Chapitre 2 : La Corporation
Decay
Decay, destination de tous les possibles, terre en friche où fourmillent les possibilités et l'argent facile, où chaque vice est accessible, chaque désir libre d'être comblé. L'île prospère, se vautre dans sa propre réussite, quand l'ouragan Isaac survint, balayant sur son passage les installations des gangs comme leurs prétentions. Et un nouveau groupe émerge des brisures laissées par la tempête, la Corporation. Forte de son budget, celle-ci s'invite en sauveuse, promet à tous une aide financière et humaine, des avancées conséquentes, pour une vie meilleure. Avides de pouvoir ou simples fantoches, qui sont vraiment les acteurs de cette entité inédite qui prétend étendre son influence à tout Decay.
11/10/2020 HRP
La Newsletter est sortie ! Beaucoup de changements au programme, par ici
11/10/2020 RP
Quelques semaines après la fin de l'ouragan, la Corporation dévoile son visage ! A lire par ici
12/09/2020 RP
L'ouragan Isaac s'abat sur l'île ! Pour en savoir plus, par ici
12/09/2020 HRP
L'event Hurricane est lancé ! Vous pouvez toujours le rejoindre par ici.
27/08/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
05/07/2020 HRP
Nouvelle newsletter et nombreux changements ! La lire ici.
30/05/2020 HRP
Nouvelle newsletter en cette fin de mai ! La lire ici.
30/05/2020 RP
Un nouveau système de réalité augmentée sort au Space Station Bar ! Participer ici
5/04/2020 RP
Le Carnaval de Napoli est lancé ! Extravaganza
8/04/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
18/03/2020 HRP
Ajout des missions et petite update de l'index !
28/02/2020 HRP
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28/02/2020 RP
La Milice redouble de violence et est plus présente sur le territoire de Decay !
31/01/2020 HRP
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31/01/2020 RP
L'intrigue "Paranoïa" a été lancée ! Par ici.
17/01/2020 HRP
Ouverture du forum ! N'hésitez pas à rejoindre le Discord !
Il parait qu'une jeune fille a été aperçue allant dans les égouts. Depuis, elle n'a plus donné aucune nouvelle d'elle. Une nouvelle victime des monstres vivant dans les égouts ?Une vingtaine de serpents en liberté auraient été aperçus sur les Docks. La Triade en sueur.On déplorerait trois morts suite au dernier barathon de la rue de la soif.À Kabukicho, des rumeurs sur l'affaiblissement des effectifs du clan Oni commencent à poindre. L'absence de Yokai se fait-elle enfin ressentir ou cela n'est-il que le fruit de l'imagination de quelques résidents ?Une certaine Shrimpette serait en train d'écrire une fan-fiction sur certains membres de Decay.On dit que l'ensemble du corps d'un certain mercenaire travaillant pour la Triade serait entièrement recouverts de ses nombreux crimes. Une dizaine de cadavres auraient été découverts, au cours du mois de Janvier, sur les Docks. Certains évoquent un règlement de comptes. Un tout nouveau malware parcourrait la toile, déguisé sous la forme d'un logiciel à première vue inoffensif. Il installerait une backdoor sur les machines infectées. Pour quelle raison ? Cela reste un mystère. Une femme vagabonde à la chevelure d'un noir profond et aux yeux écarlates prendrait en charge des malades et blessés au travers de Decay pour une misère, offrant une alternative médicale à celle dispensée par l'Église. Fin Janvier/Début Février, une course de rue, en pleine nuit, aurait conduit certains hommes hors des pistes. Plusieurs voitures seraient sorties de la route suite à un « conducteur fantôme ».
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Akemi Mishima
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Akemi s'amusait du naturel de la jeune femme qui avait des manières aussi surprenantes que rafraîchissantes. Lorsqu’elle lui parla de l'embrasser, il la fixa un instant sans rien dire, un sourire coquin accroché à ses lèvres fines comme une invitation à tester ; mais une invitation polie, une petite pique perdue dans la conversation. Les femmes n'étaient pas son violon d'Ingres, mais certaines femmes touchaient par leurs qualités - l'affirmation, la force, l'intelligence, la beauté physique ou morale - une corde sensible chez lui, plus indécis qu'il ne l'aurait cru. Si les hommes avaient sa faveur, la beauté venait de tout genre. Elle dormait dans le lit des belles roses comme des lymphatiques nénuphars, et baignaient dans toutes les eaux ; force était de le constater.

"Le beau est toujours bizarre, disait Charles Baudelaire. Je ne veux pas dire qu'il soit volontairement, froidement bizarre. Je dis qu'il contient toujours un peu de bizarrerie, inconsciente, et que c'est cette bizarrerie qui le fait être particulièrement beau. Peu de gens le comprennent. Je suis fort aise de me trouver en face d'une personne qui le comprend."

