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Le pénitent
I've already wasted all my sins
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37 Eglise Assassin toute créature doit un jour retourner à la lumière.
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toute créature doit un jour retourner à la lumière.
Tu n'utilisera pas le nom de Dieu en mal [Blessed]
Lun 15 Juin - 21:48
Un nouveau soir tombait sur la ville du péché. Les prières avaient été nombreuses aujourd’hui pour le pénitent, car beaucoup de monde en avait besoin. De nouveau à genoux devant le choeur de l'église, il eut sa nouvelle quête ainsi que son armement Béni par le père.
Ce soir, il avait pour mission d’arrêter des personnes qui salissait la lumière, empruntant son nom pour, tel le loup habillé d'une peau d'agneau entrait dans la bergerie. Cette fois, le père le mit en garde, il y aurait surement beaucoup de monde et surtout des armes, ce pourquoi, en plus de son équipement habituel, il lui donna son pistolet avec 2 chargeurs supplémentaires. Une prière et signe de croix plus tard, le pénitent se leva, fin prêt à faire reculer l'hérésie et la décadence qui infectait Decay encore une fois.
Cette fois, ses pas le menèrent non pas dans les endroits les plus proches de l'église, mais dans le quartier dénommé Chicago. Grâce à des agneaux bénis par la lumière, ils avaient pu savoir où ces hérétiques se cachaient de la justice divine. Un vieux bâtiment de Decay, en très mauvais état, les murs perdant leur crépi plus vite que l'ont ne pouvait commettre de péché. Jetant un coup d’œil depuis un autre toit, il cherchait le moyen d'entrée, puis se lança. Il avait surtout pour mission de châtier la tète pensante, mais aussi celui qui la nourrissait.
Se mettant à quatre pattes sur le toit dudit bâtiment, il put voir quelque prise que les briques apparentes pouvaient lui fournir et plia donc sa main en conséquence. Redescendant un peu, il put se retrouver près d'une fenêtre et la regardant attentivement, put voir que son mauvais état lui servirait grandement.
Saisissant sa lame tonfa de sa main libre il l'enfonça dans le bois pourri encadrant la fenêtre, délogeant le verrou sans grand bruit avant de pouvoir l'ouvrir. Rentrant à pas de velours à l’intérieur, il posa sa main sur son torse, puis, réfléchissant quelques secondes sur la taille du bâtiment, fit soixante clics sur son minuteur.
30 minutes
Une fois paraît, il plaça son autre lame dans sa main gauche, la refermant fermement pour que la grande lame soit posé contre son avant-bras, puis saisit l'autre dans sa main droite, commençant à marcher dans les couloirs de l'immeuble, son regard et son écoute dans une attention religieuse. Sa première victime ne mit pas trop de temps à apparaître, un homme de main venant gêner sa progression, venant discrètement derrière lui pour enfoncer sa lame gauche à la base de son crâne, une mort rapide et miséricordieuse. Il fit ensuite glisser son corps jusque dans une pièce adjacente, puis reprit son chemin.
La tète devait être à cet étage, se trouvant au plus haut et, regardant à un angle d'un mur, presque allongé au sol, il put voir que deux hommes armés gardaient une porte. Se retirant, lentement, il passa dans la pièce où il avait rangé le premier dont il avait exorcisé, puis ouvrit la fenêtre. Se libérant ses deux mains, il repassa sur le toit, se dirigeant alors à l'autre bout pour redescendre au niveau de la fenêtre qu'il suspectait. S'accrochant par ses pieds à la gouttière et se servant de ses mains pour retenir, il se tenait à l'envers pour regarder par la fenêtre en question. Là il pouvait voir un homme en train de commettre le péché de la luxure avec de nombreuses femmes et de ce qu'il avait pu en voir, ressemblait à la photo que le père lui avait montrée.
Remontant pour se remettre à l'endroit, il se balança alors à l'aide de sa main redescendre et venir entrer rapidement dans la chambre. La vitre se fracassa violemment les bris de glace et et les crie des femmes surprises par cela à cet instant. Sa lame était déjà fichée dans le corps du pécheur à cet instant, la porte s'ouvrant avec fracas, les gardes ayant entendu le vacarme et les cries. il l'avait déjà lâché sa lame pour venir jeter un couteau sur le premièr venue avant de rouler sur le côté, tombant du lit avant de se placer dans un angle mort de la porte, accroupit au ras du sol. Prenant un autre couteau, lorsque le deuxième franchi le seuil pour le chercher, celui-ci fut accueilli d'un coup net, tranchant son talon d’Achille le faisant tomber en criant de douleur tirant une rafale dans le ciel en tombant. Le pénitent vint rapidement l'achever en enfonçant sa lame dans la carotide, puis s'empressa de récupérer ses affaires.
Les tirs allaient rameuter le reste de la bande rapidement et il fallait qu'il les devance.
25 minutes
Le pénitent se mit donc à courir pour continuer sa mission, laissant les femmes sans bléssure. Elle nétaient pas armé et elle n’avait pas tenté quoi que ce soit contre lui, donc elle n’avait à craindre que le jugement de la lumiere pour l’instant. Courant sur la pointe des pieds pour minimiser le bruit et écouter celui des autres. Tournant talon, il avait entendu de l'arrivée dans l'escalier et sauta donc par-dessus la rambarde de celui-ci pour leur tomber dessus. Deux personnes s'y trouvait, armée et prête à en découdre, mais il n'avait pas prévu de recevoir quelqu'un sur eux pendant leur montée.
Malheureusement pour eux, le plancher de l'escalier était bien fatigué par le temps et l'isolation ridicule du bâtiment et céda sous leur poids lorsque le pénitent tomba sur eux, traversant celui-ci pour atterrir sur celui d'en dessous. La gravité et la chute ayant fait leurs travaux, ils avaient même aidé le pénitent à planter sa lame en plein cœur du premier, tandis que les plaintes de l'autre se faisaient entendre en dessous de lui. Un coup de lame rapide sur la gorge et cela fit régler, partant rapidement de la scène. C'est alors qu'au détour d'un couloir, il tomba nez à nez sur un autre homme, qui, lui, l'attendait. Un coup de fusil à pompe retenti, touchant le pénitent au torse, le faisant tomber net au sol. Ne bougeant plus, l'homme au fusil s'approcha pour pouvoir lui en mettre une autre dans la tête, mais ce fut une grave erreur de sa part. Le plastron de métal qui ornait son torse avait bloqué le plomb du premier tir et, il se servit de cela pour s'en débarrasser. Poussant le canon avant que le tir ne parte, formant un trou dans le plancher à coté de lui, il lui enfonça sa lame droit dans l'entrejambe, la retirant rapidement pour la replanter successivement en remontant.
Il se releva ensuite en roulade arrière quand il put voir deux hommes armés arriver à nouveau. N'ayant pas le temps de jeter un couteau ou de sortir son arme, le pénitent choisit l'esquive. Sautant rapidement dans la pièce d'a coté, il fut malheureusement reçu par un plancher pourri, se retrouvant à le traverser en retombant à l'étage d'en dessous.
