Chapitre 2 : La Corporation
Decay
Decay, destination de tous les possibles, terre en friche où fourmillent les possibilités et l'argent facile, où chaque vice est accessible, chaque désir libre d'être comblé. L'île prospère, se vautre dans sa propre réussite, quand l'ouragan Isaac survint, balayant sur son passage les installations des gangs comme leurs prétentions. Et un nouveau groupe émerge des brisures laissées par la tempête, la Corporation. Forte de son budget, celle-ci s'invite en sauveuse, promet à tous une aide financière et humaine, des avancées conséquentes, pour une vie meilleure. Avides de pouvoir ou simples fantoches, qui sont vraiment les acteurs de cette entité inédite qui prétend étendre son influence à tout Decay.
11/10/2020 HRP
La Newsletter est sortie ! Beaucoup de changements au programme, par ici
11/10/2020 RP
Quelques semaines après la fin de l'ouragan, la Corporation dévoile son visage ! A lire par ici
12/09/2020 RP
L'ouragan Isaac s'abat sur l'île ! Pour en savoir plus, par ici
12/09/2020 HRP
L'event Hurricane est lancé ! Vous pouvez toujours le rejoindre par ici.
27/08/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
05/07/2020 HRP
Nouvelle newsletter et nombreux changements ! La lire ici.
30/05/2020 HRP
Nouvelle newsletter en cette fin de mai ! La lire ici.
30/05/2020 RP
Un nouveau système de réalité augmentée sort au Space Station Bar ! Participer ici
5/04/2020 RP
Le Carnaval de Napoli est lancé ! Extravaganza
8/04/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
18/03/2020 HRP
Ajout des missions et petite update de l'index !
28/02/2020 HRP
Deuxième newsletter ! La lire ici.
28/02/2020 RP
La Milice redouble de violence et est plus présente sur le territoire de Decay !
31/01/2020 HRP
Première Newsletter, bébé forum deviendra grand ! La lire ici.
31/01/2020 RP
L'intrigue "Paranoïa" a été lancée ! Par ici.
17/01/2020 HRP
Ouverture du forum ! N'hésitez pas à rejoindre le Discord !
Il parait qu'une jeune fille a été aperçue allant dans les égouts. Depuis, elle n'a plus donné aucune nouvelle d'elle. Une nouvelle victime des monstres vivant dans les égouts ?Une vingtaine de serpents en liberté auraient été aperçus sur les Docks. La Triade en sueur.On déplorerait trois morts suite au dernier barathon de la rue de la soif.À Kabukicho, des rumeurs sur l'affaiblissement des effectifs du clan Oni commencent à poindre. L'absence de Yokai se fait-elle enfin ressentir ou cela n'est-il que le fruit de l'imagination de quelques résidents ?Une certaine Shrimpette serait en train d'écrire une fan-fiction sur certains membres de Decay.On dit que l'ensemble du corps d'un certain mercenaire travaillant pour la Triade serait entièrement recouverts de ses nombreux crimes. Une dizaine de cadavres auraient été découverts, au cours du mois de Janvier, sur les Docks. Certains évoquent un règlement de comptes. Un tout nouveau malware parcourrait la toile, déguisé sous la forme d'un logiciel à première vue inoffensif. Il installerait une backdoor sur les machines infectées. Pour quelle raison ? Cela reste un mystère. Une femme vagabonde à la chevelure d'un noir profond et aux yeux écarlates prendrait en charge des malades et blessés au travers de Decay pour une misère, offrant une alternative médicale à celle dispensée par l'Église. Fin Janvier/Début Février, une course de rue, en pleine nuit, aurait conduit certains hommes hors des pistes. Plusieurs voitures seraient sorties de la route suite à un « conducteur fantôme ».
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Le nord-est des Docks est une zone bien morte, passée l'heure de fin de journée. Il est de coutume pour les gens du coin d'aller se rassembler à l'Est ou au Sud pour profiter d'un temps de repos bien mérité. La nuit, ce rare territoire mort de la Triade semble flotter dans une pause temporelle. C'est ce moment là que la brigade d'intervention de la Milice à choisi pour frapper.

La cible ? Un hangar appartenant à un trafiquant d'armes indépendant, faisant affaire depuis des années avec la Triade pour l'acheminement et le stockage de ses marchandises, lesquelles sont destinées à se répandre dans les rues de Decay. Un accord solide, que les Miliciens viennent mettre à mal ce soir.

