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Happy Birthday... WAIT ? What ?! - Magnolia
Lun 4 Mai - 0:34
Il était encore calé contre le siège conducteur. Hésitant à quitter sa voiture ou non pour rejoindre le bâtiment. Dans ses mains, une carte parfumée. C’était son cadeau d’anniversaire il paraît. Sam hésitait entre la blague de mauvais goût ou une réelle attention. Les connaissant, c’était un mélange subtil des deux que lui avaient réservés ses gars.
Finalement, un peu en avance, l’homme se retrouvait devant la personne gérant l’intendance sûrement, il glissa le nom de “Magnolia” et on l’accompagnait vers un petit salon pour patienter. C’était cossu ici. Il dégustait son verre de vin en patientant sagement, son attention se perdait sur les détails du décor et l’amusement fut au rendez-vous, quand il se rendait compte que son costume trois-pièces était assorti par petites touches à l’endroit. Pur hasard. Les minutes défilaient, il cramait une cigarette pour patienter, heureusement qu’il était d’une nature coulante en vrai. Tout en expirant sa fumée, il cherchait de bonnes raisons pour rester ou au contraire vite expédier cette affaire.
Son bras droit lui avait vendu la fille dans sa description comme une petite pépite. Il lui avait assuré que si elle allait lui vampiriser son argent, son investissement vaudrait le coup. Paraît qu’elle était cultivée, douce, patiente, puis mignonne. Samuel s’attendait à voir une de ces énième pouffes, femmes intéressées et superficielles. En soi, il n’avait rien contre cette philosophie-là, ce qui le gênait plus c’était de se l’être fait mettre trois fois à l’envers. Il n’avait jamais voulu ses filles. Que dire de ses mariages ? L’homme est un cœur d’artichaut. Cette fois, il voulait jouer la carte de la sécurité.
Si la douce lui convenait, et s’il lui convenait aussi, il aurait probablement un arrangement sur du long terme à lui proposer. Une affaire d’image. Sam’ aimait être bien accompagné, mais il détestait avoir plus de boulot que nécessaire. Cet homme aimait les choses simples. Son pied commençait à taper sur le sol dans un rythme régulier, il guettait l’heure sur sa montre. Du retard, ça commençait mal, mais il était du genre à ne pas s’attarder sur les détails.
“ Une princesse encore, merveilleux. “
Heureusement que ce n’était pas lui qui réglait la note, sinon, il n’aurait jamais accepté de payer pour attendre. Enfin, ça, c’était son côté homme d’affaires. Il se retenait d’ailleurs de lâcher un : “ah quand même”, quand enfin la porte s’ouvrait. Tirant sur sa clope, il n’avait pas de grandes attentes, il imaginait déjà une Bimbo avec un cul en forme molaire comme c’était la mode , des faux seins, une gueule trop maquillée et une taille ridiculement fine. L’escorte de base quoi. Comment dire, il souffla sa fumée par son nez en observant la créature qui se présentait devant lui avec beaucoup de perplexité. Mais gentleman un jour, gentleman toujours. L’homme se redressa en ajustant ses vêtements une fois droit. Il écrasait sa clope, passer une main dans ses cheveux pour les replacer plus par habitude que séduction et s’en allait saluer son hôte.
“ Bonjourno Bella. “
Il captura sa main sans trop lui laisser le choix tout en s’inclinant pour déposer un baiser sur le dos de cette dernière qu’il ne tenait qu’avec deux doigts pour ne pas être trop intrusif.
“ Vous êtes Magnolia ? “ Son sourire de charmeur tandis qu’il s’était remis droit tout en lui laissant le choix de retirer sa main ou pas de son perchoir. “ Je suis Samuel, enchanté. Et j’ai soif, toi tu m’attends là. “ Son ton n'avait pas changé, mais il avait comme du passif/agressif dans sa façon de le dire. Peut-être parce qu'il la tutoyait à la fin.
Il lui offrait un clin d’oeil avant de la dépasser pour aviser qui de droit au bar qu’il voulait autre chose à consommer. Parait que le client est roi et Sam était un peu contrarié de son retard, il comptait bien la planter là autant de temps toute seule pour lui faire passer le message. Du coup, il réapparut proportionnellement avec le même temps d’attente dans le petit salon privé, avec deux verres et une bouteille du cru de son choix pour lui, une bouteille de jus de fruit pour elle. Taquin en plus.
“ Voilà. C’est mieux comme ça, alors on en était où Bella ? “
Sourire de toutes ses dents. Il la servait elle en premier, un jus de fruit, puis lui un bon vin. Top départ !
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Re: Happy Birthday... WAIT ? What ?! - Magnolia
Mar 5 Mai - 15:12
J'aimerais offrir tes services pour une nuit...
C'est ainsi qu'il t'a présenté l'offre. Si tu sais être à l'aise avec lui, ce n'est pas dit que tu le seras avec un autre, il le sait ? Il te dit que ce n'est pas grave, ça sera parfait. Tu seras parfaite. Tu demandes ce qu'il attends de toi exactement dans ce cadeau ? Pour un anniversaire. T'es le cadeau ou le gâteau ? Tu lui précises encore une fois que toi, tu ne couches pas. Il te confirme que c'est parfait... Dans l'impasse, tu lui dis que ça va lui coûter vraiment cher pour une soirée. Il te précise que ton prix sera le sien. Tu donnes une somme bien trop ronde pour une simple soirée. Il accepte, répétant qu'il faut que ce soit « Toi, juste toi, Magnolia... » Il te demande de te faire confiance mais surtout de lui faire confiance, tu roules les yeux et tu finis par céder en précisant que tu seras certainement bien moins à l'aise que ce qu'il espère. Il répète que c'est parfait et il te demande un câlin.
Tu seras donc le cadeau d'anniversaire.
D'une personne dont tu ne connais même pas le nom. C'est ainsi, tu as accepté cette somme d'argent démesuré et cette situation gênante. Si tu savais Magnolia, si tu savais comme elle va devenir encore plus gênante. La journée commençait bien pourtant, t'as fait tes petits soins de la peau aux cheveux, puis t'as choisi une belle tenue. Sobre mais classe. Une robe avec un décolleté respectable, soulignant ta taille. Oui, elle comme ton dos, elle est fine. Puis le reste est évasé pour te laisser liberté de mouvement et les jambes à l'air. Un collant sombre, un gilet souple et long. Oui, t'es ravissante et élégante... Ton maquillage ne touche que tes yeux ou tes lèvres, tu aimes garder ton teint et ses rougeurs si facile à faire naître. Le nature, c'est agréable parfois, non ? Et puis, tu as de la chance, une belle peau c'est pas donner à tout le monde, non ? Alors bon... Sur ta montre, tu as une demi-heure d'avance. C'est l'idéal, tu vas pouvoir aller t'installer tranquillement dans la petite salle réservé pour l'occasion en attendant l'arrivée de cette personne. Certainement un homme, non ? Ou la mauvaise blague pour une amie qui refuse de s'avouer sa sexualité ? Oh ça, ça te changerait pour une fois...
Mais ce n'était pas aussi simple...
