Chapitre 2 : La Corporation
Decay
Decay, destination de tous les possibles, terre en friche où fourmillent les possibilités et l'argent facile, où chaque vice est accessible, chaque désir libre d'être comblé. L'île prospère, se vautre dans sa propre réussite, quand l'ouragan Isaac survint, balayant sur son passage les installations des gangs comme leurs prétentions. Et un nouveau groupe émerge des brisures laissées par la tempête, la Corporation. Forte de son budget, celle-ci s'invite en sauveuse, promet à tous une aide financière et humaine, des avancées conséquentes, pour une vie meilleure. Avides de pouvoir ou simples fantoches, qui sont vraiment les acteurs de cette entité inédite qui prétend étendre son influence à tout Decay.
11/10/2020 HRP
La Newsletter est sortie ! Beaucoup de changements au programme, par ici
11/10/2020 RP
Quelques semaines après la fin de l'ouragan, la Corporation dévoile son visage ! A lire par ici
12/09/2020 RP
L'ouragan Isaac s'abat sur l'île ! Pour en savoir plus, par ici
12/09/2020 HRP
L'event Hurricane est lancé ! Vous pouvez toujours le rejoindre par ici.
27/08/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
05/07/2020 HRP
Nouvelle newsletter et nombreux changements ! La lire ici.
30/05/2020 HRP
Nouvelle newsletter en cette fin de mai ! La lire ici.
30/05/2020 RP
Un nouveau système de réalité augmentée sort au Space Station Bar ! Participer ici
5/04/2020 RP
Le Carnaval de Napoli est lancé ! Extravaganza
8/04/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
18/03/2020 HRP
Ajout des missions et petite update de l'index !
28/02/2020 HRP
Deuxième newsletter ! La lire ici.
28/02/2020 RP
La Milice redouble de violence et est plus présente sur le territoire de Decay !
31/01/2020 HRP
Première Newsletter, bébé forum deviendra grand ! La lire ici.
31/01/2020 RP
L'intrigue "Paranoïa" a été lancée ! Par ici.
17/01/2020 HRP
Ouverture du forum ! N'hésitez pas à rejoindre le Discord !
Il parait qu'une jeune fille a été aperçue allant dans les égouts. Depuis, elle n'a plus donné aucune nouvelle d'elle. Une nouvelle victime des monstres vivant dans les égouts ?Une vingtaine de serpents en liberté auraient été aperçus sur les Docks. La Triade en sueur.On déplorerait trois morts suite au dernier barathon de la rue de la soif.À Kabukicho, des rumeurs sur l'affaiblissement des effectifs du clan Oni commencent à poindre. L'absence de Yokai se fait-elle enfin ressentir ou cela n'est-il que le fruit de l'imagination de quelques résidents ?Une certaine Shrimpette serait en train d'écrire une fan-fiction sur certains membres de Decay.On dit que l'ensemble du corps d'un certain mercenaire travaillant pour la Triade serait entièrement recouverts de ses nombreux crimes. Une dizaine de cadavres auraient été découverts, au cours du mois de Janvier, sur les Docks. Certains évoquent un règlement de comptes. Un tout nouveau malware parcourrait la toile, déguisé sous la forme d'un logiciel à première vue inoffensif. Il installerait une backdoor sur les machines infectées. Pour quelle raison ? Cela reste un mystère. Une femme vagabonde à la chevelure d'un noir profond et aux yeux écarlates prendrait en charge des malades et blessés au travers de Decay pour une misère, offrant une alternative médicale à celle dispensée par l'Église. Fin Janvier/Début Février, une course de rue, en pleine nuit, aurait conduit certains hommes hors des pistes. Plusieurs voitures seraient sorties de la route suite à un « conducteur fantôme ».
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C'est Mardi soir.
C'est à Eliott que tu dois tenir compagnie. Avec lui c'est pas compliqué, vous commencez par la cuisine. Il te demande toujours une pâtisserie. Souvent des financiers, des madeleines, parfois des sablés. Tu dois être habillée en blanc, tu lui serres un verre de lait et vous vous mettez autour de la table pour ... Jouer. Oui, tu dois juste lui servir de partenaire pour des jeux de société et surtout ne jamais gagner. Car si tu gagnes il s'emporte vraiment, tu es passé pas loin de la baffe la dernière fois... Forcément il s'est retenu quand il a vu ton regard impassible et froid. Frappe et c'est fini. Il a juste jeter les jetons dans tous les sens, renversé la table avant de partir. Heureusement qu'ils paient tous en avance. Quand il est revenu, tu as eu de beaux cadeaux en guise d'excuses. Et depuis ? Tu joues et tu perds. Et surtout, tu ne dois pas lui donner l'impression que tu as fait exprès de perdre. Alors mine de rien, c'est une manière différente de jouer mais c'est très intéressant, souvent vous faites cela avec une tasse de thé avec la cuisine du jour.

A chaque client, son monde.
Mais ce soir, Elliott n'est pas là.

Tu ne sais pas pourquoi, mais il reviendra. Ils reviennent toujours au bout d'un temps. Pas de client c'est une soirée tranquille. Toi tu ne vas pas à la pêche aux envieux. De toi on ne connait qu'un murmure, une rumeur. On te découvre et on comprends. Le contrat commence et les rencontres s'organisent. Un planning, une routine. Alors non, pas de chasse pour combler ce vide, tu préfères aller dans tes appartements personnels - Non, tu ne quitte presque jamais l'hôtel. C'est ici ta maison. C'est cette belle suite, assez spacieuse, il faut dire que vous y viviez à deux avec ta mère depuis votre arrivée à Decay. Avant de rentrer, tu passes voir le livreur de courses, ce soir tu as envie de manger des croque-monsieur. Tu n'as pas encore conscience de l'humour douteux de la réalité.

Tu la comprends en arrivant devant ta porte.
Il est là devant ta porte, installé confortablement ? Tu le supposes pour lui. Tu plisses les yeux pour essayer de discerner sa silhouette... Quand tu arrives devant tu comprends que c'est Kentin, surnommé poussin. Un garçon avec le bocal complètement fêlé, il a certainement voler trop proche du soleil, cet oiseau de Malheur. Tu connais les rumeurs à son sujet, tu connais ses préférences alimentaires plus que douteuses. A chaque fois, il finit par te donner la nausée... C'est ton petit Hannibal des bac à sable. Ce n'est qu'un des nombreux petits monstres engendrés par cette île. Il est cassé, désaxé, esseulé. Vous vous êtes rencontré par hasard, il pleurait, tu l'as réconforté et depuis... Il fait le petit poussin, tu le vois revenir devant chez toi de temps en temps. C'est un mauvais garçon, mais il ne l'est pas avec toi. Alors tu le laisses venir, tu le laisses s'imposer parfois pour la nuit. C'est souvent mignon et tu peux avoir le plaisir de le taquiner un peu. Alors une fois que tu es à sa hauteur, tu te penches pour venir doucement caresser sa tête :

- « Bonjour Poussin... »

