[Assassinat] Quand la superstitieuse est maître !

Wenli n’a jamais touché à la drogue et n’y touchera jamais, elle tient à son intégrité physique et mentale et ne sais que trop bien les ravages que ses substances font sur le corps. Assise dans son éternel coin reculé du Rong Yuan, le dragon de métal fait ce qu’elle ne fait pas souvent : flâner ailleurs qu’au Lu Xia. Elle n’avait pas eu de contact direct avec la tête du Sud depuis bien longtemps et elle se demandait toujours pourquoi le Rong Yuan était toujours le même foutoir. Encadrée par deux de ses hommes de mains, elle avait commandé un thé… dans un bar. Fidèle à elle-même, Jin avait disposé les verres à la manière Feng Shui, comme pour compenser le désordre ambiant.

C’était rare, mais ça lui arrivait parfois. Après tout, elle était chez elle partout sur les Docks. Personne ne serait choqué de la voir là. Ce qui pourrait être le plus choquant serait plutôt ses choix de breuvages et ses manières étranges de tout repositionner comme elle l’entendait. Sa réputation de folle alliée assoiffée de sang ne venait pas de nul part. C’était amusant de voir ce que l’imaginaire de tout un chacun pouvait déduire de ses actions. Elle n’avait pas encore décidé de comment aborder le sujet. Laisser le flou s’installer ? La Triade avait une réputation qui jouait en grande partie dans le respect qu’on pouvait lui porter. Ou la peur, tout est une question de point de vu.

Quoiqu’il en soit, Wenli était au Rong Yuan ; pas de clients à rencontrer, pas d’hommes à punir pour leur incompétence. « Une simple soirée détente » comme elle n’en avait pas eu depuis longtemps hors du Lu Xia. Ayant grandi dans des lieux agité, elle ne faisait même plus attention au brouhaha ambiant permanent. Le QG de la Triade était un lieu neutre, mais il n’était pas rare de voir des frictions s’amorcer. D’ailleurs, ça faisait un moment qu’on lui indiquait les malins qui se croyaient tout permis. Wenli envoya ses hommes avertir qu’ici, c’était pas la banque solidaire. En particulier cette petite fille bruyante qui s’agitait en face de la dragonne. Lorsque celle-ci s’approcha de leur table pour vérifier qu’ils n’avaient pas quelque chose qui pourrait l’intéressé Wenli en profita pour l’avertir.

« Tu devrais plutôt calmer tes ardeurs. Je ne garantis pas que ton petit manège fonctionnera bien longtemps. Je dis ça pour ton bien. »

A présent seule à sa table, le dragon de métal avait vissé ses pupilles cognac dans celle de la jeune femme, parfaitement neutre. Le divertissement c’était bien, tant que ça rapportait ; hors, elle ne payait absolument rien. Et Wenli détestait perdre de l’argent.

La table se renversa alors que Wenli portait le verre à ses lèvres. Une veine pulsa à sa tempe, irritée, la dragonne fixait la jeune femme. « Ou il faudrait apprendre à s’asseoir au bon endroit. » répliqua-t-elle du tac au tac. Néanmoins, Jin était connu pour son sang froid, et c’était bien connu, le client est roi. Arborant son sourire le plus hypocrite, elle remit la table sur pieds priant pour que la femme s’écarte, n’ayant trouver son butin. Ce qui était le plus surprenant dans toute cette histoire, c’était le fait que Wenli soit plus expaspéré par le fait qu’elle venait de briser son équilibre. Wenli reprit les tasses et les remit comme elle était ; selon les principes du Feng Shui. A défaut de pouvoir réagencer tout le mobilier du Rong Yuan, c’était tout ce qu’elle pouvait faire.

