[TERMINÉ] De Poursuite à Refuge | FT. Suzi Moore

Tu te rend compte à quel point l’idée d’aller danser ailleurs été imprudente, au moins de ton côté de l’île dans ce genre de situation la familiarité du lieu te donne une sensation moins grande d’insécurité. Tu essayais de travailler un peu sur ta respiration pour calmer ton anxiété grandissante mais ça ne semble pas fonctionner. Tu t’adosses à un mur, Stephan s’approche de toi et te demande si ça va. Tu dois avoir une couleur proche de celle de tes cheveux, tu prends sans doute la chose trop à coeur. Il y a pas l’air d’y avoir de mouvement de foule de l’intérieur vers l’extérieur alors peut-être que ce type n’était pas dangereux. Tu te sens vidée en tout cas, tu as envie de rencontrer chez toi te coucher pour calmer toute cette anxiété.

- Ce n’est rien, je suis sujette à ce type d’angoisse. Ca va se calmer.

L’air frais de la nuit te fait du bien, il caresse doucement ton visage légèrement en sueur. C’est fou ce qu’il fait chaud dans une boite de nuit on s’en rend vraiment compte qu’une fois qu’on en ressort. Le silence aussi fait du bien ! La musique à fond ça a tendance à être épuisant après plusieurs heures sans interruption  Tes oreilles bourdonnaient légèrement apaisé par le silence nocturne.

- Je vais rentrer, c’était très agréable. Merci pour ce soir c’était vraiment sympas.

Tu te redresse doucement en souriant à ton partenaire de danse. Tu avais vraiment apprécié ce moment en sa compagnie.

Vous ne seriez jamais ce qui c’est finalement joué dans cette boîte de nuit et tu ne le regrettes pas, tu n’es pas friande de fait divers. Tu as passé une bonne soirée, malgré une fin un peu chaotique, c’est un jeune homme agréable, gentil et conscient des limites à ne pas dépasser. Tu acceptes sa proposition de marcher avec lui le temps que vos routes se séparent, encore une fois tu le trouve très délicat envers ta personne et c’est agréable quand on sait combien être femme dans ce monde de brute peut être lourd. Tu marches d’un pas très calme essayant de calquer ton pas sur le siens… mais les hommes ont de grande jambes et en chaussure à talons ça te force presque à trottiner à côté de lui. Tu glisses donc ta main dans son coude pour le ralentir un peu.

- J’ai du mal à suivre le rythme.

Tu gardes une distance néanmoins polie, un peu comme une amie car tu le concevais comme tel, un ami. Tout du moins, ça prenait cette direction dans ta tête ! Clairement Ellone pourrait l’apprécier poli et sérieux comme il était et Lucky apprécierait l’embêter enfin elles aimerait toutes les deux l’embêter.

- Se serait chouette qu’on se recroiser, il m’arrive de sortir avec des copines, et il nous manque un quatrième mousquetaire ! Puis au moins je pourrais danser un peu sérieusement avec quelqu’un elles détestent danser avec moi.

Tu souriais amicalement à ton cavalier et espérant lui soutirer un numéro pour que vous puissiez danser à nouveau un jour.

C’est beau une femme un talons haut, mais c’est une vrai torture pour les pieds, même les femmes les plus habitué à la chose sont heureuse de les retirer une fois chez elle. Tu avais assez hâtes pour ta part bien que tu les aimes beaucoup et que tu vas encore devoir marcher un avec un moment, tu imaginais déjà le moment de libération que ce serait ! Il ralentissait le pas s’excusant même, il était vraiment aimable et gentil, tu te sens presque mal de ne pas l’apprécier plus. Vous marchez tranquillement, la nuit est “calme” accompagné comme tu l’es tu es moins stressée par le moindre bruit. Ca ne vas hélas pas durer tout le chemin mais la partie qu’il ferait ensemble était la bienvenue. Il s’arrête pour prendre ton téléphone et tu sors le tien de ta jarretière que tu as amélioré, les voleurs vont rarement glisser leur main sur les cuisses pour les détrousser. Il te donne son numéro et tu lui envoie un message de suite pour lui montrer ta bonne foi, tu avais bien l’intention de rester en contact avec lui. Tant de gens donne des faux numéros, ça t’es d’ailleurs arrivée de devoir recourir à ces technique, mais  Stéphan a prouvé que ce n’était pas un gros lourd.

- Je ne suis pas présente sur les réseaux sociaux, mais je finirais peut-être par changer d’avis !

