Chapitre 2 : La Corporation
Decay
Decay, destination de tous les possibles, terre en friche où fourmillent les possibilités et l'argent facile, où chaque vice est accessible, chaque désir libre d'être comblé. L'île prospère, se vautre dans sa propre réussite, quand l'ouragan Isaac survint, balayant sur son passage les installations des gangs comme leurs prétentions. Et un nouveau groupe émerge des brisures laissées par la tempête, la Corporation. Forte de son budget, celle-ci s'invite en sauveuse, promet à tous une aide financière et humaine, des avancées conséquentes, pour une vie meilleure. Avides de pouvoir ou simples fantoches, qui sont vraiment les acteurs de cette entité inédite qui prétend étendre son influence à tout Decay.
11/10/2020 HRP
La Newsletter est sortie ! Beaucoup de changements au programme, par ici
11/10/2020 RP
Quelques semaines après la fin de l'ouragan, la Corporation dévoile son visage ! A lire par ici
12/09/2020 RP
L'ouragan Isaac s'abat sur l'île ! Pour en savoir plus, par ici
12/09/2020 HRP
L'event Hurricane est lancé ! Vous pouvez toujours le rejoindre par ici.
27/08/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
05/07/2020 HRP
Nouvelle newsletter et nombreux changements ! La lire ici.
30/05/2020 HRP
Nouvelle newsletter en cette fin de mai ! La lire ici.
30/05/2020 RP
Un nouveau système de réalité augmentée sort au Space Station Bar ! Participer ici
5/04/2020 RP
Le Carnaval de Napoli est lancé ! Extravaganza
8/04/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
18/03/2020 HRP
Ajout des missions et petite update de l'index !
28/02/2020 HRP
Deuxième newsletter ! La lire ici.
28/02/2020 RP
La Milice redouble de violence et est plus présente sur le territoire de Decay !
31/01/2020 HRP
Première Newsletter, bébé forum deviendra grand ! La lire ici.
31/01/2020 RP
L'intrigue "Paranoïa" a été lancée ! Par ici.
17/01/2020 HRP
Ouverture du forum ! N'hésitez pas à rejoindre le Discord !
Il parait qu'une jeune fille a été aperçue allant dans les égouts. Depuis, elle n'a plus donné aucune nouvelle d'elle. Une nouvelle victime des monstres vivant dans les égouts ?Une vingtaine de serpents en liberté auraient été aperçus sur les Docks. La Triade en sueur.On déplorerait trois morts suite au dernier barathon de la rue de la soif.À Kabukicho, des rumeurs sur l'affaiblissement des effectifs du clan Oni commencent à poindre. L'absence de Yokai se fait-elle enfin ressentir ou cela n'est-il que le fruit de l'imagination de quelques résidents ?Une certaine Shrimpette serait en train d'écrire une fan-fiction sur certains membres de Decay.On dit que l'ensemble du corps d'un certain mercenaire travaillant pour la Triade serait entièrement recouverts de ses nombreux crimes. Une dizaine de cadavres auraient été découverts, au cours du mois de Janvier, sur les Docks. Certains évoquent un règlement de comptes. Un tout nouveau malware parcourrait la toile, déguisé sous la forme d'un logiciel à première vue inoffensif. Il installerait une backdoor sur les machines infectées. Pour quelle raison ? Cela reste un mystère. Une femme vagabonde à la chevelure d'un noir profond et aux yeux écarlates prendrait en charge des malades et blessés au travers de Decay pour une misère, offrant une alternative médicale à celle dispensée par l'Église. Fin Janvier/Début Février, une course de rue, en pleine nuit, aurait conduit certains hommes hors des pistes. Plusieurs voitures seraient sorties de la route suite à un « conducteur fantôme ».
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Medellin, 2h20.

Au coeur d'un entrepôt délabré, un échange était supposé avoir lieu d'ici quarante minutes. L'annonce postée sur Deathsquad ne pouvait être plus claire. Un dealer solitaire tentait de faire de l'ombre au Cartel. Sa croissance des plus inquiétantes avait poussé le gang à faire appel à des mercenaires pour endiguer le problème, car en cette nuit, le cuisinier mystère allait lâcher sa nouvelle came sur le marché, laquelle serait apparemment si exceptionnelle que même les plus pieux seraient capables de tuer pour en obtenir une nouvelle dose. La pecadora, l'appelait-on. Si pure et concentrée qu'elle ferait perdre la tête à n'importe qui au moindre grain consommé. Un véritable problème mais aussi une aubaine pour les barons qui souhaiteraient apparemment s'en approprier la recette. La requête, apparemment postée par l'un des dignitaires de l'organisation, demandait à ce que le cuisinier soit assassiné sur place, et son colis intercepté puis ramené à La Casa sans être ouvert. Quant au client à qui le paquet aurait dû être vendu, aucun détail n'était mentionné. Le contractant pouvait en disposer s'il le souhaitait.

Une annonce des plus courantes sur la plateforme, en somme. Celle-ci ciblait pourtant un profil tout particulier, un qui avait été repéré par la femme derrière cette supercherie. Il avait déjà plusieurs contrats de réalisés, un taux de réussite des plus impressionnants mais surtout une particularité ; peu importe où l'on fouillait, cet homme ne semblait pas avoir de passé. Personne n'avait été capable de renseigner la métisse sur les antécédants du mercenaire, comme s'il n'avait jamais existé avant une certaine date. Personne ne semblait le connaître ; il n'avait ni amis ni famille, il était isolé de tout. Un individu dont la disparition ne sera pas remarquée par qui que ce soit. Un guerrier sans identité, un spectre armé au nom probablement aussi factice que son existence à Decay. L'annonce avait été spécialement publiée pour lui, pour cette lame anonyme en quête de sang, pour cette âme creuse n'ayant que pour vocation apparente de se battre.

« Ôga, Renolds. Restez dissimulés à l'extérieur et ne rentrez que lorsqu'il pénètre les lieux. L'ordre donné par la femme à la posture digne n'eut guère à être répété. Les deux hommes armés s'exécutèrent et filèrent comme des ombres. Joben, tu joues le rôle de la cible. Garde la malette avec toi. Je ferai la cliente pleine aux as. »

Encore une fois, l'hésitation ne fut pas tolérée. Quelques autres détails furent discutés et, à peine cinq minutes plus tard, il n'y avait plus personne à l'intérieur à l'exception d'un tireur embusqué entre les contenaires. Une simple précaution. Puis, à 2h53 exactement, le dénommé Joben fit son apparition sur les lieux, jouant son rôle de dealer paranoïaque à la perfection. Il fit trois fois le tour de la zone, comme pour s'assurer qu'il n'était pas suivi, puis pénétra dans l'entrepôt sans jamais lâcher sa malette. Et enfin, à 2h58, ce fut au tour de Keiko de s'inviter de nouveau à l'intérieur, elle-même équipée d'une autre malette supposée contenir l'argent. Elle fit volontairement preuve de moins de précautions que son acolyte, se contentant d'observer les environs pendant quelques instants avant de pénétrer à l'intérieur de la bâtisse. Aussitôt, de fausses négociations s'entamèrent, les deux partis se tenant à distance raisonnable de l'autre et parlaient distinctement. De leur côté, les deux hommes postés à l'intérieur ne tardèrent pas à transmettre la présente d'une âme dans les environs. La petite oreillette cachée derrière la longue chevelure de Keiko grésilla discrètement pour lui communiquer l'information. Parfait.

Elle portait un long manteau de fourrure, lequel témoignait de sa richesse tout comme les parures ornant son cou et ses doigts. Sous l'habit se trouvaient évidemment quelques armes dont une qui allait probablement se révéler utile pour mater la cible ainsi qu'un gilet pare-balles, juste au cas où. C'est alors qu'Ôga et Renolds signalèrent leur entrée furtive à l'intérieur du bâtiment, après que l'individu y eût pénétré. Ils le suivirent à distance raisonnable durant toute son avancée, veillant à ne pas se faire repérer alors que la cible errait entre les rayonnages de contenaires et de grosses caisses. De son côté, le tireur dissimulé attendait son heure dans l'une de ces caisses, observant la scène de l'échange au travers de l'un des trous de la boîte de bois. Fort heureusement, l'obscurité ambiante l'aidait à ne pas se faire repérer, sa cachette étant bien à l'abri des quelques rayons lunaires passant au travers des fenêtes situées en hauteur.

« Le compte est bon, "Spade". Quid de la pecadora ? »
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Une mission simple en apparence. Plus abordable que ses derniers contrats. Lorsqu’il se présente sur les lieux, seulement armé de son sabre, c’est dans l’optique d’effectuer un travail propre et rapide. Une exécution anonyme, comme il en a l’habitude. Après tout, il est connu pour ça. Si son nom reste absent des radars, sa lame, elle, a maintes fois fait ses preuves.

Il ne fait pas le moindre bruit lorsqu’il se déplace, démarche souple et fluide à l’assurance nonchalante, silhouette cernée de noir dont un manteau long aux pans flottant brouille les contours. Invisible à leurs yeux. Il ne compte pas se révéler avant d’être prêt à frapper, progresse à son rythme, égrène déjà mentalement les minutes qui le séparent de la mise à mort. Ses objectifs sont visibles, déjà. Lointains, encore. Un homme, d’abord, sûrement le dealer, s’il en croit la mallette que ce dernier tient à la main. Puis, quelques minutes plus tard, une femme. Pas assez méfiance, juge-t-il en l’observant avec intérêt. Cliente ?

Le bois laqué du saya est doux sous ses doigts, lisse. Il s’arrête à quelques dizaines de mètres de la scène, examine brièvement les alentours, avant de se poster derrière une grande caisse qui le dissimule aux yeux des protagonistes tout en lui permettant de garder un œil sur eux. Il n’est pas inquiet, mais la présence de la femme l’ennuie. Il n’aime pas abattre les femmes, trouve toujours leur mort trop théâtrale. Pourtant, si le choix ne se présente pas, il n’hésitera pas. L’annonce ne parlait pas du client, et la cliente en question est sûrement aussi sacrifiable que celui qu’elle est venue rencontrer. Vermine, tous autant qu’ils sont. Non pas qu’il se sente supérieur à eux, d’ailleurs, mais l’ordre des choses en a fait ses futures proies.

Genji ne discerne aucune arme depuis sa position, mais peu importe, au fond, il se sait suffisamment habile pour déjouer les balbutiements des armes à feu afin de laisser chanter l’acier de son sabre. Une vibration discrète au fond de sa poche l’informe que l’heure est proche. Toujours aussi silencieux, il s’avance, se découvre, le katana quittant son fourreau dans un chuintement sinistre. Le mercenaire sourit. Un sourire froid, dépourvu de cruauté, mais intraitable. Il ne s’embarrasse pas d’esbroufe, se contente de marcher vers eux, déterminé, sans encore vraiment les menacer. La finalité sera la même, alors autant éviter les éclaboussures, il déteste laisser des traces. Sa dernière boucherie lui a demandé des heures de travail acharné avant de disparaître, et il ne compte pas passer le reste de sa nuit à lessiver le sol d’un entrepôt tout juste bon à accueillir les rats.