« Peut-être que vous trouverez ce que vous cherchez à Moskva. »

C’est-à-dire n’importe ailleurs que sur le territoire de la Triade, peut importe. Jin lissa les plit de sa robe moulante couleur jade, dans l’espoir d’y faire disparaître les tâches de thé par la même occasion. Ce qui n’était évidemment pas possible. La jeune femme avait des propos clairement raciste, mais qu’importe, tant qu’elle payait pour ce qu’elle avait consommé. Wenli ne lâcherait pas l’affaire si facilement. Outre le fait qu’elle soit ici pour se détendre, on ne lui manquait pas de respect aussi ouvertement, elle avait une image à conserver. Et ce n’était, pour ainsi dire, pas dans son caractère de sortir de ses gongs. Certainement pas pour une gamine blanche raciste.

« Quoiqu’il en soit, il faudra payer pour vos consommations ici. »

Ces hommes étaient occupés ailleurs à géré tout comme elle des personnes qui se pensaient tout permis. Dans la Triade, nul n’ignorait les talents de Wenli. Après tout, une enfant élevé par la Triade pour servir la Triade n’avait plus rien à prouver à personne. La protection n’était que pour la forme. Jin appela une serveuse qui se précipita pour nettoyer le bordel qu’avait foutu cette enfant qui n’avait pas du tout l’air sobre. C’était exactement pourquoi Wenli ne touchera jamais à la drogue ; perdre sa dignité et tout honneur n’était même pas envisageable pour elle.

« C’est la politique de la maison. On fait pas crédit, malheureusement. »

C’était certainement inutile d’initier le dialogue avec ce genre de personne, mais pour l’instant, Wenli était parfaitement calme, malgré ces quelques désagrément. C’était plutôt courant en fait. A quoi vous vous attendez dans un bar ? La sobriété était aussi rare qu’une vierge.

« Vous pourriez garder vos pensées pour vous, je m’en porterai tout aussi bien. » Autrement dit, elle ferait bien de cesser cette impolitesse rapidement.

Bien qu’elle savait très bien que lui dire cela n’allait absolument rien changer au personnage. Cela faisait bien longtemps que Wenli n’avait plus été confronté au racisme. A vrai dire, elle n’y était pas particulièrement sensible. Ce que les gens qui ne l’intéressait pas pouvait bien penser d’elle, elle n’en avait strictement rien à foutre. Jin s’en était tenu donc à cette suggestion qui sonnait plus comme un avertissement. Faisait-elle preuve d’une certaine empathie envers cette jeune femme perdue ? Nous n’irions pas jusque là. Mais un peu quand même ; si elle avait été un de ses hommes, elle n’aurait pas vécu si longtemps pour lui manquer de respect si ouvertement. Le Rong Yuan, dans Decay. Cette simple phrase, lourde de sens, parlait d’elle-même. Cette ville était dangereuse. Le Rong Yuan l’était tout autant et Wenli faisait partie de Decay, certainement bien avant la naissance de cette emmerdeuse.

Voyez vous, si Jin faisait preuve de sang froid en toutes circonstances, elle pouvait aussi rapidement passer à l’action sans qu’aucun éclat de voix ne retentissent, que rien ne prévienne d’un changement… disons d’ambiance.

« Je me demande ce qu’une enfant comme toi à bien pu vivre pour finir aussi impolie. » Pour être parfaitement honnête, elle n’en avait rien à faire. Remarquez que Jin n’était pas surprise par ses potentielles multiples addictions mais bien par son manque de savoir vivre. En même temps, à quoi s’attendait-elle de la part d’une droguée.

Actuellement, Wenli avait véritablement l’impression d’être face à une salle gosse en pleine crise d’adolescence, ou hormonale, au choix. Elle ne se fatiguerait plus à lui adresser des marques de respect en la vouvoyant et elle commençait à trouver le temps véritablement long. A vrai dire, elle aurait préférer ne pas avoir à gérer ça, mais maintenant qu’on lui avait refiler le bébé, c’était trop tard. Et elle sentait que si elle ne coupait pas court très rapidement, l’énergumène continuerait sur sa lancée. Une énième veine pulsa à la tempe de la dragonne lorsqu’une jolie trace de brûlure apparut sur la table. Que quelqu’un vienne la débarrasser, elle n’avait pas envie de gâcher sa soirée, ni même d’en venir à tâcher ses habits avec son sang. Malheureusement, elle l’était déjà, gâché. Et malheureusement, l’issue de cette rencontre se profilait déjà dans l’esprit de la dragonne.