Dans la poussière et les gravas, un genou à terre, il releva le regard pour savoir où il était. Ce qu'il put voir lui fit comprendre qu'il se trouvait dans les sous-sols, qu'il était au bon endroit pour trouver le cuistot, mais que celui-ci était sévèrement garder. La chute l'avait mis dans une mauvaise position, se retrouvant sur une table de tri, entouré par une dizaine de pécheurs armés jusqu'aux dents.
18 minutes
Ce soir, il avait pour mission d’arrêter des personnes qui salissait la lumière, empruntant son nom pour, tel le loup habillé d'une peau d'agneau entrait dans la bergerie. Cette fois, le père le mit en garde, il y aurait surement beaucoup de monde et surtout des armes, ce pourquoi, en plus de son équipement habituel, il lui donna son pistolet avec 2 chargeurs supplémentaires. Une prière et signe de croix plus tard, le pénitent se leva, fin prêt à faire reculer l'hérésie et la décadence qui infectait Decay encore une fois.
Cette fois, ses pas le menèrent non pas dans les endroits les plus proches de l'église, mais dans le quartier dénommé Chicago. Grâce à des agneaux bénis par la lumière, ils avaient pu savoir où ces hérétiques se cachaient de la justice divine. Un vieux bâtiment de Decay, en très mauvais état, les murs perdant leur crépi plus vite que l'ont ne pouvait commettre de péché. Jetant un coup d’œil depuis un autre toit, il cherchait le moyen d'entrée, puis se lança. Il avait surtout pour mission de châtier la tète pensante, mais aussi celui qui la nourrissait.
Se mettant à quatre pattes sur le toit dudit bâtiment, il put voir quelque prise que les briques apparentes pouvaient lui fournir et plia donc sa main en conséquence. Redescendant un peu, il put se retrouver près d'une fenêtre et la regardant attentivement, put voir que son mauvais état lui servirait grandement.
Saisissant sa lame tonfa de sa main libre il l'enfonça dans le bois pourri encadrant la fenêtre, délogeant le verrou sans grand bruit avant de pouvoir l'ouvrir. Rentrant à pas de velours à l’intérieur, il posa sa main sur son torse, puis, réfléchissant quelques secondes sur la taille du bâtiment, fit soixante clics sur son minuteur.
30 minutes
Une fois paraît, il plaça son autre lame dans sa main gauche, la refermant fermement pour que la grande lame soit posé contre son avant-bras, puis saisit l'autre dans sa main droite, commençant à marcher dans les couloirs de l'immeuble, son regard et son écoute dans une attention religieuse. Sa première victime ne mit pas trop de temps à apparaître, un homme de main venant gêner sa progression, venant discrètement derrière lui pour enfoncer sa lame gauche à la base de son crâne, une mort rapide et miséricordieuse. Il fit ensuite glisser son corps jusque dans une pièce adjacente, puis reprit son chemin.
La tète devait être à cet étage, se trouvant au plus haut et, regardant à un angle d'un mur, presque allongé au sol, il put voir que deux hommes armés gardaient une porte. Se retirant, lentement, il passa dans la pièce où il avait rangé le premier dont il avait exorcisé, puis ouvrit la fenêtre. Se libérant ses deux mains, il repassa sur le toit, se dirigeant alors à l'autre bout pour redescendre au niveau de la fenêtre qu'il suspectait. S'accrochant par ses pieds à la gouttière et se servant de ses mains pour retenir, il se tenait à l'envers pour regarder par la fenêtre en question. Là il pouvait voir un homme en train de commettre le péché de la luxure avec de nombreuses femmes et de ce qu'il avait pu en voir, ressemblait à la photo que le père lui avait montrée.
Remontant pour se remettre à l'endroit, il se balança alors à l'aide de sa main redescendre et venir entrer rapidement dans la chambre. La vitre se fracassa violemment les bris de glace et et les crie des femmes surprises par cela à cet instant. Sa lame était déjà fichée dans le corps du pécheur à cet instant, la porte s'ouvrant avec fracas, les gardes ayant entendu le vacarme et les cries. il l'avait déjà lâché sa lame pour venir jeter un couteau sur le premièr venue avant de rouler sur le côté, tombant du lit avant de se placer dans un angle mort de la porte, accroupit au ras du sol. Prenant un autre couteau, lorsque le deuxième franchi le seuil pour le chercher, celui-ci fut accueilli d'un coup net, tranchant son talon d’Achille le faisant tomber en criant de douleur tirant une rafale dans le ciel en tombant. Le pénitent vint rapidement l'achever en enfonçant sa lame dans la carotide, puis s'empressa de récupérer ses affaires.
Les tirs allaient rameuter le reste de la bande rapidement et il fallait qu'il les devance.
25 minutes
Le pénitent se mit donc à courir pour continuer sa mission, laissant les femmes sans bléssure. Elle nétaient pas armé et elle n’avait pas tenté quoi que ce soit contre lui, donc elle n’avait à craindre que le jugement de la lumiere pour l’instant. Courant sur la pointe des pieds pour minimiser le bruit et écouter celui des autres. Tournant talon, il avait entendu de l'arrivée dans l'escalier et sauta donc par-dessus la rambarde de celui-ci pour leur tomber dessus. Deux personnes s'y trouvait, armée et prête à en découdre, mais il n'avait pas prévu de recevoir quelqu'un sur eux pendant leur montée.
Malheureusement pour eux, le plancher de l'escalier était bien fatigué par le temps et l'isolation ridicule du bâtiment et céda sous leur poids lorsque le pénitent tomba sur eux, traversant celui-ci pour atterrir sur celui d'en dessous. La gravité et la chute ayant fait leurs travaux, ils avaient même aidé le pénitent à planter sa lame en plein cœur du premier, tandis que les plaintes de l'autre se faisaient entendre en dessous de lui. Un coup de lame rapide sur la gorge et cela fit régler, partant rapidement de la scène. C'est alors qu'au détour d'un couloir, il tomba nez à nez sur un autre homme, qui, lui, l'attendait. Un coup de fusil à pompe retenti, touchant le pénitent au torse, le faisant tomber net au sol. Ne bougeant plus, l'homme au fusil s'approcha pour pouvoir lui en mettre une autre dans la tête, mais ce fut une grave erreur de sa part. Le plastron de métal qui ornait son torse avait bloqué le plomb du premier tir et, il se servit de cela pour s'en débarrasser. Poussant le canon avant que le tir ne parte, formant un trou dans le plancher à coté de lui, il lui enfonça sa lame droit dans l'entrejambe, la retirant rapidement pour la replanter successivement en remontant.
Il se releva ensuite en roulade arrière quand il put voir deux hommes armés arriver à nouveau. N'ayant pas le temps de jeter un couteau ou de sortir son arme, le pénitent choisit l'esquive. Sautant rapidement dans la pièce d'a coté, il fut malheureusement reçu par un plancher pourri, se retrouvant à le traverser en retombant à l'étage d'en dessous.
Dans la poussière et les gravas, un genou à terre, il releva le regard pour savoir où il était. Ce qu'il put voir lui fit comprendre qu'il se trouvait dans les sous-sols, qu'il était au bon endroit pour trouver le cuistot, mais que celui-ci était sévèrement garder. La chute l'avait mis dans une mauvaise position, se retrouvant sur une table de tri, entouré par une dizaine de pécheurs armés jusqu'aux dents.