Forcément, tu as croisé la mauvaise personne, le mauvais verre de vin. Tu reçois l'ensemble du breuvage sur le buste, le menton et la patience. Tu fronces les sourcils, tu vas devoir tout recommencer, et vite le recommencer. Heureusement qu'il n'a pas visé les yeux, tu aurais fait entendre parler de toi, mais là, tu échanges les politesse d'usages avant de partir dans l'autre sens. Une douche, une nouvelle tenue... Tu changes de collants, tu ne prends pas le temps de défaire ton chignon bordélique, c'est charmant, il paraît. Et puis ça ira avec le reste de la tenue, un peu moins sophistiquée que la première. Cette fois c'est débardeur sombre, chemise légère et ample, en mousseline, jupe patineuse taille haute... Oui, c'est ainsi que tu es arrivée en retard. Tu détestes vraiment être en retard, surtout pour ce genre de situation, il y a fort à parier qu'on t'en fera la remarque ou qu'on te le fera payer d'une manière ou d'une autre dans la soirée...
“ Bonjourno Bella. “
Un italien, ton client de ce soir, est un italien. Tu as senti son regard à ton arrivée. Evidemment, encore un qui ne s'y attendait pas. T'es pas le format standard pour tout usage, tu le sais bien. Il s'avance, tu n'oses plus bouger. Il prends ta main, tu remercies ta patience d'avoir fait une manucure ce matin et il te baise la main... Un gentleman d'apparence, vraiment ? Derrière ton sourire plein de douceur, tu caches clairement de la perplexité. Soit, laissons-le prendre ses grandes airs. Toute souriante, tu hoches la tête d'un simple « Hum hum » quand il te demande si tu es bien la fleur qu'il attends. Et oui, tu récupères bien vite ta main car tu n'es pas forcément à l'aise avec ce genre de manières. Ce sont souvent les plus polis qui te demande le pire... Alors toujours un peu méfiante, tu t'apprête à présenter tes excuses mais il te coupe l'herbe sous le pieds. Il se présente puis sans attendre disparaît. Le clin d'oeil vraiment était de trop.
Quel étrange homme, ce Samuel.
Ainsi Laissée en plan, sans avoir eu le temps de t'excuser, tu te contentes de prendre place à la table pour l'attendre. Et tu vas l'attendre un petit quart d'heure. Ce n'est pas réellement le temps d'un verre. Voilà, elle est là, la vengeance. C'est puéril, débile. Qu'importe. Quand il revient, tu es bien installée, tu l'attends avec ton petit sourire bienveillant et doux. Celui qui peut sembler un peu simplet, ou juste trop naïf. Qu'importe c'est celui que tu lui offres alors qu'il semble te servir un verre de jus de fruits ? Oh ! Ton regard revient alors chercher le sien, sous la surprise.... Et contre toute attente, certainement, il s'adoucit. Oui tu es reconnaissante. C'est que ... tu n'aimes pas le vin, tu supposes qu'il en a été informé. Tout simplement. Il te demande de prendre là vous en étiez. Tu pouffes de rire, replaçant tes cheveux derrière ton oreille avant de répondre avec légèreté :
- « Nous en étions à mes excuses pour ce retard... » Délicatement tu ramènes le verre vers toi pour le porter à tes lèvres et tu fais tourner le jus comme on devrait le faire pour du vin, l'aérer, c'est Belladone qui t'a expliqué ça. Puis tu reprends toujours si douce, calme et souriante : « Vraiment pardonnez-moi pour ce retard, je ne pouvais pas faire autrement, je vous assure... »
Tu déposes le verre après avoir pris une gorgée et tu croises tes mains pour venir faire tourner la bague d'argent à ton pouce, un nouveau petit rire passe tes lèvres quand tu constates plus pour toi-même que pour lui, vue ton regard songeur :
- « Je n'étais pas présentable... En venant pour vous attende, un client m'a renversé son verre de vin rouge sur le buste. Entre l'odeur et la couleur j'étais bien plus proche de l'art abstrait bon marché qu'un Michelangelo, je vous assure... » S'il est italien, il devrait avoir la référence de cet artiste aux œuvres magnifiques, non ? Et ça te fait pouffer de rire n'est-ce-pas Magnolia ? Oui, tu as toujours préféré ces œuvres à celle d'un Picasso... Et comme une évidence, tu rajoutes soudainement en pointant ton verre : « Oh et merci pour le jus de fruits, c'est une douce attention, très appréciée... » Est-ce-qu'on parle de son petit jeu de retard contrôlé, non ? C'est lui le client...
Ce soir, il est le roi...
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Re: Happy Birthday... WAIT ? What ?! - Magnolia
Jeu 7 Mai - 3:35
Il pensait l’embêter, mais il se surprenait lui même devant son ressenti quant à l’expression de la fille quand il lui servait le jus de fruit. Damne ce qu’elle pouvait être attendrissante. Un instant, il s’était laissé avoir par son petit minois innocent, elle avait décoché la première, il allait devoir être plus prudent. Son sourire ravageur prenait la suite de la petite expression de surprise qu’il avait laissée s’inscrire sur son visage, mais son regard s’attardait sur la délicatesse du geste avec lequel la femme replaçait ses cheveux. Elle parlait de son retard, mais il ne l’écoutait pas vraiment, les formalités n’avaient jamais été son truc. Par contre, il se retenait de rire en voyant son petit manège avec son verre de jus, ce geste imitant le sien avec son vin. Elle se foutait de lui ? Ou ? En tout cas, qu’elle soit maladroite ou moqueuse, les deux options lui étaient plaisantes. Étrange créature qu’il avait là. Il restait silencieux exprès tandis qu’elle essayait de s’expliquer.
Tout en vidant son verre, il posait sur la belle un regard inquisiteur, traquant les mimiques, l’expression ou les gestes qui lui pourraient trahir sa vraie nature. Car qu’on se le tenait pour dit : pour lui elle n’avait pas la tête de l’emploi. D'ailleurs, il ne pouvait s’empêcher de souffler du nez en retenant son rire lorsqu’il imaginait la scène qu’on lui décrivait et son humeur s’améliorait quand elle le sortait du cadre de Decay en mentionnant le peintre dont il avait eut l’occasion, dans une autre vie, d’admirer les oeuvres dans un musée. Comme toujours, son bras droit s’était surpassé. Aussi, Sam’ décidait de lui laisser sa chance tandis qu’il riait avec elle sur l’avant-dernière remarque.
“ Ravi que le hasard ait bien fait les choses, en réalité, je voulais juste vous embêter. J’ai toujours trouvé ça vulgaire une femme buvant de l’alcool. “
Petit rictus en coin, il déposait son verre déjà vide. Ce n’était pas son genre de profiter des occasions ni de travestir la réalité. Ceci dit, il n’avait pas pour autant envie de lui gâcher son plaisir, loin de là.
“ Mais… je m’en souviendrais maintenant pour les prochaines fois. Un arôme favori peut-être ? “
Le brun était plein d’attentions quand il jugeait qu’on les méritait. Pleins de surprises aussi, pas toujours bonnes par contre.
“ Je culpabiliserais presque maintenant de vous avoir punie en vous laissant poiroter très chère. “
Son regard se promenait sur la tenue de sa charmante compagnie, mais il ne le déposait ni avec insistance ni sur des endroits pouvant la gêner-même si son oeil expert avait su les capter.