« Écoutes… elle marqua une pause, faisant mine d’attendre une réponse, peut importe ton nom. Est-ce que tu sais que ici t’es pas chez toi ? Alors je ne sais pas d’où tu viens, elle agita sa main devant le visage de la malotru comme ‘regardez moi ce tas de merde’ et poursuivit, mais là, tu commences à dépasser les limites. Ce qui veut dire que... »

Wenli s’arrêta en plein monologue. En fait, elle savait pertinemment que la femme n’écouterait rien de ce qu’elle pourrait bien raconter. Toujours aussi placide en apparence, Jin s’empara de la cigarette de la plus jeune sans prévenir et vint l’écraser sur son avant bras. Des gestes secs, précis, chirurgicales même.

« J’imagine que ça te déranges pas, elle enfonça un peu plus le mégot encore rougeoyant sur son bras, c’est pas si pratique comme cendrier, elle faisait référence à son membre, mais je déteste qu’on s’en prenne à mon mobilier. Maintenant je vais être obligé de te demander de partir. »

Jin avait donné tous les avertissements, mais la parlote, ça la fatiguait. Peut-être qu’en la secouant un peu, elle comprendrait. Peut-être oui. Mais Wenli le savait, ça n’allait pas l’arrêter. Alors la meilleure solution, c’était tout simplement de la virer d’ici et rapidement. Puisqu’elle ne rapportait de toute façon pas d’argent, pour quelles raisons devrait elle se la coltiner.

Garder ses pensées pour elle ? Ça lui arrive oui, quand elle sait que cela peut la mettre en danger, par exemple lors de l’élocution du patriarche de l’Église la dernière fois, enfin peut-on vraiment dire qu’elle s’est tenue ? Elle l’a quand même traité d’alien vert en tutu rose. Enfaite non, elle ne peut pas, pourquoi ? C’est tout simplement bien trop tentant de voir la réaction de ces interlocuteurs, quand c’est délibéré elle s’en délecte. Elle se pense intouchable par ce qu’elle est lieutenant au cartel, mais cette information n’est pas connue de tous, encore moins chez les voisins. En vérité, la plupart du temps, Krykry ne fait pas attention à ses paroles et ne pense pas qu’elles puissent être blessantes, pour elle il est normal de tenir de tels propos, car ils sont vrais, encore une fois de son point de vue, lié à son éducation et elle n’a pas du tout l’esprit ouvert et surtout ne veux pas l’ouvrir sauf à la drogue. Pourquoi faire des efforts alors qu’il est plus simple de rester tel que l’on est ? Malheureusement, certains comportements mènent à la mort, d’ailleurs comment est-elle encore en vie depuis tout ce temps ?

La Chinoise se demande ce que Krykry a vécue pour être aussi impolie de son point de vue, veut-elle réellement avoir une réponse ? Non par ce que si Krykry commence à raconter sa vie, elle y passe le reste de la nuit, avec PowerPoint et tout. Elle hausse les épaules pour unique réponse, elle a déjà bien mal à la tête, alors ce n’est pas pour finir avec une migraine à la fin de la petite fête. Puis un éclair de « génie » passe dans son regard, elle ne va quand même pas oser ? « J’vois pas pourquoi je serais polie avec des envahisseurs et des voleurs tels que vous ! » son « génie » en action et elle est très fiers de sa tirade, même s’il manque quelques éléments pour comprendre sa logique. Elle fait juste allusion aux Chinois qui ont migré en France, pour elle ou plutôt pour son père, ce sont juste des rats qui envahissent son beau pays, imposent leur mode de vie, leur croyance et volent le travail des honnêtes vrais bons Français. Krykry glousse même, toute contente du fion qu’elle vient de balancer à la tête de son interlocutrice, et surtout à l’affut de sa réaction. Elle ne souhaite qu’une chose, se délecter du possible retour de flamme.

Alors la femme entama un monologue tout en s’approchant de la Française, elle prit la cigarette mal éteinte et vient terminer le travail directement sur le bras de Krykry. Et ouille, ouille, ouille que ça fait mal, ça brûle bien et ça laisse des marques. Enfin mal… Oui si ça fait mal, mais Krykry est tellement imbibée et shootée qu’elle sent juste que c’est très chaud et que ça picote. Elle aurait crié à n’en pas douté un seul instant si elle avait été sobre, mais ce n’est pas le cas. Mais elle comprend bien, entre les paroles et les gestes de la Chinoise, que ce qui est en train d’arriver à son corps n’est pas une action emplie de bienveillance. Dans ces cas-là, Krykry fait preuve d’un instinct de survie, comme par exemple plonger sa main dans l’une des poches de sa blouse, en sortir une belle poignée de poudre blanche et de la souffler au visage de son agresseur tout en hurlant « KRYKRY ATTAQUE COCAÏNE !!! »… Mais encore faudrait-il qu’elle porte sa blouse qui est actuellement par terre et donc rien dans la main de Krykry. Elle a juste ouvert sa main devant le visage de la Chinoise et lui a soufflé son haleine. Cocasse, n’est-ce pas ?

Pour ainsi dire, jamais Wenli ne se serait un jour imaginé dans cette situation. D’abord un peu sous le choque et indigné qu’on puisse réagir de la sorte face à elle. Ici, au Rong Yuan, sur son territoire. Où à peu près personne n’ignorait qui elle était. Elle n’avait pas tout de suite réagit. Jin avait lancé des avertissements, elle s’était même montré compatissante envers quelqu’un qui ne le méritait décidément pas. C’était une cliente, droguée et loin d’être sobre. C’était les seules raisons, le seul fil rouge qui avait empêché Wenli de se débarrasser d’elle. Devait-elle lancer un ultime avertissement ? Ce n’était plus possible. Son cri avait détourné l’attention de la moitié du Rong Yuan. Tous les yeux étaient rivés sur les jeunes femmes. Le temps s’était figé, tout le monde attendait de voir comment la tête de dragon allait-elle gérer cet affront.

Cette fois, elle lâcha un soupir et ferma les yeux, un court instant. Pour autant l’adrénaline coulait dans ses veines et encore une fois, une veine pulsa à son front.

« Je t’ai prévenu plusieurs fois... » commença-t-elle tout en s’emparant de son couteau papillon, elle n’était pas certaine de vouloir la tuer tout de suite. Serait-ce plus opportun de lui entailler la chaire afin qu’elle se vide de son sang d’elle-même ? A en juger par le nombres d’inepties qu’elle avait proférer à son encontre, Wenli jugea que c’était un juste retour du bâton. Sa gouvernante avait tenté de lui inculquer quelques notions de médecine chinoise, que Jin n’avait pas totalement oublié. Taillant précisément à des points d’énergie vitale, Wenli expérimenterait par la même occasion cette méthode. Autant que cela lui serve à quelque chose. Ou était-ce plutôt des points de chakra qui, intelligemment activé, pouvaient amener à la paralysie ? Sa mémoire lui faisant, défaut, elle se contentait de taillé là où il avait des veines. Quoiqu’il valait mieux éviter la jugulaire, elle ne voulait vraiment pas tâcher ses vêtements.

Jin eu une image en tête, de l’enfant jactant près d’elle alors qu’elle tentait de remettre de l’ordre dans ses tasses, elle se vit lui trancher la gorge pour l’empêcher de continuer à verser son charabia raciste. Mais c’était peut-être un peu dramatique pour la situation.

« Foutez la moi dehors ! J’ai pas le temps pour ses conneries, c’est bientôt l’heure de ma prière. »

Personne n’ignorait que Wenli avait des croyances bien à elle, elle ne s’en cachait d’ailleurs pas. Elle voulait s’éloigner rapidement de la gamine, user de ses couteaux lui avait permis de regagner son calme et d’essuyer d’un revers de la main le dernier affront de la Française. Elle fit un signe de la main à ses hommes, tandis que tout le monde retournait à leurs activités, sûrement satisfait d’avoir assisté à la découpe. Les blessures étaient superficielles, mais si elle n’allait pas se faire soigner, elle pourrait certainement ne pas se réveiller le lendemain matin, vidée de son sang.