Le Yakuza n'entra pas - pas encore ? - dans les détails de ses fétichismes les plus intimes ; piquer la peau, la sentir plier, s'irriter. Il plissa les yeux, ressentant la chaleur du dehors lui rappeler le nombre de couches que comportait son kimono tout en s'éventant plus promptement en conversant avec la jeune femme qu'il laissa se mettre sur son ordinateur pour rechercher le nom de feue monsieur le grand inconnu. Attendant poliment, il finit par se lever quand elle trouva l’occurrence, regardant par dessus l'épaule de la jeune femme en profitant pour lui offrir un peu de fraîcheur du bout de son éventail. Il plissa les yeux, gravant dans son esprit le nom du jeune homme, la date, le tatouage ; le prix, même - on ne savait jamais. Il la trouva ravissante autant avec que sans ses lunettes mais ne s'enfonça pas dans la flatterie facile et resta concentré.

"Josh Marbeline... Merci à vous, Luce-san. Vous me rendez un grand service", la remercia-t-il sobrement avec un sourire, "il est temps d'honorer ma part du marché, à présent."

A présent, il se présenta comme la fleur exotique qu'il était effeuillant la soie damassé couche par couche comme autant de pétale pour révéler le cœur de la plante. L'asiatique se déshabilla tranquillement, sans faire durer mais sans se hâter. Il y avait un ordre et une précaution à prendre car il respectait ses vêtements, son allure et s'était toujours vu comme un espèce d'acteur de kabuki moderne : un onnagata qui jouait un rôle féminin, pour qui se dénuder devenait plus qu'un spectacle : un rituel. Akemi s'offrit finalement sans fausse pudeur à la vue de la tatoueuse qui le fixait avec insistance ; d'autres auraient été gêné. Pas lui. Il était la perle de Kabukicho, un paon flamboyant sur de sa délicatesse. Le corps presque intégralement tatoué, les hanches un peu larges pour un homme, il était d'une androgénie frappante. Mais les compliments les plus délicats à son cœur étaient ceux sur son tatouage, que Luce lui offrit.

"J'ai une bonne position sociale, je pourrais vous faire rencontrer mon tatoueur sans problème", dit-il gentiment, saisi par son enthousiasme, "ces tatouages sont fait selon la technique Tebori : des baguettes sur lesquelles sont montées des aiguilles stériles ; tout est fait main. Mon tatoueur vous expliquera mieux que moi, cependant."

Partager et disperser était deux, et malgré son amour pour la tradition Akemi était un shatei-gashira visionnaire tourné vers l'extérieur. L'art et la passion se moquait bien des origines et pour faire découvrir les délicatesses de l'irezumi, il fallait des gens pour en parler. Il demeura ainsi, tout nu et tout souriant, à accepter de divulguer quelques pieux secrets japonais à une jeune femme passionnée ; peu importait qu'elle soit Gaijin. Il lui montrerait de nouvelles choses pour la stimuler et l'inspirer au possible. L’enthousiasme de la jeune femme toucha quelque chose en Akemi qui même presque nu ressentit à nouveau la chaleur de cette nuit, se laissant manipuler par Luce pour qu'elle regarde tout à loisir ses tatouages. C’était peut-être cela qui le mettait en émoi - être manipulé de la sorte, même au nom de la passion. S'il rougit, ce fut au compliment et il reprit, plutôt à l'aise :

"Prenez votre temps pour détailler tout à loisir, je ne suis pas pressé et je passe un bon moment. Je suis satisfait de ravir vos yeux."

Le Yakuza se fendit d'un large sourire presque un peu équivoque tandis que la jeune femme lui fit lever les bras : sous une de ses aisselles était tatoué un message en kanji, isolé des autres motifs, comme un message secret. Ainsi presque totalement dévêtu, examiné, touché, il se montra le plus docile du monde, écartant les cuisses lorsqu'elle l'exigea, se pliant à ses moindres demandes avec bonhomie et... un début de malice, car la scène ne manquait ni de piquant ni de charme. Et même si l'art était au centre de cet étrange moment, il ne put s'empêcher se se mordre la lèvre pour réprimer un sourire plus appuyé quand elle le toucha. Heureusement qu'il avait noué son boxer autour de la partie la plus masculine de son anatomie.

"Luce-sans, sans vouloir vous manquer de respect", commença très poliment le jeune homme, "vos mains sont fort agréables, aussi prenez vraiment tout votre temps sur moi", il lui offrit un nouveau sourire, plus franc mais toujours aussi courtois malgré l'émoi qu'il commençait à ressentir, "cependant, loin de moi l'idée de vous ennuyer ; mon boxer finira simplement par vraiment tenir tout seul."

Le yakuza eut un rire clair, plus amusé que mis mal à l'aise par la situation et l'aveu qu'il venait de faire. Accepter ses pulsions, c'était la base de la force. Ne jamais les imposer aux autres, c'était le secret de cette force. Être sincère, c'était le fondement de tout.
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Quand elle finira folle
Un peu plus et Lucyle se trouvait aux anges. Toucher, regarder, s’inspirer. Voilà tout ce qu’elle était en train de faire pendant qu’Akemi parlait. Elle continuait de l’écouter toujours avec attention, elle avait l’impression que seuls lui et elle pouvaient comprendre de quoi ils parlaient. Comme s'il s'agissait d'un langage bien à eux.

