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Re: ❝ when I'm fucked up, that's the real me — Magnolia
Dim 14 Juin - 18:10
Tu étais bien conscient des commentaires désobligeants qu'elle devait recevoir, des regards affamés qu'elle devait essuyer et des requêtes illégitimes qu'on lui réclamait. En échange d'argent, certains estimaient qu'ils pouvaient tout acquérir. Et il y avait dans le regard de cette femme une sorte de contrôle que tu reconnaissais. Elle pouvait bien leur offrir tous les artifices qu'ils désiraient, elle et elle seule déciderait au final de ce qu'elle voudrait bien leur céder. Et c'était ce choix si crucial qui la rendait aussi dangereuse que libre.
La réponse qu'elle t'accorde ne fait qu'éveiller une fois de plus ta curiosité. Elle arrive à piquer ton envie alors qu'elle a pourtant fait preuve d'une cruelle précision. Ce ne sont pas ses mots qui t'échappent Father, ce sont ses pensées. Tu fermes les yeux pour mieux l'écouter, et quand tu les rouvres, tu les rues sur ton verre que tu fixes intensément.
— « Une solution nécessaire à la survie. Il semblerait que nous nous ressemblions plus que ce que nous pourrions penser. Quand il est question de survie, j'en suis devenu expert. »
C'est donc un escorte qui offre un plaisir tout autre que celui de la chair. De l'affection et des sourires, un plaisir pour les yeux et pour le coeur. Et le corps reste enchainé à ses désirs, l'homme ne peut que caresser et cajoler sans pouvoir conquérir.
— « La Grosse Sainte hein... »
Tu te penches finalement au dessus d'elle, plaquant ton front au sien et t'armant d'un rictus charmeur. Le souffle prisonnier du sien, tu restes en contrôle toi aussi. Si tu es charmé par sa présence d'esprit (sa présence tout court) tu ne cherches pas à t'attirer ses faveurs comme un client aurait l'habitude de le faire avec elle.
Il y a dans ses déclarations des provocations à ton encontre que tu supposes et qui t'excitent.
— « Et je suis sûr que tu vaux cher. De l'argent j'en ai, un sac rempli coincé entre mes chevilles. » Tu susurres, suave, ce qu'elle seule a le droit d'entendre, ce soir. Tes doigts viennent se saisir de son menton pour le relever délicatement. « Mais je n'ai aucunement envie de payer pour ta compagnie. »
Ton pouce appuie légèrement sur sa lèvre inférieure, les prunelles braquées dans ses deux saphirs. Tu aurais pu lui arracher tant ils t'obsédaient.
— « J'ai l'habitude qu'on cède rapidement à mes requêtes. Mais ce soir ce sont tiennes que je suis prêt à exaucer. »
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Re: ❝ when I'm fucked up, that's the real me — Magnolia
Lun 15 Juin - 7:10
Il te parle d’une ressemblance…
Tu ne saurais comment la définir, est-il réellement entrain de comparer la requête presque égoïste d’une femme sensible qui désire préserver son corps pour avancer en restant fidèle à ce qu’elle est. Pour certain, ton choix est une preuve de faiblesse, un caprice. D’autre encore dirons que tu dénigres les femmes vendant leurs corps pour vivre. Mais tu n’as que faire de toutes ses paroles, il y a bien des femmes que tu admires pour le courage qu’elles ont à ouvrir les cuisses en étant fière. En vérité, tu pourrais presque te trouver fragile et faible comparée à celles qui ont tant de courage et d’assurance dans ce corps de métier. Métier de corps. Alors tu souris à cette pensées, égarée par sa notion de survie. Il te ramène sur terre avec sa remarque, il te ramène avec ce surnom qui te fait encore une fois lever les yeux vers les cieux. Était-il obligé de le répéter ?
Prise au dépourvue, le rose s’invite…
Sur tes joues rondes. Tu n’as pas anticipé un seul instant son mouvement. Sans défense aucune, sans crainte, sans résistance voilà qu’il te surplombe. Voilà qu’il se dresse devant toi comme un rempart infranchissable. Le front posé contre le tien, les yeux perdus dans les tiens. Inquisiteur ? Dominant ? Menaçant ? Non, simplement trop présent. Presque pressant. Tu aimes ce petit sourire à la saveur séduisante, tu aimes la manière dont son souffle s’écrase contre le tien. Tu ne récoltes que les fruits de ta provocation, tu le sais. Tu le ressens jusqu’aux frissons qui s’invite dans ta nuque. Il te parle d’argent entre ses chevilles, tu ne penses qu’à ses yeux et cette voix pleine de promesses différentes. Il te caresse le menton pour le redresser, rapprochant vos souffles alors qu’il refuse de te payer…
Son pouce autoritaire dessine tes lèvres…
Ton souffle flatte sa peau et tu restes quelques secondes interdites devant cette réponse un peu trop vorace pour une si petite provocation, n’est-ce-pas ? Serais-tu entrain de réveiller une bête encore plus dangereuse que ce qu’il t’a confié ? Car ce soir, il te parle d’exaucer la moindre de tes requêtes mais il te livre sans détour la vérité dure de son monde. Il ne ment pas, il parle du sac plein d’argent, il te donne son prénom. Ne met-il pas en danger avec tous ses secrets à garder ? Puisqu’il n’est pas l’homme qu’il serait bon d’approcher… Celui qu’on redoute à chaque instant. Les yeux dans les yeux, tes lèvres s’ouvrent pour venir croquer ce pouce qui s’impose. Oh non, tu ne serres pas. Tu te contentes d’une mise en garde sans parole avant de te reculer. Cette proximité, cette main sur son menton, le vacarme de ton cœur qui colore tes joues, tu as besoin de distance, tu as besoin de souffler. Alors tu te recules lentement. En commençant par le venir délicatement retirer sa main de ton menton, puis décoller ton front.
