Chapitre 2 : La Corporation
Decay
Decay, destination de tous les possibles, terre en friche où fourmillent les possibilités et l'argent facile, où chaque vice est accessible, chaque désir libre d'être comblé. L'île prospère, se vautre dans sa propre réussite, quand l'ouragan Isaac survint, balayant sur son passage les installations des gangs comme leurs prétentions. Et un nouveau groupe émerge des brisures laissées par la tempête, la Corporation. Forte de son budget, celle-ci s'invite en sauveuse, promet à tous une aide financière et humaine, des avancées conséquentes, pour une vie meilleure. Avides de pouvoir ou simples fantoches, qui sont vraiment les acteurs de cette entité inédite qui prétend étendre son influence à tout Decay.
11/10/2020 HRP
La Newsletter est sortie ! Beaucoup de changements au programme, par ici
11/10/2020 RP
Quelques semaines après la fin de l'ouragan, la Corporation dévoile son visage ! A lire par ici
12/09/2020 RP
L'ouragan Isaac s'abat sur l'île ! Pour en savoir plus, par ici
12/09/2020 HRP
L'event Hurricane est lancé ! Vous pouvez toujours le rejoindre par ici.
27/08/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
05/07/2020 HRP
Nouvelle newsletter et nombreux changements ! La lire ici.
30/05/2020 HRP
Nouvelle newsletter en cette fin de mai ! La lire ici.
30/05/2020 RP
Un nouveau système de réalité augmentée sort au Space Station Bar ! Participer ici
5/04/2020 RP
Le Carnaval de Napoli est lancé ! Extravaganza
8/04/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
18/03/2020 HRP
Ajout des missions et petite update de l'index !
28/02/2020 HRP
Deuxième newsletter ! La lire ici.
28/02/2020 RP
La Milice redouble de violence et est plus présente sur le territoire de Decay !
31/01/2020 HRP
Première Newsletter, bébé forum deviendra grand ! La lire ici.
31/01/2020 RP
L'intrigue "Paranoïa" a été lancée ! Par ici.
17/01/2020 HRP
Ouverture du forum ! N'hésitez pas à rejoindre le Discord !
Il parait qu'une jeune fille a été aperçue allant dans les égouts. Depuis, elle n'a plus donné aucune nouvelle d'elle. Une nouvelle victime des monstres vivant dans les égouts ?Une vingtaine de serpents en liberté auraient été aperçus sur les Docks. La Triade en sueur.On déplorerait trois morts suite au dernier barathon de la rue de la soif.À Kabukicho, des rumeurs sur l'affaiblissement des effectifs du clan Oni commencent à poindre. L'absence de Yokai se fait-elle enfin ressentir ou cela n'est-il que le fruit de l'imagination de quelques résidents ?Une certaine Shrimpette serait en train d'écrire une fan-fiction sur certains membres de Decay.On dit que l'ensemble du corps d'un certain mercenaire travaillant pour la Triade serait entièrement recouverts de ses nombreux crimes. Une dizaine de cadavres auraient été découverts, au cours du mois de Janvier, sur les Docks. Certains évoquent un règlement de comptes. Un tout nouveau malware parcourrait la toile, déguisé sous la forme d'un logiciel à première vue inoffensif. Il installerait une backdoor sur les machines infectées. Pour quelle raison ? Cela reste un mystère. Une femme vagabonde à la chevelure d'un noir profond et aux yeux écarlates prendrait en charge des malades et blessés au travers de Decay pour une misère, offrant une alternative médicale à celle dispensée par l'Église. Fin Janvier/Début Février, une course de rue, en pleine nuit, aurait conduit certains hommes hors des pistes. Plusieurs voitures seraient sorties de la route suite à un « conducteur fantôme ».
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Should I run away, and change my name ?
Lysandre D. Laurens
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92 Information Vendeur dans une patisserie /tueur a gage pas pour le moment
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C’était la première fois que Kentin m’invitais chez lui, en fait chez son colloc et chez lui. Plus deux mois qu’on s’était rencontré, enfin qu’il m’avait rencontré. En fait c’est lui qui m’avait trouvé. Ma pire erreur de ma mie, une vraie sangsue ce mec… Je n’en pouvais déjà plus, mais l’homme que j’étais s’était attaché lui. Comment me direz-vous, j’en ai aucune idée.  Je n’avais aucun point de comparaison. A 20 ans n’avoir eu aucune relation, était totalement absurde. Mais ce sentiment, qui m’étais encore inconnu, m’était tombé dessus comme une évidence, moi qui n’y croyait pas depuis cette fameuse soirée ou tout avait basculé.