“ Et honnêtement, je ne sais pas à quoi ressembler la première tenue, mais celle-là est en tout cas, est tout à fait à mon goût. “ Il se servait à nouveau, tout en proposant de réalimenter son verre à elle si la belle le désirait-de jus de fruit bien sûr. “ Et pour poursuivre sur la lancée de l’honnêteté, vous n’êtes pas non plus du tout ce que je m’attendais à rencontrer. “ Il prenait une pause pour une gorgée. “ Mais en tout cas à première vue vous me paraissez fort charmante. “
Et ça c’était déjà un beau compliment, des jolies filles, il en avait des tas à ses pieds, des filles qui avaient du charme en revanche, c’était ses préférés. Bien que c’était un plus fort agréable, ce n’était pas tant son critère de sélection principale pour la proposition qu’il comptait lui faire. D’ailleurs, n’étant pas du genre à perdre son temps, il allait enchaîner directement là dessus.
“ Je ne sais pas si on vous aura prévenu, mais vous êtes mon cadeau d’anniversaire. “ Cela le faisait rire amer, il trouvait l’idée du cadeau de mauvais goût en fait. “ Qu’on se le tienne pour dit d'entrée de jeu, je n’ai pas besoin d’une escorte à proprement dit. Je n’ai pas l’intention de coucher avec vous ou que l’on fasse quoi que ce soit de ce genre, ni même d’une pouffe qui me suit et agit comme un caniche obéissant toute la soirée. “
Il avait agité ses mains en disant ça, peut-être qu’il parlait un peu avec elles aussi par habitude pour illustrer ses propos. Il s’empressait de préciser sa pensée, son intention n’étant pas d’être blessant ou insinuer quoi que ce soit.
“ C’est pour toutes ses raisons que l’on m'a glissé votre nom, en m’assurant que vous seriez parfaite pour m’accompagner à mes soirées mondaines. “ Il préférait appeler ça comme ça, moins elle en saurait sur ses activités, mieux cela serait. Nouvelle gorgée. “ Est-ce que ce genre de contrat est dans vos possibilités jolie fleur. “ Pour jouer d’habitude, il était toujours le premier, mais qu’elle soit payée pour le faire avec lui le gênait grandement. “ Ce soir je propose que l’on fasse connaissance, voire si on se supporte si cela vous convient. Rendons cela agréable pour tous les deux ok ? “ Il abandonnait son verre en s’installant confortablement. “ Qu’est-ce que vous aimez faire pour vous occuper Bella Flora ? "
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Re: Happy Birthday... WAIT ? What ?! - Magnolia
Dim 10 Mai - 1:29
Alors le jus de fruit n'avait rien d'attentionné ?
Il n'était qu'une réponse tout aussi puéril que vouloir te faire payer l'attente créer ? En voilà une surprise, amusante et assumée. Mais une surprise tout de même. Il laisse passé une information importante, tu ne devras jamais boire d'alcool devant lui, c'est ça qu'il vient de te formuler. Tu ne partages pas du tout son point de vue, tu aimes te laisser envahir par l'ivresse de temps à autre tant que justement cette dernière ne devient pas vulgaire. Mais ton rôle ce soir, comme à chaque fois que tu es auprès d'un client, ce n'est pas réellement de montrer qui tu es, tu dois juste devenir ce qu'ils veulent. Alors ce soir, tu ne feras glisser que du jus de fruit dans ta gorge, il te questionne d'ailleurs sur tes préférences et tu gardes ton sourire pour préciser que : « Tout me convient, je vous remercie. » Et cette interlude sur tes goûts n'ira pas plus loin. Vous semblez avoir d'autres choses à régler ensemble. Cet homme, il sait où il veut aller et comment il veut y aller. Est-ce-qu'il aime avoir le contrôle sur tout comme bon nombres de tes clients ? Pour le moment, tu ne fais qu'écouter, tu veux réussir à percevoir les grands axes qui pourront t'aider à prendre sa soirée agréable... Une fois encore il n'est question que de paraître.
Il te précise que l'attente était volontaire.
Il te confirme ce que tu as supposé, mais dans la manière dont il le présente une chose te dérange vraiment. Il vient de te parler de punition. Il voulait te punir. Tu n'as jamais réellement porter les hommes qui tiennent ce genre de langage dans ton cœur. Evidemment, tu n'en montres rien. Tu es capable de rester impassible devant bien pire, ton visage doux est vraiment le rempart idéale à tes pensées sincères. Mais tu continues d'écouter attentivement, il semble prendre encore un instant pour te détailler. Oui, il faut qu'il s'en remette là, c'est pas bien compliqué de constater que tu n'es pas dans la même catégorie que les mannequins communs... Qu'est-ce-qu'il est entrain de jauger ? Est-ce-qu'il est au courant que tu n'offres aucun service de la chair ? Tu attendais une remarque, pas un compliment. Un compliment qui te fait à nouveau sourire, replacer tes doigts les uns sur les autres pour jouer avec la bague de ton pouce... Toujours dans la franchise il parle de sa surprise face à ta personne, ton sourire se fait un peu plus grand. Oui, ça tu l'avais bien remarqué et quand il finit par te parler de ton charme, tu laisses passé qu'un simple : « Merci beaucoup » Mais finalement, ce compliment il est surtout tourné vers lui. Un peu égocentrique cet homme, non ? Mais après tout pour vouloir les services d'une escorte, il faut quand même l'être un peu. Ce désir d'être le centre de toute l'attention d'une personne, c'est assez récurrent chez tes clients. Pourquoi il serait différent ? Et puisqu'il semble vouloir parler, tu le laisses faire. Tu lui laisses toute la place dont il semble avoir besoin. Il ne faut pas oublier, le client est Roi, hum ?
C'est maintenant que tout commence vraiment.
Forcément les premiers mots attirent ton attention. Ah oui, le cadeau d'anniversaire, tu hoches la tête. Tu sais ce que tu es, mais lui sait-il ce que tu n'es pas ? Tu l'écoutes ricaner, visiblement ce n'est pas forcément le cadeau qu'il espérait. Tu pourras gronder le responsable lors de ses prochaines séances... Car oui, le bras-droit, que tu penses n'être qu'un ami en vérité, est l'un de tes habitués. Oh ce n'est pas le plus réguliers mais il vient souvent prendre sa dose de toi... Mais tu es sortie de tes pensées par les mots qu'il enchaîne. Encore un, c'est toujours la même chose, la forme est juste différente. Tu n'aimes pas ses manières, pour le moment, tu n'es pas certaine de faire plus qu'une nuit à ses côtés même s'il désirait faire de toi sa fleur favorite comme tes autres clients. Il y a bien trop détails qui te dérange, tu ne te sens pas à l'aise. Et l'insécurité n'est pas bonne quand on est auprès d'un homme. Tu le sais que trop bien.... Vraiment ce qu'il peut aimer s'entendre parler... Il ne s'arrête jamais. Un véritable moulin à parole sans saveur. Surtout la dernière, changer de sujet sans réellement te laisser l'occasion de répondre.
Bien, il est temps de remettre les choses en ordre.
