Page 3 sur 3 • 1, 2, 3
Icon :
Messages :
61
Allégeance :
Organizatsyia
Metier :
Prostituée de luxe
Mort du personnage :
Pas pour l'instant
Re: Bite me | ft. Genji
Sam 23 Mai - 13:58
Il lui est difficile de se ravoir tant la tension est vite redescendue. Le rire, apaisant, l'aide à rester dans les airs, pourtant. Peu importent le rôle, le tarif ou la fidélité du client. Pour la première fois depuis un bout de temps, Belladone se sent bien. Vraiment bien. Et si elle est dans cet état, c'est parce qu'elle a brisé ses propres règles. Soit. Après dix ans de rigidité, peut-être est-il temps de se laisser aller, juste un peu." Pas l'habitude d'aimer ça à ce point j'imagine !" Lance-t-elle, toujours le sourire aux lèvres. Ce faisant, elle le sait, elle lui jette un os à ronger que bien des clients réclament. Ce qu'elle leur donne n'est que l'ombre d'une réponse, un petit compliment malhonnête pour flatter l'égo. Mais ce soir, la prostituée n'est plus en état de mentir. Du bout de l'index, elle tapote sur le torse de Genji avant de finalement échanger un regard."Tu m'as un peu prise en traître, quand même ! Je m'attendais pas à ça." Le rire se calme, en même temps que son souffle, mais l'actrice ne revient pas autant. Le rideau est tombé en même temps que le masque et, vulnérable, elle accepte tacitement de se mettre en danger. Brièvement, elle laisse sa tête s'appuyer contre lui, l'espace d'une seconde, avant de reculer de nouveau. Ce n'est pas un contact qu'elle est habituée à offrir.
La question qui vient ensuite briser le silence efface le sourire de Belladone. Ce n'est pas la première fois qu'on la lui pose, et elle tombe souvent dans la règle imposée de ne jamais parler des autres. Individualiser le client, son expérience, ses envies. C'est lui et seulement lui, quand bien même un protocole existe. Seulement, Belladone, elle se fiche du protocole et s'est toujours arrangée avec. Le résultat est toujours positif, de toute façon."Les autres … Ca dépend. De ce qu'ils veulent." Elle roule sur le ventre et se relève sur ses coudes pour pouvoir le dévisager, constater l'efficacité de son traitement et de ses talents."Tu fais ce que tu veux. Tant que tu as du temps. Tu peux parler, prendre une douche ou faire ça chez toi. Tu peux t'habiller et partir si tu le souhaites. Je ne suis pas là pour te juger." L'ombre de son erreur se profile presque. Alors, peu à peu, elle essaie de redevenir Belladone.
A nouveau, elle se met à dessiner des formes sur le torse de Genji tandis qu'il se plonge dans toutes ces réflexions qui lui semblent, à elle, plutôt anodines."Ne réfléchis pas trop. Ici, c'est simple. Je suis simple. Tu peux venir quand tu veux, je n'aurai jamais d'autres exigences que celles que tu connais. J'aime juste passer du temps avec toi, celui que tu voudras bien m'accorder." Il est vrai que cette phrase est assez commune, lors de ses premiers rendez vous. Et même les suivants, pour les clients souffrant le plus d'insécurités. Mais après tout ça, et encore dans un état second, elle présente des accents de vérités dont elle ne se pensait pas capable. Son doigt remonte jusqu'aux lèvres du mercenaire sur lesquelles elle passe brièvement avant d'avancer son visage pour y déposer un court baiser. Un nouveau sourire s'y dessine et, toujours rougissante, elle l'embrasse à nouveau. Cette familiarité ne lui ressemble pas mais, là encore, qu'est-ce que l'habitude, ou le protocole, avec un client si singulier ? Si Belladone se laisse voir si vulnérable et sincère, elle est bien contente de profiter de la faiblesse affichée de son client le plus rigide et fermé.
Elle se relève ensuite, assise sur ses talons, et s'étire, avant de finir debout. Elle tend alors la main à son client pour répondre plus concrètement à sa demande."Fais comme chez toi, Genji. Je sais qu'on se reverra de toute façon."
Icon :
Messages :
93
Allégeance :
Electron libre
Metier :
Big Bad Wolf
Mort du personnage :
--
Re: Bite me | ft. Genji
Dim 24 Mai - 13:44
Faire la part des choses, toujours, et ne pas se noyer dans le spectre des possibilités qui se dessinent puis s’évaporent les unes après les autres. Avec Belladone, tout devient à la fois très simple, et très compliqué. Si seulement il avait pu la rencontrer en dehors du cadre dans lequel elle évolue, hors des limites imposées par son travail. Un doux rêve, d’autant plus que les choses n’auraient jamais été les mêmes sans le confort et la sécurité apportés par cette suite du Dvorets.
