Chapitre 2 : La Corporation
Decay
Decay, destination de tous les possibles, terre en friche où fourmillent les possibilités et l'argent facile, où chaque vice est accessible, chaque désir libre d'être comblé. L'île prospère, se vautre dans sa propre réussite, quand l'ouragan Isaac survint, balayant sur son passage les installations des gangs comme leurs prétentions. Et un nouveau groupe émerge des brisures laissées par la tempête, la Corporation. Forte de son budget, celle-ci s'invite en sauveuse, promet à tous une aide financière et humaine, des avancées conséquentes, pour une vie meilleure. Avides de pouvoir ou simples fantoches, qui sont vraiment les acteurs de cette entité inédite qui prétend étendre son influence à tout Decay.
11/10/2020 HRP
La Newsletter est sortie ! Beaucoup de changements au programme, par ici
11/10/2020 RP
Quelques semaines après la fin de l'ouragan, la Corporation dévoile son visage ! A lire par ici
12/09/2020 RP
L'ouragan Isaac s'abat sur l'île ! Pour en savoir plus, par ici
12/09/2020 HRP
L'event Hurricane est lancé ! Vous pouvez toujours le rejoindre par ici.
27/08/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
05/07/2020 HRP
Nouvelle newsletter et nombreux changements ! La lire ici.
30/05/2020 HRP
Nouvelle newsletter en cette fin de mai ! La lire ici.
30/05/2020 RP
Un nouveau système de réalité augmentée sort au Space Station Bar ! Participer ici
5/04/2020 RP
Le Carnaval de Napoli est lancé ! Extravaganza
8/04/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
18/03/2020 HRP
Ajout des missions et petite update de l'index !
28/02/2020 HRP
Deuxième newsletter ! La lire ici.
28/02/2020 RP
La Milice redouble de violence et est plus présente sur le territoire de Decay !
31/01/2020 HRP
Première Newsletter, bébé forum deviendra grand ! La lire ici.
31/01/2020 RP
L'intrigue "Paranoïa" a été lancée ! Par ici.
17/01/2020 HRP
Ouverture du forum ! N'hésitez pas à rejoindre le Discord !
Il parait qu'une jeune fille a été aperçue allant dans les égouts. Depuis, elle n'a plus donné aucune nouvelle d'elle. Une nouvelle victime des monstres vivant dans les égouts ?Une vingtaine de serpents en liberté auraient été aperçus sur les Docks. La Triade en sueur.On déplorerait trois morts suite au dernier barathon de la rue de la soif.À Kabukicho, des rumeurs sur l'affaiblissement des effectifs du clan Oni commencent à poindre. L'absence de Yokai se fait-elle enfin ressentir ou cela n'est-il que le fruit de l'imagination de quelques résidents ?Une certaine Shrimpette serait en train d'écrire une fan-fiction sur certains membres de Decay.On dit que l'ensemble du corps d'un certain mercenaire travaillant pour la Triade serait entièrement recouverts de ses nombreux crimes. Une dizaine de cadavres auraient été découverts, au cours du mois de Janvier, sur les Docks. Certains évoquent un règlement de comptes. Un tout nouveau malware parcourrait la toile, déguisé sous la forme d'un logiciel à première vue inoffensif. Il installerait une backdoor sur les machines infectées. Pour quelle raison ? Cela reste un mystère. Une femme vagabonde à la chevelure d'un noir profond et aux yeux écarlates prendrait en charge des malades et blessés au travers de Decay pour une misère, offrant une alternative médicale à celle dispensée par l'Église. Fin Janvier/Début Février, une course de rue, en pleine nuit, aurait conduit certains hommes hors des pistes. Plusieurs voitures seraient sorties de la route suite à un « conducteur fantôme ».
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Should I run away, and change my name ?
Betty-Lou Bettner
Should I run away, and change my name ?
Pretty Doll - ft 5'Mathy Hh6d 151 Civile (Fidèle Lombardi) Bookmaker Je suis le rp, aucun soucis
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Il pleuvait ce soir-là.