C'est en longeant le checkpoint en bateau qu'ils parviennent à éviter le territoire renforcé de Napoli, débarquant immédiatement après la frontière des Docks. Cette partie un peu floue, pas tout à fait italienne ni vraiment chinoise, est l'endroit rêvé pour se faufiler discrètement à Decay sans attirer l'attention sur le Checkpoint.

Il pleut, violemment. Cette averse en plus de la nuit et l'inactivité exceptionnelle du Track en vertu de la météo défavorable, rend les perceptions floues. Les Miliciens, blindés dans de nouvelles tenues souples mais couvertes de plaques d'une matière difficile à cerner et suréquipés, se faufilent sans grande difficulté jusqu'au premier amoncellement de hangars de la Triade.

La brigade compte une trentaine d'unités, qui se divisent rapidement en deux groupes pour prendre le hangar par ses deux entrées principales, l'une depuis la rive, l'autre depuis l'eau. Rapidement, les quelques gardes de la Triade qui tentent tant bien que mal de tenir leur poste sans grande efficacité sont mis hors d'état de nuire. Des attaques brutales, sanguinaires, même, à l'image de leurs propres méthodes. Pour ne rien laisser au hasard, les Miliciens les laissent méconnaissables et, au cas où les balles ne suffiraient pas, profitent de leur passage à proximité des corps pour achever les éventuels agonisants d'un coup de couteau dans le coeur. Faute de cris d'alarmes, ils ne laissent échapper que quelques soupirs de surprise et son pris de vitesse par l'équipe de Miliciens en large surnombre.

Ceux qui s'infiltrent par l'arrière du hangar se déploient bien vite et lancent alors des signaux en direction du large, attirant au bout de quelques courtes minutes deux petits bateaux à moteur, rapides, qui s'arriment au ponton déployé par les unités à pied. Rapidement, ils acheminent une bonne partie des marchandises stockées dans le hangar, autant que les bateaux peuvent en transporter. Trop gourmands, ils touchent néanmoins à une caisse de trop, laquelle, piégée, explose et déclenche une alarme bruyante qui résonne dans le hangar. Deux hommes finissent à terre et perdent connaissance, et les autres sont forcés de fuir, ajoutant à leur tour leur participation à la suite d'explosions qui devient de plus en plus massive à mesure que les marchandises restantes prennent feu.

Si la pluie empêche le feu de s'étendre au delà du hangar, l'intérieur résonne des explosions et de l'alarme, réveillant peu à peu les habitants des Docks, de Napoli, et même de Kabukicho. Depuis les plus hauts bâtiments des quartiers éloignés, on peut même, si l'on est bien placé, voir une énorme déflagration, laquelle projette tant les murs et tôles du hangar que son contenu dans les alentours. La détonation, bruyante, se fait entendre alors qu'elle détruit du même coup l'alarme, et le silence se fait à nouveau. Quelques corps, méconnaissables et défigurés, sont projetés loin de la scène de l'explosion, et, au milieu de la pluie battante, les deux troupes se regroupent discrètement pour prendre la direction de l'ouest, vers le Checkpoint.
HRP : Voilà la première descente de la Milice à Decay depuis la Semaine Rouge. Les Miliciens restants de la brigade sont en train de quitter les lieux pour se diriger vers le checkpoint. C'est un sujet de groupe, vous pouvez répondre plusieurs fois, interagir entre vous. Si le besoin se fait ressentir, le MJ interviendra pour jouer les éventuels PNJ. N'oubliez pas aussi de rajouter un petit résumé de vos actions en fin de post, pour faciliter les éventuelles interventions du MJ. Bon jeu !


