assassinat] La Casa de la Quimica.
Lun 18 Mai - 20:47
Coup de chance. Comme l’avait si bien dit un grand général. Alea iacta est. Et en fait, les dés n’étaient guère en sa faveur. Aizen s’en rendait bel et bien compte. Passant ses doigts sous ses lunettes, prêt à confronter l’un des Cinco de la Main du Cartel, il poussait un soupir. Jess’ était mort trop vite. Trop tôt. Et ils étaient venus avec une artillerie lourde qui devrait laisser de véritables traces dans le quartier. Un coktail molotov qui devait faire mouche. Sur l’un de ses hommes. Puis le feu s’était propagé et avant qu’il puisse réellement correctement réagir, le Cuisinier sentait déjà le danger. Il n’allait pas s’en sortir. Ouvrant les valves à gaz, personne ne mettrait la main sur sa grande et mystérieuse secrète.
Tout partirait dans une gigantesque explosion. KA. BOOM. Depuis les cuisines. Des déflagrations. Et le bâtiment tremblait déjà. L’alarme Incendie se déclenchait trop tardivement tandis que le feu se propageait tandis que l’eau, coupée, ne s’activait pas. Pas exactement le piège prévu par Aizen. Mais il ferait avec. Hurlant, corps enflammé, il n’arrivait pas à sourire comme il aurait. Une tragique fin pour un homme qui comptait proposer une alliance commerciale.
Aucune discussion. Juste une exécution. Et un incendie qui semblait prêt à se propager dans le quartier de Medellin. Good Job.[***]
« Hablas español ? », lâchait-elle. (Parles-tu espagnol ?) Puis dans un soupir, elle sortait de son soutien-gorge la dernière rentrée d’argent. Quelques billets venus directement des blanchisseries du Cartel. Après tout, elle voulait juste que tu la déposes pas loin de la Serre. C’était bien ton job en tant qu’Hubert, non ?
Jusqu’au moment de l’explosion. Elle hurlait et, fuyant sur ses talons, elle se cassait finalement la gueule sur la route. Que se passait-il bon sang ? Elle n’était pas payée assez pour assister des dégénérés !
- Résumé:
- Avec le coktail molotov, tout dégénère. Un incendie se déclare dans le quartier de Medellin. Vous parlez d'un assassinat ? La prostituée panique et s'en va. Les gens vont commencer à se réveiller tandis que le bâtiment semble montrer des faiblesses. Il est prêt à s'écrouler.
47 Cartel Polvo Blanco. Chef du Cartel / Membre des Cinq. --Si logique le veut.
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Re: [Mission Assassinat] La Casa de la Quimica.
Jeu 21 Mai - 18:02
Si j'aime trop ça ? Ce que je vais aimer c'est de te péter la bouche sale pétasse transgenre ! C'est ce que j'aurais aimé avoir le temps de lui dire à l'autre salope de Jessica pendant qu'on se fout sur la gueule au sol, mais je suis un peu trop occupé pour parler. Y'a ses bras qui tentent de me chopper à la gorge pour m’étouffer et m'envoyer dormir un coup. Si près du but, ce serait con de flancher maintenant. Je lui cogne dans le bide avec mon coude, tente de me relever mais sa main s'empare de ma cheville et me ramène au sol, la gueule qui claque par terre. Putain de ta mère, elle commence à me gonfler. On lutte un instant, avant qu'une silhouette se faufile dans le dos de mon adversaire pour l'éliminer. C'est l'informatrice, la fouineuse. Elle lui plante la gorge plusieurs reprises, avant de lui trancher juste sous mon nez. Y'a évidemment une mare de sang qui me gicle sur la fiole et Jessica n'est plus qu'un cadavre qui retombe sèchement au sol. J'ai fermé les châsses pour pas finir aveugle, mais clairement je suis pas content de la fin de ce combat. Je déteste qu'on me pique mes opposants.
« Mêles-toi de ton cul la prochaine fois, non ? », que je lui crache au visage, énervé. Je prends pas la peine de répondre à sa remarque, j'ai pas de comptes à lui rendre, si elle est pas contente qu'elle aille se faire foutre. Je fais même pas gaffe au litre d'hémoglobine qui dégouline sur moi, dissimule les traits de mon portrait et donne l'impression que j'ai baigné dans une cuve de sang. J'ai envie de lui casser la bouche à elle aussi, mais je me retiens. On a pas le temps et c'est pas le sujet, surtout que dans mon dos, y'a l'agent quarante-sept qui enchaîne. Pire que des gosses, tu les lâches deux secondes et ils retournent la baraque. La pour l'occasion, la baraque, elle s'est dit que ce serait intelligent d'y foutre le feu. J'ai à peine le temps de me relever, me retourner et de voir ce qu'elle était en train de préparer que y'a son bras qui se balance vers l'avant et la bouteille enflammée qui est propulsée dans la pièce. Je suis sur le cul. Mais comment on peut être aussi conne ? Je la vois qui me regarde, et tout ce que je trouve à lui dire c'est juste ça.
