Chapitre 2 : La Corporation
Decay
Decay, destination de tous les possibles, terre en friche où fourmillent les possibilités et l'argent facile, où chaque vice est accessible, chaque désir libre d'être comblé. L'île prospère, se vautre dans sa propre réussite, quand l'ouragan Isaac survint, balayant sur son passage les installations des gangs comme leurs prétentions. Et un nouveau groupe émerge des brisures laissées par la tempête, la Corporation. Forte de son budget, celle-ci s'invite en sauveuse, promet à tous une aide financière et humaine, des avancées conséquentes, pour une vie meilleure. Avides de pouvoir ou simples fantoches, qui sont vraiment les acteurs de cette entité inédite qui prétend étendre son influence à tout Decay.
11/10/2020 HRP
La Newsletter est sortie ! Beaucoup de changements au programme, par ici
11/10/2020 RP
Quelques semaines après la fin de l'ouragan, la Corporation dévoile son visage ! A lire par ici
12/09/2020 RP
L'ouragan Isaac s'abat sur l'île ! Pour en savoir plus, par ici
12/09/2020 HRP
L'event Hurricane est lancé ! Vous pouvez toujours le rejoindre par ici.
27/08/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
05/07/2020 HRP
Nouvelle newsletter et nombreux changements ! La lire ici.
30/05/2020 HRP
Nouvelle newsletter en cette fin de mai ! La lire ici.
30/05/2020 RP
Un nouveau système de réalité augmentée sort au Space Station Bar ! Participer ici
5/04/2020 RP
Le Carnaval de Napoli est lancé ! Extravaganza
8/04/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
18/03/2020 HRP
Ajout des missions et petite update de l'index !
28/02/2020 HRP
Deuxième newsletter ! La lire ici.
28/02/2020 RP
La Milice redouble de violence et est plus présente sur le territoire de Decay !
31/01/2020 HRP
Première Newsletter, bébé forum deviendra grand ! La lire ici.
31/01/2020 RP
L'intrigue "Paranoïa" a été lancée ! Par ici.
17/01/2020 HRP
Ouverture du forum ! N'hésitez pas à rejoindre le Discord !
Il parait qu'une jeune fille a été aperçue allant dans les égouts. Depuis, elle n'a plus donné aucune nouvelle d'elle. Une nouvelle victime des monstres vivant dans les égouts ?Une vingtaine de serpents en liberté auraient été aperçus sur les Docks. La Triade en sueur.On déplorerait trois morts suite au dernier barathon de la rue de la soif.À Kabukicho, des rumeurs sur l'affaiblissement des effectifs du clan Oni commencent à poindre. L'absence de Yokai se fait-elle enfin ressentir ou cela n'est-il que le fruit de l'imagination de quelques résidents ?Une certaine Shrimpette serait en train d'écrire une fan-fiction sur certains membres de Decay.On dit que l'ensemble du corps d'un certain mercenaire travaillant pour la Triade serait entièrement recouverts de ses nombreux crimes. Une dizaine de cadavres auraient été découverts, au cours du mois de Janvier, sur les Docks. Certains évoquent un règlement de comptes. Un tout nouveau malware parcourrait la toile, déguisé sous la forme d'un logiciel à première vue inoffensif. Il installerait une backdoor sur les machines infectées. Pour quelle raison ? Cela reste un mystère. Une femme vagabonde à la chevelure d'un noir profond et aux yeux écarlates prendrait en charge des malades et blessés au travers de Decay pour une misère, offrant une alternative médicale à celle dispensée par l'Église. Fin Janvier/Début Février, une course de rue, en pleine nuit, aurait conduit certains hommes hors des pistes. Plusieurs voitures seraient sorties de la route suite à un « conducteur fantôme ».
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Le 99 Nights
C'est un Night Club très chic et branché, accessible à tous et très populaire. Situé dans le sud de Kabukicho, sa réputation s'est faite sur sa sélection avisé de DJ, donnant l'opportunité à des artistes méconnus de se faire un nom. Le club dispose également d'une petite scène sur laquelle se déroule régulièrement des petits spectacles et des représentations. Mais le 99 Nights n'est pas seulement un club, il fait également office de QG pour le clan Minobe, dans les arrières salles de celui-ci. Arrières-salles dans lesquelles se déroulent également jeux d'argent, paris et réunions du clan.


Cela doit bien faire de cela 1 ans ou deux peut-être ? Pas moyen de vraiment s’en rappeler mais il s’agit de sa première rencontre avec le troisième type. Pour lui c’était une journée comme les autres, vêtu de l’une de ses belles chemises toute propres d’un vert kaki, d’un pantalon noir, les cheveux remonté et attaché en laissant tomber quelques mèches rebelles. C’est qu’il est bel homme Alaric, il prend soin de lui, de sa présentation, de son odeur et de l’image qu’il dégage. Un bon coup de brosse à dent et d’eau de toilette puis le voilà partie pour le 99 Nights, soit le club d’un ami très proche à qui il a envie de faire une petite surprise en cet après-midi pluvieux.

En civil, on dirait qu’il fait partie du gang. Surtout avec ce eyepatch pas très discret. Mais soit, le voilà qui passe la porte du Club comme il le fait à son aise et habitude. C’est un peu comme s’il était chez lui, malgré le fait qu’il peut laisser quelques mois passer entre ses visites. Il balaye le club du regard, se faufilant entre les premiers clients jusqu’au bar. L’ambiance a toujours été quelque chose d’agréable dans ce club. Impossible de s’en lasser. Arrivé au bar, l’homme commandera un bon petit verre de gin tout en profitant de l’ambiance naissante de l’édifice. Il avise le barman de sa présence tout en passant commande, précisant son lien avec Lex car il désire le voir. Ce dernier lui intime qu’il n’est pas disponible pour l’instant mais que le message sera transmis. Soit patient Alaric.

Ça n’est pas une grande gêne car il sait bien que ce dernier est un homme occuper maintenant. Le milicien n’insiste pas plus que ça puisque sa visite n’est que d’ordre privé. Tant qu’à s’être déplacer, il en profitera pour passer un bon moment jusqu’à ce que son ami se libère. Et pourquoi pas en discutant avec cette jolie demoiselle au loin ?