Je ne savais pas encore si ce que je ressentais pour lui était de l’amour ou de l’affection, deux mois c’était tôt pour en tirer des conclusions. J’aimais passer du temps avec lui, quand il était relativement calme, il me manquait parfois, mais de là à dire que je l’aimais, non, ou pas vraiment.

Enfin, et puis, il ne fallait vraiment pas que je m’attache plus à lui. J’avais appris récemment que Kentin faisait partie de l’organisation de laquelle j’avais été exclu. J’avais failli tout arrêté avec lui, je ne pouvais définitivement pas lui mentir, il aimait tellement cette organisation et moi elle m’avait dégouté.  Pourtant, impossible d’avoir mis un terme à notre relation. Un jour, j’arriverais a lui dire, j’en fais la promesse.

Je regardai l’adresse affiché sur mon téléphone, les messages suivants me demandaient de me presser avec des cœurs partout. Je souris et relevai la tête. Ça ne devrait pas être loin, quelques immeubles plus loin. Je remontai mon col de mon blouson, le printemps était certes presque arrivé, la brise de la soirée était un peu piquante et faisait rougir mes joues. Je rencontrai des personnes non fréquentables sur mon chemin et passai mon chemin sans un regard vers eux. Les fixer ne les auraient qu’attiré.

Arrivé devant l’immeuble, je sonnai puis attendit qu’il m’ouvre. Kentin m’avait dit troisième étage, il y avait un ascenseur mais je préférai les escaliers. Je n’aimais pas être enfermé dans un endroit clos et puis ça me ferait faire un peu de sport. Je ne savais pas pour quelles raisons mon cœur s’emballait alors que je sonnai, pourtant ce n’était pas notre premier RDV. Un vrai gamin, je vous jure !

Je n’eus pas le temps de souffler que je fus tiré par le bras a l’intérieur de l’appartement. Je reçus ses lèvres sur les miennes, je n’étais pas encore totalement pro de l’esquive, il me fallait encore des semaines d’entraiment.

Je me mis soudainement à rougir alors que je comprenais enfin qu’il n’y avait pas que Kentin dans cet appartement, son colocataire ? Je n’en avais aucune idée.

- Bon… Bonsoir, bredouillai-je.

En espérant que l’autre imbécile qui était mon petit copain ai la présence d’esprit de nous présenter.





Dernière édition par Lysandre D. Laurens le Lun 13 Avr - 21:05, édité 1 fois
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la seule règle chez daddy, c'est qu'il n'y en a pas. les hommes vivaient ensemble et avait promptement acquis leur vitesse de croisière. partage des tâches quotidiennes, respect mutuel à travers l'espace de chacun, ni l'un ni l'autre n'avaient eu ouvertement besoin d'instaurer un cadre et des règles de conduite. les fondations s'étaient édifiées si naturellement qu'on aurait cru qu'ils vivaient ensemble depuis toujours, à l'instar d'un mélange homogène se réunissant au sein de ce récipient collectif aux murs dépravés. béton englouti par la fange, les poutres semblaient tomber en décadence tandis que le sol sous les semelles s’avéraient sirupeux.

