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Road to the Throne. | ft. Livia « Liv' » Lombardi
Jeu 27 Fév - 22:19
A bout de souffle. Même son masque était douloureux. Cœur battant une chamade. Une poursuite qui avait duré trop longtemps. Jusqu’à les perdre. Qu’ils abandonnent cette course folle. Puis il s’était arrêté finalement. Corps fragilisé. Abîmé. Dans les égouts, ils l’avaient au moins touché. Puis des cris avaient fait taire à jamais ses poursuivants. Plus long encore était le chemin jusqu’à son appartement du côté des Docks Nord. Trop loin alors qu’il marchait de plus en plus avec peine. Il se savait à Decay. Protégé par les Egouts. Pour le moment, en tout cas. Il avait signé un contrat qui le liait à ces derniers et, dans l’obscurité de ces derniers, dans la peur qui envahissait son estomac, ils lui avaient arrachés une partie de son corps.
Dans cette cérémonie, des êtres inhumains avaient alors, dans une bouillie mélangée de plusieurs de ses doigts, fait tourner le plat. Il était d’eux. Ils étaient eux, dorénavant. Tant qu’il ne trahirait pas sa part de son contrat. Un doigt de sa main gauche. Deux de la droite. Ils lui avaient aussi pris les deux petits doigts de pied, ainsi qu’une partie de sa chair. Celle de son torse. Un mélange immonde qu’il avait dû goûter aussi. Au point de vomir. Un outrage qu’il s’était pourtant retenu d’exécuter.
Sans tout cela, il serait mort actuellement. La balle plantée dans son épaule brûlait. Et les Bêtes des Egouts le dévoraient déjà du regard. Non, il ne pouvait pas abandonner maintenant. Pas après s’en être sorti aussi difficilement. « … Mission à la con … », lâchait-il encore en serrant les dents. Il s’en était sorti tout seul. Un miracle sur ce coup. Surtout face à l’escouade d’élites sortie pour l’occasion. La Milice n’avait pas déconné. Peut-être que cela en était de trop. Le jeu n’en valait pas la chandelle. Au risque d’être la vie, il préférait ne plus exécuter de tel contrat à l’avenir. Peut-être, pour la première fois, avait-il réellement eu peur d’y laisser sa vie ? Tout cela parce qu’il avait contracté avec Ceux des Egouts. Un frisson le parcourait encore alors qu’il escaladait, difficilement, l’échelle vers l’air libre de Napoli.
Alors qu’il entrait dans le Capriccio, boîtant davantage de sa cheville sur laquelle il était mal retombé, ayant forcé quasiment une heure dessus, le corps recroquevillé des courbatures et de toutes les douleurs, il les menaçait déjà tous. « J’espère que Liv’ est là. J’ai besoin de lui parler. Et maintenant. Très sérieusement. », lâchait-il alors qu’il tenait l’une de ses lames dans sa main gauche, se tenant finalement à l’un des divans du Diner. Il avait cassé le modulateur de voix, parlant de son accent mongol dans un mauvais anglais. Il n’avait pas le temps. Il avait besoin de se cacher. De se reposer au moins pour le restant de la nuit. Il avait bien trop mal pour se permettre d’être poli. Son épaule gauche lui faisait un mal de chien, sa cheville avait enflée. Et, au vu des douleurs abdominales, il avait sûrement essuyé une balle perdue quelque part dans le dos.
Journée qui se finissait dans le mal pour lui. Mettant un genou au sol, tirant sur son épaule blessée, il serrait les dents. « Faites vite, putain … J'ai des informations urgentes à lui transmettre ! »
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Re: Road to the Throne. | ft. Livia « Liv' » Lombardi
Jeu 27 Fév - 23:15
Même pas vingt-quatre heures depuis la débâcle du Checkpoint. Une rencontre qui se voulait calme, fructueuse, apaisante même. Un chaos inacceptable ajoutant aux craintes déjà bien présentes dans le quotidien de Napoli.
L'atmosphère calme dans laquelle Livia aime se laisser glisser tard, le soir, après une longue journée suivant une nuit trop courte, se pose à peine. Elle troque son costume de scène pour un ensemble d'intérieur et se laisse aller, porte fermée à clé. Le verre de vin est servi mais le regard que la Donna pose dessus est méfiant. Ce n'est probablement pas le moment de se désintoxiquer et de laisser le manque perturber son esprit. Pourtant, la crainte d'être moins alerte, moins rusée, moins stratège, la hante. C'est ce genre d'instants, ces périodes où elle pourrait tout perdre.
Alors qu'elle semble se laisser aller à céder, effleurant le verre du bout des doigts, un grand bruit de chocs répétés contre la porte. Livia sursaute et, dans sa réaction malheureuse, fait tomber le verre au sol, lequel se brise et répand son contenu sur le parquet déjà bien imbibé."Merde !" S'exclame-t-elle pour elle-même. En temps normal, la Donna ne perdrait pas sa contenance pour si peu. Mais depuis son passage au checkpoint, des doutes l'assaillent, la tourmentent même. C'est comme une intuition et l'attente permanente d'apprendre le pire. Faut-il l'admettre ? Elle est inquiète."C'est votre mercenaire ! Il est …" "Il est quoi ?" Un court silence que Livia s'apprête à briser avant même qu'il ne s'installe, car l'angoisse lui noue les tripes. "Il est dans un sale état. Et il veut vous parler tout de suite !" La Lombardi ne retient même pas son soupir, son grognement le plus agacé. "Mais fais le venir, putain ! Tout de suite !" Ses gestes se font pressants. Son regard se pose brièvement sur le verre au sol, aucune importance. Puis sur ses vêtements, pas vraiment le genre de tenue qu'elle se permet d'arborer pour une rencontre d'affaires. Mais elle n'en est plus là."Fais venir le doc' aussi !" Beugle-t-elle à qui l'entendrait, probablement tout le monde dans la cuisine et l'arrière-salle.
Dos à la porte qu'elle vient de déverrouiller d'un geste brusque, Livia tente de reprendre son souffle et ses esprits. Elle pose ses paumes sur ses paupières closes un instant, comme pour s'intimer de revenir dans l'instant, puis inspire un grand coup. L'expiration, plus lente, plus profonde, parvient à la ramener sur Terre. C'est à cet instant que la porte s'ouvre sur une Donna plus calme et contenue, laquelle se retourne pour découvrir le Mercenaire en bien mauvais état, pire qu'elle ne l'imaginait. Derrière lui, un Soldiere parmi d'autres dont le nom lui échappe et qui ne semble plus oser soutenir l'invité de marque. Peut-être l'a-t-il envoyé paître, peut-être le craint-il tout simplement depuis le début. Mais lorsqu'elle découvre le corps amoché, boiteux et ensanglanté du Mongol, le calme de Livia s'enfuit pour laisser place à un sentiment de panique protectrice mêlée de culpabilité."Khan !" Sans la moindre précaution, elle se jette sur lui pour le mener au canapé le plus proche, près de la porte, et lui intimer de s'allonger."Le doc' putain ! Vite !" "Khan ! Tu m'entends ? On t'a touché où ? Tu …" Ses yeux se posent enfin sur ses mains, dont le volume semble différent. Et le sang, partout."Putain, tu …" Merde, non. Il n'était pas prévu qu'il en passe par là. Mais comment pouvait-il faire autrement ? Le souvenir des Égouts lui remontent dans la tête et dans la gorge et toutes les suppositions sur ce qu'il a pu subir lui donnent la nausée. Et cette boule dans la gorge qu'elle tente d'ignorer en déglutissant difficilement."Je… Suis désolée."
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Re: Road to the Throne. | ft. Livia « Liv' » Lombardi
Ven 28 Fév - 0:11
Plus que de raison, son corps avait craqué. Il se souvenait de l’entraînement du Mentor, mettant son corps toujours à plus rude épreuve. Trop facile ? La prochaine fois serait plus dure. Jusqu’à devenir trop aisée et se durcir à nouveau. Physiquement, pourtant, à cet instant, il était à bout. Une trop longue course-poursuite au sein de Neo-Atlantis. Ils étaient tellement nombreux qu’il avait cru y rester. Que sa vie s’achèverait de l’autre côté. Une angoisse qui l’avait tenu éveillé. Qui l’avait poussé dans les derniers retranchements. Parce qu’il avait réussi à atteindre les Egouts, ce n’était pas encore terminé. Ils l’avaient tant poursuivi. Comme des oiseaux de proie s’acharnant pour le fatiguer. Son corps venait d’abandonner.
Lâchant sa lame, il poussait un soupir. Il détestait être soutenu. D’abord par un seul homme. Puis deux pour l’aider à traverser le bâtiment. Et encore un qui avait surtout traîné sa carcasse brisée. Personne n’avait touché à son masque, excepté le dernier qui avait pensé intelligent de le présenter sans ce dernier. Dans un mouvement de la tête, encore à semi-conscient, il s’était dégagé. Personne n’y toucherait. Il n’y ferait pas exception.
Toussotant brièvement, il s’écrasait finalement dans le divan, entendant dans le lointain la voix de la Donna. Il n’avait pas la force de se relever, bien que l’envie ne lui manquât pas. Paraître plus ou moins digne, quand même. Cela ne serait pas de trop lorsqu’on se présentait à la Chef de la Mafia. Il soufflait et, tirant sur l’ensemble des muscles qu’il restait, il s’était au moins mis de côté.
Souriant sous son masque, il poussait finalement un soupir. Peut-être qu’il avait fait plus qu’abîmer son modulateur de voix et sa cheville dans sa mauvaise chute. Un hématome aux côtes n’était finalement pas à exclure. Elle avait été salement douloureuse. Quelle idée à la con de prendre un tel raccourci. Au moins, cela lui avait acheté suffisamment de temps pour annoncer l’arrivée des Miliciens. Il avait entendu les pas dans l’obscurité. Puis leurs cris alors qu’ils tombaient sans rien voir. Lui-même avait coupé sa vision nocturne dans ces endroits où les Bêtes régnaient en maîtres.
Grimaçant sous la douleur, il continuait de s’efforcer à au moins s’asseoir. Jusqu’à finalement y arriver, avec difficulté. Il ne savait même pas lui-même où il était blessé tant son corps était en feu. Et avait véritablement besoin de repos. Soufflant, il lui parla finalement sans réussir à relever la tête pour la regarder. « Pas besoin de hurler, Liv’. Je suis blessé, pas encore sourd. », tentait-il de lâcher sur le ton de l’humour. Souriant sous son masque, il prit une nouvelle inspiration tandis que sa tête, tournant sur sa nuque fatiguée, roulait en arrière.
Lâchant son épaule ensanglantée, soufflant, il prit une autre inspiration. « T’en fais pas. J’ai fait ce que j’avais à faire pour accomplir la mission. » Il voulait rire mais ses côtes lui faisaient un véritable mal de chien. Il en aurait pour plusieurs jours de repos. Obligatoirement. « Et … C’est fait. Toutes les informations sont sur un serveur externe, encrypté. Personne ne connaît la clé à part moi. » La mission avant tout. Peu importe son état, il comptait encore rendre son rapport. Mais qu’est-ce qu’il avait mal. Et ce, partout.
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Re: Road to the Throne. | ft. Livia « Liv' » Lombardi
Sam 29 Fév - 15:01
Entendre sa voix fait déjà redescendre la tension immédiatement. C'est qu'avec ce masque, il est difficile de se faire une idée de la douleur véritable, celle qu'exprime le visage. Elle n'a que le souffle, les éventuels grognements, grincements. Et puis les blessures, certaines béantes, toutes ensanglantées. Du sang sec comme du frais, de quoi se demander depuis combien de temps il se traîne toutes ces marques de la torture qu'il s'est infligé pour mener à bien la mission."T'es p'tet pas sourd mais pour ce que j'en sais, tu pourrais être en train de claquer sur mon canapé." Grommelle-t-elle, retrouvant un peu de la contenance de la Donna.
Ca n'est pas dans ses habitudes de laisser le professionnel pour plus tard. Lorsque Khan se met à faire son rapport, elle ne peut cacher un air surpris, mais aussi un peu honteux, quelque part."Très bien." La Donna qui se laisse aller à la panique et la culpabilité, alors qu'il reste pro, en toutes circonstances ? Inimaginable. Et pourtant."T'as pas l'impression qu'il y a aussi d'autres priorités ?" C'est à cet instant même, celui où elle s'apprête à évoquer son état et les conséquences de ses actes, qu'elle entend frapper à la porte. Ni une ni deux, elle se précipite pour ouvrir et accueillir le doc'. C'est un homme d'âge mûr, probablement une cinquantaine d'années. Pas très grand, un visage beaucoup trop amical pour le milieu dans lequel il baigne.
D'un mouvement de la tête, la Marraine lui intime de se dépêcher au chevet du mercenaire. Il ne se fait pas prier, talonné par Livia qui a bien l'intention de superviser toute la procédure."Je sais que c'est pas dans tes habitudes de t'épancher sur tes exploits …" Commence-t-elle en retenant le tremblement de sa voix à chaque fois que son regard s'attarde sur une plaie ou un morceau manquant."Mais il va vraiment falloir que t'expliques ce que t'as fait et ce qui s'est passé pour que tu reviennes dans cet état. Pas envie que tu me claques dans les doigts, tu vois ?" Et en parlant de doigt, elle se prend même à les compter. Reculant d'un pas, elle ajoute."Putain, t'as perdu des doigts ?" Elle se doute de la réponse, et la craint un peu. Mais elle a besoin de cette confirmation qui, paradoxalement, apaiserait sa panique. Savoir vaut mieux que supposer."T'es passé par les égoûts, hein ? Dis moi que t'as rien bouffé." Sans doute que si elle voyait son visage, elle aurait la réponse. Mais même dans ces circonstances, elle est bien forcée de prendre en compte ses souhaits.
Le docteur tend néanmoins la main vers le masque."Non !" S'exclame-t-elle, interrompant le geste du même coup."Ne touchez pas son masque. On verra ça plus tard." Penaud, il se concentre alors sur le corps déjà bien amoché."Par contre, pour le reste, laisse-toi faire. Tu trouveras pas mieux sans aller voir …" Elle n'a même pas envie d'évoquer le nom de l'Église de l'Union."Les autres, là."
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Re: Road to the Throne. | ft. Livia « Liv' » Lombardi
Sam 29 Fév - 17:53
Il avait mal. Cette douleur sourde qui assommait son esprit. Qui donnait l’envie à son corps de s’abattre. S’écraser dans le canapé. Pour dormir. Pour s’enfoncer dans un coma nécessaire à son corps pour survivre. Les dents serrées, luttant contre cette agression constante de son propre corps, il poussait un autre soupir. Heureusement pour lui, le Mentor l’avait entraîné à ces situations. A oublier que son corps avait mal pendant plusieurs heures pour se concentrer uniquement sur l’objectif. Son rapport à la Donna. Parce que s’il était rentré directement chez lui, son corps aurait été oublié et n’aurait été retrouvé que quelques jours plus tard. Voire des semaines après quand les vers se seraient occupés d’une majorité de ses organes. Que les habitants du bâtiment se plaindraient de l’odeur de la Mort.
En allant la voir, il avait une chance de survivre. Au moins lui devait-elle cela. Qu’il survive à son coup. Une mission bien trop dangereuse. Elle avait établi des objectifs bien supérieurs au coût. Peut-être que, pour la première fois de sa carrière, le jeu n’en valait pas la chandelle. Avait-il oublié ce qu’il était exactement pour elle ? Un Mercenaire. De la chair à canon pour épargner ses propres hommes. Ses blessures seraient la manifestation de son erreur. Pourtant.
Pourtant le Mentor lui avait toujours dit. Les Contrats étaient dangereux. Surtout lorsque le commanditaire revenait plusieurs fois. Un Assassin avait souvent tendance à s’attendrir à force de les côtoyer. Ils faisaient des fleurs, acceptaient des missions en acceptant un paiement plus tardif. Un engrenage qui avait conduit les Hashashins à être soumis à la Triade. Un lien de dépendance créé sans qu’ils ne le remarquent. Il était déjà bien trop tard. Il avait commis cette erreur. Se laisser attendrir par une mission de plus pour la Donna. Inspirant, chaque respiration lui coûtait un peu plus encore.
Alors que l’autre entrait et commençait à l’inspecter, sans même son autorisation (sûrement en raison du bain de sang dans lequel il traînait), il poussait un soupir. Il devait s’avouer vaincu. Au moins pour cette fois-ci. Elle ne le laisserait pas partir. Le médecin non plus. De toute façon, il avait trop besoin des soins pour pouvoir se redresser. Sous son masque, il murmurait à peine pour le médecin. « Le pantalon … » Et se dressant comme il pouvait, soulevant son bassin, le docteur s’occupait déjà de baisser l’ensemble de son attirail. « … C’était le deal qu’Il m’a fait passer … » Respiration haletante alors que la douleur s’éveillait à nouveau. Déjà pouvaient-ils constater l’état de ses deux pieds. Le petit doigt manquait de chaque côté. La cheville gauche avait gonflé. Nul doute qu’il s’était ouvert quelque chose. Pour le reste, tout semblait en ordre. Aucune douleur dans les genoux, sinon quelques égratignures mineures.
_ J’étais obligé de passer par les Egouts … Et je l’ai cherché. C’est lui qui m’a trouvé et … Je lui ai demandé son aide parce que je savais que … » Il soufflait pour lui-même alors qu’il retenait son pied droit de partir en plein dans la figure du médecin qui touchait à sa cheville abîmée. « J’ai sacrifié mes deux petits doigts de pied ainsi que deux doigts de ma main gauche. Un pour la main droite. Il en voulait plus de la main forte. » Il montrait ses deux mains blessées. Absence de petits doigts des deux côtés. L’annulaire gauche manquait. « Et ses hommes en ont fait une bouillie que j’ai dû boire … Avec eux … Dans une forme de rituel bizarre. » Il se retenait de se rappeler les souvenirs terrifiants. Enfermé sous la terre, le claustrophobe qu’il était avait cru voir ses derniers jours de lumière. « En échange, il a accepté de me venir en aide sur mon retour … Au besoin … » Alors qu’ils le levaient pour commencer à enlever le haut, il continuait l’histoire.
_ C’est comme cela que … J’ai réussi à les … Semer. », lâchait-il difficilement, serrant les dents tandis qu’ils enlevaient le reste de ses habits, excepté son masque. C’était il y a un peu plus d’une heure maintenant. Un soupir alors qu’ils allaient découvrir les dégâts douloureux infligés au haut de son corps. Entre la balle coincée dans son épaule gauche, les doigts manquants, plusieurs hématomes parsemaient finalement le décor terrifiant de son corps amoché par la course-poursuite.
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Re: Road to the Throne. | ft. Livia « Liv' » Lombardi
Dim 1 Mar - 15:47
A chaque centimètre de peau blessée et ensanglantée qui se dévoile sous ses yeux, Livia tente de cacher à quel point son visage se décompose. Les bras croisés, cachant sa bouche de ses doigts, elle détourne le regard à intervalles réguliers mais la curiosité est trop grande. Une curiosité malsaine teintée de culpabilité. Il lui est bien difficile d'imaginer ce qu'il a vécu, ce qu'il a fait. Elle qui passe de moins en moins de temps sur le terrain, sentant la fin arriver, la trahison s'organiser. Le pouvoir est si délicieux lorsqu'on peut y goûter sans sentir le goût amer de la paranoïa qui s'en mêle.
Et puis la description des sévices que Khan s'est imposé pour garantir sa survie. Et quelle survie ? Des morceaux en moins. Un poison dans l'estomac voué à le tuer : comment pourrait-il en être autrement lorsqu'on mange un mélange d'humains putréfiés ? Livia ne sait que trop bien quel est le résultat de ce genre de rites écoeurants. C'en est trop pour cette fois : tout en l'écoutant, elle s'éclipse quelques courtes secondes."Je t'écoute." Glisse-t-elle entre deux phrases du mercenaire pour aller chercher la bouteille restée sur le bureau. Pas de verre pour cette fois, inutile de se retenir par la mesure de chaque dose d'alcool qu'elle s'administre. Les circonstances sont particulières et la consommation est inévitable. C'est la tête en arrière pour avaler une grande goulée qu'elle revient dans la pièce, gardant les yeux grand ouverts pour éviter d'imaginer ce qu'il a subi, ou revoir ce dont elle a pu être témoin il y a de cela quelques années. Cet accord est positif, fructueux, mais le souvenir indélébile de sa visite dans les égouts lui fait craindre ne serait-ce que l'idée d'ouvrir une trappe vers le ventre de Decay."Les Égouts, hein …" Quelle idée de merde."J'imagine que c'était inévitable, mais n'y remets plus jamais les pieds." Une nouvelle goulée, plus longue, et un regard jeté à l'étiquette de la bouteille. Pas vraiment un grand cru, mais ça fait l'affaire." Je ne sais pas si tu as vomi ce que tu as avalé chez eux, mais si ce n'est pas le cas, il serait grand temps de le faire." Encore cette curiosité malsaine qui la pousse à s'approcher et constater les dégâts. Elle a l'estomac bien accroché, maintenant. C'est l'angoisse qui lui retourne l'estomac, bien cachée derrière un masque dur, aussi dur que celui de Khan.
"Je vais devoir retirer la balle, maintenant." Annonce le doc', sortant ses outils. "Ca va être douloureux, mais je ne peux pas faire autrement." Il semble sciemment éviter le regard des deux autres, concentré."Faites ce que vous avez à faire." Lui intime la Donna."On en est plus à ça près, je pense." Adresse-t-elle à Khan, cette fois.
Et puis, profitant de ce que sa concentration est certainement plus à la gestion de la douleur que la discussion, elle se hasarde à quelques réflexions."J'étais au checkpoint, hier soir. Ils ont tout bloqué en panique, parlé de bain de sang à Neo-Atlantis. Il me semblait que tes méthodes étaient un peu plus discrète, il s'est passé quelque chose ? Ils t'attendaient ?" Il serait faux de dire qu'elle ne s'inquiétait pas déjà un peu de ce qu'il pouvait advenir de Khan. Mais aussi, principalement, de l'issue de sa mission. Dans un cas comme dans l'autre, si le mercenaire était mort sur la scène de l'assassinat, la mission serait un échec aussi." Je ne sais pas si tu es au courant de tout ce qui s'est passé par ici, ces derniers temps. J'imagine que oui. Mais de ce que j'ai vu, la réaction de la Milice risque d'être … brutale. Et je suis en première ligne. Si tu as vu ou appris quoi que ce soit, j'ai besoin de le savoir. Il en va de l'avenir de tout Decay." Pas qu'elle soit particulièrement généreuse, simplement pragmatique. Napoli est certes une zone grise aux allégeances variables et fluides, mais elle est aussi le premier rempart qui sépare ce qui pourrait devenir deux régions en guerre.
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Re: Road to the Throne. | ft. Livia « Liv' » Lombardi
Dim 1 Mar - 16:29
Il haussait son épaule valide. Un peu trop tard pour vomir ce qu’il avait ingurgité. Ce n’était pas le moment alors que le rite se terminait. Il n’avait pas voulu faire demi-tour après avoir traversé cela. Et vomir à Neo-Atlantis aurait laissé trop de traces. Alors, il avait ingéré la nourriture putride des Egouts. Il avait gardé son sang-froid et tentait dorénavant de ne plus penser à son contrat le liant à ces êtres de l’ombre. Tout ce qu’il savait, c’est qu’ils avaient bel et bien respecté leur partie du contrat. Il s’en était sorti vivant jusqu’à Napoli. Aussi pourraient-ils lui demander un jour une faveur qu’il ne saurait refuser. Telle était la décision du Roi-Père lorsqu’il avait accepté de l’aider. Ainsi, ils sauraient que tout avait toujours un prix ici-bas, avait-il alors dit.
Prenant une longue inspiration, il se concentrait sur ce moment qu’il redoutait. Il était temps pour lui qu’on lui arrache la balle perdue dans son épaule, restée là quasiment deux jours. Serrant les dents, il dût retenir de toutes ses forces d’hurler. Il avait mal. Tellement mal qu’il avait envie de s’arrêter là. De la garder à sa place, comme un souvenir qui viendrait le hanter à chaque mouvement. Pourtant, la chose fut faite et il poussait un soupir de satisfaction alors que l’autre se mettait à panser ses plaies. Il était pour lui de suturer de plusieurs points les différents dégâts puis d’ajuster un pansement. « Il devra rester plusieurs jours au repos complet. Il ne peut pas bouger durant ce temps. » Repos forcé. Complet. Le danger d’une situation qu’il ne voulût pas entendre. Mais qu’il était bien obligé d’admettre. Pas le choix. Aussi, se tournant finalement vers elle, il poussait un soupir. Comme c’était compliqué.
_ Je … Ton homme avait déjà le personnel pour assurer son ascension. Il avait recruté plusieurs Assassins de la Triade, l’un des Dragons était d’ailleurs dans le coup. Il était à Neo-Atlantis pour rencontrer quelques pontes politiques mais aussi des Miliciens bien placés. » Il sursautait légèrement quand l’homme apposait le premier pansement sur son pied gauche. Il détestait tellement qu’on touche à ses pieds, zone trop sensible à toutes les sortes de supplices les plus malsains. Il en avait assez vu avec le Mentor. Il soufflait. « Pour pénétrer son appartement, qui se trouvait tout en haut d’un important complexe hôtelier, ce ne fut pas difficile. Mais ma sortie fut plus compliquée. D’autant que la Milice est peut-être intervenue en seulement trois minutes. Comme s’ils savaient … Je n’ai jamais vu autant d’hommes être déployé en aussi peu de temps. » Jetant un coup d’œil vers elle, il continuait de sa voix à l’accent asiatique. « Je pense qu’ils attendaient que cela. Que même le Dragon à l’origine préparait ma venue. »
Un instant, il frissonnait. « J’ai eu peur pour ma vie, Liv’. » Prenant quand même une inspiration, il reprit le vrai fil de son discours, tentant encore de rassembler toutes les pièces. « Je ne sais pas d’où venait l’argent, personne n’a su le remonter pour moi sinon des comptes off-shore, passant par des comptes-relais. » Soufflant pour lui-même alors que le médecin tâtonnait son torse, il contrôlait comme il pouvait la douleur qui lui brûlait le corps. « Je ne sais pas qui tire les ficelles, mais il joue un jeu dangereux. Je ne suis même pas sûr d’avoir arraché la bonne tête de cette infection. Mais, Liv’, fais attention … »
Et d’ajouter, plus pour lui-même. « … S’il te plaît … »
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Re: Road to the Throne. | ft. Livia « Liv' » Lombardi
Mer 4 Mar - 14:32
Poussant de longs soupir, Livia parvient peu à peu à calmer l'angoisse que lui cause la vue de ce corps décharné, déchiqueté par la violence du métier de Khan autant que les accords qu'il a passés de plein gré. Les images s'enfuient de son esprit, progressivement, et elle retrouve cette impassibilité, signature de la marraine Lombardi. L'air sérieux, elle reçoit chaque information de la part de l'assassin, laissant son esprit vagabonder d'une supposition à l'autre, s'efforçant d'imaginer seulement le nécessaire du récit de l'homme de la Triade. Lentement, elle se retourne pour poser la bouteille de vin sur la petite table qui jouxte le canapé. Il lui faut faire montre de beaucoup de patience pour ne pas exploser à la simple évocation d'accords potentiels entre ce taré de traître et une des Têtes de la Triade. Quant aux Miliciens … Ils sont aisément corruptible. Elle aurait pu les racheter après coup, ou sans doute l'auraient-ils contactée après la rencontre pour faire monter les prix. Si Livia s'inquiète de ce que l'avenir réserve suite à tous ces événements, ce n'est pas une trahison de la Milice via un petit troufion de sa famille, d'ores et déjà supprimé de toute façon, qui lui fait peur.
Pourtant, lorsqu'il évoque sa peur, elle frissonne. La Donna ne cache pas une certaine affection pour lui, sans doute née de la loyauté qu'il semble avoir envers son argent et qu'elle se prend parfois à lier à sa personne. Mais c'est la première fois qu'elle lui admet des émotions, et une capacité à avoir vraiment peur. Il semblerait qu'il soit plus qu'une arme, alors que cette idée la rassurait. Les bras croisés, dos à celui qui continue son récit, elle tente de faire sens de toutes ces informations, les yeux fermés. Lorsqu'il l'interpelle, pourtant, elle sursaute, et sort de sa torpeur." Bien sûr que je fais attention." S'exclame-t-elle avec trop d'énergie pour être vraiment rassurée et rassurante."Je fais toujours attention. Et je sais ce qu'on dit de moi, que je fais même trop attention. C'est pour ça que je t'ai payé, toi. Tu crois que n'importe lequel de mes petits auraient pu réussir à faire tout ça ?" Alors qu'elle se retourne, ses yeux s'attardent sur son corps à moitié dénudé et couvert de pansements insuffisants pour le moment. Un tremblement parcours sa main droite qu'elle porte à son front, avant de la passer sur son visage. Une grande inspiration, pour temporiser un peu." Merci. Pour ton travail, et toutes ces informations." Tant de choses à concevoir, de questions à poser." Je sais que tu tiens à ton indépendance et au mystère autour de toi, tout ça …" Commence-t-elle en souriant, comme pour détendre un peu l'atmosphère, et se détendre, elle."Mais je serai probablement bien plus rassurée si tu venais à rester ici, pour ton repos. Je peux te faire accompagner chez toi, évidemment. Mais, honnêtement, est-ce que ce serait pas un peu risqué ?" La question est honnête, et pas uniquement motivée par son besoin de contrôle pour une fois. Entre cette histoire de Tête de la Triade concerné par les manigances, et l'éventuel passif du mercenaire au sein de Decay même, est-ce bien responsable de sa part de vouloir à tout prix s'en sortir tout seul ?"C'est à toi d'en juger, mais la porte est ouverte. Elle peut même être blindée, si tu le souhaites." Pourvu que ce médecin se bouge le cul, par contre. Car les questions sensibles lui brûlent les lèvres.
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Re: Road to the Throne. | ft. Livia « Liv' » Lombardi
Jeu 5 Mar - 17:57
Il n’avait pas pu s’empêcher de rire, posant une main à ses côtes trop douloureuses pour accepter la moindre des joies. Il avait mal partout et son corps lui rappelait à chaque instant. Tendon. Muscle. Os. Peu importe la partie de son corps, tout souffrait. Beaucoup. De trop. Alors, laissant sa tête tomber en arrière, il poussait finalement un soupir. Peut-être que c’était un sale coup trop foireux. Un jeu de pouvoir pour lequel il n’avait pas signé. Pourtant, il le savait déjà, la Milice ne comptait pas le lâcher. Et c’est bien cela qui viendrait à l’inquiéter. Qui viendrait à le trahir ? Prenant une longue inspiration, il laissait quand même entendre quelques mots dans un murmure.
_ J’ai causé une sacrée pagaille dans le coin, je pense. Mais aucun de tes hommes n’en aurait été capable. » Il soupirait à ces souvenirs qui revenaient. Définitivement, le combat fut bien plus compliqué que prévu. Il n’arrivait pas à tout comprendre. Ni d’où venait tout cet argent. L’intérêt de la Milice. Et le jeu tordu de la Tête de Dragon. Il n’avait fait que voir la pointe de cet iceberg et il redoutait d’en découvrir la profondeur. Qui pouvait donc être encore impliqué dans cette machination ? Quel en était le véritable but profond ?
Se tournant vers la Donna, le Médecin se relevait en même temps qu’il posait un autre pansement. Le dernier qu’il avait dans sa trousse pourtant profonde. « Je n’ai jamais vu autant de blessures, Donna. Ni même autant de cicatrices sur un seul corps. Il devrait être mort. », disait-il encore alors que le Mongol soufflait enfin. Plus personne ne le touchait et, fermant brièvement les yeux, il sentait déjà sa tête qui tournait. Un trop plein qui l’envahissait. Puis il les ouvrit à nouveau. Une lente inspiration. L’autre parlait beaucoup. Mais vraiment beaucoup trop. Ne pouvait-il pas se contenter de le soigner et fermer sa gueule ? Il fallait évidemment qu’il l’ouvre pour donner son diagnostic. Respirant difficilement alors qu’il tentait un autre effort, il posait ses deux coudes sur ses genoux. Il savait qu’il avait besoin de repos.
Souriant, il haussa seulement une épaule, tirant d’ailleurs sur le pansement de l’autre et qui le fit grimacer sous son masque. « Est-ce que j’ai vraiment le choix, Doc’ ? J’ai besoin de repos. Si mon corps n’est pas brisé, c’est seulement en raison de son entraînement et de l’expérience des années. » Il soufflait encore un peu. « crains surtout que quelqu’un ouvre trop sa gueule dorénavant. J’aimerais au moins que tu surveilles mon appartement, histoire de voir si quelqu’un ne tente pas d’y pénétrer et m’abattre. » Il doutait que cette histoire soit terminée. Bientôt, certains membres de la Triade causeraient de trop. Et s’il jugeait bien de la situation, la Tête essaierait rapidement de l’abattre.
_ Personne ne doit même vraiment savoir que je suis là. Sinon … » Puis le Docteur partit finalement de la pièce. « Je vous laisse, Donna. Obligez-le à ne pas bouger, s’il vous plaît. Sinon ses sutures vont sauter. »
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Re: Road to the Throne. | ft. Livia « Liv' » Lombardi
Dim 8 Mar - 16:13
Il lui est difficile d'admettre que quand bien même certains de ses hommes auraient été capable de mener une mission d'assassinat à bien, les circonstances de ladite mission l'empêchaient de le leur demander. Au fond, Livia avait espéré que Khan pourrait s'en charger sans dommages ni heurts, mais le résultat n'était pas celui-là. Le voir dans cet état lui rappelle l'éventualité de voir un des siens allongé sur son divan, décharné, déchiqueté, et cette pensée lui serait insoutenable sans l'alcool qu'elle boit en trop grandes quantités."Il devrait peut-être, mais il ne l'est pas. Tâchez de faire en sorte que ça ne change pas." Un ordre qui fleure bon l'évidence, mais que la Donna se sent obligée de formuler, sait-on jamais. Un ordre donné officiellement est une excuse, plus tard, pour punir les manquements."Je ferai ce qu'il faut, je connais mon boulot. Et je te tiendrai au courant, si tu fais ce que tu as à faire, à savoir te reposer - pour de bon - et survivre." Croisant les bras, l'italienne ne peut s'empêcher de songer qu'à présent, elle se met à ramasser les gens sur le bas côté pour s'occuper d'eux, en plus de sa propre famille qui est loin d'etre de tout repos. Khan en est la preuve. "Je ne suis pas née hier. Et je sais tenir ma langue. J'en serai pas là, sinon." Sous la pression, Livia supporte encore moins l'énonciation d'évidences que de coutume. Les paupières mi-closes, elle observe le médecin d'un air suspicieux. Non. Celui-ci est à son service depuis assez longtemps pour ne pas avoir à le craindre. Mais par acquis de conscience, la Donna le suit lorsqu'il quitte la pièce, faisant signe à Khan de ne pas bouger.
Lorsque le Docteur termine de traverser le couloir menant à la grande salle du restaurant, la Donna interpelle un Capo."Garde un oeil sur lui pour les jours à venir. Tout de suite. Envoie du monde s'il le faut. Je veux la liste précise de tous les gens à qui il parlera. Vu ?" Livia n'attend même pas qu'il acquiesce et fait d'ores et déjà demi-tour pour retourner auprès du blessé qui salit son divan de son mélange de sang, d'eaux usées et - probablement - de sueur. La porte tout juste fermée à clé derrière elle, la donna finit par s'installer, assise sur la table basse devant le divan."Bon. Maintenant qu'il est parti, tu veux boire un truc ? Manger ?" Son regard court vers un placard, à l'autre bout de la pièce."Je me tournerai, s'il y a que ça." La marraine laisse s'installer un silence alors qu'elle tente de remettre ses idées en ordre, face à toutes les révélations qui lui tombent dessus depuis quelques minutes."Il me faudra des noms, tu t'en doutes. Si je dois faire du nettoyage jusque chez tes chefs, j'ai intérêt d'avoir des infos précises, et fiables. J'ai pas comme souvenir qu'il soit très facile de négocier avec eux." La plupart des organisations de l'île sont comme ça."Ce qui se profile est pas joli, et je suis en première ligne. Ma famille a beaucoup de choses à défendre. A commencer par toi."
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