Il observe la femme, lui trouve un air gracieux, sous ses atours trop voyant, mais, plus que son apparence, c’est son regard qui arrête le mercenaire. Il n’y a aucune peur dans ces yeux-là. Seule une rigidité froide, au moins égale à celle qu’il affiche en permanence. Son sourire s’étend. Finalement, les cibles pourraient s’avérer plus intéressantes que prévu. Il ne reste entre eux que quatre mètres. L’homme qui accompagne la femme semble moins stoïque. De la sueur luit sur son front.

« Dégaine. » lui jette le mercenaire sans cesser de sourire. « Une chance. Une seule. Ensuite, ce sera mon tour. »

Peut-être que le moment est mal choisi pour laisser libre cours à son côté joueur, mais il ne peut s’en empêcher. La terreur d’autrui l’amuse, maintenant qu’il a atteint le stade du sommeil sans rêve dans lequel aucun démon ne s’amuse plus à venir le trouver. Et s’il aime les mises à mort nettes, rien ne l’empêche après tout de se divertir un peu.

« Et toi ? Tu veux rejoindre la sauterie ? Ou tu préfères partir ? » demande-t-il à la femme sans pour autant quitter l’homme des yeux. Le danger pourrait venir d’elle, mais il ne s’en préoccupe pas. Elle a l’air bien trop calme pour agir dans la panique, et risque donc moins de lui claquer une balle dans la tempe.
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Alors que la conversation suivait naturellement son cours, l'invité – pas si surprise que ça – finit par faire son apparition. Calme, sans aucun doute confiant en ses capacités et à raison, ignorant cependant que tout cela n'était qu'un piège. Keiko posa ses yeux sur lui, intriguée, ne se contentant alors que d'une réaction des plus minimalistes pour jouer la cliente ennuyée par l'arrivée d'un parasite ; un simple claquement de la langue contre son palais suivi d'un soupir agacé. Elle en profita pour le décrire en détail, remarquant qu'il ne tenait qu'une lame entre ses mains. Exécutait-il toujours ses victimes de la sorte ? D'une certaine façon, la métisse trouvait cela admirable bien que peu pratique. Ce genre d'armes ne faisait pas le poids face à une mitrailleuse. Pire encore, elle garantissait des effusions de sang que la demoiselle préférait éviter lorsqu'elle abattait elle-même ses cibles. Pourtant, elle ne put s'empêcher de lorgner sur l'acier resplendissant sous les rayons lunaires, se faisant la réflexion que l'objet pourrait bien rejoindre sa collection.

« Ne vous préoccupez pas de moi. S'il est votre seule cible, je me contenterais de regarder. »

Le dénommé Joben lâcha un cri de surprise des plus réalistes. Il fallait dire qu'il ne s'était probablement pas attendu à se faire jeter en pâture ainsi. Et étant le plus frêle du lot parmi tous les yakuza dissimulés ici, il n'avait pas forcément confiance en ses aptitudes physiques quand il s'agissait de lutter contre un homme armé. Pris de panique, il se mit à reculer, visiblement convaincu que sa supérieure était en train de l'abandonner. Parfait ; la scène n'en sera que plus crédible. Keiko se désolidarisa totalement de lui en s'éloignant simplement, histoire de laisser de l'espace à son sous-fifre et à la cible pour qu'ils puissent se battre. Un grand sourire des plus malsains étira ses lèvres alors qu'elle se mit à observer le cadran de sa montre et tourna ensuite les talons pour faire face au spectacle, peu après s'être éloignée.

« Bien. Vous avez cinq minutes. Nous nous arrangerons après-coup pour la marchandise. »

L'abandonné n'en revenait pas. Il déglutit, continua de reculer de quelques pas pendant que Keiko croisa simplement les bras. Évidemment, elle n'allait pas le laisser mourir comme ça ; elle adorait simplement se jouer de ses hommes, et encore plus de mercenaire qui ne savait rien de tout ça. En réalité, elle demeurait prête à transmettre les ordres à tout moment et n'attendait d'ailleurs qu'une action de la part de la cible pour ordonner à Renolds et Ôga de sortir de leur cachette pour encercler le sabreur. Mais au final, ce fut Joben qui se montra impatient. Malgré son jeu des plus convaincants, il sortit un petit revolver de sa poche et le pointa immédiatement vers l'inconnu, tremblant et lui interdisant de faire le moindre pas. La scène parut toujours aussi naturelle. Pourtant, Keiko ne put qu'en être dégoûtée. Si seulement il avait un peu attendu, tout aurait été beaucoup plus spectaculaire.

Elle frappa alors deux fois dans ses mains ; c'était le signal pour faire sortir les deux autres. Ils s'extirpèrent aussitôt des ombres, contournant chacun un contenaire tout en braquant leur fusil armé et prêt à faire feu sur la cible en cas de résistance. Ils avaient cependant pour consigne de viser les jambes en cas de rébellion, de quoi paralyser l'élément problématique s'il faisait des vagues. Et pendant ce temps, ils s'avancèrent prudemment pour resserrer l'étau autour de la personne d'intérêt.

« Tant pis. Pas de spectacle pour aujourd'hui, lâcha-t-elle en fusillant Joben du regard. Vous m'en voyez désolée, cher inconnu. Il semblerait que les choses aient été précipitées par la peur d'un de mes hommes. Enfin... Arme au sol et mains derrière la tête, à moins que vous ne souhaitiez rendre les choses compliquées pour vous ? »
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Un sourire spectral vient relever les lèvres du mercenaire lorsque la réplique de la femme lui parvient. Il lui adresse un hochement de tête intrigué, ne captant dans ce qu’elle dégage aucune peur ou méfiance. Elle a peut-être l'habitude, finalement, d'assister à ce genre de spectacle. L'information danse dans un coin de sa tête, sans qu'il ne s'y attarde encore.

