Chapitre 2 : La Corporation
Decay
Decay, destination de tous les possibles, terre en friche où fourmillent les possibilités et l'argent facile, où chaque vice est accessible, chaque désir libre d'être comblé. L'île prospère, se vautre dans sa propre réussite, quand l'ouragan Isaac survint, balayant sur son passage les installations des gangs comme leurs prétentions. Et un nouveau groupe émerge des brisures laissées par la tempête, la Corporation. Forte de son budget, celle-ci s'invite en sauveuse, promet à tous une aide financière et humaine, des avancées conséquentes, pour une vie meilleure. Avides de pouvoir ou simples fantoches, qui sont vraiment les acteurs de cette entité inédite qui prétend étendre son influence à tout Decay.
11/10/2020 HRP
La Newsletter est sortie ! Beaucoup de changements au programme, par ici
11/10/2020 RP
Quelques semaines après la fin de l'ouragan, la Corporation dévoile son visage ! A lire par ici
12/09/2020 RP
L'ouragan Isaac s'abat sur l'île ! Pour en savoir plus, par ici
12/09/2020 HRP
L'event Hurricane est lancé ! Vous pouvez toujours le rejoindre par ici.
27/08/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
05/07/2020 HRP
Nouvelle newsletter et nombreux changements ! La lire ici.
30/05/2020 HRP
Nouvelle newsletter en cette fin de mai ! La lire ici.
30/05/2020 RP
Un nouveau système de réalité augmentée sort au Space Station Bar ! Participer ici
5/04/2020 RP
Le Carnaval de Napoli est lancé ! Extravaganza
8/04/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
18/03/2020 HRP
Ajout des missions et petite update de l'index !
28/02/2020 HRP
Deuxième newsletter ! La lire ici.
28/02/2020 RP
La Milice redouble de violence et est plus présente sur le territoire de Decay !
31/01/2020 HRP
Première Newsletter, bébé forum deviendra grand ! La lire ici.
31/01/2020 RP
L'intrigue "Paranoïa" a été lancée ! Par ici.
17/01/2020 HRP
Ouverture du forum ! N'hésitez pas à rejoindre le Discord !
Il parait qu'une jeune fille a été aperçue allant dans les égouts. Depuis, elle n'a plus donné aucune nouvelle d'elle. Une nouvelle victime des monstres vivant dans les égouts ?Une vingtaine de serpents en liberté auraient été aperçus sur les Docks. La Triade en sueur.On déplorerait trois morts suite au dernier barathon de la rue de la soif.À Kabukicho, des rumeurs sur l'affaiblissement des effectifs du clan Oni commencent à poindre. L'absence de Yokai se fait-elle enfin ressentir ou cela n'est-il que le fruit de l'imagination de quelques résidents ?Une certaine Shrimpette serait en train d'écrire une fan-fiction sur certains membres de Decay.On dit que l'ensemble du corps d'un certain mercenaire travaillant pour la Triade serait entièrement recouverts de ses nombreux crimes. Une dizaine de cadavres auraient été découverts, au cours du mois de Janvier, sur les Docks. Certains évoquent un règlement de comptes. Un tout nouveau malware parcourrait la toile, déguisé sous la forme d'un logiciel à première vue inoffensif. Il installerait une backdoor sur les machines infectées. Pour quelle raison ? Cela reste un mystère. Une femme vagabonde à la chevelure d'un noir profond et aux yeux écarlates prendrait en charge des malades et blessés au travers de Decay pour une misère, offrant une alternative médicale à celle dispensée par l'Église. Fin Janvier/Début Février, une course de rue, en pleine nuit, aurait conduit certains hommes hors des pistes. Plusieurs voitures seraient sorties de la route suite à un « conducteur fantôme ».
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Lysandre D. Laurens
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[Pour une meilleure compréhension, se référer aux téléphones de Lysandre et Black Bird dans la section "réseaux sociaux"]




J'avais erré dans les rues de Decay une bonne partie de la nuit. Outre le fait qu'il faisait froid, je n'avais pas envie de rentrer. Je n'avais pas envie de voir Kentin. Les messages de mon petit ami étaient quelque peu désagréables. Et je n'arriverais tout simplement pas a redescendre. A quel moment ça avait finit par déraper. Pourquoi Kentin n'avait t-il pas confiance en lui. Certes, je n'étais pas le plus  démonstratif en ce qui concernait mes sentiments, mais j'espérais que le peu que je lui offrais lorsqu"on était tout les deux lui suffisait j'avais tort... Apparemment, je ne lui donnais pas assez, mais est-ce que je pouvais lui donnais plus ? Peut-être pas... Je n'étais peut être pas fait pour lui tout compte fais.

Je me mordis la lèvre, il était peut être temps que je rentre chez moi, et puis Kentin commençait à s'inquiéter et même si on était en froid, j'avais horreur d'une chose c'est de lui faire peur.