C’était peut-être pour ça que c’était aussi calme… mais quand même !

La fille sortait son téléphone pour regarder l’heure, en le faisant, elle constatait sa réserve de poison qui n’avait quasiment pas diminuée. Et ça, c’était une très mauvaise chose quand on dealait pour le Cartel. Cela voulait dire que la poche de billets qu’elle était censée ramener serait vide. Ils allaient la défoncer, pas avec leur coke, mais à coup de marteaux ouais. Aussi, elle se décidait rapidement à bouger son petit cul, même sous ce temps de chien. Ses vêtements n’étaient pas vraiment imperméables, mais la poche qui gardait son business elle si. Trempée jusqu’aux os, elle avait fini par déloger quelques toxicos avertis dans ses coins fétiches, mais à peine avait-elle eu le temps de régler sa transaction avec le premier, qu’elle se sentait observer.

Une main sur la poignée de son couteau planqué, elle attendait la visite du pauvre diable qui allait venir la braquer. Un grand classique pour une dealeuse comme elle malheureusement- pour ceux qui tentaient. Mais… personne après plusieurs minutes. Méfiante, profitant d’un moment de répit offert par le temps, elle se remettait à errer dans les rues de son quartier en quête de client. Dans une petite ruelle, des bruits étranges la faisaient se stopper à nouveau, il n’y avait rien par ici. Est-ce qu’on essayait de lui faire une mauvaise blague ?

Encore un débile du cartel qui n’avait que ça à foutre.  Elle secouait la tête en reprenant sa route décidant de l’ignorer, jusqu’à ce que la sensation lui tape un tantinet trop sur les nerfs. C’était peut-être quelque chose de moins catholique que les crétins qu’elle se farcissait.  Un coup de tonnerre venait de retentir, illuminant la ruelle sombre entièrement, mais la fille n’y détectait aucune silhouette. Jusque un bruit derrière une poubelle et tout se renversait, mais quand elle allait inspecter, rien, ni personne. Même pas une bestiole comme elle l’avait pu le croire au début pour se rassurer. Un fracas sur la gauche plus loin, elle sursauta presque quand la lumière du seul lampadaire grilla…

Si la brune était fan des films d’horreur, le rôle de la demoiselle en détresse n’était pas du tout son délire. Dans la nouvelle obscurité, elle n’y voyait rien, vraiment, son ouïe était son seul allié alors qu’elle avançait à l’aveugle en essayant de quitter la ruelle lui paraissant extrêmement longue. La fille trébucha sur une des nombres bouches d’égouts. Celle-là ne devait pas être bien fermée…

“ Puta de tu madre ! “

Jurait-elle en manquant de renverser comme une merde sur le sol bétonné. Avant de tenter de reprendre, sa route et cette fois tombait réellement en glissant. En prime, mal. D’une humeur meurtrière elle se redressait dégueulasse en plus d’être trempée. Assise les fesses au sol, elle levait les yeux au ciel en constatant la pluie battante reprendre du terrain.

“  Je vais enculer quelqu’un ce soir… Je le jure. “

La sonnerie de son téléphone retentissait avec une certaine résonnance. Elle fouillait dans ses poches. Absent. Mais le son bougeait clairement. Comme si quelqu’un se déplaçait avec son tél.

“ Qui que tu sois, ramène-moi ça gentiment. ”

Chien, chat, humain, rat, elle était prête à l’empaler ou en faire un manteau si son humeur n’était pas sauvée ce soir-là. Elle était juste sortie faire son taf, un dont elle commençait à saturer aussi.
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Il est vivement recommandé de boire un litre et demi d'eau par jour afin de maintenir une bonne santé : encore faudrait-il avoir accès à de l'eau. Bien évidemment, les égouts en regorgeaient mais il était question ici d'un liquide potable à la consommation - et non, pouvoir le contenir dans sa bouche et l'ingérer ensuite est loin d'être un critère de potabilité -.