Dernière édition par Decay le Jeu 5 Mar - 1:24, édité 1 fois
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Incident



Dans ce qui semblait être une confusion, les Miliciens géraient comme ils pouvaient la situation après l’explosion d’une caisse d’arme lors de son transport. Il y avait bien quelques gars qui gémissaient dans le hangar, sans compter le bougre qui avait le bras en lambeau qui criait et quémandait encore plus de morphine, le résultat aurait pu être plus catastrophique. Remercions le gouvernement qui avait enfin doté la Milice d’un équipement de pointe pour débarrasser la vermine de Decay, ces nouvelles dotations étaient d’ailleurs en essai le soir même, d’où cette descente surprise sur les Docks. Sans grande surprise, un grand russe en manque d’action depuis quelques mois avait bondi sur l’occasion avec son équipe pour rejoindre la brigade d’intervention, impatients de tester leurs nouveaux joujoux. Si tout c’était bien déroulé jusqu’à présent, l’explosif imprévu dû faire revoir leurs plans, leur présence c’était maintenant fait connaitre à des lieux à la ronde. Misha grommela dans sa barbe en assistant depuis les pontons au départ de feu de l’entrepôt. « Blyat ! Manquait plus que ça, on se dépêche de charger ce qu’il reste, du nerf ! » Le chef d’équipe fit presser ses hommes pour rapatrier les dernières caisses encore dehors, chargeant les bateaux au maximum de capacité. Malgré cela, la brigade ne céda pas à la panique et resta organisée, le chargement s’effectua plus lentement alors qu’un détachement allait évacuer les collègues dans le bâtiment. Les minutes passent alors que le silence reprend ses droits, l’alarme ne fonctionne plus, et les explosions se tuent doucement. Les chefs d’équipes se réunissent pour un bilan avant le départ des convois maritimes, malheureusement, ce dernier est lourd. Malgré les précautions, plusieurs miliciens n’ont pas échappé aux flammes, l’explosion initiale en avait entrainée d’autres, la plupart des gars dans le bâtiment sont morts ou grièvement blessé. Misha était bien embêté, un de ces gars était à l’intérieur à cet instant, il faudra encore recruter…

Le russe ne manqua pas d’exposer sont avis, on ne pouvait plus rien pour les malheureux miraculeusement vivant sous les décombres. Les bateaux n’avaient pas pu être chargés uniquement de matériel de contrebande, on devait faire de la place pour les blessés. Sans parler du bordel monstre qui avait alerté le voisinage, compromettant leur opération. Certains maintenaient que le plan initial ne changeait pas, les bateaux feront deux tours, le premiers pour rapporter les armes à Neo, le second pour récupérer les miliciens aux Docks. Misha ne l’entendait pas de cette oreille : « Tu rêves éveiller, notre ticket de sorti c’est volatilisé en même temps que cette caisse piégée. Pas question de tenir la position en attendant notre taxi alors que le quart des coupe-gorges de Decay se donnent rendez-vous sur les Docks. On n’a qu’une solution, forcé le passage jusqu’au Checkpoint par le territoire des Lombargis. » Sans compter le fait que la pluie commençait à certainement l’ennuyer, il ne comptait pas poireauter à découvert alors qu’il pourrait se réchauffer en bougeant. Avant qu’une décision ne soit prise, le russe prit congé du groupe des leaders pour rassembler son équipe non loin du hangar. Des six hommes de la Spare Team qui l’avait accompagné, l’un manquait à l’appel, soufflé par la détonation. Misha soupira en y repensant alors que ses collègues se laissèrent des regards silencieux. Son groupe détonnait avec la plupart des brigadiers sur place ayant voulu s’équiper intégralement aux couleurs de la Milice. Misha ne partageait pas cette idée de se couvrir intégralement des plaques pare-balle si c’était pour le plus bouger soi-même. Lui et ses hommes avaient juste remplacer les plaques de leurs gilets afin de tester le matériel gouvernemental, étonnamment performant, bien que sa composition soit encore inconnue. Des softshells noirs, des jeans délavés, leur équipement avait un teint coyote, une sorte de beige foncé. Le seul moyen de reconnaitre leur appartenance à la Milice étaient les patchs qu’il portaient aux épaules et sur leur couvre-chef, casque balistique pour certains, casquettes pour d’autres, Misha optait pour un bonnet qu’il maintenant en place avec son casque régulateur de son Sordin, un vieux modèle qui ne lui avait jamais fait défaut jusqu’alors. Leur leader exposa la situation et demanda à sa troupe de checker leur équipement avant un départ imminant, il était certain que ses collègues entendraient raison et opteraient pour sa solution. Le rustre slave lança un regard vers ses collègues de même rang, toujours à débattre, ça prenait trop de temps… Il enleva le chargeur de son fusil d’assaut, une Kalash’ comme on n’en voit plus, toujours toute ses balles. L’homme fit la moue, il n’avait pas encore tiré un coup de feu ce soir, les plus jeunes avaient prit les devants et c’étaient montrés efficaces. Comme quoi, on pouvait râler contre son exigence lors de ses cours de formations au stand de tir, en attendant, les nouveaux faisaient mouches…
Should I run away, and change my name ?
Kagami Miyu
Should I run away, and change my name ?
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Raid. | Sujet de groupe - Libre MhyqqC2 102 Civile protégée par les yakuzas Programmeuse / Hackeuse Pas encore
Kagami Miyu
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Civile protégée par les yakuzas
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Une nuit normale, bien qu'un peu froide, jusqu'à ce qu'une détonation parvienne aux oreilles de la japonaise encore à moitié endormie. Comme probablement tout le voisinnage, elle sursauta et chuta de son lit d'une façon plutôt théâtrale avant de se relever avec peine en grommelant. Si elle crut d'abord  à un mauvais rêve, comme elle pouvait en faire, Miyu déchanta aussitôt qu'elle jeta un coup d'oeil à la fenêtre. Tout n'était pas très clair d'ici, mais il était possible de voir une lueur orangée se démarquer de la nuit, cela malgré la lourde pluie obstruant également le paysage. Ca venait des docks, un endroit que Miyu ne fréquentait habituellement pas. Pourtant, elle ne put contenir la naissance et la croissance d'une certaine curiosité. Un attentat ? Une fausse manipulation avec des produits dangereux ? Une guerre ouverte entre deux gangs qui a tourné au vinaigre ? À Decay, les possibilités ne manquaient pas. Pourtant, ce genre de choses n'arrivait pas tous les jours.