Je soupirai et récuperai mon téléphone dans ma poche, il était une heure du matin et je devais me lever dans quatre heure... Super, j'allais encore passé une nuit blanche. une cinquantaine de message de mon petit ami m'attendent... Super, allait-il encore s'énerver contre moi?

Spoiler:

C'était une situation qui me perturbait. Je savais par ses messages que mon petit ami regrettait deja, mais il était aller trop loin pour que je fasse comme si rien était.

Arrivé devant mon appartement, je soufflai un grand coup, je n'avais pas très envie d'avoir une discussion ce soir, j'étais encore sur les nerfs et la moindre parole dite de travers, j'allais encore monter dans les tours. Je fus accueilli par Comète que je caressai affectueusement avant de m'occuper d'elle. Je rangeai l'emmental dans le frigo avant de me diriger dans la chambre.

La chambre, ou peut être un glaçon. Effectivement, Kentin est dos, face à moi et ne m'adresse pas un mot. Je suppose très vite qu'il m'a entendu et qu'il ne veut aucune discussion maintenant. Très bien, j'accepte. De toute façon, c'est ce que je souhaitais, pas maintenant.

Je me déshabille rapidement, en enfilant un bas de jogging léger et un t-shirt avant de me glisser dans le lit, et lui tourner le dos. La nuit va être longue... très longue...



Dernière édition par Lysandre D. Laurens le Mer 28 Oct - 13:48, édité 5 fois
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le visage bouleversé et le cœur en furie, kentin parvient difficilement à happer sa respiration. prenant de grosses gorgées d'air en triturant les couettes de toutes ses forces, ses poignets mouline l’édredon avec une férocité qu'il laisse s'exprimer au point de se sentir capable découdre les rainures. éclatant en sanglots, les larmes salées ruisselaient le long de ses joues tombant en cascade jusqu'à ses pieds dans ses flaques amèrement tonitruantes. ses yeux rouges et gonflés n'accomplissaient plus leur fonction première et n'aidaient également pas ses pouces à coordonner leurs mouvements contre l'écran brûlant activité. et si lysou ne l'aimait plus ? et s'il se mettait à le détester ?

une musique aux quelques notes de piano et violon tourna dans ses écouteurs pendant qu'il remonte la conversation, essayant de comprendre le moment à partir duquel les choses avaient dérapé. lysandre s'était montré particulièrement froid et impassible alors qu'il lui avait simplement exprimé un besoin vital d'ordre affectif. merde, il avait juste eu une appétence émotive que son copain n'avait pas comblé laissant son estomac d'amour famélique et tout vide.

son cœur martelaient sa poitrine dans une cadence si prompt que le son perçait à travers le matelas et saccadait sa musique de ses boum boum intempestifs. oh, il avait bien essayé de s'enduire le visage d'eau fraîche mais il ne put endiguer ses larmes si facilement, les salopes toujours là, sur son satané visage en détresse.

c'est dur, beaucoup trop dur et il l'exprime, encore et encore jusqu'à obtenir une réponse qui ne lui parvenait qu'en vain. le brun n'arrive pas à se calmer, il vocifère, jette des objets qui se trouve sous le sillage de sa dextre, fait fuir le chat sous la commode, rien ne l'apaise. c'est plutôt rare qu'il perde les pédales. le garçon était plus habitué à encaisser les coups à proprement parler mais la douleur sentimentale, il ne savait pas encore comment faire...

se prenant les pieds dans le désordre qui parsème la chambre, il revient rapidement s'écrouler de toute sa masse sur le lit, toujours dans ce vide banc, celui qui est sans réponse. lysandre l'avait abandonné, lysandre l'a abandonné. alors père avait sûrement gagné, ouais, il n'y avait pas de place dans le monde pour des gens faibles comme lui.

non non...

ça ne pouvait pas être le cas, lysou l'aimait encore, hein ?

la chemise immaculée encore sur les épaules fut son seul réconfort. il y avait encore les fragrances de son homme. enfin, est-ce qu'il pouvait encore lui donner cette dénomination ? c'était pas fini ? une seule dispute ne pouvait pas faire voler son couple en éclat pas vrai ? c'est si compliqué...

c'est dans un sale état qu'il aperçoit lysandre dans l’entrebâillement de la porte. lui aussi avait pleuré ? ou il avait mal vu. les réserves de larmes complètement asséchées, il grogne et se tourne, dos à lui. pas de bisous du soir. son copain l'imite et alors qu'il pense s'être un peu calmé, ses tremblements repartent derechef.

il tire sur la couette, se l'approprie, à défaut de pouvoir s'enrouler dans ses bras. au moins il est venu dans le lit, c'est positif pas vrai ? ce silence l'assomme et pourtant, tout au fond de son esprit, un sourire carnassier s'édifie. ouais, il a vu le visage dépité de lysandre. pas qu'il soit satisfait de le voir aussi triste que lui, mais c'est un soulagement de le voir aussi morose que lui-même.

kentin respire fort, l'air de dire "eh jsuis réveillé."
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Je ne peux pas fermer les yeux, la respiration erratique de mon petit ami à mes côtés me fait légèrement tressaillir. Je le sens également bouger et tirer sur les couettes, me laissant peu de manœuvres à ma chaleur corporelle. Je tremble légèrement, j'ai froid peut être, la fatigue aussi. Je suis lasse déjà de cette dispute, de l'entendre sangloter à mes oreilles. "Putain à quel moment, ça à foiré?" Fut ma seule pensée.

Ma gorge se noua et je fermais les yeux pour refouler mes larmes, mais peine perdue, deux billes argentées s'échappèrent de mes yeux émeraude. Ses textos, me reviennent en mémoire, méchants, indélicats. "Monstre", je l'étais sûrement plus qui l'imaginait. Kentin n'avait pas tort. Je lui mentais comme je mentais à un inconnu et pourtant, j'étais incapable de lâcher un mot quand il parlait de l'ORGANIZATSIYA. Je sentis un sanglot, vouloir sortir de ma bouche, mais je l'étouffe un peu contre le coussin sur lequel repose ma tête. Je ne voulais pas qu'il me vois pleurer, j'étais un homme fort, je l'étais devenu depuis mes 17 ans. Mes mains, elles, elles se crispent sur le matelas alors mon visage enfouit dans l'oreiller me procure un bien fou, mes larmes essuyées d'un mouvent circulaire.

Un éclair suivit d'un tonnerre se mariait parfaitement avec la situation dans laquelle nous sommes confrontés lui et moi. J'aimais regarder l'orage, mais c'était Kentin qui avait la place face à la fenêtre. Il avait pris cette habitude lorsqu'il venait chez moi. Dans ma position, je ne pouvais que regarder la lumière éclairer la pièce par intermittence.

Doucement, je me retournai et fis face au dos assez imposant de mon petit ami, il avait l'air à ce moment-là, de porter tout le poids du monde. J'avais envie de poser ma main sur son dos et ses cheveux, ma main se leva inconsciemment, mais elle retomba aussi tôt, comme brûlée de quelque chose dont je n'avais pas la permission de faire. Je me concentre donc sur la partie visible de la fenêtre que je vois et regarde les filaments de lumières ponctuels qui s'abattent dans un balai de couleurs sombres.
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kentin a beau montrer son dos à son partenaire que les volets de ses paupières ne sont pas clos pour autant et ceux en face de lui laisse filtrer une lumière dense qui échoue en flaques asymétriques, mouchetant son visage, épaississant ses traits. le brun renifle dans sa manche atténuant le son de sa détresse, la morve s'épongeant au creux de son coude. le ciel gronde autant que son cœur et quelque part, la colère du tonnerre console la sienne. la pluie chante sa mélancolie et son visage perd ses couleurs. tout est devenu si fade. la musique qu'il aimait autrefois devenait assourdissante, la présence de lysandre un poids et les sentiments qui le faisait planer autrefois, une réelle douleur qui le fait redescendre d'un étage, non de plusieurs étage de la taille d'un édifice monumental.

le garçon n'arrive à mettre des mots sur l'affliction qui l'accule.

par un temps pareil, avec ce ciel gris et cette atmosphère lourde, l'envie de s'infiltrer bras nus sous le rideau de pluie devient une nécessité. ça l'avait toujours apaisé, de noyer ses larmes salées en harmonie avec celle coulant en filet des nuages en volutes. kentin se mord les ongles, le bruit de ses dents contre la surface dure résonnant entre deux coups de tonnerre. c'est devenu une manie chez lui que de se les ronger lorsque la situation lui paraissait inconfortable.

se débarrassant du vêtement trempé de mucosité afin d'être plus à l'aise, il le regarda néanmoins contre son cœur.

il ne voit pas lysandre derrière son dos, mais ressent son omniprésence que ce soit derrière son souffle étrangement proche de ses omoplates ou de la distance qui s'est amenuisé progressivement, le talon de son propre pied plutôt proche du sien. soudainement, une autre étincelle de lumière rugie laissant entrevoir, dans une chorégraphie nuancée, les striures qui bourlinguent le long de son dos amoché. des cicatrices de coup de ceinture principalement mais également des stries de brûlures comme un veau qu'on marque au fer rouge et des cloques de cigarette.

enroulant ses épaules dans une auto-étreinte les bras en croix contre sa poitrine, kentin enfonce sa peau de l'extrémité de ses doigts au point de se sangler de traces blanches. il n'a plus d'ongles de toute manière mais il peut toujours stopper momentanément l'afflux de sang.
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Je fais semblant de dormir lorsqu'il retire sa chemise, enfin la mienne qu'il s'était accaparée. Kentin se réinstalle, et un éclair vient éclairer son dos. Des traces de brûlures, des lignes rougeâtres enlaidis ses omoplates jusqu'à ses reins. Cela m'avait toujours mis dans une colère monstre. Pour quelles raisons s'être acharné sur lui, comment son père avait pu blesser son enfant de la sorte ? À quel moment l'emprise sur un enfant avait un semblant d'humanité.

Main qui précédemment avait échoué sa quête du toucher, recommença et cette fois-ci arriva a destination. Sa peau rugueuse, due aux multitudes attaques, roula sous mes caresses comme des effleurements. Je le savais sensible et sa réaction fut instantanée. Il tressaillit et je recula doucement ma main, la remontai à ses cheveux pour y confirmer leur douceur.

Il sanglotait toujours et mes oreilles n'en pouvaient plus. Je ne voulais peut-être pas de confrontation aujourd'hui, mais il m'était impossible de le laisser dans cet état. Doucement, je déposai un baiser dans sa nuque.

- Retourne-toi, s'il te plaît...

Ce son, qui sortait de ma gorge, était à peine audible, un soufflement imperceptible. Kentin ne se retourne pas, il était impossible qu'il n'ai pas entendu. Ces paroles n'étaient destinées qu'à lui. Je me redresse un peu et pose ma main sur son épaule et retourne mon petit ami doucement, sans brusquerie. Il était autant dans le même état que moi, voire plus. Ses yeux bruns sont inondés de larmes et son nez coule à flots. Il n'était certainement pas à son avantage, mais je m'en fichais royalement, je n'avais plus envie de le voir pleurer.

- Je t'aime, n'en doute plus jamais d'accord ?

Un souffle comme précédemment pour l'apaiser, pour lui redonner le sourire que j'aime tant s'afficher sur son visage. Il fallait qu'on discute c'etait certain, on aura surement des choses a se reprocher, à se jeter à la figure, mais à cette instant, je n'avais qu'une chose en tête profiter de l'homme que j'aimais, de pleurer dans ses bras s'il le fallait, apprécier l'orage dans le ciel en colère, et surtout, profiter de ces moments d'éternité qui n'appartiennent qu'à nous.
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cette dextre qui parcourt délicatement la jointure de ses omoplates le fait soubresauter par réflexe, lysandre sait que c'est une zone particulièrement sensible et pourtant, kentin tolère qu'il l'effleure. il lui fait confiance, sachant en tout connaissance de cause que les mains de son petit copain ont des vertus rassurantes, qu'elles sont là pour le chérir, l'aimer, le protéger, par pour être responsable d'une empreinte en plus. la chaleur de ses doigts fit regagner un sourire à ses commissures. lysandre n'a pas perdu sa tendresse habituelle et quelque part, ça le rassérène. les choses n'ont pas changé alors ?

une premier requête orale fut annoncée, ponctuée d'une attention buccale chérissant sa nuque. kentin feint la sourde oreille s'efforçant de ne pas réagir en empêchant ses muscles de rouler sous son effusion de dilection. pas question de se montrer clément. kentin se sentait bien ridicule. il obtenait enfin ce qu'il voulait, à savoir de l'attention spontanée, lysandre mettant volontairement sa fierté de côté pour son bon vouloir, pour devenir un petit copain exemplaire, amoureux, s'avérant possédé une mansuétude qu'il ne méritait pas et le voilà que c'était lui qui portait la casquette du vilain flic. ne pouvait-il pas faire des concessions, lui aussi ?  

le timbre rauque de lysandre lui fit avaler de sanglot de travers. son poignet s'achemine jusqu'à ses lèvres endolories, pas question de montrer quoi que ce soit. il verra lui aussi que ça peut faire mal de se sentir ignoré et trahi dans l'expression des sentiments, de se sentir comme un paillasson et pourtant, lorsque son partenaire le retourne, le masque tombe. il n'a jamais était si solide qu'en papier.

il est bien trop faible. lysou le rend faible, le fait craquer. pourquoi ??

- je... tu.... !!!

son visage monte rouge, il a l'air de froncer les sourcils, de l'admonester et c'est peut-être le cas car instantanément, ses poings tambourinent contre son torse à mesure qu'il éjecte son venin de sa langue fourchue. ce n'est pas violent mais kentin dispose suffisamment de force à travers sa pluie de coups pour transmettre sa déception.

-moi...voulait juste...dise...mots...d'amour...pourquoi??... m'as...ignoré...moi....j'...triste...tout...seul...toi... pas... recommencer...j'ai mal...

une chose est claire, kentin n'arrive pas à s'en remettre devait-il lui pardonner son air d'impassibilité trompant son cœur et sa bonne conscience ? cependant, ce soir, lysouchou lui avait prouvé qu'il était capable de dompter ses émotions et lui donner un peu plus de part de lui-même. c'était injuste que de lui demander d'être comme lui, d'être à la hauteur de ses démonstrations car lysou n'était pas comme lui. et c'est ça qui faisait la richesse de leur relation, par leur opposition évidente, chacun complétait le vide de l'autre.

maintenant, la situation mettait sérieusement à l'épreuve sa contrition.

