Akemi ✘ Se conquérir soi-même, c'est conquérir l'adversaire.

Akemi est un prénom mixte signifiant "joli crépuscule". Porte l'irezumi (le tatouage traditionnel des yakuza) masculin. Ce dernier représente l'oni vengeur Hannya, démon de la jalousie, entouré de chrysanthèmes, symboles de fermeté et détermination. Il recouvre le dos, les épaules, les pectoraux et les biceps et descend sur les fesses et l'arrière des cuisses. Akemi ne l'apprécie pas trop car il est la preuve la plus flagrante de son véritable sexe, qu'il aime à cacher par goût de la mystification et pour des motifs plus personnels. Apprécie les valeurs traditionnelles, mais préfère se montrer moderne dans son approche professionnelle. C'est un joueur invétéré qui parle souvent de l'histoire des Yakuza, quand ils se faisaient surnommer les Bakuto, les Joueurs ; excellent joueur de shôgi et de mahjong. Beaucoup de ses hommes se voient obligés de jouer au Mahjong ou à l'Hanafuda avec lui par caprice de sa part et s'il est bon perdant, il est mauvais gagnant : il se vante et se moque. Sa voix est assez neutre, et quelques personnes dans le clan ont eu un jour des doutes sur son sexe. Ne porte que des kimonos faits sur mesure, aime par dessus tout le whisky japonais dont il est fin connaisseur. S'est infligé le yubitsume de lui-même, il lui manque le petit doigt de la main gauche. Souffrant d'une anomalie chromosomique appelé le syndrome de Klinefelter, Akemi est né homme et son corps n'a cessé de se féminiser : si son allure est féminine, ses organes génitaux sont cependant clairement masculins, bien qu'il s'agisse d'un cas d'intersexuation. Son syndrome inclut une taille au dessus de la moyenne, une fatigue chronique ainsi que d'autres symptômes comme des troubles du sommeil ou la stérilité ; il fait aussi plus jeune que son âge, ce qui peut faire douter de son sérieux. Il était amoureux de longue date de Lex Minobe (l'ancien Oyabun officieux du clan) mais ne lui a jamais dit, pour ne pas manquer de respect à leur longue amitié. Il observe à la lettre le nanshoku pour lui, un code archaïque qu'appliquaient les samouraï concernant les amours homosexuelles : ne jamais trahir l'homme aimé, l'aider sans jamais faillir, le protéger de ses adversaires et ne pas hésiter à donner sa vie pour lui. Il a parfois quelques aventures avec des femmes mais de manière très sporadique parce que selon ses propres dires : "on s'ennuie vite avec elles".