Chapitre 2 : La Corporation
Decay
Decay, destination de tous les possibles, terre en friche où fourmillent les possibilités et l'argent facile, où chaque vice est accessible, chaque désir libre d'être comblé. L'île prospère, se vautre dans sa propre réussite, quand l'ouragan Isaac survint, balayant sur son passage les installations des gangs comme leurs prétentions. Et un nouveau groupe émerge des brisures laissées par la tempête, la Corporation. Forte de son budget, celle-ci s'invite en sauveuse, promet à tous une aide financière et humaine, des avancées conséquentes, pour une vie meilleure. Avides de pouvoir ou simples fantoches, qui sont vraiment les acteurs de cette entité inédite qui prétend étendre son influence à tout Decay.
11/10/2020 HRP
La Newsletter est sortie ! Beaucoup de changements au programme, par ici
11/10/2020 RP
Quelques semaines après la fin de l'ouragan, la Corporation dévoile son visage ! A lire par ici
12/09/2020 RP
L'ouragan Isaac s'abat sur l'île ! Pour en savoir plus, par ici
12/09/2020 HRP
L'event Hurricane est lancé ! Vous pouvez toujours le rejoindre par ici.
27/08/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
05/07/2020 HRP
Nouvelle newsletter et nombreux changements ! La lire ici.
30/05/2020 HRP
Nouvelle newsletter en cette fin de mai ! La lire ici.
30/05/2020 RP
Un nouveau système de réalité augmentée sort au Space Station Bar ! Participer ici
5/04/2020 RP
Le Carnaval de Napoli est lancé ! Extravaganza
8/04/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
18/03/2020 HRP
Ajout des missions et petite update de l'index !
28/02/2020 HRP
Deuxième newsletter ! La lire ici.
28/02/2020 RP
La Milice redouble de violence et est plus présente sur le territoire de Decay !
31/01/2020 HRP
Première Newsletter, bébé forum deviendra grand ! La lire ici.
31/01/2020 RP
L'intrigue "Paranoïa" a été lancée ! Par ici.
17/01/2020 HRP
Ouverture du forum ! N'hésitez pas à rejoindre le Discord !
Il parait qu'une jeune fille a été aperçue allant dans les égouts. Depuis, elle n'a plus donné aucune nouvelle d'elle. Une nouvelle victime des monstres vivant dans les égouts ?Une vingtaine de serpents en liberté auraient été aperçus sur les Docks. La Triade en sueur.On déplorerait trois morts suite au dernier barathon de la rue de la soif.À Kabukicho, des rumeurs sur l'affaiblissement des effectifs du clan Oni commencent à poindre. L'absence de Yokai se fait-elle enfin ressentir ou cela n'est-il que le fruit de l'imagination de quelques résidents ?Une certaine Shrimpette serait en train d'écrire une fan-fiction sur certains membres de Decay.On dit que l'ensemble du corps d'un certain mercenaire travaillant pour la Triade serait entièrement recouverts de ses nombreux crimes. Une dizaine de cadavres auraient été découverts, au cours du mois de Janvier, sur les Docks. Certains évoquent un règlement de comptes. Un tout nouveau malware parcourrait la toile, déguisé sous la forme d'un logiciel à première vue inoffensif. Il installerait une backdoor sur les machines infectées. Pour quelle raison ? Cela reste un mystère. Une femme vagabonde à la chevelure d'un noir profond et aux yeux écarlates prendrait en charge des malades et blessés au travers de Decay pour une misère, offrant une alternative médicale à celle dispensée par l'Église. Fin Janvier/Début Février, une course de rue, en pleine nuit, aurait conduit certains hommes hors des pistes. Plusieurs voitures seraient sorties de la route suite à un « conducteur fantôme ».
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon EV6.5 : où trouver le ...
Voir le deal

Bang bang - my baby shot me down
Yōkai
Bang bang - my baby shot me down
https://decay.forumactif.com/t181-yokai-monster
https://decay.forumactif.com/t113-yokai#402
(yakuza) Psychose et Paranoïa E5WCDIX 18 Yakuza Oyabun -- open
Yōkai
Icon :
(yakuza) Psychose et Paranoïa E5WCDIX
Messages :
18
Allégeance :
Yakuza
Metier :
Oyabun
Mort du personnage :
-- open
La veille il c'était déroulé un drame, le sang d'innocent avait coulé à Decay. Innocent était un grand mot, personne n'est innocent entre les murs de cette prison qui se vente d'être libre. Mais si la cité offrait vraiment la liberté les gens irait ailleurs, là où le ciel est d'une autre couleur que celle du bitume recouvert de chewgum. Yokai aurait aimer prendre son temps, elle qui était d'une patience à toute épreuve, mais dont le courroux tranché aussi adroitement que la lame d'un katana. L'oyabun ne voulait pas montrer son clan sous un mauvais œil - surtout depuis les accusations qui ont porter contre eux, si bien que dans la hâte, elle avait envoyer en premier une missive aux sept autres chef de clan pour se rejoindre et de statuer sur la situation actuelle. Psychose et Paranoïa se trouvait dans leur rang, et il était temps de couper la tête de l'hydre à l'origine de tout ceci.

Le Lucky 8 était le lieu idéal pour se rejoindre tous, sans chercher à se battre ou à se tirer dans les plumes pour des broutilles. Avec elle, Yokai avait prit ses secondes avec elle, ainsi que des gardes du corps. Pour l’occasion Yokai portait un kimono noir à l'obi de grenat et d'or, son cou était dégagé par un chignon traditionnel et son visage était couvert d'un masque d'Oni. Seul le bruit de ses okobo au bois solide résonnait en écho. La cheffe de clan avait garder le silence durant tout le trajet. Elle n'avait donner aucune indication, mais elle savait que ses filles étaient capable de comprendre la moindre de ses attentions d'un simple regard.

Yokai ne savait pas encore pour l'instant qui parmi les huit allait répondre présent, mais ceux qui seront absent elle n'allait pas oublier leur nom, jusqu'à ce que la mort l'emporte dans une nouvelle vie, alors elle renaîtrait et continuerait sa vengeance, à moins qu'elle devient un yokai capable d'hanter les hommes.

Arrivé dans la salle de réunion, Yokai s'installait autour de la table ronde. Elle avait amener un présent pour l'Oyabun Shôta Nakamura, même si en réalité le cadeau s'adressait plus à son Wakagashira. Yokai pouvait acceptez de rendre hommage aux anciens, mais aux hommes celà était comme manger de la cendre. Impossible. Il ne lui restait plus qu'à attendre maintenant, et à partager les informations qu'elle possédait, tout en amenant les gens à aller vers sa façon de pensée.
Invité
Invité
Anonymous
Paranoïa - Yakuzas
« Je veux qu’une équipe surveille toutes les entrées et sorties du bâtiment. Vous m’avertissez au moindre signe suspect et si l’un de ces connards essaye de nous entuber, vous le crevez. C’est pas un putain d’exercice et notre mission est de faire en sorte que Dame Yokai puisse amener les négociations en son sens. En bref, soyez sur vos gardes et n’ayez aucune pitié, ils font peut-être partis des Yakuzas mais ce ne sont pas nos alliés. » Déclarais froidement d’une traite en fixant mes subordonnés en leur faisant signe de prendre leurs positions.

