A mauvais payeur mauvais traitement.

Le petit nid de la maîtresse se trouve au sommet d’une tour, qui contient quelques restaurants car le sexe donne faim, tu as droit à des livraisons tous les jours pour tous les repas. Ce n’est pas ce qu’il y a de plus beau vu de l’extérieure, mais à l’intérieure ca frôle les étoiles. La bouffe n’est pas mauvaise ! Au rez de chaussée on a aussi une petite boite de nuit assez sympas, enfin le lieu est à ton goût puis tu as l’impression de tout avoir à porté de main, tu peux te prélasser tranquillement.

Tu estime être une maîtresse patiente ! Mais là, notre cher Maurice a poussé le bouchon un peu loin. Il n’a pas payé pour tes services le petit crétin. Ca te contrarié beaucoup, tellement contrarié que ta sucette goût framboise/ectasie te faisait aucun effet et même ton porno préféré était fade. Tu étais tête en bas dans ton canapé victorien rouge, gémissant de désespoir, fixant à moitié l’écran géant qui passé le film et ton téléphone. Le loft entier était rempli de bruit de copulation bestiaux que vomissait le home cinéma mais rien n’arrivait à te rendre ta bonne humeur. Tu es en pleine séance de shopping sur téléphone dans l’espoir de trouver une pièce unique ou un nouveau jouet plus ou moins interdit quand tu reçois une notification de ton système de sécurité. Quelqu’un a frappé à la porte, tu affiches la vidéo surveillance, et envoie un texto au chaton apeuré devant ta porte pour lui dire que c’est ouvert.

Quand il passe la porte, tu te met à geindre de plus belle.

- COMMENT IL PEUT ME FAIRE CA, A MOI !

Tu bats des pieds dans les airs comme une gamine capricieuse. Quand tu aperçois Karl tu as les yeux presque humide on croirait que tu vas pleurer. Tu te remet droite sur le canapé avant de te lever pour le prendre dans tes bras. Il faut savoir que tu es essentiellement habillé de lanière de cuir, d’anneau en métal et au final ça ne couvre pas grand chose.

- Tu sens le shampoing et l’innocence mon chaton, tu es si cute.

Tu passes une main dans ses cheveux avant de reculer et de retourner jouer la drama queen sur ton canapé. Tu t’écroules une main sur ton front comme si tu avais été bafouée. Ce qui est le cas pour toi d’ailleurs, tu te sentais bafouée ! Tu soupires et retourne à ton téléphone voir ce qu’on t’a conseillé de faire subir à Maurice quand il arriverait. Tu viens taper une place près de toi pour Karl vienne s’asseoir, tu as besoin d’un peu de réconfort.

- Vient chaton, j’ai besoin d’un câlin.

La Lady ne vint pas lui ouvrir. En vérité, elle savait qu’il se situait ici sans même être de l’autre côté de la porte puisqu’il venait de recevoir un message. Sérieusement ? Ce n’était pas si surprenant au final. Sûrement avait-elle mis des caméras un peu partout, ce qu’il comprenait. Mieux valait savoir qui se présentait au donjon pour éviter les mauvaises surprises. Enfin, soit, le jeune homme entra sans se faire prier. A première vue, l’endroit semblait propre si on oubliait les gémissements obscènes qui résonnaient contre les murs. Pas beaucoup d’options possibles pour l’expliquer à priori.

En l’entendant crier, le jeune homme se doute qu’il va devoir régler le compte de quelqu’un. La Lady n’aimait pas trop les petits malins qui se permettaient de lui faire des entourloupes, de ce qu’il avait appris. Après tout, c’était parfaitement compréhensible. Lui non plus n’aimait pas être roulé dans la farine, et puisqu’elle faisait partie du même gang, c’était un peu comme si on l’avait arnaqué lui aussi.

“ Tout va bien ? “

Evidemment que non. Les yeux rougis de la dame lui donnèrent un léger pincement au coeur, Karl n’aimait pas voir ses camarades tristes. Et si elle était du genre excessivement expressive, cela ne faisait qu’accentuer son sentiment de culpabilité pour ne pas avoir pu empêcher cette arnaque. Nul doute que les représailles seraient violentes.