Toutefois, le fait de ne pas avoir accès à une source d'eau potable n'impliquait pas que notre jeune ami s'hydratait à base d'eau trouble et nauséabonde - il est bien crétin, mais à ce point -. Inutile de vous rappeler que Mathy est un coursier pour la Famille, en plus d'assurer les livraisons et la communication à travers les réseaux de canalisations, le garnement fait également du zèle en allant piquer diverses ressources aux gens d'en-haut - voire les gens tout court - pour approvisionner les réserves alimentaires et matérielles.

La lumière vespérale de la nuit était dissimulé derrière de gros nuages gris bien fournis qui arrosait la ville depuis une heure et demie. Perché le haut d'un balcon délabré, il tirait la langue sous la pluie, regard levé et casquette retirée.

— 'ept cent soizante-'eize... 'zante-quatoze... -'inze...

Le jeune homme s'amusait à compter les gouttelettes qui atterrissaient sur le bout de sa langue depuis l'évacuation des eaux de pluie du balcon supérieur. Alors qu'il approchait de son record précédent - d'environ mille deux cents soixante-treize gouttes comptabilisées, vous posez pas d'question il se fait vraiment chier - son attention se porta un peu plus bas.

Il rétracte sa langue, se racle la gorge, s'échauffe rapidement les articulations : tête, épaules, genoux et pieds... genoux et pieds ♪. Bien trop concentré sur sa précédente activité, Mathy avait manqué l'occasion de sauter sur ses premières proies mais cette fois c'était la bonne : il observait une jeune femme dans un recoin sombre d'une venelle à une cinquantaine de mètres. Pourquoi portait-il autant d'intérêt à ladite jeune femme ? Eh bien, ils travaillaient ensemble, m'enfin elle n'était pas au courant d'une telle collaboration... rectification : elle travaillait pour lui. Comment ça elle travaillait pour lui, vous demandez vous, le schéma est simple : en surveillant la demoiselle, il s'avérait qu'elle attirait souvent du gibier dans les ruelles de Medellín, et ce gibier y ressortait souvent bien défoncé ; et puis, quand l'gibier est dans les vapes, ça lui facilitait énormément la tâche. Pas de mongole qu'essaye de s'enfuir en gueulant à tout-va, pas de gnoll qu'essaye de se défendre en vain : deux-trois coups de machettes et le tour est joué !

Bref, en voilà un, un rictus dérangeant aux lèvres. Mathy finit de s'échauffer, il bondit lames à la main, enfonce ses pieds joints sur sa victime qui s'écrase violemment sous ses godasses, carotide tranchée : travail bouclé. La qualité n'était pas au rendez-vous, mais bon, tant qu'il y a de quoi servir à la table c'était déjà ça.

Le salopiaud agonisant s'agitait tant qu'il fit renverser les quelques poubelles à sa portée. Un dernier coup de latte pour le faire taire, restait plus qu'à l'amener dans les bas-fonds. Il soulève une plaque d'égout et y jette le corps sans vie du malheureux, le sang lavé par la pluie ne laissait quasiment aucune trace de son passage. Mathy rebroussa chemin pour s'en aller recouvrir la flaque écarlate que sa proie avait formée à l'aide d'un amas d'ordures... Quelqu'un s'approchait.

D'un pas leste, le petit galopin s'en alla se dissimuler derrière une lignée de conteneurs à déchets plaqués contre un mur d'un immeuble abandonné. C'était la revendeuse de drogue qui venait de se pointer. Mathy continuait à la guetter depuis sa position le plus discrètement possible, il lui fallait un moyen pour la distraire afin de regagner la bouche d'égout. Un caillou de la taille d'une figue s'envola de sa main vers l'unique lampadaire qui éclairait les environs : la ruelle plongée dans l'obscurité, il pouvait en tirer profit pour déguerpir au plus vite, mais voilà qu'elle se dirigeait vers lui.

Avançant d'un pas hésitant, elle semblait avoir du mal à s'orienter et voilà qu'elle se mange le rebord de la plaque en fonte qu'il avait déplacée plus tôt. Glissant comme une anguille, il n'hésita pas une seule seconde pour se dévoiler et profiter de ce moment de faiblesse pour faire les poches de la jeune demoiselle : Mathy avait repéré cet appareil qui dépassait de sa poche - faut dire que l'obscurité il s'y accommode relativement vite, véritable nyctalopie -.