« Plus qu'à aller voir. »

Aussitôt ces mots prononcés, une réponse se fit entendre dans l'esprit de Miyu, un propos à la teneur rendue presque comique par l'accent russe qui s'en dégageait. Bla bla, ne pas prendre de risque. Bla bla, la sécurité. Je sais. Elle s'en moquait mais les considérait tout de même. Sortir par ce temps, par ce chaos ? Et puis quoi encore ? C'était bien un coup à se faire planter par un fou cherchant à profiter de l'anarchie pour s'émanciper de toute loi. Oh que non ! La hackeuse avait bien des moyens de se rendre sur les lieux sans vraiment y être.

Elle alluma sa machine de guerre, son bébé au souffle mécanique, et se mit à pianoter sur son clavier lumineux jusqu'à trouver ce qu'elle convoitait ; une liste de tous les appareils connectés à la toile dans un rayon suffisamment large pour pouvoir couvrir l'incident. Rien de sorcier pour H1ME qui passa alors en revue les périphériques jusqu'à trouver le plus intéressant de tous, soit un drone en train voler vers le lieu de l'incident. Comme elle l'avait supposé, d'autres petits curieux comptaient observer la chose sans sortir de chez eux. C'était bien plus sûr ainsi. Maintenant, il ne lui restait plus qu'à trouver à quelle machine il était relié pour s'emparer du flux. Rien de bien sorcier pour la pirate, surtout quand le propriétaire de l'engin ne cherchait pas vraiment à se cacher. Loin d'être une rustre, elle laissa toute de même un message défiler sur le moniteur de la victime avant de s'emparer de l'appareil.

« Je te l'emprunte. Tu en récupéreras le contrôle tôt ou tard, si jamais un fou n'a pas tiré dedans entre temps. ▬ H1ME »

Aussitôt dit, aussitôt fait. Le drone n'appartenait désormais plus à son propriétaire originel. À présent contrôlé à distance par la japonaise, il transmettait également tout ce qu'il voyait au travers de sa caméra. Elle guida l'engin pour qu'il s'en aille survoler les docks, là d'où la lumière et la détonation provenaient, et ne tarda pas à voir quelques flammes se dessiner sur l'écran, en plus de quelques silhouettes s'activant autour d'un entrepôt, comme pour en fuir. Elles semblaient équipées, et trop bien pour que ça puisse être du fait d'un gang. La milice ? Passait-elle enfin à l'action sur Decay ? Il fallait croire que oui.

Se délectant de la scène, Miyu bidouilla une nouvelle fois quelques commandes, lesquelles étaient cependant inoffensives. Elle se permit se rediriger le flux vidéo du drone vers une plateforme de streaming, en ayant cependant pris soin de se cacher derrière un réseau entier de proxy et VPN afin de rester intraçable, quitte à devoir imposer un délai d'une ou deux minutes sur le stream. Après quoi, elle se saisit d'un portable pour y taper un message à destination d'une chère amie.

« 'sup ? C'est Miyu. T'as entendu ce bordel ? Ca vient des docks, apparemment. Y'a l'feu et masse types armés en train de quitter les lieux. Tu comptes aller voir ? Si jamais, je te laisse un lien pour que tu mates ça pépère. Et si jamais tu veux y aller directement, fais gaffe. C'est sacrément bordélique dehors. »

Résumé:
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[justify][list]
La triade associait des méthodes violentes, à un équipement de pointe, et des stratégie militaires. C'est comme cela qu'elle s'était hissé en haut de la chaîne alimentaire de Decay.

C'était de notoriété publique que la milice allait frappé tôt ou tard dans le nid de serpent qu'était la triade. Chaque grand groupe de Decay s'était préparé à ce jour maudit, où les autorités en aurait marre de leur frasques, et tenteraient des actions contre eux. Depuis la semaine rouge, la tension était à son comble dans tout les clans de la ville. Le mien ne faisait pas exception, et on l'avait briefé sur les nouvelles consignes de sécurité.

Toujours gardé une ligne ouverte, en cas de besoin.
Avoir un moyen de se géolocaliser, toujours sur soi.
Des patrouilles étaient organisées le soir pour veiller à la sécurité des lieux importants du clan.

Et puis on avait installé des nouveautés. Piégé certains endroits, calfeutré d'autre. On avait tout transformé, juste au cas où. Mais cela n'avait pas été suffisant, ils s'étaient fait avoir. Les miliciens étaient passés entre les mailles du filet, en dévoilant tout leur science de l'enquête, mais aussi de l'intervention. Une attaque éclair, qui avait pour but de déstabiliser la plus grande puissance de l'île. Quand l'alarme s'était mise en route, et que les explosions avaient retentis à mes oreilles, un mauvais pressentiment s'était emparé de moi. Il arrivait quelque chose à "ma" ville. Puis quand la ligne d'urgence avait sonné, j'avais sauté dans des fringues, enfilant ma tenue fétiche et mon masque habituel, avant de prendre la moto qui m'attendait dans le garage.

On ne savait pas encore ce qui se passait vraiment, mais sous pression depuis des semaines, voir des mois, nous étions prêt à réagir.

Je m'élançais dans les rues de Decay sur ma bécane. Le moteur vrombissait dans la nuit, quand me rejoignirent deux gros SUV noirs, ayant de la place pour une dizaine de gars équipé. Ce soir, on jouait selon les règles de la guérilla. J'avais apporté mon joujou, un fusil de longue portée à l'ancienne, modifié par mes soins. La lunette était laser, il y'avait un stabilisateur pour plus de précision. De plus, il pouvait tirer jusqu'à douze balle en rafale avant d'avoir besoin d'être rechargé. Une petite modification de ma part, sur le légendaire WA2000.

Il fallait d'abords partir en reconnaissance, car il se pouvait que tout ceci ne soit qu'un accident. Aucune des patrouilles n'avaient communiqué, mais c'était peut être un problème de fréquence dût à la chaleur des flammes. Ou que sais-je. Tant que je n'aurai pas vu de mes yeux l'ennemis, je ne croirais pas que l'on choisisse de s'en prendre à nous

Notre réputation nous précède.

Je serre le poing et passe une vitesse, prenant par les quais pour arriver sur les lieux de l'accident. Bien entendu, il n'y aurait personne à l'arrivée, personne ne serait assez bête pour reste immobile tandis qu'une explosion indiquait sa position, non ? Je suis quelqu'un de plutôt logique, je pense commun. Je pense comme tout le monde. Je suis le produit de votre pensée étriquée, élevé dans les ruelles de Decay comme un moins que rien. Votre système corrompu qui m'a fait. Et maintenant vous voulez me défaire ? Trop tard, la machine est lancé.

Fallait pas créer le croquemitaine.

Je m'arrête suffisamment loin pour ne pas être vu ni entendu par un quelconque malandrins qui seraient sur les quais. Je prends par des ruelles sordides et obscures. En face de moi, l'entrepôt.

Qui reste-il ?

Forcément, ceux que je trouverais dans les parages seraient les ennemis. Je dois trouver une position élevé, et je vois la grue qui sert à décharger les gros cargos qui débarquent toutes la journée sur le quai nord est. Je me dirige vers elle en me faisant le plus discret possible. J'escalade la grue avec mes gros bras, et je me mets en position.

Ce soir, il y'aurait du sang, c'était sûr.

Je mets le fusil à mon épaule, je vise. Grâce à la lunette je vois loin, et je vois de nuit surtout. Tout est illuminé d'un vert dégueulasse, qui me brise la rétine mais bien utile à cette heure. Je vois quelques types dans le fond, avec une dégaine de mec louche. Je sais pas qui c'est, mais être sur mon territoire à cette heure là, avec cet air louche et des armes dans les bras, ça sent l'ennemis à plein nez.

- Raven, en position sur la grue, je vois des types qui se déplacent direction l'ouest, vers le quartier de Napoli ! Ca bouge, ca bouge vers l'ouest ! Que je fais dans l'intercom intégré à mon masque.

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Dernière édition par Nova le Lun 9 Mar - 1:30, édité 1 fois
Bang bang - my baby shot me down
Mei Lin Jingyi
Bang bang - my baby shot me down
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Raid. | Sujet de groupe - Libre 0p6587x 38 Triade Serveuse - Assassin Les risques du métier, mais prévenez avant !
Mei Lin Jingyi
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Les risques du métier, mais prévenez avant !
Mei Lin n'en pouvait plus. Se retenir d'agir dans de telles circonstances, c'était trop lui demander. Malgré son calme apparemment qui ne déviait pas de l'ordinaire, la demoiselle sentait son sang bouillir, ne faire qu'un tour. La Triade se faisait attaquer. Sa maison, son refuge, l'organisation qui lui permettait d'assouvir ses pulsions meurtrières en toute impunité, sans que qui que ce soit n'ait rien à redire. Cette attaque était un affront direct à cette institution, un crachat à la gueule de ceux ayant recueilli l'albinos. Un mouvement de trop. Ca, elle se le promettait alors que les hautes sphères préconisaient d'agir de façon précise, méticuleuse et chirurgicale. L'objectif n'était pas de s'adonner à une boucherie sans queue ni tête mais bien de faire passer un message ; celui que la Triade n'était pas à prendre à la légère, même sur la défensive.

Certains étaient déjà sur le terrain. Mei Lin, elle, attendait impatiemment son heure depuis le toit d'un entrepôt voisin. Elle espérait recevoir des instructions aussitôt que les miliciens s'échappèrent du bâtiment en feu. Rien. Seulement le grésillement incessant d'une communication en suspens. L'impatience l'irritait, la torturait, la tourmentait. Pourquoi ne pouvait-elle pas simplement se jeter dans la mêlée et assassiner autant d'ennemis que possible ? Pourquoi ne voulait-elle pas s'amuser ? La situation avait tout pour être exceptionnelle et offrir un moment inoubliable, une nuit meublée par les cris et le sang qui gicle, une symphonie macabre digne des plus grands artistes mortuaires. Pourtant, on la retenait ici, à observer. L'autorité l'ennuyait parfois. Alors elle patienta, encore et encore, se demandant bien quand est-ce qu'on allait lui demander d'agir. Était-ce un test pour mettre ses nerfs à rude épreuve ? Si oui, c'était très réussi, trop même.

« Allo allooooooo ? adressa-t-elle d'une voix légère au petit micro dissimulé à l'intérieur de son col. Je vois des rats qui courent. Ne puis-je vraiment pas les chasser ? Hm, vous dites ? Ah, c'est dommage ! Je ne comprends vraiment rien avec toute cette pluie qui fait un bruit de chien ! À défaut, je vais lancer l'assaut de mon côté. »

Elle n'en pouvait plus. Malgré son air amusé ne trahissant en rien son impatience, Mei Lin avait envie de sang. Elle s'approcha alors du rebord du bâtiment sur lequel elle se trouvait actuellement, s'y accrocha et se laissa tomber trois mètres plus bas, se réceptionnant d'une agile roulade qui la mena derrière un petit muret. Peu à peu, elle s'approcha des miliciens en cavale en profitant de la pénombre et de son agilité pour se glisser à des endroits improbables, tout en guettant ses propres arrières. Son cache-cache la conduisit jusqu'à une impasse dans laquelle elle se dissimula, lame à la main, pour cueillir un soldat esseulé quelques instants plus tard. D'un geste prompt et chirurgical, elle tira sur le casque de l'ennemi et vint lui sectionner la jugulaire. L'individu ne tarda pas à s'écraser au sol, laissant au passage tomber tout son attirail. L'inventaire n'attira pas l'attention de Mei Lin. À vrai dire, elle se perdit dans la contemplation du sang se mêlant aux flaques d'eau ; un joli spectacle, selon elle. Elle dût toutefois mettre fin à ses observations pour signaler l'avancée de son côté, au cas où on lui répondait. Ne sait-on jamais.

« Un de moins. Il semblait légèrement en retard sur son groupe. Peut-être que d'autres sont encore piégés à l'intérieur. Dites, dites. J'ai le droit d'aller en tuer d'autres ? Hein ? Avant qu'ils ne puissent s'échapper, de préférence. La nage, ce n'est pas trop mon domaine de prédilection, vous voyez ? »

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Artemis avait fini son service avec un client qui était fort généreux. Alors qu'il sortait, il voyait bien la pluie épaisse venir à tomber. L'endroit où il se trouvait, à deux pas des docks. Il avait obtenu un petit parapluie, alors qu'il portait  sa longue cape, avec de la fourrure aux niveaux des épaules et une capuche, qu'il n'avait par rabattu. La longue cape n'était pas fermée, laissant voir une jolie robe rouge bordeaux et sa paire d'escarpin.  Si l'ensemble était assez contrasté, il ne cachait rien sur le type d'activité que pratiquait le jeune homme. Il allait retourner chez lui quand le bruit aux docks se mit à le figer.

Il le sentait, s'était une confrontation directe.  Son corps se mit à trembler, son souffle venant à devenir de plus une plus profonde, laissant échapper un nuage de vapeur à chaque expiration.  Sa raison le poussait à se réfugier, mais ses sentiments en était tout autre. Aussi suicidaire que cela pouvait paraître, ses émotions le poussait à être attiré par le bruit, tel un papillon par la flamme d'une bougie. Tentant de rationaliser cet envie dangereuse, il se disait qu'il pourrait certainement récupérer des choses une fois le conflit terminé, des choses qu'il pourrait marchander contre des informations sur qui aurait tué son maître.
La vision de la demeure de son maître s'imprimait à nouveau devant ses yeux, venant à se saisir l'avant-bras qui tenait le parapluie. Il était tiraillé par l'idée de se mettre en sécurité pour continuer à collecter des informations ou prendre des risques insensée pour en obtenir des cruciaux.

Le temps se mit à passer pendant sa réflexion, venant à ranger le parapluie pliant dans son parapluie et venir à faire volte-face à la possible zone de guerre. Artemis avait décidé. S'il devait faire un pacte avec le Diable en personne, il mettrait son âme au service du malin, Il se savait, depuis la mort de son maitre il le ressentait, aucun héros ne pouvait se soustraire à la mort et aucune héros ne viendrait à son secours n'étant pas une princesse, état une sorcière qui mériterait le bûcher à sa mort.

Il se mit à s'approcher des docks, les sens en alerte, la capuche rabattue sur son visage, refermant légèrement sa cape, laissant voir uniquement ses jambes épilée et les escarpins. Il marchait prudemment, venant à vérifier les angles avec son téléphone, longeant les murs du côté sombre. Il appliquait ce que son maître disant : « une ombre doit savoir rester dissimulée des yeux et de la lumière, sans quoi elle n'est qu'un pantin à la merci d'un marionnette. »

Petit à petit il s'approchait de la zone dangereuse, ne sachant pas qu'il y avait des personnes en hauteur, comme tout humain, il oubliait que la menace pouvait venir du ciel ou de derrière lui. Il était un pion spécial, trop fin pour et peu équipé pour être un milicien, d’apparence trop faible et portant une tenue qui ne convenait pas pour un membrede la Triade.

Plus il s'approchait de l'endroit de l'explosion, plus son souffle était rapide, son cœur battait à vive allure. Il se savait constamment en danger, son regard se posant sur la moindre chose qui bougeait. Artemis savais qu'il était une petite souris sur le territoire d'un famille de chat, avec des chiens qui venaient piétiner leurs territoires. Mais même s'il savait qu'il risquait de se faire croquer, il devait être au plus près, afin de pouvoir récupérer quelques chose de ce conflit et l'utiliser à son avantage. Il ne voulait pas fuir comme un lâche, il ne voulait pas ressentir cette impuissance à nouveau.

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Hera était toute excitée, c'était sa première sortie dans les rangs de la milice depuis son arrivée il y a une semaine. Après son arrivée mouvementée, elle fut attribuée au département des interventions. Dans l'escouade "boom" comme s'amusaient à dire les autres membres de la milice qu'elle avait croisé. Une raison simple, lors de la dernière sortie de l'escouade, trois hommes sur cinq sont mort en enfonçant une porte piégée à l'explosif. Le quatrième homme perdit un bras et le seul intact, était leur chef. James, un déchet, s'il s'en était sorti indemne, c'était uniquement, car il avait été retenu par des prostituées sur le chemin. Ils n'étaient maintenant plus que quatre, James, Hera et deux cadets, du genre fils à papa qui n'avaient, j'ai eu de sang sur leurs mains. La fine équipe ... Si l'on ne prenait pas en compte l'état mental quelque peu bancal d'Hera, cela équivaut à deux brigadiers fonctionnels. Ce soir là, l'escouade "boom" avait du retard, James avait oublié sa flasque de whisky et ils étaient à la traîne les deux chiens chiens n'osant dire un mot et ne voulant aggraver sa situation, Hera n'avait pas voulu partir devant. Lorsqu'ils approchèrent enfin des docs, les autres unités avaient sonné la charge, apercevant le gros des forces de la milice, Hera prit la liberté de courir en sautillant vers eux. Soudain, un flash surprit la jeune survoltée. D'un coup, l’entrepôt s'embrasa de l’intérieur relâchant un souffle de flammes par les vitres situées sous le toit. Hera se mit à sauter sur place.

« Putain ! On m'avait pas dit qu'ils fêtaient le 4 juillet ici aussi ! »

Les hommes de la milice se regroupèrent le long du quai, quelques blessés furent étendus au sol à même le goudron. Ayant du recul sur le groupe, Hera s’aperçut que tout le voisinage était sorti à son palier ou au balcon pour observer la scène. Elle était certes instable, mais elle savait quand une situation allait dégénérer, elle ne l'avait que trop vu à Detroit, tout commence par une photo sur les réseaux sociaux, puis un coup de fils et deux minutes plus tard des caisses pourries débarquent remplies de chiens prêts à mordre. Ayant pitié pour les deux victimes qui collaient James, qui accoudé contre un mur observait la scène buvait un coup, Hera les pris par le col de leurs gilets tout neufs.

« Bon les mioches z'êtes tet plus vieux que moi ou ptet pas, mais j'en ai vu bien plus que vous pour savoir que ça va mal finir ... Alors vous avez deux choix. Vous allez rejoindre les cibles ambulantes là-bas. Indiquant le hangar en proie aux flammes. Soit vous jetez vos uniformes, et vous rebroussez chemin dans les jupes de maman... Moi perso, je vais rester dans le coin pour la castagne, mais je vous le déconseille. »

Elle se mit alors en jambe en feinta un coup vers un cadet qui surprit fit tomber son arme au sol.

« Vous comprenez maintenant ? »

Le deuxième cadet, jeta son équipement au sol et tira son pote avec lui dans la même initiative. James, lui se fondait dans le décor, on le confondait aisément avec une poubelle, hormis si l'on portait attention à la marque "Milice" tachée d'alcool sur son gilet. Hera jeta alors au sol son brassard indiquant son appartenance et arracha l'étiquette scratchée a son gilet. Un sourire satisfait s'afficha alors sur son visage faisant reluire l'acier chirurgical de sa dentition a la lumière des rayons lunaires. Une certaine tension commençait à s'installer, les voyeurs commençant à prendre du recul sur la scène comme s'ils étaient informés d'un événement imminent.

« Que les jeux commencent ... »

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