Matsunaga Takeshi ~ Mémoire d'un Yakuza.

Takeshi possède de nombreuses facettes dont aucune n’est cachée ou gardée secrète. C’est un homme vrai qui exècre le faux, mais cela ne veut pas dire qu’il puisse être lisible comme un livre ouvert pour autant.

Ainsi, ceux du clan et la plupart des Yakuza le connaissent sous son aspect paternaliste, protecteur et intransigeant : une main de fer sous un gant de velour, somme toute. Il gère les affaires des Kawashii-Yama avec rigueur, tend à forger ses hommes comme il le fait pour les sabres : en en retirant petit à petit les impuretés afin d’obtenir l’acier le plus tranchant. Dans ce cas, il n’existe pas de sauf conduit, de passe droit ou de préféré : tous sont égaux à ses yeux, tous importent et il les traite comme ses fils et ses filles. Il accepte volontier l’erreur, mais en aucun cas l’incompétence et il n’hésite pas à agir pour l’exemple plutôt que de se contenter de donner des ordres ou instructions.

Tandis qu’il se retire de son bureau, laissant à ses enfants la gestion du clan en toute confiance, il devient le sage en quête de paix intérieure. Il frappe alors le métal, le façonne, le fait devenir une lame. Chacun de ses fils se voit offrir et porte sur lui un tantō tandis qu’ils intègrent le clan. Et aux plus dévoués d’entre eux, il forge un katana frappé du kamôn du clan. Chaque remise de l’une de ces armes est accompagnée d’une cérémonie où la majeure partie des membres se réunit, la fête qui s'ensuit ressemble alors à un anniversaire chaleureux ponctué d’instants solennels. On peut le voir aussi s’adonner à la pratique de la cérémonie du thé, à laquelle il invite encore bon nombres de ses partisans. Seul, on le trouvera souvent à la méditation, la culture des bonsaïs sous de nombreuses formes, ou bien à la calligraphie.

Puis il apparaît au détour d’une rue, son trois pièces sur le dos, un fedora français élégant sur la tête et ses lunettes chaussées. Il devient alors autant l’homme d’affaire que le salarié japonais en quête de plaisir discret après une dure journée de labeur. Aidé de sa canne, il déambule dans les rues de Kabukichō en direction de ses adresses préférées, les plus discrètes, ou se rincer le gosier d’une bonne coupe de saké ou se remplir l’estomac au banc d’une échoppe donnant à même la rue. On le rencontre avenant et souriant, presque débonnaire.

Les membres de sa famille
Du clan, des yakuza dans leur ensemble, de ceux qui rejoignirent les Kawashii-Yama, intégrant leur foyer, ou bien des fils et filles des autres pères, de ceux qui respectent le clan des fiers, traitent ou veulent traiter avec lui, pour seule arme en main que leur honneur et leur déférence.

Les amis, leur descendants
Ceux là même qui ne sont pas Yakuza, mais ont fait parti de sa vie, de ce qu’il est devenu, à qui il doit un service ou qui lui sont obligés, dont les rapports ne sont que cordialité et amitié. Ou bien leurs descendants avec qui il échangera un instant de mémoire autour d’une bière fraîche, à rire du personnage disparu.

Sous le regard sévère d’un jugement silencieux
Votre imagination ici, car je n’ai pas réellement pensé à “provoquer” de relation négative. Il en viendra, naturellement, au gré des sujets, mais je suis à l’écoute de toute idée.

En compagnie du vieux dragon
De la même façon que les liens dit négatifs, les opportunités viendront d’elles même, j’en suis certain, pour que nous échangions ensemble. Néanmoins, je suis à l’écoute, ou viendrait à vous fatalement, ainsi, n’hésitez pas.