L’homme qu’il a pris pour cible par contre ne se prive pas, et sa réaction ne surprend pas Genji outre mesure. Il ne paraissait déjà pas très confiant avant même que le combat ne se profile. Tant pis pour lui. Concentré, le mercenaire élève lentement son katana, prend tranquillement position, mais se voit interrompu de la plus désagréable manière lorsque la femme tape dans ses mains. Il ne lui faut pas bien longtemps pour comprendre que c’est elle qui dirige l’opération, ce qui lui arrache un sourire aussi involontaire qu’admiratif. Dangereuse, à n’en pas douter, c’est sur elle que l’attention du mercenaire se porte désormais. Il a eu toujours eu du respect pour celles qui savaient tirer leur épingle du jeu, au point de mener la danse, en toutes circonstances.

Comment agiraient ses hommes s’il parvenait à la mettre, elle, hors d’état de nuire ? Il sait les loyautés mouvantes lorsqu’il s’agit de sauver sa peau, et ne s’étonnerait pas de les voir se débiner les uns après les autres une fois la tête pensante coupée. Un soupir franchit ses lèvres. Il y’a désormais trop d’adversaires pour qu’il se targue de les abattre les uns après les autres sans dommage. Son armure est intégrale, mais certains défauts existent toutefois, et il ne l'a jamais testée en plein cœur d'une fusillade.

Leur jetant un simple coup d’œil agacé, il calcule mentalement la distance qui le sépare de la silhouette féminine, une autre idée lui venant lorsqu’elle lui ordonne de se désarmer. S’il se sait incapable de sortir vainqueur d’une confrontation directe, il reste quelque chose qu’il peut faire, à la fois pour contrarier la commanditaire de cette étrange mission, et pour juger de la réactivité de ses hommes. Une chose induite par la réclamation qui vient de lui être faite. La lame du katana touchant presque le sol, il s’avance de nouveau de quelques pas, puis s’immobilise, tenu en respect par l’arme pointée sur lui.

« Très bien. Je me rends. » articule-t-il en haussant légèrement la voix pour être sûr d'être entendu de tous.

Le sourire qu’il esquisse est froid, calculé, de même que le mouvement qu’il exécute parfaitement en relevant la main pour envoyer le katana fendre les airs en direction du visage de la femme dans une trajectoire impeccable. Le but n’est pas là de la tuer, mais bien de lui laisser une estafilade dont elle risque de se souvenir. Une fois désarmé, il remonte lentement les mains, les dispose comme demandé sans cesser d’observer avec curiosité l’impact et les retombées de son geste sur l'actrice principale.

« Mon arme est donc au sol. Comme vous le souhaitiez. Il faut toujours se méfier de ce qu'on désire. » note-t-il, imperturbable.

Est-ce qu’il vient de signer quelque chose comme son arrêt de mort en la provoquant de manière aussi ouverte ? Possible, mais il en doute. S’il ne comprend pas les implications d’un tel nombre d’opposants, il ne peut s’empêcher de penser qu’ils n’auraient pas fait l’effort de la moindre mise en scène si l’intérêt avait été de l’abattre. Mais qui, qui a pu mettre un contrat sur sa  tête ? Et dans quel but ? Voilà qui reste incompréhensible pour lui. Certes, il se connait suffisamment d’ennemis pour justifier que sa tête soit mise à prix, mais là encore il ne semble pas être question de l’éliminer. Alors quoi ? Un enlèvement ? Dans quel but ? Ses moyens n’ont pas de quoi attirer les convoitises, et aucun de ses contacts ne possède de quoi payer la moindre rançon le concernant.

Il a beau chercher, il ne parvient pas à deviner les motivations qui se cachent derrière tout ça. Il se contente donc d’incliner légèrement la tête pour regarder les retombées de son méfait, tout en se félicitant mentalement pour sa propre dextérité. Il n’a pas perdu la main, loin de là, et si être privé de son arme l’ennuie, le geste en valait la peine s’il en croit l’expression qui se peint maintenant sur le visage de la femme. « Ce sera tout ? J’ai un peu de mal avec ce genre de doléance. J’espère au moins que vous appréciez la sortie. » murmure-t-il avec une insolence détachée, sans cesser de la regarder.
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Par simple précaution – mais aussi par vécu – Keiko ne put s'empêcher de faire preuve de méfiance lorsque l'homme finit par capituler. Il était dans une situation désavantageuse, certes, mais ce n'était pas suffisant pour convaincre la métisse de sa docilité. Alors, toujours aussi calme, elle l'observa longuement tout en restant prête à réagir. Ses hommes, eux, s'approchaient toujours plus à chaque seconde tout en tournant autour de la cible comme un banc de requins prêts à attaquer. Aux yeux de la lieutenante Ikigami, ce genre de situations pouvait parfois pousser certains au désespoir le plus complet. Beaucoup abandonnaient la raison dans le maigre espoir de survivre, de s'échapper. Le sabreur faisait-il partie de ceux-là ? Elle en doutait, elle observait ses traits d'apparence calme et ses yeux analysant le milieu à la recherche d'une quelconque porte de sortIe. Il n'allait pas se rendre aussi facilement, selon elle.