Tu ne dis plus rien. Tu arrêtes ton mouvement. Yerk ! Ses cheveux collent... Oh non, c'est certainement du sang. Première nausée. Tu te penches pour voir son visage... Il est entrain de mâchouiller un doigt humain. Deuxième nausée, tu te redresse pour ne pas voir plus longtemps sa tête toute ensanglanté et souriante avec un doigt en guise de cure-dent. Tu ajoutes avec un sourire en tapotant ta porte :

- « Tu finis le doigt avant de rentrer ou tu le jettes mais je ne veux pas de ça chez moi... Je vais te préparer la salle de bain. »

Et oui, forcément. Quand il arrive dans cet état, tu sais déjà l'odeur qu'Il porte, tu sais aussi qu'il risque de tout dégueulasser dans la maison. Et puis, c'est du sang quand même, c'est un autre humain...Tu ne veux pas y penser. Il connait la règle alors tu le laisses à l'entrée, la porte toujours ouverte pour qu'il puisse te suivre. Ou rester-là. C'est bien comme il veut, toi tu as donné les règles à suivre pour pouvoir rentrer. Et oui, évidement, tu sais que tu ne risques rien, tu n'es pas dans la catégorie repas, enfin tu crois ? Donc tu te permets une certaine fermeté dans tes choix. Tiens, en parlant de repas, pendant que Monsieur fait ce qu'il a faire, tu t'actives dans la cuisine. Tu avais prévu de faire des... Croque-monsieur .. C'est si parfait. Du nom en passant par son élément principal, l'emmental.

Tu en connais un qui va être aux anges, tu lui en découpes déjà les petits cubes...
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le chemin, kentin le connaissait sur le bout des doigts. entouré par des vastes et des plus beaux décors de velours, le dvorets abritait les suites les plus luxueuses, accordant un refuge de prestige aux prostituées et escortes de l'organizatsiya. bien que les chambres suintaient majoritairement toutes un style baroque, certaines possédaient un caractère insidieux. en effet, véritable mélasse, la plupart, sous toute cette croûte de richesse, s'avèrent être d'une modernité sobre et c'est parmi l'une entre elles que kentin retrouva magnolia. c'était devenu un rituel. chaque premier mardi du mois, il se pressait devant le palier pour la rencontrer et tout comme chaque premier mardi du mois, il espérait y voir le même sourire, la même intonation de voix qui salue son nom et les mêmes manières douces qui l'invitent à entrer.

lorsque la porte de marbre mouchetée coulisse pour dévoiler une petite dame qu'il l'attend, le brun grimpe sur la pointe des pieds pour redescendre instantanément à l'instar d'un gosse hyperactif qui réclame son dû, sa dose vitale d'affection, tout en essayant de se contrôler face à l’anticipation d'une mère grondante. magnolia le sermonne souvent puisqu'il acceptait lui-même être traité comme un petit poussin, son petit poussin. elle s'avère plutôt à cheval sur les conventions sociales et procédures de politesse pendant que kentin est pour ainsi dire, tout l'inverse. bien qu'il respecte majoritairement ses aînés, les subtilités du langage ne l'intéressent guère. ainsi, s'il veut se fourrer dans ses bras sans la saluer au préalable, quelle importance ?

la paire de bras l'enfonce dans une brioche chaude et moelleuse. c'est presque comme revenir en enfance, presque comme être en sécurité, encore. sous l'aile maternelle protectrice, ses paupières déclinent progressivement tandis que son rythme cardiaque s'amenuise doucettement à mesure que les caresses contre ses fibres capillaires se précisent. les papouilles, il adore ça et il fait rouler sa tête contre la poitrine rebondie, se donnant un air plaintif accompagné de petites jérémiades en onomatopées.

l'index décharné circule entre ses canines et prémolaires inextinguibles, broyant chaque parcelle de manière assidue. c'est un véritable hors-d'oeuvre qui a davantage une priorité d'occuper sa mâchoire qu'une essentielle valeur nutritive. en réalité, le garçon avait déjà entamé un festin de démesure. une myriade de choix a donné la nausée aux amateurs, retournant l'estomac des novices. mais pour lui, ses pratiques alimentaires étaient une véritable jouissance pour le palais.

régulant son stress continuel à travers la mastication, rongeant la viande et l'os jusqu'à la moelle, dévorant même chair et viscères jusqu'au relief, il fit la moue quand magnolia lui suggéra fortement de jeter son aliment ordurier.

kentin écoute mais fait mine du contraire. puis tout d'un coup, elle s'écarte, le laissant dans le froid et le vide de son absence. c'est la seule condition pour qu'il puisse accéder de nouveau à un palier de bonheur affectif, il la connaît, elle peut-être extrêmement têtue, tout comme lui. s'il n'y avait que ça alors...

et en prime, elle propose de préparer la salle de bain, pas de rancunes entre eux, c'est agréable.

- avec mes petits canards dedans ??

réclame-t-il indirectement, la demande réalistement capricieuse. le contraste est sans appel, le carnassier se repaissant de ses congénères était devenu aussi doux qu'un agneau face à une pseudo autorité et dû abdiquer. bien qu'il n'appréciât que très peu la fermeté dont elle faisait souvent preuve à son égard, le garçon marchant plus à la douceur et à la confiance s'exprimant à travers des mots choisis avec tact, il dut s'y contraindre. pas de doigts dans la suite. et de bonne humeur cette fois-ci, le garçon planant en plein dans sa phrase maniaque -lui conférant un sentiment exagéré de puissance, un accroissement d'activité sociale dans un besoin constant de parler ainsi qu'une tendance de passer du coq à l'âne- ne se fit pas prier pour coulisser le mets jusqu'à son œsophage en un coup de langue.

il pénètre immédiatement dans la suite qu'il connaissait tant, tous les sens en alerte, faisant circuler ses billes fureteuses sur les éléments de décoration qui auraient éventuellement pu changer ou non.

- et ma mousse aussi ?? oh je veux l'eau turquoise...

les technologies que disposait l'organizatsiya permettaient aisément de recolorer l'eau des bains grâce aux néons artificiels incrustés dans le cipolin des baignoires larges.

- c'est chaud un peu non ?? 

balançant ses vêtements souillés de plasma, de terre humide et foin, tout laisse à croire qu'il avait eu affaire à un règlement de comptes qui avait tourné à la rixe. le garçon n'a pas réellement de pudeur et ce trait de caractère s’accentue particulièrement dans ses périodes d'euphorie. cela dit, le brun connait suffisamment sa camarade pour se sentir à l'aise en sa présence et ôter son linge sans pressentir des yeux qui se rincent derrière son dos.

trempant d'abord l'orteil, il le laisse vite immerger dans l'onde cristalline se glissant ensuite dans cette couronne mousseuse de nuage au parfum frais. peau exfoliée et pores dilatés, magnolia n'a rien laissé au hasard pour lui préparer un bain des plus relaxants. comme toujours, il voulait y trouver ses sels marins, qu'importe leur effluve.

se détendant une vingtaine de minutes, il s'emmitoufla d'un peignoir autour de la taille, le doux fumet du fromage circulant jusqu'à ses orifices nasaux. l'appétit vorace, il trouve rapidement sa place et encercle la fourchette et son couteau dans ses paumes affamées, martelant la table de leur extrémité. comment pouvait-il derechef avoir de l'appétit avec la viande qu'il avait consommée tantôt ?

- tu as fais quoi ?? j'ai faim, l'eau m'a donné faim !

tout en restant assis, monsieur distortionne ses vertèbres afin d'apercevoir son repas. et c'est bientôt un petit pain grillé aux étages douteux qui lui fit froncer le nez de dépit.

- c'est quoi ?? j'en veux pas, je veux mon emmental. tu sais bien que j'aime pas quand les choses changent.

les petits cubes furent déjà harponnés par ses doigts. mais ça ne lui suffisait pas. prenant rarement l'habitude de mastiquer ses aliments, kentin agissait comme un corbeau, il picorait au mieux et avalait tout rond sinon. d'un point de vue externe, il ressemblait à un animal acculé, blessé, élevé dans la fange qui goûtait pour la première fois les réelles saveurs du monde.

- j'ai mal à mon petit bidou...

sa main navigua, cap sur son estomac.

- j'ai vraiment très très maaaal...

calant ses pieds sur la chaise voisine, il chercha une main, un contact réconfortant, les yeux larmoyants. c'est la fin du monde.




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Dernière édition par Black Bird le Ven 24 Avr - 5:24, édité 1 fois
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Toujours si impatient ce poussin.
Il s'est levé pour espérer un câlin mais il s'est vite vu éconduit. Tu ne changeras pas pour ses yeux ou pour ses caprices. Tu ne le laisseras pas venir se blottir contre toi, tout contre tes formes tant qu'il ne sera pas propre. Alors même s'il essaie, ce n'est pas concluant. Il change rapidement d'idée, parlant de ses petits canards. Oui, tu as fini par lui céder cette idée, elle était quand même vraiment mignonne.. Surtout dans le bec d'un oiseau de si mauvais présage que lui. Alors tu as succombé et ces petits canards, tu lui as acheté. Parfois il a la surprise d'une trouvé un nouveau dans sa collection. C'est devenu ta petite pensée pour ton poussin étrange, quand tu vois un canard pour le bain d'une couleur qu'il n'a pas encore, tu lui achètes. Ce n'est pas le prix que ça coûte pour un sourire. Il est quand même drôlement mignon quand il sourit.

Alors oui, il y aura des canard dans le bain.
De la mousse qui sent bon, celle qui détache les tâches de sang. La crasse sous les ongles. Tu viens même y mettre les néons, l'eau devient turquoise pour ses beaux yeux... Tu n'as rien contre ce genre de petites demandes, tu te dis que c'est pratique au moins il sait ce qu'il veut. Et s'il a ce qu'il veut dans le bain, tu as aussi ce que tu veux. Un poussin tout propre, un poussin qui retrouve sa couleur d'origine. C'est tout ce qui compte. Et puisqu'il aura fait un effort pour toi, tu feras un effort pour lui. Tu le prendras tout contre toi, tu lui caresseras les plumes du sommet de la tête pour le féliciter. Il l'aura plus que mériter son câlin quémandé à ton arrivée. Alors oui, un bain, de la mousse, des canards dans leur nid imitation osier en plastique blanc. Tu n'as même pas le temps de sortir qu'il est déjà tout nu. Si peu de pudeur, tant de confiance. Tu ne dis rien, tu ne fais rien. Tu le laisses prendre le temps, prendre sont temps.

Affairée à la cuisine, perdue dans tes pensées.
Quand il se place face à toi. Il veut savoir, il veut comprendre. Il réclame son repas comme un oisillon espérant le retour de sa mère. Aujourd'hui, tu as fait un repas juste pour lui. Tu voulais qu'il puisse avoir d'autres choses dans le ventre que ces vilaines habitudes. Il râle, il te manque de respecte. Ses "je veux" te dérange toujours autant, mais tu préfères ne pas y faire attention. Si tu le grondes, il va pleurer. Si tu lui dis que tu as de la peine devant son comportement, il va pleurer. Car le poussin est fragile derrière son grand sadisme et son cannibalisme... Pourquoi tu lui accordes toujours une soirée dans ton mois ? Car derrière la crainte qu’inspire son bec, ce n'est qu'un poussin. Perdu, facilement inquiet. Alors tu ne dis rien, tu retires le repas que tu as préparé et tu lui donnes le bol avec juste des cubes d'emmental. Tant pis pour lui, tu as pourtant fait en sorte que l'emmental soit omniprésent dans la recette, tu as fait des efforts sans récompense...

Et forcément, entre vitesse...
Caprice et précipitation, il se fait mal au ventre. Tu soupires encore. Ce soir il est particulièrement demandant. Ou est-il toujours ainsi mais toi, tu n'as pas autant de patience et de clémence ? Est-ce le début de ton agacement à son égard ? Tu ne sais pas. Tu réponds dans un premier temps :

- « Evidemment poussin que ça fait mal... Tu as mangé trop vite. » Tu viens déposer ton assiette, à coté de lui. Il n'y touchera pas de toute manière, tu t'avances pour venir doucement caresser sa tête, il a déjà les larmes aux yeux. C'est pas possible... Tu caresses encore et tu viens finalement le prendre dans tes bras. Choses promises, choses dues. Donc tu le gardes contre toi et tu viens caresser d'une main sa tête de l'autre son ventre. Tu le berces légèrement en basculant d'un pieds sur l'autre. Ta voix douce, perdue dans le creux de son oreille.

- « Je te l'ai déjà dit, si tu manges trop vite, tu vas te faire mal... » ajoutes-tu avec un petit rire. Il est pas possible. Avec toujours autant de douceur tu le libères de tes bras. Tu le recules légèrement pour pouvoir lui souris, tu poses ta main sur sa joue,puis tu remontes dans ses cheveux pour les placer un peu mieux : « Tout à l'heure, tu m'as fait un peu de peine à dire que tu ne voulais pas d'un chose que j'ai fait juste pour toi...  » Est-ce-que tu espères qu'il dira pardon ? Non pas vraiment. Mais tu as toujours été sincère avec lui, le tout c'est de savoir comment l'enrober de douceur. Car si tu gardes toutes ses choses, tu n'auras plus jamais la patience nécessaire pour le supporter. Tu ne feras qu'accumuler les frustrations. Alors que tu t'éloignes tu précises, changeant volontairement de sujet sans lui laisser réellement le temps de répondre : « M'enfin... Le temps que je range, tu peux aller t'allonger poussin, j'vais te faire chauffer la peluche dans le micro-ondes pour qu'on la place sur ton ventre... »

Oui tu feras la chauffer la peluche bouillotte pleine de graine et l'eau pour ta tasse de thé.
Puis tu viendras tout naturellement le rejoindre dans le canapé pour continuer...
Ce câlin que vous avez entamé sur la chaise haute du coin repas. 
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elle est têtue magnolia, tout comme lui dans le fond. elle a de la chance qu'il soit dans sa phase maniaque, parce qu'il prend mieux les remarques et les comportements qu'il identifierait comme du rejet s'il était dans un épisode moins plaisant. le problème cependant, c'est que son humeur varie trop vite, ses cycles s'avérant aussi indéterminés qu'instables.  