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Re: Tu n'utilisera pas le nom de Dieu en mal [Blessed]
Mar 16 Juin - 11:09
Quelle belle soirée. Ou du moins, quelle belle soirée en prévention. Ce soir, Blessed va tuer… mais pas pour un contrat. On lui a volé quelque chose. Une carte. Son lotus noir. N’importe quel joueur de magic sait à quel point elle coûte cher et ô combien sa rareté la rend inestimable. Et le béni adore les cartes. C’est même son passe temps favori. Alors lorsqu’il a découvert qu’on lui avait volé, celle-ci étant cachée sous blister dans sa poche arrière alors qu’il allait la faire expertiser auprès d’un spécialiste… son sang n’a fait qu’un tour. Quiconque lui a dérobé cette carte finira six pieds sous terre, il ne se le jurera pas deux fois.
Ainsi, ses investigations ayant durées plusieurs jours finissent par le mener à un bâtiment complètement délabré. Un vrai chenil. Qu’est-ce qu’un squatteur vivant dans un tel merdier pourrait bien faire de sa carte, si ce n’est se torcher avec ? Ou peut-être l’a-t-il vendue pour se faire un paquet d’argent, ce qui lui compliquerait encore plus la tâche. Mais qu’importe, il la trouvera. Vérifiant une dernière fois que ses armes sont bien en place, casque sur la tête, le béni fait craquer ses doigts avant de s’engager dans le bâtiment par l’entrée classique. Il tombe directement sur deux “gardes” armés de battes, qu’il décapite avant même qu’ils n’aient le temps de se rendre compte de ce qui leur arrive. Blessed est comme ça, sa lame est si légère et tranchante qu’elle semble presque invisible lorsqu’il frappe avec.
La suite arrive rapidement. Dégainant son uzi silencieux de sa ceinture, l’assassin rafale les hommes arrivant à l’embranchement du couloir sans difficultés. Son temps de réaction est bien trop rapide pour laisser la moindre chance à quiconque tomberait sur lui. Le seul moyen de lui tenir un minimum tête serait d’être au courant de sa présence et de s’y être préparé. Autant dire qu’il n’y a pas beaucoup de risques d’échouer aujourd’hui. Ainsi, Blessed continue son petit ménage au fil de ses déambulations sans oublier de fouiller chaque pièce à la recherche de sa carte. Mais il n’y a rien.
“ ‘Tain. “
Jure t-il, exaspéré. L’assassin fait à nouveau craquer ses doigts, tâte ses manches pour vérifier que les aiguilles sont bien là et sort de la pièce pour réfléchir. C’est à ce moment précis qu’il entend du grabuge plus haut, dans les étages supérieurs. Des bruits de tirs, du verre brisé, des cris. Et au vu des vibrations du sol et des murs, un petit troupeau approche de lui. Des femmes. Il ne sait pas ce qu’elles foutent ici, ni pourquoi seulement elles sortent en vie des événements qu’il entend plus haut. Bah, sûrement un coup de chance. Malheureusement pour elles, elles se dirigent droit vers lui et il ne compte pas les épargner. C’est presque machinalement, le fait de les voir ici étant suffisant à ses yeux pour en faire des ennemies, qu’il tranche dans le tas lorsqu’elles passent à portée. Sa lame pénètre la chair comme dans du beurre, tranchant muscles et os nettement sans aucune imperfection. Le petit groupe finit rapidement par se transformer en une pile de cadavres décapités et tranchés en deux, parfois égorgées pour les moins chanceuses.
Maintenant il s’agirait de s’enquérir de ce qui se passe plus haut. Blessed monte les marches quatre à quatre en rangeant son uzi, pas besoin de gâcher des balles dans un espace clos au final. Il craque ensuite ses doigts et s’approche d’un trou formé au sol, entouré de plusieurs impacts de balles. La pièce d’à côté est pareil, un grand trou dans un plancher pourri d'où il ne voit pas grand chose dû à la poussière. Peu importe. Blessed fait demi tour, se laisse pendre à la fenêtre pour redescendre à l’étage en dessous en répétant plusieurs fois l’opération avant d’atterrir au rez de chaussée. Il y croise deux hommes armés de fusils, dont il tombe pile devant le canon. Mince. Un coup vif de katana pour trancher le bout de leurs armes et dévier leurs trajectoires lui sauve la mise in-extremis. Le béni sort alors un senbon de sa manche pour le planter dans la carotide du premier tout en donnant un coup de coude dans la gorge du second. Il tombe alors au sol, étouffant, et Blessed l’achève en lui transperçant le crâne. C’est en retirant sa lame qu’il se rend compte d’un élément intéressant. Le plancher a été troué avec. Il se trouve pourtant au rez de chaussée, ce qui sous entend donc qu’il y a un sous sol. Il pousse le corps du pied pour s’en assurer et constate que de la lumière émane du petit trou formé par sa lame, ce qui vient définitivement balayer ses doutes. Le sous sol, c’est toujours un élément important. Sa carte est sûrement cachée la dedans. Alors, profitant du fait que le plancher soit à moitié pourri, le béni saute à pieds joints sur le corps du malheureux afin de transpercer le sol tout en s’en servant comme amortisseur pour supporter le choc.
Et son plan marche un peu trop bien. Le jeune homme traverse littéralement le plancher, atterrissant plus bas dans un sous sol bien mieux entretenu que les étages. Le corps sous ses pieds se brise d’ailleurs dans un craquement sinistre à l’impact avec le sol, heureusement que le type est déjà mort. Mais il y a plus important. Un rapide coup d’oeil lui permet d’analyser la scène et de relever un élément amusant. Plusieurs hommes sont tournés vers un autre, un autre qu’il a déjà croisé il n’y a pas si longtemps. Le fameux homme de cuir. Décidément, c’est le destin.
“ Hey mon pote ! Décidément, t’es partout ! “
En voyant un second individu au casque de renard, la moitié des hommes se retournent pour lui tirer dessus. Il a juste le temps de se baisser pour se cacher derrière un plan de travail en soupirant. Fiou. Avec deux assassins aux trousses, ces abrutis vont avoir du pain sur la planche.
Le pénitent
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Re: Tu n'utilisera pas le nom de Dieu en mal [Blessed]
Mar 16 Juin - 15:59
- Spoiler:
Le pénitent était dans une mauvaise situation. Accroupis sur une table, les gravas et la poussière de sa chute retombant petit à petit. La pièce était bourrée de table métallique, d’instrument de cuisines et de compteur à billet. Il devait y avoir une vingtaine d'hommes présents dedans et plus de la moitié était armé, braquant leurs armes sur le pénitent.
Cela ne sentait pas bon du tout et, dans la tête du pénitent, il se dit que son heure était surement venu. Pas de couverture immédiate, trop d'arme braqué sur lui, aucune échappatoire. Il se leva donc droit sur la table, fermant les yeux en écartant les bras. Il avait failli à sa mission, mais allait périr en l'accomplissant, ce qui, dans sa tête, lui offrirait la lumière et le bonheur.