Les kimono et l’Exotisme a toujours eu un effet attirant à ses yeux. Les asiatiques ont ce petit quelque chose d’intrigant et attirant, de mystérieux aussi ! C’est dans cette idée que l’homme s’avança vers sa proie en toute confiance, tel un paon sortant son grand jeu.

« Puis-je vous offrir un verre ? »

Qu’il propose d’entrer de jeu à savoir si la demoiselle est intéressée par ce qu’elle voit de lui. Si elle accepte, il se présentera en toute politesse et modestie.

« Alaric pour vous servir. »

Puis, il tendis la main afin de recueillir celle de la demoiselle en espérant ne pas trop paraitre vieux jeu par moment… C’est qu’il aime bien se la jouer, être gentlemen, sortir politesse et belles paroles.
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Les néons baignaient la pièce de douces nuances électriques, entre le bleu et le mauve, qui donnaient au club tout son charme. Assis seul sur un des canapés de non loin du bar, Akemi regardait la pluie rouler sur les grandes baies vitrées en rêvassant à ses projets, ses actes manqués, ses réussites. Dans son élégant kimono noir à manches longues brodé à la main de motifs représentant des grues, l'homme jurait avec la foule locale, de jeunes badauds modernes venus se divertir entre musique et boissons. Lui se tenait seul, figure démodée et traditionnelle qui faisait tâche dans le décorum, son verre de whisky bien sagement posé sur le dessous de verre. Son regard faussement bleu s'était posé sur le liquide ambré où dansaient des glaçons, le savourant en pensée : un goût corsé avec un final de caramel et de cannelle, une texture un peu crémeuse et surtout cette fantastique odeur commune à tout les whisky nikka : une senteur proche de celle du gâteau de riz, avec une touche de vanille. Un sourire marqua ses traits fins, et il s'empara du verre pour le déguster le plus lentement du monde ; Akemi était un connaisseur, un esthète même : il aurait pu disserter des heures sur les whisky japonais, leur corps, leur moelleux, leur tanin. Rien que l'odeur qui demeurait accrochée à son verre vide qu'il faisait danser son sous nez le ravissait. Il était dans son monde.

Un mouvement dans son champ de vision le tira de sa rêverie torpide et le fit relever le regard sur un homme qui venait de l'aborder en lui proposant un verre. En voilà un qui était comme le whisky : old fashioned. Akemi lui offrit un sourire chaleureux comme il en avait le secret fermant doucement les yeux. Abuser les gens sur son sexe de naissance était une de ses passions, et il se sentait toujours flatté quand quelques séducteurs venaient lui faire la cour. Il était facile pour lui de passer pour une femme, et ce sans même se maquiller : ses traits androgynes s'additionnaient à une peau pâle et une taille fine, des manières très efféminées, un visage à l'ovale féminin encadré par de longs cheveux aile-de-corbeau rehaussés d'un chrysanthème sur le côté. Il avait une beauté féminine modeste, presque un peu stricte, qui jurait avec la bonhomie de son sourire ; les hommes s'y laissaient souvent prendre.

Celui-ci n'était pas mal du tout, avec ses longs cheveux clairs remontés, son odeur d'eau de toilette et son air goguenard. Il avait un faible pour les garçons sûrs d'eux, un peu mal fagotés, mal rasé. Le yakuza baissa le regard sur les mains du borgne, les étudiant rien qu'un instant : de grandes mains solides. Alors, dans un sourire pudique, il l'invite à lui offrir un verre en se décalant sur le côté pour lui faire de la place sur la banquette. A vrai dire, sa tête lui disait quelque chose mais il n'arrivait présentement pas à le remettre.

"Avec plaisir, je commençais justement à me sentir seul", répondit Akemi tout de go en lui laissant de la place à ses côtés, un sourire coquin accroché à ses lèvres fines, "venez donc, Alaric-san."

A vrai dire, il adorait quand les autres hommes se la jouaient un peu, parce que ça leur donnait à son humble avis un côté un peu désuet, ou vulnérable à ses yeux. Le Yakuza tendit sa main et la glissa dans celle bien plus large de cet illustre inconnu qui avait réussi à piquer au vif sa curiosité, se sentant soudain d'humeur taquine et joueuse. Il retenait la longue manche de son kimono de l'autre main, d'un geste délicat et précis, habitué.

"Alors servez moi... un Kurayoshi Pure Malt, s'il vous plait", plaisanta Akemi en cachant sa bouche rieuse derrière le dos de sa main avant d'aviser son interlocuteur, dites-moi, j'ai l'impression de vous avoir déjà vu ici... vous êtes un habitué ? Moi aussi, je suis étonné de ne pas vous avoir remarqué avant", il pencha la tête sur le côté tout en joliesse sans un geste de pure coquetterie, "un si bel homme... comment j'ai fait pour vous louper ?"

Il n'y avait rien de mal à flirter un peu, surtout après une semaine bien chargé à gérer les nouveaux shatei qui avaient intégré le clan ce mois-ci. C'était le lieu, le moment et peut-être la personne, alors Akemi préféra oublier un instant ses charges et profiter de l'instant présent pour se détendre en belle compagnie. Et même si c'était tricher un peu... était-ce vraiment si grave ?

"Mishima Akemi, je viens ici presque toutes les fins de semaine", se présenta-t-il finalement sans perdre son éternel sourire.
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Pour Alaric, les hommes ne portent pas ce genre de kimono. Jamais il n’avait eu à l’esprit qu’il pouvait en être autrement. Même de plus près quoi ! Chaque femme est différente et il n’avait soulever aucuns détails, aucunes pistes. Pour lui, Akemi n’était qu’une jolie demoiselle qui n’avais pas encore de compagnie. Il serait dommage de la laisser à ses pensées, n’est-ce pas ? Et comme le milicien n’aime pas la solitude, il ne s’était pas gêné pour venir à sa rencontre. Pas forcément dans l’objectif de trouver un petit coin sombre mais plutôt dans celui de trouver agréable compagnie le temps que Lex se libère de ses obligations.

Visiblement, elle était d’accord ! Ce qui encouragea Alaric dans sa démarche, un sourire aux lèvres, il inclina légèrement la tête avec politesse avant de prendre place aux cotés de la jeune femme qui lui donnait la permission d’accompagné sa soirée. Il posa son propre verre de gin sur la table, prenant ses aises d’un naturel réconfortant. Pas de malaise pour le blondinet, sa confiance est telle qu’il ne remet pas en doute ses mouvements et décisions.

Le petit suffixe utiliser à la suite de son prénom était mignon. Heureusement que Lex lui a bien fais comprendre certaines traditions concernant les yakuzas. Sinon il n’aurait absolument pas compris ce que ses mots signifient. ‘San’… donc il lui faudra utiliser… « Chan ? ». Pour le moment, Alaric était absorbé par les mouvements délicat de son interlocutrice. Cette façon de retenir sa manche pour lui tendre la main, main qui fut chaudement accueilli dans la sienne. Pas de baiser, quand même, il est vieux jeu mais évitera d’en rajouter une couche, l’Homme serra doucement dans un mouvement poli et inclina la tête en signe de reconnaissance.

« Je n’aime pas voir de jolie demoiselle rester seule dans un coin et puis je dois avouer que votre kimono a attiré mon attention. »

Ce dernier lui servit ce que son interlocutrice demanda, sans vraiment se poser la question. C’est qu’il est prévenant le mec. Son regard se releva quant à la remarque. Ça ne serait pas très surprenant car Alaric est un visage familier de l’établissement, même s’il tente de ne pas trop s’y accoutumer pour ne pas nuire à son travail officiel.

« Je viens sur une base assez irrégulière. » Il hésita un moment comme il ne veux pas avoir l’air de trop frimer mais il finit par avouer… « Le patron est un ami à moi. »

Il n’y a rien de mal à dire que Lex est son ami, n’est-ce pas ? Ceci dit, trop d’information pourrait être nuisible, donc Alaric fera tout de même attention à ne pas trop se vanter de cette relation devant une parfaite inconnue. Il est d’ailleurs flatté par ses compliments et ça, il ne s’en cache pas trop hein !

« Enchanté, Akemi-chan ? »

Une légère hésitation au niveau du suffixe, il essai quand même de plaire et faire bonne figure même si c’est légèrement maladroit on voit sa bonne volonté.

« Je suis étonné de ne pas vous avoir vu avant dans ce cas. »

Bah quoi c’est vrai ? Comment a-t-il fait pour manquer une perle aussi rare ? Sans doute n’avait-il pas eu le temps de trop trainer dans le club avant de rencontrer Lex, lors de ses précédentes visites. Ou bien était-ce une question de timing ? Qui sait. Il amena son verre a ses lèvres pour une prendre une petite gorgée, posant le verre sur la table entre chaque mouvement. Tourné ainsi vers son homologue, il jeta un œil sur la porte du fond d’où sortait Lex normalement puis revint sur Akemi. Voulant s’assurer d’avoir quand même le temps de pouvoir entamer une bonne conversation.

« Laisser moi deviner… »

Il détail la demoiselle sans retenu puis lâche un :

« Est-ce que vous travailler pour Lex ? »

Ce n’est pas un jugement mais une observation. Il peut tout aussi bien se tromper que ça ne serait pas une gêne. Ce qui sort de l’ordinaire s’apparente bien souvent à Lex. Ce type attire les gens atypiques.

« Je peux me tromper aussi mais j’ai aussi l’impression de vous avoir déjà vu. »

Cependant, il n’arrive pas à comprendre d’où… Bien sûr, il met la faute sur ses trop peu de visites au 99Night. Son sourire ne quitte pas ses lèvres. Alaric est un homme de bonne vie, positif au possible. Il profite du bon moment passer en agréable compagnie sans trop se poser de question. Peut-être osera t’il passer le commentaire que le kimono clashy un peu avec l’ambiance néon et que ça fait ressortir l’extraordinaire de la situation ? Mais ça serait un peu too much, non ? Ce serait surtout pour faire de la conversation et passer un compliment au passage.

« En même temps, je serais gêné de ne pas me souvenir de vous ! Ahah ! »

Oui, il est un peu con quand même. Les fils ne se connecte pas toujours entre eux.
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Qu'il était souriant, le nouveau venu. Akemi l’accueillit avec politesse sur la banquette qu'il occupait tout seul quelques instants avant, ravi de se faire accoster d'une manière aussi galante même si ce n'était pas non plus la plus discrète des approches. A quoi bon faire des salamalecs quand on voulait juste passer un bon moment ? Lui-même était adepte de la séduction pour passer le temps, avec les hommes comme les femmes. Il aimait les belles choses, les belles personnes, les rencontres. Et c'était un peu triste en soi de boire tout seul, alors il était simplement flatté et amusé de la démarche du bel inconnu qui ne devait certainement pas se douter des secrets qu'Akemi cachait. Mais peu importait : on ne boit pas un verre avec son sexe, après tout. Le japonais inspira l'odeur un peu forte de l'alcool qui devint le compagnon de son verre de whisky : du Gin. Il plissa les yeux. Le gin, c'était l’assommoir du peuple pour lui, une gnôle incolore, sans intérêt ni subtilité, douloureuse machine à se murger à bon compte qui a l’odeur de l’eau de Cologne et - malheureusement - le goût de l’eau de Cologne. Il ne dit rien car le blond semblait à l'aise et il ne voulait pas casser son assurance, mais ce serait lui qui lui paierait un verre ensuite. Un bon verre.

Pas de baisemain, ce qui n'était pas une mauvaise chose. La différence entre la drague à l'ancienne et la drague démodée était bien mince pour Akemi et il apprécia cette retenue de la part d'Alaric en le ratifiant d'un sourire satisfait ; ils se serrèrent poliment la main, sans autre formalité. C'était très agréable comme ça. Akemi avait de grandes mains fines, douces et entretenues ; ses ongles étaient courts, sa pogne un peu plus valeureuse qu'on aurait pu le croire. Et, tout fétichiste des mains qu'il était, son attention s'attarda un long moment sur les mains de son interlocuteur.

"Vous avez de belles mains", lui dit-il sans vraiment y penser avant d'ajouter, un peu taquin, "pour un homme."

C'était un détail important pour lui, de complimenter les gens, surtout quand ils lui offraient une aussi belle assurance que celle d'Alaric. Satisfait de se voir servir le whisky qu'il avait demandé sans commentaire - le whisky n'était pas un choix très féminin, à ce qu'on disait - Akemi remercia son invité d'un signe de tête avant s'emparer du verre pour prendre quelques lampées préliminaires ; il sourit largement, ses joues se colorant de satisfaction : le goût était parfait. Vanille et amandes en face avec une épice jeune avec un final long et fort.