Il valait mieux trop se méfier que pas assez. Dans le cas présent, cette méfiance venait sans doute d'éviter quelques ennuis – ou au moins une blessure – à Keiko. Prompte, elle eut le temps d'entamer une course sur le côté aussitôt que les mouvements du cuirassé se firent plus vifs. Elle n'avait aucune idée d'où est-ce qu'il voulait en venir lors des premières secondes mais se disait qu'il valait mieux entrer en mouvement dès maintenant, histoire de ne pas risquer de prendre une balle gratuitement ou même un... sabre volant. L'arma fusa dans la direction de la Yakuza qui, à défaut d'être réellement surprise par la rébellion du sujet, trouva le temps de pester contre lui en japonais au beau milieu de sa roulade pour se réceptionner deux mètres plus loin. Elle bondit sur ses deux jambes pour se redresser, fusilla sa cible du regard tout en grinçant des dents et prit le temps d'épousseter son manteau de fourrure, lequel avait bien pris la saleté au cours du mouvement.

« Tch. Il y en a un qui n'accorde pas beaucoup de valeur à sa vie. »

Puis elle claqua des doigts. L'un de ses hommes armés s'approcha du traqué, évidemment placé dans son dos tout en pointant le canon de son arme dans sa direction, et attendit d'être à portée pour pouvoir lui latter un coup de pompe à l'arrière des genoux, histoire de le contraindre à s'agenouiller. Pendant ce temps, Keiko revint sur ses pas et s'accroupit un bref instant afin de ramasser le katana à présent délaissé au sol. Évidemment, elle connaissait ce genre d'armes. Elle était même plutôt familière avec, s'étant entraînée à maintes reprises avec ce type d'outils entre les mains. Bien qu'elle ne les affectionnait pas en combat pour leur propension à faire couler le sang – et donc à en foutre partout sur les vêtements – elle en conservait tout un tas pour satisfaire sa collectionnite aiguë. Et en observant bien ce modèle, Keiko se disait qu'elle pourrait bien le garder pour elle.

« C'était un pari risqué. Pari que tu as perdu. Maintenant, tu te retrouves encerclé et désarmé. »

Après avoir longuement observé la lame sous toutes ses coutures, elle la fit passer dans sa main droite et entama une marche lente vers le captif, tout en faisant parfois glisser la pointe de l'acier contre le sol. Une fois à portée d'allonge, elle tendit le bras droit vers l'avant et cala l'extrémité du sabre contre le menton couvert de l'individu rebelle et fit pression pour lui relever la tête.

« Il va falloir que je t'inculque quelques principes bons pour ta survie. Nous aurons tout le temps pour ça. »

Elle retira ensuite l'arme, fit un bref signe de la main à Joben pour qu'il vienne la chercher et lui confia aussitôt qu'il fut à portée. Le yakuza apeuré ne tarda pas à s'éloigner tout en gardant la lame pointée vers le sol. Après quoi, Keiko passa un bref instant à faire craquer les phalanges de sa main droite, les replia sur elles-mêmes pour former un poing et tira profit de la pseudo capitulation de l'homme et de la présence de ses larbins armés pour lui coller un bon bourre-pif, lequel respirait évidemment la vengeance pour l'assaut de tout à l'heure.

« À commencer par le silence. Ne provoque pas quelqu'un qui a l'ascendant sur toi. Courte pause et match retour, un deuxième coup pour lui faire rentrer cette leçon dans le crâne. À plat ventre. Mains dans le dos dès que tu auras pris position. Et au cas où tu aurais l'idée de résister, n'oublie pas que je peux donner l'ordre pour te faire sauter la cervelle à tout moment. »


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Plus que la crainte d’être privé de ses moyens, c’est la satisfaction qui envahi le mercenaire à la vision de la femme et de sa judicieuse esquive. Il hoche légèrement la tête, saluant la prouesse alors que sa lame s’effondre contre le sol dans un fracas qui résonne dans l’entrepôt, et esquisse un nouveau sourire, léger, en réponse à la remarque qui lui est faite.

Il tient à sa vie, mais il a sa fierté, et l’un ne va pas sans l’autre, ce qu’il est décidé à lui faire comprendre. Le mouvement dans son dos vient l’avertir, sans qu’il ne se retourne, et il suit le mouvement en s’évitant de chuter purement et simplement. Les choses se précisent, et décidemment, ce n’est pas sa mort qu’ils sont venus chercher.  Il en est certain désormais, et cette certitude lui donne suffisamment d’assurance pour qu’il ne détourne pas les yeux lorsqu’elle s’approche à son tour de lui.

« J’ai l’habitude. » rétorque-t-il, visiblement peu gêné par sa position actuelle. Il le la quitte pas des yeux, passant de la silhouette féminine à la lame qu’elle porte toujours. Charmant tableau, s’il ne s’agissait pas de sa lame à lui. « Tu ne mérites pas cette arme. » commente-t-il en relevant docilement la tête, peu désireux de sentir son sang versé par son propre équipement. Le sourire qu’il lui retourne est mauvais, méprisant, et il retient son envie de bondir, de la renverser devant ses propres hommes et de lui enfoncer le visage jusqu’à la rendre méconnaissable. Il le pourrait sûrement, si l’attente de ce qu’elle souhaite réellement faire de lui ne le tenait pas tranquille. Parce qu’il veut savoir, comprendre, et peut-être par la suite retourner ce but contre son instigatrice.

Il observe la femme d’un air vaguement intéressé, pressentant son prochain mouvement sans trop de surprise. Il l’attend, esquive le premier coup de poing au dernier moment, pour mieux se prendre le second qui lui arrache un gémissement étouffé. Celui-là, il ne l’a pas vu venir, et le gout ferreux du sang emplit sa bouche alors qu’il reporte ses prunelles sur la femme. Inutile de la provoquer davantage, du moins pour l’heure, songe-t-il en se massant doucement la mâchoire. Rien de cassé, apparemment, mais une ecchymose qui déjà dessine les lignes inférieures de son visage. Il s’exécute lentement, se couche sur le sol dégueulasse en fronçant le nez, l’armure dont il est couvert protestant dans la manœuvre.