Mais alors qu'il était prêt à mourir, un nouveau fracas se fit entendre, une nouvelle nappe de poussière retombant, rouvrant les yeux, il put, à sa grande surprise, revoir le démon renard apparaître devant lui. Au vu de la surprise des impies présents, il n'avait pas l'air non plus de leur côté. La providence pour lui ? En tout cas, le pénitent le voyait comme cela et en profita donc pour se jeter sur le côté, donnant un grand coup horizontal sur la première tète qui venait en se jetant derrière une armoire, traversant un geyser de sang lorsque la gorge tranché en fit jaillir son sang.
Les tirs commençaient déjà à retentir, aussi bien des automatiques que des fusils à pompe, faisant voler argent, poudre et autres produit dans les airs.
Rangeant rapidement sa lame droite, il pensa que c'était le moment pour lui de sortir son arme à feu. Il allait devoir se frayer un chemin dans tout cela pour vite rejoindre le cuisinier en chef et l'abattre avant que celui-ci ne fuit et pour ça, il devait être sur de nettoyer tout cela rapidement. Lame en main gauche, pistolet en main droite, il sauta sur le côté pour rentrer en ligne de vue, glissant allongé sur le sol en tirant dans les rotules des premiers venus. Roulant sur lui-même pour ensuite se relever grâce à l'inertie reprise, il se mit à courir pour traverser la pièce.
Pistolet en avant pour viser, lame rabattu contre son ventre, prête à frapper à revers. Une balle, deux balles, trois balles, un mort, deux morts, un blessé grave, il sauta sur la table pour ne pas être gêné par les corps tandis qu'il continuait sa course. Il voyait sa cible au fond qui tentait de fuir, apeuré, il l'avait vu, il avait senti qu'il était la cible, les verres du masque du pénitent le fixant constamment, tandis que ses yeux à l’intérieur se servaient de sa vision périphérique pour éviter tout profanateur de le prendre par surprise.
C'est d'ailleurs à ce moment-là qu'il dut sauter de la table, se jetant au sol pour esquiver la ligne de tir d'un des hommes du gang, du plomb venant le frôler de près, se réceptionnant au sol sur le côté, tirant alors par en dessous de la table un premier coup de feu dans sa cheville, puis son genou pour le faire tomber avant de lui tirer dans la tête. Prenant appui sur ses épaules, il se releva en sautant, retombant sur ses pieds, puis appuya sur l’éjecteur de son arme, venant frapper l'angle de sa jambe pour insérer un nouveau chargeur, frottant ensuite la genouillère de la culasse sur son avant-bras gauche pour le réarmer.
15 minutes
À quelques mètres de sa cible, il put réussir à ouvrir la porte arrière de la cave, mais trop tard, reçut une balle dans la colonne. Le pénitent marcha donc rapidement vers sa cible, la retournant dans la douleur pour qu'il voit son jugement arriver avant de planter sa lame gauche en plein cœur, le sentant s’agripper à lui par son plastron le temps que la vie parte de son corps.
Un étrange calme était revenu après cela, comme si, ça mort avait apporté la sérénité dans ce lieu. Il avait atteint sa mission et avait réussi à l'accomplir dans le temps qu'il lui était imparti se disant que, le père serait fier de lui. Il avait jeté un coup d’œil dans la pièce, mais désormais, celle-ci n'abritait plus que mort et chaos, l'odeur de la poudre à canon, du sang et des produits chimiques emplissant l'air.
Le démon renard était toujours là et l'intriguait, pourquoi était-il là ? Tentait-il de le faire sortir du droit chemin, voulait-il prendre possession de lui ? Le père souhaitait en savoir plus sur lui et dans un sens lui aussi. Était-il un danger immédiat ou une âme pouvant atteindre la rédemption ? Sous ses questions, sa tete se penchait de droite à gauche en le regardant.
Rangeant son arme dans son holster, il en referma la sécurité, s'occupant ensuite de désactiver son minuteur, puis, il appuya sur sa main gauche pour pouvoir en retirer sa lame et la ranger. Il marcha ensuite un peu en direction du centre de la pièce, récupérant son chargeur vide pour le ranger, puis, plaqua son regard sur le démon renard. Ce n'était pas parce qu'il ne savait rien de lui qu'il ne pouvait pas etre un minimum poli et lui fit donc une révérence à cet instant, se penchant en plaquant un bras sur son ventre et un autre dans son dos, le regard ne le quittant pas. Puis, Otto au travail, fouillant la pièce à la recherche du produit inflammable, gardant une oreille attentive et une distance de sécurité sur cet invité.
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Re: Tu n'utilisera pas le nom de Dieu en mal [Blessed]
Mar 16 Juin - 17:13
Et c’est reparti. Le béni fait ce qu’il a toujours fait: trancher des têtes et des membres. Jouant de l'exiguïté des lieux, notamment grâce aux nombreux meubles de cuisine épais et autres éléments de décors pare balles, l’assassin fit danser sa lame dans l’air. Redoutable, tranchant toute opposition sans même laisser le temps à ses ennemis de la voir arriver, la lame ensanglantée de son katana pénètre la peau et les os sans problèmes. Le sang lui gicle même sur le masque, lequel se retrouve rapidement rouge.
Puis, esquivant les rafales de balles en les prévoyant dû aux canons pointés vers lui, il s’abaisse derrière une cuisinière et lance trois senbons bloqués entre ses doigts par l’autre côté. Ceux-ci se plantent chacun dans le front d’un des assaillants, dont il a pu deviner la position dans le reflet de la plaque en inox qui lui fait face. Et en voyant le reste approcher vers lui tout en continuant de tirer sur le meuble qui le protège, celui-ci n’allant d’ailleurs pas tarder à céder, le tueur fait reculer la cuisinière en poussant d’un grand coup sur ses jambes pour percuter le petit groupe. Deux autres arrivent de chaque côté, à trop grande distance pour qu’il puisse les trancher, ces petits malins. Mais la tenaille qu’ils tentent de mettre en place échoue lorsqu’il sort son uzi pour tirer sur le premier en se décalant sur le côté du meuble pour se protéger des balles du second, avant de passer par dessus et de le décapiter en lui tranchant latéralement la mâchoire en deux.
Retombant agilement au sol, accroupi, l’assassin rejoint au contact le petit groupe qui se relève de la bousculade qu’il leur a mis plus tôt et commence à les trancher un à un de son sabre. L’un d’entre eux se redresse pour tenter de parer sa lame à l’aide d’une matraque qu’il décroche de sa ceinture mais celle-ci la tranche pour lui entailler directement la gorge. Une simple matraque contre un katana forgé par les meilleurs artisants, franchement. Il salue néanmoins la tentative.
“ Hum, hum… “
Visiblement, ces gus ne sont pas très tenaces. Mais il remarque un nouvel arrivage en tournant la tête. L’homme de cuir, qui semble poursuivre quelqu’un, sûrement une cible, est mis en joue par plusieurs tireurs qui tentent de lui tirer dans le dos. Réaction immédiate, le béni lance son sabre verticalement pour trancher les mains des tireurs sur plusieurs rangées et leur fonce dessus, armé d’un couteau qu’il tire de la poche intérieure de sa veste. Le katana se plante alors dans le mur, laissant deux ou trois estropiés au passage. Les restants sont bien obligés de le prendre en joue mais il est trop tard, Blessed s’est trop approché et plante son couteau dans la gorge du premier. Il s’en sert ensuite de bouclier pour encaisser les balles des prochains, laissant les manchots hurler au sol en tenant leurs moignons ensanglantés. Ah, qu’est-ce qu’ils peuvent être bruyants. C’est exactement pour ça qu’il préfères tuer rapidement et proprement, il n’a pas à entendre leurs râles d’agonie.
