Chapitre 2 : La Corporation
Decay
Decay, destination de tous les possibles, terre en friche où fourmillent les possibilités et l'argent facile, où chaque vice est accessible, chaque désir libre d'être comblé. L'île prospère, se vautre dans sa propre réussite, quand l'ouragan Isaac survint, balayant sur son passage les installations des gangs comme leurs prétentions. Et un nouveau groupe émerge des brisures laissées par la tempête, la Corporation. Forte de son budget, celle-ci s'invite en sauveuse, promet à tous une aide financière et humaine, des avancées conséquentes, pour une vie meilleure. Avides de pouvoir ou simples fantoches, qui sont vraiment les acteurs de cette entité inédite qui prétend étendre son influence à tout Decay.
11/10/2020 HRP
La Newsletter est sortie ! Beaucoup de changements au programme, par ici
11/10/2020 RP
Quelques semaines après la fin de l'ouragan, la Corporation dévoile son visage ! A lire par ici
12/09/2020 RP
L'ouragan Isaac s'abat sur l'île ! Pour en savoir plus, par ici
12/09/2020 HRP
L'event Hurricane est lancé ! Vous pouvez toujours le rejoindre par ici.
27/08/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
05/07/2020 HRP
Nouvelle newsletter et nombreux changements ! La lire ici.
30/05/2020 HRP
Nouvelle newsletter en cette fin de mai ! La lire ici.
30/05/2020 RP
Un nouveau système de réalité augmentée sort au Space Station Bar ! Participer ici
5/04/2020 RP
Le Carnaval de Napoli est lancé ! Extravaganza
8/04/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
18/03/2020 HRP
Ajout des missions et petite update de l'index !
28/02/2020 HRP
Deuxième newsletter ! La lire ici.
28/02/2020 RP
La Milice redouble de violence et est plus présente sur le territoire de Decay !
31/01/2020 HRP
Première Newsletter, bébé forum deviendra grand ! La lire ici.
31/01/2020 RP
L'intrigue "Paranoïa" a été lancée ! Par ici.
17/01/2020 HRP
Ouverture du forum ! N'hésitez pas à rejoindre le Discord !
Il parait qu'une jeune fille a été aperçue allant dans les égouts. Depuis, elle n'a plus donné aucune nouvelle d'elle. Une nouvelle victime des monstres vivant dans les égouts ?Une vingtaine de serpents en liberté auraient été aperçus sur les Docks. La Triade en sueur.On déplorerait trois morts suite au dernier barathon de la rue de la soif.À Kabukicho, des rumeurs sur l'affaiblissement des effectifs du clan Oni commencent à poindre. L'absence de Yokai se fait-elle enfin ressentir ou cela n'est-il que le fruit de l'imagination de quelques résidents ?Une certaine Shrimpette serait en train d'écrire une fan-fiction sur certains membres de Decay.On dit que l'ensemble du corps d'un certain mercenaire travaillant pour la Triade serait entièrement recouverts de ses nombreux crimes. Une dizaine de cadavres auraient été découverts, au cours du mois de Janvier, sur les Docks. Certains évoquent un règlement de comptes. Un tout nouveau malware parcourrait la toile, déguisé sous la forme d'un logiciel à première vue inoffensif. Il installerait une backdoor sur les machines infectées. Pour quelle raison ? Cela reste un mystère. Une femme vagabonde à la chevelure d'un noir profond et aux yeux écarlates prendrait en charge des malades et blessés au travers de Decay pour une misère, offrant une alternative médicale à celle dispensée par l'Église. Fin Janvier/Début Février, une course de rue, en pleine nuit, aurait conduit certains hommes hors des pistes. Plusieurs voitures seraient sorties de la route suite à un « conducteur fantôme ».

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La scène a un parfum d'apocalypse et si sa comparse semble trouver que le moment est idéal pour s'armer, Velvet, elle, préfère décliner avec une certaine douceur : "J'ai une bombe au poivre dans mon sac, un tournevis et une clé de douze, t'inquiète, je suis parée à toutes les éventualités." Elle hausse une épaule, consciente que si baston il doit y avoir, elle ne servira pas à grand chose et pour cause. Elle réprouve la violence, elle n'aime rien tant que la douceur, les choses sucrées, mignonnes et tout ce qui fait d'elle un véritable petit chamallow. Quant à piller ou dépouiller, elle hausse de même ses épaules, assume de n'être jamais rien qu'une random girl dans cette faune sauvage qu'est decay. "Je suis assez maladroite pour me blesser avec ma propre arme de toute façon, autant ne pas en avoir. Tu me protègeras chérie ?" Elle gambade, enjambe les débris comme un petit cabri, revient à hauteur du mafioso qui les attend avec désespoir. Leste et souple, elle esquive de justesse des gravats volants non identifiés, son mouvement entraînant subtilement Lalie à sa suite pour lui éviter un impact malvenu.
Maladroite peut-être mais son hyperactivité sert au moins à quelque chose pour crapahuter dans Decay sans encore ressentir la fatigue pourtant inévitable.

"Allons, allons, m'sieur Falcone, elle n'est pas bête et toutes les deux on sera de gentilles filles. Je sais bien que vous êtes gentil de vous encombrer." Elle brosse dans le sens du poil, une moue solaire sur les lèvres incurvées d'un immense sourire - sourire pour tromper l'angoisse et la panique qui l'agite à l'intérieur. Elle essaye de rester positive, de se dire que son père est en sécurité, qu'il ne fera rien de stupide. Que personne de ceux qu'elle connait n'est coincé dehors comme elle, à essayer de relier un point d'observation hypothétique. Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir et pour cause, c'est elle cette fois qui emboîte le pas de leur guide, renonçant à essayer de s'abriter de l'eau qui l'imbibe toute entière, dégouline dans ses baskets, rend chaque pas spongieux et chaque rafale glacée. Le pas de course qu'elle adopte tout naturellement avec Lalie au bout du bras - la main la rassure en secret, lui laisse à penser qu'elle n'est pas complètement seule dans cette foutue galère, qu'ils sont capables d'être trois illustres inconnus et de s'entraider. C'est une pensée réconfortante, à vrai dire. Rassurante. Elle sourit toujours autant, bombe le torse, affronte cet ouragan qui semble réagir à a provocation de leur avancée en se renforçant encore, à moins que ce soit simplement sa fatigue qui rende tout plus dur.

Soudain, quelque chose de noir, de trop gros et de volant dans son champ de vision la fait tendre le bras par reflexe, crochetant l'épaule solide d'Andrea pour le tirer brutalement en arrière, récupérant quasiment le mafieux le dos contre sa poitrine. "A TERRE !" Elle se baisse d'un coup, entraîne Lalie dans le même mouvement réflexe qui prend sa source dans le cerveau reptilien. Elle ne réfléchit pas à l'instant de se pencher en avant pour faire rempart de son corps à la tête de leur guide. L'énorme plaque de tôle les frôlent de beaucoup trop près avant de s'écraser juste à côté d'eux dans un fracas de tous les diables. Ils ont eu chaud. Les seins appuyés sur le front d'Andreas, Velvet redresse prudemment la tête. "Pfiou, c'est pas passé loin." Elle sourit, d'un sourire bien brave pour le coup vu son coeur qui bat à cent à l'heure. "Tout le monde est intact ?"

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La pression s'alourdit d'un coup, le temps semblant lui-même retenir son souffle à mesure que Falcone démontre une première marque de faiblesse pour la blonde. Alors comme ça le bon petit soldat avait peur de perdre quelques petits débris de rien du tout, Radin au point de compter chaque brique qui appartenant au Lombardi ? Lentement, le canon d'un pistolet coulisse devant ses yeux pendant que son interlocuteur garde l'index le long du pontet.