Il n’eut pas le temps de réagir que la belle créature se jeta sur lui pour l’enlacer. Au vu de sa tenue plus que suggestive, Karl se mit à rougir si bien qu’il détourna le regard en lui rendant toutefois l’étreinte chaleureuse. Il avait beau être un tas de muscles, elle était bien plus intimidante que lui à ses yeux. Enfin, son jugement était quelque peu altéré par son manque d’aise avec les femmes.

“ Merci Milady. T-toi aussi... “

Dit-il avec gentillesse, avant qu’elle ne lui passe une main dans les cheveux. S’il était plutôt grand, elle l’était aussi et pouvait donc aisément se permettre ce genre de choses. De toute manière, ce n’était pas comme si Karl était réputé farouche ou spécialement timide. Il n’était simplement pas toujours à l’aise avec les interactions du genre, choses auxquelles il était confronté quotidiennement au sein de l’Organizatsiya d’ailleurs. Et lorsqu’elle lui fit signe de s’asseoir, Karl déposa sa batte en métal contre le canapé avant de se poser à côté d’elle. Cet instrument prenait un tout autre sens dans ce donjon, sans même qu’il s’en rende compte.

“ Mais oui Lady, viens dans mes bras. “

Dit-il en tendant ses gros bras vers elle pour qu’elle vienne s’y blottir. Karl savait très bien à quel point ce surnom flattait l’ego de la dame, et ne se privait donc pas pour l’appeler ainsi. Il était réputé docile et bienveillant après tout, sa compagnie était toujours source de réconfort. Du moins, tant que l’on était de son côté…

“ Alors, tu as besoin de mon aide ? “

Il semble sincèrement inquiet pour toi, il te demande ce qui ne vas pas et tu fais la moue. Ca te fait si mal qu’on traîne ainsi dans la boue ta confiance. Tu sais que tu as bien fait de l’appeler ses : milady et lady te font du bien, rien que pour ça cet homme mériterait d’être largement plus payé voire d’être ton petit animal de compagnie rien qu’à toi.Quand il vient s’installer près toi, tu t’avances vers lui à quatre pattes pour t’installer sur ses genoux et venir poser ta tête sur son torse. Une main se glisse sur sa nuque et tu viens le plus normalement du monde la lui caresser du bout des doigts. Dans ton autre main son téléphone que tu quittes à peine des yeux pour lui dire :

- Il m’a pas payé…

Ta voix s’étrangle et part dans les aigus quand tu lui annonce le crime de Maurice. Tu lâches ton téléphone qui s’écrase sur tes cuisses, tu viens mettre tes mains devant ton visage sans les presser pour ne pas ruiner ton maquillage. Tu expires en faisant l’éventail devant tes yeux pour aider les larmes, que tu n’as pas, sécher. Tu dois te calmer, tu force un peu un sourire Karl est adorable d’être venu si vite et te consoler. Cette arme à démolir des gueules à un si bon fond, tu trouves ça adorable. Tu viens te pendre à son cou une seconde fois.

- Je lui faisais confiance…

Afin ne pas avoir quelque bon millier de dollar sous ton matelas, toutes tes transactions se faisait via une application de banque en ligne. Application que tu allumais bien entendu chaque jour pour vérifier que tous tes virements avaient bien été effectués. Bref, la constatation avait été aussi peu agréable qu’une mauvaise pénétration… Tu sautais du canapé, pour t’approcher du bar, de souvenir tu crois bien que ton invité ne boit pas d’alcool mais tu n’es pas sûre mais pas d'inquiétude tu as du jus de fruit et autre soda aussi pour faire les cocktail donc lui servir quelque chose ne sera pas bien dur.

- Tu veux quelque chose à boire, il arrivera pas avant trente minutes.

Qu’il était réconfortant à te serrer doucement dans ses bras, tu appréciais son corps de mâle alpha est imaginée toutes choses que tu pourrais lui faire subir dans ton donjon. Ses petits fantasmes mêlaient au cris d’orgasmes de ton film te rendirent le sourire. Il te fit un baiser sur le front et tu viens lui en poser un sur la joue pour le remercier d’être là et de t’aider, l’idée de pouvoir être payé le quadruple de ton prix habituel n’était pas aussi plaisant que d’imaginer le jeune mâle attaché à ton lit mais elle avait son attrait. Tes clients étaient pour une grande majorité bien plus vieux que toi et aussi assez bedonnant de ce fait peu endurant fort heureusement tu en recevais plusieurs par jour autrement ton appétit ne serait jamais comblé.

Au bar tu te mis à lui préparer un cocktail alcool à base de soda à l’agrume, de sirop au fruit de passion et bout de basilic. Tu te penches en avant sans aucune gêne devant Karl qui a une vu plus que dégagé sur tes parties intimes, tu fouilles dans tes petitsaffaires en remuant les fesses joyeusement ajoutant une paille et une ombrelle au verre de monsieur. Pour toi tu sors un bloody mary déjà préparé du mini-frigo intégré dans le bar. Puis tu reviens vers lui en dansant doucement avec les deux verres en mains, il ne faudra pas les renverser. Tu lui donnes son verre avant de t’installer à nouveau sur ses genoux et de trinquer avec lui.

- A ta santé mon chaton !

Tu pris une gorgée de ton bloody mary.

- C’est quand ton prochain match, je pourrais venir t’encourager. Tu fais toujours tant pour nous.

Par nous tu veux dire surtout les autres prostituées et toi ! C’est un charmant garçon que toutes les filles adorent car même si elles sont ce qu’elles sont, il vous traite toujours avec déférence. Ce n’est pas le cas de tout le monde ! Au-delà des encouragement tu pourrais aussi parier pour te faire quelques sous, te faire de la pseudo pub pour le donjon ou les films. Les films surtout à vrai dire, tu as pas mal de client au donjon, bien que tu es difficile à satisfaire on ne peut pas dire de ton agenda soit vide. Tu lui souris en reprenant une gorgée de ta boisson.

Les paiements en nature dans ce métier sont vraiment réservés au personne qu’on apprécie selon toi. Clairement ton corps c’est ton outil de travaille tu le donnes pas comme ça au premier venu. Et en général quand certain vois le prix que tu demandes ils renoncent rapidement, ça fait le trie de façon efficace selon toi. Pas de fric, pas de Framboisine dans votre lit. Mais Karl c’est différent, c’est un peu le preux chevalier de toutes ses dames dans le gang, il a un peu un passe droit. Quand tu reprends ta place bien qu’il essaye de le planquer tu l’as senti… Tu souris amusée, il a pas vraiment besoin de le cacher, pas à toi, en plus ça te donne encore plus envie de le titiller. Tu es très, très joueuse. Tu bois une gorgée de ta boisson avant de revenir à lui et sa boisson.

- C’est pas trop sucré avant un match ? Tu veux que je te fasses autre chose ?

Tu savais que l’alimentation des sportifs étaient strictes pendant certaines périodes parfois certains était même privé de sexe pour qu’il ait de meilleur performance. Tu savais pas si du coup c’était une bonne idée de s’amuser à le taquiner, m’enfin ça tu pourrais pas trop t’empêcher, mais tu pourrais éviter de lui sauter dessus. Tu es encore plus amusée quand il bande ses muscles d’athlètes accomplit.

- Si tu fais craquer ton t-shirt je préfère te dire que j’ai rien à ta taille dans mes placards faudra que tu ailles là-bas torse nu.

Tu lui caresses la joue quand il te dit qu’il pourrait parler de toi et de tes films, il lit dans tes pensées ce charmant petit monsieur. Entre sa main sur ta hanche, son bisou et son zizi bâton sous ton cul tu avais pas trop de mal à deviner qu’il était partant. Tu n’avais pas envie de te faire prier davantage au pire tant pis pour son match, il pourrait toujours se reclasser la saison prochaine. Tu terminas cul-sec ton verre tu posas sur la table avant de lui saisir la main et de te lever.

- Vient… promis je serais gentille !

Vu votre différence de gabarit s’il décide de te casser en deux ça te semble possible... Tu affiches néanmoins un sourire carnassier sur tes lèvres. En générale les grosse bêtes sont plus délicate avec les petites choses qu’ils tiennent dans leur mains. Tu n’étais au final pas le moins du monde effrayée.