C’est à ton tour d’approcher ta main…
Tu n’as pas quitté ses yeux, tu y cherches la réponse à tout cette envie soudaine. Tu souris un peu plus, plus douce, plus timide aussi. Ta main arrive à son menton, tu ne le relèves pas, tu ne l’emprisonnes pas comme lui, tu te contentes de le caresser du dos de tes deux doigts, puis tu longes la ligne de sa mâchoire avec ton index avant de venir tapoter doucement sa joue avec. Tu penches la tête, tu plisses les yeux :
- « Je ne désire pas que tu paies pour mon temps ce soir, je n’ai pas envie de jouer les escortes. Ce soir je ne suis que moi… »
Qu’importe combien peut contenir ce sac…
Tu ne veux pas de sa fortune d’affaires douteuses. Oui, c’est très bien ainsi, tu n’as que rarement le droit d’être juste toi, et avec lui, ce n’est pas si déplaisant. Même si en retour, il est peut-être un peu trop lui. Alors c’est certainement un peu déroutant, mais pas alarmant. Il y a un vraiment charmant à vos mots dansant entre deux plans. Deux discours qui se superposent. Délicatement tu retires tes doigts de sa peau, presque à regret. Tu l’aimes énormément cet empressement chez lui, celui qui l’a fait presque bondir de son siège pour te surplomber derrière pourtant tant de contrôle. Tu l’as bien vu que l’envie était là. C’est elle, qui te donne ce sourire après tout. Tu replaces tes cheveux derrière ton oreille, tu reprends ton verre que tu portes à tes lèvres. Le regard du coin des yeux tu rajoutes :
- « Si je me contente de vouloir passer cette soirée en ta compagnie, cela te suffit comme requête à exaucer Belphegor ? Car je n’ai jamais été très douée pour réclamer les choses. Je préfère prendre ce qu’on me donne ou simplement partager... » Et là, il te vient une petite précision en tête, prise d’une idée à la malice presque enfantine, tu lui fais signe d’approcher et quand son oreille et à la porter de ta bouche, tu remontes ta main pour signifier le caractère secret de ta confidence, quand tu lui murmures : « Évites tout de même de me livrer tout tes secrets, il y a des gens qui adorent venir les découvrir par tous les moyens… » C’est dit avec douceur, avec bienveillance aussi. On pourrait prendre cela pour une nouvelle provocation mais tu as déjà assez intelligent pour comprendre que tu lui demandes de ne pas te mettre dans une situation délicate à cause de trop de vérités à son sujet.
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Re: ❝ when I'm fucked up, that's the real me — Magnolia
Lun 29 Juin - 21:09
Ses lèvres s'ouvrent pour venir croquer ton pouce. Tu étires un rictus satisfait, piqué à vif par cette provocation charnelle. Il y a quelque chose de doux amer chez elle, qui caresse ton âme après l'avoir giflé. Tu n'as en réalité que faire des choix de vie de Magnolia, trop captivé par ses yeux trop grands et ses joues trop roses. Si tu devais la juger, c'était pour avoir fait un pas trop grand dans ta direction, car elle avait fait l'erreur de croire pouvoir s'échapper après s'être servie. Mais si elle était du genre à partager, et toi à prendre, cela ne pouvait que se finir d'une seule manière.
Elle approche ses lèvres de ton oreille, du moins te fait signe et tu penches la tête vers ses lippes. Tu fermes les yeux, la laissant t'emprisonner la tête pour que toi seul entende sa requête. Tu soupires d'aise et lui répond avant qu'elle ne s'écarte.
— « Je n'avais pas envie de jouer les clients, je vois qu'on est sur la même longueur d'onde. »
Tu glisses ta main sur sa cuisse, que tu caresses du pouce, de haut en bas - avec une tendresse sévère. Ta tête se penche sur le côté alors que tu souris toujours de manière aussi mielleuse, faussement attendri par ses manières. C'est juste un jeu, celui du chat et de la souris et à mesure que vous échangez tu assumes totalement le fait que les rôles s'inversent à chaque tour. Sans gêne car l'ego ne rentre pas en jeu ce soir.