- Ahaha j'avais jamais vu de canon sous cet angle-là. Ricane-t-elle, les joues empourprées par l'excitation. Dis, combien de fois as-tu tiré avec, toi ? Combien de vie as-tu enlevée avec ?

La sécurité n'est pas abaissée et le fait qu'il la tienne à une main lui donnerait une mauvaise prise et donc un équilibre médiocre en cas de tir imminant. Lalie a eu le temps de réfléchir à tous les paramètres après seulement s'être permise de rire. C'était tellement excitant de ne pas savoir le sort qu'on lui réservait. Vivre dangereusement lui plaît et elle n'hésiterait pas à valser dans un champ de mines si l'occasion s'en présentait. Elle aime le hasard, les actions qui ne se préméditent pas et rien que l'avertissement verbal du Napoli lui certifie qu'il ne tirait pas. De toute manière, Velvet est avec elle et même si les pulsions de Lalie la mettent souvent en danger, elle ne risquerait pas la vie d'une fille qui se trouve dans le conflit sans l'avoir elle-même voulue.

Forte heureusement que celle-ci temporise les choses et promet pour elle deux, de se tenir sage. Amusée, Lalie confirme en hochant vigoureusement la tête, sans s'arrêter, comme une pile électrique qui déraille. Son cou pourrait presque se tordre à force de remuer aléatoirement.

L'air frais lui fouette le visage alors que les gouttelettes de pluie semblables à de petits couteaux lui tranchent la joue. Trottinant pour amenuiser l'espace entre son interlocuteur et elle, Lalie adapte sa foulée à celle de Velvet pour ne pas risquer à leurs doigts entrelacés de rompre l'harmonie qui les lie. Remarquablement souple, la blonde n'a aucun mal à suivre sa partenaire de galère à travers les obstacles rouillés, vomi de l'ouragan malade.

Les baskets pleines de flotte, ses chaussettes mouillent ses pieds qui semblent déjà flétrir d'humidité. La sensation lui est assez désagréable et alors qu'elle pensait à les retirer, un fragment de tôle galvanisée menace de les assommer.

- WAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!

S'écrit-elle tandis que le temps de réaction spectaculaire de Velvet les astreint à la poussière. Se remplissant les poumons d'air, Lalie s'esclaffe, recroquevillant ses genoux contre sa poitrine brûlante, ses pieds remuant dans le vide. La transpiration perle le long de la colonne vertébrale et alors qu'elle s'essuie en pivotant sur ses hanches le souffle court, elle retire ses chaussures ainsi que ses chaussettes blanches nouant les lacets des premiers en un nœud de cabestan, la culture nautique bien ancrée dans chacun de ses mouvements habiles.

- Oh bah ça va Velvet t'es bien installée là hahaha ? Vous êtes mignons tous les deux !

Les raille-t-elle en choppant sa comparse par les épaules pour faire remuer son corps, compressant sa derechef sa poitrine contre le torse du Napoli. Faut forcer l'amour, cupidonne à leur service !

Récap:
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Andrea Falcone
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La réaction de Lalie ne le surprend pas outre mesure, et il ne tarde pas à ranger son arme avec un grommellement agacé. Il n’y a aucun bon sens à attendre de la part de ce genre de personne, songe-t-il encore, sans la lâcher des yeux. Il ne serait pas plus étonné qu’elle leur réserve de nouveaux tours, et l’ouragan n’est définitivement pas pour lui une excuse pour passer outre ses règles habituelles. Il aimerait être au chaud, au sec, et, surtout, près de Livia plutôt qu’entouré d’inconnues qui lui donnent l’impression d’avoir sans le savoir ouvert une mini garderie.