- je... désolé, le monstre c'est moi et je... je suis un mauvais petit copAAAAAAAIIIN....

il s'épuise et abdique, collant sa tête aux yeux bouffie contre son torse, agrippant le t-shirt de son conjoint comme s'il avait peur qu'il passe la porte de nouveau. kentin a toujours peur d'être seul. on l'a déjà laissé tout seul à dormir dans cette cave putride et humide quand il n'était pas sage, ses bêtises de petit garçon se résumant brièvement à avoir échappé une fourchette sur le sol quand le paternel avait sommer le silence total.

alors pitié, faites que lysou ne le laisse pas encore.
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Kentin tambourine mon torse de petits coups de poing, ils ne sont pas assez forts pour me faire mal, mais assez pour me donner mauvaise conscience. J'en avais assez de le voir s’étouffer avec ses propres larmes. Mon petit ami avait beau avoir un an de plus que moi, il ressemblait à un enfant à cet instant. En fait, c’était plutôt le contraire, le voir en adulte était rare. Mais cette fois-ci, c’était de ma faute, c'était moi le commanditaire de ses pleurs.

Il tremble et je l’encercle de mes bras, doucement dans lesquels Kentin laisse couler tout son saoul contre mon t-shirt déjà bien humide de mes propres larmes. Mon petit ami s'accuse d’être un monstre. "non, tu es juste un petit ami qui demande de l'attention". Je m’étais toujours demandé pourquoi je n'arrivais pas à dévoiler mes sentiments comme pourrait le faire d'autre personne, comment pouvait le faire, Kentin avec une émotivité déconcertante. Même mon père n'avait jamais eu le moindre signe de mon affection, seulement la fois que j’étais parti de l'organisation. C’était surement mon caractère depuis tout petit. Lorsque je me blessais, je partais un peu plus loin, à l'abri des regards, pour pleurer.

"Je suis tellement désolé, Kentin, je ne suis pas à la hauteur, je l'ai jamais été". Je le serrais un peu plus contre moi, respirant son odeur qui je chérissais tant, alors que des larmes s’échouèrent dans son cou. Tout ça était la cause de mon incompétence à me délivrer, à dévoiler mes sentiments pourtant si forts pour lui.

Je le détachai un peu de moi et verrouillai mes iris dans les siennes et portai mes mains de part et d'autre de son visage.

- Arrête de pleurer, s'il te plaît. murmurai-je en effaçant ses trainées humides sur ses joues rougies. C'est un peu de ma faute aussi, je n'aurais jamais dû m'emporter.

Il était peut-être temps que j’écoute plus les demande d'affection de Kentin et de lui apporter un peu plus que le statut de "petit copain", moi-même, avant lui, je n'avais eu aucune relation. Alors naturellement, mes affections s'étaient emboité au caractère mielleux de Kentin. Mais peut-être pas assez. Il restait surement une faille qui m'échappait pour que nous soyons en parfaite symbiose comme un puzzle dont quelques pièces manquent à la perfection du tableau.

- Je suis désolé, je ferais plus attention la prochaine fois, dis-je un peu fébrile, sa tête toujours entre mes mains. Mais...

Je déglutis un peu, je lui avais déjà dit des milliers de fois, mais cette situation me rendait mal à l'aise, comme si c’était la première fois que j'allais faire ma déclaration et encore la première fois, ça avait été très facile qu'à cet instant.

- Dis-toi, que même si je ne le montre pas, Kentin, je t'aime, je t'aime au-delà de mes propres espérances et de ma propre vie. Alors ne doutes pas de moi, j'ai assez de place dans mon organe vital pour réceptionné tout l'amour que tu me portes. Je l'entends, je le ressens, je le vois. J'aime te voir sourire, j'aime ton odeur, tes cheveux, tes cicatrices, la vie qu'on mène tous les deux.

Je repris un peu contenance, alors que je sentais mes joues chauffaient comme jamais, je n’étais pas du tout confiant quant aux mots que j'employais.

- Je sais que ça fait un an et quatre mois qu'on est ensemble, continuai-je. Et je n'ai surement pas évolué quant à mes compétences sociales amoureuses, mais tu es là avec moi, et c'est ce qui compte le plus pour moi, Kentin, sois en certain.

Heureusement que la pénombre de la chambre amenuise la rougeur de mes joues car il était certain que je devais surement ressembler à rien avec mes perles argentées roulant sur mes joues couleur écrevisse.