Qu'était-ce que ce petit morceau de technologie ? De mémoire, il lui semblait que son frère aîné en possédait également un, mais dans des proportions et couleurs différentes. Voilà que le machin se met à sonner. Alors que Mathy était sur le point de s'en débarrasser, le fait d'avoir la jeune femme le réclamer le fit changer d'idée.

— Yatangakiii ! C'est ça qu'tu veux ?

Il pointait son bien du doigt, enfonça sa main libre dans l'une de ses poches et en ressortit avec une petite ampoule de verre remplie d'un jus translucide - sorte de boule puante artisanale, libre à vous d'imaginer son contenu -. Le garnement plongea le téléphone dans sa veste et balança l'accessoire de farces et attrapes sur son interlocutrice avant de se mettre à courir à la recherche d'une seconde bouche d'égout.

— R'ttrapes s'tu peux mémé ! s'exclama le gamin d'une voix espiègle.

Il court, il court, le furet, slalome entre les ordures, en renverse certaines et finit par atteindre l'entrée des canalisations. Mathy s'arrête un instant, pivote sur ses talons et jette le portable au même moment, il le suit des yeux et se met à applaudir lorsque ce dernier finit son vol plané dans une cavité bourré d'eau de pluie.

— Oups.

Il tire l'une de ses pommettes de son index, étire sa langue pour la railler, le tout avant de plonger dans les abîmes. 5' était loin de vouloir prendre la poudre d'escampette, non : ce que le jeune homme désirait n'était que la jeune femme se mette à le poursuivre dans les entrailles de la ville pour qu'il se divertisse un peu.
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La voix quelque peu enfantine la perturbait un peu; elle ne voyait rien, si ce n’était la zone à la portée du faible éclairage de son téléphone en train de sonner.  Ses yeux se plissaient pour mieux observer, mais rien à faire. À peine des pieds possibles à distinguer, des petits pieds.

“ Rends-moi ça gamin. “

Ce n’était pas son genre de s’en prendre aux mômes, même les plus insupportables, elle-même avait été un sacré cas, couplée d’une sacrée emmerdeuse dans sa jeunesse pas si lointaine en réalité. Ellone avait juste eu jusque là, contrairement à ce qu’elle pensait, une chance incroyable dans la vie. Dire qu’elle allait se montrer compréhensive après coup, pourquoi ce petit crétin avait-il dû envenimer la chose ?

Celle-là, elle ne l’avait pas vu venir. L’ampoule éclatait, avec elle le décès de ses sens olfactifs s’en était venu. Une explosion volcanique venait elle aussi d’avoir lieu dans la tête de la fille. Le monstre courait et il avait bien raison de le faire, car plutôt agile la bougresse, elle était déjà sur ses pieds quelques secondes après le coursant à l’aveugle en se fiant au bruit, faute d’avoir sa vue en renfort. Autant dire que plusieurs obstacles sur sa route l’avaient ralenti, fait tomber, ou avaient abîmé sa peau. Qu’à cela ne tienne, avec une abstraction prodigieuse -dû à son seuil de rage et d'habitude à encaisser, la fille n’avait pas lâché l’affaire.

“ Reviens ici ! “

Le ciel aussi était d’humeur taquine, les nuages s'étaient dégagés depuis l’entrée nauséabonde où le petit diable l’avait attiré et attendu, probablement exprès… Suspect comme jamais, mais elle n’en avait rien à cirer. Aussi, elle pouvait le voir balancer son téléphone là où probablement, elle ne le retrouverait jamais. Tous ses contacts, son business avec lui. Sa nuque craquait sous la tension d’un tic nerveux, son regard plissait sur le suicidaire bambin qui la narguait de sa langue et d’une mimique avant de trouver refuge dans les ténèbres.