Il est temps pour toi de faire entendre ta belle voix. Mais tu laisses quelques silences entre vous, tu as besoin de mettre de l'autre dans le flot d'informations que tu voudrais lui donner. La bague fait un tour, deux tours, trois tours. Tu la libères et tu relèves les yeux vers lui. Tu le regardes avec attention et ton sourire si doux installe la distance nécessaire entre vous. C'est là toute la preuve de ton professionnalisme et surtout de ta méfiance. Les mains posées à plat sur la table, tu prends le temps d'incliner légèrement la tête en fermant les yeux un instant puis, tu reprends :
- « En effet si vous n'avez pas ce genre d'attente charnel, vous êtes à la bonne place. Je n'offre Aucun service de ce genre. »
Oui, tu as volontairement appuyé sur le mot pour qu'il comprenne que c'est une chose à laquelle tu accores une grande importance. Il n'était vraiment pas plaisant de l'écouter pleurer son mécontentement à ce sujet. Mais tu n'as pas fini, tu reviens prendre le verre pour le porter à tes lèvres : « Et oui, ce genre de contrat pourrait rentrer dans mes Possibilités ... » Oui tu as une fois de plus appuyé sur le mot, mot repris volontairement. Tu replaces tes cheveux, tu serres tes jambes sous la nappe, tu ne te sens pas à l'aise, c'est officiel : « Ce n'est cependant pas un service que j'offre facilement... » Car cela revient à te faire sortir de l’hôtel et rare sont les clients pour qui tu acceptes cette demande. Enfin tu préfères conclure avec un sourire plus doux : « Et si c'est là réellement votre désir pour passer cette soirée, nous ferons connaissance. » Tu penches un peu la tête et tu rajoutes en haussant les épaules pour enfin répondre à sa question : « Ainsi pour vous répondre, j'aime énormément lire, dessiner des fleurs et cuisiner. Et vous ? » Puis une fois encore, tu as une petite lumière qui s'allume, comme si tu avais toujours une chemin de pensée à suivre durant lequel une idée s'égare. C'est peut-être un peu le cas...
- « Ah oui et Je voulais aussi vraiment vous dire... Joyeux anniversaire... »
Et voilà, c'est le retour d'un sourire plus sincère. Les anniversaires, c'est important. Alors que tu viens finir ton verre, tu le tiens à deux mains pour ne pas le renverser, tu attends la suite mais étrangement tu redoutes que la soirée te paresse bien longue.
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Re: Happy Birthday... WAIT ? What ?! - Magnolia
Dim 10 Mai - 2:04
Il remarquait un premier tic et s’en amusait, maintenant l’homme était presque sûr que lorsqu’elle jouait avec cette bague sur son doigt, une émotion se cachait derrière. Il était fort à ces jeux-là. Son métier d’antan et actuel qui l’avait bien entraîné pour. Il lui resterait plus qu’à identifier laquelle à la longue. Aucun doute qu’il allait se faire un plaisir d’en jouer par la suite. Car il n’était pas dupe, connaissant la façon qu'elle avait de gagner sa vie, la femme n’allait pas se gêner non plus pour mener sa barque. Il n’était pas du genre qu’on menait par le bout du nez, méfiant à souhait, peut-être un peu paranoïaque. Et paradoxalement, quelqu’un de très ouvert, très sociable… Voilà pourquoi il n’était pas capable de garder une relation fiable il paraît.
Elle recommençait avec ses mimiques de mignonne petite chose et l’homme lui souriait, pourtant, dans son regard qui se faisait insistant sur elle, une certaine lassitude s’installait. Il trouvait la mise en scène inutile. Pourtant, il s’armait de patience, ce n’était peut-être que par force d’habitude qu’elle agissait ainsi. Puis elle avait balancé cette information surprenante, la surprise avait clairement pu se lire sur le visage du trentenaire, puis l’incertitude : est-ce qu’elle mentait ? Il voyait mal son bras droit lâcher son argent juste pour sa compagnie, aussi agréable pourrait-elle être. Perplexe, il lui offrait lui bénéfice du doute : il avait du mal à considérer les escortes et autres, toutes les femmes en général qui se servaient de leurs cuisses pour arriver à leur fin. Cela lui coûtait un bras en pension alimentaire aussi.
“ Aucun ? “ Il reformulait, ça lui décrochait un sourire, pas moqueur, mi-soulagé, mi-satisfait. On lui avait effectivement peut-être déniché la perle rare. “ C’est encore mieux. “
L’homme l'observait encore, il essayait de jauger là où ils en étaient, si un deal pouvait être fiable entre eux, pour le moment, pas d’alchimie, l’échange était cordial, mais quelque peu malaisant. Même lui il pouvait le sentir ce vent contraire entre eux qui cassait l’ambiance malgré les efforts. Quand la femme appuyait ses mots, il croyait comprendre qu’il avait un message plus profond que leur simple signification. Lui aussi faisait ça parfois, quand son interlocuteur le gonflait majoritairement. Il riait alors doucement, peut-être qu’il n’était pas non plus le genre de clients qu’elle attendait ou affectionner. Ses cheveux se replaçaient, il lui trouvait un petit genre quand elle faisait ça. Il recevait attentivement les informations qu’elle s’appliquait à lui donner, le message lui semblait clair,pour le moment, l’offre ne lui plaisait pas, sinon elle aurait enchaîné dessus directement. Le reste est superflu désormais. Soit. Du coup, il n’avait plus vraiment envie de perdre son temps, pourtant…
“ Ah oui, merci… Avec tout ça j’ai oublié que c’était aujourd’hui. “
Il savait qu’elle ne faisait que son job, mais pourtant, ça lui faisait plaisir de se le faire souhaiter. Il était un peu las des soirées de beuveries aux pieds des danseuses sexy avec ses foufous de collègues/amis. L’homme pensait qu’il n’allait pas faire durer le supplice plus longtemps, avant de repenser à ce qu’elle vient de dire.
“ Vous savez faire les gâteaux aussi ? J’avais prévu de faire le mien, comme tous les ans. “ Il soupirait en repensant d’où lui venait cette tradition. “ J’ai deux possibilités pour vous Bella. Soit, vous me dites tout de suite si on fera affaire ou pas et je vous libère là et on fait comme si on avait profité de notre soirée ensemble, soit je loue un bout de cuisine et je vous embarque avec moi pour la création de mon Napolitain. “
C’était sa pâtisserie préférée. Et au moins un truc qu’ils pourraient aimer tous les deux, si elle avait dit vrai sur ses goûts.
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Re: Happy Birthday... WAIT ? What ?! - Magnolia
Dim 10 Mai - 2:42
C'est à ce moment précis que tout bascule...
Ce ne sont peut-être que quelques mots mais pour toi, ils sont lourds de sens. Tu aimes énormément l'idée qu'il considère ta précision sur les plaisirs de la chair comme une bonne chose. Rare sont les clients qui le prennent si bien. Cela-dit souvent, ce sont les premiers à vouloir chercher une privilège, une sorte de traitement spécial qui te fait dresser les poils rien que d'y penser. Il faut dire qu'avec la liste de leurs déviances tu n'es pas aidée. La conversation est devenue bien trop sérieux et neutre. Il n'y a rien entre vous deux, si ce n'est méfiance et curiosité. Pour le moment, tu ne penses vraiment pas aller plus loin que cette soirée... Cet homme, trop propre, trop précis, trop souriant, il ne t'inspire pas confiance. D'expérience, ils sont les plus redoutables quand on les connait un peu. Tout ce qu'il peut te dire ou semble vouloir te proposer, dépasse vraiment ta zone de confort en matière de contrat alors tu as vraiment besoin de prendre tes marques. Heureusement que fêter son anniversaire vient adoucir un peu ses traits et sa pensée ? Oui il a l'air heureux qu'on puisse penser à lui fêter, alors que pour toi, c'était là, la seule évidence de la soirée. Un anniversaire, c'est important. C'est pour ça que ton sourire est si doux...
Il parle d'une cuisine à la saveur amère...
Une fois de plus, les mots sont élégants, la mesure est bonne. Il n'y a rien de violent, pourtant l'agressivité semble danser avec l'impatience dans ses propos. Voilà un homme qui semble vraiment avoir tout ce qu'il veut, quand il le veut et surtout comme il le veut. Il doit avoir les réponses qu'il désire, il doit pouvoir tout choisir et décider. Tu rajoutes donc, l'impatience presque capricieuse dans son portrait que tu espères voir changé un jour, si vous finissez par réellement passer du temps ensemble - Dans le cadre du travail, évidemment. Tu le laisses parler, comme toujours et une fois qu'il a fini sa phrase, tu te contentes d'un sourire doux et calme. Vraiment, à croire qu'il n'y a aucune fausse note chez toi quand tu n'es pas dans une situation intimidante. Car oui, il est bien des choses en cet instant mais il n'a rien d'une menace. C'est déjà ça, non ? Tu lui offres donc, ce délicieux sourire avant de te lever pour venir à ses côtés, tendre la main dans sa direction.
- « Venez, nous avons un gâteau à cuisiner ensemble. » C'est là, toute la simplicité de ta réponse. Elle n'a rien de moqueuse ou de cynique. Le tranchant, tu le laisses aux grandes gueules. Tu ne frappes pas avec les poings, toi tu uses de toute ta douceur. La bienveillance dans le regard comme dans la voix. Tu attends qu'il prenne sa décision au sujet de ta main puisque c'est ta première invitation avant même tes mots et ton sourire qui les accompagne. Puis il y a ce deuxième temps, idéalement main dans la main, quand tu replaces tes cheveux pour lui confier avec cet étrange pudeur : « Pardonnez-moi si mes réponses ne vous conviennent pas toujours... J'espère que celle-ci est à votre goût...» Encore ce doux sourire et ce regard du coin de l’œil, ils pourraient presque être complice.
Puisque tu avais deux options,
Tu as choisi sans hésitation. Celle-ci te paraissant évidemment bien plus professionnelle que la première. Tu savais qu'en partant, tu ne le reverrais plus jamais. Que ce soit noyé entre déception ou égo mal placé, fierté bafoué, préjugé satisfait. Ton départ qu'importe ta réponse, pouvait mettre un point final à votre relation. Du moins, c'est ce que tu penses du peu que tu le connais, ce que tu as pu déduire durant votre échange. Mais ce n'est pas ainsi que tu fonctionne, tu ne désires pas mentir à Georges, ton client qui a payé pour son ami et tu ne voulais pas lui offrir satisfaction... Oui, il y a certainement un peu de ça. L'idée qu'il puisse se conforter dans l'image d'une femme aux mœurs légères, de peu principes ou sérieux, ça te déplaît énormément. Tu ne veux pas qu'il puisse se dire qu'il avait raison. Tu as exprimé de toi-même la différence qui existe entre toi et les autres escortes et c'est le moment idéal pour lui prouver, non ?
Vous n'avez plus rien à vous dire.
Que vous soyez main dans la main, juste de l'un à côté de l'autre, ou même complètement seule, tu tournes les talons pour te diriger vers l'une des suites avec belle cuisine moderne intégré. Il n'y en a qui ne désire pas qu'une simple chambre. Il n'y en a qui rêve de vivre ici. Tu attrapes la carte magnétique avec aisance, tu sais où tu vas, tu sais ce que tu dois faire. Une fois devant la porte, tu l'ouvres et d'un signe de main tu l'invites à y entrer. Evidemment, s'il est toujours avec toi. Tu lui expliques alors toujours aussi douce et souriant que tu vas aller chercher les ingrédients dont vous avez besoin pour le gâteau, tu lui demandes s'il a besoin d'autres chose ? Et tu finis par cette simple phrase :
- « En attendant mon retour, surtout faites comme chez vous, c'est votre suite pour la nuit... »
Ce n'est pas réellement ce qu'avait payé Georges mais tu peux bien lui faire une fleur, pour son ami.
Son très agaçant, mais un peu intriguant, ami.
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Re: Happy Birthday... WAIT ? What ?! - Magnolia
Dim 10 Mai - 16:08
Il allait lui laisser du temps de réflexion, son impatience était couplée à une savante mesure de patience. Quelque chose de complexe et contradictoire qui marchait ensemble étrangement bien pourtant. Fallait le subir comme en ce moment pour le comprendre. D’ailleurs, plus le temps passait et moins le calme de cette fille le mettait en confiance. Trop posée, trop douce, trop réfléchie. Quand il plongeait dans son regard, il explorait les portes d’une âme qui ne reflétait pas l’ingénue qu’elle voulait paraître. Son instinct s’affolait avec elle, sa gestuelle, le choix de ses mots, ses réactions. Ce n’était pas une simple donzelle qu’on lui avait mise dans les pattes. Peut-être qu’il était aussi dur avec elle, malgré sa courtoisie apparente, parce qu’il la pensait dangereuse. Pourtant, il glissait sa main dans la sienne, lui renvoyant le même sourire qu’il mimait, une petite façon de lui dire de façon détournée que son innocence ne prenait pas.
Impossible de survivre dans cet univers avec une vraie pureté d’âme. Il n’y croyait tout simplement pas. Et bien qu’il ne savait pas vraiment ce qu’elle arrivait à soutirer à son bras droit, l’homme était certain qu’elle n’était pas prête d’obtenir quoi que ce soit de lui. Si ce n’était du fric pour son contrat. À condition qu’elle le remplisse correctement. Même si le dérangeait de l’admettre, pour le moment, c’était son meilleur choix, elle était parfaite pour ce qu’il recherchait. Sa réponse le laissait d’autant plus perplexe, qu’elle avait l’air sincère dans sa bienveillance. Y à pas à dire, cette femme à un don pour le perdre dans ses pensées- qu’elle occupait avec excès alors qu’il la connaît à peine. La voilà qui refaisait ce truc avec ces cheveux: elle le laissait perplexe, sur quel pied était-il censé danser avec elle ?
“ Elles n’ont pas besoin de me plaire, à choisir je préfère qu’elles soient sincères quand on est en privé. C’est avec mon public que j’attendrais de vous d’être parfaite. Les filles trop bien, trop dociles sont vite ennuyantes à mon goût. “
Il était effectivement capable de dire ce genre de phrases où le tact manquait cruellement, combien même il énonçait ça poliment. Le pire était peut-être qu’il en était parfaitement conscient et qu’il n’en avait rien à faire. Il n’avait pas à plaire à la demoiselle et tester sa patience, ainsi que son professionnalisme était plus son but qu’autre chose dans cette histoire. Avantage pour le brun, il n’avait aucun à faire pour ça, il était d’un naturel irritant. Ça aussi il le savait et il lui avait rendu son regard en coin d’un clin d’oeil couplé à son sourire de séducteur. Il ne cherchait pas à se moquer d’elle, c’était dans sa nature d’être comme ça.
