Chapitre 2 : La Corporation
Decay
Decay, destination de tous les possibles, terre en friche où fourmillent les possibilités et l'argent facile, où chaque vice est accessible, chaque désir libre d'être comblé. L'île prospère, se vautre dans sa propre réussite, quand l'ouragan Isaac survint, balayant sur son passage les installations des gangs comme leurs prétentions. Et un nouveau groupe émerge des brisures laissées par la tempête, la Corporation. Forte de son budget, celle-ci s'invite en sauveuse, promet à tous une aide financière et humaine, des avancées conséquentes, pour une vie meilleure. Avides de pouvoir ou simples fantoches, qui sont vraiment les acteurs de cette entité inédite qui prétend étendre son influence à tout Decay.
11/10/2020 HRP
La Newsletter est sortie ! Beaucoup de changements au programme, par ici
11/10/2020 RP
Quelques semaines après la fin de l'ouragan, la Corporation dévoile son visage ! A lire par ici
12/09/2020 RP
L'ouragan Isaac s'abat sur l'île ! Pour en savoir plus, par ici
12/09/2020 HRP
L'event Hurricane est lancé ! Vous pouvez toujours le rejoindre par ici.
27/08/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
05/07/2020 HRP
Nouvelle newsletter et nombreux changements ! La lire ici.
30/05/2020 HRP
Nouvelle newsletter en cette fin de mai ! La lire ici.
30/05/2020 RP
Un nouveau système de réalité augmentée sort au Space Station Bar ! Participer ici
5/04/2020 RP
Le Carnaval de Napoli est lancé ! Extravaganza
8/04/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
18/03/2020 HRP
Ajout des missions et petite update de l'index !
28/02/2020 HRP
Deuxième newsletter ! La lire ici.
28/02/2020 RP
La Milice redouble de violence et est plus présente sur le territoire de Decay !
31/01/2020 HRP
Première Newsletter, bébé forum deviendra grand ! La lire ici.
31/01/2020 RP
L'intrigue "Paranoïa" a été lancée ! Par ici.
17/01/2020 HRP
Ouverture du forum ! N'hésitez pas à rejoindre le Discord !
Il parait qu'une jeune fille a été aperçue allant dans les égouts. Depuis, elle n'a plus donné aucune nouvelle d'elle. Une nouvelle victime des monstres vivant dans les égouts ?Une vingtaine de serpents en liberté auraient été aperçus sur les Docks. La Triade en sueur.On déplorerait trois morts suite au dernier barathon de la rue de la soif.À Kabukicho, des rumeurs sur l'affaiblissement des effectifs du clan Oni commencent à poindre. L'absence de Yokai se fait-elle enfin ressentir ou cela n'est-il que le fruit de l'imagination de quelques résidents ?Une certaine Shrimpette serait en train d'écrire une fan-fiction sur certains membres de Decay.On dit que l'ensemble du corps d'un certain mercenaire travaillant pour la Triade serait entièrement recouverts de ses nombreux crimes. Une dizaine de cadavres auraient été découverts, au cours du mois de Janvier, sur les Docks. Certains évoquent un règlement de comptes. Un tout nouveau malware parcourrait la toile, déguisé sous la forme d'un logiciel à première vue inoffensif. Il installerait une backdoor sur les machines infectées. Pour quelle raison ? Cela reste un mystère. Une femme vagabonde à la chevelure d'un noir profond et aux yeux écarlates prendrait en charge des malades et blessés au travers de Decay pour une misère, offrant une alternative médicale à celle dispensée par l'Église. Fin Janvier/Début Février, une course de rue, en pleine nuit, aurait conduit certains hommes hors des pistes. Plusieurs voitures seraient sorties de la route suite à un « conducteur fantôme ».
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Ainsi choisissait-il le chemin le plus risqué. Keiko, dans son ennui, poussa un long râle avant de venir cueillir le menton de l'homme entre deux doigts, lui relevant la tête afin qu'il cesse déjà d'égarer son regard. En un instant, comme ça, l'image d'un bain de sang traversa l'esprit de la métisse qui en vint à hésiter. Si seulement le sang ne se logeait pas aussi aisément sous les ongles, peut-être lui aurait-elle fait comprendre son mécontentement en le griffant un bon coup, quitte à ruiner sa manucure. Lui trancher la gorge à la manière d'un animal, le laisser se vider de son fluide vital en agonisant. Une perspective enchanteresse et probablement satisfaisante sur le court terme mais déplaisante à long terme, toujours pour des questions de temps et d'argent. Alors elle se retînt, chassant ses envies de meurtre par un sourire forcé annonciateur de ses prochains mots, lesquels furent prononcés avec cette pointe de condescendance dans la voix.