« Tu es trop colérique pour ce job. Apprends à gérer tes émotions si tu veux être prise au sérieux . Surtout devant tes hommes. Quel magnifique exemple. » Un ricanement rauque franchit ses lèvres, alors qu’il se tient immobile, allongé, les bras repliés dans le dos comme demandé. L’inconfort de la position n’est pas encore une gêne, il doute de devoir le subir longtemps, mais la femme l’intrigue au plus haut point.

Elle semble à la fois professionnelle et complètement à côté de la plaque, à la merci de ses humeurs et de ses instincts. Voilà qui ne présage rien de bon, finalement, parce qu’aucun individu n’est plus dangereux que celui qui n’a pas une parfaite maîtrise de lui-même. Il ne voit que leurs pieds, et un nouvel éclat de rire le fait trembler.

« Si le but était de me tuer, tu l’aurais déjà fait. Alors maintenant quoi ? Tu vas pérorer encore longtemps ? Exhiber tes jolis petits muscles et faire la chienne savante devant ton public ? Même dans de beaux atours, une chienne est une chienne. » murmure-t-il du même ton incisif, visiblement peu réceptif à toute forme de leçon. Il n’est pas suicidaire, simplement las de devoir toujours composer avec l’imprévu et son lot d’emmerdes. Quitte à ne pas s’en sortir, se dit-il encore avec un sourire froid, autant pousser sa chance et voir où se trouvent les vraies limites.

« J’en ai croisé, des filles comme toi. Capricieuses. Vaines. D’un bout à l’autre. Tu te feras dévorer vivante, avant même que j’oublie ton visage. » Il s’arrête là, gêné par la douleur lancinant qui commence à irradier de sa joue, attend simplement la suite, maintenant qu’il a offert son verdict.
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Un claquement de la langue contre le palais lui échappa. Elle était agacée. Bien qu'elle aurait pu saluer l'entêtement de son vis-à-vis ou la façon dont il gardait la face, le contexte faisait qu'elle n'avait pas d'autre choix que d'être irritée. Si seulement elle ne détestait pas autant les pertes de temps et d'argent, Keiko aurait probablement déjà criblé le cuirassé de balles. Au lieu de ça, elle fit preuve de retenue et attendit au moins qu'il prenne position, non pas sans gronder d'impatience. Elle pourrait lui répondre sur l'instant, gaspiller son énergie dans un débat stérile juste dans le but d'avoir raison. Si elle ne le faisait pas, c'était avant tout pour conserver une certaine prestance. Même si la métisse s'emportait facilement, cela ne prenait que très rarement des proportions démesurées. Et ceux ayant assisté à cela n'étaient d'ailleurs plus là pour en témoigner puisqu'ils en avaient été les victimes.

Une fois la cible à terre, Keiko somma ses hommes de garder leurs armes braquées sur lui. Pendant ce temps, elle le contourna, se posta sur l'un de ses flancs – celui vers lequel il ne tournait pas la tête – et leva un pied pour venir écraser son talon sur le creux du bassin de l'ennemi et y faire pression. Puis, doucement, elle s'en servit d'appui alors qu'elle commença à s'accroupir. Une fois à un niveau suffisamment bas, elle tendit une main vers l'arrière du crâne de l'homme en armure pour venir s'emparer d'une touffe de sa crinière décolorée et forcer dessus afin de lui relever la tête, peu importe si sa nouvelle position lui procurerait de l'inconfort. Elle ne s'en préoccupait pas.

« Puisque tu sembles si confiant, laisse-moi te raconter une histoire, celle d'un pauvre type qui se la jouait, exactement comme toi. Lui aussi n'avait pas l'avantage. Pourtant, il a essayé de m'arnaquer. Pour qui il m'a prise, pour la banque ? Bref. J'ai refusé. Cet abruti s'est emporté, a fait une scène pour me dire que notre affaire était morte. Devine ce que je lui ai fait. Questionnement purement rhétorique, la pause laissée ne dura que deux ou trois secondes tout au plus, pas assez pour donner une réponse développée. Je lui ai vidé tout mon chargeur dans la tronche, j'ai appelé nos chirurgiens et ai dépouillé son cadavre de ses organes que j'ai ensuite vendus pour rembourser tout le temps qu'il m'a fait perdre. Et pourtant, il occupait une place importante dans mes affaires. Mais tu vois, personne n'est indispensable, mon beau. Ce n'est pas parce que je n'ai pas envie de te tuer que je ne le ferais pas en cas de nécessité. Alors, par pitié, pèse tes mots. Ce serait dommage que t'y perdes la vie et moi de l'argent. »

Après avoir discouru, elle libéra la tête de l'homme pour la laisser reposer contre le sol poussiéreux, toutefois sans se retirer de lui. Elle ne voulait pas lui laisser la moindre liberté de mouvement, pas encore. Elle avait besoin de rester hors de son champ de vision pour porter une main à l'intérieur de son manteau et en sortir un petit jouet fort sympathique ; un pistolet à seringue dont le cylindre était rempli d'une certaine substance, une drogue tranquillisante. Avant de faire sentir la présence de l'objet contre la moindre parcelle de peau, Keiko passa quelques secondes à lorgner sur l'armure pour déterminer où est-ce qu'elle pourrait bien le piquer. Un office bien trop compliqué qu'elle abandonna rapidement, se reportant finalement sur le visage du captif et de conclure que la bouche comportait tout un tas de muqueuese qu'il était possible de considérer. Elle fit alors appel à Joben pour qu'il lâche l'arme, s'approche du corps et vienne poser ses deux mains sur le crâne du sabreur ; une pour le maintenir au sol et l'autre pour faire pression sur sa mâchoire afin qu'il l'ouvre. Et pendant ce temps, Keiko rapprocha l'aiguille du pistolet tout en se posant un genou entre les omoplates de la cible pour renforcer son emprise sur lui.