Elle joue avec son verre et tu remontes un peu ta main, sans la quitter des yeux. Tu es avide de son regard, maintenant joueur et tu l'espères devenir suppliant dans la demi-heure.
Tu aimes qu'elle te nomme Belphegor, sans pudeur et sans détour.
— « Il ne faut jamais croire ce que raconte un homme d'affaires. » Tu desserres ta cravate. « Tous des menteurs. Des secrets n'en seraient plus, s'ils étaient tous révélés. »
Tu plisses les yeux alors que tu viens lui arracher un baiser frivole, comme une punition exquise à sa conquête un peu audacieuse.
— « Oups, peut-être que je n'ai pas été tout à fait honnête avec toi. Hormis sur le fait que j'apprécie d'avoir fait un détour au bar et d'avoir croisé. Je resterai, ce soir. Tu as encore une chance de me percer à jour. »
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Re: ❝ when I'm fucked up, that's the real me — Magnolia
Ven 3 Juil - 22:28
Il te murmure des mots qui ravissent ta pensée…
Attirant, fascinant. Belphegor t’offre des frissons dans son murmure. Il te fait vibrer l’esprit. Alors ce soir, ce n’est que la femme qu’il convoite. Il n’est pas question de richesse, il n’est pas question de contrat. Juste une femme, un homme. Et ce sourire ? Cette main sur ta cuisse. Ce frisson qui longe la caresse de ses doigts. L’homme se fait entreprenant, l’homme se fait vorace, impatient de découvrir toujours de peau. Tu aimes le mouvement régulier de son pouce, la fermeté de ses doigts. Cette pression qui contraste avec son expression mielleuse et douce. Ce petit sourire, il n’est pas difficile de comprendre le jeu de séduction qui s’est installé entre vous. C’est un bel homme, un regard enivrant, un esprit intriguant. Tu te laisserais presque tenter. Il remonte ses doigts s’aventurant à la limite du tissus, provocant tes sens, affichant sans crainte ces désirs… Il faut dire qu’avec ce regard, cette poigne et ce sourire, il ne doit pas avoir souvent de refus. Et ce n’est pas ce soir qu’il va en recevoir un, c’est presque certain. Alors sous le joug de ses caresses prédatrices ton dos se redresse légèrement, cambrant ta chute de reins généreuse.
Il défait sa cravate avec un air indolent…
Même ainsi, il est séduisant. Non, il est juste beau et il se rapproche. Il te parle de secrets qui n’en sont pas, pourtant tu pourrais affirmer que tu as cru chacun de ses mots ce soir. Jusqu’à son prénom. Puis, il efface tes questions et ta pensée en venant prendre tes lèvres. Audacieux un fois de plus, désirant qui se veut désirable, il tente, il avance pour mieux reculer. Dans ses mots, il te parle d’une nuit à ses côtés et cherche à semer le trouble dans tes pensées. Tu ne comprends pas réellement à quoi sert ce jeu, tu te contentes de le regarder de tes grands yeux, le rose légèrement présent sur les joues à la suite de ce baiser. Baiser que tu kidnappes entre tes doigts pour le garder encore quelques secondes. Puis tu finis par pouffer de rire, tant de manière pour une simple envie d’une nuit. Tu penches la tête :
- « Ce n’est pas ce que je désire Belphegor… »
Tu ne rien creuser, tu n’as pas envie de décortiquer, d’analyser. Ce soir, tu ne veux pas chercher. Ce soir, tu ne veux pas chercher. Ce soir, tu veux juste profiter. Ce soir, tu veux juste te laisser happer. Qu’il te kidnappe le souffle et l’esprit pour quelques heures qu’importe la manière dont vous allez dépenser votre salive, ce n’est pas le plus important. Tes doigts remontent délicatement à sa cravate un peu trop desserrée, tu viens achever son mouvement, défaire ce nœud en avançant ta deuxième main, rapprochant aussi ton corps du sien pour plus de mobilité :
- « Je ne prendrais que ce que tu veux me donner… Je n’attends rien de plus ce soir… Mais j’aimerais que cela reste dans l’honnêteté, s’il te plait… Sinon je ne pourrais pas me sentir complètement à l’aise avec toi. »
Que ce soit ici ou pour des choses intimes,
Tu as besoin de franchise pour y croire, pour faire confiance. Et si confiance il y a, tu oses bien plus. C’est ainsi. Et ce soir tu as vraiment envie d’oser ave lui, tu as envie qu’il puisse voir tout de toi… Comme en cet instant, quand tu t’avances, tirant légèrement sur la cravate détachée pour qu’il revienne auprès de toi et réponde à ton baiser. Un baiser plus joueur, un baiser plus taquin. Celui qui vient cherche la langue et le souffle. Celui qui fait rougir les jours, celui qui saccade légèrement la respiration et qui laisse les yeux brillants quand tu t’en détaches pour chuchoter : « N’est-il pas plus agréable ainsi, ce baiser ? »
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