« Mais putain de merde ! PUTAIN DE CONNASSE ! » Que des bonne choses qui sortent du cœur, j'aurais pu continuer longtemps si la déflagration m'en avait pas empêché. Les cuisines explosent et les flammes engouffrent la pièce, avant de si diriger vers le seul point de sortie de la pièce. Étant l'un des plus proches de l'ouverture, j'ai à peine le temps de placer mes bras devant ma tronche et me mettre de dos que le feu m'avale et se propage dans le salon. Je me jette au sol, hurlant ma race et ma rage contre l'autre attardée, l'instinct de survie prend le relais à partir de là. Je force sur mes bras puant le roussi pour aider mes jambes à supporter l'effort de me relever et je cours en direction de l'issue de secours la plus proche, la fenêtre. J'ai pas fait plus de dix pas qu'une nouvelle déflagration me fait tomber à genoux, de la poussière tombant des plafonds et des murs. Je suis en train de brûler, de me sortir les tripes à forcer de hurler de douleur face à la morsure des flammes, et toute la planque menace de s'écrouler.
Pas question de crever ici. Alors je me relève une dernière fois et dans un hurlement rageur je me jette avec tout ce que j'ai en direction de la fenêtre, bondissant tête en avant sur le verre que je fracasse dans l'élan, retombant au sol dans un enchaînement de tonneaux. Lorsqu'ils voient une torche humaine s'extirper de la maison en feu, certains des curieux attirés par l’événement hurle qu'il faut me venir en aide, qu'on éteigne le feu ravageant ma peau. J'ai plus la force de rien, ni de hurler, ni de bouger, ni de garder les yeux ouverts pour voir ce qui m'arrive. Ma vision se brouille, je sens même plus la douleur. Un petit attroupement autour de moi, je devrais avoir peur mais ça non plus, j'en ai plus la force. Je suis dans cet instant où de crever me dérangerait plus, finalement.
C'est la dernière pensée qui traverse mon esprit avant que la lumière s'éteigne et que le son foute le camp...
« Mêles-toi de ton cul la prochaine fois, non ? », que je lui crache au visage, énervé. Je prends pas la peine de répondre à sa remarque, j'ai pas de comptes à lui rendre, si elle est pas contente qu'elle aille se faire foutre. Je fais même pas gaffe au litre d'hémoglobine qui dégouline sur moi, dissimule les traits de mon portrait et donne l'impression que j'ai baigné dans une cuve de sang. J'ai envie de lui casser la bouche à elle aussi, mais je me retiens. On a pas le temps et c'est pas le sujet, surtout que dans mon dos, y'a l'agent quarante-sept qui enchaîne. Pire que des gosses, tu les lâches deux secondes et ils retournent la baraque. La pour l'occasion, la baraque, elle s'est dit que ce serait intelligent d'y foutre le feu. J'ai à peine le temps de me relever, me retourner et de voir ce qu'elle était en train de préparer que y'a son bras qui se balance vers l'avant et la bouteille enflammée qui est propulsée dans la pièce. Je suis sur le cul. Mais comment on peut être aussi conne ? Je la vois qui me regarde, et tout ce que je trouve à lui dire c'est juste ça.
« Mais putain de merde ! PUTAIN DE CONNASSE ! » Que des bonne choses qui sortent du cœur, j'aurais pu continuer longtemps si la déflagration m'en avait pas empêché. Les cuisines explosent et les flammes engouffrent la pièce, avant de si diriger vers le seul point de sortie de la pièce. Étant l'un des plus proches de l'ouverture, j'ai à peine le temps de placer mes bras devant ma tronche et me mettre de dos que le feu m'avale et se propage dans le salon. Je me jette au sol, hurlant ma race et ma rage contre l'autre attardée, l'instinct de survie prend le relais à partir de là. Je force sur mes bras puant le roussi pour aider mes jambes à supporter l'effort de me relever et je cours en direction de l'issue de secours la plus proche, la fenêtre. J'ai pas fait plus de dix pas qu'une nouvelle déflagration me fait tomber à genoux, de la poussière tombant des plafonds et des murs. Je suis en train de brûler, de me sortir les tripes à forcer de hurler de douleur face à la morsure des flammes, et toute la planque menace de s'écrouler.
Pas question de crever ici. Alors je me relève une dernière fois et dans un hurlement rageur je me jette avec tout ce que j'ai en direction de la fenêtre, bondissant tête en avant sur le verre que je fracasse dans l'élan, retombant au sol dans un enchaînement de tonneaux. Lorsqu'ils voient une torche humaine s'extirper de la maison en feu, certains des curieux attirés par l’événement hurle qu'il faut me venir en aide, qu'on éteigne le feu ravageant ma peau. J'ai plus la force de rien, ni de hurler, ni de bouger, ni de garder les yeux ouverts pour voir ce qui m'arrive. Ma vision se brouille, je sens même plus la douleur. Un petit attroupement autour de moi, je devrais avoir peur mais ça non plus, j'en ai plus la force. Je suis dans cet instant où de crever me dérangerait plus, finalement.