Suis-je trop stricte ? Probablement, mais il s’agit de Yakuzas, on ne rigole pas avec ces connards, ils sont aussi mortels que nous pouvons l’être et la moindre erreur peut être fatale pour l’ensemble du Clan. Alors oui, je leurs mets la pression tout en étant consciente que chacune connait les enjeux. Et puis, réveillée à l’aube, je n’ai pas encore eu l’occasion de manger et je suis d’une humeur de merde alors, oui, peut-être qu’elles m’ont servis de défouloir. Mais bon, vous savez quoi ? Ainsi va la vie.

Quittant la pièce d’une démarche assurée, je me dirige vers mes appartements afin de me préparer pour la réunion. Cette fois, contrairement à la veille, il n’est pas question de faire profil bas, nous sommes le clan maudit, le clan Oni et il n’est pas question de nous cacher. Délaissant ma tenue décontractée, j’attrape mon kimono traditionnel ainsi que mes katanas, hors de question de me séparer de ces derniers. Après une bonne heure de préparation, je hoche la tête en me fixant dans la glace, appréciant le mélange de beauté, grâce et danger qui se dégage de mon apparence. Comme pour bien des choses, Dame Yokai à toujours eu d’excellents gouts.

Le trajet se déroula dans un silence détendu, nous savions toute quel rôle nous avions à jouer alors pourquoi être nerveuse ? Assise dans la voiture, je fixe un instant la plastique de mon Oyabun d’un regard discret… elle est majestueuse et pour ne pas changer, j’en viens à penser que je ne regrette pas mon parcours. Aucun regret vis-à-vis de cette génitrice stupide et faible qui n’a jamais su se défendre face à un marri violent, ni moi d’ailleurs, elle préférait se cacher dans les méandres de son imagination plutôt que d’affronter la réalité. Délaissant mes sombres pensées, je respire en redressant mon dos, relaxe mes épaules et adopte une attitude assurée, comme me l’a enseigné Dame Yokai.

Je laisse mon Oyabun s’installer au tour de la table et me positionne derrière sa chaise, reculée dans l’ombre, appuyée contre le mur. Les bras croisés sur ma poitrine, j’attends que chacun fasse son apparition en restant vigilante. Nous le savons toute, la moindre bavure peut facilement mettre le feu à la mèche et déclencher une guerre interne sans précédent. Je redresse mon dos en entendant des pas qui s’approche de notre position.

Show must go on !
C 2981 12289 0
Bang bang - my baby shot me down
Ishii Kintaro
Bang bang - my baby shot me down
https://decay.forumactif.com/
https://decay.forumactif.com/t92-ishii-kintaro-terminee
(yakuza) Psychose et Paranoïa Mini_200125050400982894 60 Yakuza Oyabun Tant qu'on est dans du logique et que c'est pas gratuit, oui.
Ishii Kintaro
Icon :
(yakuza) Psychose et Paranoïa Mini_200125050400982894
Messages :
60
Allégeance :
Yakuza
Metier :
Oyabun
Mort du personnage :
Tant qu'on est dans du logique et que c'est pas gratuit, oui.

Je n'avais pas prévu me rendre au casino ce soir, quand j'ai commencé cette journée. Encore moins dans la salle de réunion du Lucky 8. Ce n'est pas commun, que l'on appel à un rassemblement des Huit en dehors de nos rencontres programmées tout au long de l’année, en quelques occasions. Se voir en dehors de ces plages horaires, tous ensembles autour d'une table ronde dans l'enceinte de ce bâtiment, c'est synonyme d'urgence.
Et aujourd'hui, on parle d'une urgence teintée rouge. Une urgence à la couleur d'un sang qui a coulé ailleurs, et qui ne doit pas couler à Kabukicho.

Une limousine Infinity noire aux vitres teintées roule dans le quartier, escortée par deux suv de couleur équivalente. Un petit cortège qui se déplace en direction du Casino. À l'intérieur, entouré de plusieurs Kyodai, je passe en revue les informations et photos recueillies par rapport à l'affaire qui m'amène ici ce soir.

En temps normal, je ne me déplacerais pas avec ce genre d'escorte lourde, le long d'un convoi tape-à-l'oeil qui se démarque très clairement sur la route. Mais aujourd'hui je le fais : pour transmettre un message. Depuis que j'ai reçu la nouvelle du dernier assaut, les Yakuza du clan Ishii sont plus fortement présents en ville. Plus visibles. J'ai demandé à ce que les quelques membres habillés en civil endossent une tenue plus formelle, et à ce que tout le monde porte un pins avec le symbole du clan sur le col de leur veste. Sauf lorsqu'ils cherchent à se cacher, les Yakuza sont généralement assez voyants même sans ce pins, que peu de clans portent encore en public de nos jours. Mais ça ne change rien : je l'ai dit, c'est un message.

Nous sommes là. Dans les rues, prés de vous, partout, prêts à agir à tout instant.
Une présence, pour rassurer les craintifs qui n'ont rien à se reprocher, en ces temps de tension.
Mais aussi, une présence, pour dissuader les fautifs qui ont quelque chose à se reprocher, cachés dans l'ombre d'une ruelle ou d'un habit de Monsieur-Tout-Le-Monde.

Ce convoi, c'est la même chose. Trois imposantes voitures noires aux vitres teintées qui se déplacent depuis le domaine Ishii jusqu'au Lucky 8, peu de temps après les drames font tant parler d'eux dans les murmures de Decay. Jusqu'ici, dans Kabukicho.
Un message, oui. Quelque chose du genre de...

Vous, qui vous cachez derrière l'anonymat pour tuer au hasard à travers la ville. Osez, osez seulement venir tenter de faire la même chose dans ce quartier, et c'est à nous que vous aurez à faire. A moi.
Et je vous briserais. Je m'y attellerai très personnellement.


**

Le convoi s'arrête non-loin de l'entrée du Casino. Plusieurs hommes sortent d'abord des suv, drapés de noir. L'un d'eux s'approche de la porte arrière de la limousine, puis l'ouvre.