"C'est vrai qu'il est tape-à-l’œil, avec tout ces jeunes habillés de manière moderne", répondit Akemi au commentaire d'Alaric sur son kimono, "je suis du genre excentrique."

Le Yakuza haussa les épaules de manière désinvolte en offrant un clin d’œil complice au blond, tirant la langue. Le laissant tranquillement parler en savourant son whisky, il releva le nez du son verre en entendant qu'il était un ami du patron. Mais alors... comment cela se faisait-il qu'il ne se soient jamais croisé auparavant, si tous deux connaissaient Lex au point d'être ses amis ?

"Le patron est aussi un de mes amis proches", il ne parla pas de meilleur ami, parce qu'il ne savait pas qui il avait en face, "Mishima-san. Akemi-chan c'est pour quand nous serons intimes", il rit de bon cœur avant de dire sincèrement : "Akemi suffira, mettons les convenances de côté. Les amis de Lex sont mes amis."

La bonne volonté d'Alaric était charmante, et Akemi lui offrit un sourire enjôleur pour le tester un peu. Le Yakuza le vit regarder la porte du fond et en déduit qu'il était venu ce soir pour voir le patron. Il attendit alors simplement que l'attention du blond revienne sur lui, le plus poliment du monde. Il prit une solide gorgée de whisky - il avait une grande tolérance à l'alcool - avant de reprendre la conversation.

"Je suis étonné de même. Cela dit je m'habillais autrement jusqu’il y a peu, donc vous avez pu me louper. Je pense que nous nous sommes déjà vu de loin, en fait", il hocha positivement de la tête, répondant le plus sincèrement du monde, "je suis son bras droit. Je n'ai rien à cacher à un ami de Minobe-san."

Ce n'était pas tant qu'il était insouciant, mais simplement qu'il ne craignait pas d'affirmer être le shatei-gashira du clan à quelqu'un qui avait libre accès au 99 Nights et était ami avec Lex, peu importait le reste. Il appréciait l'aura chaleureuse et positive qui se dégageait d'Alaric et qui le mettait facilement à l'aise ; les gens comme ça étaient plutôt rares de nos jours. Akemi tâcherait de profiter au mieux de sa compagnie et accompagna le rire du blond du sien en écho, plus par coquetterie que réellement par amusement, battant des cils à dessein.

"Ce n'est pas grave, c'est à moi de m'arranger ce soir pour que vous vous souveniez de moi", fanfaronna le yakuza, "mais dites-moi, que faites-vous dans la vie, Alaric ? Et ho, faites-moi plaisir, laisser-moi vous offrir autre chose que l'alcool à brûler que vous buvez présentement. J'insiste."

Il ponctua sa demande d'un nouveau sourire, la tête légèrement inclinée sur le côté tout en joliesse avant de porter son verre à ses lèvres en faisant tinter les glaçons dans le liquide ambré.
Lyxiae
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Alaric n’a rien d’un homme discret. Il prend soin de toujours bien faire comprendre ses intentions dès le départ afin de ne pas perdre de temps avec une demoiselle qui risquerais de ne pas être intéressé par sa présence. Il connait très bien sa valeur et ce qu’il recherche ce qui en fait un homme très direct sans manquer de politesse si la situation l’exige. Et non, le baisemain est un peu trop démodé et il prit aussi en considération que son homologue avait des origines asiatiques, grâce à Lex, il sait que ce n’est pas trop le genre de la maison surtout si en plus la personne en face est traditionnellement vêtue d’un kimono. Alaric est borgne, pas aveugle.

Son compliment sur ses mains le surprit légèrement, si bien qu’il baissa son regard sur ses deux grandes mains. Ah bon ? Pour lui elles ne lui semblaient pas si particulièrement jolies. Forte et anguleuse sans doute mais comme n’importe quel idiot, il répondit en souriant un petit « Merci ». Ça fait toujours du bien de se faire complimenter même si le sujet est légèrement surprenant. Ce dernier ne se posait pas vraiment la question quant au Whiskey, tout le monde boit bien ce qu’il désire, non ? Aussi savoure t’il son Gin sans se douter un instant que son homologue juge ledit breuvage.

À sa remarque, le milicien n’hésita pas à lâcher un petit rire en hochant la tête. Oui, excentrique, c’est bien ça ! Mais ça lui plait ce genre de truc hors normes, ça vient piquer sa curiosité et sa soif de savoir.

« Je vous rassure que ça vous va à merveille. »

Oui, lui aussi il sait comment complimenter même si sur le coup c’était un peu facile comme commentaire. Il se reprendra à la suite sans doute. Alaric fut cependant assez surpris d’apprendre que Akemi faisait parti des proches de Lex. Comment as t’il pu manquer cette jeune femme au kimono !? Ça lui parait assez incroyable sur le coup.

« Oh ?! He bien en voilà une surprise ! » Il marque une légère pause en levant son verre. « Les amis de Lex sont aussi mes amis. » Puis il prit une gorgée pour souligner la rencontre.

Ça il est bien d’accord ! Enfin, ou presque, ça dépend quand même des trucs dans lesquels Lex trempe et qu’il ne désire pas forcément savoir. Mais Akemi, ça passe, elle est jolie et charmante. La suite éclaira sa lanterne, son visage s’illumina lorsque son interlocutrice avoua ne pas avoir toujours porté de kimono ! Ce qui explique sans doute le pourquoi il ne l’a jamais remarqué avant ! Quel gâchis. On lui expliqua qu’il était le bras droit de Lex… ce qui est curieux, n’était-ce pas un jeune garçon qui était à sa droite la dernière fois ? Alaric n’a sans doute pas assez porté attention a ce moment là pour faire le lien. Le petit garçon n’est peut-être plus là et Akemi est sa remplaçante ? C’est la chose la plus logique.

Le truc qui coinçait sa voix pour la suite fut la question sur sa profession. Ouais, c’est que de lancer a tout va qu’il est milicien n’est pas forcément la chose à faire même si Akemi affirme être un ami du patron, Alaric se montre tout de même prudent. Il n’hésita pas à bien se marrer en revanche quand ce dernier lui offrit un verre autre que le Gin qu’il buvait. Bon joueur, il hocha la tête en finissant d’un trait son verre pour le libérer de ce dernier.