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kentin paraît inconsolable, il déglutit difficilement, les mots se noyant dans sa gorge nouée, inondée de larmes. alors lysandre l'accepte au creux de ses bras, l'enveloppe de sa chaleur corporelle. kentin se laisse complètement aller, réchauffant doucettement sa peau nue contre lui. maintenant qu'il a ôté la chemise de nuit, il n'a plus rien d'autre pour le couvrir que le cocoon d'ardeur conduit par son amoureux. mais tout cela disparaît bien vite pour le contraindre dans un vide partiel et sa gelure spatiale. le garçon ne veut pas rompre le contact, réduisant ses muscles dans leurs volumes. l'approche de lysandre est encore une fois bien différente, ce dernier ayant besoin d'un large périmètre pour l'avoir totalement dans sa vision périphérique. néanmoins ses mains sont présentes, elles apportent un soutien à sa tête que le brun laisse choir sur l'un des rivages. c'est sa façon de le soutenir, de lui montrer qu'il est toujours là, kentin l'a bien assimilé.  

- peux pas... renifle-t-il, alors que les sillons assaisonnés calanchent le long des phalanges salvatrices qui tentent d'éponger les dégâts des eaux. o-oui... tu sais que je n'aime pas rester tout seul la nuit... et toi tu allais me laisser...

il le fait culpabiliser mais ce n'est pas volontaire, le brun exprime simplement sa détresse même s'il a du mal à mettre les mots exacts sur ce qu'il ressent, son émotion étant bien trop alambiqué pour se traduire.

ses genoux pliés et accolés se rapprochèrent graduellement, s'engouffrant dans la brèche des siens, de sorte à ce que son copain l'encercle avec, bâtissant une petite palisse comme pour protéger la petite souris qui essaye d'entrer. lysandre admet ses torts sans équivoque et ses sommaires paroles ont des conséquences sur l'activité de ses larmes devenues moins denses, la tempête dans son cœur se temporisant à mesure que le responsable de son déclenchement lui présente des excuses.

- tu... tu promets... ? promets-le moi... promets-le moi, je... j'ai besoin que tu promettes...

sa mâchoire claque entre ses phalanges qui arpente le mouvement. lysandre a l'air d'osciller, sa démarche s'avère fébrile mais à le mérite d'apprendre comme se révéler sans briser l'image qu'il se veut lui donner. amorçant une déclaration sans pareille, kentin reste silencieux, s'empêche presque de respirer pour ne pas manquer une bribe de ce qu'il déclare.

- je sais que tu as de la place dans ton cœur pour accueillir mon amour... mais mon petit récipient à moi est tout vide d'amour tu vois... ? faut aussi le remplir avec des mots.

il se montre conciliant, piquant un fard face à l’énumération des bienfaits qu'il lui procurait. mais kentin en veut plus. on lui concède l'ongle, il réclame l'épaule.

- ah oui ? et tu aimes quoi d'autre chez moi ? dis-le-moi maintenant, tu me dois bien ça hein ?

parce qu'à tout moment, le brun risquait de rechuter, d'inonder ses canaux lacrymaux d'un typhon sans fin. mains sur ses poignets l'implorant presque, il achemine l'une des paumes jusqu'à ses lèvres avides de tendresse qui amarrèrent ensuite un flot de baiser. sa main libre, quant à elle circule contre son genou piégeant le sien, dans des mouvements giratoires.

la foudre qui frappe le sol avec véhémence laissa entrevoir, dans le clair-obscur, quelques traces sur les joues de son compagnon s'embrassant légèrement dans des teintes cramoisies. cependant kentin manqua les gouttelettes s’infiltrant sur son visage, la zébrure de lumière bien trop succincte pour lui permettre d'accéder à tous les détails de son environnement. lysouchou avait-il déjà pleurer dans sa vie ?

caressant désormais son bras jusqu'à son épaule face au témoignage sincère que son compagnon développe, kentin l'encourage. face à lui, il craquait si rapidement. pourquoi ne parvenait-il pas à garder sa carapace d'acier avec lui ? pourquoi devait-il craquer à chaque fois qu'il prononçait quelques mots ? décidément, lysou annihilait toutes ses barrières en à peine une demi respiration.

- oh tu t'en souviens... ? je veux dire c'est sûrement risible, mais moi, ça me fait plaisir que tu aies compté exactement le temps qu'on est ensemble... est-ce que tu te souviens aussi de la date de notre premier bisou ? raconte-moi comment c'était, comme si tu me racontais une histoire ! ou tiens, comme si j'étais une autre personne ! je... je veux l'entendre...

puis la seconde particule de son discours lui fit reconquérir un semblant de sourire, toutefois un peu mélancolique.