« Trêve de bavardages. Ouvre la bouche, mon grand. »
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Il la laisse mener son petit cinéma, la considère déjà comme une diva, doublée d’une mauvaise actrice. Tant pis, après tout, il n’a pas payé de billet d’entrée, le spectacle est donc gratuit, entièrement bonus. Il commence à fatiguer de sa position, hésite presque à se redresser pour leur faire gâcher leurs munitions, patiente, encore un moment, la poussière du sol lui donnant envie d’éternuer. Il préfère se fixer sur le présent, plutôt que de se projeter dans un avenir qui semble encore incertain. Pour qui peut-elle travailler, est-ce qu’elle agit toute seule ? Ou sur ordres ?

Le poids venant lui scier le bas du dos interrompt ses pensées, et il serre les dents pour ravaler le râle qui lui vient lorsqu’elle lui tire la tête en arrière. Désagréable, vraiment désagréable. Il ne dit rien, pourtant, l’écoute d’une oreille tout en réfléchissant à un moyen de retourner la situation. Rien dans ce qu’elle raconte ne vient le rassurer sur ses intentions, au contraire, puisqu’elle confirme  ses doutes une phrase après l’autre.

Pourtant, au lieu de la méfiance qui s’impose, il ne lâche qu’un ricanement forcé lorsqu’elle termine et le libère. Il la sent se déplacer contre lui, sans la voir, ne s’inquiète réellement que lorsqu’il voit les chaussures d’un de ses hommes de mains envahir son champ de vision. Est-ce qu’elle compte vraiment… ? A-t-il le temps de se demander avant qu’elle ne précise son attente, arrachant au mercenaire un non catégorique. Il ne réfléchit pas, ne tente pas non plus de négocier, et le sourire a déserté ses lèvres. Hors de question que ce truc s’approche de son visage.

« Nope. » répète-t-il sans céder un pouce de terrain à la pression que tente de lui imposer l’homme de main. Il déglutit, prend une longue inspiration tout en luttant contre Joben, avant de siffler à l’intention de la femme « Tu vois, j’ai bien aimé ton histoire. Cependant, je me vois obligé de refuser ton invitation. Ne le prends pas personnellement, mais je n’ai aucune envie de subir ce genre de chose. Tu pourrais me demander poliment de retirer une pièce d’armure. Ou de te tendre mon bras. Ou même de te suivre sans faire de vague. Autant de propositions bien plus acceptables que ce que tu brandis sous mon nez. Mais décide-toi vite, la soirée avance, et même si tu es bonne conteuse, je n’ai pas ton temps. »

Il se tait, fronce légèrement les sourcils en bandant ses muscles, et ramène vivement ses mains contre le sol afin de se redresser. Non pas qu’il cherche réellement à la faire tomber par terre, qu’elle suive ou non le mouvement importe peu. C’est l’emprise de Joben qu’il brise, les mains moites de ce dernier ne parvenant pas à maintenir leur prise. Genij secoue légèrement la tête, sans plus chercher à se relever maintenant qu’il a eu ce qu’il voulait.

« C’est d’accord ? Tu me laisses te suivre ? » demande-t-il encore avant de verrouiller sa décision. Tout comme elle, il lui donne une chance. Il ne doute pas de sa réussite, se sait incapable de s’en sortir ce soir. Mais, pour l’heure, les négociations semblent être la seule option qu’il lui reste, dans un panel déjà fort limité. Qui ne tente rien n’a rien, et « rien » ne le contente jamais.
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Curieuse, elle passa quelques instants à l'observer pendant qu'il contestait, qu'il luttait contre l'emprise de Joben alors que l'aiguille se rapprochait. Il semblait naturellement contre et alla même jusqu'à exprimer son refus catégorique malgré la situation dans laquelle il se trouvait. Keiko finit par pousser un soupir, se demandant comment est-ce qu'un gaillard pareil pouvait avoir la peur des aiguilles ; c'était une chose qui lui échappait, à moins que ce ne soit l'endroit désigné pour l'injection qui le fasse réagir ainsi. Dans tous les cas, elle prit au moins la peine d'éloigner l'ustensile pendant quelques instants, au moins le temps d'écouter ce qu'il avait à lui dire, toutefois sans lever la moindre pression de son genou par précaution.

« Me décider vite ? Comme c'est mignon. Tu n'es pas en position d'imposer des ultimatums. Descends de tes grands chevaux et conforme-toi à mes exigences avant que ce ne soit moi qui perde patience et finisse par t'imposer ce que tu ne veux pas. »

Elle se sentit alors se redresser partiellement, au moins assez pour la forcer à reprendre des appuis plus stables. Les gestes attièrerent évidemment la méfiance des tireurs qui armèrent leurs flingues pour les braquer droit vers la tête de la cible. Il devait en être de même pour le sniper embusqué qui redoubla de vigilance sur l'instant. Quant à Keiko, elle exprima son mécontentement par une nouvelle pression du genou, celle-ci volontairement appliquée entre les deux omoplates du cuirassé pour rendre son ascension plus difficile encore. Enfin, elle mit à profit sa main ne tenant pas l'arme pour venir en enrouler les doigts autour de la gorge du prisonnier, toutefois sans chercher à l'étrangler. Il ne s'agissait que d'un nouvel appui et également d'une restriction supplémentaire pour lui. Quant au pistolet-aiguille, elle l'éloigna doucement de lui, vraissemblablement un peu déçue. Elle n'allait pas tester cette drogue maintenant. Mais au moins, on allait lui épargner quelques efforts, en supposant bien sûr qu'il se tienne bien.

« Tu n'auras qu'une seule et unique chance. Au moindre pas de travers, je me fous de ce que tu as à dire. Tes jambes sauteront et t'auras droit à ton injection. Oh, petite précision : ça inclut les provocations. Garde ton répondant pour les sous-fifres, je n'en veux pas. »

D'un bref geste de la tête, elle leur somma d'ailleurs de se repositionner afin de mieux l'avoir en joug. Puis elle se redressa doucement, rangea l'outil dans le compartiment intérieur de son manteau et vint frapper du pied contre l'armure du captif à deux reprises avant de lâcher un « debout » sec. Elle s'éloigna ensuite de trois pas afin de créer une distance de sécurité entre lui et elle puis laissa ses hommes armés combler l'écart, laissant cependant Joben plus en retrait que les autres, l'estimant plus vulnérable. Enfin, d'un nouveau geste de la main orienté vers une zone d'ombre, elle indiqua au sniper de se révéler volontairement. Un autre yakuza armé façon commando en sortit alors, fusil d'assaut à lunette infrarouge placé sur l'épaule. Le laisser ici alors que la troupe allait bouger ne servirait à rien. Qui plus est, Keiko avait une autre idée afin de tirer profit de lui.

« Préviens Delaurant et Santos pour leur dire de se tenir prêts, on sort. »

Deux soldats qui n'existaient pas, lesquels étaient simplement mentionnés pour servir d'arme dissuasive. Le sniper s'exécuta, sortant un petit dispositif de communication de sa veste pour l'allumer et souffler des instructions fictives aux deux concernés. Après quoi, elle s'extirpa de la caisse ouverte et vint fermer la marche tout en gardant le canon de l'arme braqué vers la tête du captif, marche que la métisse ouvrit pour guider le groupe à l'extérieur de l'entrepôt puis au travers des rues nocturnes de Medellin.

« Ce n'est pas mieux comme ça ? Tu vas pouvoir admirer le paysage une dernière fois, au moins, lui lança-t-elle en guise de provocation, ne s'étant certainement pas retirée ce droit pour elle. »
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Elle n’a décidemment pas l’air de plaisanter, ce qui n’est pas pour ravir Genji. Il commence à avoir du mal à respirer, entre le poids de la femme et la pression qu’elle continue de lui imposer, et il ne peut empêcher un soupir soulagé de franchir ses lèvres lorsqu’elle éloigne enfin son arme de lui. Ça valait le coup d’insister, songe-t-il brièvement tout en s’immobilisant de nouveau.

Pas qu’il craigne spécifiquement ce mode d’administration, bien que l’idée de prendre un coup de seringue dans la bouche ne le réjouisse pas, mais il lui reste encore quelques cartes à jouer entre le point A et le point B, et il n’a aucune envie de ruiner toutes ses chances en se retrouvant drogué. Il écoute les indications qu’elle lui donne, retenant la morgue qui lui vient lorsqu’elle lui donne enfin l’ordre de se lever.

Il se redresse d’un bond souple malgré l’armure, jette un coup d’œil appuyé aux hommes qui le menacent toujours, et fait machinalement craquer sa nuque en observant ceux qui se découvrent ensuite. Une véritable petite armada, note-t-il avec un léger sourire. Là encore, il s’abstient de tout commentaire, presque flatté cependant par le soin apporté à sa capture. Elle sait à quoi s’attendre, et ce qui devrait le déranger, le dérouter ne fait que le ferrer davantage dans sa curiosité. Son katana lui manque déjà, encore plus lorsqu’il l’imagine trancher proprement la gorge de celle qui l’en a privé.

Il n’a toujours aucune idée des raisons de tout ceci, et la pensée fugitive de Belladone le traverse. Evidemment, il n’a prévenu personne, elle encore moins, et le sourire qui lui restait insolemment pendu aux lèvres s’éteint brusquement. « Fais chier. » soupire-t-il à mi-voix en se mettant en route, sage, maintenant que toutes les armes convergent vers lui. Finalement, tenter de s’évader, même à l’extérieur, lui semble une bien mauvaise idée. Tout comme pousser la femme dans ses retranchements, ce qui ne paraît pas bien difficile s’il en croit le manque de maîtrise d’elle-même qu’elle semble posséder. Hystérique et imprévisible. Il en revient à ce même point, qui commence à lui tourner en boucle dans l’esprit, accompagné des maigres informations recueillies.

« Beaucoup mieux, j’apprécie votre mansuétude. » crache-t-il sans vraiment y prendre garde en réponse à la pique qu’elle lui lance. L’ironie est mordante, mais c’est bien tout ce qu’il peut se permettre, pour l’heure. Fierté muselée mais pas domptée, il avance à leur rythme, prend ses repères à mesure de leur marche tout en s’interrogeant sur la finalité de leur destination.

« Qu’est-ce que tu attends de moi ? A part que j’agisse plus ou moins comme un clébard ? » demande-t-il de la même voix acide, sans se soucier de la regarder. Il garde le regard rivé droit devant lui, ne le glisse de côté que lorsqu’un bâtiment attire son attention, lui permet de mieux se localiser, mais jamais les iris d’acier ne se posent sur elle, ou sur la gueule du flingue qu’elle continue de braquer sur lui. « J’ai bien droit à une réponse, en récompense de ma docilité ? Tu as l’air d’aimer les échanges de bons procédés. » lui glisse-t-il encore en ralentissant légèrement le pas.
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