leur taverne était située près des dvorets dans une rue parallèle, dans une zone effacée en contre-bas. rien ne venait réellement distinguer l'immeuble monochrome, fade et morose des autres appartements se dressant dans l'opaque couche de pollution hantant decay. tout autour, la verdure clairsemée s'amasse péniblement, comme si l'astre soleil lui-même refusait de participer à leur photosynthèse. une farandole épaisse de nuage gris empêche également les rayons de filtrer, le canton semble définitivement privé de lumière. ses habitants sont condamnés dans la grillasse permanente, pauvres âmes errantes sans nom.

et voilà une pression qui s'exerce. deux paires de pieds se chamaillent, butent dans des dépouilles de cadavres de bières dont un filet de nectar ambré s’égoutte à mesure qu'elles roulent jusqu'à de larges poubelles putrides. la rotation métallique bruisse, dénichant un amas de rats grouillants, dents qui se rassasient contre le butin d'oiseau putrescent.

noa a toujours su provoquer en lui son côté le plus gamin, éveillant le petit garçon qui sommeille au fond de lui. c'est fou cette manière qu'il a de se comporter avec lui, kentin n'arrive jamais à garder la raison en son contact.

- allez noaaaaaaaAAAA, il va arriver et je veux que tu sois là quand il sera là !

kentin tire avec impétuosité sur le poignet, jusqu'au coude. son aîné a toujours su le provoquer. ça avait commencé durant leur enfance dans de simples bagatelles du genre. le poison parcourant les veines de noa continuait de substituer, comme quoi les choses ne se modelaient pas nécessairement. ce lien inébranlable qui tissait leurs relations n'avait en rien perdue de son charme, même après des années de pertes de vue. noa avait encore l'ascendant sur lui, noa avait toujours eu l'ascendant sur lui. le brun sait pertinemment que sa tête de porc-épic n'attend que ça, que fourrer son sale museau vicieux dans ses affaires, de nourrir toujours plus sa satanée imagination en torturant ses émotions et cette fois-ci, le paramètre lysandre lui permettrait d’aboutir sa quête. et pourtant, le voilà là, à tenter de le rendre fou en jouant à l'escargot, mettant ses nerfs en pelote.

- je vais quand même pas te porter sur mes épaules !

grommela-t-il en encerclant ses hanches de ses bras.

- bah je l'ferais pas, allez avance, avance, avance, je te déteste, je te dééééééteste !! avec ta tête de pervers t'aurais dû te faire arrêter pour atteinte à la pudeur !!

il gémit en martelant ses poings contre son épaule, cherchant presque à lui péter l'humérus. c'est son passe-temps favori, de le lapidé jusqu'à ce qu'il consume toutes ses idées journalières. mais ce n'est pas de sa faute, jamais, après tout, il ne fait que se défendre. noa est bien trop cruel avec lui.

***

boissons alcoolisées, cocktails et apéritifs salés, le garçon avait déjà tout préparé afin que ses deux hôtes se sentent à l'aise. c'était son truc, sa petite qualité, de réussir à instaurer un climat de détente et de confiance afin que les gens qu'ils aiment se réunissent ensemble.

bientôt, un son allégorique et strident propagea ses ondes sonores dans toute la pièce. oreilles dressées, son bassin réagit instantanément et c'est tel un boulet de canon qu'il fusa à sa rencontre.

- oh lysouchou tu es là !

tiens c'était nouveau, on était passé de lysandre à lysou en à peine trois semaines et voilà qu'un nouveau surnom galopait d'ores et déjà sur ses lèvres. il avait presque l'air de sous-entendre qu'il ne l'attendait pas alors que c'est bel et bien lui qui l'a invité, lui qui envoie des sms à une fréquence à en faire court-circuté tout le système réseau de la métropole.

fondant sur lui comme un rapace pour capturer un bisou, le brun ramasse son bras pour l'imprégner de l'ambiance de sa caverne gueuse.

- bah entre, tu attends quoi ?? t'es tout penaud, relax.

il imite brièvement son air ébahi avant de rejoindre noa en trottinant, les bras ballants d'avant en arrière avant de confluer derrière son dos.