“ Petit bâtard, après avoir coupé cette langue, je vais te la faire bouffer. “


Et ce n’était pas une façon de parler, elle en était très capable et probablement tout aussi sérieuse -sur le moment du moins. Le problème avec ses coups de sang, c’était qu’elle qui était si tranquille d'ordinaire pouvait partir dans des extrêmes insoupçonnés. Ellone n’avait jamais eu peur du noir, bien au contraire, il était un de ses meilleurs alliés. Comme pour continuer à l’énerver, la sonnerie de son téléphone résonnait encore, l’engin était résistant aux chocs et à l’eau. Il avait coûté une blinde au Cartel qui lui avait “prêté” pour les affaires. Ils allaient la défoncer quand elle rentrerait sans. Autant que quelqu’un paye pour ça.

“ Tsssss…”

Elle tournait la tête et découvrait une sorte de clodo qui s’était planqué, lui aussi il voulait prendre des coups ?

“ Il ne faut pas rentrer là, c’est la bouche del diablo ! “

L’avertissait le latino délabré et la fille le remerciait d’un doigt d’honneur en l’ignorant après lui avoir taxé son feu alors qu’il essayait tremblotant d’allumer sa clope. Putain de toxicos. Ils la dégoûtaient. Ce n’était pas sa petite flamme qui lui indiquerait le chemin, mais au moins, elle allait voir où elle mettrait les pieds. Avec ces conneries ce petit trou de cul avait pris de l’avance mine de rien. Encore que, elle l’entendait et Ellone en était certaine, il était bruyant encore une fois exprès. Sans savoir ce qu’il cherchait hormis les emmerdes qu’il trouverait avec elle, la brune s’enfonçait dans cet univers dont l’odeur ne la gênait plus maintenant qu’elle s’était habituée à celle que le monstre lui avait offerte. Heureusement qu’elle avait le cœur solide et l’habitude des choses crades-secteur de merde oblige, sinon, elle aurait déjà recraché ses tripes 15 fois.

C’était un mélange de cette odeur de pourri qu’elle croisait souvent dans les squatte qu’elle visitait pour vendre son poison et où les locataires étaient morts depuis un bout déjà. Avec une touche de substance humaine comme quand son déchet de mère prenait de la merde de mauvaises qualités et était malade à en crevé se vidant par tous les orifices, sans le faire pour autant- crevé. Dommage. Puis d’autres, qu’elle n’arrivait à associer. C’était dans des moments comme ça que la fille se rendait compte de la déchéance de sa condition.  La voilà les pieds dans de l’eau croupie, observant des rats qui lui tournaient autour, tout ça pourquoi ?

Pourchasser un gamin qui lui avait fait une farce. Bon, une qui allait lui coûter quelques dents au mieux, mais tout de même. Après plusieurs minutes à jouer au chat et à la souris, la femme se stoppait sous cette réflexion. En regardant autour, elle réalisait que personne ne viendrait la chercher, ici ou ailleurs, du moins elle en était persuadée. Ce fut le tour de son rire de retentir et raisonner dans les canalisations réputées pourtant dangereuses. Ce n’était pas qu’elle jouait avec sa chance insolente, bien que si inconsciemment, mais que malgré sa volonté de survivre, protéger sa vie lui semblait être d’une maigre considération. Elle tapait sur la tuyauterie trois fois.

“ Toc-Toc-toc “

Fit-elle en coupant la lumière après avoir repéré les quelques mètres devant elle pour ses quelques prochains pas. Peut-être que le môme connaissait ce jeu-là.

“ C’est le moment où tu viens à la porte et  tu réponds : qui est là ? “

Elle s’arrêtait après tout, autant jouer aussi, le morveux lui s’en donnait à coeur joie.

“ Cela te dirait qu’on joue à un jeu tous les deux ? T’as l’air de t’ennuyer. Je te laisserais même le choisir si tu veux...  “

Pas sûr qu’il serait si bon enfant que ça, ce jeu-là dans tous les cas... Le loup voulait l’attraper.
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Dévorer sa propre langue ? Mathy était curieux d'en connaître le goût, de sa propre langue. Passons outre ses fantasmes et envies cannibalesques, il y avait plus urgent à se préoccuper : la jeune femme voulait coûte que coûte lui faire la peau. Le morveux l'avait peut-être trop provoqué ? Ou avait-elle le sang chaud ? Dans tous les cas, il ne regrettait absolument rien ! Loin de là, le garnement se délectait de sa folie meurtrière et ne comptait pas arrêter de la tisonner de sitôt.