Les cadavres s’enchaînent, son couteau bowie pénétrant la chair au rythme de ses coups assassins portés directement à la jugulaire ou au coeur. L’un d’entre eux tente de le frapper d’un coup de batte de baseball mais Blessed lui envoie le cadavre qu’il tenait comme bouclier pour le faire trébucher et lui brise la nuque d’un coup de talon bien placé. Malheureusement, erreur de calcul, l’un de ceux qu’il pensait avoir tué se relève, tenant sa gorge transpercée, et lui tire une balle dans la tête à bout portant. Bien heureusement pour lui, son casque de renard est fait d’un alliage spécial et la balle se contente de ricocher pour aller dans le mur. Blessed se retourne alors vivement pour retourner son arme contre le tireur et lui tire une balle dans le front, qui traverse bien cette fois. Ouf. S’il n’avait pas eu de casque, c’était fini. Comme quoi même lui peut faire des erreurs.
“ Enfoiré, ça siffle. “
Dit-il en se tapotant légèrement l’oreille à travers le casque. En regardant autour de lui, il remarque que la pièce est jonchée de cadavres. C’est tout ? Ils n’étaient pas très forts. Enfin, ce n’est pas comme s’il était habitué à assassiner des maîtres de kung fu mais tout de même. Un rapide coup d’oeil lui permet de remarquer que son partenaire du moment a terminé de son côté. Celui-ci lui adresse d’ailleurs une révérence, ce à quoi le jeune homme hausse un sourcil sous son casque.
“ C’est bon, j’suis pas un marquis du 18e siècle. “
Dit-il avant de récupérer son katana planté dans le mur. Visiblement, il va devoir faire affûter la lame.
“ Bon, ça t’arrives de parler des fois ? “
Le jeune homme range son katana dans son fourreau et se craque les doigts. Ce carnage lui a donné un petit creux.
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Re: Tu n'utilisera pas le nom de Dieu en mal [Blessed]
Mar 16 Juin - 18:23
Son regard se portait autour de lui, cherchant des produits inflammables, des bidons, tout ce qui pouvait aider à créer un feu. Pendant ce temps-là, il pouvait entendre le démon renard parler se plaignant, lui posant des questions.
Il lui demanda si cela lui arrivait de parler des fois. Il ne pouvait répondre à cela que par une affirmation, car oui, des fois il parlait, mais c'était très rare, car un, personne ne lui parlait en général, deux, on lui demandait surtout d'écouter et surtout trois, il détestait sa voix autant que son corps, presque aussi ne déforme que ce dernier. D'un mouvement de la main en direction de son interlocuteur, il la fit vaciller de gauche à droite, lui laissant comprendre un " plus ou moins " qui résumait très bien la chose.
Son regard continuait toujours de chercher de quoi faire un départ de feu et tomba en premier lieu sur un bidon de produit chimique, dont le logo avec une flamme orange dessus lui laissa deviner que tout cela allait lui être utile. Malheureusement, pendant la fusillade, le dit bidon avait déjà été percé et répandu dans une zone manquant de matière à bruler.
saisissant la poignée du bidon de sa main gauche, il dévissa le bouchon de sa main droite, puis commença à arroser les contours de la pièce, le vidant bien rapidement avant de se remettre à chercher. Un autre bidon, cette fois bien plein était tenu dans un angle de pièce et à nouveau il le ramassa. Le vidant un peu partout dans la pièce, tout cela dans un silence religieux de sa part, il jeta ensuite le récipient vide dans un coin, tout devait être bon, les papiers et les cadavres au sol se trouvaient bien imbibés et le reste allaient surement partir en fumer assez facilement grace à cela.
Le père sera surement fier de lui d'avoir réussi à réduire en cendres ces hérétiques se servant de l'image de leur fois pour dispenser leur méfait, pour corrompre le peuple et leur bâtiment au passage.
Fouillant les corps, il cherchait un briquet ou des allumettes, mais soit elle avait été réduite en poussière par une balle, soi briser par un coup d'arme blanche ou encore imbiber d'essence. C'est alors que, fouillant le corps du cuisinier, il put en trouver un en état de marche, l'actionnant quand même un coup dans le vide pour vérifier cela. Mais alors qu'il allait quitter la dépouille de l'homme du regard, il vit une étrange couleur dépasser de sa veste.
Curieux et attiré telle une pie devant un objet brillant, il écarta sa veste pour en prendre le contenu. Sa curiosité était poussée au maximum car ce qu'il avait trouvé lui paraissait fort jolie, un tas de petites images, remplis d'enluminure ainsi que de chiffres et de mot, toute plus jolie les uns des autres. Les passants en revue une par une, il pouvait y voir des paysages des animaux, des créatures étrange, voire maléfique et même des fleurs.
C'est là qu'il s'arrêta de fouiller, quand, son regard tomba sur une carte comportant un papillon de nuit dessus, la sortant du tas pour mieu la regarder, hypnotisé par la beauté de l'objet.
Il lui demanda si cela lui arrivait de parler des fois. Il ne pouvait répondre à cela que par une affirmation, car oui, des fois il parlait, mais c'était très rare, car un, personne ne lui parlait en général, deux, on lui demandait surtout d'écouter et surtout trois, il détestait sa voix autant que son corps, presque aussi ne déforme que ce dernier. D'un mouvement de la main en direction de son interlocuteur, il la fit vaciller de gauche à droite, lui laissant comprendre un " plus ou moins " qui résumait très bien la chose.
Son regard continuait toujours de chercher de quoi faire un départ de feu et tomba en premier lieu sur un bidon de produit chimique, dont le logo avec une flamme orange dessus lui laissa deviner que tout cela allait lui être utile. Malheureusement, pendant la fusillade, le dit bidon avait déjà été percé et répandu dans une zone manquant de matière à bruler.
saisissant la poignée du bidon de sa main gauche, il dévissa le bouchon de sa main droite, puis commença à arroser les contours de la pièce, le vidant bien rapidement avant de se remettre à chercher. Un autre bidon, cette fois bien plein était tenu dans un angle de pièce et à nouveau il le ramassa. Le vidant un peu partout dans la pièce, tout cela dans un silence religieux de sa part, il jeta ensuite le récipient vide dans un coin, tout devait être bon, les papiers et les cadavres au sol se trouvaient bien imbibés et le reste allaient surement partir en fumer assez facilement grace à cela.
Le père sera surement fier de lui d'avoir réussi à réduire en cendres ces hérétiques se servant de l'image de leur fois pour dispenser leur méfait, pour corrompre le peuple et leur bâtiment au passage.