Quoiqu’il en soit, ses hommes savaient qu’il ne fallait pas plaisanter avec les croyances de leur cheffe. Ils s’approchèrent sans se faire prier.
« Suivez nous ! Vous ne pouvez plus rester ici. » éduquer à s’adresser avec un minimum de politesse aux clients, il encadrèrent la jeune femme et l’invitèrent à quitter les yeux. Suivi par Wenli qui souhaitait renter au Lu Xia pour pouvoir prier en paix.

La scène est plutôt surréaliste pour toutes les personnes connaissant la Chinoise, premièrement elle fait preuve d’une grande retenue vis-à-vis du comportement de Krykry, ainsi que de patience, beaucoup de patience. Ensuite, voir les deux femmes si proches, la Française ayant soufflé son alène infecte aux nez de son interlocutrice et que celle-ci soit restée aussi stoïque. Là où beaucoup de personnes seraient sorties instantanément de leurs gonds et sûrement éclater la face de la femme, ou la violer c’est possible aussi, la Chinoise eu comme réponse de taillader ci et là Krykry.

La Française sentit la lame entaillée des points précis, cette femme sait ce qu’elle fait, presque chirurgicale. Mais pas assez profond pour que Krykry se sente en danger de mort, tout eu plus des égratignures qu’elle fera soigner en rentrant à la Casa. Qu’elle naïve quand même cette Krykry, penser que ce sont juste des petites coupures de rien du tout. Alors la Chinoise demande à ses deux molosses de faire sortir Krykry, qu’elle n’a pas le temps pour ça et surtout que ça va être l’heure de sa prière. Sa prière ? Vraiment ? Krykry se mit alors à se tordre de rire, personne ne put passer à côté d’un tel raffut « Vraiment ? Prier ? Tu pourrais alors demander à tes pseudo dieux de te permettre de mieux couper les gens, par ce que là, c’est bien moyen. » commença-t-elle arrivant à peine à respirer, sa tirade étant saccadée de rire « Franchement les croyants, personne ne viendra vous aider. Ceux qui ont créé ces dogmes sont soit des génies, soit ceux qui y adhèrent sont des simples d’esprit incapables de réfléchir par eux-mêmes. » vous le sentez ? Ce dégoût déversé par Krykry envers les croyants, leur foi et leurs croyances ? Pourtant, elle a été de ceux qui ont la foi, qui vont à l’Église tous les dimanches, qui prie tous les soirs avant d’aller dormir. Quand a-t-elle perdu la foi ? Quand elle fut assez « vieille » pour comprendre que les « punitions » de son père étaient de la maltraitance, mais elle avait beau prier, personne n’est venu la sauver, aucun dieu, quel qu’il soit n’a daigné la prendre en pitié. Alors pourquoi devrait-elle continuer à croire en une chose qui n’existe pas ? « Pour moi les croyants sont juste des simples d’esprit qui préfèrent être des pantins pour ne pas à avoir à utiliser leur tête. Vous me débectez au plus haut point à vous laisser manipuler comme ça. » ce dégoût, est-ce vraiment contre les croyants qu’elle l’envoi, ou n’est-ce pas pour elle-même qui se dégoûte d’avoir était aussi faible pendant bien des années ?

Le dragon de métal les avait dépassé, pressée de rentrer afin de mener à bien ses activités. Visage tiré par les traits de la fatigue, elle progressait d’un pas rapide et déterminé. L’astre lunaire haut dans le ciel, à mesure qu’elles s’éloignait du Rong Yuan, l’odeur d’alcool et de sueur s’estompa pour laisser place à celle iodée des vagues marines. Quelques déterminés marchaient sur les trottoirs, la démarche bancale, l’œil vitreux.