« Je vous laisse choisir dans ce cas ! »

Puis, se raclant la gorge le temps de réfléchir à sa question il ajouta :

« Je préfère ne pas trop parler de mon travail si vous n’y voyez pas trop d’inconvénient. »

Il fait mine d’être le mec venu ici pour le plaisir, pas pour parler boulot et il espère vraiment que la petite japonaise n’insistera pas trop sur le sujet.

« Comme ça je peux déduire que vous n’aimez pas trop le gin n’est-ce pas ? »

Et voilà comment le milicien détourna la conversation vers l’alcool, songeant d’ailleurs à quel point il était surprenant qu’une femme tienne aussi bien ce dernier.

« Vous me conseiller plutôt votre whiskey ? »
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L’attitude surprise d'Alaric était adorable et Akemi ne put s'empêcher de piquer un fard en regardant l'homme fixer ses mains avec incrédulité. Dès lorsqu'on parlait des mains - le plus grand amour du Yakuza avec le whisky - les gens avaient souvent du mal à voir ce qu'elles pouvaient avoir d'intéressant. Les hommes, en particulier, semblaient toujours surpris de recevoir des compliments en général. Le remerciement du blond fit fondre Akemi qui lui offrit en retour un large sourire ; dommage qu'à son avis Alaric soit hétérosexuel. Ce n'était ni inscrit sur le visage des gens ni vraiment gravé sur la pierre, mais le japonais avait le fameux radar dont parlait les légendes et ce dernier ne sonnait pas. Était-ce important ? Non, car il ne désirait que passer un bon moment sans chercher plus loin. C'était juste parfois un peu frustrant quand un homme lui plaisait réellement, mais chacun avait ses goûts. Il savait qu'il devait arrêter de flirter avec Alaric si jamais les choses s'emballaient. Parce que bon sang, il était adorable et ce n'était pas bien de le mystifier comme ça.

Il riait beaucoup, Alaric, souriait encore plus : sa bonne humeur et sa légèreté semblaient contaminantes et offraient un vent de fraîcheur à la soirée un peu morne du travesti qui rit de bon cœur à ses côtés. Reprenant une gorgée de whisky, ce dernier reposa à nouveau son verre sur la table en tenant délicatement sa longue manche de kimono, avec lenteur et précision. Ses mains à lui étaient fort grandes mais passaient pour celles d'une femme parce qu’elles étaient fines et délicates si l'on mettait de côté l'absence caractéristique de son petit doigt gauche. Il rougit à la remarque sur son kimono, remerciant Alaric d'un chaleureux hochement de tête. Ça faisait si plaisir d'être validé dans ses choix, même s'il ne disait pas tout. Akemi porta sa main à sa joue, faisant le coquet : il était sincèrement heureux, et touché.

"Ça me fait plaisir."

Mais la conversation repartit de plus belles sans laisser de temps de latence, ce qui était plus qu'agréable à bien y réfléchir. Tous deux étaient ainsi des amis proches de Lex mais ne s'étaient apparemment jamais croisés, jamais vus. Était-ce seulement possible ? Akemi fouilla dans sa mémoire pour y trouver le visage du blond, mais rien n'y fit. II remisa cette pensée dans son esprit pour plus tard et leva son verre pour trinquer avec Alaric :

"A notre belle rencontre, soyons bons amis !"

L'attitude d'Alaric était rafraîchissante pour le jeune homme qui avait toujours évolué dans un environnement policé et très guindé. Il y avait eu Lex qui l'avait un peu sorti de son éducation rigide, de ses a-priori sur les gaijin, sur les gens en général. Jadis, Akemi n'était qu’un petit garçon effrayé qui détestait les adultes et les étrangers et qui s'était petit à petit ouvert grâce à cet ami plus précieux que tout. Et le voilà aujourd'hui à rire à gorge déployé avec un illustre inconnu en assumant tout ce qu'il avait jadis rejeté, jusqu'à lui-même. L'instant était simple et agréable et il en garderait un beau souvenir s'il ne se montrait pas trop gourmand avec Alaric. L'envie de le taquiner était forte, mais il ne voulait pas lui faire de peine. Le rire du blond le désinhiba totalement et il termina son verre d'un trait, gros buveur, sans même sourciller.

"Je comprend, restons-en là pour le travail !", claironna alors le Yakuza, de fort belle humeur malgré sa curiosité maladive qu'il refréna par politesse, "j'aime les hommes mystérieux !"

Une nouvelle boutade de sa part qui lui donna à nouveau le sentiment d'aller un peu trop loin, mais il se sentait bien trop à l'aise avec Alaric pour bouder son petit plaisir personnel. Et s'il ne savait rien, où était le mal finalement ? Que la conversation dérive sur l'alcool lui alla parfaitement et il prit le train en marche avec un grand sourire.

"Non, l'odeur me dégoûte", avoua Akemi tout de go, "mais j'en buvais quand j'étais jeune, pour être ivre rapidement."

A l'aube de ses trente ans, Akemi ne se considérait pas comme vieux, loin de là, mais il avait dépassé les fougues des jeunes adultes. Il en revint à Alaric qui lui demanda s'il voulait lui proposer son whisky et par réflexe Akemi posa sa main sur celle du blond pour la tapoter gentiment, et sans crainte du contact.

"Loin de moi l'idée de vous imposer mes goûts. Je serais cependant enchanté de découvrir les votres et de choisir un whisky qui pourrait vous ravir. Je prend ça comme un jeu...", il lui fit un clin d’œil complice, "... cela vous tente-t-il ? Qu'aimez vous comme goût, comme odeur ?"

Il retira rapidement sa main de celle d'Alaric ; cette dernière faisait la même taille que celle du blond. Le travesti se massa la nuque qu'il avait de fort tatouée et prit un air d'excuse, tout penaud à l'idée d'être encore une fois allé trop loin par impulsivité.

"Excusez-moi, j'aurai du vous demander avant, je suis un peu sans-gêne parfois."
Lyxiae
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Pas moyen n’est-ce pas ? Bien que tout les indices lui soient pointés avec assez de précision, un homme ne voit que ce qu’il veut bien voir. C’est ainsi que chaque détail échappa à Alaric. Ce n’est pas sans raison que c’est un type bossant sur le terrain et non dans l’investigation. Lui, c’est l’action avant la réflexion. Se laissant aisément berné par ce qu’il désire voir, il observe avec plaisir les petits gestes délicats de son homologue, agréablement surprit par cette façon que Akemi à te tenir sa longue manche lorsqu’elle prend son verre. Peu de femme peuvent se vanter d’être aussi délicates dans leurs gestes.
La demoiselle est si aisée à apprécier alors il ne doute pas un instant que Lex a pu la garder avec lui. Si ça se trouve ils sont peut-être amant ? Ce qu’Alaric n’hésitera pas à lui demander quand il sera libre. Parce que courtiser la demoiselle d’un autre c’est non ! Bro’ before the hoe. À ce verre levé en l’honneur d’une amitié naissante, qui ne peux que ravir le milicien.