Je m'appuie sur la portière de ma main gantée de cuir noir, puis me lève pour quitter la voiture en premier. Un impeccable costume noir, une chemise rouge et une cravate noir, ainsi qu'un cache-oeil frappé d'un serpent d'argent en son milieu. D'autres hommes sortent de la voiture par après, et les choses se mettent en marche : certains se postent à quelques endroits stratégiques pour sécuriser l'endroit, d'autres me suivent jusqu'à l'intérieur du bâtiment. Une petite procession me suit ici, et jusqu'au chemin vers l'ascenseur, un par un, les Yakuza à ma suite quittent la file pour aller se poster quelque part et renforcer la sécurité sur place. J'observe l’effervescence du Casino avec un œil songeur, sans m'arrêter. Il ne reste que moi et deux Kyodai quand j'arrive à l'ascenseur.

Une fois dedans, je tape sur une série d'étages mémorisée par cœur avant que la porte ne se ferme. L'ascenseur reste immobile un instant, puis le panneau de boutons se met à clignoter. La cage monte. Mains dans les poches, j'en sors une pour regarde l'heure sur ma montre. Bien. Ponctuel.

L'ascenseur sonne, la porte s'ouvre. Quinze secondes de marches plus tard le long d'un imposant couloir, je me présente devant la porte-double de la salle de réunion, qu'on m'ouvre. Je m'avance, puis balaie la salle du regard. Mon œil s'arrête sur une personne, déjà assise autour de la table. Hm. Bien sûr, elle est la première. C'est après tout sur son initiative que cette rencontre se fait ce soir. D'un pas tranquille, le dos droit, je m'avance jusqu'à la table, puis m'incline légèrement devant elle avant de m’asseoir.

- Yokai-San.

Respectueux comme à mon habitude avec mes homologues – en tout cas dans un premier temps -, je la salue sobrement, Puis m'installe. Je doute que tous puissent se présenter aujourd'hui : l'affaire a beau être urgente, cette rencontre s'est programmée au dernier moment, et je suis bien placé pour savoir que l'emploi du temps d'Oyabun n'est pas toujours aussi facile qu'on le voudrait. Moi, je tiens à être présent, même si j'ai dû sacrifier quelques tâches prévus en soirée pour ça.

La stabilité de Kabukicho est une affaire qui nous regarde tous. Moi à plus grande ampleur encore. Et ça, Yokai est bien placée pour le savoir.
Bang bang - my baby shot me down
Funai Akira
Bang bang - my baby shot me down
https://decay.forumactif.com/
https://decay.forumactif.com/t188-funai-akira#762
(yakuza) Psychose et Paranoïa Abit 30 Yakuza Shatei du clan Ishii Si c'est logique et badass, j'accepte !
Funai Akira
Icon :
(yakuza) Psychose et Paranoïa Abit
Messages :
30
Allégeance :
Yakuza
Metier :
Shatei du clan Ishii
Mort du personnage :
Si c'est logique et badass, j'accepte !
Il y a de sales rumeurs, des bruits dans les ruelles et des chuchotements dans les couloirs. Quelque chose se trame dans Decay et c'est pas du propre. Ça parle de meurtre, d'un certain tueur en série, des gens tué au hasard... Ou pas? Des personnes disent que tout est lié à des gangs, certains disent que le prochain mort sera une personne importante dans Decay. Des messes basses qui commence à interloquer bien trop de monde. Les complotiste sur les réseaux se régalent des divers pistes et théories sur ce ou ces meurtriers. On donne son avis pour un rien, on pointe du doigt, on critique son voisin, on a peur et ça en devient un cercle vicieux.

Pour Akira, un cadavre de plus ou de moins, ça reviens au même. Après tout c'est un quotidien à Decay de voir la mort à chaque coin de rue, à quoi bon s'y choquer ? La travestie n'en a pas grand chose à foutre de ses théories du complot en lien avec les meurtres, quoiqu'il se passe ça va se tasser et d'ici une semaine voir un mois tout le monde va l'oublier. La seule chose qui pourrait la faire flipper c'est si cela touche sa mère ou ses proches à la maison close, mais il n'y a pas vraiment de raison à s'inquiéter étant donner que le bâtiment est tout le temps gardée et sécurisée par le clan.

Bref ce soir, elle c'est portée volontaire. Enfin c'est pas vraiment ça, elle a juste volé la place d'un mec qui est parti trop longtemps chier. Il n'avait qu'à ne pas avoir la chiasse celui là. Ainsi masquant ses attributs féminin à son habitude, elle s'habille comme les autre: son costume cravate le plus "respectable". Cette tenue date de plusieurs années, lorsqu'elle a fêtée son passage d'apprentie à Shotai, un bon cadeau de la part de sa mère bien qu'il commence à être petit au niveau des manches. Arborant le symbole du clan sur le col de sa veste, elle rejoint le SUV avec les autres. Sa présence ne se résume par des soupirs et des grognement pour les autres, en effet Akira n'a pas très bonne réputation en tant que homme. Bien trop faible avec ses petits bras et joliment efféminé, ce qui la rend juste inutile pour d'après de ses frères yakuza. Mais il n'en savent rien sur ses capacités qui restent à être prouvé, Akira est confiante.

Regardant le paysage de Decay défiler devant ses yeux, le convoi est arrivé à destination. Sortant du SUV pour rejoindre les autres, son regard curieux c'est arrête sur la façade du casino qui est toujours aussi attirant à ses yeux avec toutes ses éclairages pétant aux milles couleurs. Akira se sent tel un papillon de nuit, rentrant dans le piège de la lumière pour s'y brûler les ailes.

Ne perdant pas plus de temps aux observation, elle se dépêche à l’intérieur pour se mélanger dans le casino et se camoufler dans le paysage pour ainsi prendre son point de garde. A côté d'une des portes des nombreux toilettes, il y a peu de chance qu'il se passe quelque chose par ici mais au moins elle a une vue de loin sur l'entrée principale, ça peut-être divertissant à voir avec les autres festivité dans le casino. Ainsi accoudée au mur, Akira attend patiemment.
Bang bang - my baby shot me down
Abe Etsuko
Bang bang - my baby shot me down
https://decay.forumactif.com/
(yakuza) Psychose et Paranoïa Tumblr_okzea0YoMe1qctkd3o2_250 12 Yakuzas Wakagashira pas encore s'il-vous-plaît
Abe Etsuko
Icon :
(yakuza) Psychose et Paranoïa Tumblr_okzea0YoMe1qctkd3o2_250
Messages :
12
Allégeance :
Yakuzas
Metier :
Wakagashira
Mort du personnage :
pas encore s'il-vous-plaît
La journée a à peine commencé qu'elle n'a pas envie de la débuter. Le lit est encore chaud, bien trop chaud pour qu'elle se lève volontairement, émergeant de sous sa couette duveteuse. Pas de corps à ses côtés, cela fait un moment que madame dort seule. Elle cherche des yeux ce qui l'a réveillée à cette heure indue _ à peine quatorze heure_ et s'apprête à tuer d'un regard l'importun qui ose frapper à sa porte. Car c'est bien un petit « toc toc » persistant qui résonne de l'autre côté de la pièce fermée à double tours, deux vigiles dissuadant quiconque de déranger son altesse. Devaient dissuader, corrige la belle en se levant, mécontente de son personnel. Elle se crispe soudainement alors qu'elle se rappelle la nouvelle l'ayant si profondément choquée hier soir, l'empêchant de trouver le sommeil après sa tournée habituelle des tables du casino et la fermeture qu'elle effectuait tous les soirs _ ou matin, cela dépendait du point de vue qu'on adoptait _ vers les coups de cinq heure. Un innocent était mort. Illustre inconnu, un Personne sans nom ni visage, qu'un flou de sang et de chair à vif. Fleur fanée, rose aux pétales éparpillés sur le trottoir sale de Decay, le rouge trop vif se détachant nettement sur tout ce noir. Elle se souvient des clichés, elle se souvient de la tourmente de ce derniers crimes. Surtout, elle se souvient du frisson l'ayant saisie à l'annonce de cette nouvelle mort atroce, la peur que cette tourmente ne les frappe dans leur maison, ce petit bout de terre baptisé Kabukicho comme une référence évidente à leur pays natal. Le mouvement se fait plus vif, toute trace de fatigue disparue alors qu'elle ouvre d'elle-même la porte, faisant entrer le Shateigashira de l'Iwasaki. Elle se fiche de paraître en pyjama, ni que le tissu léger ne laisse que peu de place à l'imagination de son visiteur. Impatiente, elle lui fait signe de tout lui raconter. Les nouvelles ne sont pas bonnes et les enquêtes sur les meurtres restent des énigmes.

