Mmmmh, ça sent mauvais tout ça [ Giulia ]

Nouvelle soirée pour Boris et les Babushka Boys ! Il y a quelques jours Babushka avait passé une commande avec le gros gang de Napoli pour récupérer des denrées un peu rares sur cette ile et le jour ou plutôt la soirée pour récupérer tout ça était venu. Arme sous la veste dans mon dos, dans la boîte à gant, dans le coffre et bien sûr, Kakadu avec moi sur le siege passager ! Veste et pantalon Adidas noir et jaune, Ushanka et cagoule et Davai !

Je crie pour prévenir Babushka que j'y vais avant de passer le pas de la porte sinon je sais que je vais le regretter si je ne le dit pas.

" A tout à l'heure Babushka !"

Tout était prêt et là je part donc pour Napoli. Bon j'avoue, le chemin il est long dans tout ça, quelle idée qu'ils soient à l'autre bout de Decay ceux-là ! Mais ça va, musique à fond dans la blyatmobile, ça fait passer le temps surtout que Kakadu a décidé d’être silencieux aujourd’hui, surement le stress.

Musique dans la voiture:

Une bonne heure passée à rouler et Oyyyy Blyn !!! En regardant ma montre je me rend compte qu'on est en retard ! Faut que j’accélère ! Je fonce dans Napoli à toute blinde  en me secouant d'avant arrière pour faire avancer plus vite la Blyatmobile au rythme de la musique et je trouve enfin le parking de la transaction. Oooopa !

Je vois qu'il y a du monde qui m'attend, mais pas grave, je suis comme Gandalf, j'arrive toujours à point nommé ha.

Petit dérapage en arrivant pour bien se garer et bien serrer le frein à main une fois en place, tout est parfait, plus qu'à sortir. J'ouvre tranquillement la porte, grand sourire derrière ma balaclava, je les salue amicalement en écartant grand mes bras !

" Here is Boris !"

Je marche ensuite tout joyeux vers ses messieurs dame d’Italie et je reprends très enthousiaste et pressé de récupérer ma ... eux notre commande

" Comment allez-vous par cette belle soirée mesdames et messieurs de Napoli ? "

Oui je suis impatient, mais je reste poli d'abord ! Sinon, Babushka va me faire passer un sale quart d'heure.

Giulia était tranquillement en train de prendre son bain moussant dans sa grande salle de bain, il fallait être propre pour sortir ce soir, car il y avait pas mal de choses à faire, comme une transaction avec des ruskofs. C'était une affaire d'une bonne dizaine de minutes, puis elle aurait la soirée libre, elle pourrait traîner dans des bars et draguer tranquillement des jeunes femmes ou voir ses amantes. Elle avait déjà planifié le reste de sa soirée, sauf si quelque chose venait à perturber ses plans, ce qui, normalement, ne devait pas se passer, vu que la transaction n'était pas très importante. La demoiselle sortit de son bain et s'essuya, avant de s'habiller, d'abord, de ses plus beaux sous-vêtements en dentelle, couleur noire, puis un porte-jarretelles et des collants, puis elle mit une jupe crayon, avec une belle chemise et une veste par-dessus. Elle n'oubliait pas ses armes, qu'elle planquait autour de ses cuisses, grâce à une ceinture et un holster, c'était plus facile à dégainer. La voilà prête, elle mit des chaussures à faible talon et sortit dans la rue où une voiture l'attendait, deux hommes de main l'accompagnaient afin de la protéger, c'était plus sûr.

Quelques minutes plus tard, le groupe des trois mafieux arrivèrent au parking, Giulia sortit de la place arrière, il y avait déjà un peu de monde, en tout cas, les concernés, sauf une personne, celle qui était la plus importante. Ah, les hommes et leur respect des horaires, l'Italienne soupira, ce n'était pas grave, il pouvait commencer sans lui, les deux hommes de main, de la Capo, prirent des sacs de sport où tout y était, les tendant au groupe des Russes pour que ceux-ci leur donne l'argent, ou d'autres choses pour payer tout cela, c'était l'accord. Enfin, le dernier arriva en se faisant remarquer, évidemment, Boris il s'appelait, il semblait content, cela contrastait avec les gueules des autres hommes sérieux, c'était assez étonnant. Mais dans ces moments, Giulia restait de marbre et sérieuse aussi, elle fit un signe de la tête pour qu'un de ses hommes de main donne le sac au retardataire. L'Italienne croisa les bras, parlant anglais avec son accent prononcé :

"Ca arrive en retard et ça demande comment ça va... Vous les russes vous êtes des gens drôles des fois. Ou tu dois être un cas à part, j'en ai vu des comme toi, ils sont morts très tôt, j'espère que ça ne sera pas le cas pour toi."