Fouillant les corps, il cherchait un briquet ou des allumettes, mais soit elle avait été réduite en poussière par une balle, soi briser par un coup d'arme blanche ou encore imbiber d'essence. C'est alors que, fouillant le corps du cuisinier, il put en trouver un en état de marche, l'actionnant quand même un coup dans le vide pour vérifier cela. Mais alors qu'il allait quitter la dépouille de l'homme du regard, il vit une étrange couleur dépasser de sa veste.
Curieux et attiré telle une pie devant un objet brillant, il écarta sa veste pour en prendre le contenu. Sa curiosité était poussée au maximum car ce qu'il avait trouvé lui paraissait fort jolie, un tas de petites images, remplis d'enluminure ainsi que de chiffres et de mot, toute plus jolie les uns des autres. Les passants en revue une par une, il pouvait y voir des paysages des animaux, des créatures étrange, voire maléfique et même des fleurs.
C'est là qu'il s'arrêta de fouiller, quand, son regard tomba sur une carte comportant un papillon de nuit dessus, la sortant du tas pour mieu la regarder, hypnotisé par la beauté de l'objet.
Blessed
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Re: Tu n'utilisera pas le nom de Dieu en mal [Blessed]
Mar 16 Juin - 20:06
Blessed comprend alors le geste du pénitent. Ce n’est pas un non, pourtant il ne lui répond pas de vive voix. A quoi joue-t-il à la fin ? Bah , tant pis. De toute manière, il peut tout aussi bien parler tout seul. Ainsi, le jeune homme se met à chercher dans les corps en faisant la conversation au masqué sans qu’il ait besoin de répondre. Après tout, il pourrait tout aussi bien parler devant un miroir sans se lasser. C’est l’avantage d’être… Blessed.
“ Tu te bats bien tu sais. A croire que t’as l’habitude. Pourtant t’as la tenue d’un masochiste un peu, on dirait le genre de types qu’on croise dans les boites gay. “
Dit-il en récupérant les senbon plantés dans le front des cadavres. Après tout, ils sont réutilisables donc pourquoi se priver. Être un assassin ne l’empêche pas d’être économe. C’est même justement pour cela qu’il récupère ses armes.
“ Enfin, c’est pas que je fréquente les boites gay, mais… “
Il fait craquer ses doigts. Mais quoi ? Bah, il ne s’en souvient plus. De toute manière ce n’est pas la raison qui importe, mais bien le fait qu’il sache de quoi il parle. Chacun son truc après tout, bien qu’il se doute que cette tenue ne soit pas vraiment destinée à un usage salace. Quelque part, a chacun son identité visuelle.
“ Enfin, j’ai bien un masque de renard comme ces putain de furrys donc pas vraiment de leçons à donner. “
Dit-il en essuyant le sang de son katana en le regardant asperger les lieux d’essence. Visiblement, il compte mettre le feu. Ce n’est clairement pas une méthode de Blessed, qui préfères largement laisser les cadavres pourrir le temps qu’il s’en aille plutôt que de rameuter tout le monde sur les lieux en voyant des flammes s’élever au loin. Enfin, si ce sont ses méthodes…
“ Tu vas vraiment tout cramer comme ça ? Les cadavres vont pas s’envoler hein. “
Oui, Blessed parle beaucoup. De toute manière, si ça ne lui plaît pas il n’a qu’à parler lui aussi. Finalement, récupérant quelques armes par ci par la pour les ajouter à sa collection, le jeune homme ouvre chaque tiroir sans trouver sa carte. Il fouille même les corps, espérant qu’elle est toujours sous blister pour ne pas la retrouver gorgée de sang. Il ne répondra plus de ses actes s’il la retrouve dans cet état. Mais finalement, après s’être assuré de fouiller partout, le jeune homme ne trouve rien. A croire qu’elle a bel et bien été vendue. Forcément, vu le prix qu’elle vaut.
“ Bon… “
Mais alors qu’il s’apprête à abandonner, il remarque son camarade sortir quelque chose de la poche du cuistot. L’assassin se rue alors vers lui, remarquant qu’il s’agit bel et bien de sa carte. Il tend alors la main vers elle, il l’aurait bien arrachée de ses mains mais il ne voudrait surtout pas l’abîmer.
“ Tu me la donnes ? Elle est à moi. C’est pour ça que je suis la. “
Il y a plutôt intérêt ou ça va mal finir de toute manière.
Le pénitent
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Re: Tu n'utilisera pas le nom de Dieu en mal [Blessed]
Mar 16 Juin - 21:02
Ça, le pénitent ne pouvait pas dire le contraire, le démon renard était très bavard, mais bizarrement ça ne l'étonnait pas, les renards sont fourbes et malicieux de naissance, et les démons aussi alors les deux ensemble, cela ne pouvait faire qu'une personne à l'élocution développée. Beaucoup de ses mots sonnaient étranges dans sa tête, comme par exemple sa boîte gaye ou encore furrys. Il se dit sous ses mots qu’il demanderait surement au pere ce que cela voulait dire en rentrant.
Bien d’étrange mot venant d'une étrange personne, qui, comme lui était en train de fouiller les cadavres à la recherche de quelque chose.
Lorsque celui-ci le questionna sur s'il allait faire bruler les lieux lui précisant que la température ne serait surement pas suffisante pour réduire en cendres les corps, il haussa simplement les épaules. Ce n'était pas son but, son but était de donner un message, un message à tous ceux qui oserait salir le divin, à tous ceux qui profiteraient du divin à des fins maléfiques et tous ceux qui chercheraient à corrompre la beauté de la lumière. Cet immeuble avait déjà beaucoup de mal à tenir par lui-même, alors rien qu'avec ce feu, il en serait fini de lui.
Mais alors qu'il était obnubilé par la carte avec un papillon, il n'en avait pas entendu l'approche du renard et fut surpris par ses paroles. Sortant de ses pensées, surpris par sa voix, puis par sa proximité, il donna une grande impulsion en arrière pour ensuite faire quelques pas à reculons, se courbant comme un animal qui se protège, qui se prépare, pour rapidement se mettre à distance de lui. Il était beaucoup trop prés et cela ne lui plaisait pas du tout. Son cœur battait fortement sous ce cours moment, l'adrénaline ayant remonté en se mettant à l’abri grâce à la distance.
À ce moment-là, il réfléchit à ce qu'il avait dit et ce qu'il avait vut et regarda le paquet d'image qu'il avait en main. Celle qui l'intéressait était un papillon, mais il avait l'impression que lui avait montrée une autre carte. Otto jeta donc un regard rapide à celle d'avant, mais faisant attention à toujours rester à distance de lui.
C'était une jolie carte, un lotus noir dessus, elle avait l'air très vieille à ses yeux comparés aux autres. C'était donc elle qu'il voulait. Il jeta plusieurs coups de regard successifs en direction du démon renard, puis de la carte et, se dit que, s'il la voulait et que cela lui apportait un peu de bonheur, il serait bien mal avisé de le lui refuser. Il l'a sorti du paquet, la tenant dans sa main droite, puis la tourna pour que le dessin soi dans la direction du renard, comme pour être sûr que c'était bien elle qu'il voulait, puis, vint la poser sur une table non loin de lui.
Il y réfléchit un instant et ce dit que, il pouvait bien lui laisser toutes les cartes sauf une si cela lui plaisait et posa le reste à côté, gardant en main la seule qui l'intéressait.