- lysou, là c'est face de hérisson, c'est mon meilleur, meilleur, meilleur ami de tous les temps ! mais il n'a pas été très gentil tout à l'heure d'ailleurs...

il agite la main dans l'air histoire de balayer les souvenirs de l'introduction de celui-ci dans son antre. cependant, son visage proteste une certaine rancune.

- enfin, fais comme chez toi mon lysou.

pas besoin de prendre de chaise pour sa part, c'est tout limpidement que son derrière vient trouver royaume sur les jambes de noa. prenant possession de son cou, bras autour, il colle un peu sa tête contre celle de son meilleur ami. comme ça, il a l'air éméché, les pommettes saillantes, le rire fluet et facile, ses manies tactiles et mains baladeuses qui font des papouilles au torse couvert. mais il n'en est rien. c'est juste lui, affectueux sans réelle demi-mesure.
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Tu marches le plus lentement et lourdement que la terre puisse permettre.

On ne va pas se mentir, c’est clairement une provocation ouverte pour ton ami. Tu le cherches, tu l’embête et le provoque avec un sourire qui illumine ton visage tout entier.

Tu étais dans ton « cabinet » lorsque Birdy a débarqué. Il t’avais bien parlé de devoir aller rencontrer quelqu’un mais tu n’avais pas eu beaucoup plus d’informations que ca. Il t’avait limite attrapé, par le poignet, comme dans les dessins animés pour t’embarquer en trombe en direction de son appartement.

Tu avais glané des informations sur la fameuse personne que tu devais absolument rencontrer et, a ta grande surprise, appris qu’il s’agissait, en fait, de l’amant de ton meilleur ami. Aaaaah mais mes bon amis … Cette information change toute la donne !!

Tu freine des quatre fers et commence a marcher avec une lenteur absolument insupportable. Tu te marre alors que ton ami, lui te pique une crise dessus. Il te pousse sans ménagement en essayant de te raisonner mais l’appel de l’envie de l’emmerder est plus grande.

Il finis par proposer la phrase qu’il ne fallait pas. Tu t’arrête complètement et prend une voix faussement plaintive

- Oh siiiiii, porte moiiiii, je suis si fatiguéééé. J’ai eu une longue journée, j’ai mal aux piiiiiiieds.


Tu éclates d’autant plus de rire lorsqu’il commence a s’énerver contre toi.

Cette journée promet d’être haute en couleurs.

____________


Tu regardes Kentin faire des allés et retours dans la pièce. Il est paniqué comme un lycéen qui reçois son amoureux pour la première fois devant sa belle famille. De ton coté tu sirote une bière, assis dans un fauteuil, fasciné par le spectacle qui prend place devant tes yeux.

S’il est comme ca tout le temps que son petit ami sera présent alors ca sera d’autant plus facile de l’embêter, c’est une évidence pour toi. Tu portes, une fois de plus, la bouteille a tes lèvres et en prend une grande gorgée lorsque la sonnette de la porte retentit. Tu vois Kentin se redresser tel un suricate et tu trouves ca particulièrement attendrissant mais n’en dit pas un mot.

Il se précipite pour aller ouvrir la porte et laisse un brun, a peu près aussi grand que lui, entrer dans la pièce. Installer dans ton fauteuil, tu le toise en silence. Tu les observes se dire bonjour, non sans un peu d’amusement, puis te redresse pour le saluer alors que Kentin fais les présentation. Tu regardes vers ton ami lorsque tu entends le surnom donné et lui écrase le pied sans ménagement. Tu tend, ensuite, ta main vers le jeune homme, sourire bienveillant sur les lèvres, afin de te présenter toi meme.

- Ne l’écoute pas, je m’appelle Noa. Je suis, en effet le meilleur ami, et je le martyrise de temps a autres parce que c’est amplement mérité !

Tu adresses un clin d’oeil au jeune homme puis relâche sa main pour te laisser, de nouveau, tombr dans le siège dont tu avais pris possession. Tu regardes Kentin toujours aussi fière de la provocation de tout a l’heure et termine ta première bière. Tu la pose sur la table basse et accueil le fessier de ton ami.

Toi, tu as l’habitude de éternels marques d’affections de Birdy et tu n’y fais plus vraiment attention mais , tu le sais, il est en train de creuser tout seul sa tombe. Tu poses ta main gauche sur l’une des jambes du jeune homme tandis que l’autre se balade dans le bas de son dos.

- Alors Lysou, je suppose que tu as un prénom plus long que ca mais on ne m’a pas fait l’honneur de me le donner au complet - dis tu avec un regard pour ton ami - Que fais tu dans la vie ?

Tu garde Birdy ronronnant contre toi et te redresse un peu pour pouvoir te dresser de toute ta stature dans le grand fauteuil dont tu as pris possession. Tu l’observes sans sourciller. Tu le fixe de ton regard perçant comme si tu étais en train de le sonder au plus profond de son etre. Dans la situation on pourrait presque dire que tu es le père du petit bonhomme entre tes bras et que le pauvre jeune homme en face va se faire manger s’il ne donne pas les réponses que tu souhaite entendre. En réalité ... ce ne sont que des apparences. Du moment que Kentin est heureux tu te contre fout bien de la situation de cette personne.

C’est juste que, ce soir, ca t’amuse terriblement de passer pour le grand méchant papa protecteur.
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Lysandre D. Laurens
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L'ambiance était plutôt bonne entre les deux personnes en face de moi. Ils se taquinaient, c'était plutôt bon signe. Kentin présenta son ami de façon plutôt drôle en l'appelant par un surnom ridicule, que je laissai un sourire s'étirait sur mes lèvres. Le meilleur ami me tendit la main avant de se présenter en dévoilant cette fois-ci son vrai nom. Je me saisis sans hésiter de la patte tendue. Le fait que ce soit une atmosphère bonne enfant, ne me changeait pas de d'habitude, alors je lui fit un sourire franc, avant qu'il ne relâche ma main et se réinstalle sur le canapé.

Je n'étais pas particulièrement démonstratif de mes propres sentiments en public, mais la scène qui se déroulait devant mes yeux m'arracha une grimace non retenue. Mon petit ami s'asseyant sans la moindre honte sur son ami. J'étais dans une dimension parallèle et j'étais le laissé-pour-compte. Alors que je me dirigeai vers le canapé delaissé, du coup, mon coeur rata un battement. C'était quoi cette sensation qui émettait une pression dans ma cage thoracique ? Étrangement, je me laissai tomber sur le sofa alors que mes yeux remontèrent vers mes deux interlocuteurs. On ne nous connaissait pas, les gens extérieurs auraient pensé, que le couple était Noa et Kentin et non pas Kentin et moi. Les marques d'affection du meilleur ami et de mon petit ami ne sont pas dissimulées et je reste con a les regarder, a regarder la main de cet inconnu remonter sur le dos endolori de Kentin. J'espérais peut-être que mon copain lui enlève, mais il n'en fit rien.

Je pris assez violemment une bouteille en verre qui trônait sur la table basse, sans m'en rendre compte. Mes gestes étaient un peu tremblants mais secs et je faillis en faire tomber une autre. Je l'ouvris sans ménagement et en avalai une large goulée. L'alcool coulant dans ma gorge me fit un bien fou.

Autant, sur Kentin, on arrivait à lire comme dans un livre ouvert, devinant dans quelles périodes il était, c’était plus difficile pour les gens d'entrevoir mes sentiments. C’était sûrement à cause de mon métier, on nous avait toujours appris a ne jamais dévoiler nos démons, pour se protéger et surtout pour protéger notre entourage."Calme toi, Lysandre, c'est rien, t'es juste sur les nerfs à cause de ta future mission"

Noa m'adressa chaleureusement la parole et je me permis enfin de relever la tête vers mon interlocuteur. Mon petit ami était toujours collé contre son ami. Ne rien laissait paraître et sourire. Ce n’était pas tant la faute de Noa, c’était Kentin qui était en train de m'ignorer. Heureusement qu'il m'avait embrassé pour me souhaiter la bienvenue car moi-même je me serais senti humilié. Mais n’était-ce pas déjà le cas ? Les battements fous de mon cœur ne me lançait pas un signal?

- Ah, oui, Lysandre, je m'appelle Lysandre. C'est vrai que les surnoms de Kentin sont parfois ridicules.

Première petite pique, même si c’était malgré moi, ma bouche en avait décidé différemment. Je vois mon petit ami un peu râler contre Noa. Ah, il se décide enfin un peu a bouger et venir vers son copain ? Que nenni, il se réinstalle un peu plus contre le brun. "Putain, c’était quoi cette douleur au fond de ma gorge ? Je n'arrive plus à avaler?"

Noa avait demandé ce que je faisais dans la vie. Ça me faisait rire, dans un autre contexte, dans une autre ville, cette question aurait parue des plus conviviales, mais à Decay, cela sonnait plutôt comme une manière indirecte de savoir ce que l'autre faisait de dangereux ou s'il pourrait attenter à sa vie.

- Ça dépends, tu veux la version édulcorée ou la version sombre ?  Dis-je en faisant des petits mouvements rotatifs de poignet, le liquide de la bière s'entrechoquant contre la paroi de la bouteille. La journée, je travaille dans une pâtisserie, la nuit, sûrement la même chose que la plupart des gens sur cette Île.

Je relevai la tête et ancrai mon regard dans le sien. Je n'avais aucune hostilité envers lui, mais s'il était intelligent, il savait bien que les métiers à Decay n’étaient pas tout rose. Je n'allais pas lui poser la question, je savais que j'allais perdre à mon propre jeu.

- Et donc, vous deux vous vous connaissez depuis longtemps ?  Demandai-je en levant la bouteille en verre vers eux. Kentin m'a beaucoup parlé de toi, mais je ne pensais pas que vous étiez si proche.

Deuxième pique, mais apparemment pas assez visible puisque personne releva.

- Comment vous vous êtes connus, tous les deux?



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-gngngngn c'est amplement mérité ! gngngn chuis noa, pfffft...

putain il avait fallu qu'il porte noa pour le faire venir ici, bon il l'avait fait traîné dans tout l'immeuble par les pieds, pas question de le hisser sur son dos constellé de douloureuses cicatrices et maintenant, cette même personne lui pulvérise le pied.

- aiiiie ! c'était mon pied çaaaa !

sa souffrance s'exprime d'un cri haut perché, voix plaintive et inarticulée. par réflexe une boule de phalanges vient percuter son épaule. pourquoi tant de violence alors qu'il interagit exactement pareil avec lui ? son ami a t-il envie de faire une bonne première impression ? ça ne lui ressemble pas, son talent, c'est plus de faire chier. le brun rumine un peu mais s'assoit sur son ami dans le naturel qui le caractérise. aussitôt, une main navigue contre sa cuisse, sa jumelle brossant légèrement le bas de son dos. ses gestes sont lambins, réguliers, presque paternels. c'est une source dorée plutôt rare alors forcément quand elle coule, kentin est heureux. cependant, cela ne l'empêche pas de contenir une petite grimace exprimant un degré de douleur amoindrit par le fait que la main bourlingue par-dessus le t-shirt et pas à même la chair.  

encadrant son visage entre ses mains, il lui remet quelques mèches de cheveux dans l'ordre et dépose une pluie diluvienne de baiser contre la joue.

- je t'aime noa, je t'aime même si tu m'as fais mal à mon petit pied...

kentin est loin d'être jaloux, ce n'est pas lui qui reprocherait le clin d'oeil complice de noa envers lysou ou du sourire de ce dernier envers son meilleur ami. au contraire, les deux personnes qu'il aimait le plus sont présentes dans la même pièce et tout ce qui lui importe est la bonne entente générale. alors fatalement, il n'imagine pas que le contraire puisse vrai et comprend encore moins la pique gratuite de lysouchou. alors depuis tout ce temps, ce dernier n'aimait pas son surnom ?

la brouillard se propage dans son esprit et ses pensées ne parviennent pas réellement à s'inscrire pour mettre les mots exacts sur sa souffrance intérieure. quand c'est noa, ce genre de petites piques ça fait mal mais ça passe. mais quand c'est lysandre, la pointe semble si acuminée qu'un simple contact le mortifie sans détour.

instantanément, ses dents font barrière contre ses lèvres, stoppant l’affluence de globules rouges. son encéphale se fait la conversation à lui-même dans une nappe de brume aux ronces de la réflexion qui s'enchevêtrent. fatalement, tout ses émotions qui passent par son estomac barbouille son ventre tandis qu'une comète traverse ses orbes noisette dans une traînée de perpétuation. il ne comprend pas très bien d'où ça vient ni de ce qu'il ressent, mais une chose est sûre.

ça
fait
mal.

mais très bien.

qu'il en soit ainsi.

le brun les laisse papoter entre eux sans réellement défaire ses mains ou ses yeux de son ami. ça lui occupe un peu l'esprit de prendre soin de lui tout en se laissant bercer par ses caresses. l'atmosphère est assez pesante pour son vis-à-vis. noa ne le rate pas, l'étudie comme un père qui s'assure que le cavalier soit assez bien pour le bal de promo de son unique fils. ça lui fait plaisir de le voir prendre de telles initiatives. son ami est resté ce qu'il est, tout comme il le connait, protecteur et méfiant pour le guider du mieux possible dans ses choix de vie. face à autant de tendresse dissimulée derrière son masque de bandit, kentin occupe une place sur son front, de lèvres qui y envoient de l'affection. le brun se redresse légèrement pour répondre ensuite à la voix familière qui s'élève, la même qui la vexé, n'osant pas complètement le regarder en face. il devra se contenter d'une simple observation de biais.

- je te l'ai dis lysandre. depuis l'enfance, c'est mon meilleur copain.

il ne lui servira plus de "lysou" ni même de "lysouchou" c'est fini tout ça, puisque ce dernier trouve que c'est ridicule.

- lysandre si tu veux manger tu hésites pas, tu es grand, tu te sers, ok.

un revers de main s'exprime, balayant au-dessus de la table les apéritifs déjà présents. il y avait une coupelle de cacahuètes finement salées, des amuse-gueule tels que des canapés au saumon, des roulés au jambon et au fromage frais et bien-sûr, de l'emmental.

- bichon, toi tu veux manger quoi ?

on aurait pu croire qu'il le fait exprès, que kentin prémédite la situation pour la configurer en sa faveur. pourtant, il n'en est rien, il n'a jamais eu ce vice d'esprit, le sien trop spontané et enfantin pour se mettre ce genre de perversion sociale. confisquant l'un des délices au fromage de son assiette en s'agrippant au cou de son ami, ne ménageant pas le col de son haut dans son mouvement, kentin se replace contre ses cuisses puis accompagne le morceau près de la bouche de son ami.

- allez mange un peu, tu t'es pas servi depuis que tu es arrivé.

il ne lui sera pas permis de refuser. de toute évidence, noa aime quand son petit oiseau s'occupe de lui, il a pu goûter à tout son talent de masseur lorsque kentin lui avait quémandé son aide. mais pour aujourd'hui, pas de service à demandé derrière ses démarques d'affection, juste le plaisir d'être ensemble.

lui ne s'est jamais moqué de ses surnoms et pourtant, son ami ne me ménageait pas quand il s'agissait de le faire tourner en bourrique.
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