Très belle réception sur ses deux jambes, 5' s'engouffra davantage dans la pénombre. L'obscurité régnait en maître ici bas, et puis l'absence de lumière était synonyme de dissimulation : une lampe torche, ou tout autre bric-à-brac servant à éclairer, ne ferait que vous dévoiler aux yeux des nombreux prédateurs qui peuplaient les environs.

Bienheureusement pour sa poursuivante, qui s'était décidé à le suivre dans les entrailles de la ville, les quelques personnes qui résidaient non loin de l'entrée qu'ils avaient tous deux empruntée n'étaient pas présents. Une famille sans histoire, sans doute étaient-ils partis chercher de quoi se nourrir auprès de son frère aîné.

Mathy poursuivait sa course sans se soucier de la jeune femme, ce n'était que peu de temps après qu'il se rendit compte qu'elle n'était plus à ses trousses. Les échos des ébranlements produits par exactement trois coups contre les canalisations résonnèrent, 5' s'arrêta en conséquence et tendit son oreille quant à l'invitation au jeu qui lui était proposée.

— Dacodaaaaaaac... ! Qui c'est qu'est là ?

Un jeu. N'étaient-ils pas déjà en train de jouer ? Peut-être lui fallait-il l'exclama tout haut pour l'officialiser... ? Le p'tit galopin se saisit des ampoules dans les poches intérieures de sa veste : une, deux, trois, quatre, cinq ; il n'avait plus que cinq boules puantes en sa possession. Il lui fallait quelques projectiles supplémentaires, et ce n'était qu'en baissant le regard que le jeune homme remarqua un tas de pierres de différentes tailles, résultat des murs qui s'effritaient avec le temps.

— Auu chaaaat et laaa souriiiiis... !

Mathy répondit en élevant sa voix du mieux qu'il pouvait pour se faire entendre et comprendre tout en collectant les cailloux au point d'en avoir plein les poches. Le chat et la souris, hein ? De qui, des deux parties, était le chat et la souris : le gamin ne l'avait point préciser.

La simple idée de mitrailler la jeune femme de ses nombreux projectiles l'excitait déjà au point de ne pouvoir tenir en place.

— J'arriiveeeee !

Mathy revint sur ses pas à toute vitesse, espérant d'y retrouver sa poursuivante en cours de route. Une silhouette se faisait à peine percevoir au loin. Armé d'une poignée de petites ampoules en verre, il vint percer le nuage toxique qui dominait les bas-fonds de ses projectiles. S'étant à présent débarrassé de ses projectiles nauséabonds vers ladite silhouette, Mathy se remit à courir à contresens pour éviter de se faire attraper.

— Tu ne m'ttraper jamais la vieilleee... !

Un fou rire éclata, c'était le sien : tant de possibilités de farces à réaliser qu'il ne pouvait contenir sa gaieté à l'idée de l'embêter.
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Pour la petite ambiance


Elle aussi avait été le genre de petit chenapan qui aimait un tantinet trop jouer. C’était toujours elle le loup… ou le chat. Va savoir pourquoi…

Parce qu’elle était bonne dans ce rôle-là ?

Encore que, elle semblait tenir un sacré spécimen ici. De souris ou de chat ?

Elle se souvenait encore du jour où elle était tombée sur plus gros qu’elle à ce jeu-là. Comment l’oublier ? Mais en même temps, d’un autre côté l’exemple était mauvais, dans son cas, ils ne s'étaient plus jamais vraiment quittés après. Cela n’avait fait qu’empirer la mauvaise fille qu’elle était. Pour jouer et s’amuser, c’était mieux d’être deux. Voilà ce qu’elle en avait retenu. Il y avait joué et "jouet". L’écho de la voix du garçonnet raisonnait de loin, un sourire malsain s’était dessiné sur le visage de la jeune femme. Comme elle s’y attendait, il avait une sacrée avance sur le terrain dû à son habitude des lieux. Et ironiquement, c’était ce qui allait lui porter défaut.

“ Le grand méchant matou “

Puisqu’il voulait jouer à chat, elle l’arrangeait thématique. Heureusement que la résonance leur avait permis de ne pas perdre la trace l’un de l’autre. Sans perdre une seconde, elle posa son sac à dos au sol devant elle, puis roula le large pull à sa taille en boule au-dessus pour donner pus d'hauteur, avant de poser son parka sur le tout, de loin, ça donnait un genre de silhouette de dos accroupie. Elle jetait son bonnet dans l’eau croupie et tout ce qui pourrait retenir une odeur plus forte que celle ambiante.

Pour les mauvais coups, son cerveau était toujours très performant.

Abandonnant ses affaires en appât,  à l’aveugle en gardant sa main sur le mur pour repère, elle continua le plus rapidement possible de longer la paroi repérée avant l’extinction des feux pour se mettre dans une étroite cavité qui étaient légion par ici. Elle n’avait aucune idée de ce à quoi cela pouvait servir, mais c’était bien pratique dans ces circonstances-là. Comme d’être frêle, petite et probablement totalement flinguée pour en agir comme ça. Elle n’avait que son ouïe pour repérer l’arrivée du morveux, la même qui l’avait aidé jusque là à le suivre. Teigneuse comme pas deux, elle était prête à prendre son mal en patience, mais il semblait qu’elle n'attendrait pas longtemps.

Elle “vit” façon de parler, plus entendu en fait et senti le courant d’air d’une petite ombre qui passait. Sa satisfaction était à son comble pour la créature fourbe qui avait eu  le temps de s’habituer un peu mieux aux variations ambiantes. Pas grand-chose, rien de surhumain, mais c'était suffisant. En même temps, elle trainait tous les temps dans ses zones plus glauques les unes que les autres la nuit pour ses affaires…

Pas étonnant qu'associé à son inconscience du danger, la fille ne se sentait pas perturbée outre mesure.

Les poches pleines du gamin faisaient un léger bruit quand il était proche, pas que.  À l'affût, la prédatrice attendait son heure et comment dire, quand le bruit des projectiles et la chicane du morveux chatouillaient ses oreilles, elle était aux anges.  Le rire du fripon l’aidait d'autant plus, elle se préparait et cette femme n’avait son pareil comme personne pour choisir son moment, elle tendait sa jambe pour lui faire un croche-pied quand elle le pensait à sa hauteur, misant sur l’agitation du monstre pour être d’autant moins vigilant quant au guet-apens qu’elle venait de lui tendre..

Rira bien, celui qui rira en dernier !

Plus leste encore une fois, telle une murène dans son trou, elle s’extirpait de sa planque pour fondre sur sa cible, au sol ou non, par sécurité la brune avait fait un grand geste circulaire de haut en bas pour ne pas le rater. Si elle lui mettait la main dessus il pouvait bien se débattre qu’elle s'accrochait à ses pieds ou n’importe quoi d’autre pour le retenir s’il le fallait ! La dealeuse ne craignait pas les coups. Ni d’en donner, même à un gamin, s’il y obligeait . Moralité où étais tu donc partie te cacher ?

“ Est-ce que j'ai gagné ?!! “

Annonçait-elle dans son mouvement pour le narguer elle aussi à son tour. Il ne fallait pas sous-estimer ce jouet-là…

Pourtant, avait-elle toujours envie de l’étriper ? Non. Le secouer ? Très certainement. Lui faire payer ? Carrément. Violemment ? Mais non, elle avait d’autres plans.  Mais de la même façon qu’elle était tenace, le monstre pouvait l’être aussi. Il était certain qu’il serait plein de ressources vu l’échantillon qui venait déjà de lui offrir  ! La brune s’attendait déjà au pire et à en voir de toutes les couleurs.
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