Dans son agacement, il se montre injuste, la dénommée Velvet se montrant plutôt agréable somme toute, et tout à fait disposée à l’écouter. Ça n’empêche pas l’italien de grincer des dents lorsqu’ils reprennent leur marche, en constatant la complicité qui semble unir les deux jeunes femmes. Un mal pour un bien, puisque ces deux mains liées empêchent pour l’heure Lalie de faire n’importe quoi. Il les surveille du coin de l’œil, un peu inquiet malgré l’air distant qu’il affiche, et la remontrance adressée, pour leur sécurité comme pour la suite de leur équipée.

Occupé qu’il est à mesurer ses arrières, il ne voit rien du danger qui lui arrive en pleine gueule, se laisse entraîner par la jeune femme – sans voir de laquelle il s’agit, et s’étale plutôt lamentablement, bien que sa chute soit amortie par la prévenance de l’une de ses compagnes. Le cri d’alarme lui sonnant encore aux oreilles, les paupières fermées, il ne rouvre les yeux que pour constater sa nouvelle position, plutôt confortable, et pas moins ambiguë, et se cogne littéralement la tête contre la poitrine de Velvet en essayant de se redresser trop vite.

« Putain merde, pardon. » marmonne-t-il, toute politesse subitement envolée en s’extirpant de là, le visage un peu rouge et le regard fuyant. Il s’écarte d’elle comme s’il s’était brûlé, jette un coup d’œil furieux à Lalie qui ne semble pas avoir été en reste pour exagérer la scène, et fait mine d’épousseter ses vêtements sans grand entrain, la manœuvre ne lui étalant qu’un peu plus de saloperies sur la chemise.

« Bon, c’était vraiment moins une. » Il se tourne vers les deux femmes, hoche légèrement la tête et esquisse un sourire un peu crispé comme pour s'excuser de son éclat, avant de s’absorber dans la contemplation de la tôle qui aurait tout aussi bien pu leur couter la vie. Il est secoué, et son malaise est perceptible bien qu’il fasse de son mieux pour le dérober aux yeux des filles. « C’est juste là. » indique-t-il d'un geste fatigué l'immeuble le plus proche. Le corps encore plein d’adrénaline, l’esprit bien décidé à se focaliser sur autre chose que la paire de seins qui lui a évité de sérieux dommages, il n'en vient pas moins poser une main sur l'épaule de Velvet, comme pour se soutenir. « Merci. » souffle-t-il enfin en espérant que personne ne souffre de contusion trop sérieuse. « Je saurais me souvenir de ça. » Et, dans son regard, les deux inconnues, tant l’une que l’autre, ont pris une importance nouvelle.

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C'était à un poil de cul, jauge Velvet en relevant prudemment la tête, soudain fatiguée. Comme si de s'arrêter lui faisait prendre la mesure du stress et de l'épuisement qui laminent son corps et la laissent quelques secondes de trop à genoux écorchés sur l'asphalte. Les égratignures valent mieux qu'une tôle en travers de la tête et son immobilité mise à profit par Lalie pour se jeter sur son dos, causant un petit "ouch" conjoint : tant de l'italien qui vient de lui cogner la poitrine que du poids heureusement léger de sa comparse. "Je préfère faire le sandwich au sec, si ça te dérange pas." Elle rigole mais c'est un rire bien moins brave cette fois, plus fatigué et nerveux. Elle se redresse à son tour, constate les écorchures de ses genoux - elle aura un bleu aussi, mais rien qui ne justifie d'en faire tout un plat.