« Comme d'habitude, la Milice ne fout rien. »

Elle n'utilise ce langage grossier qu'auprès de gens de confiance avec qui elle sait que ses paroles ne seront pas répétées. Elégante et classe en toutes circonstances, elle a bannit ce vocabulaire de ses habitudes, n'y recourant que lorsque stressée ou énervée. Le Shateigashira masque un froncement de sourcils. Pour que sa supérieure déroge à la règle, c'est que la situation ne sent vraiment pas bon. Il s'excuse et prend congé d'une courbette, rappelant à la Wakagashira le rendez-vous des Huit. Perdue dans ses pensées, elle le remercie et l'autorise à partir, entendant à peine la porte se refermer doucement.

La réunion, elle l'avait prévue depuis longtemps. Elle avait failli convoquer les Huit mais dame Yokai s'en chargea avant elle, la soulageant d'un grand poids. Pas tout à fait Oyabun sans être non plus qu'une simple Wakagashira, Etsuko se situait dans une zone floue qui, si elle pouvait l'avantager par certains aspects, rendaient certaines décisions difficilement applicables en vertu des règles en vigueur dans son propre clan. En de rares moments, Etsuko s'impatientait de ces questions d'étiquette, mais elle se reprenait rapidement, détestant elle-même qu'on y déroge, fusse pour améliorer son propre quotidien. Dame Yokai, par son ancienneté et son statut officiel d'Oyabun, avait plus de pouvoir qu'elle. Elle avait personnellement envoyé un mot à l'Oyabun du clan Oni pour la remercier de son initiative et lui faire part des préparatifs pour la réunion exceptionnelle. Etsuko avait veillé sur le moindre détail, demandant au préalable à ce que les chambres réservées exclusivement à l'usage des yakuzas soient récurées de fond en comble, tout comme la salle du conseil. Elle avait renforcé depuis le premier meurtre la sécurité, mais préféra doubler la garde au cas où, en plus de rajouter des chaises supplémentaires pour les gardes rapprochées de chaque chef. Nul doute qu'ils viendraient tous en grand nombre, ne prenant aucun risque sur leur personne. Après tout, ne murmurait-on pas à Decay que les prochains à être frappés appartiendraient aux Yakuzas ou à la Mafia ? Etsuko prie les Kamis d'épargner ces premiers, à commencer par son Oyabun, dame Yoaki et Ishii.

En pensant à ce dernier, un rougissement soudain la prend, provoquant une bouffée de chaleur. Elle essaie de réprimer la joie qu'elle a à le revoir, savoir leur réunion si proche, se focalisant sur tous les problèmes à soulever afin de ne pas penser à lui. Un coup d'oeil à l'horloge lui apprend qu'elle est en retard dans ses préparatifs, ses pensées trop chronophages et trop profondes pour qu'elle se soit rendue compte du temps s'écoulant inexorablement. Elle sonne rapidement ses domestiques, leur ordonnant de la préparer.

Un long bain et un petit massage plus tard, à peu près fraîche malgré ses peu d'heures de sommeil, elle revêt le kimono traditionnel de son clan, le kurotomesode portant distinctement les emblèmes stylisés du clan Iwasaki-rengô bien visible, blancs sur fond noir. Sa coiffure est un chignon simple d'apparence mais redoutablement compliqué en réalité, effectué avec grand soin par sa camériste. Etsuko lui demande de ficher un simple peigne en bois laqué, les paillettes d'or capturées sous la laque ressortant dans sa chevelure de jais. Elle se contemple pensivement dans son miroir, s'accordant le luxe de cinq petites secondes seule. Par coquetterie, elle rajoute une touche de blush sur ses joues trop blanches, et un peu de rouge à lèvres sur sa bouche, la mettant en valeur sans toutefois verser dans le sanglant, qui ne lui rappelle que douloureusement l'angoisse de la veille.

Parée de toute son élégance et de tout son professionnalisme, elle se compose un masque paisible alors qu'elle pénètre à son tour dans la salle du conseil, déjà remplie de ses membres les plus éminents. Elle salue d'une profonde révérence Dame Yokai, lui adressant un respectueux « Comment allez-vous ? » suivit d'un mouvement de tête pour sa Shateigashira, occupée à jauger du regard quiconque oserait s'approcher de trop près de sa maîtresse. Etsuko cache un sourire devant l'aura de bouledogue de la garde du corps. Avec pareil protection, elle est soulagée de voir Dame Yokai bien entourée. Son second salut va à Ishii, qu'elle a du mal à fixer au fond des yeux.

« Kintaro-san. Comment allez-vous ? »

Son inclination dure un peu plus longtemps que ce qu'exige le protocole, moins profond que pour Dame Yokai _ ayant la préséance par son ancienneté _ mais plus long que les convenances. Etsuko essaie de cacher son trouble, remerciant les Kamis d'avoir demandé un maquillage un peu plus forcé pour masquer son manque de sommeil. Elle se redresse et va s'asseoir à son tour, son siège préparé à côté de Ishii. Elle est la seule à être venue seule, non pas par courage ou naïveté, mais par marque de confiance envers ses paires. Elle tient à leur prouver qu'elle ne juge personne mais qu'elle n'a peur de personne également. Que chacun l'estime comme il le souhaite, elle sait que le système de sécurité est infaillible et que son personnel veillant dans l'ombre à sa sécurité sera plus que suffisant. Après tout, même si le Lucky 8 est un territoire neutre, c'est bien le clan Iwasaki qui est à sa tête. Celui ou celle ayant la stupidité d'attenter aux jours d'Etsuko ne ressortira jamais vivant de ces murs. Avec un petit éclat de sauvagerie au fond des yeux, la Wakagashira aimerait qu'on essaie de la tuer. Appuyer sur la détente de l'arme qu'elle dissimule dans sa manche la détendra peut-être de toute cette pression accumulée ces derniers temps.