« Je comprends totalement ce que vous dites ! Personnellement, je trouve le « bizarre » comme étant magnifique, car je m’attarde sur ce qui le rend différent ! Et le différent se démarque des autres ! Il attire l’œil ! C'est ce qui le met en évidence par rapport aux autres ! » Elle en sourit même à sa propre phrase. « Je suis toute aussi heureuse de voir quelqu’un qui partage la même façon de voir les choses que moi. C’est si… Rafraîchissant ! Les autres du salon ou les clients n'y comprennent que dalle à tout ça.»

A l’entente de son accord pour rencontrer le tatoueur personnel d’Akemi, Lucyle ne put s’empêcher de lâcher un petit cri d’excitation qu'elle vint vite étouffer avec ses mains. C’était presque de l’extase à ses yeux. Découvrir de nouvelles techniques, en apprendre plus sur le tatouage traditionnel japonais lui faisait presque rosir les joues.

« Oh merci ! Je vous revaudrai cette faveur, je vous le garantis ! Dommage que vous n’ayez plus de place sur votre corps, je vous aurai bien offert un tatouage ! » Elle s’était interrompue dans son inspection pour pincer son menton, et s’écarter un instant pour l’observer de la tête au pied. « Quoi que… Un dessin typiquement occidental viendrait gâcher l’harmonie des autres tatouages. Ils s’épousent parfaitement les uns avec les autres et il ne ferait qu’entacher cette symbiose. Bof, oubliez ! Je peux avoir des idées bêtes parfois ! J'ai tellement hâte !»

Elle lui fit un petit clin d’œil malicieux, avant de se remettre à son inspection. Ses mains parcouraient doucement son corps, comme si elle lui faisait de légères caresses, retraçant chacune des lignes du bout des doigts, venant frôler le torse rapidement avant de se mettre derrière le jeune homme. Encore une fois, ses mains lui servaient de repère, elles passaient délicatement sur ses épaules, venant ensuite souligner la courbe de la colonne vertébrale, le tout avec douceur, presque de la légèreté. Ses yeux ne quittaient pas les tatouages, elle était comme obnubilée, envoûtée même. L’euphonie des signes, des couleurs, tout était soigneusement gravé à la perfection. Lucyle s’était même surprise à sourire doucement, toujours avec ses petites lunettes rondes.

« C’est vraiment… Incroyable ! J’ai déjà dû imiter des tatouages traditionnels japonais pour des clients, mais en aucun cas il ressemblait à celui que vous avez… Ils n’ont même rien à voir ! Je le vois bien ! La technique est loin de ressembler à la mienne, au toucher je pourrai presque le sentir… » Fit-elle, toujours en parcourant ses mains sur son dos dénudé.

Elle reprit sa démarche à observer les sublimes dessins qu’il avait sur la peau. Elle n’avait qu’une envie, avoir le même sur son propre corps. La douleur n’était pas un problème. A force d’avoir des tatouages, elle ne ressentait de que des picotements lorsque les aiguilles lui transperçaient la peau. C’était même presque devenu agréable, bien que ce qu’elle préfère c’est de l’infliger à ses clients. Pendant de longues secondes, elle était comme perdue dans son monde à observer le bel assortiment de dessin avant de s’y attarder sur un en particulier. Une écriture, elle ne connaissait pas la signification, loin de connaître les différents alphabets japonais. Lucyle se demandait quand même ce que cette citation pouvait signifier.

« Qu’est ce que ça veut dire… ? » Disait-elle, pensant à voix haute. Elle en profitait pour y passer ses doigts comme avec les autres tatouages qu’elle avait examiné au toucher.

Ce ne fut qu’aux dernières paroles du japonais qu’elle s’était ressaisie, sortant de son espèce de transe, de son petit monde. Comme si sa bulle venait d’éclater.

« Hein ? » S’exclamait-elle tout en relevant sa tête, avec un air interrogé sur le visage. Elle ne prit conscience qu’assez tard de ce que voulait insinuer Akemi. « Oh merde ! Euh.. Crotte ! Je suis désolée, je ne voulais provoquer… Ce genre de réaction ! Je ne pensais pas que c'était possible que ça arrive ! Vous auriez pu me le dire, ce genre de réaction ne m'embarrasse pas plus que ça mais j'aurais pu installer le paravent pour éviter que les petits curieux ne voit ça !»

Instinctivement, elle s’était reculée comme si elle n’avait plus le droit de le toucher, pointant le petit oiseau susceptible de se réveiller. Il fallait dire que Luce était très tactile de base. Donc imaginez que dans cette situation, c’était pire.