Toute entourée entre Lalie proche et Andrea qui pose sa main sur son épaule pour la soutenir, elle reprend un peu foi en elle-même, en sa capacité à s'en sortir. Son père lui parait inaccessible et c'est horrible de devenir soudain pessimiste. Elle lisse sa robe minimaliste, oublie d'avoir froid quand l'homme s'approche pour la remercier. Un geste négligeant de la main : ce n'est rien. Elle ne veut ni remerciements, ni dettes. Ils sont juste trois humains dans la même tempête, rien de plus rien de moins. "Allons-y alors." Son regard avise les pieds nus de Lalie : pour le coup elle préfère ses pieds chaussés vu les débris et le possible verre qui risque de joncher l'asphalte mais peu lui importe : elle espère juste un abri. Et pour le coup c'est elle qui s'élance en premier vers l'immeuble désigné. Elle espère juste qu'il ne soit pas pris d'assaut mais les rues ont l'air désertes ici, après la foule primordiale qui les a réunis. La porte cependant reste close : il faut un badge magnétique pour l'ouvrir. Fatiguée, Velvet ne cherche même pas à tergiverser ou à expliquer, dégaine un tournevis mentionné plus tôt et d'un geste extraordinairement adroit, retire les quatre vis du panneau du digicode pour attraper les fils, en arracher deux et les lier l'un sur l'autre. "Sésame, ouvres-toi !" Et Sésame s'ouvre, Velvet faisant signe aux deux autres de rentrer à l'abri avant de pénétrer à son tour dans le hall qui lui semble soudain plus accueillant que son propre appart'. D'un geste las, elle essore un peu ses cheveux bouclés qui pendouillent autour de son visage et tente de frotter un peu du mascara qui charbonne son regard en des cernes artificielles qui cache très bien les cernes plus réelles.

Un instant, la jeune fille consulte son portable pour constater que le réseau est pire que tout à l'heure. Elle pourrait bricoler une antenne relais si elle le voulait mais on n'est pas dans MacGyver et elle n'a rien qui puisse amplifier un signal 5G sous la main. Tant pis, elle doit rester seule avec son inquiétude pour son père et tout ce qu'elle enfouit derrière une façade plus enjouée soudain, regardant autour d'elle. "Donc, si on grimpe on aura une belle vue c'est ça ?" Elle s'approche de Lalie, gentiment : "Ca va toi ? T'as l'air de vivre ta meilleure vie. P'tain, je vais finir par me foutre à poil, avec ces fringues de merde qui me collent de partout." Elle se laisse mollement tomber le long du mur jusqu'à s'asseoir : cinq minutes de pause avant le second round.

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Alors que vous pénétrez dans le bâtiment, quelques lumières clignotent. Fonctionnant sur son propre générateur, une vieille machine de secours qui aide bien pour le coup à avoir un peu d’électricité dans cette ville au visage apocalyptique, vous êtes saufs. Ou vous le pensez en tout cas. A juste titre. Mais les murs épais vous livrent un nouveau combat. Il y a plus de réseau dehors (sur son toit au onzième étage) qu’à l’intérieur. Evidemment, n’espérez rien des ascenseurs. Il y a l’électricité, mais la batterie de secours ne les alimente pas pour autant. Tant d’escaliers qui vous attendent déjà.

Non, l’électricité fonctionne essentiellement pour ceux qui se sont murés dans la salle des caméras, ceux qui sont armés jusqu’aux dents (dans le groupe des cinq, il y a Bryan, Joshua, Idriss, Karla – avec un K, comme elle aime le rappeler -, et Sonia), et qui veillent au bon grain du bâtiment. Ils se protègent de tout, même de l’Amour (disent-ils). Ceux-là vous observent et attendent le moindre faux pas de votre trio. Si vous vous approchez de trop, ils n’hésiteront pas sur les mesures dissuasives. Le bâtiment leur appartient, sachez-le bien !

Et, surtout, il y a les deux bannis. Ils sont jeunes et, cachés dans un coin à votre niveau (derrière une grande baie vitrée qui sert de secrétariat en vérité), ils murmurent ensemble. Ils ne sont pas bien méchants, Ezio et Claudy. « Mais j’te dis te taire, bon sang ! On va aller s’cacher dans les toilettes des dames et on lui proposera d’l’aider à s’déshabiller tous ensemble ! », parlent-ils, peut-être, un peu trop forts. Ils ne sont pas vraiment très méchants, en vérité, mais l’idée de découvrir une demoiselle dénudée, par une telle apocalypse à donner des idées, et des envies, un peu folles à Ezio.
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Lalie omet le détail des débris de verre ou d'objets coupants qui pourraient venir scinder sa peau. Quand elle a une idée en tête, elle le fait, c'est tout. Réfléchir aux conséquences et aux détails d'une situation est un comportement oisif et ennuyant pour la jeune femme habituée à suivre l'impulsion de ses envies.

Entrant dans le bâtiment avec ses compagnons de galère, elle profite de cet instant de calme pour s'essuyer, s'ébrouant comme un animal sauvage. Ahah ouais ouais, de ouf, t'imagines même pas à quel point j'kiff ! Confirme-t-elle en hochant aussi vigoureusement la tête que le déluge s'annonce bruyant dehors. Sortant son téléphone portable pour faire un selfie directement via ses réseaux sociaux où elle poste ses tricks en skate, sa nourriture ou des petits moments de sa vie quotidienne de façon totalement aléatoire et pas toujours aesthetic, elle remarque avec effroi qu'aucune barre ne s'affiche sur son combiné. Maaaaw mais noooon, y a plus de réseaux ! Même si elle n'est pas très connectée de base, préférant plutôt les sensations du monde extérieur que la texture lisse et froide d'un écran, elle paraît plus frustrée par le fait d'avoir été bridé dans sa liberté, plutôt que de vraiment pouvoir utiliser son téléphone. Ça tombe bien qu'on doive monter alors héhéhé. Rayonnante, le problème déjà dissipé, elle ne doute pas ne plus avoir envie d'en faire une fois parvenus à leur destination finale.

Alors qu'elle progresse avec son groupe en levant un œil observateur face aux néons qui grésillent, elle trottine à pas de velours en faisant claquer son arme contre sa paume humide. En fait, l'effort qu'elle fait pour rester discrète est vite contrebalancé par la balance qui pèse de l'autre côté. Sourire distendu aux lèvres, comme si ça l'excitait d'envisager une possibilité d'être découverte, elle n'y croit pourtant pas un seul instant et pourtant, des cris étouffés viennent contredire ses sens.

Se stoppant net en arrêtant de faire râcler la tige de métal contre le mur qui s'effrite dans son sillage, elle plaque une mèche de cheveux derrière son oreille et redresse les cervicales pour élargir le spectre de son champ d'audition.

- Hé les gars ? Les interpelle-t-elle. Vous n'avez pas entendu des voix ?

Ce n'est pas impossible que ses deux camarades répondent par la négative et franchement, elle ne s'en formaliserait pas. En plus d'avoir un bon instinct primaire, être constamment vu comme une folle n'aide pas à la rendre crédible.

- J'ai entendu "dames" et "déshabiller" ahahah !

Peut-être que c'est simplement son esprit libidineux qui lui joue des tours, mais au fond d'elle, elle a peur d'avoir dérangé d'anciens esprits. Toutes sortes de créatures surnaturelles arpentent ses murs et peuvent même se trouver dans les boyaux de la tuyauterie, alors forcément, pour Lalie, ces lumières qui scintillent sont certainement l'appel au secours de l'un d'entre eux, se manifestant en morse.

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L’air aussi impassible que ses vêtements trempés, tachés, déchirés le lui permettent, Andrea inspecte rapidement les alentours, ses prunelles d’or revenant constamment aux deux jeunes femmes. Au moins sont-ils ici à l’abri du vent et de l’eau qui sévissent à l’extérieur, mais pour combien de temps. Maintenant qu’ils sont rendus, le hall glacial ne lui inspire plus aucune confiance, d’autant plus lorsque les sauts nerveux des lumières viennent signaler une avarie sur les circuits électriques. Il soupire, tenté par l’idée de s’asseoir à côté de Velvet, la dernière phrase de celle-ci lui arrachant une ombre de sourire. « C’est une solution, mais je doute qu’elle t’aide dans la durée, tu finirais congelée, et je n'ai absolument aucun moyen de te réchauffer sous la main. »

