A mauvais payeur mauvais traitement.

- Vu que notre goret n’arrive pas à faire une offre, je propose 12 000$ de remboursement, comme ça je te fais un petit pourboire de 2 000$ pour service rendu. Puis je fixe mon nouveau tarif à 7 000 $ la séance. Tu as juste à hocher de la tête repartir en vie, tu es capable de hocher la tête !?

Le vieux boudin avait les mains sur son cou cherchant à retirer les doigts qui pressait contre sa traché. Il a fini par faire oui de la tête, tu avais l’impression que ses yeux allaient lui sortir de la tête, il était sacrément laid constates-tu. Tu viens poser ta main sur l’avant-bras du boxeur.

- Tu peux le lâcher.

Tu viens néanmoins l’attacher avec des chaînes au lit et récupère son téléphone dans son pantalon pour lui mettre dans les mains.

- Tu ne quitteras cette pièce que quand j’aurais une notification de ton paiement et tu auras retiré mon jouet de ton cul. Hoche la tête si tu as bien compris… Oui ! Nickel. La bouffe est dans le salon allons-y.

Le mec avait hoché la tête une seconde fois, en prenant de grande inspiration. Tu décidais de le laisser tranquille le temps qu’il paie ce qu’il avait à payer. De tout façon il pourrait aller nulle part sans ses clés qui était dans le pantalon que tu avais confisqué, puis il était attaché et il faudrait au moins la force de Karl pour faire bouger le lit ou pour venir à bout des chaînes. Tu n’étais nullement inquiète, il allait payer, tu en étais sûre il fallait juste lui laisser le temps de se reprendre et éventuellement d’approvisionner ses comptes.

- J’espère que tu as toujours faim malgré ce petit cinéma !

Il y avait un milliard de provision posé sur la table basse du salon, tu avais envie de chinois pour ta part alors tu viens prendre un nems dans lequel tu croquas dans un bruit de bouche remplit de satisfaction et de croquant.

Karl frissonne en voyant le sang couler sur le sol. Et ce n’est pas de plaisir. Le jeune homme n’a aucun mal à voir de la violence et à en faire usage lui-même. Mais ce genre de choses… mince, ça ne lui est jamais venu à l’idée. Framboisine a beau être gentille avec lui, c’est une véritable démone qu’il n’aimerait pas se mettre à dos. Bien qu’il se débattrait comme un sauvage pour échapper à ce genre de traitement. Malgré tout, le jeune homme s’efforce de rester de marbre histoire de ne pas avoir l’air empathique. La victime pourrait se faire de fausses idées et tenter de l’amadouer, ce qui ne risque pas de marcher. Ainsi, le russe préfères tout simplement détourner le regard pour fixer l’actrice histoire de ne pas avoir l’air de fuir le spectacle.

“ Ça me semble équitable. De toute manière, il peut déjà s’estimer heureux de repartir d’ici en vie. “

Certes, il aura sûrement du mal à s’asseoir durant quelques jours mais il faut bien savoir faire des compromis. On pourrait même dire que Lady a été relativement clémente avec le cafard. Si ça ne tenait qu’à lui, Karl l’aurait sûrement fracassé sans se prendre la tête. Mais le résultat aurait été bien moins créatif. Lorsqu’elle lui pose la main sur l’avant-bras, Karl sort de ses réflexions et relâche le misérable pour s’éloigner. Rien que rester à proximité le dégoûte.

“ La bouffe ? On… on va quand même manger après ça ? “

Dit-il en tentant de chasser l’image qu’il a de l’homme en l’imaginant retirer lui-même cet enfer de son derrière, plutôt se frapper la tête contre un mur que d’imaginer ce genre de choses. Le jeune homme s’était retiré lui-même un couteau planté dans les côtes une fois, et l’expérience doit être bien moins désagréable que de s’enlever… ça. Pourtant, le boxeur s’y connait niveau douleur. Prendre des coups dans la gueule est devenu son métier. Mais on ne l’a jamais entraîné à encaisser par la.

“ Euuh… ouais, ouais. “

Dit-il, ne voulant pas la vexer. Un jour, Karl regrettera sa gentillesse. C’est ce qu’il se dit tous les jours tout en recommençant tous les jours, attendant que la fois de trop vienne. Mais il faut bien avouer que toutes ces victuailles ont vite fait de lui faire oublier pour qu’il se focalise sur la nourriture.

