Chapitre 2 : La Corporation
Decay
Decay, destination de tous les possibles, terre en friche où fourmillent les possibilités et l'argent facile, où chaque vice est accessible, chaque désir libre d'être comblé. L'île prospère, se vautre dans sa propre réussite, quand l'ouragan Isaac survint, balayant sur son passage les installations des gangs comme leurs prétentions. Et un nouveau groupe émerge des brisures laissées par la tempête, la Corporation. Forte de son budget, celle-ci s'invite en sauveuse, promet à tous une aide financière et humaine, des avancées conséquentes, pour une vie meilleure. Avides de pouvoir ou simples fantoches, qui sont vraiment les acteurs de cette entité inédite qui prétend étendre son influence à tout Decay.
11/10/2020 HRP
La Newsletter est sortie ! Beaucoup de changements au programme, par ici
11/10/2020 RP
Quelques semaines après la fin de l'ouragan, la Corporation dévoile son visage ! A lire par ici
12/09/2020 RP
L'ouragan Isaac s'abat sur l'île ! Pour en savoir plus, par ici
12/09/2020 HRP
L'event Hurricane est lancé ! Vous pouvez toujours le rejoindre par ici.
27/08/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
05/07/2020 HRP
Nouvelle newsletter et nombreux changements ! La lire ici.
30/05/2020 HRP
Nouvelle newsletter en cette fin de mai ! La lire ici.
30/05/2020 RP
Un nouveau système de réalité augmentée sort au Space Station Bar ! Participer ici
5/04/2020 RP
Le Carnaval de Napoli est lancé ! Extravaganza
8/04/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
18/03/2020 HRP
Ajout des missions et petite update de l'index !
28/02/2020 HRP
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28/02/2020 RP
La Milice redouble de violence et est plus présente sur le territoire de Decay !
31/01/2020 HRP
Première Newsletter, bébé forum deviendra grand ! La lire ici.
31/01/2020 RP
L'intrigue "Paranoïa" a été lancée ! Par ici.
17/01/2020 HRP
Ouverture du forum ! N'hésitez pas à rejoindre le Discord !
Il parait qu'une jeune fille a été aperçue allant dans les égouts. Depuis, elle n'a plus donné aucune nouvelle d'elle. Une nouvelle victime des monstres vivant dans les égouts ?Une vingtaine de serpents en liberté auraient été aperçus sur les Docks. La Triade en sueur.On déplorerait trois morts suite au dernier barathon de la rue de la soif.À Kabukicho, des rumeurs sur l'affaiblissement des effectifs du clan Oni commencent à poindre. L'absence de Yokai se fait-elle enfin ressentir ou cela n'est-il que le fruit de l'imagination de quelques résidents ?Une certaine Shrimpette serait en train d'écrire une fan-fiction sur certains membres de Decay.On dit que l'ensemble du corps d'un certain mercenaire travaillant pour la Triade serait entièrement recouverts de ses nombreux crimes. Une dizaine de cadavres auraient été découverts, au cours du mois de Janvier, sur les Docks. Certains évoquent un règlement de comptes. Un tout nouveau malware parcourrait la toile, déguisé sous la forme d'un logiciel à première vue inoffensif. Il installerait une backdoor sur les machines infectées. Pour quelle raison ? Cela reste un mystère. Une femme vagabonde à la chevelure d'un noir profond et aux yeux écarlates prendrait en charge des malades et blessés au travers de Decay pour une misère, offrant une alternative médicale à celle dispensée par l'Église. Fin Janvier/Début Février, une course de rue, en pleine nuit, aurait conduit certains hommes hors des pistes. Plusieurs voitures seraient sorties de la route suite à un « conducteur fantôme ».
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Moskva - Quelques jours plus tôt.

Il les entendait arriver. Adossé à un lit redressé sur sa largeur, un calibre dans la main et une clope éteinte la bouche, il attendait. Des voix étouffée, des bruits de pas qui se voulaient discrets. Mais Joseph McCanon avait l'ouïe fine, et il les attendait. Depuis trois jours, il n'avait pas fermé l'oeil et siroté du whisky, ce qui en faisait une épave incapable de se battre autrement que par la ruse. Il pria pour qu'elle fonctionne, cette fois encore. Il avait bien réussit à s'enfuir de Néo Atlantis, malgré que ses papiers d'identités aient été confisqués pour la peine, et à rejoindre la noble contrée du doux nom de Decay.

Cette fois encore, il avait été trop loin.

Il s'était encore fourré dans de sacrées emmerdes. Jusqu'au cou en plus. Cette fois, il avait des mafieux aux trousses, et plus des miliciens polis et courtois. Presque trop humain comparé à ses barbares de Decay. Ici, c'était une zone de non droit, où la loi du plus fort avait encore cours, et où l'honneur était subjectif, tout comme la loi et l'ordre. Pas habitué à ses mœurs, le détective avait poussé le bouchon un peu loin en enquêtant sur Royane Coleman pour le compte d'une fillette. Voir ici

De toute façon la machine judiciaire est si grippée à Decay, que tout le système est caduque.

Il n'y a guère d'espoir pour un type dans son genre, dans ce genre d'endroit. Et encore moins avec des mafieux Russes en colère à ses trousses. Alors cela faisait trois jours qu'il planquait dans l'appartement voisin du sien, un calibre à la main et une sacrée réserve de whisky avec lui. Il y'avait des cadavres de bouteille partout sur le sol grisâtre, et des clopes écrasées sur le sol. Signature. Il s'était à peine nourrit, comme à son habitude depuis son arrivée en ville. Il avait maigri, perdu de la masse musculaire, devenu malingre malgré lui. Et même s'il s'en sortait mieux en faisant des petits boulots en extra, il n'en menait pas large.

Maintenant qu'il avait confirmé ses soupçons, c'était encore pire.

Alors il se leva, et s'engagea dans le couloir, l'arme à la main, le cœur palpitant à un rythme effréné.

* * *


Napoli, de nos jours.

Le petit Restaurant qui se trouvait dans Napoli était, de notoriété publique, l'endroit le plus dangereux de Napoli. Pas parce que c'était dangereux qu'on ne peut pas s'y rendre pour autant. Il fallait juste savoir montrer patte blanche, et ne pas poser certaine question par exemple. D'ou vient l'argent de la caisse ? Ca puait le blanchiment à plein nez. Quel genre de diplôme à l'employé de cuisine juste là ? C'était un gros bras, ça se voyait comme le nez en plein milieu de la figure. Est ce que Livia Lombardi est ici ? C'était le genre à finir avec un collier de ciment et direction les eaux de la ville pour nager avec les poissons.

Joseph McCanon savait donc à quoi s'en tenir pour l'heure. Armé de son impair, d'une cravate bon marché et d'une chemise en synthétique qui le grattait, mais aussi de tout son courage, il pénétra dans l'établissement. On aimait pas trop les gars dans son genre par ici, il fallait dire que les nouvelles têts ne se faisaient pas légion dans ce coin du monde. Sa jolie tête blonde devait déranger, parce qu'on le regarda de travers, et qu'on le toisa comme pour dire "Qu'est-ce que tu veux, bonhomme?". Il se sentait tout petit.

Il s'approcha du comptoir avec un faix air "je suis sûr de moi et de mes attributs" qui lui allait mal. Il avait envie de fumer une cigarette, mais préféra la jouer discret.

- Est-ce que Livia Lombardi est ici ? Fit-il avec toute la conviction du monde, comme s'il était attendu.

Ce fut à partir de là que les choses commencèrent à tourner ... [/justify][/list]
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Les morceaux de panettone s'enchaînent, l'un après l'autre. A ce stade, la Donna ne prend même plus la peine de découper de vraies tranches de cette brioche qui lui rappelle temps une époque plus simple. Elle arrache des poignées, du bout des doigts, et les fourre dans sa bouche en regardant par la fenêtre aux airs de vitraux de son bureau. Elle aurait pu se cacher dans sa chambre pour laisser libre cours à ses accès hyperphagiques - une maigre compensation qui se veut rassurante pour celle qui a décidé de lever le pied sur la boisson. Mais non, il faut faire acte de présence. Être au boulot. Toujours disponible, toujours prête. Un panettone en plein milieu du bureau dont les papiers ont fini étalés sur le sol.

Et puis ce sentiment prégnant que la scène est des plus pathétiques. Quitte à engloutir quelque chose, autant que ce soit de la qualité. Autant aller directement dans les cuisines, bien plus respectables qu'une brioche géante dépiautée sur un bureau. Poussant un long soupir, la Donna se lève, attrape le restant de brioche aux fruits secs et la pose sur la petite table jouxtant le canapé dans lequel elle reçoit invités et autres mercenaires agonisants. Et c'est en se léchant les doigts pour profiter du goût sucré de la brioche qu'elle sort de sa grotte, traverse le garde manger de l'arrière-cuisine, et arrive dans sa pièce préférée. Les chefs et autres commis s'affairent d'un côté et de l'autre. A cette heure-ci, ils sont dans cet entre-deux où personne n'est vraiment trop sûr de quel repas servir. Entre ça et la double ambiance du Capriccio - un restaurant qui porte bien son nom - on ne s'ennuie jamais, dans les cuisines.

A la vue de la Donna dans les locaux, tous semblent se tendre et mettre en avant leur grand sérieux. Ils se donnent en spectacle pour une Livia qui ne saurait montrer plus d'indifférence. Elle s'adosse à un comptoir inutilisé, sur lequel repose quelques gressins qu'elle se met à grignoter avec une patience toute relative. Sa présence - par opposition à une simple traversée - ne peut vouloir dire qu'une chose, toujours la même : elle attend son plat. Nul besoin de dire lequel, ils le savent, et s'affairent déjà à lui préparer son assiette de pasta allo scoglio. Et c'est lorsqu'elle peut enfin attaquer son assiette qu'elle doit s'interrompre. Encore une fois. De l'autre côté de la porte qui donne sur la partie la plus modeste - et donc la facade - du restaurant semble s'élever une voix au milieu d'un silence inhabituel. Quelqu'un qui la fait demander, ou tout du moins semble prêt à le faire.

Livia n'est pas femme à se laisser convoquer aisément. Cette voix est inconnue, qui plus est, et son plat de pâtes n'est même pas encore englouti. Il sent si bon. Dosé exactement comme elle l'aime, en plus. La Donna pousse un soupir, regarde par le hublot de la porte de la cuisine, sans lâcher son assiette de laquelle elle extrait une crevette qu'elle porte à sa bouche et dévore en détaillant le visage du nouveau venu. Il lui dit quelque chose. Lui évoque un sentiment de méfiance, mais d'où le sort-elle ? Impossible de le remettre. Et puis cette tignasse. Livia pose l'assiette sur le plan de travail, s'essuie une tâche inexistante sur le bord de ses lèvres et pousse la porte, brutalement, qui donne sur le comptoir du Capriccio.

"Qui la demande ?" Lance-t-elle d'une voix puissante et autoritaire en restant appuyée contre l'encadrement de la porte. "Votre tête me dit quelque chose. Je ne sais plus quoi exactement, mais il me semble que vous n'êtes pas du coin ?" A l'heure actuelle, dans la situation dans laquelle se trouve Napoli, cette phrase masque difficilement sa méfiance. C'est pourtant un petit sourire qui orne les lèvres rouges de la marraine dont le regard se plonge enfin dans celui du nouveau venu. A chaque jour ses occasions.
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    Whoa. Cheveux décoloré -plus blanc que blond- ou bien plutôt albinos de naissance, la grande dame qui venait d'arriver en imposait en charisme et tutti quanti. Elle avait un truc dans la voix, déjà. Elle avait tonné depuis les cuisines, et Joseph avait presque sursauté. Apparemment ça faisait marrer de le voir tout penaud, comme s'il venait de se faire gronder par sa madre. Des sourires flottaient sur les visage, mais personne se serait permit de rire. Pas devant la patronne, pas sans savoir si l'individu représentait un quelconque risque pour le "famille". Pour l'instant, l'ambiance était plutôt tendue, chacun chatouillait le manche de son arme, planquée qui dans le holster à l'aisselle, qui à la hanche, qui à la ceinture, ou bien même à la cheville.  

    Joesph goûtait l'ambiance comme du petit lait. Et il était allergique au lactose.

    D'abords, il se recomposa une expression en la voyant pointer le bout de son jolie minois vers lui. Elle était fort à son goût, la donzelle. On lui avait parlé de Livia Lombardi, mais on avait omit de dire qu'elle était plutôt mignonne. Elle avait du chien, elle dégageait quelque chose qui l'attirait. Le goût du risque, l'attrait du danger, sûrement. D'habitude il se tapait plutôt les mères de familles qui s'ennuyaient et étaient frustrées, ou bien même les filles de ses mères, quand il avait de la chance. Mais ce genre de femme, lui semblait inaccessible, pas faite pour lui.

    Il était un playboy qui faisait rêver les ménagère de plus de trente ans, pas les filles bad-ass de sa génération.

    - Joseph, Joseph McCanon Madonne ... Qu'il fit en avançant la main, tandis que le barman sursautait et portait la main au fusil planqué derrière le comptoir. Mouvement qui n'échappa pas à Joseph, qui retira derechef sa main, comme si la dame était un brasier, et qu'il venait de s'y brûler. Il haussa les épaules, fataliste. Il connaissait la chanson. Il avait assez étudié les mœurs de cette ville pour connaître les réactions classiques de certains criminels. Ce n'était pas contre lui, c'était que ce monde était dangereux ; Et que Livia était sûrement comme une mère pour lui. Alors Joesph comprenait, et ne se formalisa pas.

    Petit sourire enjôleur, parce que se vendre s'est tout dans la gestuelle et le sourire.

    - Effectivement, je suis pas du coin ... C'est à ce propos que je venais vous voir... Qu'il continua en voulant sortir une cigarette de sa poche intérieur, avant de se raviser en se souvenant de la situation dans laquelle il était. Déconne pas McCanon. Je vais prendre un Whisky, si vous le permettez, et si c'est toujours dans vos cordes, j'aimerai vous parler. Il planta son regard dans celui de la madonne. Enfin, il affrontait la bête, ses yeux dans les yeux de celle qui le terrifiait par bien des aspects.

    C'était un mec normal, qui tenait à avoir une vie normale.

    Enfin ça c'était avant, il y'avait longtemps qu'il s'était fais à l'idée de devoir affronter les monstres qu'il combattait autrefois.

    - En privé, si possible. Qu'il lâcha enfin, devant l’altération générale, il ne pût que sourire tristement, comme si lui aussi aurait aimé pouvoir faire autrement. Après tout il avait mit son plus beau costume, et avait mit son caleçon porte bonheur -celui avec les petit coeur, alors pourquoi s'en faire ? Il comptai sur sa chance insolente et légendaire, et sur un petit coup de pouce du destin, pour réussir le tour de passe passe qu'il avait imaginé, entre deux verres de whisky, une nuit froide à veiller tard.

    Les choses tournaient plutôt bien, finalement.
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Madonne. En voilà un surnom qui fleure bon la flatterie autant que la tentative de s'intégrer. Mais il lui arrive d'y être sensible. Livia reste un être humain qui peut, parfois, se laisser aller à prendre plaisir devant les gens qui se tortillent pour avoir ses faveurs ou, à défaut, sa magnanimité. Quand c'est un homme, c'est encore mieux.

Voir ce nouveau venu tenter de jouer le charme et se présenter à moitié comme quelqu'un du clan, et à moitié comme un bon gendre prometteur, c'est amusant. Mais il a le bon sens de ne pas pousser l'audace trop loin, et reste à sa place. Sans doute par méfiance - Livia aurait fait de même, elle ne lui jetterait pas la pierre. Et son nom qui continue de tourner dans son esprit, elle parvient enfin à le remettre. Peut-être les indices dans sa tenue et sa dégaine qui en font l'exemple type du bon enquêteur - elle aussi, elle a regardé les vieilles séries de la génération de ses grand parents. Les informations sur ce type sont assez limitées, après tout, elle n'en est pas encore au point d'installer des caméras de surveillance dans toutes les rues de Napoli, quoique l'idée soit séduisante.

Alors, jaugeant l'homme de haut en bas et de bas en haut, Livia ne se fait pas prier. Elle est curieuse, et elle aussi, a toujours quelque chose à demander aux gens qui viennent se tortiller à ses pieds. La Donna aime la main d'oeuvre gratuite autant qu'elle aime l'argent et le luxe. "Très bien." Répond-elle nonchalamment, haussant les épaules, avant de lui faire un signe de main pour qu'il la suive à travers la porte adjacente. Celle-ci donne sur le petit couloir menant à l'arrière-salle, déjà un peu plus luxueuse, à l'ambiance plus tamisée feutrée que la partie plus modeste de l'avant du restaurant. Une drôle de structure qui sied bien à son fonctionnement en plusieurs paliers.

Lorsqu'elle parcourt le couloir, elle ne prononce pas un mot, se contentant d'avancer sans ralentir le rythme. S'il est suffisamment sérieux, il suivra. Arrivés dans la grande salle que la façade du Capriccio ne dévoilerait pas, ils découvrent une ambiance silencieuse. Pas de clients à cette heure - il est encore trop tôt - seulement quelques Capo installés aux tables les plus éloignées, celles qui bordent les murs. Lorsque la Donna entre, ils jettent un bref regard dans sa direction et se font plus silencieux. Ils ne pouvaient qu'attendre son arrivée car, déjà, à sa table traditionnelle, se trouve son assiette. En face, donnant sur l'autre côté de la banquette circulaire, un Whisky, sec, à côté duquel se trouve un petit bol de glaçons, des ramequins de garnitures à boissons diverses et une petite carafe d'eau. Les italiens ne font pas les choses à moitié et, Livia leur forgeant l'habitude, ils ont appris à pallier toute éventualité.

Lorsqu'elle parvient à sa table, elle ne fait pas de manière avant de s'installer et fait signe, sans lever les yeux, de faire de même. "J'ai le sentiment que vous tâchez de vous faire discret par ici, McCanon. J'espère que ce n'est pas mauvais signe, les gens discrets cachent souvent quelque chose." Du bout des doigts, elle saisit une cuillère de parmesan qu'elle saupoudre sur son assiette. "Le mystère n'est pas quelque chose qui m'enchante, vous vous en doutez. Mais j'apprécie l'humilité." Autant être honnête, dès le départ. "L'honnêteté aussi. Qu'est-ce qui vous amène, monsieur McCanon ?"
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    Elle l'invita à le suivre, et l'ambiance sembla changer d'un seul coup, était-ce du soulagement ? Est-ce que McCanon semblait vraiment être un problème pour qui que ce soit ? Avec sa tête d'ange, really ? En tout cas, même s'ils restaient sur leur garde, joseph n'était plus leur problème pour le moment. Il était le problème de la patronne, et chacun ici avait la certitude, la même, qu'elle l'aurait dévoré tout cru comme l'un de ses plats de linguine préféré, à jeun comme arrosée de chianti. Aspiré dans le vortex de ses réflexions, il mit du temps avant de se rendre compte qu'il avait son aval, et qu'on accédait à sa requête. Il la suivit tant bien que mal à travers les cuisines, avant d'arriver dans une arrière salle cossue, où les dorures n'avaient d'égal que les tapis hors de prix, et l'ambiance tropicale qui seyait à tout bon lieu que le mafia fréquentaient. Ils pensaient à leur petit poumon, les criminels.

    Ils ne voulaient pas mourir par manque d'oxygène, sans doute.

    Il la suivit jusque dans son bureau, et s'affala dans le fauteuil -plus confortable que le sien il en était persuadé, en face de la jeune cheffe de clan du quartier Napoli. Dans ce quartier au moins, les russes ne viendraient pas directement le chercher par la peau du .... bref. Il savait que la famille Lombardi veillait jalousement à ses terres, et encore plus à ses gens. Et c'était la raison de sa venue au Cappricio. Il avait besoin de la mafieuse, et elle trouverait sûrement de l'utilité à un petit gars comme lui, non ?

    - Eh bien, Madame Lombardi, il se trouve que je viens d'arriver dans le coin, alors c'est tout con ... Il sortit une cigarette de leur étuis en argent qui ne le quittait jamais -et qui lui avait déjà sauvé la vie d'une balle mortelle, et commença à chercher un briquet dans ses poches. Je me fais discret pour observer, et apprendre... Je suis à l'écoute de la ville, quoi. Qu'il fit, fataliste. Son talent à lui, c'était d'analyser, de décortiquer, bref, de faire fonctionner ses neurones plus que ses muscles. Et c'est pourquoi il se retrouvait là, me direz-vous ? Sûrement parce qu'il n'était pas si fort, ou juste un peu tête brûlée.

    - Et c'est la raison de ma venue ici, j'ai des compétences qui pourraient vous être utile, en plus d'avoir certains .... Contacts, de part mon passé. Je souhaiterais bénéficier de votre protection, et vivre dans votre quartier ... Mais avant cela, j'aimerai votre autorisation pour pouvoir exercer mon activité.... Tranquillement... Qu'il continua, tâtant toujours ses poches.

    Puis se rappelant de l'endroit où il se trouvait, demanda vaguement : Je peux fumer, au moins ?
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Piochant allègrement dans son assiette sans la moindre retenue, Livia écoute McCanon sans lever les yeux vers lui. Elle l'écoute s'expliquer, raconter son arrivée, essayer d'enjoliver sa personne autant que son métier - ça, elle peut le comprendre. Une crevette, et quelques pâtes de plus, bon sang, ils n'ont vraiment pas perdu la main, quand bien même l'ancien chef a perdu sa tête.

" Allez-y." Autorisa-t-elle. Elle-même ne fumait pas, mais nombre de ses collaborateurs le faisaient et, avec le temps, la Donna avait fini par s'habituer à ces odeurs devenues rassurantes. Celles du tabac, des drogues douces diverses lui rappelant un autre temps plus simple.

" Vous voulez ma protection, vous dites." Livia laisse échapper un petit rire. Il faut admettre qu'il a de l'audace, ce garçon. "Je dois au moins avouer que vous faites les choses proprement et dans l'ordre. J'aurai pas à fouiller dans vos affaires pour savoir ce que vous faites à Napoli. Un bon point pour vous." Elle se verse un verre de vin blanc, machinalement. Ce n'est pas encore aujourd'hui qu'elle arrêtera. "Si je comprends bien, vous voulez montrer patte blanche."

Touillant ses pâtes du bout de la fourchette, Livia ne peut s'empêcher de sourire. Elle se laisse même aller à s'adosser un peu plus à la banquette. "Vous savez quoi ? Pourquoi pas. Mais comme on ne se connait pas, je vais vous exposer les conditions de la vie à Napoli." Des conditions qui ont tendance à devenir plus exigeantes avec les derniers événements. " Je m'efforce de rendre mon territoire sécurisé pour les gens qui y vivent. Qu'ils fassent partie de ma famille, ou non. Mais pour ça, j'ai besoin d'infos. Sur tout, tout le monde, tout le temps. J'imagine que si vous êtes ici, c'est parce que vous êtes bien au courant de l'importance de surveiller ses arrières."

Livia les connaît, les gens mystérieux dans son genre. Ils ont des casseroles au cul à n'en plus finir, la plupart du temps. Ou un passé traumatique. Sur cette pensée, elle enfourne une nouvelle fourchette de pâtes qu'elle déguste lentement, à son rythme, comme pour ménager ses effets. Une habitude. Lorsqu'elle avale et s'essuie le coin de la bouche de sa serviette rouge, elle ajoute enfin. "Je veux bien vous laisser monter votre petit business, pas de problème. Par contre, tout ce qui peut me concerner de près ou de loin doit remonter jusqu'à moi. Mais vous vous garderez bien de vous réclamer de ma famille, bien sûr." Une taupe, au sein même de Napoli. Un indépendant, bien sûr. Tout ce qu'il y a de plus privé, à première vue. Mais un excellent moyen de pister les éventuels fouineurs ou traîtres trop fainéants pour aller chercher leurs détectives plus loin qu'ici. Et en l'état actuel des choses, avec les nouvelles règles appliquées par la Donna sur son propre territoire, ils seraient sans doute plus nombreux à faire tourner les commerces du coin.

" Sous ces conditions, bien sûr, je suis prête à vous laisser faire ce que vous voulez à Napoli." Une nouvelle gorgée de vin blanc. "Enfin, tout en restant raisonnable, bien sûr."
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    McCanon, après autorisation, sorti une Lucky Strike de son paquet souple avec la manière et l'alluma à grand renfort de briquet datant d'un autre temps. Pas cette cochonnerie électrique plébiscité par tout les pecnots du coin. Un truc d'homme, avec une pierre et de l'essence. Des matériaux nobles. Acier et laine. Il referma le briquet énigmatique qui ne le quittait jamais,et lui donnait du style. Déjà, la Donna cernait vite les choses, et prenait des décisions rapidement. En quelques instants, il était passé d'invité à résident du quartier. Et de simple citoyen de Napoli à informateur particulier de Livia Lombardi.

    - Vous savez dans mon métier, on a l'habitude d'entendre parler de tout sur tout le monde ... Si cela peut également concerné certains de vos partenaires, ou adversaires, je me ferais une joie de vous y faire parvenir également ... Qu'il continua, avec la certitude d’intéressé son interlocutrice. Il faut dire qu'elle devait certainement remettre sa tête de part son passage dans un journal de Néo Atlantis, suite au scandale de sa coucherie avec la femme adultère la plus connue de la ville ... Brianna Elderan, la femme du propriétaire d'un des plus grand groupe de cette partie du monde. On y décrivait très habilement McCanon, comme un brigadier doué mais coureur de jupons et inconséquent. Il n'était pas rare que les anciens flics deviennent agents de sécurité, ou détective privé.

    Il avait toujours suivit la voie de l'investigation.

    - Mais cela à une deux conditions bien sûr ... Qu'il fit, en levant la main et comptant deux avec ses doigts. Il aimait toujours autant se donner en spectacle le McCanon. D'abords, je veux que vous me trouviez un local pour mon business dans vos propres locaux ... Comme ça elle serait obligé de tolérer sa présence sur son territoire,quoi qu'il arriverait... S'il faut que je paye, je payerai... Qu'il continua, un peu moins confiant, mais toujours ferme il annonça sa deuxième condition en baissant un doigt. Deuxio. Il tergiversait, cela allait sûrement être la partie la plus délicate de la négociation. Je veux prendre un verre avec vous. Qu'il dit avec un petit clin d'oeil, alors que rien ne laissait présager d'un feeling particulier entre eux.

    Les vieilles habitudes ont la vie dure.

    C'est ce moment que choisit un des collaborateurs de Livia pour frapper à la porte, et interrompre les discutions qui se passait à l'intérieur du bureau. Elle l'y autorisa sans une once de regret, ce qui aurait pu chagriner le pauvre détéctive,s'il n'avait pas eu le préssentiment que cela le concernait, et que ça ne sentait pas bon.

    - Madonne, pardonnez moi, mais il y'a des russes à la porte, ils souhaitent vous parler... Ils sont pas armés, mais y'en a qui dit qu'il est Andreï et que ça vous dira quelque chose ... Fit-il en baissant le regard. Normalement il aurait bien zigouillé ses types sans mot dire, mais là , c'était différent. Avec l'invité surprise du jour, et l'arrivé des russes en même temps, cela faisait un élément innattendu de trop. Normalement chacun restait chez soit, et les vaches étaient bien gardés. Mais là, s'ils venaient sur le territoire des Lombardi, c'était que ça devait être important, sans doute.

    Quand à McCanon, il en menait pas large dans son fauteuil, se grattant le col de la chemise avec un doigt, il suait à grosse goutte.

    On y était enfin, le moment de savoir si sa ruse fonctionnerait. Elle pouvait très bien décidé de le lâcher, et de faire plaisir à un concurrent, pour être "sport". Ou bien décidé que les gens qui habitaient dans son quartier, n'avaient pas à subir le terrorisme de la mafia russe sur ses terres, et leur dire d'aller au diable. Il y'avait sûrement une troisième option,comme celle de négocier un accord entre les trois parties, dans un triumvirat endiablé.
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Pas pour l'instant
Si Livia apprécie l'honnêteté et les gens qui jouent carte sur table, l'audace n'est pas toujours bien reçue. Mais elle a appris à agir dans la retenue, et les réclamations de l'autre McCanon n'éveillent chez elle qu'un haussement de sourcil circonspect. "Un peu que tu vas payer, mon con." Murmure-t-elle alors qu'il s'apprête à réclamer, à priori, une nouvelle entrevue alcoolisée avec rien de moins que la marraine de la mafia locale - qu'elle-même se plaît à désigner comme la plus puissante de l'île. Exception faite, peut-être, de la Triade. Ah, si elle avait le temps et l'envie de gérer des Docks, peut-être pourrait-elle avoir l'ambition de régner sur Decay toute entière mais loin d'elle l'envie de s'éparpiller quand la Milice et le Checkpoint lui donnent déjà du grain à moudre jour après jour.

Qu'il est désagréable d'être toujours ramenée à son statut de vagin sur pattes dans les négociations. Des barons de cartel aux petites frappes en passant par les privés un peu trop audacieux, tous semblent apprécier de goûter une tranche de ce gâteau pourtant baigné dans l'alcool et l'amertume depuis assez longtemps. Mais un verre gratuit, c'est encore de l'argent laissé dans la poche. Alors Livia s'apprête à répondre en posant ses propres conditions et ses limites aux demandes franchement culottées du détective lorsqu'un soldiere du Capriccio vient les interrompre.

Les russes.

Les putain de russes. Ils auront jamais fini de les lui casser, ceux-là. Leur existence sur cette Terre est encore, pour Livia, un mystère, tant ils ne semblent même pas capable de gérer individuellement leur vie. Crades, imbibés en permanence et noyés dans un comportement erratique, à se vautrer dans les vices les plus destructeurs sans jamais redescendre sur Terre, directement pour se jeter au trente-sixième dessous. Voilà tout ce qu'ils ont pu lui donner, comme impression.

En un mot comme en cent, Livia n'aime pas les russes, et elle ne cache pas son dédain alors qu'elle lève les yeux au ciel à l'évocation d'un nom parmi d'autres. Andreï, voilà qui éveille chez elle un court frisson d'écoeurement à l'idée qu'il soit question ici de l'autre taré des égoûts mais ce n'est sans doute pas le cas. C'est pas dans le deal. Cette saleté de taupe cannibale ne risquerait pas de sortir de son trou. Sans doute s'agit-il là d'encore un semi haut placé de la hiérarchie de l'Organizatsiya qui se croit tout permis en vertu de la confiance qu'un des deux imbibés en chef lui accorde pour quelques jours, jusqu'à ce qu'il leur prenne l'envie de couper un ou deux morceaux pour un affront imaginaire.

La Donna pousse un bruyant soupir avant de se lever. "Je vais jamais finir un putain de plat dans cette baraque. Hey ! Toi ! T'éloignes pas." Elle fait signe au soldiere d'approcher. "Tu me les amènes devant la porte. Et tu frappes quand ils sont là. Ils parlent à personne d'autre, vu ?" Le sous fifre acquiesce sans un mot et repart en courant dans l'autre sens. C'est durant les quelques secondes de battement que Livia se retourne vers le Détective qui semble un peu coincé. "Vous parlez moins, d'un coup. J'espère que c'est pas à vous que je dois une visite de ces crasseux sur mon territoire en plein lockdown." Voilà qui l'énerve encore plus. Qu'ils passent les contrôles, sans doute en mettant la pression à ses petits.

On frappe à la porte. La Donna l'ouvre en grand, mais s'interpose : ils ne mettront pas un pied dans son sanctuaire. Un des types essaie de parler, avec un sale accent bien marqué, ce qui la met d'autant plus mauvais poil.

"Non non, tu la boucles. Je me fous de savoir qui tu es, qui t'envoie, et ce que tu fous là. Ici c'est chez moi, et vient me rendre visite que si je suis d'accord. T'as passé les contrôles pour venir à Napoli alors que j'ai été claire : personne chez moi jusqu'à ce que la situation soit réglée. Tout le monde le sait dans cette putain de ville alors tes potes et toi vous allez rentrer tranquillement chez vous où je fais servir vos couilles à dîner à vos patrons, c'est clair ? Dehors !" Un silence pesant, alors que derrière les visiteurs, un capo et son équipe, armés, viennent s'interposer entre les russes et la sortie arrière par laquelle ils se sont présentés. Le premier homme ouvre à nouveau la bouche."Fais super gaffe à ce que tu vas me sortir." Le coupe-t-elle, avant de jeter un bref coup d'oeil derrière lui. Au moins, ses petits sont réactifs.
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Andreï Popovitch était auparavant un moscovite averti, qui parlait peu mais bien, buvait beaucoup, et tuait encore plus. C'était un vicelard de nature, qui aimait prendre son pied avec ses victimes. Plus la souffrance était grande, plus il prenait son pied. Généralement on faisait appelle à lui quand on voulait punir plus qu'éliminer des cibles. Sa spécialité outre la torture, le meurtre de la famille des adversaires de son organisation. Depuis qu'il était arrivé à  Decay, il était le lieutenant de Mihail. Mihail était le plus paisible de tout les hommes russes que l'on pouvait croiser. Il était le diplomate du groupe. Et ses méthodes pourtant vue comme "douce" chez lui, lui aurait valu d'être un monstre dans l'ancien monde de McCanon.

Mais tout ça, c'était de l'histoire ancienne. Passé. Rideau. Finito.

Quand la donna parla, il déglutit. Apparemment, il devrait numéroté ses abbattis et compter sur son bagoût pour se sortir de cette situation. Si elle décidait de le livrer -ce qui était probable si on lui expliquait la raison de sa venue ici, aux russes, on pourrait dire adieu au joyeux luron qu'était Joseph. Tant pis, c'était ainsi que la vie fonctionnait. A ce qu'il paraissait, ce serait plus dur pour nous, ceux qui  restons. Merde. Merde. Merde. se fit McCanon, dont l'envie de vive se lisait dans le regard, dont les yeux venaient de croiser ceux d'Andreï.

Cela lui fit froid dans le dos.

Il était plutôt doué pour reconnaître les sociopathes en puissance, et celui était arrivé à maturité.

- Bien entendu madame, excusez moi de vous avoir dérangé pendant votre temps libre... Fit-il avec un fort accent, mais un ton emplit de respect...  Nous cherchons un homme. L'animal  se serait planqué sur vos terres, selon ce que nous a dit un informateur anonyme... Il se racla la gorge... Quand à vos directives, elles ont été suivies dans l'ensemble, vous souhaitez la paix ? Nous aussi ...  Dit-il en tendant un bout de papier blanc, sur lequel des lettres manuscrites traçait une histoire sur Joseph. Livrez nous Joseph McCanon.

L'histoire d'un fouille merde qui était aller trop loin en s'intéressant  à la meilleure comptable du groupe.

L'histoire de Joseph  McCanon.

- Hm, Hm, fit l'intéressé ...Je vois que vous avez fait connaissance. Andreï, arrête de prendre ton accent russe à deuxpenny, on sait tout le deux que ta grand mère maternel était polac ! Que fit le blondin avec une pointe d'amusement dans la voix. Alors Andreï, toujours dans la diplomatie ? Sur lee visage de son comparse russe, on lisait la rage et l'envie de meurtre qui l’habitait en cet instant. Il serra les poings  à s'en blanchir les phalanges. Son visage devint tout rouge. Il se calma en attrapant une de ses balles anti stress, car il était d'un naturel sanguin et devait travailler sur sa colère, depuis le fameux accident de 2035. Le jour où il avait tué froidement trois de ses hommes en tentant de se sortir d'une embuscade tendue par des Italiens, justement. Depuis, il suivait des cours de gestion de sa colère avec un Dj connu dans tout Decay, Ryû-San.

C'était parce qu'il avait des comptes à régler avec les italiens qu'on lui avait demandé de remplir cette mission suicide.

Et lui, ça lui faisait plaisir d'embêter la marraine, la grande, l'unique, Livia Lombardi. Tête brûlé, colérique, et accessoirement antisociale, Andreï n'avait plus rien à perdre.

- C'est lui, fit-il calmement, avec une voix sourde. Livrez le nous, au nom de l'amitié future qui pourrait lié nos deux groupes.
Midnight Paranoïa
Livia Lombardi
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Peut-être que sa haine des russes lui portera un jour préjudice. C'est fort probable. Mais c'est en vertu de cette haine que Livia a toujours pris le parti de ne parler qu'au plus haut de la hiérarchie, espérant éviter les crasseux de l'échelle - le bas commençant au deuxième ou troisième échelon, tristement. Alors quel que soit le nom de ce type, quelle que soit sa démarche ou son accent, la Donna ne peut s'empêcher d'avoir envie de lui coller son poing dans les dents.

Elle tente de suivre la discussion, quand bien même l'envie de descendre ces connards de l'est, là, tout de suite, sur le plancher, la démange. Le McCanon aussi, elle lui ferait bien sa fête, mais en l'état, on lui demande de prendre parti. Et si les méfaits de Joseph à son égard sont encore à prouver - et plutôt flous - ceux des russes ne le sont pas. Ils sont présents, et ça suffit à la crisper un peu plus à chaque mot prononcé par le fameux Andreï. Son papier, elle n'y jette même pas un coup d'oeil et le froisse pour balancer la boule ainsi formée dans un coin de son bureau, manquant de peu la corbeille placée là. "Boucle la, McCanon."

La marraine est de nature à beaucoup parler - elle aime s'écouter, il faut l'admettre. Mais c'est une colère froide et silencieuse qui l'habite alors que son regard passe des russes à leur future victime. Derrière eux, ses petits continuent de prendre position et de se préparer à toutes les éventualités.

"Je vais reprendre autrement puisque, manifestement, vous voulez pas comprendre." Énonce-t-elle enfin, lentement, mais d'un ton qui n'appelle à aucune coupure de la part des russes. "Il a toujours été très clair que je ne discutais qu'avec les patrons de Moskva. Mes accords sont avec eux, et uniquement eux. Je ne souhaite pas la paix, mais le respect de ces accords, qui impliquent qu'ils me préviennent si je dois m'attendre à une visite ou s'ils ont besoin de quelque chose. Non seulement j'ai donné mon accord pour rien, mais en plus, je n'ai pas eu vent de la visite de qui que ce soit." Une longue inspiration, pour garder son calme, et éviter de repartir dans les insultes.

" Vos délires d'autorité, là, j'en ai rien à foutre." Loupé. "Mon groupe est lié à l'Orga, personne d'autre, et votre amitié m'importe encore moins que le sort de ce type. Il se trouve que McCanon est sur mon territoire, que vous n'avez rien à y foutre, et que je décide de ce qui arrive aux habitants de Napoli. Et j'ai décidé que je m'occuperais de son cas, pas vous." Et il en entendra parler. "Donc." Un signe de tête à ses hommes en retrait, qui attrapent l'accompagnateur du fameux Andreï. " Est-ce que vous allez enfin vous barrer de chez moi et me laisser gérer McCanon comme je l'entends ou j'emmène votre petit pote dans l'arrière cuisine ?" Question rhétorique mais, comme on est jamais sûrs de rien, deux autres soldiere viennent s'ajouter au surnombre italien, attirés par la voix menaçante et puissante de la marraine. "Je n'exclus évidemment pas de vous faire valser à deux, et je suis sûre que votre vie a moins de valeur pour vos chefs que les accords que j'ai avec eux." De toute évidence, il y aura bien plus à discuter avec le détective qu'un simple impôt, et les nouvelles négociations risquent de partir sur une base bien moins saine.
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