Lalie semblant motivée à poursuivre leur route, il lui emboite le pas, non sans tendre une main à Velvet pour l’inviter à se relever. « Peut-être qu’on trouvera… » Il s’arrête net, les éclats de voix lui parvenant au même moment qu’à Lalie, qu’il examine brièvement avant d’explorer le hall avec circonspection. Non loin de la jeune femme, un petit renfoncement abrite une baie vitrée, de laquelle les voix semblent venir. Un doigt sur les lèvres pour inciter ses compagnes au silence, il dépasse Lalie d’un pas vif, avant de se coller au mur pour prêter attention à d’éventuels nouveaux murmures.

Le silence est total, pesant maintenant qu’ils savent qu’ils ne sont plus seuls, et remet en question – du moins pour Andrea – le bien-fondé de l’abri choisi. « On devrait aller ailleurs. » souffle-t-il à l’intention des deux jeunes femmes, avant de marquer une nouvelle pause pour écouter. « Je n’ai aucune envie d’avoir à défendre notre place, et il serait inconscient de monter alors que d’autres se trouvent peut-être disséminés dans les étages. Peut-être que nous devrions rebrousser chemin, la tempête va finir par se calmer, et rejoindre le QG des Lombardi m’apparait moins hasardeux que nous risquer ici sans vraiment savoir ce qui nous attend. » Sourcils légèrement froncés, il réfléchit, pèse le pour et le contre des deux options sans parvenir à se décider.

Les voix entendues n’ont pas l’air bien belliqueuses, mais la tôle lui semble toujours préférable à un contact humain non préparé en pareilles circonstances. Bras croisés, il attend le verdict de Velvet comme de Lalie, conscient de ne rien leur proposer de vraiment satisfaisant en terme d’alternative, sortir revenant à essuyer de nouveau la colère des éléments, et à risquer d’autres rencontres imprévues et potentiellement dangereuses.  

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Elle se tait, se replie doucement sur elle-même, écoute en silence les voix, les mots. Elle repose un instant son corps épuisé, la tête enfouie dans ses genoux mais nul sanglot n'agite le corps délicat de petite poupée. Elle se tait et elle écoute seulement. Et cette pause bienvenue après la cohue lui permet de rassembler ses pensées. De ce que font les autres, elle ne fait pas grand cas. Mais les voix autour d'eux ne sont guère rassurante, perçant sa petite bulle fragile autant que temporaire. Elle n'avait besoin que de souffler. Elle doit rejoindre son père. c'est sa seule pensée qui surnage au-dessus de toutes les autres. Et une idée, aussi, dont elle ne parlera pas. Une idée folle, suicidaire même. Mais une idée qui la force à se redresser, le regard ferme et résolu, haussant une épaule désinvolte à la mention de ceux qui pourraient défendre l'endroit. Elle ne compte pas s'éterniser. Elle espérait grimper sur le toit pour se repérer mais il est inutile de se faire trouer la peau pour si peu.

Encore quelques instants, la jeune fille prend le temps de regarder au dehors, toujours aussi grave et silencieuse, les sourcils froncés sur sa résolution et cet air-là ne lui va pas, car son visage est fait pour l'amour et le rire et pas pour l'amertume. Elle analyse, réfléchit et son regard trouve enfin ce qu'elle espérait : une plaque de rue. Ne plus avoir le vent et la flotte dans les yeux aide bien et elle soupire : elle n'est plus aussi loin qu'elle le craignait, quelques rues tout au plus. Ce sera risqué mais alors quoi ? Attendra-t-elle de simplement crever ? Non, elle a la foi et la niaque, cette fille de rien.

"Vous n'avez pas tord, rester ici serait de la folie. Mais je ne vous suivrais pas : j'ai quelqu'un à protéger et je ne suis plus aussi loin que je le craignais." Elle leur sourit, gentiment, leur tendant la main pour les saluer. "J'espère que tous les deux vous pourrez vous mettre en sécurité. Faites attention à vous. Et adieu, de fait." Elle ne leur laisse le temps de rien, comme si se voir retenue aurait pu atteindre sa fragile résolution de faire cavalier seul. C'est sûrement mieux ainsi. C'est en souriant qu'elle incline la tête pour un au-revoir, file dans la tempête, qui l'entoure à nouveau toute entière. La pluie et le vent reviennent fouetter sa peau rougie par le froid et les rafales mais elle disparut bientôt entre deux bâtiments et on ne devait plus jamais la revoir dans les rues de Decay.

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Pas tout de suite
Son annonce a fait son petit effet, car le Napoli cesse son pas pour leur souffler d'évacuer les lieux. Lalie s'indigne ouvertement d'une onomatopée haute perchée. Mais quoooi ?! Ils venaient juste d'arriver, fallait-il vraiment repartir aussi vite ? Gamine capricieuse qui gémit à mort, son attention est cependant très vite détournée. La jeune femme a l'air de prendre les choses à cœur -et c'est le cas la plupart du temps- cependant, sa dispersion est telle qu'il lui est impossible de trop s'en soucier pour passer du temps à se morfondre sur un choix qui ne lui convient pas. En fait, elle s'adapte et hausse les épaules l'instant d'après. L'observation de Falcone est même plutôt juste, peut-être qu'un groupe a déjà élu son domicile dans les étages et étant donné qu'ils ne sont que trois, ne connaissant pas non plus le terrain, ils n'ont aucun avantage stratégique pour s'en sortir indemne.

- Ouais chuis d'accord ouais. On ne sait jamais à quel genre de tarés on a affaire héhéhé.

Avance t-elle sans vraiment donner l'impression d'une peur quelconque. Elle semble même désabusée ne pas avoir pu assouvir son envie pressante de se sentir en danger. Puis, soit dit en pensant, la Quatrième Mer peut très bien trouver satisfaction en imaginant qu'elle ne sait pas ce qui l'attend sur le territoire Italien. Se penchant vers Velvet, ses deux petites canines coupent sa lèvre inférieure pendant qu'elle oblique son corps dans sa direction, mains derrière le dos.

- Tu es bien silencieuse depuis tout ce temps Velvet. Simple observation sans porter aucun jugement, sa compagne de galère se manifeste ensuite en exposant ses raisons et donc leur séparation. Déçue mais ne s'en formalisant pas, elle vient lui attraper les deux mains et serrer légèrement leurs doigts entrelacés. Haaanw chérie, je te souhaite bon courage pour protéger ton proche. Tu es une personne merveilleuse, puissent nos chemins se recroiser un jour. Chantonne-t-elle joyeusement en tirant un bon souvenir de son expérience. Ne la retenant pas et s'inclinant à son tour, malicieuse, elle n'attend pas même d'être seule avec Falcone pour se confier.

- Je vous envie tous les deux, moi je n'ai personne à protéger ahaha.

Derrière son ton jovial et détaché, se cachent pourtant des paroles dures à entendre. Au fond d'elle, ça ne la touche pas, cependant son subconscient est surement bien plus atteint que sa conscience l'a prise.

Remettant ses chaussures partiellement séchées, elle s'aide de l'épaule de son partenaire en s'y accoudant et rectifie les plis de sa jupe, plus par réflexe que pour une réelle volonté d'être coquette. Who care dans une telle situation.

- Bon ben je te suis hein, je ne connais pas le chemin moi ! Sortant en première de la petite bâtisse spontanément, elle lui tient la porte avec son pied et se glisse à sa suite. Et toi Napoli, tu as quelqu'un à protéger aussi ? Ou juste protéger deux inconnues te suffit ? Tournant  la conversation à un aspect plutôt philosophique, elle ajoute. Est-ce que tu penses que ça fait de toi quelqu'un de bien ?

Aucune provocation ne se masque derrière ses questions curieuses. Juste, une envie de découvrir quelqu'un.

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