Tu ne sais pas si tu changeras vraiment d’avis un jour sur les réseaux sociaux, pour ta sécurité qui est presque ton unique préoccupation tu penses qu’il valait mieux ne pas en avoir. Tu remets ton téléphone discrètement en sûreté avant de reprendre la marche toujours au bras du jeune homme. Tu souhaites que la soirée se termine bien pour vous deux alors tu enchaîne un peu sur des questions échanges basiques quand on connaît peu quelqu’un.

- Vous êtes du coin ? … Vous vivez loin de là où on est ? … Vous travaillez dans quoi ?

Tu lui laissez le temps de répondre entre chez question vous connaître un peu mieux étant le but de la manoeuvre ! Tu aurais pu le faire par téléphone un peu plus tard, mais bon marcher sans rien dire te semblait un peu dommage. C’était si simple, si calme que s’en était apaisant.

Oui, il n’y a pas à dire les réseaux sociaux sont à la fois envoûtant mais aussi tellement effrayant ! Tu n’as tellement pas envie que n’importe quel type puisse te trouver sur la toile… qu’il puisse par des moyens frauduleux accéder à des données sensibles comme ton adresse. Bref, la chose est toujours plus sécurisé mais il y a tant de personnes de nos jours capable de craquer une sécurité même bonne… Qu’au final le mieux était encore de ne pas en avoir du tout, ne pas exister sur la toile assure une sécurité des plus optimum ! Tu te demandes même comment pouvais bien subsiste de tel site de nos jours ils sont quand même paru il y a plus de 20 ans le chose n’était pas totalement obsolète et passé de mode ? Des questionnements sans réponse, mais dont tu feras peut-être part à Stephan par texto plus tard.

Tu reprends son bras qu’il t’a proposé pour vous remettre en marche. Quand il t’indique que sa demeure n’est plus très loin tu es un peu déçue, mais comme vous aviez échangé vos numéro tu pourras te rabattre sur des textos pour t’occuper pendant le reste de ta promenade nocturne… si tu ne finissais pas abandonner pour prendre un uber vu l’état de "compotitude" avancé dans lequel se trouvait tes pieds.

Tu n’es pas non plus très à l’aise d’appartenir à un gang tu es très loin dans faire étalage quand ta vie n’est pas en danger… Et oui, la menace que le cartel pourrait retrouver quiconque te blesse à tendance à calmer les esprits pervers. Tu passeras donc cette information sous silence ! Tu n’avais pas envie de lui faire peur non plus… Ou de passer pour une dealeuse ou encore junkie, les raccourcies sont si vite pris.

- Je suis secrétaire, mais pas dans cette partie de l’île. Je devoir marcher encore peu pour ma part, si je ne finis pas dans un taxi à cause de mes chaussures.

Tu faisais un peu de dérision à fin qu’il ne se focus pas sur le quartier exact ou encore qu’il ne demande pas secrétaire dans quel genre d’entreprise. Vous traversez les deux rues qui vous sépare de l’immeuble de Stephan.

- Merci beaucoup d’avoir marché avec moi et pour ce moment agréable !

Tu lui serre doucement l’avant-bras pour le saluer et lui montrer une forme d’affection amicale avant de commencer à t’éloigner en lui envoyant un texto alors que tu es à dix pas de lui, lui disant : On peut continuer de discuter ainsi, ça me rassure de savoir que quelqu’un sait que je marche seule dans la rue et qu’il pourra “agir” en cas de souci.

Tu étais très loin d’être la secrétaire qu’on voit dans les pornos, tu n’avais d’elle que les tailleurs bien repassé ! Et tu étais aussi assez loin d’être une personne qui faisait passer son ambition avant toute chose et donc qui aurait couché pour une promotion. D’ailleurs tu faisais ton boulot proprement mais tu voulais avoir le moins possible de responsabilité dans ses histoires de gang.

Une paire d’écouteur, des textos et hop te voilà dans une bulle “protectrice”. Tu marchas un bon moment à travers Chicago et quand tu fus à proximité de Medellin tu optas pour un taxi à fin de faire le reste du chemin. Tu partageais avec Stephan des informations basique sur ta position, ce que tu voyais d’un peu sordide, tout et rien en somme. Mais ça vous permettez de discuter et d’en apprendre plus l’un sur l’autre ! Même s’il s’agit pour le coup de détail futile comme le genre de musique que vous préfériez pour danser ou à juste écouter, le dernier smartphone etc.

Arrivé chez toi tu le remercieras de t’avoir tenue compagnie et lui dis que tu étais enfin arrivée et que tu avais quitté tes chaussures de torture. Après quelque politesse tu lui souhaitas la bonne nuit et t’effondras sur ton lit pour dormir sans t’être changée !