« Les animaux et les esclaves ont un point commun, mon cher. Ils ne décident pas d'obéir, on les y force. Je me fiche de la sincérité de ton respect. L'avis des sous-êtres ne m'importe que peu. Sa main, jusque-là délicate, quitta le menton du prisonnier et serpenta tout doucement jusqu'à la base de son cou, un peu en dessous du collier. Elle se perdit un instant pour aller explorer les reliefs créées par les clavicules de l'homme puis revint doucement à la base de ce cou pour l'enserrer petit à petit de ses doigts fins et pourtant si menaçants en l'instant. Je ne demande pas de toi un respect authentique. Rien ne t'empêche de le simuler pour les formes. Mais celles-ci sont très importantes, j'y tiens. Je ne veux que ton obéissance, qu'elle soit sincère ou non. Petit à petit, sa poigne se fit plus présente, plus ferme, cherchant sans doute à faire comprendre au chien qu'elle avait le pouvoir et les moyens d'écourter son séjour sur Terre. Et bientôt, les ongles de Keiko finirent par se planter dans la chair de l'homme. Elle ne l'avait pas voulu mais l'y voilà pourtant. Puisque ton imagination semble aussi pathétique que ta situation, soit. Dorénavant, tu m'appelleras Maîtresse. Je comptais te laisser la liberté de t'adapter mais j'ai décidé que tu ne la méritais plus. »

Une dernière fois, elle exerça une pression de la main, ayant la ferme intention de le priver d'air pour un court instant. Une seconde, deux secondes, trois secondes... Jusqu'à une bonne quinzaine. Un laps de temps si bref mais pourtant si long lorsqu'on adoptait la perspective de la victime. Après quoi, Keiko le lâcha enfin et se redressa de tout son long avant de constater l'état de sa manucure partiellement rongée par son récent excès de zèle. Un soupir.

« Bien. J'espère que la leçon est assimilée et que nous allons pouvoir repartir sur de meilleures bases, siffla-t-elle avec une pointe évidente d'ironie. Tu vas pouvoir me montrer de quoi tu es capable. »

Sans se retourner, elle leva une main pour faire un signe particulier au garde présent dans la pièce. Prudemment, il ouvrit alors la porte pour souffler quelques mots à ses collègues présents à l'extérieur avant que l'un d'entre eux ne s'éclipse au pas de course. Pendant ce temps, Keiko fit quelques pas et s'empara de la chaise contre laquelle le prisonnier s'adossait, la retirant d'un geste aussi sec qu'expéditif. Elle la plaça en face de l'homme, à environ un mètre de distance de lui, et s'assit dessus tout en croisant les jambes. Elle prenait évidemment ses aises, bien heureuse d'avoir cette télécommande lui assurant un certain contrôle entre les mains.