“ Ou t’as trouvé tout ça ? “

Karl s’attarde sur les sushis de son côté.

Oui, tu vas quand même manger après : ça ! Y a pas grand chose dans ce monde qui peut te couper l’appétit ou t’empêcher de dormir. De toute façon vous viviez à Decay, c’est presque trop gentil pour votre univers. Tu réfléchissais à ce que tu pourrais faire subir au prochain, bien entendu tu ne souhaite pas que ça arrive, plus par flemme de gérer le problème que par manque d’imagination. Emasculation, castration, couper un tetons voilà tout ce qui travers ton esprit tandis que tu grignote ton nems posé dans ton canapé. Tu souris à ton comparse qui semble apprécier les sushis. Des féculents et de la protéine animal tu notais dans un coin de ta tête que ce serait un plat que tu recommanderais s’il venait s’attarder chez toi avant un match.

- Ils viennent d’un des restaurants juste en dessous, ils m’aiment bien mes clients passent parfois par leur restaurant avant ou après être venu me voir. Nous nous entraidons un peu comme les poissons clowns et les anémones !

Tu venais lui dérober un sushi au thon, avant de reporter ton attention sur les nems et autre rouleau de printemps dont tu es fan de la forme presque phallique que tu glisses entre tes lèvres et que tu croques sans vergogne. Tu ne te privais pas de manger, tu savais que de toute façon toutes les calories que tu avais avalé serais dépensées. Tu mangeais donc à ta faim sans te poser de question, observant de temps à autre Karl un petit lueur coquine dans le regard. Qu’est que tu pourrais manger sur lui ? Coulis, chocolat, beurre de cacahuète… Vraiment tu es… insatiable !

Ca fait 20 ou 30 minutes que vous mangez tranquillement quand enfin une notification tombe sur ton téléphone, tu as reçu ton virement ! Tu souris et va libérer ton otage, tu le pousse presque dehors une fois qu’il a remit son pantalon. Tu vas nettoyer les traces du carnage avant de revenir te poser un peu dans le canapé regarder Karl finir de manger.

- Tu voudrais que je te fasse un transfert des sous ? ou tu préfère le liquide ?

Tu lui caresses la nuque du bout des doigts en attendant qu’il ait fini.

Karl, qui n’est pourtant pas un enfant de choeur, préfères penser à la nourriture ou à des champs de fleurs grand maximum pendant qu’il mange. Après tout, le jeune homme n’a jamais été adepte des tortures ou mutilations en tout genre. Quand il se charge de quelque chose, le boxeur frappe et se contente de tabasser copieusement les perturbateurs. Jusqu’ici, il n’a eu nul besoin d’arracher des tétons ou des ongles pour quoi que ce soit. Mais il n’est pas vraiment appelé pour faire avouer ou souffrir quelqu’un.

“ Hum, j’vois. Ch’est pratique alors. “

Dit-il la bouche pleine, les deux joues gonflées comme un hamster. Ces sushis sont vraiment bons et le jeune homme aime se goinfrer. C’est son côté rustre. D’ailleurs, il n’a absolument pas saisi la comparaison avec les poissons et les anémones mais se garde bien de le dire.

“ J’imagine qu’ils t’offrent d’autres trucs parfois ? Tu dois en avoir des cadeaux ! “

Dit-il après avoir avalé son fatras, laissant le soin à la belle de lui voler un sushi. Il y en a des tas de toute manière, même lui n’est pas sûr de pouvoir tout manger. Ce n’est peut-être pas le but après tout, bien que ces aliments se périment très rapidement. C’est en se faisant cette réflexion que le jeune homme regarde Framboisine, qui l’observe bizarrement. Comme si elle avait envie de lui faire… des choses pas très catholiques. Le jeune homme la regarde, puis regarde le sushi qu’il tient en main, avant de la regarder à nouveau. C’est à sa bouffe qu’elle en veut ?

Finalement, le temps passe et c’est un Karl affamé qui se venge sur la nourriture. Finalement, son combat sera peut-être un peu plus lourdaud que d’habitude. Peu importe. De toute manière, une défaite ne serait pas si terrible après un tel repas. Et encore moins après le petit tour qu’ils ont pu faire au lit. Karl ressent encore les effets sur son corps.

“ Hmm ? Oh, pas besoin de me payer. “

Dit-il avec simplicité, terminant de déguster son repas. Karl n’a jamais aidé par intérêt.

C’était en effet bien pratique d’avoir des restaurants juste en dessous de ton petit chez toi ! Tu as bien entendu une cuisine et tu sais préparer quelques plats mais le plus souvent tu te fais quand même livrer à manger. Parce que c’est meilleur et que ça fait moins à ranger, par paresse en somme ! Tu vis très bien ton côté paresseux sur ce point. Tu souris toujours en lui caressant la nuque l’observant manger, l’idée qu’il puisse servir un jour d’assiette titillant ton imagination. Un sushi posé sur chaque abdo, pratique les sushi on faire qu’une bouché en plus. Quand ton imagination partait elle était difficile à retenir, c’est la voix de Karl qui te remet un peu les pieds sur terre.

En parlant de cadeau peut-être préférait-il un cadeau à de l’argent ? Il est d’ailleurs vrai que tu reçois beaucoup de présents, ils te voient bien plus comme une amante que comme une prostitué. Il est vrai que vos relations sont particulières et tout à fait singulière, il arrive que les prostitués ait des clients réguliers, mais comment dire… tu es bien plus que ça dans la tête des clients. Bref, beaucoup d’objet de décoration sont des cadeaux, certain de tes vêtements aussi, tu les considère comme des pourboires. Donc sauf si tu fais une demande spécifique à un client pour un objet hors de prix, tu ne déduis pas les cadeaux de tes tarifs.

- Tu préfères un petit cadeau, peut-être ? Où sinon ça me servira à payer la prochaine tournée de sushi.

Tu piochais çà et là des petites choses à grignoter dans ce que tu avais commandé consultant aussi ton téléphone. Tu te perds sur internet pendant quelques longues minutes quand une idée te vient à l’esprit.

- On se fait un selfie tous les deux pour nos fans ?

Tu te rapprochais de Karl ton téléphone en main, une petite lueur adolescente dans les yeux. Tu poses de façon à être sexy sur la photo, ce genre de photo fait toujours un buzz monstre, tu les voyais déjà venir : Ils sortent ensemble vous croyez ? Ça t’amuse beaucoup ! Puis tu en rajouterais une couche en étant présente au match de Karl semant encore plus de doute.

Et Karl comprend bien l’attachement que l’on peut avoir pour la belle femme. Framb’ est belle, entreprenante, et son côté impudique a un certain charme qui met à l’aise. On se sent en confiance et déshinibé, chassé de toute honte ou crainte à ses côtés. Du moins, sur le plan sexuel. Et Karl n’est pourtant pas le plus extraverti à ce niveau, le jeune homme étant en général plutôt gentil et respectueux avec les autres filles du D’vorets.

Une fois rassasié, le jeune homme se penche d’ailleurs pour se blottir contre elle, reposé. Sa peau est douce, elle sent bon… et son petit massage le met à l’aise. Le jeune russe ose même l’embrasser dans le cou avec tendresse, retrouvant toute la gentillesse et la douceur qui le caractérisent en temps normal. Il repose ensuite son visage dans le cou de la belle.

“ Hmm… pas besoin… j’aime juste faire plaisir. “

Dit-il avant d’entendre sa proposition. Le jeune homme se redresse, les yeux ronds. Une photo ? Avec une actrice porno ? Karl ne fait pas vraiment attention à son image mais elle aurait de quoi faire remuer les médias de Decay. Et puis après tout… ça ne fait pas de mal.

“ Allez… okay. “

Dit-il en passant un bras autour de la hanche de la belle tout en prenant une pose plus virile. La photo aurait au moins de la gueule comme ça, en plus de faire parler. Karl prévoyait déjà les réactions de toutes ses fan féminines outrées et jalouses, et des fan masculins de Framb’... nul doute que cette photo allait faire remuer les réseaux. Et pas forcément de la meilleure manière. Mais puisque cela semblait faire plaisir à son amie, en plus d’être relativement gratifiant… autant se faire plaisir.

Ton manque de pudeur mais plus souvent les gens mal à l’aise qu’à l’aise, mais il faut reconnaître que c’est essentiellement circonstanciel. En public ça passe plus difficilement que quand on sait que tu es prostituée ou quand on te connait un peu. Tu sais mettre à l’aise les personne qui sont là pour faire leur petite affaire, tu arrives même à les déculpabiliser de faire ce qu’ils font. Karl se blottit contre toi t’embrassant avec tendresse dans le cou avant d’y pose sa tête, tu lui glisse un petit regard et un sourire alors que ta main se promène toujours sur son cou. On aurait dit que aviez un peu inversé les rôles, c'est souvent la femme qui vient se blottir dans les bras de l’homme après le sexe ça ne te dérange pas que Karl le fasse. Avoir un corps contre le tien te plaît, tu ne l’aurais quand pas autorisé à un client heureusement ce n’en est pas un, tu le considère plus comme un sex-friend. Toute relation à ses privilèges lui à le droit de te baiser et de te faire des câlins, tes clients c’est toi qui les baises… à regarder comme ça tes clients n’en ont pas vraiment. Ou si ils peuvent te réserver pour plus ou moins longtemps, alors que ton sex-friend devra se caler dans les trous de ton emploi du temps. Heureusement que tu as un appétit sexuel conséquent !

Tu es contente qu’il cède sans que tu es à faire un caprice ou à argumenter. Tu prends la photo voire les photos pour prendre celle où vous êtes le plus à votre avantage. Et tu la poste en tagant Karl, en ajoutant quelques hashtags, tout pour être bien en vu sur les réseaux. Sans appuyer bien entendu sur le côté amoureux ou non de votre relation, tu laissais spéculer les internautes. Mais tu précisais que tu serais présente au match de ce soir pour le soutenir, ça devrait être suffisant pour mettre le feu au poudre. Tu ne mis même pas de référence à Rocky et son Adrian, ce qui est dommage à ton avis néanmoins il valait mieux ne pas en faire trop.

En quelque seconde après le poste ton téléphone devient fou ! N’arrêtant plus de clignoter et vibrer entre tes mains, ça t’amuse beaucoup.

- Regarde-les, ils deviennent fou !

Tu ris, c’est presque la guerre dans les commentaires, entre les puritains qui peuvent traîner sur le réseaux de Karl et les tiens. Tu peines presque à suivre ce qui se dit ! Tu contaste que bien que ça t’amuse beaucoup il faudrait s’activer pour pas que le boxeur soit en retard à son combat.

- On va décoller, sinon on sera en retard !

Karl apprécie d’être blotti dans ses bras. Peu importe si l’homme est censé être celui qui étreint, ce moment de tendresse lui plaît et il n’a jamais vraiment été regardant sur son rôle et ce qu’il doit renvoyer en tant qu’homme. S’il a envie de se faire masser le crâne par une fille, de se blottir contre elle ou de dormir avec un doudou, qu’est-ce que ça peut bien faire ?

Ainsi, une fois la photo faite, le jeune homme enfouit la tête dans les seins de la Lady et ferme les yeux. C’est comme être coupé du monde et posé sur un nuage de coton moelleux. Sauf qu’en l'occurrence, la seule chose moelleuse sont ses seins. Karl passe donc un petit moment comme ça, s’endormant presque dans sa poitrine sans même porter attention aux vibrations du téléphone. Après tout, il se fiche un peu des réseaux sociaux. Son compte est la juste pour ramener plus de monde dans les gradins.

“ Hmm… “

Gémit-il, à demi conscient, préférant le confort des seins de la belle que les gamineries des réseaux. Pourtant, sa seconde phrase a le mérite de le réveiller un peu plus, le jeune homme ayant tout simplement oublié que son combat allait avoir lieu.

“ Quoi ? Merde, c’est vrai ! “

Il décolle finalement sa tête de la poitrine de Framb’ pour se redresser du canapé. Karl a la tête qui tourne et ce moment de quiétude l’a ramolli, mais espérons que la forme revienne rapidement sur le trajet. Heureusement pour lui, le ring ne se trouve pas trop loin, il faut environ un quart d’heure pour y arriver. Car il n’a tout simplement pas pu prévoir de transport à temps, le jeune homme préférant s’y rendre à pied pour arriver en forme. Ainsi, il jette un coup d’oeil à sa batte mais fait volte face.

“ Bon, je laisse ma batte ici j’la récupérerais après. “

Il s’approche du dossier d’un fauteuil pour récupérer son manteau et se tourne ensuite vers Framboisine et sa tenue plus que suggestive.

“ Tu y vas en portant ça ? Fais attention à pas te faire tripoter dans les gradins quand même ! “

Dit-il, bienveillant. Le jeune homme ne pourra pas veiller sur elle en étant sur le ring. Mais pour lui assurer d’être tranquille, sans doute peut-il faire en sorte qu’on les voit arriver ensemble. Personne n’osera l’embêter comme ça. Sans parler du fait que ceux qui la connaissent savent qu’il vaut mieux éviter d’importuner la Lady. Ainsi, le russe lui attrape la main pour sortir de la pièce avec elle, comme deux amoureux.

“ Si on te voit avec moi tu seras tranquille. Ça te gêne pas de marcher d’ailleurs ? “

Demande t-il en arrivant dans la rue.

Il a l’air d’apprécier être plongé dans tes seins s’endormant presque sur tes coussins naturel. Tu aimerais arriver à t’attendrir de le voir ainsi, mais rien. Le contact de vos deux corps te plaît, mais si ça avait été quelqu’un d’autre ça aurait été pareil. Tu allais glisser tes doigts dans ses cheveux en lui montrant ton téléphone, il est assez peu réceptif à l’information tu ne lui en veux pas il a quand même tenu un bon moment avant de commencer à s’endormir. Vraiment une bonne endurance, une baise et un bon repas avant d’avoir sommeil c’est pas mal.

La seconde information par contre le réveille d’un coup, tu as à peine fini ta phrase qu’il est déjà debout à chercher ses trucs. Il décide de laisser sa batte, pas sûr qu’une arme contondante soit tolérée dans l’enceinte du gymnase en effet. Tu te lèves doucement, te défroissant un peu en passant une main dans tes cheveux et en lissant tes vêtements.

- Je leur demanderais 100 $ pour chaque main au cul ça devrait les calmer.

Tu t’amuses un peu de sa réflexion, il a un côté saint-bernard absolument adorable bien que tu ne sois pas friande de bête à poil. Enfin tout dépend de la bête mais là tu penses surtout aux animaux. Il vient prendre ta main dans la sienne et t'emmène hors de l’appartement, à la on va vraiment vous prendre pour des amoureux de quoi alimenter le feu que tu as lancé sur les réseaux.

- Ça me pose pas de problème si tu ralentis un peu le pas, en talons on marche on ne cours pas !

Tu pouvais marcher rapidement dans tes chaussures s’il te laissait le temps d’adapter la démarche. Tu es fort heureusement assez grande, donc tes pas se cale sur ce de Karl sans trop de peine, mais l’exercice demande néanmoins une certaine finesse. Tu n’as pas tout le pied à plat comme dans une basket pour te réceptionner, ton corps repose sur vingt centimètre de long maximum. Tu t'en sors tout de même très bien, tu as la vulgarité de la prostituée mais la grâce et la démarche d’un top-modèle de défilé. Dans la rue on te lance quelques œillades que tu connais bien, tu t’en abreuve tu aimes bien parader de la sorte, tu te sens si belle et désirable. Le bon point avec Karl qui marche à côté de toi c’est que y a pas moyen qu’on vienne t’embêter, tu es nymphomane : oui ! Mais ça n’inclus l’envie de te faire violer. Puis si on te paye pas, y a un minimum de critère à remplir pour entrer dans ton lit !

Juste pour t’amuser tu viens retirer ta main de celle de Karl pour la glisser dans l’une de ses poches arrières. Tu fais glisser tes ongles sur le tissus intérieur de la poche un sourire espiègles sur les lèvres. Vous n’êtes plus très loin du lieux du match, si vous entrez comme ça sûr qu’on va croire que vous êtes ensemble, aucune petite sœur ou simple amie ne tient son pote par le cul. Ça demande un certain degré d’intimité dans le code des relations humaine normal imposé par la société.