c'est un fait, plus elle vient caresser tendrement sa tête et plus ses canaux lacrymaux produisent une émotion qui chute en cascade le long de ses joues. ça ressemble à de la culpabilité mais cet attribut est bien trop étriqué et réducteur pour traduire le bazar alambiqué qui s'amasse dans sa tête. se réfugiant dans ses bras où il est certain de toujours retrouver un semblant de stabilité, il renifle dans le pli de son coude, rabattant ses mains contre ses avant-bras pour la rapprocher derechef de lui. à chaque fois qu'il verse des larmes c'est la même chose. il broie du noir et porte tout le malheur du monde sur ses épaules, rien d'autre ne pouvant lui remonter le moral qu'une preuve d'amour, des mots doux ou des gestes d'affection, surtout quand ils viennent de lysandre.

alors qu'elle lui caresse le ventre dans une démarche maternelle, chassant les vilains parasites de sa main magique, celle effective à presque toutes les mères, kentin s'apaise progressivement, un ronron pouvant presque immerger de sa gorge réduite à des émotions qui déglutissent une faible réponse.

- j'ai envie de vomir...

c'est sa façon de vouloir la garder près de lui, car, lorsqu'elle le lâche puis recule légèrement, la chaleur contenue dans sa brioche qui l'encerclait d'une montagne d'amour disparaît aussitôt. il se sent vide, seul, abandonné. pourquoi est-ce qu'elle se montrait si rude avec lui ce soir ? est-ce sa perception de la situation qui s'était modelé à cause du facteur de la morosité qui l'acculait ? son hypersensibilité au rejet ? ou bel et bien la réalité qu'il tentait de chasser en lui fournissant des excuses intrinsèques comme la fatigue, le stress, le boulot ou encore dû à son potentiel agacement mensuel ? pourtant, ses mains sont actives sur ses cheveux alors quoi, c'est de l'empathie ? non, c'est lui qui est vraiment trop susceptible. elle est gentille, patiente, s'affaire à prendre soin de son état à toujours lui donner le contact qu'il exige tant et pourtant, il gâche tout, comme d'habitude.

et ça y est, elle lâche l'information. comme ça ce n'est rien, c'est peu, fragile et faible, rien qui ne veut d'en faire tout un plat. dans son état normal, il se serait expliqué ou aurait haussé les épaules en affirmant qu'il n'avait fait qu'exprimer ses goûts en matière culinaire. mais ce soir, un trou noir s'est creusé dans sa poitrine et les étoiles au-dessus de sa tête tournent, lui faisant momentanément mordre la poussière.

- je... je... aaaahw...je voulais paaaas... pardoooon...tu tu tu tu tu as fais ça spécialement pour moi et moi je... j'ai... fais... j'ai tout.. foutu en l'air alors que tu t'es donné du mal pour moi... ouuuin... pardon... je... awww... tu ne vas plus rien vouloir me cuisiner après...

ses pensées sont si échevelées et pondéreuses que sa mâchoire suit le rythme effréné de son encéphale sans s'imposer. même si magnolia a l'extrême délicatesse de passer à autre chose pour adoucir l'ambiance sans qu'il ne sente refroidi par ce qu'il aurait pu prendre pour des accusations, lui reste bloqué dessus. bien qu'il ait conscience qu'elle n'a, en aucun cas, voulut le mettre délibérément dans l'embarras, ce qui a été dit ne peut être ignoré.

comme un chien qui venait de recevoir le sermon de son maître, il se traîne, cahin-caha bras ceinturant fortement son estomac condamnant ainsi les reflux d'acide à cette zone de l'estomac. progressant jusqu'au canapé de cuir recouvert d'un plaid aux motifs bigarrés pour protéger la matière, kentin s'y allonge, rabattant les extrémités contre lui pour se couvrir.

- tu restes avec moi hein ? tu m'abandonnes pas ? tu restes dis... hm... ah...

triturant l'oreille de la peluche bouillotte dont les grains chatouillent son ventre par-dessus son t-shirt, il monte ses pieds contre l'accoudoir aussi à l'aise que s'il était chez lui. et c'est le cas non ? chez magnolia c'est un peu chez lui, même s'il n'a pas la clé de l'appartement comme noa a pu lui donner. cependant, ici, il se sent tout aussi à l'aise.

venant chercher le contact, encore, sa main vient piéger la sienne et bon sang, il n'a tellement plus l'habitude de tenir la main fine d'une femme qu'il l'impression de pouvoir lui broyer d'une simple pression, bien que celle-là a suffisamment de ressource pour lui résister un petit peu.

- pourquoi tu restes avec moi ? pourquoi tu acceptes toujours de me fréquenter ? t'as mieux à faire que de fréquenter un sale bipolaire comme moi, hein ?

y a maintenant une certaine froideur transperçant ses mots à l'instar de stalactites menaçant de s’effondrer à tout moment. parce qu'il veut la bonne réponse, elle contribuera au flux de bien-être que peut lui procurer sa maman de substitution.

- je suis désolé, mes phases sont bizarres en ce moment... je suis un peu stressé je crois, oui c'est ça, je suis stressé et stressé par quoi tu te demandes ? ok je vais te le dire mais accroche-toi bien car ce n'est pas très joli joli à entendr-aïe...

il se contracte légèrement, la douleur envoyant une nouvelle pique à son ventre. cette brûlure à l'estomac se polarisa en un centre et alors qu'il grimace de douleur en rameutant les grains contenus dans la peluche bouillotte contre la partie supérieure de son abdomen, il continue presque instantanément son monologue. 

- tu vois avant dans ma tête tout était clair, comme euh.. de l'eau claire ?? de l'eau de roche ?? puis boum et zoum, y a eu quelque chose tu vois ? un truc vraiment extraordinaire et whow, je me souviens de tout maintenant ! mon père, ma mère, ma chambre, la cave, ce n'est pas très cool.

secouant la tête adorant joindre mots et gestes, il donne carrément l'impression d'éluder la suite, comme s'il regrettait déjà d'en avoir trop dévoilé sur sa condition.

- non pas vraiment très très cool. tu as vu mon dos déjà ? eh ben c'est une partie de la réponse.

il en avait soit trop dit, soit pas assez.




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Tu ne pensais pas qu'il se mettrait à pleurer autant...
Surprise et un peu désemparée, tu le regardes avec une certaine mélancolie, de la tristesse dans les yeux. Le pauvre, tu ne voulais pas le mettre dans cet état. Tu ne pensais pas qu'il serait aussi touché par tes mots. Tu voulais juste essayer de lui faire comprendre que le monde n'est pas juste autour de lui, mais tu ne pensais pas que ça lui ferait autant de mal, autant de peine. Il pleure et s'excuse si fort, il se traîne jusqu'à ton canapé avec toute cette souffrance visiblement aussi physique que cérébrale. La bouillotte sur le ventre et surtout, un grand moment de tendresse s'impose. Ton petit poussin, il ne va pas si bien... Tu l'entends demander de l'attention, tu l'entends redouter l'abandon comme si tu allais réellement lui fermer la porte au nez. Parfois, les actes valent mieux que les mots, après avoir déposer la bouillotte sur son ventre, tu viens te placer à ses côtés sans attendre il prendre ta main.

Voilà qu'il la garde comme un trésor.
Tu réalises combien la sienne est grande, alors que pour toi, il a tout d'un enfant. Tu souris à cet pensée alors qu'il te pose une question surprenante. En vérité tu n'as jamais réellement su pourquoi.. Mais alors, pourquoi tu restes ? La réponse première serait car il en a besoin. Tu le sens au fond de ton coeur. La deuxième car tu ne mérites pas de souffrir tout seul. La troisième est tout aussi bienveillante... Tu pourrais continuer de creuser ça te viendrait juste comme une évidence. Entre le danger qu'il représente et l'affection que tu as fini par avoir pour lui. Oui dans le fond, ton dangereux poussin à l'addiction fromagère poussé, tu l'aimes vraiment beaucoup. Mais pour le moment, tu te contentes juste de le prendre un peu plus contre toi, bercé par la chaleur de tes bras, et les rondeurs de ton corps.

Un geste vaut mieux que mille mots.
Kentin semble avoir besoin de parler, alors tu n'ajoutes rien. Tu fais acte de présence, acte de tendresse, tu le laisses vider son sac. Attentive à ses paroles, secouant la tête pour le contredire quand il s'inquiète. Parfois même un petit « Ne t'inquiètes pas » Ou juste « Ce n'est pas grave.» Mais lorsqu'il commence à se confier sur son passé, tu ne peux plus te contenter de quelques politesses pour le laisser parler. Toujours aussi attentive, tu le fixes, tu l'écoutes et tu comprends. Il est tout chamboulé, ça se mélange dans sa tête, ça va trop vite. Il voudrait parler mais sa gorge est lié, son esprit s'est refermé et toi ? Tu ne vas pas insister. Il te parle de son dos, ce dos que tu caresses à travers le t-shirt maintenant qu'il est tout allongé contre toi, serrant sa bouillotte comme un trésor. En effet, ce n'est pas un sujet facile à aborder, certainement encore plus lourd à porter, tu ne peux que l'aider quelques instants en l'écoutant mais ce fardeau sera présent pour tout une vie. Tu réponds avec un petit signe de tête :

- « Oui, je me suis doutée que ce n'était vraiment pas très cool mon poussin... »

Tu n'as jamais relever ce détails car il y a des choses qui ne se disent pas, tu attendais qu'il t'en parle, s'il le désire un jour. Et c'est aujourd'hui alors tu prends tout ce qu'il désire te donner. Et tu lui donnes ce qu'il attends. De l'importance, de la tendresse et de la bienveillance. L'une de tes mains remontent dans ses cheveux - c'est bien mieux quand ils sont propres - Tu le caresses avec tendresse et douceur, tu le caresses espérant calmer toute cette tempête, tu ne veux pas forcer le dialogue, mais tu lui murmures :

- « Ce n'est pas grave pour tes phases, ne t'inquiètes pas et tu as besoin de parler, je suis là, avec toi, je t'écoute Kentin c'est promis... »

Tu pourrais ajouter que tu veilleras sur lui mais tu ne peux rien contre les démons qui dévorent les cœurs... A la suite de tes mots, tu lui laisseras le temps qu'il faut, lui donnera ton corps en otage pour se rassurer. Oui, il fera ce qu'il veut pour se calmer. Et puisque tu ne veux pas lui imposer d'autres mots, tu lui laisses le champ libre pour qu'il puisse continuer sur sa lancée sans rien ajouter de plus. Et si finalement, il y a un peu trop de silence tu viendras lui demander avec un petit sourire :

- « Et si on faisait un truc plus agréable ? Tu veux qu'on allume la télévision ? »

Qui sait ce que vous pourriez y trouver. Et le téléphone de Kentin qui n'arrête pas de vibrer ? Est-ce une urgence ? Si seulement Magnolia tu savais ce qui allait t'arriver... si seulement. Vous ne serez plus longtemps juste tout les deux mais ça, c'est un secret.
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Je sais...
magnolia possède la notion d'écoute, c'est pour ça que le brun trouve toujours en elle un certain réconfort. pas étonnant que certains hommes quémandent sa compagnie et pas celle d'une autre. en plus de posséder une grande capacité d'écoute, l'empathie se décrypte clairement sur son visage. parfois, kentin se questionne même intrinsèquement concernant ses comportements envers ses clients, si son masque était toujours le même, intact car intègre ou si elle le change en fonction de ce qu'on lui demande. après tout, elle est payée pour aimée ce que le maître aime, cependant, kentin a clairement du mal à la voir en dominatrice ou abdiquer de ses propres valeurs pour les caprices d'un sombre crétin.

alors que magnolia lui propose sa main, contact de la chaleur gardée par un geste symbolique, kentin achemine chaque phalange en faisant circuler la dextre contre de sa joue avec la perception de pouvoir lui briser à chaque instant, cette toute, toute, petite main dans sa paume. le brun la garde soigneusement collée, roulant tout contre, avide de conserver cette fièvre bénéfique.

- c'est vrai ?? c'est vrai que mes phases ne te gênent pas ?? tu sais, elles sont mégas aléatoires et j'ai rien pour me soigner, la gentillesse m'aide un peu à me calmer.

cette petite étoile ne s'éteindra pas, il aime simplement se faire plaindre. et dans ce cosmos très large qu'est le cœur de magnolia, suffisamment dense pour y contenir tout son malheur, l’adsorbant comme un trou noir qui décore toute matière dans un périmètre très large, son vaisseau spacial navigue réellement dans la confidence la plus absolue.

- en fait, si tu veux tout savoir, mon père me battait. il faisait pas trop attention à moi en général, mais suffisait que je fasse tomber une toute, toute, touuute petite fourchette pour qu'il s'emporte. et ma mère dans tout ça ?? bin, elle disait rien, ne faisait rien, j'étais comme son bouclier... oh elle venait me réconforter tous les soirs, chaque soir j'avais une histoire ou une berceuse mais je me sentais jamais en sécurité...

il grimace un peu lorsque les doigts de magnolia épousent la voie lactée même si chacun de ses pas est empreint d'une véritable douceur. en réalité il n'y a que lysandre qui peut toucher son dos, lui à même à la chair. daddy a pu le voir ce dos également, mais n'a jamais osé franchir l'atmosphère bigarrée car il n'y avait pas que des cicatrices de coup de ceinture incrusté dans son épiderme, c'était une peinture de torture, ni plus ni moins. et noa quant à lui, en connaissait toute l'histoire puisqu'il était là quand c'est arrivé. il a pu compter chaque marque supplémentaire jusqu'à ce qu'ont les séparent, lui retirant encore et encore tout ce qu'il possédait. division temporaire, celle-là n'était liée qu'au fait de ne plus pouvoir se voir physiquement, le reste du voyage s'effectuait dans la tête et chacun des deux pilotes connaissait la destination finale de l'autre. au final, même à se retrouver dans la fange de decay, c'est comme s'ils ne s'étaient jamais quittés.

- puis après j'ai oublié, daddy m'a dit que c'était une amnésie traumatique. ça n'a pas duré longtemps... mais, grâce à toutes les mauvaises choses qui sont revenues dedans mon cerveau, j'ai pu faire ce que j'avais à faire...

il manque des fragments d'histoire. l'oiseau noir la raconte comme si magnolia elle était dans sa tête et en connaissait chaque virage. sa voix, elle, n'arpente nullement ses réelles arrières-pensées, celles qui veulent buter, torturer, le destructeur de son enfance, le créateur de ses maux. c'est pas qu'il veut cacher la vérité à magnolia dans un délire de salvateur qui se veut la protéger en l'écartant de ses problèmes, non, il n'a qu'une pudeur à lui en parler. son truc, c'est qu'il a du mal à mettre des mots exacts sur sa souffrance. alors plutôt que d'essayer d'arborer une expression factice, son visage se durcit et est à la frontière entre une froideur sidérale et une dense antipathie.

cependant les vents solaires, tempête dans son cœur, s'apaisent lorsque la main vient chouchouter sa chevelure châtain. sa circulation monotone l'aide à se concentrer, c'est une véritable bénédiction pour son esprit malade. et la proposition qui vient ensuite encore plus.

- oh oui la télévision ! à cette heure, y a des documentaires sur les aliens ou bien l'espace, c'est hyper chouette si tu veux voir avec moi ! je crois que ce soir ils vont parler de la planète uranus ??

il ne croit pas, il est sûr, le garçon suit assidûment cette chaîne de télévision, c'est juste une manière douce de lui suggérer de partager ce moment avec lui maintenant qu'il se trouve bien trop envahissant à son goût. d'ailleurs, un autre alien colonise sa planète car à l'intérieur de sa poche, ça vibre. esquissant un sourire qui grimpe jusqu'aux oreilles quand il voit le nom de son contact favori s'afficher, il garde un instant le combiné contre son cœur qui bat, comme si son organe central pouvait traduire chaque battement affolé en sms pour son amour d'expéditeur.

- aaaah excuse, mon chéri m'envoie un message, je vais lui répondre, il va se coucher hihi.

kentin se dandine alors sur place, faisant tomber un coussin dans l'euphorie du moment. il n'a rien du cannibal dangereux qui dévore pour se nourrir parce que son organisme ne digère plus le reste à force, là, c'est bien l'amour qui assaisonne son humeur.

- alooors "bonne nuit mon cœur, je t'aime" non non plutôt "bonne nuit mon lysouchou pipou d'amour que j'aime, je vais venir te..." euh rejoindre ?? ouais rejoindre c'est bien hein magno ?? ok "rejoindre dans le lit, chauffe-moi la place, je t'aime, je t'aime ♥"

énonça-t-il à voix haute en faisant claquer frénétiquement ses phalanges contre le pavé tactile, ses doigts pouvant presque fusionner avec le combiné pour le faire rejoindre son dulciné. il y en a de l'imagination sous sa caboche.

- tu sais ce qu'il m'a dit une fois ?? que j'étais son soleil et lui ma planète et qu'il tournait autour de moi, tu sais comme l'attraction, j'ai trouvé ça trop mignoooon.

comètes par milliers crépitant dans un feu d'artifice dans ses yeux, ses dents pincent une langue qui sort, l'enfant tout gêné de raconter ses secrets et confidence à une adulte alors que leur différence d'âge n'avoisine pourtant pas de paliers larges.

- eh magno je me demandais hurrrm est-ce que...

question sensible, surtout pour une femme comme elle exerçant sa profession. alors, afin de mieux faire avaler la pilule et pas par hypocrisie mais simplement parce qu'il apprécie y mettre les formes, kentin tortille un peu les oreilles de la peluche bouillotte entre ses doigts afin de se concentrer et d'être fluide dans son dialogue.

- tu sais, moi je vous ai toujours protégé, les prostituées.

il est maladroit, extrêmement maladroit. cela dit, on a beau appeler un éléphant une souris, ça reste un éléphant et le garçon nomme les choses comme elles le sont, purement et simplement.

- je veux dire, vous êtes toutes mes petites chouchoutes et toi, tu es une escorte ? mais c'est quoi la différence ?? ça c'est pas la vraie question, elle arrive juste après mais je veux dire, est-ce que tu t'es fais pucée comme les autres ?? c'est ça ma vraie question. tu n'es pas obligée de me répondre mais est-ce que tu as eu mal ??

l'envie d'un savoir un peu plus sur celle qui a toujours épongé ses émotions pousse décidément sa curiosité à son paroxysme.




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Kentin n’a pas sa langue dans sa poche…
Ce soir il a envie de parler, il a envie de vider son sac, déverser ses mots pesants, ses vérités douloureuses qui te retournent le ventre. Celles qui te frappent la tête, celle qui cognent le cœur surtout dans la bouche d’une personne à l’air si innocente. Comment craindre ou redouter ce garçon au ventre douloureux qui se prélasse dans ta douceur ? Qui s’appuie dans ta bienveillance, qui s’enfonce dans ton affection pour ne pas sombrer ? Tu ne pourras jamais le mettre à la porte, il est brisé, comme énormément de personnes ici, mais contrairement à beaucoup, il fait de son mieux pour avancer, avec le poids de ses souvenirs et son esprit un peu détraqué. Alors ce soir ? Tu l’écoutes. Tu prends le temps de lui donner tout l’attention dont il a besoin. Tu pinces les lèvres quand il te parle de son père. S’il savait, s’il savait comme tu le comprends… Parfois la nuit, ce n’est qu’une silhouette, un souvenir que ton esprit se refuse à rendre réel mais tu sais au fond de toi que c’est bien celle de ton père. Tu fronces les sourcils quand il te parle de sa mère, la tienne elle était là pour toi, elle s’est enfuie pour sauver votre peau, surtout la tienne. Pour que tu ne subisses pas ses erreurs de jeunesse.


Oui tu ne décroches pas de ses paroles…
Aujourd’hui plus qu’un autre jour, tu continues de caresser ses cheveux propres à son dos souillé par le passé, comme si tu voulais y dénouer tous les nœuds de sa conscience, apaiser toutes ses souffrances d’avant. Kentin t’expliques que l’amnésie s’est levée, juste assez pour lui montrer la voix de la libération. Oh, tu n’es pas bête, aussi innocent que semble le petit oiseau égaré dans ta chaleur, il n’en reste pas moins un redoutable prédateur. Le danger au bout de ses phalanges et de ses dents, alors tu te doutes que la voix salvatrice ne devait pas être très belle, ni très propre. Tu n’iras pas demander s’il a retrouvé le père violent, s’il a rendu sa justice comme on le fait à Decay. Non tu te contenteras de ce hochement de tête. Tu n’as pas besoin de plus pour comprendre les grandes lignes de l’histoire. Même en vivant dans ta prison dorée.