« Sois attentif, je ne me répéterai pas. Ton adversaire connait déjà les règles. Pas de meurtre, tous les coups sont permis, victoire par K.O ou abandon ennemi. Le perdant sert de cobaye à une drogue expérimentale, le gagnant n'obtient aucun privilège si ce n'est celui de vivre plus longtemps sans substance psychotrope dans le sang pour l'handicaper. »

En somme, elle lui décrivit les modalités d'un combat, d'un affrontement de chiens fous. Le choix n'était pas offert ; il allait participer qu'il le veuille ou non, l'opposition étant de toute manière déjà en chemin. D'ailleurs, après quelques instants, un écho se fit entendre. Puis la porte s'ouvrit, laissant libre vue sur le garde précédemment congédié qui se contenta de jeter un autre homme à l'intérieur. Vêtu de haillons, le regard vide et les muscles déjà tendu, il se permit de décrire son futur adversaire sans afficher la moindre peur ou la moindre joie. À son cou, on pouvait également distinguer un autre collier, plus ancien et légèrement différent dans son design ; un modèle antérieur.

« Bien. Messieurs, je vous laisse, annonça-t-elle en se relevant, souriante, et en quittant la salle après avoir attrapé son manteau, n'ayant guère envie de le laisser à la merci des esclaves. Oh, j'ai failli oublier. Équilibrons les choses. »

Elle tendit sa main libre, laquelle ne le demeura pas bien longtemps puisque le garde lui confia une seconde télécommande sur laquelle Keiko pianota. L'autre homme, jusqu'alors en parfaite condition, se retrouva mis à genoux par une décharge des plus désagréables. À ce mauvais traitement, Keiko ajouta une pression soudaine d'un pied dans le dos de l'autre malheureux pour le faire s'écraser lamentablement au sol.

« Voilà ce qui t'en coûte de me désobéir. Si tu veux regagner mes faveurs, terrasse-le. Si tu échoues, tu ne me seras plus d'aucune utilité. »

Vindicative, elle pressa son talon contre la colonne vertébrale du sujet apparemment désobéissant, à la fois pour le punir mais aussi pour faire une autre démonstration de force au petit nouveau. Ce ne fut qu'après de longues secondes qu'elle se retira enfin, ne laissant derrière elle qu'un ricanement.

« Bonne chance, ne me décevez pas. »

La porte se referma derrière elle. Keiko ne comptait-elle pas assister au spectacle ? Oh que si. Seulement, elle n'allait pas risquer de se retrouver piégée dans leur affrontement. Pour l'occasion, une simple petite caméra accrochée au plafond et dissimulée dans un coin de la pièce suffira.
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Il ne sait plus comment agir, réagir, cette femme n’appelant en lui que de mauvais instincts. Il tente bien de reprendre le contrôle, de s’assagir au moins le temps de reprendre son souffle, trop conscient qu’il ne gagnera rien à la confronter directement. Comme d’habitude, la raison se fait pâle devant la puissance de la rage, et ce combat mené en interne lui prend toute son attention, toute son énergie. Aussi ne rend-t-il qu’un coup d’œil morne à la japonaise lorsqu’elle entreprend de lui relever la tête, ne laissant rien passer d’autre dans son regard que ce souverain mépris qu’il nourrit à son égard. Qu’elle le force donc à la dévisager, les prunelles d’acier restent ternes cette fois, alors qu’elle lui énumère ses règles et ses attentes. Il laisse échapper un soupir fatigué, frissonne lorsqu’il sent ses doigts contre lui.

Il ne veut pas qu’elle le touche, esquisse l’ombre d’un mouvement de recul qu’il ne mène pas à son terme, se contente de se crisper lorsqu’il sent ses ongles lui marquer la peau. « Bien, maîtresse. » susurre-t-il rapidement avant que la pression contre sa gorge ne s’intensifie, qu’il lutte de nouveau pour contenir son envie de se débattre. Ce plaisir non plus, il n’a pas envie de le lui donner, tout comme l’occasion d’user de nouveau de son arme. Stoïque, il laisse l’air se raréfier, lui manquer, la gorge en feu sur une envie de tousser qu’il ravale tant bien que mal. Elle le relâche enfin, le laissant libre, au moins, de masser sa gorge douloureuse.