“ Je vous suis princesse. “
Elle avait eu le choix, à sa place, il se serait barré tant qu’il le pouvait, alors oui, il notait de façon fort appréciable le contenu de la fille, son professionnalisme aussi. Fallait croire qu’elle savait choisir ses batailles, s’en tenir à ses objectifs sans broncher. Une fois de plus, son coeur balançait entre le fait que cela soit une bonne chose ou non… et tandis qu’il la suivait sagement, l’homme se questionnait sur sa capacité à pouvoir gérer ou non, une créature comme elle. Une qui pourrait se révélait encore plus complexe que de prime abord en plus avec le temps. Il n’avait plus vraiment envie de lui faire la conversation, de toute évidence elle non plus, le trentenaire était bien conscient du côté inconfortable de cette situation, il n’avait pas spécialement envie de la torturer plus que nécessaire. Ce n’était pas un mauvais type dans le fond, combien même ses activités pourraient laisser penser le contraire. En pénétrant dans la suite, son expression avait changé, la surprise, puis le malaise, il n’avait pas vraiment envie de se retrouver dans un endroit aussi intimiste. Il savait se tenir, ce n’était pas tant le problème… Enfin, tant qu’on ne l'imbiber pas trop d’alcool. Il allait être sage sur la boisson pour préserver son image. Faudrait pas qu’un de ses gestes soit mal interprété. Sam’ était tactile et un peu lourd quand il était bourré. Long soupire, son tour à lui de baisser la tête pour ramener ses cheveux en arrière, son signe à lui quand il était gêné.
“ S’il y a de quoi faire un café, je vais savoir me débrouiller jusqu’à votre retour. Je n’étais pas au courant que je devais passer la nuit ici. “
D’ailleurs, il ne comprenait pas vraiment pourquoi George avait fait ça, il savait pourtant qu’il n’avait pas l’intention de fricoter avec une escorte. Peut-être au cas où il aurait trop bu ? Ça serait bien la première fois qu’il se souciait de ce genre de détails. Ainsi le brun ne comprenait d’autant plus pas. Il n’allait pas se laisser abattre pour autant, soigneux, il avait rangé sa veste après s’être mis plus à l’aise en l’ôtant. On dirait bien qu’ils avaient un tête-à-tête. Une soirée calme n’avait pas l’air de lui déplaire. Tandis qu’elle disparaissait un moment le laissant seul là, il avait commencé à préparer les ustensiles, plats, etc. pour gagner du temps. Fouiller une cuisine ne le dérangeait pas, tout était souvent rangé par logique au même endroit. Le plus compliqué était maintenant de dealer avec un four qu’il ne connaissait pas…
Il devrait pouvoir s’en sortir et alors qu’il était sur les derniers réglages, un bruit venant de la porte attirait son attention...
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Re: Happy Birthday... WAIT ? What ?! - Magnolia
Dim 10 Mai - 17:17
Pourquoi te sourit-il de cette manière ?
Une fausse innocence qui semble vouloir se confronter à la tienne. Quel sont les nouveaux préjugés qu'il fonde à ton sujet ? Tu vas vraiment finir par lâcher prise, un homme lui, ce n'est pas de tout repos, même pour un contrat avec beaucoup de zéros. Tu n'es pas certaine d'en avoir envie, pas sur le long terme. Une soirée, ça sera déjà bien assez. Un contrat n'est vraiment pas dans tes priorités, avec lui tu vas choisir de faire un pas après l'autre. Mais marcher sur des oeufs en permanence, c'est épuisant. Tu te demandes vraiment ce qu'espérait Georges en t'offrant cette nuit avec son ami. Tu es vraiment déposée, pas réellement contrariée, peut-être déjà un peu lassée mais pas encore agacée. Et lorsque tu entends sa réponse à ta demande, il finit de briser le peu d'espoir qui'l te restait. Pourquoi crache-t-il ces mots trop francs, frôlant la mise en garde ? Est-ce une manière détournée d'exprimer un mécontentement vis à vis de ton comportement ? As-tu des envie de joute verbale ? Certains hommes en raffole. Ce n'est pourtant pas ton domaine de prédilection... Vraiment, tu ne comprends pas. Un peu déçue par sa réaction alors que tu t'inquiétais sincèrement de son bien-être. Tu préfères te contenter d'un sourire de politesse derrière ton « Entendu. » Oh ce n'est là, certainement pas la réponse qu'il espérait une fois de plus. Mais n'est-ce-pas là, toute la beauté de votre jeu ce soir ?
L'équilibre précaire dans ces vents contraires.
Vraiment vous n'avez rien en commun, à croire que rien ne pourrait fonctionner entre vous deux. Tu commences réellement à te demander si tu ne devrais pas écourter votre calvaire mais, George a payé. Ce n'est pas équitable pour lui, tu vas encore tenir un peu sinon, tu lui rendras une partie de son argent. Car tu es ce genre de personne. Tu caches ta bonté d'âme derrière le masque du calme et du professionnalisme excessif. Tu as juste des valeurs, Magnolia et c'est tout à ton honneur. Quoiqu'il en soit c'est cet état d'esprit brumeux qui a rendu votre trajet bien silencieux. Surtout que lorsque tu n'es plus Bella, tu deviens une Princesse... Il alterne, est-ce-qu'il va en trouver d'autres ? Visiblement les surnoms sont monnaie courante chez lui. Tu vas devoir composer avec, ce n'est qu'une chose de plus à ajouter à sa longue liste. Il ne manquerait plus qu'il devienne trop tactile et tu auras vraiment trouver la pire des perles ce soir. Sincèrement, tu sens combien que la soirée va être longue, très longue. Vous vous quittez sur des politesses d'usages, il parle de café et tu pensais qu'il continuerait avec un verre de vin de plus. Tu préfères ne pas relever ce détail, ce n'est pas plus mal car tu n'es pas certaine de vouloir le voir ivre, cet homme. Cependant tu remarques ce petit geste dans ses cheveux, la manière dont il penche la tête, est-ce-que l'idée de rester la nuit ici l'inquiète ? Ou le dérange ? Est-ce comme chez toi, de la gêne ? Naturellement ton visage exprime une nouvelle fois de la bienveillance, tu viens chercher son regard pour lui murmurer :
- « La chambre est à vous, mais vous n'êtes pas obligé d'y passer la nuit si vous ne le voulez pas, ne vous inquiétez pas. »
Tu le laisses lui et son café...