Une fois chose faite, il recula d'une autre vingtaine de pas pour garder une distance de sécurité avec lui lorsqu'il viendrait chercher les cartes, puis se remit à regarder celle qu'il tenait dans sa main, lisant sa description. Il trouvait le nom que la carte donnait au papillon de nuit très étrange, " Phalène".
Bien d’étrange mot venant d'une étrange personne, qui, comme lui était en train de fouiller les cadavres à la recherche de quelque chose.
Lorsque celui-ci le questionna sur s'il allait faire bruler les lieux lui précisant que la température ne serait surement pas suffisante pour réduire en cendres les corps, il haussa simplement les épaules. Ce n'était pas son but, son but était de donner un message, un message à tous ceux qui oserait salir le divin, à tous ceux qui profiteraient du divin à des fins maléfiques et tous ceux qui chercheraient à corrompre la beauté de la lumière. Cet immeuble avait déjà beaucoup de mal à tenir par lui-même, alors rien qu'avec ce feu, il en serait fini de lui.
Mais alors qu'il était obnubilé par la carte avec un papillon, il n'en avait pas entendu l'approche du renard et fut surpris par ses paroles. Sortant de ses pensées, surpris par sa voix, puis par sa proximité, il donna une grande impulsion en arrière pour ensuite faire quelques pas à reculons, se courbant comme un animal qui se protège, qui se prépare, pour rapidement se mettre à distance de lui. Il était beaucoup trop prés et cela ne lui plaisait pas du tout. Son cœur battait fortement sous ce cours moment, l'adrénaline ayant remonté en se mettant à l’abri grâce à la distance.
À ce moment-là, il réfléchit à ce qu'il avait dit et ce qu'il avait vut et regarda le paquet d'image qu'il avait en main. Celle qui l'intéressait était un papillon, mais il avait l'impression que lui avait montrée une autre carte. Otto jeta donc un regard rapide à celle d'avant, mais faisant attention à toujours rester à distance de lui.
C'était une jolie carte, un lotus noir dessus, elle avait l'air très vieille à ses yeux comparés aux autres. C'était donc elle qu'il voulait. Il jeta plusieurs coups de regard successifs en direction du démon renard, puis de la carte et, se dit que, s'il la voulait et que cela lui apportait un peu de bonheur, il serait bien mal avisé de le lui refuser. Il l'a sorti du paquet, la tenant dans sa main droite, puis la tourna pour que le dessin soi dans la direction du renard, comme pour être sûr que c'était bien elle qu'il voulait, puis, vint la poser sur une table non loin de lui.
Il y réfléchit un instant et ce dit que, il pouvait bien lui laisser toutes les cartes sauf une si cela lui plaisait et posa le reste à côté, gardant en main la seule qui l'intéressait.
Une fois chose faite, il recula d'une autre vingtaine de pas pour garder une distance de sécurité avec lui lorsqu'il viendrait chercher les cartes, puis se remit à regarder celle qu'il tenait dans sa main, lisant sa description. Il trouvait le nom que la carte donnait au papillon de nuit très étrange, " Phalène".
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Re: Tu n'utilisera pas le nom de Dieu en mal [Blessed]
Mar 16 Juin - 23:18
S’il est bavard et peut-être envahissant, le comportement de l’homme de cuir est tout aussi étrange à ses yeux. Malgré sa létalité, celui-ci se comporte comme un petit animal apeuré. A croire qu’il a deux personnalités et qu’il devient inoffensif hors des obligations qui lui ont été données. Car Blessed a bien l’impression que cet homme agit sous les ordres d’un autre, tout comme lui la plupart du temps. Ou peut-être a-t-il tout simplement peur de lui spécifiquement, allez savoir.
“ La carte. Avec un lotus noir la. “
Insiste t-il en le voyant reculer. Il ne va pas lui filer le sida en le touchant quand même. De toute manière, le béni déteste lui-même être touché. La simple sensation d’intrusion que lui procure le contact d’une personne étrangère sur sa peau le rend extrêmement violent, comme un réflexe d’autodéfense. Ainsi, le jeune homme compte simplement prendre la carte sans entrer en contact… mais visiblement, son camarade prend encore plus de précautions. Il fait alors craquer ses doigts à nouveau.
“ Ouais, celle la. “
Dit-il en récupérant son lotus noir. Une carte inestimable, ultra rare. Surtout qu’elle n’est plus du tout produite en 2040, c’est donc une pièce de collection. Lorsqu’il le voit poser le paquet entier, Blessed ne se gêne pas pour le ramasser et parcourir son contenu. Il possède déjà la plupart mais ça lui fera toujours des doubles à échanger contre des cartes qu’il n’a pas. Manifestement, il y a de la bonté cachée sous ce masque. Tout le contraire du béni, qui craque encore ses doigts.
“ Mais c’est que tu es généreux. “
Dit-il en rangeant le paquet et son lotus dans la poche intérieure droite de sa veste. Le jeune homme essuie ensuite son couteau bowie en regardant rapidement la carte qu’a gardé l’homme de cuir. Ah, le phalène. Il la possède déjà. C’est une carte récente, produite dans les années 2030 environ. Elle n’est pas si mal mais est aussi connue pour être relativement courante ce qui rend la demande quasiment nulle. Enfin, il se fiche probablement de ça. Au vu de la manière dont il la regarde -sans qu’il puisse voir ses yeux- c’est probablement juste le dessin qui l’intéresse.
“ Bon, on brûle tout du coup ? J’te préviens, ça va probablement cramer tous les bâtiments adjacents donc c’est toi qui vois. “
Dit-il avec détachement. Il se moque pas mal des victimes collatérales.
Le pénitent
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Re: Tu n'utilisera pas le nom de Dieu en mal [Blessed]
Mer 17 Juin - 0:24
C'était donc bien la carte avec la fleur qui intéressait le renard et, tandis que lui s'occupait de regarder sa carte sous toutes les coutures, il pouvait l'entendre lui parler, carte en main lui aussi. Mais un doute, ou plutôt une tentation l'envahissait. Il aimait beaucoup cette carte et avait envie de la garder, mais il n'avait pas le droit d'avoir de possession. Il se mit donc à faire les cent pas, faisant des aller-retour sur quelque mètre réfléchissant à cela. S'il l'emmenait et que le père l'autorisait à l'avoir il serait content, très content, mais en même temps il lui demandera surement pourquoi cette carte en particulier et si dans tous les cas il refusait, il devrait surement la détruire, sauf qu'il n'avait pas envie de la détruire. Mais il n’aurait pas le choix.
Beaucoup de questions qui torturaient son esprit, mais qui, subitement furent interrompues par le renard qui avait fini de regarder ses cartes. Il lui demanda s'il allait tout faire bruler et posa en même temps un point bien intéressant. Le regardant, il se mit à y réfléchir. Le risque des dégâts collatéraux ne lui était pas venu sous l'émotion d'avoir réussi sa mission et surtout celle se peut être rendue fière le père. Il y avait surement des innocents, des athées ne connaissant pas la grâce de la lumière ou des agneaux du divin qui pouvait vivre dans les bâtiments à côté et il ne pouvait leur faire de mal.
Le bras tombant, la carte toujours dans la main, son regard tourné vers le sol, il décida de voir le temps qu'il faisait dehors, car, peut-être que le ciel lui donnerait la réponse sur ce qu'il devait faire. Marchant tranquillement vers la sortie de secours, gardant un oeil sur le renard sous ses pas, il rangea la carte derrière son plastron, puis, montèrent les escaliers qui menaient à l’extérieur.
Là, il regarda le ciel un instant, noir, sans lumière, étoile ou lune visible à ses yeux, puis baissant la tete, il joint les mains pour venir les placer contre le front de son masque. Il se mit à prier la lumière d'éclairer son choix, de lui donner la réponse sur quoi faire. C'est alors que, après une bonne minute de silence, il entendit une goutte tomber sur son masque, puis une autre. Levant le regard, des gouttes vinrent perler les verres de ses yeux, puis, une grande lumière frappa le ciel, tandis que quelques secondes plus tard, le grondement du tonnere arrivait.
Il avait eu son message, le divin protegerez les agneaux de sa colère et il pouvait donc abattre son jugement sur cet antre d’infidèle. Retournant à l’intérieur, la pluie se faisait plus forte tout comme sa confiance sur son acte et rassurée, il reprit le briquet qu'il avait trouvé. Otto l'ouvrit ensuite, posant son doigt sur la roulette de celui-ci, il regarda un instant le renard, bien droit, penchant la tete, restant quelques secondes comme ça, briquet en l'air à hauteur de torse, comme pour lui demander s'il était prêt à sortir, puis fit frotter le silex, enflammant la mèche du briquet avant de le poser pret d'une pile de papiers imbibée d'essence avant de se tourner à nouveau pour sortir.
Beaucoup de questions qui torturaient son esprit, mais qui, subitement furent interrompues par le renard qui avait fini de regarder ses cartes. Il lui demanda s'il allait tout faire bruler et posa en même temps un point bien intéressant. Le regardant, il se mit à y réfléchir. Le risque des dégâts collatéraux ne lui était pas venu sous l'émotion d'avoir réussi sa mission et surtout celle se peut être rendue fière le père. Il y avait surement des innocents, des athées ne connaissant pas la grâce de la lumière ou des agneaux du divin qui pouvait vivre dans les bâtiments à côté et il ne pouvait leur faire de mal.
Le bras tombant, la carte toujours dans la main, son regard tourné vers le sol, il décida de voir le temps qu'il faisait dehors, car, peut-être que le ciel lui donnerait la réponse sur ce qu'il devait faire. Marchant tranquillement vers la sortie de secours, gardant un oeil sur le renard sous ses pas, il rangea la carte derrière son plastron, puis, montèrent les escaliers qui menaient à l’extérieur.
Là, il regarda le ciel un instant, noir, sans lumière, étoile ou lune visible à ses yeux, puis baissant la tete, il joint les mains pour venir les placer contre le front de son masque. Il se mit à prier la lumière d'éclairer son choix, de lui donner la réponse sur quoi faire. C'est alors que, après une bonne minute de silence, il entendit une goutte tomber sur son masque, puis une autre. Levant le regard, des gouttes vinrent perler les verres de ses yeux, puis, une grande lumière frappa le ciel, tandis que quelques secondes plus tard, le grondement du tonnere arrivait.
Il avait eu son message, le divin protegerez les agneaux de sa colère et il pouvait donc abattre son jugement sur cet antre d’infidèle. Retournant à l’intérieur, la pluie se faisait plus forte tout comme sa confiance sur son acte et rassurée, il reprit le briquet qu'il avait trouvé. Otto l'ouvrit ensuite, posant son doigt sur la roulette de celui-ci, il regarda un instant le renard, bien droit, penchant la tete, restant quelques secondes comme ça, briquet en l'air à hauteur de torse, comme pour lui demander s'il était prêt à sortir, puis fit frotter le silex, enflammant la mèche du briquet avant de le poser pret d'une pile de papiers imbibée d'essence avant de se tourner à nouveau pour sortir.
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Re: Tu n'utilisera pas le nom de Dieu en mal [Blessed]
Mer 17 Juin - 1:14
Le béni observe alors faire l’envoyé divin. En le voyant prier ainsi, l’ayant suivit jusqu’au toit, il commence à comprendre un peu mieux le personnage. C’est sûrement un croyant. Un membre de l’église, ces gens bizarres. Ce qui expliquerait ses drôles de manières. Cela dit, il ne se doutait pas que l’église envoyait des assassins pour se débarrasser des hérétiques. A croire qu’on en revient aux méthodes moyenâgeuses. Après tout, c’est une obligation lorsque l’on vit à Decay. Même les plus pieux des hommes doivent être prêts à faire couler le sang.
“ Hum. “
Fait-il en sentant les gouttes tomber. Il vient vraiment de se mettre à pleuvoir ? Sacré hasard tout de même. Est-ce qu’il serait resté immobile comme ça des heures durant s’il n’avait pas plu ? Cette question le taraude mais l’assassin se tait pour la première fois. Pas par respect ou par pudeur, simplement parce qu’il se rend compte qu’il n’obtiendra probablement pas de réponse. Il commence à être habitué à parler tout seul maintenant. Déjà dans sa cellule au mausolée, le jeune garçon qu’il était parlait tout seul pour ne pas devenir fou. Ce qui n’a qu’à moitié marché.
“ J’imagine que la pluie suffira. A moins qu’elle s’arrête en plein milieu, ce serait con ! “
Dit-il en faisant craquer ses doigts. Con, mais délicieusement ironique. Comme la fois ou il avait jeté un homme au feu mais que celui-ci s’était éteint en plein milieu, laissant sa victime agoniser au lieu de lui offrir une mort plus rapide. Bon, pas sûr que ça ait un rapport avec ça au final mais l’anecdote qui a fait comme une épiphanie. Pas sûr que ce mot soit vraiment adapté non plus d’ailleurs.
“ Ah mais moi j’tattends dehors, pas envie de courir avec le feu au cul. “
Dit-il en voyant le masqué le regarder comme pour attendre son aval. Blessed est déjà dehors, attendant devant ce bâtiment de toute manière déjà délabré. Y foutre le feu n’est qu’un service rendu pour ce tas de merde en décomposition, c’est à se demander comment des gens pouvaient y vivre. Enfin, ce n’est pas comme s’il était lui-même coquet mais il y a des limites sanitaires à respecter. Risquer à chaque pas de se briser les jambes en traversant le plancher ne fait pas partie des particularités rendant un lieu vivable.
En voyant les flammes commencer à s’élever, Blessed observe le spectacle d’un oeil avisé. La manière qu’a le feu de dévorer la matière l’a toujours fasciné. L’espace de dix secondes, comme tout ce qu’il fait bien entendu, mais tout de même. Le feu s’élève déjà à plusieurs mètres, grignottant le bois pourri comme du papier. Heureusement qu’il n’a pas plu trop récemment, l’eau se serait imprégnée dans le bois et l’aurait rendu plus difficile à brûler.
“ Dommage que j’ai pas de marshmallow. “
Dit-il, contemplant le brasier consumer leur carnage.
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