C'est la dernière pensée qui traverse mon esprit avant que la lumière s'éteigne et que le son foute le camp...
- Spoiler:
- Red se protège au mieux de la première explosion dont il est victime, et tandis qu'il se fait bouffer par les flammes fait son possible pour foutre le camp. Il finit par se jeter à travers une fenêtre, se retrouvant dans la rue du quartier. Là, des personnes se ruent sur lui pour éteindre les flammes sur son corps. Il sombre dans l'inconscience et se retrouve H.S pour le reste de la mission. C'est tout pour moi ici ! Merci à mes partenaires de mission (Ello on se retrouvera) et merci au Narrateur, c'était cool ! Keur Keur.
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Re: [Mission Assassinat] La Casa de la Quimica.
Sam 13 Juin - 12:25
Dans son plan initial, tout devrait flamber. Peut-être même les gens avec elle. Au fond, cela aurait été mentir que de prétendre que l’idée ne lui avait pas traversé l’esprit à bien des reprises. Et peut-être bien aussi que son inconscient était plus fort que sa conscience ou son propre instinct de survie. Les cris avaient quelques choses de mélodieux dans ses oreilles, autant ceux de douleur, que la rage qui faisait échos à son action. La fille était d’une désinvolture terrassante, elle fixait sereine son “patron” se satisfaisant de la réaction, va savoir si elle avait déjà compris ou pas ce qui allait leur tomber sur la gueule.
Qu’est-ce que ça changerait, elle se foutait de tout et tout le monde de toute façon.
Quoi qu’il en soit la première détonation, le début du carnage, sourd, puissant, puis ce qui n’avait été l’affaire de quelques minutes tout au plus lui paraissaient une éternité. C’était comme si le temps s’était suspendu alors que Red traversait cette fenêtre à sa plus grande déception, ceci dit, son statut de torche vivante saurait la consoler. Pour avoir déjà enflammé plusieurs victimes, elle imaginait à peu près ce qu’il était en train de vivre. La vague de chaleur qui l’envahissait alors n’avait rien à voir avec la température montante de son propre corps qui commençait à brûler malgré que d’être plaquée contre un mur l’avait épargné plus longtemps que son boss aux premières loges de la vague de flammes. C’était malsain, irraisonné, mais ça lui faisait un bien fou de rendre la monnaie de sa pièce au Cartel par son biais. Peut-être pour ça qu’elle riait plus amusée qu’effrayer. Bien des connexions étaient défaillantes dans la tête de cette enfant depuis longtemps et c’était uniquement leur faute. Elle était ce qu’ils en avaient fait.
Quand il disparaissait de son champ de vision, elle cherchait ce qu’il adviendrait de la mercenaire et en dernier lieu, même pas sa propre condition ne lui effleurait l’esprit. Elle était trop ancrée dans la planque de toute façon pour avoir une chance de fuir. Puis en avait-elle vraiment envie aussi. Alors à quoi bon ?
Sa silhouette faisait dos aux flammes, simplement elle voyait la pénombre de ce taudis s’illuminait, se colorait de ses couleurs chaudes, se réchauffait d’une toute nouvelle ambiance terrifiante. Le feu léchait rapidement son dos, mais sa seule pensée avait été de se retourner pour voir de près avant de disparaître cette antichambre des enfers, la fournaise qui conclurait enfin cette foutue existence de merde, en beauté selon elle. Pour vu que les dégâts seraient immenses, et que d’elle, il ne pourrait plus rien rester. Un instant son coeur fit un bond en se rappelant de la présence de son frère, aussi elle fixa l’entrée pour s’assurer qu’il ne ferait rien d’irraisonné. Il lui semblait qu’il était assez loin pour être épargné des répercussions de sa folie. Elle qui lui avait plusieurs fois pointé du doigt. Son doute quant au fait qu’il puisse lui faire la morale cette fois était inexistant.
Quelle ironie tout de même, elle qui s'était battue corps et âme pour survivre avait afin fait la paix avec sa volonté de mourir, le repos éternel était alors à la portée de ses bras. C’était sans compter sur cette chance légendaire relevant de la malédiction qu’elle se traînait. Comme si on allait lui simplifier les choses, même pour sa mort. Les murs et le plafond s’étaient mis à craquer, un bruit sourd à nouveau, la douleur sur ses bras s’enflammant l’avait ramené à la réalité et le poids qui s’écroulait sur son dos la terrassant au sol lui volait un cri de douleur. Pourtant elle ne perdait pas conscience avant qu’une nouvelle plaque ne s'abatte sur l’arrière de son crâne la couvrant totalement dans un tas de décombres après quelques secondes très longues où le brasier consumait sa chair.
- HRP:
Terminus tout le monde descend :3
A se revoit au prochain incendie, d'ici là le rp se finit pour ma part avec une Ellone inconsciente enterrée sous des décombres par l'explosion :D
Merci pour ce rp de qualité <3
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