- redis-le encore... il approche son visage pour regagner légitiment sa place près de son cou. redis-moi encore que je compte pour toi...
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Lysandre D. Laurens
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Mort du personnage :
pas pour le moment
Je sens ses jambes s’emmêler dans les miennes pour plus de proximité, comme s'il voulait finir de s'emboiter parfaitement avec mon propre corps. À mesure que je le rassure, enfin, essaye, je savais encore mes mots tatillons. Comme si j’étais devenu aveugle et qu'il fallait réapprendre à vivre avec la céssité. L'amour était-il un handicap, certains diront que oui, que ca ne sers a rien d'aimer, de profiter de la vie à deux, d'autres soulèveront leur épaules, n'ayant aucune opinion sur le sujet enfin d'autres diront que c'est fabuleux et énumèreront leur idylle avec des étoiles dans les yeux. Et moi dans tout ça ? J'étais convaincu que j'étais amoureux de lui, je recherchais sa présence lorsqu’il n'était pas là. J'étais un peu comme lui, à ce niveau-là, j'avais pris l'habitude qu'il s'endorme prés de moi, de sentir son souffle contre moi quand également les bras de Morphée m'appelait. C’était difficile quand mon petit ami n'était pas là, tout simplement.

Mais a Decay, les relations étaient peut-être une faiblesse. Je mentais certes à Kentin parce que j'étais un connard, mais aussi pour le protéger d'une quelconque attaque. Certes, j'étais parti sans faire de vague de l'organisation, mais qui sait, si quelqu'un venait découvrir que j'avais une relation avec leur prèleveur d'organe, lui ferait-il du mal? Je menais aussi des missions dans l'ombre,qui impliquait ma sécurité, alors si un vengeur voulait me faire souffrir, il n'avait qu'à s'en prendre à mon petit ami, ma déchéance vers l'enfer serait signée et actée. Cette image de Kentin, mort, inerte sur le béton craquelé de Decay hante quelques fois mes nuits, mais encore une fois, je n'en avais jamais parlé à l'homme de ma vie.

Des baisers sur ma main et ma vue se brouillant, me fit tressaillir et revenir à l'instant présent, contre mon petit ami. Je lui fis un petit sourire et remontai ma main qui était sur son visage à ses cheveux doucement dans une caresse tendre.

- Ce que j'aime chez toi ? Dis-je en réfléchissant. Tout ne te conviendrait pas, suppose ? J'aime ton enthousiasme qui contraste parfaitement avec le mien, ton sourire. Tu ne le vois peut-être pas, mais j'adore te regarder à la dérobée, tu as toujours des mimiques mignonnes et totalement craquantes. Ton corps. Par contre, je suis jaloux, car tu es plus grand que moi...

Je laissai échapper un rire de mes lèvres pour un peu détendre l'atmosphère qui jusqu’à présent était morose. Il était beaucoup plus durs de dire ce que je n'aimais pas chez lui que le contraire, même son attitude enfantine faisait baisser ma garde.

- Tu sais aussi, ce que j'aime, c'est de te gronder comme un enfant, tu vas trouver ça débile, mais ça me donne l'impression d'avoir de l'importance pour toi...

C’était débile et orgueilleux de ma part de penser de cette façon. Je me sentais si con d'aimer avoir une quelconque emprise sur quelqu'un. Je savais aussi que cette emprise n’était pas néfaste pour la personne.

Kentin me sort de mes sombres pensées alors qu'il me demande doucement de lui raconter notre histoire. Je ne savais pas encore si j'arriverais à lui raconter avec toute l’émotion que je ressentais lorsqu'on qu'on franchissait les étapes lui et moi.

- Tu veux que je te raconte notre histoire, demandai-je en souriant. Notre premier vrai baiser était le 30 janvier. Après que toi, tu m'aies embrassé, je t'aies volé un baiser. Il neigeait et je me rappelle très bien ton petit nez rouge de froid, tes joues n'en démenaient pas non plus. Je suppose que j’étais dans le même état que toi. Je me rappelle aussi la douleur des battements de mon cœur qui tambourinaient dans ma poitrine. Je ne savais pas encore qu'à ce moment là tu allais chambouler ma vie monotone et sombre...

Je laissai un moment de silence, cherchant mes prochains mots avec justesse.

- Je me suis rendu compte que je t'aimais lors de ma rencontre avec Noa. Ce sentiment m'est tombé dessus comme la foudre tombe ce soir. J’étais un putain de jaloux.

J'avais aussi remarquer que Kentin avait fait des efforts de ce côté-ci, il était beaucoup moins démonstratif envers ses collègues. Enfin du moins, lorsque j’étais dans la même pièce. Encore la preuve que j'étais égoïste, mon petit ami faisait des efforts et moi? Je ne faisais que de le décevoir, encore une fois...

Je me mordis la lèvre inférieure et enfouis ma tête dans son cou et déposai quelques baisers et laissai mon souffle s'échouer contre sa peau:

- Et, promis, je ne te laisserais pas, jamais, murmurai-je contre lui.





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la voix de son homme devient avenante, suave, la modulation de ses syllabes lentes comme pour lui insuffler chaque mot, donnant une valeur à ces derniers. possédant du discernement, son petit tueur à gages ayant cerné que de simplement évoquer l'aimer dans son entièreté ne lui suffirait pas, il arpente un terrain susceptible de lui convenir. peu à peu kentin se laisse bercer par sa déclaration, entrelaçant ses doigts tremblants dans les siens.