Il hausse les sourcils devant l’annonce, cherche à discerner le mensonge de la vérité dans le propos presque trop sincère. Il n’a pas la prétention de se croire au-dessus des autres clients, encore moins dans un domaine qu’il pratique finalement peu.« Vraiment. » souligne-t-il à voix basse, sans réellement remettre en question la déclaration, mais sans la prendre pour argent comptant non plus. Ce doit être épuisant, finalement, de toujours devoir rassurer, caresser l’autre dans le sens du poil, et recevoir pour tout paiement qu’une poignée de fric.
Il soupire, se masse lentement les tempes et reporte son attention sur la femme, bien trop belle, qui se trouve à ses côtés. Il ne sait dire si l’écrin la rend plus admirable encore, ou si au contraire il terni son éclat en limitant son influence. Elle lui paraît plus accessible, soudain, comme privée de cette distance qu’elle affiche toujours, dont elle sait user à la perfection pour empêcher toute velléité d’attachement. Il l’observe en silence, la mâchoire serrée maintenant, agitée d’un tic nerveux alors qu’il considère ses options.
Mieux vaut qu’il parte avant de trop se découvrir, qu’il plonge encore plus encore dans le mensonge perpétuel de ses bras accueillants. Il reviendra. Il revient toujours. Mais l’heure est aux adieux quand dans son esprit chaque précieuse minute passée avec elle prend des accents d’éternel. Il lui rend son baiser, prudent, réservé, avant de prendre la main qu’elle lui tend pour se relever à son tour, le regard tombant sur le pantalon qu’il a abandonné un peu plus tôt. Il s’en empare, l’enfile sans s’encombrer de sous-vêtements, jette un nouveau coup d’œil à Bella, avec un sourire un peu triste.
« On se reverra. Bientôt. » confirme-t-il sobrement, avant de se diriger vers la porte. « Le paiement t’attendra en bas. »
Il redescend pesamment les escaliers, se dirige droit vers le katana abandonné qu’il replace à sa hanche, récupère le manteau qui ne le quitte jamais, et reste un moment, debout, immobile, l’esprit vide et le corps las. Non, définitivement, il ne regrette pas, il ne regrette rien de leur entrevue. Sortir. Retrouver l’extérieur et son absence d’émotion. Les contrats. Les mises à mort. Trop de choses définitives. Mais d’une simplicité absolue. Il caresse le fourreau du katana, esquisse une ombre de sourire. Comment craindre de rejoindre l’enfer, quand il emporte avec lui une petite dose de paradis.
Il hausse les sourcils devant l’annonce, cherche à discerner le mensonge de la vérité dans le propos presque trop sincère. Il n’a pas la prétention de se croire au-dessus des autres clients, encore moins dans un domaine qu’il pratique finalement peu.
Il soupire, se masse lentement les tempes et reporte son attention sur la femme, bien trop belle, qui se trouve à ses côtés. Il ne sait dire si l’écrin la rend plus admirable encore, ou si au contraire il terni son éclat en limitant son influence. Elle lui paraît plus accessible, soudain, comme privée de cette distance qu’elle affiche toujours, dont elle sait user à la perfection pour empêcher toute velléité d’attachement. Il l’observe en silence, la mâchoire serrée maintenant, agitée d’un tic nerveux alors qu’il considère ses options.
Mieux vaut qu’il parte avant de trop se découvrir, qu’il plonge encore plus encore dans le mensonge perpétuel de ses bras accueillants. Il reviendra. Il revient toujours. Mais l’heure est aux adieux quand dans son esprit chaque précieuse minute passée avec elle prend des accents d’éternel. Il lui rend son baiser, prudent, réservé, avant de prendre la main qu’elle lui tend pour se relever à son tour, le regard tombant sur le pantalon qu’il a abandonné un peu plus tôt. Il s’en empare, l’enfile sans s’encombrer de sous-vêtements, jette un nouveau coup d’œil à Bella, avec un sourire un peu triste.
Il redescend pesamment les escaliers, se dirige droit vers le katana abandonné qu’il replace à sa hanche, récupère le manteau qui ne le quitte jamais, et reste un moment, debout, immobile, l’esprit vide et le corps las. Non, définitivement, il ne regrette pas, il ne regrette rien de leur entrevue. Sortir. Retrouver l’extérieur et son absence d’émotion. Les contrats. Les mises à mort. Trop de choses définitives. Mais d’une simplicité absolue. Il caresse le fourreau du katana, esquisse une ombre de sourire. Comment craindre de rejoindre l’enfer, quand il emporte avec lui une petite dose de paradis.
Page 3 sur 3 • 1, 2, 3
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum