Chapitre 2 : La Corporation
Decay
Decay, destination de tous les possibles, terre en friche où fourmillent les possibilités et l'argent facile, où chaque vice est accessible, chaque désir libre d'être comblé. L'île prospère, se vautre dans sa propre réussite, quand l'ouragan Isaac survint, balayant sur son passage les installations des gangs comme leurs prétentions. Et un nouveau groupe émerge des brisures laissées par la tempête, la Corporation. Forte de son budget, celle-ci s'invite en sauveuse, promet à tous une aide financière et humaine, des avancées conséquentes, pour une vie meilleure. Avides de pouvoir ou simples fantoches, qui sont vraiment les acteurs de cette entité inédite qui prétend étendre son influence à tout Decay.
11/10/2020 HRP
La Newsletter est sortie ! Beaucoup de changements au programme, par ici
11/10/2020 RP
Quelques semaines après la fin de l'ouragan, la Corporation dévoile son visage ! A lire par ici
12/09/2020 RP
L'ouragan Isaac s'abat sur l'île ! Pour en savoir plus, par ici
12/09/2020 HRP
L'event Hurricane est lancé ! Vous pouvez toujours le rejoindre par ici.
27/08/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
05/07/2020 HRP
Nouvelle newsletter et nombreux changements ! La lire ici.
30/05/2020 HRP
Nouvelle newsletter en cette fin de mai ! La lire ici.
30/05/2020 RP
Un nouveau système de réalité augmentée sort au Space Station Bar ! Participer ici
5/04/2020 RP
Le Carnaval de Napoli est lancé ! Extravaganza
8/04/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
18/03/2020 HRP
Ajout des missions et petite update de l'index !
28/02/2020 HRP
Deuxième newsletter ! La lire ici.
28/02/2020 RP
La Milice redouble de violence et est plus présente sur le territoire de Decay !
31/01/2020 HRP
Première Newsletter, bébé forum deviendra grand ! La lire ici.
31/01/2020 RP
L'intrigue "Paranoïa" a été lancée ! Par ici.
17/01/2020 HRP
Ouverture du forum ! N'hésitez pas à rejoindre le Discord !
Il parait qu'une jeune fille a été aperçue allant dans les égouts. Depuis, elle n'a plus donné aucune nouvelle d'elle. Une nouvelle victime des monstres vivant dans les égouts ?Une vingtaine de serpents en liberté auraient été aperçus sur les Docks. La Triade en sueur.On déplorerait trois morts suite au dernier barathon de la rue de la soif.À Kabukicho, des rumeurs sur l'affaiblissement des effectifs du clan Oni commencent à poindre. L'absence de Yokai se fait-elle enfin ressentir ou cela n'est-il que le fruit de l'imagination de quelques résidents ?Une certaine Shrimpette serait en train d'écrire une fan-fiction sur certains membres de Decay.On dit que l'ensemble du corps d'un certain mercenaire travaillant pour la Triade serait entièrement recouverts de ses nombreux crimes. Une dizaine de cadavres auraient été découverts, au cours du mois de Janvier, sur les Docks. Certains évoquent un règlement de comptes. Un tout nouveau malware parcourrait la toile, déguisé sous la forme d'un logiciel à première vue inoffensif. Il installerait une backdoor sur les machines infectées. Pour quelle raison ? Cela reste un mystère. Une femme vagabonde à la chevelure d'un noir profond et aux yeux écarlates prendrait en charge des malades et blessés au travers de Decay pour une misère, offrant une alternative médicale à celle dispensée par l'Église. Fin Janvier/Début Février, une course de rue, en pleine nuit, aurait conduit certains hommes hors des pistes. Plusieurs voitures seraient sorties de la route suite à un « conducteur fantôme ».
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Akemi Mishima
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L'endroit ne payait extérieurement pas de mine et Akemi eut un instant de réflexion, se frottant le menton d'un air incrédule. L'enseigne même, indiquant "Jack-in-k", était connu du monde interlope mais il ne s'était pas imaginé une telle façade pour un établissement aussi connu ; mais l'habit ne faisait pas le moine et il en savait quelque chose. Souriant à cette pensée, il congédia les deux gorilles qui le suivaient comme son ombre en leur demandant d'aller se faire voir ailleurs. Qu'ils prennent la voiture et aillent manger quelque part le temps qu'il s'occupe de l'affaire un peu délicate qui l'amenait ici en ce début de soirée. L'air était chaud, porteur d'une électricité préliminaire à l'orage d'été. Il tira sur le col de son sous-kimono avant de passer une main contre sa nuque pour la rafraichir. Qu'il était difficile d'être élégant de manière traditionnelle, avec plusieurs couches. Mais après tout, ne disait-on pas qu'il fallait souffrir pour être beau ? L'idée l'amusa, compte tenu qu'il entrait dans un salon de tatouage. Le Yakuza pénétra dans l'établissement en faisant tinter le carillon à l'entrée et attendit sagement sur le seuil en essuyant ses zôri sur le tapis. Il demeura silencieux, poli et discret en attendant que quelqu'un vienne à lui.

L'intérieur n'avait rien à voir avec la façade et ressemblait plus ou moins à un salon de coiffeur à l'ambiance un peu désuète tout en étant délurée. Comment les Gaijin apellaient-ils cela ? Le Rocka... le Psychobilly ? Rockatansky ? Il ne savait pas trop, car lui avait des goûts qu'on pouvait qualifier de vieux, et très traditionnels japonais sans vraiment chercher à s’imprégner de la culture des autres pays. Dans son kimono à manches longues qui lui faisait une silhouette longiligne, dépassant le mètre quatre-vingt trois, le Yakuza n'avait pas vraiment l'allure de ceux qui venaient ici pour une coiffure, un tatouage ou des piercings. Et pourtant, il était presque intégralement tatoué et avait quelques piercings ; mais l'art délicat des Yakuza était que quelque soit la modification corporelle, elle ne devait jamais se voir en public. Tout le monde savait que les Yakuza étaient lourdement tatoués, mais personne ne pouvait voir les délicates œuvres qui ornaient leur peau ; c'était un jeu de dupe. Ils avaient leurs propres tatoueurs, secrets, et leur propres rituels.

Le grand échalas demeurait à l'entrée, s'éventant avec un éventail qu'il avait en général coincé dans son obi. La chaleur était acceptable, mais il n'aimait pas avoir chaud en général : ça ruinait son attitude. Tout le monde avait l'air bien affairé et il garda patience car c'était une soirée tranquille pour lui et il avait le temps. Cependant il était là pour un motif impérieux et après quelques minutes il se permit de s’avancer un peu pour interpeller poliment une employée qui passait non loin de lui, peut-être pour le recevoir - ou pas.

"Bonsoir, excusez-moi", commença Akemi en s'inclinant respectueusement vers la jeune femme, "je voudrais, si cela est possible, m'entretenir avec une certaine...", il hésita sur la prononciation du nom complet, "... Lucyle Ydillya, j'espère ne pas avoir écorché son nom."

Se redressant lentement pour détailler un peu la nouvelle venue sans même savoir qu'elle était cette personne qu'il cherchait, Yakuza eut un sourire appréciateur : c'était plaisant d'être accueilli par une jolie femme mais il préféra regarder les tatouages qui recouvraient ses bras, intrigué par leur originalité. Bien qu'il fut à l'aise - il souriait continuellement, du sourire des gens qui n'ont que ça comme expression faciale - mais passa à nouveau une main sur sa nuque tatouée qu'il sentait un peu douloureuse à force d'avoir attendu debout.
Lyxiae
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Pressée !

Elle courait dans tous les sens partout dans le salon, les mains pleines de ses dessins. Lucyle était en train de faire un énorme rangement dans ses affaires, chose qui était plutôt rare pour la jeune femme. Habituellement, elle garde absolument tout, ses anciens dessins, pots d'encre, papiers, même les vêtements sous prétexte que cela lui sera sûrement utile pour plus tard. En allant vers sa partie du salon, elle s'était faite passée un savon comme quoi il fallait un peu rafraîchir son espace de travail. Enfin… Ce n'était pas vraiment un savon puisque c'était un conseil qui avait été appuyé pour tous les membres du Jacked-In-K qui travaillent avec elle.

" Rafraîchissement, rafraîchissement… Je leur foutre là où je pense leur rafraîchissement.." Râlait-elle pendant qu'elle faisait un gros rangement dans son salon.

En soit, ses collègues leur avaient dit gentiment de changer un peu la décoration, et de libérer son mur couvert de dessins qui furent l'objet de sa création farfelue. Mais pourtant, Lucyle l'avait pris comme une agression. Comment osaient-ils critiquer son mur d'inspiration ? Elle qui travaillait depuis bien plus longtemps que toutes les personnes ici présentes. Évidemment, elle n'ira jamais jeter tous ses dessins. Ils sont trop importants pour une artiste comme elle, qui puise ses idées à partir de rien.

" J'en mangerai mon chapeau pour pouvoir garder mon mur…" Continua-t-elle tout en posant son petit paquet de papier dans un des tiroirs qu'elle avait vidé exprès pour ranger ses créations. Ses œuvres plutôt.

L'italienne se considérait comme une artiste à part entière, et ne comprenait pas pourquoi on lui avait conseillé de garder le mur, où elle accrochait tous ses papiers, vierge. Ou du moins, qu'il fallait mettre quelque chose de plus attrayant. Elle continuait de fixer le mur désormais dénudé de dessin et de la marque de Lucyle, comme si elle cherchait quelque chose.

" Ça vient, ça vient… Allez inspire-toi !" Dit-elle pour elle-même. Comme si son inspiration refusait de lui obéir et de coopérer pour faire de sublimes dessins. Elle se donne une claque au front en râlant encore. " Pourquoi tu ne veux pas coopérer ?! J'ai besoin de toi là !" Alors qu'elle réfléchissait toujours, elle s'était pincée l'arrête du nez. Cette fois-ci, quelqu'un était simplement venu à sa rencontre. Était-ce son quatrième rendez-vous de la journée ? Pourtant il ne devait pas arriver avant deux bonnes heures.

" Hm ?" Fit-elle en tournant la tête vers son interlocuteur. Visiblement, quelqu'un la cherchait. Elle détaillait un petit instant qui faisait appel à elle. Quelqu'un qui prend soin de son apparence, une tenue vestimentaire plus qu'originale et traditionnellement japonaise. Et là, le déclic ! Une idée lui vint en tête.

" Oh bon-…" Elle s'était interrompue dans sa salutation, en haussant d'un sourcil. Il va y avoir un gros problème. Cette personne venait de l'appeler par son prénom ? Quel sacrilège ! "Lucyle ? Lucyle ?! Il n'y a pas de Lucyle ici ! Il y a une Luce, Ydi, ou 'Lya. Mais JAMAIS de "Lucyle" !" S'exclame-t-elle tout en faisant de grands gestes exagérés.

Lucyle ne supportait pas entendre son prénom. C'est fade, aucune inspiration ou idée ne peut se dégager d'un prénom aussi banale que le sien. Et Lucyle n'aimait pas être banale. C'est ce qui fait son petit grain de folie.

" On la refait ! Mais avec autre chose que "Lucyle" !" L'italienne avait fait des guillemets avec ses doigts quand elle avait prononcé son propre prénom.
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Akemi Mishima
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La nouvelle arrivante avait une allure du tonnerre : cheveux clairs et colorés, plutôt grande. Le pas agile, la démarche souple mais rapide. Joli visage, un peu anguleux, la féminité un peu agressive. La peau claire encrée de ses œuvres, probablement. Il avisa poliment son visage, détaillant la courbe de ses sourcils, la ligne de sa mâchoire, la forme de ses lèvres : c'était une belle femme mais plus que ça, elle avait du style. L'accessoire roi - son chapeau - complétait un fashion sense admirable. Elle avait du chien ; et du caractère, visiblement ! Le Yakuza ne répondit rien aux dires de la jeune femme, se contentant d'ouvrir de grands yeux surpris, la bouche entrouverte sur une réponse qui ne vint jamais avant que son air un peu idiot ne se mue en un début de sourire. Rares étaient les gens qui lui parlaient sur ce ton et il trouva ça rafraîchissant, voire carrément charmant.

"Je suis navré, je ne voulais pas vous offenser", lui répondit poliment le Yakuza avec son formel habituel, sincèrement confus.

Il eut un rire clair, inclinant la tête tout en joliesse. Loin de s’agacer ou se moquer des extravagances et des choix de la jeune femme, il demeura poli et courtois malgré un amusement visible, retenant son rire derrière sa main par habitude, les yeux rieurs. Il tira sur le col de son kimono féminin et glissa son éventail dans son obi avant de se racler la gorge : on recommence, en mieux. Il était d'un naturel joueur, et prit la jeune femme au mot.

"Soit, alors, recommençons ! Hajimemashita !"

La situation touchait sa fibre taquine et il tourna lentement les talons pour repartir par la porte et tout simplement... sortir en fermant derrière lui. Il attendit quelques secondes avant de la rouvrir, faisant tinter le carillon, s'essuyant les zôri avec soin au paillasson. Le visage illuminé d'un grand sourire, le travesti revint vers la jeune femme en se penchant d'exacte manière qu'il avait eu de le faire auparavant, avec la même increvable politesse.

"Bonsoir, excusez-moi", recommença Akemi, "je voudrais, si cela est possible, m'entretenir avec une certaine Luce, j'espère ne pas avoir écorché son nom."

La patience du Yakuza était réputée pour être aussi infinie que son amour des politesses mais il était également d'une nature taquine qui s'amusait des excentricités des autres. Et cette femme, c'était assurément une excentrique. Il se garda d'aller plus loin dans la discussion, surtout vu le monde qui passait dans la pièce. La raison de sa venue vendrait après, puisqu'il devait déjà composer avec la demande de cette Luce. Et aussi parce que tout cela l'amusait follement.
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Voilà quelqu'un de sensé ! Poli, agréable et surtout.. Particulier ! Hors du commun ! Rares étaient les personnes qui agissaient de la sorte. Surtout envers Lucyle. Habituellement, n'importe qui l'aurait remballée, ou alors ils seraient partis du salon en criant que c'était une folle dingue ou hystérique. En effet, ce n'était pas comme ça que l'on devait accueillir de potentiel client. Mais là, il s'agissait de son prénom ! Ce qui faisait d'elle la personne qui pouvait se démarquer le plus du salon par son esthétisme que par son caractère ! Qui laisse parfois à désirer..

" Fort bien ! Attendez, je me remet à ma place avant de vous croiser !" Dit-elle tout en repartant vers là d'où elle venait, à quelques mètres de son interlocuteur.

Elle aussi s'était prêtée à ce petit jeu, et était revenu à sa position initiale. Un léger petit sourire apparaissaient à son visage, amusée par la situation. Elle n'allait sûrement pas s'en plaindre ! C'était son petit moment inattendu de la journée qui l'amusait autant que ça lui plaisait.

" Bonsoir ! C'est tout à fait possible ! C'est Luce que vous cherchez ? Eh bien c'est moi !" Pour agrémenter le tout, elle avait fait une petite révérence. " En quoi puis-je vous aider ? Oh, suivez moi ! Nous n'allons pas rester à l'entrée ! Ça risque de gêner ceux qui veulent entrer !"

Elle n'avait pas attendu sa réponse qu'elle était déjà partie vers son salon, espérant que le nouvel arrivant la suive sans poser de question. Une fois devant son bureau, elle s'était assise sur le meuble pour ensuite l'inviter à s'asseoir sur la chaise qui se trouvait devant elle. Lucyle qui était de base de mauvais poil, avait rapidement retrouvé sa bonne humeur, grâce à l'effort de son interlocuteur.

Interlocuteur qu'elle avait bien détaillé avant de l'inviter à la suivre vers sa zone de travail. Il avait une voix assez grave pour une demoiselle. Peut-être n'était-elle pas une ? Son physique pouvait être trompeur. Elle ne le savait pas trop, car même si son style vestimentaire prêtait à confusion alors elle ne l'avait pas relevé, elle se fichait pas mal de ce qu'il ou elle pouvait être. Tout ce qu'elle voyait, c'était les idées de dessins qui se dégageaient de son attitude et de ses vêtements. Elle y voyait déjà quelque chose de typiquement japonais traditionnel, stylisé d'une certaine façon. C'était pas commun, et Luce aimait ça !

" Merci pour l'effort au fait ! C'est plutôt plaisant de voir quelqu'un qui respecte l'identité de l'autre ! Alors, comment puis-je vous aider ? Vous voulez un tatouage ? Un renseignement ?"
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La scène rejouée amusa Akemi comme un petit fou et comme il s'en était douté, améliora l'humeur de son interlocutrice qui avait joué le jeu jusqu'au bout en reprenant sa position initiale. C'était rare de croiser des personnalités avec ce grain d'excentricité qui rendait l'entrée la plus banale savoureuse. Le Yakuza se montra à nouveau courtois, patient, poli plus qu'il n'en fallait très certainement mais c'était sa marque de fabrique et il ne se bradait pas plus que ne semblait le faire la tatoueuse : la marque des forts et beaux caractères. C'était un peu théâtrale, mais il adora ce qui était en train de se jouer, si loin de son quotidien policé et bien réglé de ponte d'un clan mafieux. Il lui offrir une nouvelle révérence traditionnelle - il ne s'en lassait jamais - quand elle le salua, amusé plus que de raison par la tournure des événements.

"Quelle charmante coïncidence !", claironna le japonais lorsque la jeune femme se présenta comme étant celle qu'il recherchait, plus officiellement, "... Oh, bien sûr. Je suis étourdi, je ne voudrais pas déranger les gens en restant dans le passage. Je vous suis."

Elle était déjà partie, aussi énergique que mystérieuse et Akemi demeura dans son sillage, la marche rapide malgré les petits pas que le forçait à faire son kimono. Comme la tatoueuse l'avait espéré, il n'avait pas posé de questions et s'était contenté de la suivre en silence, admirant l'esthétique des lieux, intéressé par l'ambiance, curieux de tout. Il prit lentement place à l'endroit indiqué, tirant délicatement sur les longues manches de son kimono pour ne pas s’asseoir dessus en quelques gestes aussi délicats que précis tout en se laissant docilement détailler par la jeune femme. Il n'était pas du genre timide, ou même prompt aux vexations. C'était un homme calme et sûr de lui, qui ne craignait pas de s’offrir aux regards des autres. Surtout celui des artistes.

"Mais je vous en prie, ça ne demande pas beaucoup d'efforts et c'est la base du respect", dit-il en souriant aimablement, les yeux fermés, avant de reprendre, "hm, je n'ai guère plus de place pour un tatouage je crois, à mon grand regret. Je vais essayer de ne pas prendre trop de votre temps."

Assis bien poliment sur son siège en face de la jeune femme, il la détailla à son tour en réfléchissant bien à sa manière d'expliquer son affaire. A vrai dire, Luce était une belle femme et bien qu'il était assez professionnel pour ne pas perdre de vue ses objectifs dès qu'il croisait le Beau Sexe, Akemi s'avoua charmé par la tatoueuse, ou tout du moins son apparence et les prémisses de ce qu'il entrevoyait de son caractère ; ce serait un bon moment, en bonne compagnie. Il se fendit d'un nouveau sourire en sortant son téléphone de son obi et cherchant visiblement une photo d'un tatouage qu'il tendit à Luce. Il s'agissait d'une assez jolie pièce très délicate : c'était une main entièrement tatouée, pièce qu'ils avait assez rare et difficile à faire.

"Je viens à vous pour un renseignement concernant ce tatouage, et je vais être totalement franc...", il se coupa pour lui dire, honnêtement, "oh, je suis un homme, au passage. Ne vous étonnez pas", avant de reprendre, "je vous disais donc, ce tatouage-là. Je suis là pour un motif personnel : j'ai trouvé le propriétaire de ce tatouage mort devant ma maison de jeu, il y a une semaine. Personne ne semble le connaître mais après enquête on m'a signifié que ce tatouage était de vous, après enquête."

Akemi marqua une courte pause, laissant son téléphone à la jeune femme si elle avait besoin de regarder le tatouage. A l'évidence, c'était la main d'un homme mort à présent.

"Je voudrais le rendre à sa famille, ce n'est pas une histoire de gang ou de mafia. Je cherche juste à faire le nécessaire pour son au-delà. C'est une requête un peu étrange, je vous l'accorde et je comprendrai que vous refusiez. Je ne voulais pas le mettre dans un sac poubelle avant d'avoir essayé de lui rendre sa dignité."

Ce n'était pas forcément grave si elle ne savait pas, ou ne coopérant pas et l'attitude décontractée de l'asiatique le lui prouvait. Il souriait en bonne mesure, calme et amical, loin d'être agressif ou envahissant ; il ne prenait presque pas de place sur son siège, mais semblait si bien installé qu'il avait l'air familier au lieu. Il se massa un peu la nuque, se craquant le cou. Son immense tatouage se dévoilait parfois au gré de ses gestes, sur la racine de sa nuque et à partir de ses coudes quand il relevait les bras : des motifs floraux principalement, colorés, visiblement des chrysanthèmes.

"Et je ne me suis pas présenté, je m’appelle Mishima, Akemi Mishima. Je tiens une maison de jeu à Kabukichô, mais je suis également collectionneur d'art en tout genre", il se frotta le menton d'un geste un peu masculin, avant de reprendre, "nous autre yakuza sommes les toiles d'un seul tatoueur, à mon grand regret. La tradition. Cependant...", il regarda autour de lui, "... peut-être avez-vous quelques peintures ou autre ?"

Il était curieux de nature, et toujours prêt à supporter monétairement les artistes qui lui plaisait. La jeune femme lui donnait envie d'en savoir plus sur elle et quand bien même l'affaire qui l'avait amené ici ce soir lui tenait à cœur, le Yakuza qui s'assumait n'allait pas perdre une occasion de passer du temps à parler de sa passion.
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Voilà un bien curieux personnage que Lucyle avait en face ! Chose qui était loin de déplaire à la jeune femme. Son attitude avait tout pour que l'italienne retrouve toute sa bonne humeur disparue il y a à peine une dizaine de minutes. Mais il n'était pas venu pour un tatouage. Ah bon ? Comment cela ?! En plus il n'avait plus de place pour laisser Luce le graver de son art ? Quelle indignité. Cependant, sa curiosité était quand même piquée. Quel genre de tatouage pouvait recouvrir un corps entier ? Ceux que les Yakuzas obtiennent bien évidemment… Mais quel était le motif qui pouvait être aussi imposant ? Quelle mélodie faisait que les différents tatouages ne puissent en faire qu'un ? Si cela ne dépendait que d'elle, elle l'aurait déshabillé sur le champs.

Mais un peu de tenue voyons, il faut rester professionnelle.

Elle s'était alors contenter de regarder le peu d'encre qui débordait et qui osait se montrer en dehors des vêtements. Un petit sourire malicieux était en train de naître son visage. Cet homme, puisqu'il lui en donna la confirmation, était une source d'inspiration à lui tout seul. Par sa tenue que par son caractère.

" Je vous aime bien finalement ! Malgré le petit désaccord précédent, je vais vous faire une fleur et oublions ça ! Normalement, je ne fais pas de chichi. Soit ça passe, soit ça casse !" Disait-elle alors qu'elle venait de claquer des doigts, comme pour illustrer ses propos imaginaires.

En soit, il n'était en rien coupable de ce qu'il s'était passé précédemment devant l'entrée. Il n'en avait eu aucune idée que Lucyle ne supportait pas entendre son prénom. Mais il s'était quand même prêté au jeu, et avait rejoué la scène jusqu'au bout. Il n'y a pas dire, elle allait bien s'entendre avec lui !

Puis les choses sérieuses commencent. Il lui tendit son téléphone portable tout en expliquant la raison de sa venue ici. Elle avait d'abord pris le temps d'observer ce qui était affiché à l'écran, puis s'était permise de le prendre pour mieux le détailler. En effet, il s'agissait bel et bien d'une de ses créations. S'il y avait bien quelque chose que marchait très bien chez elle et qui ne lui faisait pas défaut, contrairement à sa maladie, c'était sa mémoire. L'italienne était capable de se remémorer pour qui et quand elle avait fait un tatouage, aussi loin que cela puisse remonter dans le temps. Enfin... Quand elle le voulait.

" Hmm… En effet ! C'est bien moi qui l'ais fait ! Je m'en souviens de ce rigolo ! Impossible de savoir ce qu'il voulait vraiment ! Peu importe ce que je lui faisais, JA-MAIS satisfait." Dit-elle tout en accentuant fortement sur le "jamais". Après tout, il lui avait fait perdre un temps précieux avec tous ses blablas, même si Lucyle les avait trouvé très intéressants. Il en fallait très peu pour attirer la curiosité et l'intérêt de Luce d'ailleurs.

" Vous vous rendez compte ?! On m'a fait perdre du temps pour un tatouage indécis ! J'hallucine !" Et la revoilà partie dans ses ébats et ses sauts d'humeur, sans se soucier de savoir si cela ennuyait son interlocuteur ou pas. Elle était de nouveau énervée rien qu'à se souvenir de cette petite crapule malpolie ! "Mais je suis tout de même fière de mon travail." Ajoute-elle, de nouveau toute contente.

" Enfin bon. Sale histoire dites donc ! Et vous qu'est ce que vous cherchez du coup ? Son identité ? Cela dit… Ça fait un bail que je n'avais pas revu ce dessin encré !" S'exclama-t-elle tout en partant vers son plan de travail, tirant ensuite sur des tiroirs du meuble pour se mettre à le fouiller. "Je dois avoir le croquis en papier… Quelque part par là !" Fit-elle tout en continuant ses recherches, n'hésitant pas à jeter quelques feuilles par terre.

Puis elle s'était redressée d'un coup en entendant le mot magique : Art.

" Et comment ! J'ai toutes sortes de tableaux chez moi ! La plupart sont des réalisations inspirées de tout ce qui m'entoure ! Les décors, les gens, les traditions, les objets… Tout ! Vous imaginez ? Ce monde à lui seul est plein d'idées à exploiter en tatouages !" Elle avait accompagné ses paroles avec des gestes : Lucyle avait ouvert ses bras comme pour désigner tout le salon de façon théâtrale, tournant ainsi sur elle-même. " Vous aimez donc l'art ?"
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Akemi Mishima
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Akemi Mishima
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Les personnalités énergiques - et un peu bordélique, présentement - avaient l'art et la manière de fasciner Akemi qui se piquait rapidement des centres d’intérêts des autres et de leur travail. Cette Luce était clairement une originale et il se sentit flatté d'avoir visiblement piqué sa curiosité sur plusieurs niveaux ; il fallait maintenant s'en montrer digne. Demeurant sagement assis sur son siège, il s'offrit à la claire observation dont il était l'objet avec un sourire malicieux, relevant volontairement sa longue manche jusqu'au dessus de son coude pour dévoiler le départ d'un grand chrysanthème d'un rouge sang, rehaussé par un fond sous forme de vagues noires typique de l'irezumi. Puis, pudiquement, le Yakuza tira sur sa manche pour cacher l'oeuvre dont il était la toile. Serait-elle intrigué par l'ensemble de la réalisation ? Le sourire appelant le sourire, il lui en offrit un aimable, les yeux fermés et la tête inclinée sur le côté tout en joliesse féminine.

"Vous êtes très aimable", dit-il quand elle lui dit lui faire une fleur, "je tacherai de me souvenir de votre geste, Luce-san."

Il appréciait de continuer à pratiquer sa politesse traditionnelle malgré le caractère hors des ornières de son interlocutrice ; c'était sa petite marque de fabrique à lui. Le travesti fit passer son téléphone à la jeune femme et attendit sagement de son côté, admirant la pièce, ses détails, son ambiance. Il était concerné par cette enquête mais d'autres choses le fascinaient plus encore : l'art, les dessins, les originaux et marginaux, les belles femmes. Tout était réuni ici pour lui faire perdre de vue son objectif premier et il en fut ravi. Il sortit de sa contemplation silencieuse lorsque la tatoueuse reprit la parole, lui répondant tout de go, posant sa main sur son torse en prenant un air rassuré.

"Merci pour votre conformation. Un indécis ?", il roula des yeux, laissant s'échapper un soupir, "les hommes qui ne savent pas ce qu'ils veulent sont les pires."

Il ne prit pas mal la volubilité de son interlocutrice, trouvant même cela plutôt charmant, et commença à s'enthousiasmer avec elle sur le sujet.

"Était-ce bien du temps perdu ?", demanda gentiment l'asiatique, "peut-on réellement perdre son temps quand on fait ce qu'on aime ?", il ajouta, "soyez fière, c'est une magnifique pièce."

Parce qu'elle avait l'air soudainement contente, Akemi se fendit d'un nouveau sourire chaleureux. Il était presque immobile sur son siège, les mains posées l'une sur l'autre sur ses cuisses dans une attitude très modeste. L'interlude passée, ils en revinrent à la raison de sa venue et le Yakuza embraya, pour ne pas faire perdre de temps à Luce :

"Son identité, en effet. Savoir qui a fait ça n'est pas mon problème, mais je désire savoir s'il a une famille a qui rendre sa dépouille", il la regarda réfléchir puis s'affairer, "c'est gentil de m'aider, je n'abuserai pas de votre temps."

Akemi regarda la jeune femme partir à l'exploration de ses œuvres pour retrouver des informations sur son mystérieux macchabée, en profitant pour la détailler poliment. Énergique, foutraque, caractérielle sûrement. Il en était rendu à l'observer lorsqu'elle se retourna d'un coup comme s'il avait prononcé un mot magique et comprenant qu'elle s’enthousiasmait pour l'art, le Yakuza piqua un fard de plaisir, devenant un peu moins monolithique, un peu plus communicatif. Retrouver l'homme devint une excuse plus qu'une raison, passant à l'arrière-plan pour le moment où ils partageraient une discussion sur toutes les plus belles choses de l'imagination, et qu'on appelait l'art. Prenant un soudain coup de chaud sous ses couches de soie, le jeune homme s'éventa doucement avec son éventail, souriant malicieusement derrière.

"L'art est présent partout, il suffit de savoir le cueillir je pense. C'est important d’accepter la vastitude de l'inspiration", Akemi gloussa, clairement emballé par la tournure de la discussion mais également par le spectre monstrueux que l'intérêt artistique de Luce semblait couvrir, Vous êtes épatants, les artistes. Vous êtes fous, comme tout le monde, mais pas vraiment comme tout le monde. J’ai un faible pour vous."

Le yakuza apprécia son ton, son allure, ses manière : sa façon d'ouvrir les bras pour désigner le monde le ravit plus que de raison et il dut se faire violence pour ne pas devenir infernalement prolixe sur le sujet. Il hocha positivement du chef quand elle lui demanda s'il aimait l'art, rosissant à nouveau clairement d’enthousiasme.

"J'en suis fou, c'est ce qui nourrit mon âme. Autrement je ne serais qu'un homme ennuyeux. Mon père me laissa à son décès une collection d'estampes - Utamarô, et quelques Hokusai - qui m'ont volé quelque chose, je crois bien. Depuis je complète ma collection et j'y additionne ce qui me plait : j'aime la beauté, la laideur... peu m'importe du moment que cela parle à mon âme", il eut un sourire un peu vaniteux, mais adorable en même temps, "je suis né incapable de créer, alors j'aime découvrir, vibrer, encourager monétairement ou d'autres façons. Et j'ai aimé m'offrir tout entier en espérant devenir moi-même une oeuvre d'art, même si le propos est très prétentieuse, je vous l'avoue."

Akemi réfléchit un instant avant d'avoir une sorte d'épiphanie, dénué de toute arrière-pensées.

"Voudriez-vous voir la toile en entier ? C'est un peu cavalier, je sais bien, mais c'est proposé sans arrière-pensées", osa-t-il demander, sachant qu'il parlait à l'artiste et non à la femme, "en échange du renseignement, car nous partageons très rarement l'art de l'irezumi avec les non-japonais."
Lyxiae
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Quand elle finira folle
Décidemment, Lucyle était tombée sur une perle ! Son attitude plaisait de plus en plus à la tatoueuse, sa façon de s’exprimer avait également flatté son petit égo d’artiste. Il était également très courtois de ce qu’elle voyait, et il était clair que cette personne était loin de ressembler à tous ses clients qu’elle croisait dans la journée. Lui aussi semblait se démarquer de la société.

« Oui ! Indécis ! Et oui aussi ! C’était une perte de temps ! J’aime dessiner et exprimer ma créativité, mais ce que j’aime le plus c’est la partie du tatouage ! Voir l’encre s’immiscer sous la peau pour devenir quelque chose de permanent… C’est ce qu’il y a de plus beau, en plus de voir le résultat final ! » Argumente-elle sans se rendre compte qu’elle pouvait passer pour une femme bizarre. Voir presque glauque. Elle venait quand même d’avouer que sa passion était de voir les aiguilles s’enfoncer dans la peau de ses clients pour y glisser de l’encre.

Mais cela dit, une chose était sûre c’est qu’elle allait s’entendre à merveille avec lui, s’il faisait abstraction de son petit délire. Et pour la première fois depuis un certains temps, quelqu’un semblait la comprendre. Il était aussi fasciné qu’elle par l’art. Enfin, la version dessin car Luce pratiquait toutes sortes d’arts, allant de la peinture à la musique, passant par la mode qu’elle considérait comme un art aussi. A partir du moment où il s’agissait d’embellir quelque chose, Lucyle répondait toujours présente. C’était aussi une autre forme d’art en soit, et selon elle.

L’italienne l’écoutait parler, raconter sa vision de l’art et des artistes ; elle avait d’ailleurs esquissé un sourire satisfait et malicieux à sa petite remarque sur la folie des artistes. C’est vrai que parfois elle devait paraître folle pendant qu’elle créé.

« Eh bien ! Je suis flattée ! Contente que mon petit grain de folie plaise à quelqu’un ! Habituellement, on me trouve un peu trop excentrique pour ça. Mais je m’en fiche bien de ça ! » Dit-elle après s’être remise à chercher le croquis à l’origine de tout ce remue-ménage et qui avait poussé le jeune homme à venir voir Lucyle en personne.

Même s’il se disait incapable de produire de l’art, il avait quand même un esprit critique et Luce aimait cette facette. Elle serait capable d’en parler pendant des heures, et visiblement lui aussi. Pendant qu’il parlait, elle continuait ses petites recherches, l’écoutant attentivement. Si lui il voulait être une œuvre d’art, l’italienne serait ravie d’en être la créatrice.

« Hm… Je vous comprends totalement ! Si je peux me le permettre, j’aurais bien voulu en être l’auteure ! » Disait-elle tout en mettant de plus en plus le bordel dans ses dessins, il fallait qu’elle le retrouve ! Et bingo. « Haha ! Le voilà ! » L’italienne sortit alors un papier qui datait d’il y a quelques mois déjà, elle y avait même inscrit la date de création, accompagnée de la petite signature de l’artiste en bas, dans un coin de la feuille. Elle avait ensuite posé le papier sur le bureau pour le montrer à son interlocuteur, comme si elle tenait absolument à lui faire comprendre que le croquis venait bien d’elle. « Voilà le dessin en question si vous voulez y jeter un œil. Comme vous pouvez le voir, il est bien plus grand, et était sensé s’étendre sur le bras. Mais finalement, au dernier moment, le client a choisi de ne faire que la main. Quand je vous dis qu’il était indécis ! » Rajoute-elle en croisant des bras, faisant de nouveau la moue comme un enfant boudeur.

Mais elle avait vite déchanté en écoutant la proposition du jeune homme. Venait-il vraiment de lui proposer de regarder l’entièreté de son tatouage ? Les yeux de la jeune femme se mirent à pétiller d’envie, tout en redressant son regard vers Mishima. C’était confirmé, elle l’adorait. Rares sont ceux qui voudrait que Lucyle voit le tatouage juste pour le plaisir des yeux.

« Je… Je peux ? Vraiment ?! Ce serait pour moi un honneur ! Vraiment ! Oh je suis toute excitée, c’est la première qu’on me propose de voir une toile entière ! Enfin… Je ne veux pas vous forcer la main bien sûr ! Mais rien que l’idée de regarder le travail de quelqu’un que je ne connais pas... Voir une autre forme de tatouage... J’ai hâte et j'en suis vraiment ravie ! » Fit-elle, toute joyeuse. Elle avait même claqué ses mains plusieurs fois entre elle, pour montrer son engouement.
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Le côté sémillant de Luce était communicatif et tira sur les lèvres fines d'Akemi un sourire sincère, énergisé par la pétillante jeune artiste bien qu'il demeura docilement assis sur son siège, les mains posés sur son giron dans une attitude de parfaite femme japonaise. Image-même de la Yamato Nadeshiko, la femme idéalisée, il ne payait pas de mine mais demeurait un Yakuza qui se régalait du moindre petits détails ; un haussement de sourcil, un sourire, une colère : Luce était une séduisante tornade dont les tempêtes le ravissaient. Il l'écouta sans l'interrompre avec la politesse sage qui le définissait si bien, hochant plusieurs fois du chef durant son discours. Voir l'encre pénétrer sous la peau... il eut soudain un frisson à peine remarquable, piquetant son derme d'une chair de poule fugace. La passion de son interlocutrice était intéressante, mais elle lui parlait plus loin encore, dans des abîmes moins avouables.

"J'adore la sensation des aiguilles qui ourlent la chair", admit-il très poliment mais avec un large sourire.

Le japonais ne dit rien de plus, fermant les yeux sur une mine presque réjouie d'avoir trouvé quelqu'un qui pourrait comprendre cette sensation. Il lavait un peu menti en disant qu'il était incapable de créer et se dit que cette femme pourrait peut-être comprendre la beauté là où elle se trouvait. Elle n'avait rien de bizarre pour lui, mais était une rencontre fascinante et enrichissante qu'il voulait découvrir pleinement. Ils se souriaient en miroir à chaque fois que l'un exposait ses visions à l'autre, et c'était là une belle marque d'entente naturelle.

“L'excentricité et la force de caractère marchent toujours de pair", la complimenta-t-il sans fard avant de lui sourire chaleureusement, "je suis moi-même un excentrique, à ma manière."

Le jeune homme n'ajouta rien de plus car il n'était pas venu ici pour se vanter, bien qu'il adorait ça en bon petit paon aux ocelles multicolores sous ses aspects traditionnels en noir et blanc. A la place de quoi Akemi préféra laisser la tatoueuse à sa fouille plus ou moins minutieuse, la détaillant pendant ses recherches. Il resta sur son siège, silencieux, discret et poli mais souriant et communicatif. Il n'était pas pressé, ni vraiment concerné par ce qu'il avait demandé : il y avait chez lui une étrange distance sous le fard de l'honneur qui le faisait être froid sous son aspect chaleureux. Il tenait à ce que cet homme soit enterré par ses proches, mais parler d'art était plus important pour lui ; chacun ses priorités. Que Luce soit belle était un fait, qu'elle soit intéressante était un régal. Il piqua un délicat fard quand elle lui avoua qu'elle aurait voulu être l'auteure de ses tatouages, et il s'éventa un peu plus rapidement avec son éventail.

"J'aurai été ravi de vous prêter mon corps pour se faire", dit-il sans sous-entendu grossiers malgré un ton un peu taquin.

Elle revint à lui avec le croquis du tatouage de l'homme qu'il cherchait et le travesti se pencha sur le dessin avec un œil perçant les détails, s’attardant sur les courbes et les pleins en nuances de gris. Il jaugeait, mais je jugeait pas. La délicatesse du trait, l'agencement des éléments, la place laissé au vide, concept que les japonais trouvaient très important dans les compositions comme le tatouage où l'arrangement floral. Il la remercia respectueusement d'un mouvement de tête.

"C'est dommage, la pièce complète a une harmonie particulière et très fine, cela a du être pénible pour vous de tronquer votre oeuvre", admit le Yakuza en relevant la tête vers la jeune femme, "les gens sont des sots.Ils pensent que payer les rend critiques d'art. Je méprise ce genre de béotiens", après avoir détailla le croquis de très longues minutes, il en revint à sa question initiale, "avez-vous son nom, ou tout autre information qui me permettrait de retrouver sa famille ?"

Akemi se proposa alors de compenser la perte de temps de Luce en lui montrant son tatouage pour lui faire cette faveur que les yakuza ne faisaient initialement jamais pour les Gaijins ; ce n'était pas une entorse aux traditions : les artistes comprennent la beauté et la laideur de l'art, et il savait que Luce verrait au travers de l'encre et des dessins l'âme même de l'irezumi. Il en était même convaincu, car elle était fine. La voyant s'enthousiasmer, le jeune homme se releva lentement de son siège, déroulant sa longue silhouette filiforme qui atteignait presque le mètre quatre-vingt-dix. Il était grand et maigre, avait cet aspect fragile et délicat un peu trompeur. La joie visible de la jeune femme le mit à l'aise et il se fendit d'un sourire absolument adorable tout en défaisant le nœud de la corde de soie qui retenait son obi. A vrai dire, il était tout aussi excité qu'elle de dévoiler cette pièce qui faisait toute sa fierté.

"Ce tatouage, c'est mon âme, c'est tout ce que je suis. Je suis heureux de pouvoir le montrer entièrement à quelqu'un car c'est réellement une totale mise à nue. Je vous offre une entrée dans mon âme, Luce-san. je suis très honoré de le faire. L’effeuillage sera un peu longuet, j'en suis désolé. Je tâcherai de vous parler de l'irezumi en même temps, sans me montrer trop bavard."

Akemi offrit un clin d’œil complice à la jeune femme et déposa son cordon sur le bureau. Porter le kimono était un art en soie et l'habillage et le déshabillage étaient à eux tout seuls de réels rituels auxquels il était rompu de longue date. S'il n'avait été un malfrat, le fils Mishima aurait voulu être un acteur de Kabuki et la précision et la grâce de ses mouvements étaient autant de preuves. Il défit lentement son obi, le déaccessoirisant  avec une patience qui venait du respect qu'il avait pour sa tenue. Un par un : des pinces, un petit coussin caché dans le dos, contre un nœud. Un nœud, puis un autre. Un sous-obi, et il ouvrit son kimono pour en dévoiler un autre, entièrement blanc, plus léger. Une nouvelle ceinture, une nouvelle couche comme une fleur qu'on effeuille avec patience. Son riche kimono trônait sur le siège qu'il avait hanté de longues minutes, tandis qu'il ouvrit le second pour tourner le dos à la tatoueuse et lui faire découvrir par transparence un motif imprécis mêlant le rouge et le noir. Immense, il semblait recouvrir tout le dos, les épaules, et aller encore plus loin. Il défit sa seconde ceinture et fit glisser son sous-kimono sur ses hanches pour dévoiler le motif colossal, très masculin, très invasif.

"L'irezumi est un très vieil art. On tatoue encore parfois aujourd'hui avec une longue arête de poisson flexible. Nous ne le partageons presque jamais. Nous autres Yakuza sommes un milieu très fermé, préservant la tradition et de la préservation de l'irezumi comme forme d'art, au même titre que l'ikebana, l'arrangement floral, ou le rituel du Chanoyu, cérémonie du thé."

Lorsqu'Akemi retira enfin son sous kimono et la petite chemise transparente de soie qu'il portait en guise de sous-vêtements, il avisa que Luce ne pourrait pas tout voir en raison de son boxer et eut l'audace de le retirer sans sourciller, l'enroulant simplement autour de son sexe - une technique qu'il avait trouvé tout seul pour rester décent tout en montrant tout le tatouage - avant de s'offrir à sa vue. Le jeune homme était recouvert d'encre : de la racine haute du cou jusqu'au bas des fesses, continuant un peu sur l'arrière des cuisses. Sur l'avant, la pièce recouvrait ses épaules, des pectoraux et ses biceps. Il était fin, presque maigre, le corps très féminin malgré sa claire appartenance au genre masculin, extrêmement pâle de carnation ce qui mettait en valeur le rouge des grands chrysanthèmes en pleine floraison qui côtoyaient paisiblement le visage grimaçant d'un démon cornu qu'on voyait souvent dans les représentations les plus connues de l'art japonais, le démon Hannya. Chaque chose avait bien entendu sa signification et était l'illustration même du caractère de son porteur, mais il ne parla pas, laissant la jeune femme regarder ce qu'elle voudrait, toucher si elle le désirait. Il n'était qu'une toile en cet instant ; mais quelle toile !

"Je vous laisse regarder à loisir", il ajouta, tout souriant, tout enthousiasmé de se révéler de la sorte à quelqu’un sans que cela ne lui paraisse vulgaire, "Je suis très fier d'avoir servi de matériel. Cette pièce représente mon caractère, mes idéaux, et beaucoup d'autres choses. Je suis, tel que vous me voyez, plus nu que si j'étais complètement déshabillé. Bien que nous n'en sommes pas loin !"

Le Yakuza eut un léger rire plus amusé qu'autre chose par la situation mais la fierté qu'il montrait laminait tout ce qui aurait pu sembler vulgaire dans cette étrange exposition. Plus nu que s'il n'avait plus de boxer, plus intime que s'il s'était montré séducteur ou louche avec la tatoueuse, il passait un vrai bon moment, débarrassé de fausse pudeur ou de pulsions sexuelles. C'était tentant de se pavaner, mais l'art était plus important que le sexe pour lui.
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Ce jeune homme était clairement plein de surprise. Non seulement il la comprenait au niveau de son art, mais également le plaisir de ressentir les aiguilles lui percer la peau pour y glisser de l’encre, pour que le tout puisse représenter un sublime dessin. Si elle le pouvait, elle serait venue l’embrasser ! Quelle est la probabilité de rencontrer quelqu’un qui pouvait autant comprendre Lucyle ?

« Rhooo mais vous êtes une perle ! Si je le pouvais, je vous aurais bien roulé une pelle ! Rares sont ceux qui ne trouvent pas ça « bizarre » ou « glauque ». Sérieusement, les gens sont vraiment insensibles à ça ! » Dit-elle, de nouveau en croisant les bras, avec une petite mine boudeuse. Comme un petit enfant qui n’a pas eu ce qu’il voulait.

Mais son air boudeur était vite parti lorsque Akemi avouait d’être lui-même excentrique. Et c’était sans doute ce petit côté excentrique qui faisait qu’il était en mesure de comprendre l’italienne. Après tout, les fous se reconnaissent bien entre eux non ? Et il fallait avouer que c’était assez plaisant. C’était comme si elle avait rencontré son homonyme ! Bien que cette place était déjà prise par sa Lulu, et ô combien elle souhait la garder. Dommage ! Même si l’entendre dire qu’il aurait accepté d’être la toile de Lucyle éveillait un intérêt plus grand envers le jeune homme. Pourquoi tout le monde n’était pas comme lui ? Beau, poli, courtois. Le top !

Mais malheureusement, il fallait couper la discussion forte intéressante sur l’art et le tatouage un instant pour répondre à sa question qui était à l'origine de sa venue. Ce n’était pas bien grave en soit, elle lui devait bien ça puisque tous deux se faisaient un malin plaisir à s’enfermer dans leur petit univers, chose qui était loin de déplaire à Lucyle.

« Son nom de famille ? Hmm… Je dois aller fouiller dans les archives, attendez deux petites secondes. » Et sur ses paroles, elle s’était redressée pour venir s’asseoir à son bureau, et utiliser son ordinateur pour rechercher la personne en question. Après avoir remis ses lunettes rondes, sans ça elle n’y voyait rien quand il s’agissait de fixer un écran, elle s’était mise à marmonner des paroles incompréhensibles tout en pianotant sur son clavier. « Ha ha ! Le voici, ce petit ingrat. Je savais qu’il avait un nom assez occidental mais je ne me souvenais plus exactement de l’ordre des lettres. C’était un certain… Josh Marbeline. » Fit-elle tout en tournant l’écran de son ordinateur vers son interlocuteur. Il affichait le tatouage en question pris en photo, avec le nom et prénom du client, la date, ainsi que le prix de son œuvre.

Elle laisserait le temps qu’il faut à Akemi pour regarder l’écran, pendant ce temps, elle était en train de l’écouter silencieusement mais était pourtant très attentive à ce qu’il disait, l’observant tranquillement en train de se déshabiller. Si beaucoup de personnes en profiteraient pour le mater, Lucyle préférait largement regarder l’œuvre d’art qui apparaissait petit à petit. C’est comme si elle assistait à une performance dans un musée. Tout s’affichait lentement et doucement, comme s’il cherchait à instaurer un certain suspense. « Il y a autant de couche de vêtement pour un kimono ? Il a pas chaud à force ? » pense-t-elle, tout en gardant son regard rivé sur lui.

Il fallait l’avouer, cette situation plaisait énormément à Lucyle. Voir que la pudeur n'avait pas atteint le Yakuza était assez réjouissant. Elle-même aurait était capable de se foutre à poil pour montrer son travail. Une bonne partie de sons corps était gravé par le tatouage, allant des bras jusqu’aux cuisses, passant par le dos et les hanches. Tout était de sa propre création, les dessins était signés de son coup de crayon, le tout formant une parfaite harmonie. Comme le corps d’Akemi. Une véritable œuvre d’art, en plus d’avoir un petit cours gratuit sur une nouvelle façon de tatouer.

« Hmm… Vous ne pouvez pas faire une petite exception pour moi ? Je suis une grande passionnée d’art, le tatouage c’est toute ma vie ! Et si je pourrai avoir l’occasion d’apprendre de nouvelles techniques… Bon sang ! J’en serai comblée ! Le tatouage étant très significatif, notamment par ces différentes façons de faire… Les cultures sont si variantes que chacune d’entre elle a sa propre façon de tatouer ! J’aimerai tellement être capable de toutes les connaître ! » Fit-elle, s’extasiant complètement sur le sujet. Un peu plus et on pourrait croire qu’elle en ressentirait une certaine jouissance.

Akemi étant totalement, ou presque, dévêtu, Luce s’était levée d’un bond pour venir tourner autour du jeune homme comme un vautour qui guettait sa proie. Elle l’avait examiné sous tous les angles possibles, se permettant de lui faire lever les bras, les tâter, puis ensuite écarter un peu les cuisses, détaillant chaque recoin de son corps, même ses fesses. Il n’y avait pas à dire, il était véritablement une toile laquelle un artiste s’était déchaîné pour exprimer sa créativité et sa culture.

« C’est… Wow ! Je n’ai pas les mots ! C’est si précis… Si significatif… Il y a un réel travail de professionnel, je ne sais plus où donné des yeux… Un réel plaisir pour les pupilles ! »
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