Aussi est-il assez soulagé de ne pas devoir partager qu’il est milicien, il se contente de lui sourire et répondre d’un rire à son compliment. Les hommes mystérieux. Oui, si on veut. Pour l’instant du moins, cas s’il s’avèrent qu’Akemi est réellement une amie de confiance de Lex, ça ne sera plus un secret, car il n’est pas dans son intention que de mentir sans raison. Bien que cette vérité, lui donne l’étiquette du flic corrompu. Faut assumer, hein !

Déjà qu’il est genre d’homme d’une humeur joviale, il n’en est que plus ravi d’avoir rencontrer quelqu’un d’aussi intéressant, une jeune femme facile à vivre aux premiers abords. Sourire, rire et complicité, oui voilà. Son opinion concernant le Gin n’est pas une gêne, car il estime que ce n’est qu’une question de choix personnel mais il est vrai que souvent c’est pour se rendre ivre qu’il consomme cette boisson, parce que le goût n’est pas forcément très recherché.

« Oups ! Je suis grillée ! » Lâche t’il comme s’il avouait qu’il voulait se bourrer la gueule. « Je blague, c’est plus par habitude. »

Cette main sur la sienne attira son attention. Oui, il lui est facile de croire que la jeune demoiselle cherche à le séduire et il n’est pas du genre à passer a cotés de belles occasions comme celle-ci.

« Je vous rassure que je n’aie pas spécialement de préférence, je m’y connais très peu en Whiskey. Je vous fais confiance sur le sujet. »

Puis, Akemi retira vivement sa main, à sa grande tristesse, puis demanda pardon pour le geste. Ce a quoi Alaric répondit en secouant la tête, faisant un petit geste de la main pour dire que :

« Ce n’est rien voyons, ça ne me gêne pas. »

Afin de démontrer qu’en effet, elle n’était en rien une gêne, il vint chercher sa main dans la sienne. À ce moment, l’homme remarqua enfin que sa main était assez grande pour une femme… mais que les doigts minces et délicats venaient brouiller les pistes. Ce n’est pas si étrange, si ? Après tout, les femmes il y en as de toute les tailles, toutes les teintes et couleurs ! De ce fait, il remarqua aussi les tatouages à son dos. Ce qui piqua sa curiosité ! Se demandant à quoi peux bien ressembler le tableau complet. Aussi ne se priva t’il pas d’en parler.

« Oh ? Vous semblez avoir une œuvre d’art sur vous ! »

Sans vraiment de gêne puisqu’il est tout confiant, il vient doucement porter sa main a la nuque de la demoiselle pour venir jeter un coup d’œil. À moins que cette dernière ne le rejette bien sûr, car le geste est assez précis et lent pour lui laisser le choix de le refuser.

« C’est que j’aimerais bien avoir la chance de le voir en entier. »

Oui, il s’agit d’une invitation car Alaric se doute bien que ce n’est pas qu’un petit papillon ou une petite fleur sur le coin de sa peau. Il soupçonne un tatouage traditionnel de yakuza et il n’est pas sans savoir à quel point c’est magnifique comme tatouage. Un étranger bien éduqué par les soins de Lex a qui il n’a cesser de poser des questions sur le ‘C’est quoi ça ?’. Enfin, pour lui, il était d’une importance d’en savoir le plus possible sur cet univers qui faisait partie de la vie de Lex.
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Akemi Mishima
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Akemi restait conscient de son charme, malgré les artifices dont il usait avec les autres. Il savait être charmant, enjoué, élégant, un peu vieux jeu. A l'écoute de ses interlocuteurs, il appréciait de les découvrir par des échanges à la fois légers et plein de curiosité sans jamais dépasser les bornes : on ne peut pas parler de tout. De bonne éducation, sociable et jovial, les gestes qui charmaient en cet instant tant Alaric lui venaient de cette tendance que les gens avaient toujours eu à l'identifier à une femme ; il avait alors assumé une image idéalisée de la femme japonaise, appris les maniérismes, les petites choses. Un part un, il avait découvert les secrets du Beau Sexe et avait franchit la fine ligne qui séparait pourtant toujours les hommes et les femmes. Et, comme ancré dans sa peau, il demeurait l'affreuse suggestion d'un vieux Saiki-Komon à qui son père l'avait prostitué et qui ne cessait de lui répéter qu'il était sa petite poupée. Mais des traumatismes était né une beauté nouvelle, comme une chenille devient un papillon. Akemi est belle, et il le sait. Lorsqu'il bat des cils, certains hommes tombent en pâmoison et lui promettent des empires, certaines femmes lui cèdent parfois, quand il s'ennuie. Il est excentrique, bizarre et présomptueux, joli paon drapé de soie brodée. Mais ce soir, c'est une étrange gêne qui prend le travesti, mal à l'aise dans sa peau de poupée.

Cet homme, Alaric, est gentil à un point que cela deviendrait presque douloureux et lorsqu'ils trinquent, c'est un sourire un peu creux qui se dessinent sur les lèvres du Yakuza. C'est savoir quand s'arrêter qui est compliqué : que choisir entre son plaisir personnel et l'honnêteté envers quelqu'un ? La question ne se posait pas trop pour Akemi mais il se sentait seul ces derniers temps et la présence d'un homme qui le flattait lui faisait un bien fou. Il souriait les yeux fermés, le visage un peu neutre ; un sourire d'habitude. Cet homme, il ne le connaissait pas et il lui faisait pourtant l'effet d'une bouffée d'air frais si bien que le désir de prolonger ce moment devint plus ferme dans son cœur. Mais plus Akemi laissait traîner la révélation final, plus il s'enfonçait dans la difficulté et il le savait. Ce n'était pas très juste pour Alaric mais bon dieu, que cela faisait du bien !