« Je vais finir par croire que je vous fais de l’effet, très cher Akemi Mishima » Elle était ensuite venue croiser les bras avec un petit sourire provocateur, possiblement joueur même.
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L'attention avec laquelle Luce l'écoutait galvanisait Akemi, heureux de croiser une personne qui avait une vision de la beauté, de l'art qui frôlait tant la sienne qu'on aurait volontiers pu y voir des jumelles, sinon la même. Il appréciait confusément sa compagnie, s'étant rarement senti aussi communicatif avec un membre du sexe opposé. Il se bornait en général à des rapports amicaux, courtois et un peu distant avec les femmes, par étrange habitude. Mais là, la rencontre renversait toute ses conventions, mettait à mal ses convictions, le dénudait au sens propre comme au figuré. Et tout cela commença à prendre l'allure d'un jeu dès lors que la raison de sa venue était devenue une excuse pour demeurer avec cette étrange tatoueuse. Elle s'attardait sur ce qui rendait différent... le jeune homme eut un sourire tout en demeurant docile à son inspection.

"Vous voyez, je ne devrais pas vous le dire car ce n'est pas le sujet mais je suis né avec une anomalie génétique faisant que mon physique est très féminin", non seulement avait-il l'air androgyne et totalement imberbe, mais les hanches d'Akemi étaient un brin plus large que celle d'un homme lambda, lui donnant une forme générale proche de celle des femmes, "petit, on m'a souvent dit que j'étais différent pour demeurer poli. Et un jour j'ai compris que ma différence faisait ma beauté. Dès lors, aucun homme ne m'a plus résisté."

Il sourit sincèrement, sans malice, sans prétention malgré ses dires quelques peu exagérés. Son apparence physique lui avait également causé bien du malheur, mais il n'était pas là pour réécrire Les Souffrances du jeune Werther. Il rosit de plaisir en entendant Luce s’enthousiasmer à nouveau de leur passion commune. Dieu, que cette femme était vivifiante, passionnée, fascinante. Le Yakuza retint un peu sa respiration par réflexe, sans trop savoir pourquoi. Elle avait l'air si reconnaissante que cela fit manquer un battement à son cœur d’artichaut.

"Je suis heureux d'être en votre compagnie. Et ces clients-là ne sont que des béotiens, ne vous en souciez pas", il prit un air gêné, confus de la reconnaissance de l'italienne, "je ne désire rien en échange, Luce-san. Savoir que vous découvrirez de nouvelles techniques est ma récompense", il se laissa observer, sans bouger, l'écoutant changer d'avis ; elle était intelligente et sensible, "c'est l'harmonie des tatouages, en effet. Ne vous excusez pas."

Akemi rendit son clin d’œil à Luce d'un sourire complice, signe qu'ils se comprenaient fort bien. Il la laissa alors continuer son inspection tout à loisir, s'offrant à sa vue comme à son toucher ;  tout stoïque qu'il se voulait, la sensation d'être détaillé, manipulé, positionné, touché sans faux-semblant ou pudeur lui occasionna une impression agréable puisqu'il aimait cette docilité qu'on lui demandait, et qu'il adorait être regardé. Cé'tait pour ses tatouages, mais cela n'y changeait rien. Sentir des mains parcourir votre corps, souligner vos muscles, glisser sur vos courbes. Il inspira lentement quand Luce frôla son torse maigre, la sentant soudain derrière lui. Leur position lui sembla cruellement naturelle, appréciant de sentir une personne derrière lui par habitude. Tout cela devenait bien étrange pour le japonais qui se découvrit en prie au désir avec une femme, et l'idée lui apparut presque folle tant elle était rare. Mais ce qui créer un désir est parfois une dose de hasard distillé dans une ambiance particulière, un sourire, une discussion. C'était doux, si léger, et clairement pas à dessein que Luce créait cet émoi chez le yakuza. Ça n’avait pas besoin d'être logique : le désir déconnecte de la raison. Et ceux qui contrôlent leur désir, c'est que leur désir est assez faible pour être contrôlé.

"L'imitation reste toujours une copie. Il est regrettable qu'on vous demande cela avec votre talent et votre sensibilité, mais je suppose que les clients veulent ce qu'ils veulent", s'offusqua un peu le travesti van d'arrondir un peu le dos pour qu'elle sente mieux, "vous pouvez le sentir, touchez de manière plus appuyée et fermez les yeux ; vous pouvez sentir chaque coup d’aiguille, comme du braille", il se laissa relever les bras et comprit qu'elle était en train de regarder ce petit message secret qu'il avait tatoué sous une aisselle, "Watashi wa mō utte imasen."

Relevant soudain son regard sur la tatoueuse, Akemi clos à moitié ses yeux et se fendit d'un sourire un peu ambigu, entre la séduction et la tristesse poli, laissant un instant suspendu avant de lui faire la traduction, lui signifiant ainsi tacitement qu'elle était lourde de sens pour lui :

"Je ne suis plus à vendre."

Il avait d'autres surprise du genre mais la situation sembla quelque peu dérapé lorsqu'il lui avoua sans fard l'émoi dans laquelle elle le plongeait, sans perdre sa courtoisie et son respect pour elle. Désirer une femme n'était pas cesser de la respecter, après tout ; il n'était pas un animal. Mais amusé de se sentir attiré par une femme, lui qui était homosexuel, la situation lui plut plus qu'elle ne le perturba. C'était original, inattendu et tellement bizarre ! C'était exotique pour lui. La voir cependant reculer ne le surprit pas et il ne la retint pas pour lui laisser le temps de digérer ce qu'il venait de dire et lui laisser le champ libre pour au choix, le repousser, le gifler, l’éloigner de lui. On ne savait jamais, et Akemi était un homme plutôt insolent quand on en venait à ce genre de choses.

"Ne vous excusez jamais de ce genre de choses, Luce-san. C'est à l'homme de le faire. Les femmes ne doivent pas s'excuser des faiblesses des hommes. Aussi pardonnez-moi."

Il était important pour Akemi de faire comprendre à la tatoueuse qu'une femme n'a pas à s'excuser des réactions des hommes. Lui-même avait été dans ce cas, s'y retrouvait parfois. C'était aux hommes d'apprendre à se contrôler. Il espérait être un gentleman, mais ce n'était pas toujours le cas. cependant, il demeurait toujours délicat. Le Yakuza prit une inspiration pour se détendre, mais ne bougea pas. Il prenait le temps de faire a part des choses entre son envie et la situation.

"La situation ne manque pas de piquant, je ne peux pas le nier", le sourire provocateur de la volcanique italienne se ficha un peu plus dans ses reins, et il rougit sans fard, "vous me plaisez, en effet. C'est perturbant car ne n'aime que les hommes mais je trouve ça plutôt cocasse au contraire, c'est dépaysant pour moi. Cela dit je ne voudrais pas que vous vous sentiez insultée ou mal à l'aise par mon désir. Vous avez le contrôle, Luce-san, aussi je me plie à votre décision."

Acceptant ses désirs, il n'en demeurait pas moins courtois et attentif à la jeune femme. S'il aurait aimer découvrir de nouvelles perceptives, il n'imposait nullement sa volonté à la jeune femme. Il s'en remettait à elle car d'une nature philosophe, le yakuza ne souffrait pas de dormir sur la béquille ce soir ; ainsi vont les choses et si la séduction est un jeu, il faut savoir accepter les issues défavorables. Mais Akemi attendait de voir. On ne savait jamais ce qui nous attendait avec les gens, et Luce lui plaisait parce qu'elle était imprévisible. Il appréciait de la laisser faire son choix, et surtout de s'en remettre à elle tout entier.
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Il était clair que la situation dans laquelle Lucyle se trouvait avait totalement dérapé. Elle continuait cependant de l’écoutait attentivement, le voyant se confier à elle à propos de son anomalie génétique. Elle ne ressentait pas vraiment de la peine à ce moment-là mais plutôt de l’admiration. L’italienne aurait voulu être aussi différente que lui car cela signifiait qu’il se démarquait des autres, ne le rendant que plus spécial et plus beau, comme lui-même venait de le dire en même temps qu’elle le pensait. Ils étaient décidément connectés !

Elle était presque admirative face à Akemi. Luce aussi aurait voulu être comme lui sur ce point. Sa maladie pouvait peut-être la démarquer des autres mais elle ne faisait que la hanter avant tout, bien qu’elle réussît à faire abstraction quand elle dessine, tatoue ou boit. « Va te faire soigner ! » qu’on lui disait. Une décision qu’elle n’avait jamais prise, bien qu’elle eût conscience des répercutions.

« Oui je me disais aussi… Si je peux me permettre, je l’avais remarqué lorsque j’ai fait ma petite analyse. Enfin, pendant ma petite observation. » Fit-elle tout en haussant des épaules, venant ensuite croiser les bras. « C’est exactement le genre de mentalité qu’il faut avoir ! L’avis des autres, on s’en carre franchement ! Mieux vaut avoir le petit détail qui nous différencie des autres, plutôt que de les ressembler ! »

Dans son argumentation, elle ne comprenait pas pourquoi certaines personnes jugent d’autres au point de les considérer comme « anormal ». Quand quelqu’un sort du lot, il faut l’admirer ! Prendre le temps de se dire qu’il est très bien comme il est et que c’est ce qui peut faire son charme ! Mais c’était une pensée qui lui échappée. Elle était assez extravertie et ouverte sur les sujets comme celui-là, donc elle n’avait aucun mal à communiquer avec quelqu’un dit « Différent ». Elle était tout de même heureuse d’avoir rencontrer une personne comme lui qui partageait la même vision des choses.

« Rholala… Mais vous êtes un Saint ! Wow… C’est vraiment très aimable de votre part ! J’ai des frissons rien que d’y penser ! » S’exclamait-elle tout en se frottant les bras. En effet, cette pensée lui avait hérissé les poils d’excitation. Elle avait tellement hâte ! « Je me répète mais je vous aurais embrassé ici et maintenant pour cette offre ! Mais n’oublions pas que je suis au travail, et qu’il est un indécent de faire ça ici. De plus, je voudrai pas vous mettre mal à l’aise ! »

Mais encore une fois, il la comprenait à la perfection. L’harmonie des tatouages. Un terme qu’elle adorait. Plus elle parlait avec lui, et plus il montait dans son estime. Elle lui donnait presque envie de quitter son travail pour aller boire un verre ailleurs et continuer de discuter de leur passion commune. Notamment sur la signification. « Je ne suis plus à vendre ». Était-il relatif à quelque chose en particulier ? Sans doute une question qui restera sans réponses au risque de lui rappeler de mauvais souvenirs, sachant que Lucyle ne voulait pas briser l’ambiance qui s’était installée.

Puis il vienne au sujet qui avait fait reculer Lucyle dans son inspection. Elle avait d’ailleurs mis un certain temps avant de comprendre le sens de sa phrase. Et comme elle ne s’y attendait pas, elle avait ouvert la bouche pour parler mais aucun mot n’était sorti.

« Attendez, attendez… Vous voulez dire que… » Elle s’était interrompue pendant quelques secondes, assimilant les mots dans sa tête. Et la réaction fut immédiate, elle avait rougi. C’était bien la première fois qu’on lui faisait des avances de cette façon. Mais ce n’était pas pour lui déplaire. « Euh... Wow ! Alors là, je m’y attendais pas… » Elle venait ensuite poser sa main sur sa bouche pour cacher son petit sourire gêné, avant de respirer un bon coup et reprendre un sourire assuré, toujours avec les joues rosies.

« Eh bien… Si c’est une invitation... Je pense que je vais y réfléchir. Attendez-moi à l’entrée du bâtiment, si je viens, c’est que j’accepte et sinon… Considéré ça comme un râteau ! » Elle était ensuite venue se rapprocher pour venir poser un bras sur son épaules, avec un petit clin d’œil malicieux.
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Lucyle Ydillya & Akemi Mishima


L'ambiance avait glissé dans quelque chose d'étrange mais qu'Akemi ne trouva pas déplaisant. L'impromptu, le bizarre savaient mieux que tout renforcer les petits moments de là vie pour faire de simples rencontres anodines des choses plus intimes, plus amicales, plus épicées. D'une simple herbe naissait une belle fleur, au cœur de inattendu. Il s'ouvrait en confidence comme une belle rose qui offrait à une illustre inconnue une brève vision de son jardin secret. Et de la voir si attentive, si respectueuse de ce qu'il lui racontait le japonais eut un fin sourire. Cette femme avait un petit quelque chose de plus qui les liait avec une facilité déconcertante. La beauté n'y était pour rien, même si une fragrance délicate est toujours plus séduisante dans une belle corolle. Alors qu'il se retrouve nu devant elle ne lui occasionnait aucune vulnérabilité ni gêne : Akemi était un homme sûr de lui qui ne s'effarouchait pas facilement mais se piquait d'intérêt pour les situations cocasses. Et ce soir, face à Luce, c'en était une. Il hocha simplement du chef lorsque la jeune femme lui dit avoir compris ce qu'il y avait à comprendre sur son physique androgyne, se fendant d'un nouveau sourire à la fin de son explication. C'était quelque chose, cette femme !

"Une fois que vous avez fait d'une faiblesse une force, il peut devenir aisé d'en faire une spécificité ; et d'une différence, vous créez un avantage", il avoua ensuite sans le moindre fard, "j'aime que les gens me remarquent et me regardent. Je veux être inoubliable, et rien de moins", son sourire s'agrandit, "ils se moquaient de moi car j'étais différent, aujourd'hui je me moque d'eux car ils sont tous les mêmes."

Rien de point que le paon flamboyant des rues colorées de Kabuki-chô, vaniteux comme il le fallait, plaisantin comme il le fallait pour faire passer la pilule. Sous sa patience et sa douceur, il savait également être retors, vicieux, pervers. Mais la franchise primait dans son échange avec la tatoueuse, et la tranquillité étrange de leurs échanges lui donnait envie de plus.

"Je suis plus proche du pêcheur que du saint, Luce-san", avoua le jeune homme sans perdre son sourire, constatant la chair de poule qui piquetait la peau de la jeune femme - c'était ravissant, au passage, et il poussa un long soupir, "je suis fort aise de vous faire autant plaisir", à la mention d'une embrassade, il rougit très clairement de plaisir, visiblement amusé de l'idée, "Oh, rien ne me met mal à l'aise. Mais ce serait surement indécent, vous avez raison. Cela pourrait peut-être vous nuire."

L'attitude d'Akemi ainsi dénudé dans le plus grand des calmes et son aspect plaisantin attestait que cet homme n'avait certainement honte de rien, si ce n'était de choses plus intimes : les sentiments, par exemple. Il s'amusait comme un petit fou à vrai dire, et ne chercha pas à savoir ce que la jeune femme déciderait pour la suite. C'était un jeu pour lui, où il pouvait gagner comme perdre et cette perspective lui plaisait plus que tout. Il avait la sensation que Luce et lui se comprenaient à merveille, et que la discussion était fluide, sans trop de tabous. Elle était sociable, sensible, belle et intéressante : pourquoi se cacher de la désirer ? L'hésitation et la gêne n'avaient pas leur place dans la bouche d'Akemi. Le Yakuza se contentant de sourire, yeux fermés, en hocha du chef lorsque Luce reformula l'histoire en rougissant. Par les kamis, qu'elle était adorable, cette femme-là. Sous l'air gêné, il ne perdit pas de vue l'assurance de la tatoueuse ; c'était une femme qui savait se reprendre et c'était fort agréable.

"Pour tout vous avouer, je ne m'y attendais pas non plus", il eut un rire clair, joyeux, "je suis gay, en fait. Cependant quelque chose chez vous me touche beaucoup, et je n'ai pas envie de repousser ce que je ressens sous le prétexte un peu facile de mes propres limitations."

L'air gaillard, Akemi acceptait sans effort ses propres contradictions. Il n'hésitait même pas quand bien même la situation aurait pu faire voler en éclat ses certitudes. Mais au diable les pensées triviales, il voulait ressentir ce qu'il ressentait. Laissant la jeune femme reprendre un peu contenance, il se tourna respectueusement et enfila à nouveau son boxer pour remettre une à une dans un ballet contrôlé - l'antique art de porter le kimono, le komono - les couches de son habilement : hadajuban, sous kimono, koshi himo, datejime, obi ita. Une couche après l'autre, un accessoire après l'autre avec patience et précision tandis qu'elle lui parlait. Il ajusta son obi et noua sa corde de soie a dessus, vérifiant un instant sa coiffure.

"Réfléchissez autant que vous le désirerez, j'apprécie les règles du jeu", il lui rendit son clin d’œil avant de poser sa carte de visite sur le rebord de la table à côté d'eux, "nous nous reverrons dans tous les cas si vous ne désirez pas continuer ce soir, je vous apprécie sincèrement et aimerais continuer nos échanges artistiques", il marqua une pause, "et puis, je ne suis pas une brute, je ne me sentirais pas insulté par un refus. Chaque jeu à ses règles et cela le rend plus intéressant. Il faut savoir être bon gagnant comme perdant."

S'il était philosophe et délicat, Akemi était aussi un homme affirmé et il appréciait de sentir le bras de Luce sur son épaule. Il ne se demanda pas si la tatoueuse cherchait à l'allumer, parce qu'il trouva cette considération vulgaire. Une femme fait ce qu'elle désire de son corps, et les homes doivent savoir maîtriser leurs désirs sans se chercher d'excuses. Il avait toujours pensé ainsi. Lui rendant son œillade complice, le japonais s'inclina respectueusement vers Luce pour la saluer et prendre congés d'elle ; cela lui permettrait de profiter du froid du dehors pour calmer un peu ses ardeurs et demeurer poli et courtois comme il l'était toujours.

"Je vais prendre congés de vous. Je vous remercie de votre aide dans mon enquête et comme dit précédemment, le choix de ce soir vous revient mais cela n’empêche pas de nous revoir pour discuter. J'attendrais, et nous verrons bien. J'avais justement envie d'une cigarette ou deux", Akemi lui offrit un charmant sourire, "bien, dewa, mata... ou mata kondo, Luce-san."

Enfilant à nouveau ses sandales de bois sans plus rien dire, le travesti se pencha une dernière fois sur la tatoueuse pour la saluer avant de tourner les talons et sortir en silence. Il avait obtenue ce qu'il voulait sur son enquête, une belle discussion, et peut-être une amitié naissante. le reste serait un coup de poker. Passant le seuil du salon de tatouage, le jeune homme releva la tête pour humer l'air frais du dehors et le sentir sur son visage, prenant un long moment pour se recomposer. L'attente était amusante, et il s'alluma tranquillement une cigarette sans même regarder l'heure. Vendrait-elle ou pas ? C'était le plus excitant : ne pas savoir. Tout les jeux avaient des règles, et c'était ce qui les rendait plus amusant. Le Yakuza termina sa cigarette et demeura à l'entrée du bâtiment, refaisant le monde en pensées solitaires, occupant admirablement son esprit sur des futilités, des projets, des choses importantes. Accepterait-elle ou ne viendrait-elle pas ?

Que d'amusement ce soir, pour un joueur !

(HRP : dewa mata = à plus tard
mata kondo = à la prochaine)
Lyxiae
Should I run away, and change my name ?
Lucyle Ydillya
Should I run away, and change my name ?
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Lucyle Ydillya
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Allégeance :
Aucune !
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Tatoueuse.
Mort du personnage :
Quand elle finira folle
Leur petit échange avait été fort plaisant pour Lucyle. Depuis le début, Akemi n’avait cessé de montrer dans son estime. La discussion avait été un vrai régal pour elle ! Et en effet, elle était en train de réfléchir à ce qu’elle allait faire. Allait-elle accepter ? Allait-elle refuser ? Là était toute la question.

En effet, Akemi lui plaisait aussi. Beaucoup même. Sa façon de se tenir, de s’habiller, de parler, de lui parler surtout. Tout faisait son petit effet à Lucyle. Elle en avait légèrement souri à cette pensée. Mais plus elle l’écoutait, plus elle le fascinait. L’italienne s’était de nouveau concentrée sur son « client », qui citait une remarque sur laquelle elle était totalement d’accord. Sa maladie était une faiblesse au départ. Elle faisait une fixette dessus, se voyant comme un défaut, une immondice, quelque chose d’inhumain même. Et avec le temps, elle s’est adaptée à son défaut, le transformant en une qualité. Avant, elle voulait ressembler aux autres, maintenant elle ne cherche qu’à se démarquer d’eux. Comme Akemi, elle veut être inoubliable.

« Comme je vous comprends ! Je veux exactement la même chose ! Que dès qu’on vous voit, vous dise "Wow ! Cette fille n’est pas ordinaire !" » Elle avait ensuite fait une pause, regardant Akemi avant de se pincer le menton. « Bon, pour vous je suppose que ce sera un "Oh wow ! Quelle sublime personne !", puisque je pense qu’au premier abord, on ne peut pas deviner aussi facilement que vous n’êtes pas une demoiselle ! » Elle lui avait lancé un petit regard complice suite à cela.

Pour aucune raison particulière, elle ne s’attendait pas à ce qu’il soit homosexuel mais rassurée de le savoir sans-gêne. Encore une fois, ils se ressemblaient en tout point, mis à part le faire qu’elle n’était pas homo. A vrai dire, Lucyle ne savait pas vraiment quelle était son orientation sexuelle. Elle profitait des plaisirs charnels sans réellement se poser la question. Mais pourtant, elle le pensait plus tourné vers les femmes vu qu’apparemment, elle lui faisait de l’effet d’après ses dires.

« Ah bah ça pour une surprise, ça en est une ! Il faut croire que je fais exception à la règle ! » Elle avait lâché un petit rire à sa remarque, avant de reprendre tout en le regardant se rhabiller tranquillement. « Eh bien… Ce sont des propos très touchants que vous tenez là ! J’ai hâte de voir la suite des évènements ! Mais sachez que je serai ravie de vous revoir, notre échange était des plus agréable ! Et si ce n’est pas ce soir, que diriez-vous autour d’un bon thé une prochaine fois ?»

Le petit teaser était lancé, laissant la question de sa venue en suspens. Oui, elle avait envie de le revoir. La discussion n’avait pas duré pour autant, mais ce n’était pas bien grave. Lucyle aussi s’était inclinée, essayant d’imiter le yakuza. Peut-être qu’en fait, elle ne faisait que l’offenser avec sa vulgaire manière d’inclinement ? Dans sa tête, c’était loin d’être le cas. Elle cherchait à lui montrer la même forme de respect dont il faisait preuve dès le début.

« De même, de même ! Passez un bon début de soirée, Monsieur Mishima ! » Elle répondait à sa petite phrase japonaise, elle ne connaissait pas la langue mais se doutait bien qu’il s’agissait d’une forme de politesse pour dire "au revoir".

La tatoueuse le regardait partir, elle gardait son petit sourire. Quelque chose lui soufflait qu’elle allait s’amuser. Elle fixait à nouveau la petite carte, la posant délicatement sur ses lèvres comme pour dissimuler son sourire malicieux. Elle avait hâte, très hâte même. Une fois partie, Lucyle avait bien pris le temps ranger ses affaires, laissant son atelier propre. Elle avait passé le balai, nettoyer les aiguilles de sa machine, et était partie dans la salle de pause pour aller se préparer dans son casier. Lucyle voulait se faire désirer, et l’attente était la meilleure des solutions pour produire l’effet escompté. Le chapeau était à sa place, elle en avait profité pour se refaire une beauté. Un coup d’eyeliner, une fine couche de son rouge à lèvre noir et le tour était joué. La voilà fin prête pour cette soirée qui lui tendait les bras. La fausse blonde se regardait une dernière fois dans le miroir, son sac à main sur l’épaule avec ses affaires et était partie en laissant un petit mot de sortie.

Une fois en dehors du salon, elle ne tardait pas à retrouver son meilleur client du jour. Lucyle lui avait fait un simple signe de la main, avant de se diriger vers lui. Elle avait relevé une fine odeur de cigarette, mais ce n’était pas important. Alors, toujours avec son petit sourire amusé, elle avait rangé ses mains dans le dos.

« Alors ? Où m’emmenez-vous ? »
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