« Dame Yokai, Kintaro-san, Nakamura-dono s'excuse de ne pas pouvoir venir et m'a fait mandater à sa place. Il est au courant des récents évènements à Decay nous réunissant aujourd'hui et vous prie d'accepter ses excuses. Je me permets de vous signaler que je rapporterai tout ce qui se dira lors de cette réunion à mon oyabun, comme lors de nos précédentes cessions. »

Un geste de sa part fait apparaître des tasse de thé chaud auprès des invités présents, les gardes du corps inclus.

« Je vous en prie. Il n'est pas empoisonné. »

Presque si elle ne prononce pas ces derniers mots avec une pointe de malice. Après tout, son clan est connu pour régler les conflits, pas les provoquer. Tuer un seul membre des yakuza en plein sur leur territoire enfreindrait toutes les règles de bienséance auxquelles était attaché l'Iwasaki-rengô, ce que savaient pertinemment Ishii et Yokai. Ce qui faisait du Lucky 8 le lieu idéal où se sentir suffisamment en sécurité pour y organiser les réunions inter-clans. Joignant le geste à la parole, Etsuko se permet de boire la première, montrant par là l'innocence de la boisson proposée.

« Nous pouvons également vous servir d'autres boissons de votre choix. Je vous en prie, n'hésitez pas à faire appel au personnel. Nous avons également fait apprêter nos plus belles chambres, si jamais votre séjour ici devait se prolonger. »

En parfaite hôte, Etsuko s'occupe d'abord du bien-être de ses invités, se préparant mentalement à la joute verbale qui n'allait pas tarder à suivre. Trop fine pour ne pas manquer de percevoir la tension habitant chaque personne présente dans la pièce, elle ne fait rien pour la dissiper. Ce sentiment d'urgence devait habiter chaque fibre des yakuzas, leur permettant, elle en était sûre, de rester sur leur garde.
Bang bang - my baby shot me down
Yōkai
Bang bang - my baby shot me down
https://decay.forumactif.com/t181-yokai-monster
https://decay.forumactif.com/t113-yokai#402
(yakuza) Psychose et Paranoïa E5WCDIX 18 Yakuza Oyabun -- open
Yōkai
Icon :
(yakuza) Psychose et Paranoïa E5WCDIX
Messages :
18
Allégeance :
Yakuza
Metier :
Oyabun
Mort du personnage :
-- open
Les oyabun et wakagashira s'introduisait petit à petit dans la pièce du Lucky 8. Le caractère immuable de son statut d'aîné, lui octroyait automatiquement le respect des autres, pourtant Yokai l'instruisait à double sens. Donnant, donnant. Yokai offrait son respect à tous, mais le respect pouvait également se traduire par la mort pure et simple. Tour à tour, l'oyabun se levait pour saluer les chefs représentant leurs propres clans. Discrètement, Yokai faisait un signe à Lena pour qu'elle offre le coffret en bois qu'elle avait amené pour offrir au chef - ou à la remplaçante en cheffe - du clan hôte. La boite était en apparence un simple coffret de bois, fait en cerisier où était inscrit une prière shintoïste sur le dessus. A l'intérieur de la boite se trouvait un set à matcha ancien.

A mesure d'autres chefs venaient, il y avait bien entendu des absents, ces noms étaient mentalement gravé dans l'esprit de la cheffe matriarcale. Les mains jointent sur son ventre, elle remerciait Etsuko d'un sourire absent caché par son masque de démon. Restant debout, elle refusait poliment de boire la boisson qui lui était offerte, pour la simple et bonne raison de sa difformité qu'elle refusait de montrer à quiconque. Elle aurait pu se cacher derrière un éventail et relever le haut du masque pour boire, mais elle n'en faisait rien.

" Votre hospitalité est tout à votre honneur Etsuko-dono. Toutefois, les huit ne peuvent se permettre de laisser le sommeil entraver leur décision sur les malheurs qui nous poursuit. " Yokai parlait d'une lenteur extrême que quiconque sain d'esprit aurait lancé une accélération s'il s'agissait d'une vidéo. A la fin de sa déclaration, elle prenait à nouveau place assise. Les huit au même niveau.

A nouveau Yokai faisait appel à Lena pour qu'elle affiche les informations récoltés sur les derniers éléments afin que tous puisse y établir leurs hypothèses. " Comme vous le savez la paranoïa c'est installé à Decay et elle gangrène le kabukicho, tandis que armes circule dans les mains de fanatique prêt à rompre la trêve et à teinter les rues du sang des innocents. " D'une voix solennel, elle attendait quelques réflexions de la part de ses pairs. Miguel Salamanca était mort. Un chef de quartier assassiner comme une vulgaire mouche d'un coup de tapette. Les puissants n'étaient plus à l'abri d'une révolution.
Flow
Tobias Mendoza
Flow
https://decay.forumactif.com/t1291-presentation-tobias-mendoza
(yakuza) Psychose et Paranoïa Mini_20092611423014638 60 J'en sais rien putain... Serrurier - Cambrioleur Voir MP
Tobias Mendoza
Icon :
(yakuza) Psychose et Paranoïa Mini_20092611423014638
Messages :
60
Allégeance :
J'en sais rien putain...
Metier :
Serrurier - Cambrioleur
Mort du personnage :
Voir MP
5 heures avant la réunion

Le son du bois s’entrechoquant et résonnant dans l’enceinte du dojo berçait ma concentration tandis que mon corps se mouvait avec harmonie et fluidité. Une esquive sur la gauche. Un puissant kiai – cri précédant une attaque au kendo – venant se mêler à la cacophonie présente. Touché. Je recule de quelques pas afin de me recentrer face à mon adversaire. Je m’incline respectueusement avant de retirer mon Men – masque pourvu d’une grille – et de remettre mon shinaï à son emplacement.

Je me désaltère tandis que mon confrère yakuza et moi-même revenons sur nos différents mouvements ainsi que sur les circonstances qui l’ont conduit à perdre le duel. Une bonne garde, un très bon jeu de jambes mais des mouvements un peu trop prévisibles. C’est ainsi que quotidiennement, je me retrouve dans ce lieu d’entrainement et de spiritualité. Notre conversation est interrompue par une émissaire – employée domestique – venue me porter un message.

- Toutes mes excuses Ishii-sama. L’Oyabun vous demande.

- Bien.

Je me lève en inclinant brièvement la tête devant mon confrère avant de retirer le reste de mon équipement. Je traverse ainsi les couloirs et jardins du domaine avant de me retrouver devant le bureau de mon frère. Je frappe à trois reprises avant d’entrer. Quelques minutes s’écoulent tandis que je prends attentivement connaissance des raisons de ma présence. Bien. Enfin, pas si bien que ça finalement.

- Avec tout le respect que je te dois onii-san, je pense que nous devrions faire preuve de prudence. Je reçois chaque jour le rapport des hommes sur le terrain et effectivement, le quartier est sous tension depuis quelques jours. Nous faisons face à une menace et ta sécurité est ma priorité.

- C'est justement parce que le quartier est sous tension que je dois aller à cette réunion. Ne t'en fais pas pour ma sécurité... J'ai justement l'intention de leur montrer que nous sommes prêts.

Sa réponse était sans appel et je connaissais mon frère. L’assurance dont fait preuve mon frère est aussi opaque qu’un brouillard d’automne. Avant même de lui faire part de mes inquiétudes, je me doutais que sa réponse serait défavorable à ma mise en garde. Je connaissais son désir de renforcer la position du clan à Kabukicho. Désir que je partage. Mais me demander de ne pas m'en faire pour sa sécurité... NON.

Telle était la décision de l’Oyabun. Il m’incombait le devoir et la responsabilité d’assurer sa sécurité dès lors qu’il poserait un pied en dehors du domaine Ishii jusqu’à son retour. Je le quittais donc afin de m’atteler à la tâche.

2 heures avant la réunion

Une fois l’itinéraire tracé par mes soins, je fis appel aux kyodaï les plus aguerris en qui j’ai le plus confiance. Un gage de mon respect qu’il est extrêmement difficile de gagner. Des hommes redoutables qui ont marqué l’histoire du clan par leur courage, leur dévouement et leur combativité. La crème de la crème du clan Ishii.

Nous allions passer par les zones où notre dispositif d’influence et notre contrôle sont les plus importants. Il m’était également venu à l’idée de mettre en place des équipes stationnaires à différents points stratégiques sur l’itinéraire. Mais je me suis rapidement ravisé, privilégiant la discrétion et la sécurisation du lieu de rendez-vous : le Lucky 8.

Les véhicules furent inspectés et préparés selon les consignes du chef de clan. « Une protection parfaite pour un maximum de visibilité » avait-il dit. Montrer à tout le monde que le clan Ishii ne se terre pas derrière les murs de son domaine et qu’il passe à l’action. Nous fîmes le parcours deux fois avant de nous rendre au casino. Toutes les issues furent étudiées, chaque homme connaissait le rôle qui lui incombait. Une fois le dispositif de sécurité prêt à être déployé, nous retournâmes au domaine afin de finir les préparations et mettre en place le « convoi ».

Quelques minutes avant la réunion

Les centaines de joueurs présents dans le casino dilapident leur argent face aux tables et aux machines sans se douter de ce qui se trame dans les hauteurs du bâtiment. Comme prévu, le trajet s’est déroulé sans encombre. Dans la limousine prévue à cet effet, l’Oyabun fit le trajet accompagné des kyodaïs tandis que je me trouvais côté passager dans le SUV ouvrant la voie, mon sabre – un cadeau de mon défunt paternel – entre mes cuisses.

Inutile de tergiverser une fois sur les lieux. Telle une mécanique bien huilée, les hommes accompagnant leur plus haut supérieur prirent place aux points stratégiques préalablement déterminés du Lucky 8 à mesure que le chef de clan se dirigeait vers l’ascenseur.
Pendant ce temps, toujours assis dans la voiture, j’observe ma montre. Lorsque la grande aiguille arrive sur le chiffre douze, marquant les cinq minutes passées, je sors une oreillette de son étui avant de l’enfoncer dans mon oreille.

- Test. Fis-je en appuyant sur l’oreillette.

Tous les hommes répondirent affirmatif. Tout le monde était bien en place. Il était temps pour moi de rejoindre mon frère. Et rien de tel qu’un petit tour dans le casino afin que l’ensemble des yakuzas sachent qu’Ōkami, le loup du clan Ishii est présent. Un nom que bon nombre d’hommes redoutent à Kabukicho et qui inspire respect ou crainte selon le côté où l’on se trouve. C’est ainsi que je défile dans le casino, observant tous les hommes que je devine être des membres des autres familles. Certains détails ne m’échappent pas. La partie bombée sous la veste cachant pour sûr un flingue, certains tics nerveux ou encore des regards alentours insistants. Bien. Très bien. J’étais relativement confiant quant à notre sécurité.

It’s time to shine

Ayant retenu les consignes de mon frère, je me dirige alors vers l’ascenseur à mon tour. J’entre la combinaison et quelques minutes, me voilà faisant irruption dans la pièce où siègent les dirigeants de la mafia asiatique de Decay.

- Bonsoir. Sont les deux seules syllabes que je prononce.

Mes petits yeux verts se posent sur mon fraternel que je rejoins d’un pas calme et assuré. Prenant place juste derrière le siège occupé par le borgne, je pose mon nodachi – sabre japonais allongé – verticalement devant moi avant de poser les deux mains dessus. Je visualise l’ensemble des membres assis autour de la table sans perdre de vue mes alter ego, les wakagashiras respectifs de chaque Oyabun. D’un geste bref de la main, je refuse la boisson qui m’est tendue, le regard neutre et concentré.

Les premières constatations sont émises concernant l’inquiétude grandissante dans le quartier de Kabukicho. Bien que nos avis puissent diverger dans le cadre privé, mon frère et moi faisons toujours front commun quoi qu’il arrive. Pour le meilleur et pour le pire. C’est donc confiant que j’écoute ce qui se dit. Inutile pour moi d’intervenir, c’est une tâche que je laisse à mon Oyabun.
Invité
Invité
Anonymous
Paranoïa - Yakuzas
Tout le gratin des Yakuzas, rassemblés au même endroit, une situation bien dangereuse. Mais pour qui ? C’est la question que tout le monde se pose sans avoir une réponse précise. Il suffirait qu’une souris parvienne à s’infiltrer et nous fasse tous sauter pour que l’équilibre soit anéanti. C’est là où, nous, les seconds entrons en scène afin de sécuriser la zone pour nos Oyabuns.

Je capte un subtil signa de Dame Yokai et sors de mon ombre afin de présenter le cadeau qu’elle à préparé pour nos hôtes. Ils peuvent bien tous s’habiller comme les patrons de la ville, Dame Yokai les dépasse tant par son élégance que son éducation. La tête baissée, je dépose le coffret sur la table et me retire pour reprendre ma place initiale. J’ai soif et je ne dirais pas non à un jus de melon, mais je décide de respecter la décision de mon Oyabun, le regret dans l’âme.

La situation établie, c’est autour des autres chefs de prendre la parole, mais, mon regard se porte sur un nouvel arrivant qui rejoint le leader du clan Ishii. Bonsoir ? Comment peut-il se permettre une telle familiarité avec son grade ? Un vrai connard rustre qui mériterait une bonne leçon d’éducation. Que croit-il avec son sabre qui ressemble plus à une planche qu'à une lame digne de ce nom ? Croit-il nous impressionner ? La taille n’importe pas, le plus important est de ne faire qu’un avec son arme jusqu’à ce qu’elle devienne une extension de sa personne. L’envie de lui faire remarquer son irrespect envers Dame Yokai est grande, toutefois, je décide de rester sagement à ma place, ce n’est ni le lieu, ni le moment.

Une vibration dans mon oreille m’indique qu’un rapport est arrivé venant d’une des sentinelles. Discrètement, je relève ma main pour me recoiffer et écouter celui-ci. Il y a une importante foule, mais chaque clan semble avoir ses propres sentinelles, ce qui peut être une bonne chose temps que chacun respecte les limites de l’autre… pourtant, je suis confiante, nous sommes entrainées pour ce genre de situation.

Silencieuse, adossée au mur, je continue de veiller sur mon Oyabun et hausse les sourcils lorsque je capte le regard de ce rustre du clan Ishii. Je le provoque discrètement, oui, mais ce type possède un quelque chose qui m’irrite, alors, fuck.
C 2981 12289 0
Bang bang - my baby shot me down
Abe Etsuko
Bang bang - my baby shot me down
https://decay.forumactif.com/
(yakuza) Psychose et Paranoïa Tumblr_okzea0YoMe1qctkd3o2_250 12 Yakuzas Wakagashira pas encore s'il-vous-plaît
Abe Etsuko
Icon :
(yakuza) Psychose et Paranoïa Tumblr_okzea0YoMe1qctkd3o2_250
Messages :
12
Allégeance :
Yakuzas
Metier :
Wakagashira
Mort du personnage :
pas encore s'il-vous-plaît
Madame s’outre en silence du revers administré par la Yokai qui, de sa voix faussement doucereuse, l’a recadrée sans le moindre égard. A peine une légère ironie teintant ses propos d’une douce amertume qu’Etsuko laisse couler sur elle, statue subitement de marbre et non plus de chair. Toute couleur quitte son visage alors qu’elle se fond dans le moule de la Wakagashira obéissante face à un Oyabun plus haut placé qu’elle. Si seulement les clans acceptaient un semblant de paix entre eux, et d’amitié, qui sait quels miracles ils seraient alors capables d’accomplir. Mais non. Même ici dans le saint des saints, ce n’est que guerre intestine pour savoir qui sera élu le prochain grand chef du conseil. Ça la fatigue d’avance alors elle préfère siroter tranquillement sa boisson, l’eau trop chaude taisant le cri de colère qu’elle voudrait exprimer. Peut-être est-ce aussi contre elle-même qu’elle s’en veut, de ne pas avoir su se montrer professionnelle comme elle l’aurait aimé, pour le bien de l’Iwasaki. Elle se laissait aller et elle détestait cela, cette fragilité affichée à la vue de tous et surtout à celle de Kintaro qu’elle voudrait éblouir, aussi vain soit cette envie de lui plaire un tant soit peu.

En parlant du clan Ishii, son collègue les rejoint, balançant un simple « bonsoir » ostentatoirement je m’en foutiste qui la fait soupirer. Parfois, Etsuko se demandait si les yakuzas n’étaient pas voués à disparaître car si la prochaine génération avait Nasuko à sa tête, Etsuko préférait mourir avant. Bien qu’elle reconnaisse la valeur du Wakagashira du clan Ishii, elle n’arrivait pas à passer outre son côté faussement glandeur, ni sa flemme de vivre, presque, affiché ouvertement sur son visage cerné. Une bonne tasse de café et un bon coup de pied au cul, voilà ce qu’elle voudrait lui offrir au lieu de la tasse de thé placée devant lui. Elle lui adresse un poli signe de tête, cachant son agacement de le voir arrivé en retard derrière le voile de la politesse. Elle au moins pouvait se targuer de montrer l’exemple en ce domaine.

« A ce propos, en savons-nous davantage sur les assaillants ? Notre clan n’arrive pas à avoir de renseignements clairs et précis. Bien que les signes pointent tous sur l’Eglise, je ne crois pas qu’ils soient impliqués. Les évidences paraissent bien trop visibles, comme si elles étaient laissées là exprès pour nous orienter sur une fausse piste. »

Sa voix est assurée, claquant dans l’air comme un fouet, bien loin du timbre doux et poli utilisé tout à l’heure. Elle n’a plus rien de la seconde mais incarne bel et bien l’autorité suprême de l’Iwasaki à cet instant. Sa figure n’est plus qu’un masque où rien d’autre ne transparaît qu’un professionnalisme à toute épreuve.

« Doubler nos effectifs de sécurité et boucler le quartier, nous montrer plus visible est une bonne chose, mais cela ne nous aidera pas à mettre la main sur les véritables coupables. Nous courons le risque de ne plus dormir sur nos deux oreilles si nous continuons à vivre dans ce climat délétère. »

Elle ferme un instant les yeux, se concentrant et priant pour que sa proposition passe.

« Je demande aux Huit une alliance provisoire entre nous le temps de régler ce problème. Cessons nos luttes fratricides et unissons-nous pour trouver les coupables. Une fois cette histoire terminée, que chacun reprenne le cours de son existence. »
Bang bang - my baby shot me down
Ishii Kintaro
Bang bang - my baby shot me down
https://decay.forumactif.com/
https://decay.forumactif.com/t92-ishii-kintaro-terminee
(yakuza) Psychose et Paranoïa Mini_200125050400982894 60 Yakuza Oyabun Tant qu'on est dans du logique et que c'est pas gratuit, oui.
Ishii Kintaro
Icon :
(yakuza) Psychose et Paranoïa Mini_200125050400982894
Messages :
60
Allégeance :
Yakuza
Metier :
Oyabun
Mort du personnage :
Tant qu'on est dans du logique et que c'est pas gratuit, oui.

Petit à petit, les différents participants et leur escorte apparaissent. Nasuko ne tarde pas lui non plus.  Je salue tout le monde, sobrement, mais avec un signe subtil à chacun.

Un regard entendu pour mon frère, une façon de le remercier de sa présence, sans mots.
Un léger sourire pour Etsuko. Je lui réserve la même politesse qu'à Yokai, mais les choses sont différentes. Pour la première : un respect teinté de bienveillance, pour la seconde, un respect teinté de prudence.

- Je vais bien, merci de vous en inquiéter, Etsuko-San. J'irais mieux si ce n'était pas à l'occasion de ces massacres que nous nous rencontrons.. Des mots que je garde pour moi.

Sans un mot, sans un geste, j'observe la Shatei-gashira du clan Oni offrir un présent de la part de sa Maîtresse à Etsuko. Une fois de plus, je souris, mais cette fois-ci, ce n'est pas un sourire sur mes lèvres, c'est un sourire secret, un amusement que je garde dans mes pensées.
Un amusement nuance facepalm, mais ça aussi, je le garde pour moi.
Certains sont occupés à réfléchir, d'autres à jouer un jeu de regards mauvais, d'autres à s'assurer que l'assemblée soit à l'aise. Dans mon cas, j'accepte d'un signe positif de la tête le thé qui m'est offert, sans réelle inquiétude quelconque. Comme je m'y attendait, nous ne sommes pas au complet. Loin de là, même. Je m'attendais à plus de monde, mais... Heh. Ce sera suffisant, dans un premier temps. Il faudra que ça le soit.

- Des fanatiques, ou des imposteurs.

Je ne réagis d'abord qu'avec cette simple phrase à l'entrée en matière de la matriarche du clan Oni. Je laisse Etsuko prendre la parole avant de continuer sur ma lancée.

- C'est ce que je me dis aussi. C'est trop facile. L'Eglise n'a pas réel intérêt à provoquer les gangs si directement : C'est une institution influente, mais jeune. Fragile. Le genre qui pourrait vite partir en éclat si les gangs devaient décider qu'ils représentent une menace. Moi en tout cas, je n'hésiterais pas. Leur quasi-monopole sur les soins, ils le doivent à leur personnel et à leurs infrastructures. Rien qui ne puisse être récupéré dans le sang de leurs dirigeants.

Les mots sortent de ma bouche comme je les pense, froidement, un visage neutre qui affiche un regard perçant. L'affaire est sérieuse, et j'entends bien la considérer comme tel. Et au passage, subtilement partager ma position quant à l'Eglise de l'Union : tolérés, mais en sursis. En équilibre sur le fil d'une paix fragile assurée par leur utilité, et par un status quo que je préfère maintenir. Pour l'instant, les gangs se tiennent à leur territoires, et les quelques conflits qui surviennent sont discrets. Une guerre froide, sans agression ouverte. Et pour le moment, c'est bien comme ça.
Pour le moment.

- Pour répondre à votre question, nous ne savons rien. Rien, si ce n'est les victimes, et ce sigle de croix sur les scènes de crime. De mon point de vue, il y a deux pistes à explorer : Des extrémistes inconscients, sympathisants de l'Eglise, qui chercheraient à revendiquer l'assaut sans comprendre les implications.

L'autre, plus plausible possibilité : quelqu'un veut semer le doute. La paranoïa, le chaos. Et tourner tout ça vers l'Eglise. La question qui se pose à partir de là... Qui voudrait du mal à l'Eglise ? Qui profiterait d'un climat de méfiance au travers de Decay?


Une piste de réflexion sans fin.
Un gang qui pense pouvoir tirer son épingle du jeu, et lance les hostilités anonymement pour attaquer par la suite ?
La Milice qui se décide enfin à faire quelque chose à propos de ce taudis, et essaie de le faire imploser ?
Un groupe anonyme aux intérêts encore inconnus, qui aurait une dent contre l'Eglise d'une façon X ou Y ?
Beaucoup de possibilités. Trop, en fait. Yeux fermés, poings joins sous mon menton en une profonde réflexion, je finis par rouvrir les yeux, et retenir un soupir.

- Le problème étant que les Huit ne sont que Trois, ce soir. Un sourire désabusé sur le visage, peut-être un peu agacé. Mais il va de soi que les petites luttes intestines qui peuvent exister ici et là doivent être mises au second plan tant que cette affaire est d'actualité. Cela étant...

Puisqu'il faut maintenant aborder les choses plus en détail...

Trouver les coupables ne sera pas une mince affaire, surtout s'ils opèrent en dehors de notre principale zone d'influence ici, à Kabukicho. La protection de ce quartier reste notre priorité. Aussi, pour répondre à ces deux problématiques... D'un coup d'oeil, je lance un regard vers un des Kyodai qui m'a accompagné ici. Il approche doucement jusqu'à déposer un petit dispositif sur la table et l'allumer.
Une carte holographique de Kabukicho s'affiche au centre de ladite table. Plusieurs points stratégiques dessus, qui se démarquent en rouge. Prés des contours de la map, quelques indications et consignes.

- Voici une carte de Kabukicho tel que je le recommande le temps de cette crise.
Je propose de boucler le quartier et contrôler les entrées et sorties à différents checkpoints notés ici d'un point rouge sur cet hologramme. J'ai choisi les points que je juge les plus faciles à défendre et surveiller. Le port d'armes sera strictement interdit et l'entrée sera refusée aux civils qui en portent une : seul les membres des différents clans seront habilités à en posséder une au dehors.

Les étrangers devront fournir une raison valable à leur visite dans le quartier lors de leur arrivée à un checkpoint. De nuit, ils ne pourront séjourner que dans une sélection d'établissements précis où la sécurité sera renforcée à l'occasion. A tout comportement suspect, chaque membres des Huit Clans sera en pouvoir d'interroger, capturer, et s'il le faut neutraliser l'individu.


La voix claire et forte tout le long de mon exposé, je balaie l'assemblée du regard, le temps d'une pause. Façon de jauger l'atmosphère.

- Vous pourrez lire les détails logistique de l'opération sur un document à part que j'ai déjà pris la liberté d'envoyer à chacun des Huit, dont ceux qui n'ont pas pu se déplacer aujourd'hui. Au format papier, dans vos domaines respectifs. Un dispositif d'une telle envergure demanderait la coopération de tous pour être au maximum de son efficacité.
Je souhaite sécuriser le quartier autant que possible, sans que nos profits soient trop impactés, et sans trop attirer les soupçons. J'ai envisagé de vous soumettre la proposition d'entièrement boucler Kabukicho, mais les autres gangs risqueraient de se faire des idées, s'ils nous voyaient nous isoler totalement après les derniers événements.
Qu'en pensez vous?


Confiant, mais d'un sérieux absolu. Alors, mesdames, que dites-vous de cette idée, hm ? Oh, et, de celle-ci aussi...

- Aussi, je préconise une rencontre avec les autres gangs pour tirer cette affaire au clair. La menace concerne Decay toute entière, et il faudra le plus de ressources possibles pour élucider ce mystère.

Tout ce chaos sans visage ne profite à personne parmi nous. Sauf éventuellement, un gang qui souhaite mettre le feu aux poudres pour lancer un conflit où il espère gagner du terrain.
Que ce soit ça ou non, on a tout intérêt à travailler avec eux. Jauger l'autre, et déterminer s'il est une menace ou non.


Bordel, heureusement que j'aime m'entendre parler et que ces réunions sont rares, parce que ce serait épuisant autrement...
Contenu sponsorisé
Revenir en haut
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum