Chapitre 2 : La Corporation
Decay
Decay, destination de tous les possibles, terre en friche où fourmillent les possibilités et l'argent facile, où chaque vice est accessible, chaque désir libre d'être comblé. L'île prospère, se vautre dans sa propre réussite, quand l'ouragan Isaac survint, balayant sur son passage les installations des gangs comme leurs prétentions. Et un nouveau groupe émerge des brisures laissées par la tempête, la Corporation. Forte de son budget, celle-ci s'invite en sauveuse, promet à tous une aide financière et humaine, des avancées conséquentes, pour une vie meilleure. Avides de pouvoir ou simples fantoches, qui sont vraiment les acteurs de cette entité inédite qui prétend étendre son influence à tout Decay.
11/10/2020 HRP
La Newsletter est sortie ! Beaucoup de changements au programme, par ici
11/10/2020 RP
Quelques semaines après la fin de l'ouragan, la Corporation dévoile son visage ! A lire par ici
12/09/2020 RP
L'ouragan Isaac s'abat sur l'île ! Pour en savoir plus, par ici
12/09/2020 HRP
L'event Hurricane est lancé ! Vous pouvez toujours le rejoindre par ici.
27/08/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
05/07/2020 HRP
Nouvelle newsletter et nombreux changements ! La lire ici.
30/05/2020 HRP
Nouvelle newsletter en cette fin de mai ! La lire ici.
30/05/2020 RP
Un nouveau système de réalité augmentée sort au Space Station Bar ! Participer ici
5/04/2020 RP
Le Carnaval de Napoli est lancé ! Extravaganza
8/04/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
18/03/2020 HRP
Ajout des missions et petite update de l'index !
28/02/2020 HRP
Deuxième newsletter ! La lire ici.
28/02/2020 RP
La Milice redouble de violence et est plus présente sur le territoire de Decay !
31/01/2020 HRP
Première Newsletter, bébé forum deviendra grand ! La lire ici.
31/01/2020 RP
L'intrigue "Paranoïa" a été lancée ! Par ici.
17/01/2020 HRP
Ouverture du forum ! N'hésitez pas à rejoindre le Discord !
Il parait qu'une jeune fille a été aperçue allant dans les égouts. Depuis, elle n'a plus donné aucune nouvelle d'elle. Une nouvelle victime des monstres vivant dans les égouts ?Une vingtaine de serpents en liberté auraient été aperçus sur les Docks. La Triade en sueur.On déplorerait trois morts suite au dernier barathon de la rue de la soif.À Kabukicho, des rumeurs sur l'affaiblissement des effectifs du clan Oni commencent à poindre. L'absence de Yokai se fait-elle enfin ressentir ou cela n'est-il que le fruit de l'imagination de quelques résidents ?Une certaine Shrimpette serait en train d'écrire une fan-fiction sur certains membres de Decay.On dit que l'ensemble du corps d'un certain mercenaire travaillant pour la Triade serait entièrement recouverts de ses nombreux crimes. Une dizaine de cadavres auraient été découverts, au cours du mois de Janvier, sur les Docks. Certains évoquent un règlement de comptes. Un tout nouveau malware parcourrait la toile, déguisé sous la forme d'un logiciel à première vue inoffensif. Il installerait une backdoor sur les machines infectées. Pour quelle raison ? Cela reste un mystère. Une femme vagabonde à la chevelure d'un noir profond et aux yeux écarlates prendrait en charge des malades et blessés au travers de Decay pour une misère, offrant une alternative médicale à celle dispensée par l'Église. Fin Janvier/Début Février, une course de rue, en pleine nuit, aurait conduit certains hommes hors des pistes. Plusieurs voitures seraient sorties de la route suite à un « conducteur fantôme ».
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Long imperméable replié à son bras gauche, cachant sa prothèse de la sorte, il avait depuis quelques minutes retroussés les manches de sa chemise. Pantalon des meilleurs couturiers italiens, il se présentait sous ses plus beaux atours pour l’occasion toute particulière. Une rencontre différente ce jour-là. Ils se connaissaient depuis des années, se croisaient de temps en temps et, respectueusement, se saluaient. Après douze années sous les services du Salamanca, c’était la première fois qu’il allait la saluer sans l’Homme. Pas qu’il ne le voulait pas, mais il savait que l’enjeu, loin d’être une rencontre amicale et cordiale, déciderait partiellement de l’avenir du Cartel. Une lente inspiration. Il n’avait que peu de cartes à jouer dans cette partie indécente.

Qu’il détestait d’ailleurs partir avec une main perdante.

Se tournant brièvement vers l’extérieur, il put apercevoir la récente arrivée de Celle qui était justement attendue ce jour. Une lente inspiration. Longue, qui soulevait le torse du militaire. D’abord consolider l’ancien contrat. Prenant sous son bras gauche la tablette qui lui permettrait de présenter ses projets, El Barón s’avançait finalement vers la jeune femme, et pourtant plus longue régnante dorénavant, de l’ensemble de Decay. « Salve, Donna Lombardi, come sta ? », Bonjour, Donna Lombardi, comment allez-vous ?, les seuls mots italiens qu’il saurait lui dire malheureusement, avait-il alors dit, levant, de sa main droite, le Borsalino qu’il portait sur la tête pour l’occasion. Appréciant le style souvent très rétro, en comparaison des tenues plus actuelles, le vieil homme glissait un tendre sourire en coin à l’adresse de la Napolitaine.

Tendant sa main droite pour un baise-main d’une autre époque, là aussi, vestiges de traditions qui n’existaient que dans l’esprit du vieux personnage qui lisait parfois trop, il lui proposait de la conduire de son bras droit vers les Serres Communautaires. Puis, parlant en anglais, mêlé de son mauvais accent hispanique, il s’assurait du coin de son œil que chacun de ses hommes se tenait correctement à bonne distance. Tous avaient le dos tourné à eux pour s’assurer qu’aucune menace ne viendrait interrompre la discussion qui allait avoir lieu dans les Serres. « Veuillez m’excuser pour mon italien autant que mon anglais à venir. » Et s’approchant lentement mais sûrement des portes des Serres, il vint à ouvrir pour la jeune femme l’une des portes pour lui laisser la place. S’assurer qu’il ne frustrait pas son invitée de marque. Un travail compliqué.

Voilà pourquoi il aurait préféré que Miguel le laisse en dehors de son Héritage. Jusqu’au bout, il le maudirait pour cette folie.

« J’espère que les lieux viendront à vous plaire. Je l’ai choisi personnellement pour sa neutralité, envers le Polvo Blanco autant que la Famiglia. J’ai fait installer une table, pour l’occasion, en ces lieux. » Une négociation avec la communauté locale qui s’était révélée plutôt compliquée puisque l’homme avait payé de sa propre poche pour l’occasion. Que Dieu lui vienne en aide si cela n’était pas suffisant. « Une faveur qu’ils me font en raison de mes venues régulières. N’hésitez pas à parler avec les habitants, je traduirai pour vous. » Une visite locale. Quoi de mieux. En espérant que cela permettrait de mettre la jeune femme dans les meilleurs termes pour le restant de la négociation à venir.
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Rares sont les occasions où Livia s'est imposé un nouveau séjour à Medellin. Depuis le soir où son accord avec Miguel Salamanca a été consommé, l'italienne a toujours fait montre d'une distance particulière vis à vis de ce quartier en particulier. De drôles de souvenirs, contradictoires. Un mélange de fierté d'en être là, aujourd'hui, grâce à ce sacrifice qui le retourne les tripes à chaque fois qu'elle y songe. Il en va de même de son sentiment vis à vis de Salamanca, tout en contrastes lui aussi.

L'ancien Baron mort, son organisation visiblement en lambeaux, la Donna à moins de scrupules à s'y rendre. Et le señor Hernández a toujours semblé être quelqu'un de réfléchi dans la retenue. Très différent de ce qu'elle a pu entendre des nouveaux dirigeants de l'organisation chaotique du Polvo Blanco.

La serre de Medellin. Un choix plein de bon sens. Pas tout à fait possession du Cartel, mais tout de même hors de Napoli. Un lieu qui se veut neutre, petit écrin de nature artificielle en plein milieu du quartier qui paie le moins de mine de toute la ville. Medellin et ses grandes barres d'immeubles, ses foyers entassés dans des appartements trop petits. Le ventre de Decay.

Lorsqu'elle arrive devant la grande structure de verre, l'italienne prend un moment avant de sortir de la voiture blindée. Quand elle le fait, elle révèle une tenue plus légère que de coutume, serre et saison estivale approchant oblige. Son chemisier bleu marine aux manches courtes est surmonté d'une lavallière argentée, contraste avec la paire de gants noirs dont elle refuse catégoriquement de se défaire, même lorsque la saison semble l'exiger. A l'image de l'homme qu'elle aperçoit en entrant, elle a opté pour un pantalon italien, noir. La vue de l'homme âgé la fait sourire, un peu par habitude. Mais le geste un peu plus spontané qu'elle ne l'aurait souhaité trahit comme un soulagement. Celui de voir une tête connue, témoin d'un lien ancien, quoique évoluant encore. Tout deux ont une personne en commun, et des sentiments probablement tout aussi contradictoires le concernant.

" Señor Hernández." Commence-t-elle à répondre en retirant la capeline noire aux larges bords qui protégeait son visage du soleil. Elle le laisse attraper son autre main sans mouvement de recul. En temps normal, et avec quelqu'un d'autre, elle se serait méfiée. Mais le señor Hernández a su la convaincre par le passé qu'il n'y avait là rien de dégradant. "Je vais très bien. Et vous ?" De même qu'elle le laisse user de traditions d'une autre époque avec son baise-main, la Donna prend son bras, un léger sourire aux lèvres, pour se faire guider dans la Serre de Medellin.

" Je me doutais que vous ne laisseriez rien au hasard, Hernández. J'apprécie l'attention." De toute manière, elle aurait refusé une entrevue à la Casa ou tout autre lieu trop associé au Cartel. " J'ai cru comprendre que cet endroit est plutôt bien protégé. J'imagine qu'en ces temps troubles pour votre organisation, c'est aussi un argument de poids." Une pique indirecte qu'elle vient immédiatement apaiser avec de vrais bons sentiments. "Je suis tout de même ravie de voir que vous n'avez pas souffert vous même de ces regrettables événements." Un nouveau sourire, plus franc cette fois, alors que son ton se fait plus doux.

Son regard parcourt les environs en tout temps, mais se pose de plus en plus sur les plantes. La Lombardi peut comprendre l'intérêt qu'il porte à ce lieu. Un calme assez singulier, pour un homme qui ne semble pas apprécier la lumière artificielle d'un rôle de dirigeant. Pourquoi se serait-il fait si discret tout ce temps. "C'est un très bel endroit. Je peux comprendre votre intérêt. J'imagine que vous mettez aussi la main à la pâte ?"
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Il y avait, dans les Serres Communautaires, ce rappel constant d’où il venait. Bien loin des années à Decay, bien avant même de servir le Polvo Blanco, l’homme avait toujours apprécié ces climats que peu acceptaient. Ses lointains souvenirs lui rappelaient alors ces animaux et ces plantes d’un autre monde. Une vie différente. Savait-il alors qu’il quitterait un jour ce territoire paradisiaque qu’il imaginait conquis ?

Lorsqu’il ouvrit les portes pour la Donna, Rogelio, qui était mieux connu sous le prénom d’Estebàn en ces lieux, son second prénom, était aujourd’hui El Barón. Il devait endosser un rôle qu’il pensait pouvoir éviter. Il prit une lente et longue inspiration, humidifiant pleinement ses narines. Un sourire en coin tandis que, déposant son chapeau au sol, il mettait un genou pour s’approcher d’une des plantations qu’il entretenait personnellement. « J’aurais apprécié que ces temps troublés ne se présentent jamais. », poussait-il dans un soupir. Que savait-elle jusqu’à maintenant ? Le décès du Padre Salamanca n’était guère un secret, ayant affecté brutalement l’image entière du Polvo Blanco et distribuant à nouveau les pièces sur l’échiquier criminel de Decay. En tant que Maîtresse de Napoli, il pouvait la suspecter d’en savoir un peu plus sur la disparition d’un membre des Cinco et le récent incendie dans l’un des quartiers les plus peuplés de Medellin.

Alors qu’il se déplaçait légèrement sur sa gauche, pour mieux présenter l’orchidée blanche, une plante qu’il appréciait particulièrement pour ses pétales et la pureté de son blanc, son œil, qui s’était brièvement posé sur la Donna, s’était voilé à nouveau de cet air triste et résigné. Il devait être ce rôle qu’il n’avait jamais voulu avoir. Cette responsabilité dans l’échiquier. Ce Gardien qu’il devrait dorénavant être. « Lorsque je le peux, j’aime à oublier qui je suis pour être cet autre homme qui peut venir en ces lieux sans assumer mon rôle. » Il souriait avec légèreté. « Mais lorsque nous sommes à la tête d’une organisation, vous la première savez comme le temps peut nous manquer cruellement. » Elle était encore jeune et, contrairement à lui, elle avait désiré sa place. Le regrettait-elle dorénavant ou continuait-elle de prendre toujours autant goût à ce pouvoir ? Puis reposant finalement son chapeau sur son crâne, après avoir poussé un soupir, il se relevait seul, grimaçant alors qu’il sentait son dos qui n’était plus aussi jeune.

Il n’en avait pas vraiment parlé. Pourtant, en six mois, il avait l’impression d’avoir aisément pris six ans sur les épaules. Comme si Miguel l’avait longtemps protégé du temps sans même le savoir. Dressé à nouveau sur ses deux jambes, un peu de terre au genou gauche, Rogelio E. Hernández, connu comme l’El Barón, devait être l’homme qu’il n’avait pas vraiment voulu être. Un négociateur. Il devait prendre la parole et le visage d’une organisation qui était au plus mal. Aussi, naturellement, sa première rencontre officielle devait être avec, dorénavant, le visage le plus ancien des groupes. Donna Livia Lombardi. En faire un statement, comme disaient les anglophones. « Si vous me permettez de mettre fin aux mondanités, j’aurais aimé discuter du Blanco et de sa précédente … », il s’arrêtait brièvement, un court silence. Une maîtrise qui suggérait qu’il en savait plus qu’il ne le dirait sur le sujet. « … Alliance avec votre organisation. » Alors qu’il présentait, de sa main gauche, la table qui se trouvait à quelques mètres d’eux. S’avançant légèrement, il lui tirait la chaise pour l’inviter à s’asseoir.

Traitement de faveur. Il devait absolument s’assurer le support de la Donna. Au moins cette alliance. Peu importe le coût. Que dans ce nouvel échiquier qu’était le bourbier de Decay, le Blanco se présente avec une première carte en main. Que dans l’incendie de Medellin, les Cinco se présentent à nouveau puissants. « Puis-je vous présenter une boisson rafraîchissante, Donna Lombardi ? Ne vous laissez pas surprendre par l'humidité de ces lieux, elle peut se révéler piégeuse, même pour les travailleurs les plus aguerris. », proposait-il tandis qu'il glissait son imperméable à sa chaise, avant de lui-même s'asseoir face à son interlocutrice.
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Dernière édition par Rogelio E. Hernández le Ven 10 Juil - 15:10, édité 1 fois
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Peut-être est-ce son âge ou son sérieux, l'air sur son visage donnant cette impression, mais le Baron n'a jamais donné à Livia de raisons de croire qu'il est orgueilleux. Pour quelqu'un qui, comme elle, tente de briller et de prendre de la place, c'est toujours appréciable. Mais cela rend aussi les discussions et les négociations plus agréables, plus fluides. Mais avec la paranoïa qui la caractérise, la Donna reste sur ses gardes. "C'est vrai. Des années et des années, et il m'est toujours impossible de vraiment me libérer. J'imagine assez bien ce que vous devez avoir à gérer." La Lombardi en sait assez peu sur sa situation exacte, mais elle garde le souvenir assez vif de l'état de sa Famille lors de sa prise de pouvoir. Et à l'époque, elle était dans la vingtaine. Pleine d'énergie, et une soif de pouvoir et d'argent impossible à étancher. Tout à construire, ou reconstruire.

Livia n'ajoute rien, cependant. Préférant le laisser s'imposer les courtoisies et ronds de jambes qui s'imposent avant d'aborder le sujet de sa présence. Ce qu'il fait sans trop attendre, chose qu'elle apprécie. "Avec plaisir." Répond-elle d'abord en suivant son invitation pour s'installer. "Je comptais en discuter avec votre organisation, mais j'avoue que depuis les remaniements récents, je ne savais plus vraiment à qui m'adresser." Un petit sourire vient orner ses lèvres lorsqu'il lui propose à boire. A présent qu'elle vient à discuter avec lui directement et non plus avec Miguel - paix à son âme - elle découvre un représentant du Cartel bien plus au fait de l'étiquette. "Un thé glacé m'irait très bien, merci. N'importe lequel. J'imagine que vous devez faire pousser de très bonnes plantes, par ici."

A présent qu'il a posé sur la table le sujet de la négociation à venir, Livia est curieuse. Cet accord qu'ils s'apprêtent à discuter est source d'émotions très contradictoires chez l'italienne qui cache difficilement sa joie de pouvoir le négocier à nouveau, dans d'autres circonstances. Nul doute que le Baron n'aura pas le caractère ni l'envie de lui imposer les mêmes conditions que Salamanca, à l'époque. "Permettez moi de réitérer que je suis vraiment ravie de discuter de cette alliance avec vous." Laissant un silence s'installer, elle cherche le regard du vieil homme. Qu'il est rare de rencontrer quelqu'un, dans cette satanée ville, qui sache réfléchir et prendre le temps de discuter avant de sortir les armes ou poser sa luxure sur la table. Après une longue inspiration, elle reprend finalement. "Très bien, Rogelio. Ne nous mentons pas, je me doute que vous connaissez les conditions du précédent accord qui étaient très avantageuses pour vous, et profitaient disons … d'une époque bien moins faste pour mois. Vous vous doutez bien qu'il me tient à coeur de rééquilibrer la balance eu égard à la situation actuelle." Elle croise les jambes et vient poser ses deux mains aux doigts noués aux dernières phalanges sur ses cuisses. "Vous avez toute mon attention, je vous écoute."
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Dans toute partie d’échecs, ou de dames, le vieil homme connaissait la valeur de chaque ouverture. Parfois, il était important de perdre quelques pièces pour pouvoir gagner la partie. En ces instants de négociation, il devait satisfaire au mieux aux enjeux les plus importants. Le Polvo Blanco s’effondrait. Et il était impossible de tenir correctement sa position depuis le sommet. Aussi devait-il d’abord sécuriser les fondations de son château s’il désirait que la Casa survive un autre jour. Une entreprise qui devait donc commencer avec celle qui, dorénavant, distribuait les cartes. Donna Livia Lombardi. Plus ancien visage au tableau des Maîtres et Maîtresses de Decay. Celle qui défendait, aussi, ce statu quo. Celle, aussi, à qui il profitait le plus.

Apportant lui-même le thé glacé à la jeune femme, il s’assurait de lui donner l’attention nécessaire, et suffisante, pour obtenir gain de cause à la fin. Stratège, il avait eu le temps d’apprendre à la connaître, l’ayant presque vue grandir au sein des sphères politisées de Decay. Alors, de son sourire légèrement amusé, mais aussi fatigué, il s’asseyait définitivement face à elle. Ecrasé par son âge. Par les enjeux. Par ce rôle. Prenant une lente inspiration, il fit passer sa langue sur ses lèvres séchées avant de lui avancer la tablette interactive qui présentait le tout nouvel accord. « Il était évident pour nous, … », tentait-il d’exprimer en parlant de l’organisation qu’était encore le Cartel, « … Et pour moi, que les époques sont différentes. Vous pourrez observer que les accords ont été modifié en conséquence. »

Alors, posant ses mains sur les tables, il prit le temps de les expliquer. « Tout d’abord, tous les accords signés ce jour seront entre nos organisations, dont je serai l’un des représentants. Aucune signature privée ne sera plus d’application. Elles seront proscrites à partir de ce jour. » De la sorte, plus aucun accord ne pourrait être réalisé, sous la table, pour des accès spéciaux. Un cadre légal qu’il imposerait à chacun des nouveaux partenaires du Blanco. Il était temps de tourner la page sur le comportement débridé et juvénile de son prédécesseur.

Continuant et faisant glisser devant elle sur la deuxième page de l’accord, il continuait de lui résumer les lignes qui se trouvaient face à elle. « Nous savons combien notre organisation n’est plus à l’image de ce qu’elle pouvait être. Au contraire de la vôtre. Aussi, concernant le checkpoint, nous proposons de le payer à 25% de son prix, suivant la majoration de ce dernier. » Ainsi, si les prix augmentaient, ils continuaient de le payer à 25% du nouveau prix. S’ils diminuaient, ils viendraient à payer moins cher. Une façon pour lui de s’assurer toujours la même marge. Pour peu que la Famiglia subisse un contrecoup embêtant, les prix pouvaient toujours chuter d’une nuit à l’autre, misait alors le vieil homme. Traçant son héritage en ces instants, il savait que la prochaine page ne ferait pas l’unanimité auprès de ses pairs. Pourtant, elle serait celle qui permettrait de sceller les premiers nouveaux accords.

« Concernant la vente de nos produits du côté de Neo-Atlantis, nous sommes en mesure de vous offrir 15% de nos bénéfices. Comprenez, Donna Lombardi, … », disait-il alors qu’il relevait la tête vers elle pour expliquer cette décision. « … Que nos produits sont uniquement conçus par nos hommes et que, dorénavant, nous aurons à payer le passage et la livraison de ceux-ci. » Il souriait légèrement. Il tentait de la jauger avant de poursuivre sur les dernières pages de cet accord historique. Serait-elle satisfaite de ce qu’elle découvrait en cet instant ? Déglutissant, El Barón devait dorénavant savoir si son premier coup majeur avait bel et bien fonctionné.
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D'un geste lent et sûr, la Donna saisit le thé glacé et remercie son hôte d'un subtil signe de tête. Elle ne s'embarrasse d'ailleurs pas d'une attente quelconque pour commencer à le déguster, appréciant de pouvoir se désaltérer d'un breuvage finalement assez bien conçu en ce jour plutôt chaud. Elle fait mine de concentrer toute son attention sur le thé, alors que du coin de l'oeil, elle observe les gestes et expressions du Baron. Sait-on jamais. Elle ne se méfie pas d'éventuels coups de sang, connaissant le bonhomme, mais cherche plutôt à appréhender son état d'esprit, silencieusement.

Une tablette apparaît alors devant elle, éveillant son langage corporel pour quelque chose de plus tendu. Elle se tient droite, croise les mains sur la table, les yeux rivés sur ce qu'affiche l'écran. Les déclarations préliminaires la satisfont, et elle y répond par un simple acquiescement. Pas de raisons de s'étendre plus que ça sur la question, ils sont évidemment sur la même longueur d'ondes."Très bien." Commente-t-elle néanmoins lorsqu'il évoque la suppression d'accords officieux. Il lui aurait été certes avantageux pour se rétracter plus facilement de ne passer les accords qu'avec le Baron lui-même, mais ce genre de démarche est à double tranchant. Et la négociation ne fait que commencer.

L'audace dont il fait preuve juste après, en présentant les revendications du Cartel vis à vis de l'accord, la fait sourire, mais ce rictus n'a rien de réellement amusé. Est-il aussi inconscient que les autres membres de la Main ? Ou bien cache-t-il quelque chose ? Plutôt que de monter dans les tours immédiatement, l'italienne se contient un peu, et préfère le laisser finir, observant le visage tantôt froid, tantôt faussement souriant son interlocuteur et la présentation qu'il fait passer sur la tablette.

Le silence se pose enfin, lourd, et la Donna encore trop silencieuse vient enfin à prendre une grande inspiration, l'air nonchalant. Elle prend une nouvelle gorgée d'un thé glacé sucré avec finesse. "Je vois que la situation ne vous empêche pas d'être audacieux." Commence-t-elle tout en reposant le verre sur la table. "Vous vous doutez bien que je ne peux pas me permettre d'accepter un tel accord, je ne suis pas femme à faire ce genre de cadeaux sur la base de rien."

Ses mains se joignent à nouveau devant elle en un geste précis, et son regard cherche celui de Rogelio. "Baron. Vous savez bien ce que c'est que de tenir une maison correcte dans une ville comme la nôtre. Et que je n'en serais pas là sans de vraies garanties, et de vrais avantage. Si je venais à vous offrir mes services les plus onéreux pour le quart de leur prix, mettant en danger la vie de mes hommes en cette période trouble, comment pourrais-je m'y retrouver ?" Le sourire vient à nouveau étirer ses lèvres teintées. "Qui plus est, la situation dans laquelle se trouve votre organisation, eh bien …" Ses sourcils s'arquent et lui donnent un air entendu. "Disons que je n'ai pas vraiment de garantie de la fiabilité de votre organisation, ni même du caractère pérenne et solide de nos accords et de la sécurité que vous pouvez m'offrir là dedans."

Brièvement, elle cherche à analyser les expressions du vieil homme pour y déceler, peut-être, une perte de contrôle ou de confiance. Une ouverture. "Voyez, Rogelio, que je tiens à mes infrastructures et à ma tranquillité autant que vous, et que 25% du prix ne couvriraient pas les éventuels problèmes causés par les électrons libres de votre groupe. J'ai peu de raisons de penser que tout le monde, de votre côté, est aussi bien élevé que vous." L'idée de voir un de ses entrepôts flamber, ou pire, voir un camion en transit exploser et mettre à mal ses accords avec la Milice, n'est pas fait pour la ravir. Comment faire confiance à un organisme qui ne parvient déjà pas à gérer son propre territoire, et garder ses chefs en vie ?

"J'ai une autre proposition à vous faire." Reprit-elle en repoussant la tablette du bout des doigts. Elle aussi, a eu l'occasion de réfléchir à ce qu'elle attend de ce rendez-vous. "70% du prix actuel, maximum. Variable à la baisse. Vous ne subirez pas l'inévitable hausse des prix que notre triste période garantit, et ce, pour cinq ans. Si, au bout de ces cinq ans, votre organisme s'est stabilisé, nous négocierons ce tarif, bien sûr. Probablement en dessous des 50%." Et puis, faisant mine de réfléchir, elle ajoute. "Vous savez quoi ? J'accepte de baisser le prix de 5% par année stable, à partir du début de l'accord. Jusqu'à la prochaine négociation. Et tout cela, moyennant … disons 10% de vos bénéfices sur les ventes à Neo-Atlantis. A condition d'avoir un tarif préférentiel pour nos achats locaux." Après tout, il n'y a pas que le passage, ou les bénéfices. Si le Cartel ne l'intéressait pas, pourquoi négocier des tarifs préférentiels ? "J'ai l'intention d'augmenter mes commandes auprès de vous, et de les diversifier, si nos accords me le permettent, bien sûr. En vertu de notre longue relation, et de l'amitié qui pourrait nous lier."
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Livia Donna Lombardi n’était pas n’importe qui. Le Baron devait lui reconnaître. Elle montrait dans l’ensemble dans son discours qu’elle maîtrisait bel et bien son sujet. Elle était venue bien plus préparée encore qu’il ne l’imaginât. Elle connaissait l’état actuel du Blanco, ce qui se révélait être bien plus dangereux encore que le vieil homme n’eût voulu le voir jusqu’à maintenant. Si Napoli était au courant, il était envisageable que l’ensemble des autres Gangs soient aussi au courant de cette mauvaise passe. Devait-il se préparer à pire encore ? Certains allaient-ils abandonner le statu quo actuel pour en profiter et récupérer quelques territoires et services gérés jusqu’ici par le Cartel ? Une lente inspiration qui cachait là l’anxiété d’un esprit qui analysait à chaque instant l’évolution des pouvoirs.

Tandis qu’il haussait légèrement les épaules, les paumes ouvertes vers le plafond de verre, unique réponse qu’il pouvait donner face à l’audace dont il avait fait preuve, il croisait dorénavant les bras sur son torse. Se calant dans sa chaise, il réalisait que c’était dorénavant à la Donna de lui expliquer et montrer comment elle négociait, ce pourquoi elle était encore à la tête de cette chaîne alimentaire. Position de faiblesse, il le savait. Aussi, évitant de conserver trop longtemps les bras croisés face à lui, il l’écoutait attentivement.

Couteau sous la gorge. Léger sourire au coin de ses lèvres. Elle était bien plus douée encore qu’il ne l’imaginât. Sans l’avoir sous-estimée, il réalisait seulement qu’il s’était, seul, à une véritable lionne qui ne laisserait sûrement aucune pièce au hasard. Dans cette partie d’échecs qu’était les premières négociations du nouveau Blanco, en l’absence du Padre, El Barón, sans se sentir pris au dépourvu, reconnaissait ne pas avoir les mêmes armes que sa comparse. Elle était bien plus douée qu’il ne le serait à ce jeu. Aussi avait-il presque envie de lui laisser la main, se déclarer perdant. Il n’était pas de taille. Pourtant, il négociait pour l’ensemble de son groupe et de tels prix les mettaient à genoux. Définitivement. Ce qui ne pouvait pas encore être possible. S’il abandonnait maintenant, le signal, fort, prouverait à chacun qu’en l’absence de Miguel Salamanca, personne n’était capable de relever le groupe.

Que cette Main, déjà déchiquetée par les erreurs, était vouée à distribuer ce qui restait de l’Héritage du Padre.

Une inspiration alors qu’il gardait le silence pendant de longues secondes. Sa prochaine prise de paroles pourrait être décisive sur le reste de l’échiquier. La Lionne dominait largement. Au pied du mur, était-il seulement capable de réagir avec les mêmes armes ? Ou avait-il déjà perdu ses crocs et griffes pour de tels combats ? Posant son coude droit sur la table des négociations, son bras mécanique vint à reprendre la tablette digitale, modifiant à nouveau les accords et ajoutant quelques lignes sur les tarifs préférentiels qu’elle demandait pour ses achats locaux.

Continuant de sourire avec légèreté, il lui envoyait les nouvelles données tandis qu’il s’exprimait finalement. « Si vous me permettez une autre proposition, Donna. Nous aimerions baisser le coût du passage à 65% de son prix actuel, toujours avec ce tarif préférentiel de 5% pendant cinq années, moment auquel nos accords seraient alors renégociés. » Pour atteindre, au bout du compte, un passage à 40%, inférieur à la moitié. Au moins devait-il essayer cela. Au bout de quinze années où le passage était gratuit, ce serait un véritable coup dur pour son organisation. « En guise de notre bonne foi, de notre volonté à perdurer notre longue amitié, nous aimerions que cela soit bien 15% de nos bénéfices sur Neo-Atlantis qui vous reviennent. » Pour autant, si Rogelio Hernández parlait au nom de Polvo Blanco, il n’avait pas consulté les autres membres de la Main avant de se présenter face à Livia Lombardi. Aussi devait-il trouver un accord qui viendrait d’abord à la satisfaire mais qu’il serait capable de faire digérer aux autres membres du Cartel.

Loup Solitaire en ces instants. Terrifiante pensée que de devoir redresser une organisation pour laquelle il n’avait pas les épaules. Dont il ne voulait pas devenir le responsable de la Chute.

« Quant à vos achats pour les quartiers sous votre contrôle, nous pourrions vous offrir un rabais de 25%. Si vos commandes augmentent bel et bien d’ici deux années, et que les ventes sont en augmentation, nous pourrions revoir ce rabais à la hausse, jusqu’à 40% du tarif de base. Qu’en dites-vous, Maîtresse Lombardi ? » Et pour la première fois depuis le début de cette conversation, une goutte de sueur perla sur le front du Baron, goutte qui descendait lentement le long de sa carotide. Allait-elle y appliquer une morsure qui lui serait fatale ?

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ft. Rogelio Hernández
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Toujours se méfier de tout le monde. En particulier de ceux qui, chez les autres, ont su s'attirer sa sympathie. Livia ne s'est pas fait une place dans la jungle de Decay en prenant tout le monde au mot et en acceptant de rendre de petits services sur la base de rien. Sans doute que Rogelio le sait, et qu'il a retenu la même leçon de ses années sous le joug de Salamanca.

Attentive, elle observe chaque trait du Baron en sirotant son thé glacé avec une fausse nonchalance. Hors de question de perdre une miette des quelques appels au secours qu'il pourrait envoyer malgré lui. Voilà le secret d'une bonne négociation : capter chaque signe. Chaque faiblesse, chaque fêlure dans le masque que chacun porte pour espérer remporter la victoire.

L'italienne n'escomptait pas le faire plier à ce point. Si elle demandait et espérait bel et bien garder le prix du passage à 70%, elle s'attendait à voir la négociation aboutir sur un moitié-prix qu'elle aurait pu accepter. Mais la modeste proposition du vieux Baron est une victoire qu'elle accepte avec une joie bien dissimulée, écoutant avec attention les autres arguments et propositions. Au bout du compte, les rabais véritablement avantageux pour le Cartel restent conditionnel à la stabilité de l'organisation, de quoi apaiser l'esprit échaudé de la Donna. "Hm." Ponctue-t-elle simplement, comme pour lui indiquer qu'elle attend d'en savoir plus.

Sérieuse, Livia continue de l'observer avec attention, le visage fermé. Même ses gestes sont lents, courts, discrets. Elle se tient droite, ne le lâche surtout jamais du regard, et masque le sourire que les propositions de Rogelio lui inspirent. S'il est arrivé en fanfare, avec une proposition très orgueilleuse, il semble à présent prêt à lui offrir quelque chose de bien plus raisonnable, avant de retourner dans son trou.

"Je vois." Commence-t-elle, d'un ton le plus neutre possible. Mais immédiatement après, un large sourire couplé à un regard toujours froid vient fendre son visage illuminé par la lumière dans laquelle baigne la serre autant que la satisfaction de voir l'un des chefs du Cartel plier comme Miguel ne l'a jamais fait. "Voilà qui me semble bien plus raisonnable." Se faire appeler Maîtresse Lombardi par un homme d'au moins vingt ans son aîné a aussi quelque chose de jouissif. Le dur travail et le pouvoir ne font qu'offrir, jour après jour, de petits instants de bonheur. "Soyez sûr que, si votre organisation venait à se stabiliser, je n'aurai aucun problème à augmenter radicalement mes commandes. Vous semblez bien me connaître, j'aime récompenser et nourrir les amitiés loyales sur la durée."

Son sourire de fait plus chaleureux, alors qu'elle vient profiter à nouveau du breuvage frais. "Dites moi, Rogelio. Est-ce vous qui avez choisi de me faire ces propositions en personne, ou bien avez-vous été désigné par vos pairs en vertu de nos rapports passés ?" Après tout, Livia n'a que peu de souvenirs des noms et visages des différents lieutenants du Cartel. La distance volontaire prise avec cette organisation et les souvenirs conflictuels qu'elle évoque l'a longtemps empêchée de créer ce lien d'amitié loyale et surtout bien renseignée qu'elle tente d'avoir avec tous ses meilleurs partenaires. Seul Rogelio avait une place décente dans les considérations de l'italienne. "Je ne juge pas cette décision, tout au contraire. Elle est judicieuse. Mais avez vous vocation à être mon interlocuteur privilégié pour cette relation à venir ?"
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Prenant la serviette face à lui, El Baròn posait cette dernière sur la goutte de sueur qui s’était formée sur son front. S’éponger. Ne pas paraître plus faible qu’il ne l’était déjà. Il connaissait l’ensemble des enjeux. Miguel Salamanca avait profité d’une Donna qui ne l’était pas encore pour obtenir les meilleurs avantages, parfois privés, de cette dernière. Elle avait besoin d’un allié dans sa prise de pouvoir. Ce n’était dorénavant plus le cas. Que du contraire. Aujourd’hui, le territoire italien se montrait être l’un des plus stables, contrairement à Medellin, plongé dans une incertitude renversante. Elle n’avait plus besoin d’un allié politique et militaire, mais d’un partenaire commercial.

Rogelio l’avait bel et bien compris. Et s’il n’agissait pas dans ce sens, ce serait l’isolement total pour le Polvo Blanco. Obtenir ce premier accord, ce nouveau traité viendrait à apaiser, au moins un temps, les esprits.

Prenant une lente inspiration, se posant finalement davantage dans sa chaise, le vieil homme a l’impression qu’il arrive doucement à acquérir ce dernier. Qu’elle pourrait bel et bien le signer, tout compte fait. Il ne lui restera plus qu’à présenter à la Main qui n’aura d’autres choix que d’accepter les nouvelles conditions. De toute façon, connaissant les jeunes louveteaux de la troupe, ceux-ci n’en feront qu’à la tête et ne l’écouteront même pas. Contrairement à cette Lionne, dont il se méfiait encore, le vieil homme craignait bien moins les Cinq. Ils étaient jeunes, impulsifs, mais surtout égoïstes. Ils ne s’intéressaient pas tant à leur héritage qu’à en profiter tant qu’ils vivaient encore. Comme le jeune Red.

Un nouveau damier se présentait à lui, pourtant. Il le comprenait bel et bien. La Donna Lombardi n’avait pas encore dit son dernier mot et voulait connaître sa place dans le reste de l’échiquier. Qui était-il vraiment ? Un interlocuteur direct. Un messager. Elle essayait là d’en savoir plus sur la situation interne. Qui était Rogelio au sein de l’organisation ? Alors, un sourire en coin vint à apparaître sur son visage. Amusé. Elle n’était pas dupe. Que du contraire. D’autant plus intelligente qu’elle n’avait fait aucun faux pas dans toute cette négociation. Il ne possédait que peu de mouvements sur cette partie, les cartes étant déjà tirées.

Glissant ses deux mains sur son genou gauche, la jambe posée sur le genou droit, il reprit finalement. « Mes … Collaborateurs … », choisissait-il pour désigner le reste de la Main, « … n’ont pas encore eu vent des nouveaux accords que nous écrivons actuellement. J’ai personnellement pris la décision de venir à votre rencontre en raison des nombreux et récents changements. » Baissant légèrement la tête, il n’était pas nécessaire de revenir sur les derniers mois éprouvants pour le Polvo Blanco. « Il est évident que nous aurions dû revenir vers vous bien plus tôt alors que Miguel était enterré mais mes partenaires en ont décidé autrement. » Puis, reprenant comme une confession. « Une erreur que je tente de corriger dorénavant. » Pour la première fois, le vieil homme se montrait plus ouvert dans son jeu. Il espérait secrètement que la Lionne Blanche ne tenterait pourtant rien dessus.

« Sachez néanmoins, comme vous pourrez l’observer en dernière page, que je signerai bel et bien pour l’ensemble de mon organisation. S’il devait m’arriver malheur, … » Il n’était, de toute évidence, pas à l’abri d’un coup d’Etat. « … Notre contrat ne tomberait pas caduc. » Une autre garantie qu’il lui proposait. « Si vous désirez que je reste votre interlocuteur avec mon organisation, j’en serai son représentant. », lâchait-il encore humblement, fermant l’œil et baissant la tête. Comme un geste de soumission mais aussi de reconnaissance. Puis son œil, légèrement amusé, se posa dans le regard de la Maîtresse Lombardi.

Cela suffirait-il pour obtenir cette première signature salvatrice pour le Polvo Blanco ?
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ft. Rogelio Hernández
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Les révélations se déroulant lentement et soigneusement devant elle ne font que confirmer que, plus d'une décennie plus tard, la situation des deux organisation s'est inversée. Le Cartel, affaibli, divisé, devenu l'ombre de lui même comme l'était la mafia Lombardi à l'arrivée de Livia sur l'île, se présente aujourd'hui comme en demande, se raccrochant aux branches pour amortir une chute qui se fait imminente et surtout très douloureuse.

Elle est Miguel, et Rogelio est Livia. La roue tourne, et elle ne peut que se délecter de la voir s'arrêter dans un sens qui lui sied beaucoup plus qu'auparavant. C'est probablement l'orgueil naissant de ce constat qui la pousse à se détendre,et à faire taire les craintes qui crispaient encore un peu ses épaules jusque là. "Je vois." Commente-t-elle sans cacher ni bouder son plaisir. "Notre accord me semble plus équitable et prometteur que le premier, et arriver à cette conclusion pourrait bien me convaincre de passer sur la maladresse de m'avoir laissée dans l'attente et dans le flou tout ce temps."

Au fond, l'italienne peut comprendre, tout simplement en imaginant la situation pour sa propre Famille si elle venait à mourir. Une idée qui la fait frissonner, et baisser brièvement les yeux, fronçant les sourcils. Que ferait Valentino, si c'était le cas ? Il n'a jamais été homme à apprécier la lumière, un peu comme Rogelio. Et Andrea ? Serait-il capable de prendre sa place, au moins temporairement, et tenir la hiérarchie millimétrée de Napoli ? S'entendrait-il avec le Consigliere ? Aurait-il la patience et l'aplomb de garantir la même sécurité, le même confort aux cousins Lombardi tout en tenant tête au Don de Naples ?

Secouant la tête, la Donna tente de se débarrasser de ces réflexions trop perturbantes. Si seulement elle pouvait ne jamais mourir, vivre éternellement, jeune, en bonne santé, la stabilité de la famille serait acquise, ça ne fait aucun doute. "Sachez que j'apprécie ce premier pas. Et votre honnêteté. Si vous êtes capables de mener le Cartel vers une nouvelle stabilité, je serais ravie de vous faire confiance." L'italienne n'a pourtant pas rencontré les autres barons. Mais les échos qu'elle reçoit - outre les annonces de morts et autres disparitions - ne lui donnent pas envie de sortir des sentiers battus que représente Rogelio. Peut-être est-elle simplement étrangement apaisée par son âge, et l'expérience dont semble témoigner sa retenue et son standing.

"Vos garanties sont bien faites pour me satisfaire, vous vous en doutez." Commence-t-elle en s'avançant un peu sur la table, plongeant son regard dans celui de l'homme. "Mais s'il venait à vous arriver malheur, sachez que je vous en voudrait beaucoup. " Un sourire se dessine sur son visage, sincère, mais contrastant comme toujours avec le sérieux de son regard. "Tout autant que j'espère ne pas signer cet accord pour rien. Je compte sur vous pour tout ça." Attirant la tablette vers elle, Livia parcourt peu à peu, d'un geste automatique, tout ce qu'elle y voit. Une grande inspiration plus tard, elle se laisse tomber contre le dossier de sa chaise. "Quelque chose à ajouter ?"
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