Derrière ta politesse précise, espérant avoir réussir à apaiser ses pensées. Tu sais bien que ce n'est pas toujours facile de prendre en main le premier rendez-vous avec une escorte, surtout une comme toi. Alors tu veux tout de même le mettre à l'aise. Après tout, s'il n'est pas vivable c'est peut-être aussi un peu à cause de la situation qui vous entoure, une méfiance cachée. Envers les escortes ? Envers les femmes ? Tu réfléchis à tout cela alors que tu arrives chez toi pour attraper tes affaires de cuisines, ton tablier rose avec des franges, hélas le plus classique est à laver. Tu soupires, peut-être que ce détails pourrait détendre l'atmosphère. Tu changes de tenue aussi, tu ne peux pas concevoir faire la cuisine dans cette tenue. Tu prends un t-shirt long et ample de coton clair, leggings sombre et des petites baskets, oh tu vas avoir l'air plus petite, plus accessible ou juste plus naturelle, surtout avec ton chignon bordélique. Mais faire la cuisine en talons hauts, surtout un napolitain et toutes ses étapes, Impossible ! Tu reviens donc avec ton sac comme si tu venais de faire les courses, tu toques puis tu rentres.
Tu refermes le verrou derrière toi.
C'est vraiment machinal chez toi, tu t'avances dans la suite avec curiosité, tu te demandes où tu vas le trouver, tu ne sens pas l'odeur du café. Est-ce-qu'il a finalement choisi le vin ? D'ailleurs tu es passé prendre sa bouteille de tout à l'heure et ... Ton jus de fruit, évidemment. C'est donc dans la cuisine que tu le trouves, sans sa veste, toujours trop présentable à ton goût pour faire de la pâtisserie. Enfin, tu viens à sa hauteur, et forcément tu fais comme si rien n'avait changer... Ton petit sourire et ton regard du coin de l’œil trahie tout de même ton amusement à attendre son expression quand il verra ta tenue.Tu sors les deux bouteilles pour les placer à disposition s'il désire boire. Puis tu sors ta maryse, le fouet et les ingrédients. Jusqu'à ce qu'il te remarque, et là évidemment, tu continueras à feindre l'incompréhension avant de pouffer de rire en lui disant la voix joyeuse :
- « Je ne pouvais pas cuisiner dans cette tenue vous comprenez, d'ailleurs... » Tu fais lui signe du doigt d'attendre une seconde, le temps de te pencher pour sortir ton tablier pastel du sac. Toujours souriante, peut-être plus enjouée qu'en début de soirée c'est vrai - L'idée de pouvoir faire un gâteau t'enchante vraiment, c'est bien moins intimidant qu'un tête à tête commercial, non ? Et puis tu n'as pas menti, tu adores ça cuisiner - tu expliques : « Le plus sobre était sale, j'ai dû prendre mon tablier personnel mais peut-être que je devrais vous le prêter pour protéger vos bels affaires ? » Oui, tu viens de lui faire une... blague, c'est déjà ça ! Evidemment tu plaisantais donc tu es déjà entrain de l'enfiler... Tu ne penses pas qu'il soit le genre d'homme à dire oui, quoique cela pourrait t'aiguiller sur son égo. Est-il bien à sa place rendant ton client joueur ou alors imbu et mal placé entraînant un refus voir un reproche déguisé face à ta remarque ?
C'est fou ce qu'un simple tablier pourrait faire... non ?
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Re: Happy Birthday... WAIT ? What ?! - Magnolia
Dim 10 Mai - 22:52
Elle marquait un point, rien ne l’obligeait à rester ici, il allait sûrement composer selon la suite de la soirée et son niveau de fatigue. Fallait dire qu’il n’avait pas envie de faire grand-chose pour son anniversaire, cette date le déprimait toujours un peu, elle marquait pour lui la rupture avec sa vie d’avant et sa première famille aussi. Parfois il se demandait comment se porter sa mère, puis décidait rapidement de ne plus y penser. C’était bien mieux qu’elle le pense mort que de la savoir ici, ce qu’il était devenu aussi. Et puis si elle voyait sa fille. Il soupirait perdu dans ses pensées sans se soucier de ce que penserait la fille vu qu’elle n’était déjà plus là.
Derrière le bruit plus tard, c’était elle dans une nouvelle tenue qu’il découvrait. L’homme lui accordait une petite attention particulière, étrangement, elle lui était plus sympathique habillée comme ça. Peut-être parce que cela la faisait paraître pour une fille normale et non plus une escorte prête à l’entuber à la première occasion. Ainsi, il lui avait instantanément dédié un sourire franc en comprenant la petite taquinerie qu'elle venait de lui adresser. Il faisait alors semblant de faire une moue tandis qu'elle enfilait le charmant tablier.
"Effectivement, je devrais faire attention à ma chemise je n'ai rien pour me changer. Puis visiblement pas je ne pourrais pas profiter de ce charmant tablier."
Il dégrafait rapidement quelques boutons pour faciliter l'acte qui le laissait torse nu alors qu'il s'était séparait de sa chemise. Tranquillement, il allait la ranger soigneusement elle aussi. Lui aussi savait être taquin, il était pressé de voir la tête qu’elle ferait en le découvrant à moitié nu grâce à sa petite remarque. Pour autant, il n’était pas si mauvais bougre, ni mauvais joueur que ça, la preuve..
" Si la vue vous gêne, ce que je pourrais comprendre, vous pouvez toujours prendre le risque de salir votre top en me prêtant votre tablier."
Il aurait l'air fin là dedans… Torse nu en plus. Mais ça ne serait pas la première fois qu’il se prêterait à cette image-là, sa petite sœur lui avait fait subir bien pire. Enfant, comme adulte. Y avait pas deux jours, elle lui avait tapé un caprice pour une manucure, la gamine comme il aimait encore la voir, manquait d’amie. C’était son rôle de compenser tout ça. Son petit sourire en coin, on dirait bien qu’il la mettait au défi de le lui faire enfiler, chose qu’il ferait sans rouspéter, un tablier c’était un tablier, peut-être pas devant ses gars ou ses clients, ça ne serait pas bon pour les affaires… mais dans une soirée privée comme ça, il s’en foutait royalement. Il remarquait aussi la bouteille.
“ Merci pour l’attention, mais j’ai assez bu pour ce soir, ça ira pour le vin. “
Ce qui lui faisait penser qu’il avait oublié de faire couler son café en s’empressant d’attraper tout ce qui pourrait lui être utile. Comme quoi l’activité lui plaisait vraiment pour qu’il soit si impatient. Effectivement, il n’avait pas menti non plus, cuisiner était une de ses passions, au plus grand bonheur de ses ex-femmes. Il pouvait être macho sur bien des sujets, mais pas du genre à envoyer sa belle lui faire à bouffer.
“ On se répartit les tâches ? Je peux mélanger la pâte, je vous laisse faire fondre le beurre et préparer le chocolat ? “
Encore que… à choisir, il préférerait lui laisser le fouet entre les mains, la voir remuer avec cette énorme poitrine ne serait pas une vue déplaisante, bien au contraire. Il pensait comme le loup qu’il était bien évident, pourtant, il se contrecarrait tout seul, pas question de tenter le diable. Il avait décidé d’agir avec la belle comme avec une femme respectable, autant le faire jusqu’au bout. Même si elle ne saurait jamais rien de l’attention. Puis quelques minutes plus tard, après s’être soumis sans broncher à ses préférences à elle quant à l’organisation il se mettait au travail-oubliant encore son café...
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Re: Happy Birthday... WAIT ? What ?! - Magnolia
Mar 12 Mai - 7:02
Tu es agréablement surprise.
Non ce n'est pas parce qu'il est agréable à l’œil, c'est surtout qu'il te conforte sur le place de son ego. Ce n'est peut-être grand chose mais tu connais bien des hommes un peu frileux à l'idée de porter du rose. Comme si cela pouvait atteindre d'une manière ou d'une heure leur virilité. Ridiculement et risible, non ? Hors ton client de ce soir, s'amuse à tes côtés. Pire que cela, il renchérie. Intéressant, une case de plus à cocher dans le profil que tu peux dresser de lui depuis le début. Mais c'est un trait qui mérite une attention toute particulière. Répondre à la provocation peut mener sur bien des sentiers, revenant finalement à une question d’ego. Alors tu sais désormais que tu devras composer avec ce jeu mais y faire attention, il y a des provocations qui n'est pas bon de franchir. Enfin, en cet instant ce n'est qu'une question et de nudité ... Vraiment ? Tu ne peux cacher ce petit sourire amusé qui se dessine sur tes lèvres même si tu ne le regardes pas directement. Mais dans ta vision périphérique tu le vois bien, cet homme qui range proprement ses affaires. Alors il est précieux ou un peu maniaque ? Cela le degrés ça pourrait devenir un sujet de conflit et ton but ? Eviter toute source de tension. Tiens, tu commences à songer vaguement à son idée de contrat ? Serait-il entrain de t'adoucir ? Oui, peut-être un peu...
En même temps, comment lui résister ?
Quand ce dernier s'avancer bercé de fausse innocence et pudeur pour parler de sa tenue et réclamer ton tablier comme s'il s'agissait d'une faveur. Vraiment, joueur. Mais puisqu'il le désire, tu te tournes pour lui faire face. Non tu n'es pas déranger par cette vision. Au contraire c'est un très bel homme, le plaisir des yeux pour une seconde ou deux. Pas plus, juste un regard qui part du nombril pour arriver à la clavicule. Bel homme, qui s'entretient certainement un peu ? Pas de marques de blessures récentes ou très anciennes. Juste bien bâti. C'est noté. Encore une fois énormément de détails intéressants que tu vas prendre le temps de décortiquer quand il te laissera dériver dans tes pensées. Car pour le moment, tu te dois de feindre le soupire en venant dans ton dos défaire le tablier pour pouvoir l'enlever. Tu t'avances d'un pas, vos corps sont proches. Il est grand, mais pas trop. Ce n'est pas vraiment intimidant. Presque rassurant. Les yeux dans les yeux, petit sourire entre douceur et malice sur les lèvres, tu glisses tes mains sur la sangle prévue pour le cou et tu te mets sur la pointe des pieds pour lui faire passer par dessus la tête sans toucher ses cheveux. Il semble faire très attention à sa coiffure, toujours à venir la replacer d'une main. Un tic, peut-être ? C'est charmant. Ils sont peut-être doux ? Va savoir. Tu ne lui feras pas le plaisir de passer tes bras autour de sa taille pour faire le nœud dans son dos, tu préfères te reculer et le contourner. Ainsi dans son dos tu peux l'entendre parler de Vin, tu as ce petit sourire. Il n'a finalement presque rien bu ce soir, veut-il garder les idées claires ? Tu lui réponds, les mains effleurant la peau de son dos pendant que tu serres le nœud. Un nœud très égal comme sur un paquet cadeau, ça te fait pouffer de rire avant de lui répondre :
- « Voyons, ce n'est rien... » Puis ta main qui se pose sur son dos pour le tapoter du bout des doigts comme on flatterait la bête pour la féliciter ou l'encourager. Une autre petite plaisanterie, hum ? Tu te sens vraiment de plus en plus à l'aise « Et voilà ! Vous êtes prêt pour la cuisine. » Le tablier est en place, ton sourire aussi.
Revenue d'un pas léger, à ta place initiale.
Juste là, à ses cotés. Comme si cuisiner à deux étaient une évidence pour vous. Tu ne peux que constater combien il peut aimer ça. Impatient ou pressé, il cherche déjà répartir les tâches. C'est mignon, pour la première fois, tu lui adresses un regard vraiment très doux et complice. Oui, il a réussi à te faire baisser complètement ta garde quand tu lui dis : « Hum hum, je m'occupe du beurre et de toutes les mesures et vous vous occuper de mélanger la pâte mais surtout de ... Monter les blancs en neige, hum ? » Une petite astuce que tu as développer, elle fera toute la différence dans la légèreté de la génoise. La pâtisserie se fait avec le cœur mais aussi avec la tête. Il faut savoir être précis et généreux. Tu fais les mesures, tu fais fondre le chocolat et le beurre. Tu prépares les nappages, tu beurres les moules. Chaque geste est fait avec efficacité et douceur. Tu sais ce que tu fais et tu le fais avec le sourire. Quelques regards complices, quelques petit pas, comme une danse pour changer de place. C'est si simple de cuisiner avec quelqu'un sait ce qu'il fait. Incorporer lentement les œufs montés comme on caresserait une chevelure. Faire couler le mélange dans les moules après en avoir ajouter le chocolat dans une moitié. Les plats sont au four. Bonne température. Une vingtaine de minutes pour la cuisson.
Il est temps de faire la vaisselle.
Les nappages sont dans deux bols prévus à cet effet. Tu peux donc venir porter l'un de tes doigts à tes lèvres pour goûter celui au chocolat qui liera les deux génoise... Et ainsi, sans le vouloir tu lui dévoiles l'expression de plaisir que tu as quand tu manges une chose qui te plaît vraiment. Cette manière presque enfantine que tu as de te tenir la joue comme si elle menaçait de fondre, plissant les yeux dans un petit soupir. La légère couleur rose qui traduit ta simple satisfaction. C'est bien trop bon que tu gardes ça juste pour toi ! Evidemment tu ne peux pas lui donner avec tes doigts, alors tu sors une petite cuillère pour racler le fond du saladier d'inox et lui tendre. Vraiment lui aussi, il doit goûter le nappage de chocolat. Tu lui tends déjà :
- « C'est délicieux... Samuel vous devez vraiment goûter ! »
Et cela te fait sourire. Une fois qu'il aura récupérer la cuillère que ce soit de la main ou de la bouche, tu la lui laisseras car tu as hélas, de la vaisselle à faire pendant le temps de cuisson. Tu en soupire déjà... Le revers de la médaille. L'un ne va jamais sans l'autre, hum ? Et jamais tu ne laisseras le client faire cela. Tu baisses les yeux sur ton t-shirt et tu t'es tâché, nouveau soupir, nouveau petit rire. Et ton regard se pose sur lui, a-t-il tâché le tablier lui aussi ? Et si à cet instant vos regards se croisent, tu lui souriras une fois de plus... Mais cette fois, ça n'aura pas réellement cette saveur de distance obligatoire, n'est-ce-pas ? Et tu lui diras en levant tes petites mains pleine de mousse :
- « Je m'occupe de la vaisselle... Voulez-vous que je lance votre café en attendant ? »
Car il te semble vraiment qu'il a oublié et toi, tu as une bonne mémoire n'est-ce-pas Magnolia. Surtout un bon sens de l'observation des petits détails...
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