"Alors je vous ferai goûter celui que je préfère, comme ça vous apprendrez ce qui me plait", minauda Akemi en souriant de toutes ses belles dents très blanches.

Son geste ne passa pas inaperçu mais il retira sa main, se trouvant un peu inapproprié et craignant surtout que le blond le voit comme une désespérée. Ses joues se colorèrent à dessein d'un joli rose quand Alaric lui dit que cela ne le gênait pas et lui assura en prenant sa main dans la sienne. Oh, ce contact. La paume de la main de l'homme était chaude, sa poigne ferme et douce à la fois. La tentation fut si grande que le Yakuza ne put que promener ses longs doigts sur l'intérieur de la main d'Alaric, dessinant des cercles imaginaires avec une délicatesse de papillon. Les mains des gens demeuraient sa faiblesse, en bon fétichiste. Et le naturel visiblement entreprenant de l'ami de Lex n'aida en rien le travesti à se détendre, bien au contraire. Sentant la main de ce dernier se poser sur sa nuque, sa peau se hérissa soudain d'une visible chair de poule et il manqua de laisser tomber son verre vide sous la surprise tout en ne repoussant pas le geste ; il ne l'avait pas mal pris, mais ne s'atendait simplement pas à ça ; c'était charmant et surprenant.

"L'irezumi est un art ancestral et chaque tatouage est une pièce unique", dit-il en tentant de ne pas faire sentir les trémolos dans sa voix un peu plus grave qu'auparavant, "... v-vous êtes charmant, Alaric-san."

Sa bouche s'ouvrit sur une nouvelle phrase qui ne vint cependant jamais, comme une pensée avortée. A la place de quoi le Yakuza préféra se pencher un peu en avant en tirant sur l'arrière du col rigide de son kimono pour dévoiler la naissance d'un motif qu'on pouvait imaginer immense, la nuque parcourue des prémisses fleuries de grandes fleurs de chrysanthèmes. La décence l'empêchait d'en dévoiler plus et cette simple limite eut un effet sur lui, rendant sa bonne volonté à se montrer honnête bien plus difficile à tenir. Alors, perdu pour perdu, sa voix plus sincère, il lui répond :

"Ce serait un plaisir de vous le montrer en entier et même...", il eut un sourire, pas vraiment fier de sa connerie, "... un peu plus."

Foutu pour foutu, autant aller de l'avant. Il découvrirai bien si Alaric prenait tout à la légère ou s'il allait lui en vouloir. En attendant, Akemi prit doucement la main du blond dans la sienne, la serrant comme la réponse claire à son invite. Il inspira un grand coup, le souffle alourdi par le whisky comme par une sensation de désir diffus et surtout déraisonnable.

"Vous me plaisez, physiquement", admit le Yakuza sans détour, sur un coup de tête, "je me sens seul en ce moment, vous savez."
Lyxiae
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Oui, voilà ce qu’il veut. Alaric a ce désir d’apprendre et connaitre ce qui peux plaire à son interlocutrice, c’est pourquoi il ne craint pas de goûter une autre boisson que la sienne. Du whiskey ? Pourquoi pas, tant qu’il peut sentir la chaleur de l’alcool descendre dans sa gorge, ce sera un délice. Bien malgré lui, les détails lui échappent ce soir. Ce sourire un peu étrange et celui sincère ne font aucune différence à son œil pour l’instant, comme ils se connaissent depuis peu, impossible à différencier pour lui. De plus, avec cette fâcheuse tendance à ne voir que ce qu’il désire, ça n’aide pas.

Ses petits ronds dans sa main, chatouille agréablement ses sens. Il va sans dire qu’il trouve ça fort agréable hein ! ce n’est quand même pas tous les jours qu’il croise une jeune femme aussi réceptive à son approche. Alors il laissa faire, appréciant ce contact léger, délicat contre sa peau. Une main assez grande, anguleuse dont il prend soin comme tout le reste. Alaric à ce souci du détail concernant son apparence qui frise l’obsession par moment. Sa belle chemise témoigne d’ailleurs de ses goûts de luxe. Puis vint l’instant où sa main ne fut pas repousser, il tenta légèrement d’écarter les tissus épais du kimono pour voir plus loin, tout en restant poli et descend hein !

Les explications d’Akemi tournèrent en rond dans ta tête afin de s’imprimer clairement dans cette dernière. Une œuvre unique et ancestrale. Très charmant, oui vraiment… Le milicien aimerait sans faute avoir accès au reste de ce tatouage. La décision est prise. Même si cette dernière est peut-être à Lex, il veut la visiter entièrement. Les petits trémolos de sa voix étaient attrayants, c’et sur qu’en étant si proche, si curieux et sans gêne que l’homme donne des frissons, n’est-ce pas ? À moins qu’Akemi n’ai la peau ultrasensible et délicate ? La proposition de cette dernière ne tomba pas dans l’oreille d’un sourds puisqu’un doux sourire complice s’étira sur son visage. C’est gagné.

« Ce serait avec plaisir, ce genre d’œuvre me fascine…. Et même un peu plus. »

Loin de s’arrêter là, il y eu cette confession. Alaric était tout à fais disposer à offrir a Akemi un peu de sa propre chaleur et ce sans la moindre pudeur évidemment.

« Je connais un endroit un peu plus calme ou nous pourrions faire plus ample connaissance… Ça vous dit ? »

Le consentement est la clé du succès. Autrement, l’une de ses mamans lui arrache clairement la tête. Alaric est super chaud à l’idée de consommer ce met japonais, dévorer tout entier cette peau délicate, entendre son souffle contre le siens. Oui, il s’échauffe vraiment. Ça lui monte à la tête, ou plutôt plus bas que ça hein mais pas complètement non plus. Le mec il n’a pas la trinque aussi facilement qu’un ado. L’homme fais un petit signe de tête vers la porte de l’arrière-boutique, Lex a son bureau, donc il se dis que là voie est libre de ce coté là et comme il est un habitué le barman ne se posera pas trop de question à ce sujet.

« Je vous promet d’être doux. »

Puis l’homme se pencha vers Akemi afin de venir poser un petit baiser chaste sur ses lèvres, démontrant que ses intentions n’avaient cependant rien de très pure en ce moment. C’est qu’il reste discret quand même car il ne souhaite pas être déplacer, ni même d’attirer trop l’attention.
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Akemi Mishima
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Le Diable était dans les détails : une main forte et anguleuse, quelques immatériels dessins du bout des doigts dans la paume chaude. Juste des effleurements. Le sang qui battait dans ses tempes, au point d'en assourdir la musique du club. Le Whisky qui voyageait paisiblement dans ses veines, sans qu'il ne soit ivre mais qui offrait le plaisir de l'imprécision. Une ambiance, tout simplement, et le sourire de son interlocuteur. C'était se sentir à la fois bien et mal à l'aise, bien dans sa peau, mal dans ses vêtements. Ou peut-être l'inverse. C'était une chaleur particulière au point du ventre qui donnait la sensation que l'air augmentait en densité. Des picotements aux bouts des doigts quand il frôlait la peau d'Alaric. Des détails chez le blond, ça et là. Une gorge masculine dévoilée par l'ouverture d'une belle chemise de luxe, orné d'une large pomme d'Adam. L’assurance de chatouiller agréablement les sens d'un homme qui prenait soin de lui. L'attraction est un pouvoir grisant, et entendre le blond accepté sa proposition plongea Akemi dans de grands sentiments contraires. Lui qui était si sûr de lui n'était pas étranger aux rougissements, et il sourit avec un étrange soulagement. Il lui montrerait ce qu'il y avait à voir, et tant pis pour le reste car quand un cheval se casse la patte, autant l'abattre.

"Bien sûr que ça me dit", souffla le jeune homme en inspirant profondément.

Le Yakuza eut soudain un sentiment d'urgence, comme s'il avait peu de temps devant lui. Alaric était visiblement un homme bien dans sa peau, sûr de lui et aventureux ; ceux avec lesquels il était le plus sain, le plus plaisant de se trouver. Ceux qui le faisaient craquer. Akemi se leva à la suite du blond, dépliant lentement sa longue silhouette ankylosée d'être resté trop longtemps assis. Il suivit docilement l'homme en essayant de ne pas trop se poser de questions sur la suite des événements, se fustigeant mentalement d'être bien trop faible pour être aussi honnête qu'il le voudrait. Il savait qu'il y aurait une rupture à un moment, celui de la révélation. Et imaginer ça était affreux car la pensée contraire était souvent érotique. La familiarité d'Alaric avec le barman et la facilité qu'il eut à entrer dans l'arrière salle laissèrent Akemi dubitatif malgré ses idées peu sages : c'était un proche de Lex, plus qu'il ne l'aurait pensé. Était-il de mèche avec les Minobe ? Si oui, pourquoi ne se souvenait-il pas de lui ? Il cessa de penser d'un coup, lorsque le blond lui promis d'être doux. Sa gentillesse acheva un peu le travesti sur place, et il posa ses mains sur les épaules d'Alaric.

"Soyez doux ou pas, à votre envie", lui dit-il en recevant le doux baiser sur le bout des lèvres.

Sous la douceur ne résidait pas la pureté et ce constat donna des frissons préliminaires au Yakuza qui savait qu'il devait immédiatement arrêter son petit jeu qui se faisait au détriment d'Alaric. Mais ce doux baiser sur ses lèvres, alors qu'il se sentait seul en ce moment... il craignait d'avoir l'air désespéré, mais après tout... il fixa un instant l'homme devant lui, lui massant les épaules. Avec ses zôris, Akemi était un peu plus grand que lui, et la position très droite que lui faisait adopter son kimono féminin le grandissait encore. Décidé à s'arrêter là, trituré de l'envie d'aller plus loin, il s'oublia un instant en caressant la mâchoire carrée d'Alaric entre ses deux mains.

"Juste un baiser, alors", dit-il presque pour lui-même avant de voler un nouveau baiser au blond, du bout des lèvres avant de le fixer dans l’œil, "... ou peut-être deux."



"J... j-je vais... vous m-montrer", annonça Akemi en s'écartant d'Alaric à contre-cœur mais avec conviction, "mais s'il vous plait, promettez-moi de rester doux."

Il aurait plutôt du lui dire calme, mais l'idée était la même. Akemi eut un soupir : quel idiot il faisait des fois. Il dormirait sur la béquille ce soir mais avec la conscience tranquille et tandis qu'il retira lentement son obi - porter un kimono était tout un art en plusieurs couches : obijime, obiage, cordon de l'obi et ceinture de soie, le Yakuza dévoila en l'ouvrant un sous-kimono blanc, se tournant pour fixer le mur et présenter son dos au blond. A travers le tissu plus léger se dessinait la surface d'un tatouage immense, partant de la racine d'une nuque gracile pour recouvrir les épaules jusqu'aux coudes. Il continuait sur tout le dos, et visiblement au dessous. Le travesti eut une inspiration ouvrit son sous kimono ; il portait encore une sorte de fine chemise de coton sensée protéger le sous-kimono de la sueur. Les baissant sur sa ceinture, il ne se déshabilla que jusque la taille en montrant uniquement son dos, croisant les bras sur son torse dans un étrange accès de pudeur. A présent dévoilé, l'irezumi représentait de larges chrysanthèmes colorés encadrant le visage blanc et grimaçant d'un démon cornu souvent représenté dans la tradition nippone. Le dessin en lui-même était très masculin, massif, et continuait sur les clavicules et les pectoraux qu'Akemi cachait.

"L'irezumi a des motifs masculins et féminins très codifiés. Seules les prostituées sont tatouées en général, de motifs représentant des femmes, ou des choses plus délicates. Ce que vous voyez est un tatouage masculin."

Il sentit une sueur acide parcourir sa nuque, et ce n'était pas d'excitation. La crainte commençait à monter en lui et malgré la gentillesse qu'il avait ressentit chez Alaric, il savait qu'il allait être rejeté. Akemi espérait seulement que cela se ferait sans violence. Il serra les dents, essayant d'assumer son choix de l'honnêteté plutôt que le plaisir personnel. Le Yakuza savait qu'il avait bien fait, car le consentement était tout. Mais pour un homme qui aimait les hommes, le rejet était parfois une chose terriblement difficile et commune à la fois. Il tremblait un peu, parce qu'il avait frôlé la limite du consentement ; l n'était guère mieux que les hommes à qui son père le donnait et qui faisait de lui ce qu'ils désiraient.

"Je suis désolé, je ne voulais pas me moquer de vous ou vous piéger", lui dit-il en demeurant face au mur, "... vous me plaisiez vraiment."
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