- huuuum c'est vrai ? tu me regardes dormir aussi ? moi j'ai des photos de toi qui dort dans mon téléphone. tu sembles encore plus baisser ta garde... un fragment de bonne humeur retrouvé semble s'être greffé à son petit pot cassé. ah oui héhéhé ?

il se dandine légèrement sous sa question rhétorique, affichant un visage mignon pour le faire craquer bien que l'obscurité quasi omniprésente dans la pièce ne lui permettrait pas d'entrevoir son faciès.

et moi je suis jaloux de toi parce que ton dos est magnifique... puis j'aime comment tu es naturellement bronzé, moi je suis blanc comme un linge.

un rire nerveux s'échappe de ses lippes à mesure que son interlocuteur s'esclaffe faiblement, comme si ce dernier ne voulait pas rompre le rythme de douceur qu'il avait imposé à leurs échanges.

se rapprochant graduellement, kentin s'immergea complètement dans le récit de son copain lui relatant alors leur premier baiser. en effet, les doux flocons tapissaient derechef un fin tapis immaculé, s'amassant silencieusement en tas sur le talus, les quelques dissidents fondant contre leur épiderme se jouxtant l'une l'autre. camouflés sous un pont dont une rivière gelée serpentant à proximité dévoilait de bichromes cristaux pourpres et bleus en proie à la lumière de l'astre lunaire, deux mains chaudes avaient encadré son visage tiraillé par le froid. kentin lui avait déjà donné un baiser pusillanime, celui qui tâte le terrain, cherche une réponse et lysandre avait repoussé une fois ces mêmes sentiments parce qu'il consultait un réseau d'informations au fond de lui-même, lui permettant de comprendre la tournure des événements. et même encore ce soir, il avait eu l'immense délicatesse d'omettre de lui remémorer ce souvenir dans son histoire. que des pensées positives énoncées à voix haute, kentin n'est décidément pas à la hauteur et décide de garder un silence qui apprécie ce qu'il venait d'entendre, comme si parler briserait toute l'ambiance maintenant devenue plaisante.

ce fut prolixe mais pas pesant, au contraire. au loin, l'orage semblait tourner au du moins, kentin ne l'entendait plus, se préoccupant que de la respiration devenue veule de son copain, comme si la conversation l'avait apaisé. plus de pression atmosphérique, plus de foudre électrisant ses sens, ni de pluie diluvienne fouettant son visage, il n'y avait que lui et lysandre sur une Terre dénuée de ses habitants, de nature. eux deux dans un carré blanc de sentiments.

jusqu'à ce que lysou évoque sa jalousie face à noa.

- c'est vrai que tu étais beaucoup, beaucoup, beaucoup jaloux... tu me disais que tu n'appréciais pas quand je disais des "je t'aime" à tous mes amis ou parfois à des personnes que je venais que de rencontrer... je ne me rendais pas compte de ce que je te faisais... je pense que je devais rechercher de l'attention. j'ai la tienne, ça devrait me suffire...

finit-il en essayant de se convaincre lui-même, culpabilisant tout de même de continuer ce genre de démonstration dans son dos. ce n'est pas tant qu'il voulait le trahir, non, cette option était inexécutable, il ne se permettrait jamais de froisser ses sentiments. dans son esprit, les rouages s'enclenchaient autrement. il cherchait juste une approbation, celle qu'il n'avait jamais eue et voulait éperdument garder ceux qu'il aimait auprès de lui.

chatouilleux, il remue légèrement son cou lorsque lysou fait éclore des baisers fleurit contre la charpente de celui-ci. échappant un petit hm, arrête... équivoque, le brun raffermit sa prise de leurs doigts mariés contre sa dextre, cajolant son index en patinant dessus à l'aide de son pouce, histoire de l'encourager à poursuivre son activité ardente. son souffle chaud et régulier construit une nappe de douceur à laquelle il s'enveloppe, faisant échapper l'air de ses poumons, la bouche entrouverte. il bataille comme ça encore un moment, jusqu'à ce qu'il en parvienne plus à rester silencieux.

- j'ai un peu froid... il se serre davantage contre lui. tu as pas l'impression toi, que l'air s'est un peu... refroidit ? revendiqua-t-il indirectement d'un ton geignard, ajoutant une teinte plus claire à ses insinuations. c'est de ta faute si je suis tout gelé.

l'effet papillon. il n'aurait pas ôté la chemise si elle n'était pas pleine de morve et elle n'aurait pas été pleine de morve si lysou ne l'avait pas fait pleurer. en partie, il était responsable de sa température corporelle.

- donc maintenant, tu vas bien assumer les conséquences de tes actes, huh ?

si la demande ressemble à un ordre, c'est pourtant sur un terrain mutin qu'il s'engage. mais ça ne change pas que c'est bel et bien à lui de régler le problème.
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