Puis la tempête sombre, laisse passer le soleil.
Cette petite lumière qui vient attraper l’insouciance de ta proposition, c’est certainement fini pour les confidences ce soir, enfin les siennes. Il redevient le petit poussin duveteux qui parle comme un enfant en manque d’attention. Tu adores quand son visage s’illumine de cette manière, une innocence retrouvée qui te fait toujours chaud au cœur. Tu le fixes avec douceur en hochant la tête. Oui, vous regarderez le documentaire sur les Aliens ou la planètes Uranus, qu’importe le voyage dans l’espace du moment qu’il est loin de sa tête, non ?  Ce grand sourire te confirmer qu’il en est déjà impatient. Il n’y a qu’avec lui que tu peux regarder ce genre de choses après tout.

Pendant qu’il prend le temps de répondre à son amoureux…
Vraiment, on dirait une adolescente perdue dans son premier amour. Il est tellement touchant, tellement attendrissant et charmant. Il partage tout haut ce qu’il pense tout bas. Il livre son cœur, il efface et recommence, il frappe rapidement sur son écran, possédé par la fougue de la jeunesse et de l’amour, pour pourvoir vite écrire les pensées qui s’entrechoquent… Il est adorable, vraiment. Tu aimes le voir comme ça. C’est ainsi que devrait se passer vos rencontres mensuelles. Un moment léger et doux. Tu en as profité pour aller te chercher un bout de chocolat et une tasse de tisane chaude. Tu reviens te mettre confortablement sur le canapé, vous n’êtes plus collés mais tu restes proche, la rechute pourrait survenir à tout instant, non ? L’équilibre de Kentin est fragile, surtout quand il a ce besoin de s’exprimer. Tu souris tendrement quand il te parle de Lysandre, vous en revenez donc au système solaire. C’est peut-être pour ça qu’il veut regarder le documentaire, non ?


Tout pouvait s’arrêter là, ta tasse, ton chocolat …
Mais ton poussin n’en avait pas fini avec les sujets délicats. Il commence avec hésitation, il capte toute ton attention. Tu le fixes amusée et attendrie par son hésitation, c’est rare qu’il soit si précautionneux. Tu ne doutes pas une seule seconde que sa petite bouche pincée et l’oreille malmenée de la peluche annonce la tempête. Oui, tu prends une claque… Jamais encore tu n’avais entendu ton ami te qualifier de pute. Pardon, prostituée – Dans ton esprit c’est la même sensation. Tes doigts se crispent sur la tasse chaude, tu gardes ton regard sur lui, tu veux comprendre où il veut aller comme ça. Tu veux comprendre ce qu’il attends de toi avec cette phrase. Qu’est-ce qu’il espère ? Des remerciements pour cette « protection » ? Pour le moment tu te contentes de ce petit « Hum hum » En guise d’approbation. Oui, l’oiseau de nuit protège les femmes de joies, et après ? Il arrondie les angles… C’est encore plus déplaisant. C’est quoi toutes ses manières flatteuses dans la bouche de celui qui peut cracher sur un repas fait pour lui ?

Il te demande une explication sur ton métier…
Tu te dis qu’il a certainement oublié l’explication que tu as déjà donné, qu’elle n’a pas su satisfaire sa pensée un peu désaxée donc tu es prête à recommencer. Pour le coup, ça t’adoucit un peu, cette question. Tu te dis que c’est pour ça qu’il cherchait à ce point à mettre les formes, pour ne pas te froisser de devoir demander ce que tu faisais avec tes clients. Tu arbores un début de sourire doux mais il enchaîne et c’est un nouveau coup derrière la tête. Il te parle des puces… Ces puces dont tu n’as appris l’existence qu’il y a quelques jours. Tu ravales ta salive, pourquoi veut-il savoir si tu es pucée ? C’est étrange mais pour la première fois, tu es méfiante. Est-ce parce qu’il a été trop mielleux dans ses paroles ? Est-ce qu’il te parle de ce sujet sensible ? Instinctivement, tu viens poser ta main sur ta nuque. Tu n’as pas envie de lui répondre. Tu ne veux pas dire la vérité, mais tu ne veux pas mentir pour autant. Tu voudrais réellement croire que tu peux garder le silence comme il te le propose… Tu viens déposer ta tasse, juste à côté de ton carré de chocolat. Tu le fixes quelques secondes puis tu soupires, doucement tu viens prendre sa main dans la tienne.

- « Mon poussin, je pense pas que tu puisses me ranger dans la case « Prostituée » hum… » Que tu lui dis en venant faire des guillemets avec tes doigts. « Je suis payée pour de la compagnie, une présence, je ne couche pas avec mes clients, donc… Mes services sont différents, tu comprends ? » Tu hausses un peu les épaules et tu te recules.

Il n’y a rien à faire, tu n’arrives pas à t’enlever cette pensée de la tête, alors après un soupire plus profond, la main toujours posée sur ta nuque, tu reprends tes confidences maladroites : « Je dois t’avouer que ta demande me surprend un petit peu… C’est très soudain, pourquoi tu veux savoir si j’suis pucée ou non ? Enfin pourquoi tu me le demandes de cette manière comme tu devais te cacher derrière des jolies phrases... » Car c’est là, le plus dérangeant quand on voit un garçon aussi léger devenir aussi sérieux. A tes yeux c’est un sujet grave, non ? Tu fronces les sourcils : « Mon poussin, toute cette histoire me fait vraiment peur, j'essaie de ne pas y penser mais... Je suis inquiète... Dis-moi, est-ce que tu sais des choses à ce sujet ? Pourquoi les puces ? Pourquoi les filles ? Est-ce-que tu peux me donner des réponses pour me rassurer tu crois ? » Tu n’as toujours pas répondu pour la puce mais qu'importe, tu as surtout ouvert ton coeur sur tes peurs. Oui, tu espères qu’il soit réellement l’allié qu’il te présentait dans ses flatteries.

Ce sujet si grave, si fort, cette crainte dans ton cœur. Pas difficile de voir que tu es inquiète, non ?
Et son téléphone qui sonne une deuxième fois, peut-être que ce message attendra…
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les choses lui ont toujours paru alambiquées. sens caché, faux-semblant, sourires carnassiers dissimulés. kentin n'aime pas beaucoup avoir à toujours deviner le contexte d'une situation et même s'il est doué de déduction, sa condition d'ancien enfant battu le pousse constamment à voir le mal partout. le fait que magnolia rejette ses manières et interprète un comportement qui ne lui appartient pas, l'énerve quelque peu. cependant, au lieu de manifester sa colère, le garçon se renferme un peu plus, rentre dans sa coquille interne et arbore un visage hermétique.

- je ne fais rien du tout.

voix blanche, c'est pourtant la première parole qu'il arrive à prononcer. le brun doit se défendre, ce n'est pas un crime s'il a essayé d'arrondir les angles pour ne pas lui coller définitivement une étiquette qu'il n'était pas sûr qu'elle lui corresponde. au final, il voulait simplement la consoler mais c'est lui qui avait fini blessé. tout pourrait se briser au moindre mot, kentin sentait qu'elle pourrait s'éloigner. l'impression qu'elle n'apprécie pas les efforts qu'il fait pour elle le rend pessimiste. en réalité, son petit poussin cherche des réponses, parce que ça souvent était elle qui a sauvé son âme torturée. ne pas réussir à faire une différence est une vérité difficile à encaisser pour le brun qui concentre son regard sur la petite bouillotte qui, elle, continue de lui sourire. pourquoi les relations humaines sont-elles parfois si compliquées ?

petit soupir prononcé pour centraliser ses émotions et ne pas tout mélanger comme le fait qu'une distance sociale semble s'approfondir entre lui et son aînée, ce fossé craquelle et s'assèche presque sous les pieds. la sensation de perte, l'impuissance de ne pas réussir à répondre aux besoins de magnolia... et le pire reste de remarquer le péril de celle qui l'a toujours soutenue qui fragmente petit à petit une section de sa raison. le simple fait de constater qu'elle pouvait tomber aussi proche de lui, lui coupe toute la magie, toute l'illusion dans laquelle les beaux mots qu'elles lui relataient pour le rassurer n'étaient que des leurres. pas des mensonges, juste une façon d'enjoliver l'évidence. en définitive, rien n'est sécurisant, mettre l'accent sur des meilleures choses ne fait que lénifier le problème. ça ne l'efface jamais réellement.

la tension dans ses veines se raffermit tandis qu'un couteau aiguisé vient échancrer son organe central. la réalité est bien trop dure à récolter et les répercussions sur son corps s'effectuent d'ores et déjà. l'extrémité de ses phalanges tremble, son ventre se torsade comme une serviette qu'on essor et sa voûte plantaire lui semble porter tout le poids du monde. pourquoi a-t-elle lâché sa main une fois qu'elle l'avait cajolé ? est-ce parce que les choses ont changé entre eux ? à cause de ses révélations ? non, leur amitié ne peut pas être fragile à ce point, pas vrai ?? dépassé et encore un peu patraque, il se tourne néanmoins sur le flanc et coince sa tête dans sa paume.

- je ne veux pas que tu aies peur. hm... je peux te donner des réponses, mais va falloir accepter les horreurs qui puissent sortir de ma bouche.

la peluche bouillotte tombe en glissant sur ses flancs et kentin la réceptionne de sa main libre. son regard brun s'immobile en direction de son interlocutrice.

- j'ai activement participé au puçage. ils m'ont dit qu'ils avaient besoin de manœuvre alors je suis venu. pour sa défense et peut-être parce qu'il a besoin de se donner le bon rôle, il ajoute. les filles avaient peur, froid aussi surement, mais j'ai été gentil, j'ai essayé de ne pas leur faire mal mais des fois le corps ne le supporte pas, c'est quand même un corps étranger qu'on insère à la base du crâne. c'est assez dangereux, moi j'aurais préféré dans la jugulaire mais elles peuvent l'enlever et ce serait pas cool du tout du tout.

blackbird pense avant tout à la praticité et aux siens. si leurs prostituées font partie intégrante de leur clan, le brun respecte aussi la hiérarchie et ne va pas les contrarier outre mesure pour de simples problèmes d'éthique. ce n'est pas la crainte. les membres de l'organizatsiya ne sont certes pas connus pour leur tendresse et même si kentin en fait surement plus preuve que ses compères, sa loyauté sans failles l'empêche d'être complètement lucide. les chefs auront toujours raison, peu importe ce qu'il pense ou non.

- tu es sûre que tu veux vraiment savoir ?? je suppose que ce n'est pas interdit que je t'en parle. mais tu veux savoir quoi ?? comment ça se passe ?? pourquoi on fait ça ??

il veut s'assurer de pouvoir lui donner toutes les informations qu'elle a demandées. le but n'est pas de l'effrayer mais de contribuer à son information en levant le voile. kentin n'était pas sûr que ce soit la meilleure façon de la protéger, de calmer ses angoisses et appréhensions, cependant, si un sentiment est déjà à son paroxysme, alors rien ne pourra être pire ensuite. convaincu par cette pensée, sa mâchoire décrit les premières courbures vers son cauchemar.

- comment te dire... par où commencer hmmm... je réfléchis, laisse-moi prendre cinq minutes... hmmmMMMmm... ok, ouais ok, j'ai, alors, hm. en fait, on puce les prostituées afin de pouvoir les tracer, de montrer qu'elles nous appartiennent et de les protéger d'éventuels enlèvements ou meurtres. les autres disent qu'on les puce comme du bétail mais moi je le vois plutôt comme un animal de compagnie qu'on aime et qu'on ne veut pas le perdre.

dans le vrai monde, les gens castrent aussi leurs animaux afin d'éviter la surpopulation et de prévenir les maladies sexuellement transmissibles et si cette idée peut être évoquée au conseil, elle ne serait certainement pas retenue. pas nécessairement pour des conditions budgétaires mais plutôt pour l'opération en elle-même. l'organizatsiya ne voudrait pas ruiner sa marchandise, toutes leurs putes ne sont pas forcément des esclaves. le cas de magnolia est bien différent par exemple, elle bénéficie encore de sa considération ainsi que de son libre arbitre.

- tout se passe à l'étage -3 du dvoret. on les allonge sur une table en inox et on implante la puce électronique avec une opération. on ouvre, on referme, puis on leur fait informatiquement leur petit carnet avec leur numéro d'identification. souvent, c'est un travail à la chaîne.

et sans anesthésie pour limiter les dépenses. du moins, pour les premières prototypes du projet. belladone a été les premières d'entre elles. lorsque ses consœurs n'ont pas eu la même résistance physique que leur camarade, l'organisation a dû repenser à une autre manière d'opérer. moyen de pallier à l'insubordination en limitant les efforts des gros bras, c'est devenu plus pratique pour kentin qui n'a plus eut à se gouverner émotionnellement suite aux beuglements de douleurs de ses petites chouchoutes.

- une fois on a fait plus de neuf heures d'opération où j'ai fais que de la couture. j'avais le bout des doigts tout engourdi et j'avais hyper mal à mes pieds aussi... mes petits genoux ont pas mal pris eux aussi, heureusement que lysandre a été là pour me soulager...

son petit hispanique a toujours été victime de ses nombreuses demandes de massage. en même temps, qui d'autre que lui pour soulager ses douleurs musculaires ? peine de cœur, sentiments torturés, son amoureux reste polyvalent et sait panser toutes ses blessures qu'elles soit physiques ou émotionnelles.

le silence gagne peu à peu la pièce à mesure que ses lourdes révélations balayent froidement l'air ambiant. l'absence de réaction immédiate le fait paniquer et même si les vibrements incessants de son téléphone comble l'interstice d'une réponse, kentin s'engage sans hésitation, d'une impatience nuancée de frustration.

- alors du coup, tu ne m'as pas répondu... et je veux que tu me dises si oui ou non ton tour est passé ?? je ne t'ai pas vu et j'espère qu'on t'a bien traité si tu es passée sur le billard, sinon, je m'assurai à ce que ce soit moi qui le fasse.

il y tient réellement. après tout, kentin n'a pas hésité à sauver sa maman de la démence en utilisant des substances détruisant rapidement ses molécules. indolore et sans douleur, il a pu se procurer du poison au marché noir comme on se procure de la drogue. alors pour potentiellement pucer magnolia, une place de chirurgien pourrait se négocier avec l'un de ses collègues.

- mais tu fais peut-être pas partie de la catégorie qu'on ne doit pas pucer ??




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