L’obéissance lui sied mal, mais la mort ne le tente plus autant qu’à une certaine époque, alors il se tait, tourne la tête au bruit de la porte qui s’ouvre, avant de perdre brièvement l’équilibre lorsqu’elle retire la chaise. Il relève la tête pour la contempler, force le même vide dans son regard bien qu’il l’écoute avec attention. Il ne se donne pas la peine du moindre hochement de tête, tourne et retourne ce qu’il vient d’apprendre dans son esprit pour être sûr d’en saisir toutes les implications. Un combat donc. Dans son état présent, l’issue est incertaine, bien qu’il se fasse encore suffisamment confiance pour se savoir meilleur que beaucoup qui n’ont pas eu la chance d’avoir ses entraînements.

Sourcils froncés, il réfléchit encore lorsque la porte s’ouvre de nouveau, livrant passage à ce qui serait certainement son adversaire. Sans mot dire, Genji prend sa mesure, note l’accessoire dont l’autre est également affublé, grimace légèrement lorsque la décharge le secoue et que le pied de la japonaise le cloue par terre. Les quelques mots qu’elle lance sont on ne peut plus clair, et le mercenaire s’apprête déjà à devoir lutter contre l’emprise de la femme sur son prisonnier lorsque ce dernier, se relevant avec peine, lui adresse un regard suppliant. Inconscient de la caméra, Genji s’avance prudemment, les muscles bandés, prêt à répondre à une agression qui pourtant ne vient pas.

L’autre, essoufflé, le laisse venir à lui, l’invite à approcher encore, bien plus détendu depuis que la porte s’est refermée sur eux. « Tue-moi. Et tire-toi si tu peux. » murmure-t-il en bougeant à peine les lèvres, un filet de voix s’échappant de sa gorge visiblement nouée. Ahuri, le mercenaire l’observe encore un temps, silencieux et incrédule, la tension en lui retombant d’un coup en lui coupant presque les jambes. « Putain. » marmonne-t-il en retour, dépassé par la situation alors que l’autre lui coule maintenant un regard suppliant. Ce n’est pas l’empathie qui bloque Genji, mais l’incompréhension totale et complète. Qu’est-ce qui peut bien se tramer ici qui vaille le coup de mourir pour y échapper ? Les questions meurent sur ses lèvres alors que son esprit bute encore et encore sans trouver de réponse.

« Ok… » souffle-t-il enfin, acceptant la chose sans chercher plus en avant. Son adversaire laisse échapper un soupir soulagé, s’avance maintenant vers lui d’une démarche franche, aucun vice ne semblant se cacher dans ses mouvements.



Le corps s’effondre, mou et sans vie lorsqu’il le relâche, et le mercenaire épuisé rejoint la chaise sur laquelle il s’écroule plutôt qu’il ne s’assoit, les yeux rivés aux égratignures qui lui ont labouré la chair. Au moins aucune goutte de sang n’a-t-elle été versée, songe-t-il comme pour se rassurer, après un coup d’œil rapide vers le cadavre abandonné un peu plus loin. « Quelle merde… » murmure-t-il pour lui-même, l’esprit et le corps tellement vidés qu’il se sent presque capable de s’endormir.
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Malgré le fait que la caméra laissée à l'intérieur ne rediffusait pas des images en haute définition, elle demeurait suffisante pour saisir les bases de cet affrontement improvisé, bien que quelques détails pouvaient certainement échapper à la spectatrice pourtant attentive, à moins qu'elle ne fasse appel à un expert pour rendre l'enregistrement plus clair. Encore quelque chose qui lui coûterait bien trop à long terme ; maudit Dragon et son sens discutable des priorités, pesta-t-elle tout en observant les deux hommes en train de se jauger, de s'observer. Comment conquérir d'autres terres si les siennes n'étaient pas parfaitement subjuguées ? Un mauvais système de surveillance pourrait, à l'avenir, lui faire défaut. Une perspective qui n'enchanta pas Keiko, qui l'irrita alors qu'elle y repensait tout juste. Au final, assister à une boucherie ne lui ferait que le plus grand bien.

En parlant de celle-ci, elle se déroula sans grande résistance de la part de l'aîné des lieux, comme si ce dernier avait abandonné toute volonté de se battre. Pourtant, aussi peu enclin à la violence parut-il sur l'instant, ses derniers souffles furent des plus agités. Son corps, incapable de résister à la peur de la mort, l'encouragea enfin à se débattre, à faire preuve d'un peu de mordant lors des dernières secondes de son existence. Et bien que cela ne changea strictement rien à son destin, la lieutenante eut au moins le plaisir d'observer les derniers instants d'un insecte effrayé par la perspective de sa propre mort. Un spectale fort divertissant qui, pourtant, avait lui aussi ses limites.

Peu après le duel, s'il était possible d'appeler ça ainsi, Keiko fit de nouveau irruption dans la pièce en faisant preuve d'autant de précautions qu'auparavant, cependant accompagnée de deux hommes de main sans doute là pour débarrasser les lieux de la dépouille et suivie par des claquements métalliques. Avant même qu'ils ne s'en chargent, la peste s'approcha du corps inerte en grinçant des dents et lui décrocha un coup de talon dans la mâchoire. Même si la victime ne ressentait à présent plus rien, Keiko avait effectué ce geste dans l'unique but de désacraliser la dépouille d'un misérable pour qui elle n'avait pas la moindre considération.

« Tu as eu ce que tu méritais, chien. »

Elle adressa ensuite un geste de la main à ses accompagnateurs, ceux-ci se chargeant aussitôt de virer le corps inanimé de la pièce. La métisse referma derrière eux et recentra son attention sur le prisonnier semblant à deux doigts de sombrer, s'en approchant par la suite avec prudence. Elle savait que les captifs pouvaient parfois faire preuve d'ingéniosité dans l'unique but de s'échapper, ou même de se redonner un peu d'espoir. Elle demeurait ainsi sur ses gardes, prête à riposter en cas d'assaut surprise, mais fut visiblement la première à attaquer puisque l'une de ses mains vint s'écraser contre une des joues du prisonnier, soulevant dans l'air un claquement de chair qui fit plusieurs fois écho dans la salle isolée.

« Et toi. Même si tu m'as débarrassée d'une ordure incapable de quoi que ce soit, j'avais bien dit "pas de meurtre". Je t'ai pourtant bien dit que je détestais la désobéissance. »

Après quoi, elle s'en prit cette fois-ci à la chaise, posant une main sur le dossier de celle-ci pour la renverser sèchement et entraîner celui assis dessus dans une chute. Sans faire preuve de la moindre considération à l'égard de l'autre humain, Keiko contourna le bazar généré par son dernier acte pour se poster à proximité du buste renversé et leva un pied pour l'écraser avec indifférence contre le thorax du captif, comme si elle était prête à lui perforer la cage thoracique avec son talon, si ce n'est qu'elle appliquait une pression juste suffisante pour faire sentir son irritation.

« Je me fous qu'il se soit laissé faire ou même qu'il t'ait supplié, lâcha-t-elle en simple supposition, se doutant qu'elle devait avoir touché juste sans pour autant en avoir la certitude. Seul le comportement du défunt lui avait mis la puce à l'oreille. Seuls mes ordres sont absolus. Vos caprices et envies à vous, les déchets, ne m'importent pas. Si je te dis de récurer le sol avec ta langue, tu le fais. Si je te dis de te foutre à poil et de danser pour mes hommes, tu le fais. Et si je te dis de ne pas tuer ma marchandise, poursuivit-elle avant d'accentuer la pression de son talon, tu le fais également. Compris ? »

Elle le laissa endurer cette douleur pour quelques secondes de plus avant de se retirer, toujours aussi mécontente mais au moins un peu calmée par le fait qu'elle ait pu se défouler ne serait-ce qu'un tantinet. Elle soupira, lasse, et se recula de deux pas pour lui laisser l'espace nécessaire et se relève.

« Debout. Avance jusqu'au mur, colle ton front contre, mets tes mains derrière ton dos. Je t'embarque dans ton nouveau chez toi, lui adressa-t-elle tout en décrochant la source des tintements de tout à l'heure, soit une paire de menottes fixée à sa ceinture. Enfin, pas exactement. Avant ça, on va te faire passer la procédure habituelle. Mais les ordres restent les mêmes. Exécution. »
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Il ne rouvre les paupières que lorsque le son agressif de l’ouverture de la porte se fait de nouveau entendre, lui arrachant un marmonnement inintelligible. Tuer un homme sans autre raison que les circonstances et le flou entourant sa demande lui laisse une impression étrange, un sentiment désagréable. Il n’y pas d’autre prix pour cette mise à mort que sa vie, et jamais encore il n’a dû parvenir à cette extrémité pour se sauvegarder. Ou jamais de cette manière, du moins.

Il ne bouge pas, les paupières lourdes, les muscles toujours endoloris, et à peine offre-t-il un regard à la femme lorsqu’elle revient s’approcher de lui. Il n’esquive pas la gifle dont l’impact lui mord fermement la joue, se contente d’y porter une main maladroite ensuite comme pour contenir la chaleur appelée par le coup. Le grondement qui s’échappe de ses lèvres lorsqu’elle renverse la chaise est aussi peu humain que le regard qu’il lui lance enfin, chargé d’éclairs et d’une rage qui commence enfin à se cristalliser autour d’un même point : elle.

Il n’a pas le temps de tenter de se relever qu’elle lui pose déjà un pied sur le torse, lui interdisant tout mouvement sous peine de s’exposer à de nouveaux sévices qui le branchent somme toute assez peu. Il ne lui fait pas l’affront d’une réponse, se contente de serrer les dents en la laissant terminer sa tirade, la pression de son pied augmentant inexorablement en lui faisant serrer les poings. Il n’est pas idiot au point de lui attraper la jambe, mais crache un soupir soulagé lorsqu’elle retire enfin, et sa tête revient s’échouer contre le sol encore quelques secondes avant que la suite de la parodie ne s’accomplisse.

Fermer les yeux et se laisser simplement aller le tente de plus en plus, l’ordre qu’elle vient de lui donner ne présageant encore une fois rien d’agréable dans ce qu’elle lui réserve.  Ses ressources s'épuisent dans une lutte vaine et le constat le chagrine, lui donne l'impression de plus n'être que l'ombre de lui-même. Il se redresse pourtant avec un nouveau marmonnement, aucune des options soupesées précédemment ne lui paraissant envisageable. La situation ne fait que l’enfermer davantage à chaque seconde qui passe, et un sentiment d’oppression désagréable lui pèse sur la poitrine.

Il avise le mur, s’en approche à pas lents avant d’y appuyer son front comme demandé, les mains sagement croisés dans le dos, jusqu’à ce que le tintement ne lui fasse tourner légèrement la tête. « Oh. » commente-t-il dans un sourire fatigué, « J’ai hâte qu’il se passe enfin quelque chose. » Si la remarque peut sans peine passer pour une bravade de plus, il ne fait pour une fois qu'exprimer une vérité emperlée de lassitude. « Toute mise à mort ne mérite-t-elle pas une récompense ? »

Il retrouve sa position, attend que les bracelets métalliques se referment sur lui, misant finalement sur leur présence pour rendre la femme un peu plus sereine. Si elle sait sa sécurité assurée, peut-être se montrera-t-elle moins prompte à ses petites vengeances puériles. « En quoi consiste la procédure en question ? » interroge-t-il en écartant de sa voix la pointe de moquerie qui tente malgré tout de s’y glisser. Pas qu’il ait réellement envie de savoir, mais la préparation psychologique lui a toujours permis d’endurer les pires vicissitudes de l’existence, à défaut de pouvoir l’en préserver tout à fait. Belladone revient se nicher dans un coin de sa tête, et un sourire revient s’emparer de ses lèvres pâles qui ne dessinent qu’une ligne fine.
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L'envie de frapper la marchandise revint soudainement. De la mutiler, la faire souffrir juste assez pour que ses provocations cessent. Si Keiko parvenait encore à se retenir, c'était uniquement car elle s'accrochait à l'idée que tout sera rendu au centuple en temps et en heure. En l'attente, elle se contentait de noter chaque mauvais pas – ou du moins ce qu'elle considérait comme tel – de l'esclave en devenir dans un coin de son esprit, n'exprimant alors son mécontentement que par une brève pression du bouton central de la télécommande qu'elle venait de récupérer.

« Il va s'en passer des choses, si tu continues de l'ouvrir pour me chercher. Quant à la procédure, ce n'est rien dont tu dois avoir peur, à moins que tu me caches quelque chose. »

Après quoi, elle soupira pour chasser ses idées noires et évacuer la frustration, ne se complaisant pour le moment que dans la douleur ressentie par son prisonnier. Maintenant qu'il était menotté et dos au mur, Keiko rangea la télécommande dans une de ses poches, s'approcha du captif et posa ses mains sur les épaules carrées s'étendant sous ses yeux. Peu à peu, ses mains s'occupèrent de tâter la marchandise, non pas par plaisir personnel mais simplement pour s'assurer que rien n'avait été oublié ; peut-être gardait-il un atout en réserve et ne demandait qu'à avoir une opportunité. La femme ne connaissait que trop bien les stratagèmes employés par les proies acculées. Elle prit ainsi le temps de s'assurer que rien ne pouvait nuire à son calme, et si c'était le cas, elle l'en déposséderait aussitôt afin de le priver de tout moyen potentiel de se défendre. Puis, une fois ceci fait, elle lui attrapa un avant-bras pour tirer dessus et le guider hors de la pièce utilisée pour leur premier instant privilégié.

« Rangez mon manteau à l'endroit habituel et préparez la cellule de la bête. »

Les hommes à qui ces mots étaient adressés ne tardèrent pas à partir au pas de course, l'un d'entre eux portant le manteau de fourrure de la Yukai. Pendant ce temps, Keiko tira le captif dans la direction opposée, suivie par un seul et unique garde armé auquel aucune autre mission n'avait été confiée. Quelques embranchements souterrains plus tard, le petit groupe déboula dans une autre salle, cette fois-ci plus vaste et séparée en deux parties ; l'une faite de béton et l'autre de céramique. Sur le sol de cette seconde partie, on pouvait distinguer des trous creusés à même le sol, lesquels étaient couverts par des plaques perforées en inox. Keiko lâcha enfin l'avant-bras du prisonnier, ordonna au Yakuza de garder l'élément perturbateur en joue et riva ses yeux sur ce dernier. Sèche, elle lui donna de nouvelles directives.

« Déshabille-toi et avance. Trente secondes. Et estime-toi heureux qu'on gaspille de l'eau pour te retirer cette sueur et ce sang. »

Pendant ce temps, elle fit quelques pas pour aller s'emparer d'un long tuyau et rester à proximité d'un simple système à base de valves, sans doute pour faire s'écouler l'eau. Puis elle patienta quelques instants, comptant les secondes par des claquements réguliers de la langue compte son palais. Qu'il ait terminé ou pas au bout du décompte, Keiko posa une main sur l'une des valves, celle marquée par un rond bleu, et la tourna, ce qui eut évidemment pour effet de projeter de l'eau par le tuyau, lequel était orienté vers le captif. Et, au grand plaisir de la maîtresse des opérations, l'eau était froide. Pas suffisamment pour que le malheureux au bout du jet fasse une hypothermie, mais au moins assez pour qu'il ne puisse pas trouver le moindre plaisir dans cette douche imposée.

« Frotte, ordonna-t-elle à voix suffisamment haute pour se faire entendre malgré le puissant jet d'eau. Si je trouve une seule parcelle de sang séché sous tes ongles, je te les arrache. Préviens-moi quand tu as terminé. »
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