Chapitre 2 : La Corporation
Decay
Decay, destination de tous les possibles, terre en friche où fourmillent les possibilités et l'argent facile, où chaque vice est accessible, chaque désir libre d'être comblé. L'île prospère, se vautre dans sa propre réussite, quand l'ouragan Isaac survint, balayant sur son passage les installations des gangs comme leurs prétentions. Et un nouveau groupe émerge des brisures laissées par la tempête, la Corporation. Forte de son budget, celle-ci s'invite en sauveuse, promet à tous une aide financière et humaine, des avancées conséquentes, pour une vie meilleure. Avides de pouvoir ou simples fantoches, qui sont vraiment les acteurs de cette entité inédite qui prétend étendre son influence à tout Decay.
11/10/2020 HRP
La Newsletter est sortie ! Beaucoup de changements au programme, par ici
11/10/2020 RP
Quelques semaines après la fin de l'ouragan, la Corporation dévoile son visage ! A lire par ici
12/09/2020 RP
L'ouragan Isaac s'abat sur l'île ! Pour en savoir plus, par ici
12/09/2020 HRP
L'event Hurricane est lancé ! Vous pouvez toujours le rejoindre par ici.
27/08/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
05/07/2020 HRP
Nouvelle newsletter et nombreux changements ! La lire ici.
30/05/2020 HRP
Nouvelle newsletter en cette fin de mai ! La lire ici.
30/05/2020 RP
Un nouveau système de réalité augmentée sort au Space Station Bar ! Participer ici
5/04/2020 RP
Le Carnaval de Napoli est lancé ! Extravaganza
8/04/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
18/03/2020 HRP
Ajout des missions et petite update de l'index !
28/02/2020 HRP
Deuxième newsletter ! La lire ici.
28/02/2020 RP
La Milice redouble de violence et est plus présente sur le territoire de Decay !
31/01/2020 HRP
Première Newsletter, bébé forum deviendra grand ! La lire ici.
31/01/2020 RP
L'intrigue "Paranoïa" a été lancée ! Par ici.
17/01/2020 HRP
Ouverture du forum ! N'hésitez pas à rejoindre le Discord !
Il parait qu'une jeune fille a été aperçue allant dans les égouts. Depuis, elle n'a plus donné aucune nouvelle d'elle. Une nouvelle victime des monstres vivant dans les égouts ?Une vingtaine de serpents en liberté auraient été aperçus sur les Docks. La Triade en sueur.On déplorerait trois morts suite au dernier barathon de la rue de la soif.À Kabukicho, des rumeurs sur l'affaiblissement des effectifs du clan Oni commencent à poindre. L'absence de Yokai se fait-elle enfin ressentir ou cela n'est-il que le fruit de l'imagination de quelques résidents ?Une certaine Shrimpette serait en train d'écrire une fan-fiction sur certains membres de Decay.On dit que l'ensemble du corps d'un certain mercenaire travaillant pour la Triade serait entièrement recouverts de ses nombreux crimes. Une dizaine de cadavres auraient été découverts, au cours du mois de Janvier, sur les Docks. Certains évoquent un règlement de comptes. Un tout nouveau malware parcourrait la toile, déguisé sous la forme d'un logiciel à première vue inoffensif. Il installerait une backdoor sur les machines infectées. Pour quelle raison ? Cela reste un mystère. Une femme vagabonde à la chevelure d'un noir profond et aux yeux écarlates prendrait en charge des malades et blessés au travers de Decay pour une misère, offrant une alternative médicale à celle dispensée par l'Église. Fin Janvier/Début Février, une course de rue, en pleine nuit, aurait conduit certains hommes hors des pistes. Plusieurs voitures seraient sorties de la route suite à un « conducteur fantôme ».

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Lysandre D. Laurens
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J’étais dehors, a déambuler dans les rues de Decay. Il commençait déjà a faire nuit et je voyais la décadence a chacune des avenues que j’empruntais. Certains dealers me hélèrent que je feint de ne pas voir. Cette ile était devenue une ville de violence et était constituée de dépravés. Il était rare que je sois en ville a une heure pareille. Soit j’étais dans mon appartement soit j’étais déjà sur les toits de la ville a attendre sagement la personne que je devais abattre. Alors je ne voyais que rarement les joyeusetés dans la ville la nuit.

Je ne savais pas pourquoi j’avais accepté sa foutue invitation, je savais aussi et surtout comment cela allait finir. Kentin me rendait fou au plus haut point et là j’allais littéralement dans la gueule du loup aka l’imbécile qui me servait de petit ami. Il était toujours de bonne humeur ça me donnait mal a la tête. Je n’étais pas tres démonstratif et il était l’exacte contraire. Demandant a chaque fois de l’attention, tellement que je devais parfois le calmer en le frappant franchement. Rien que d’imaginer la soirée que j’allais passer, j’avais pris deux Doliprane au cas ou. Il m’avait hurlé dans les oreilles au téléphone qu’il voulait me voir toute la soirée. Je lui avais dis que ce n’était pas possible parce que je travaillais le lendemain a la pâtisserie, mais autant parler a un mur, quand il avait une idée dans la tête, il ne l’avait pas au cul celui là.  Il m’avait raccroché au nez et m’avait harcelé  de sms en me disant de venir sur le champs. J’allais encore passer une soirée a lui mettre des vents.

J’avais bien évidemment acheté deux pizzas, l’une aux quatre fromages comme adorait Kentin et une au fromage, simple mais efficace. Je me dirige vers l’appartement de Kentin que je connaissais déjà et dont j’avais déjà rencontré son colocataire. Justement, en parlant de colocataire, je comprenais absolument pas comment mon petit ami pouvait a chaque minute lui sortir un « je t’aime », c’était quoi un plan a trois? Je regardais derriere moi, par réflexe, on ne savait jamais si c’est des anciens de l’organisation m’avait retrouvé, mais personne.

Je sonnai arrivé devant le perron, et attendis qu’il m’ouvre. Je préfère les escaliers a l’ascenseur que je monte quatre a quatre. 3é étage, sur le palier deux appartement et je laisse échapper un long soupir avant de sonner en espérant qu’il ne soit pas autant déchaîné que lors de son appel. Je n’eus a peine le temps d’appuyer sur la sonnerie que je m’étais préparé. Pizza a la verticale devant mon visage. Et ce que je doutais se produit, Kentin ouvrit la porte et me sauta dessus pour m’embrasser mais il l’embrassa seulement l’emballage. Je le connaissait par coeur et mon rire raisonna dans le couloir de l’immeuble et en décalant le carton de la pizza, son air tout penaud me fit encore plus sourire. Je le contournai pour rentrer chez lui, tant pis pour la pizza, dans quel état nous l’a découvrirons mais ça m’avait au moins sauvé d’une attaque de bisou. Apparement son coloc n’était pas là et Kentin avait l’appartement pour lui tout seul. Mais s’il pensait qu’il allait se passer quoique ce soit entre nous, c’était archi mort.

- Donc tu voulais me voir? Pourquoi faire? Dis-je en déposant les pizzas sur la table basse du salon.

Je le fixai, il avait toujours ce regard niais qui m’avait tout de même fait craquer la première fois que je l’ai vu.

- Alors?  M’impatientai-je. Je n’ai pas que ça a faire, en plus je travaille demain comme tout les jours d’ailleurs.  

Je le vis s’approcher de moi, et lui fit un stop de la main.

- Tu t’es lavé les dents trois fois? Demandai-je tres sérieux.

Je savais qu’il mangeait parfois des organes et rien que d’y pensait ça m’écœurer alors qu’il m’embrasse après encore plus. Comment faisait-on pour manger de la chaire humaine. Rien que d’y penser me donnais la nausée mais je n’eut pas le temps de dire quoique ce soit que je me reçu l’imbécile fini dans mes bras. Je souriais, bon il avait l’air relativement calme, alors j’osai passer une main dans ses cheveux tendrement en espérant que ça ne l’excite pas davantage.

- Bon sérieusement Kentin, qu’est ce que tu me voulais?  


Des deux, j’étais certes le plus jeune, mais le plus mature aussi, alors quand il fallait parler sérieusement c’était moi qui entamais la conversation. Je me sentais tellement mal de devoir lui mentir sur ma réelle identité. Cela faisait un peu plus d’un an qu’on était ensemble et j’avais failli arrêter toute relation lorsqu’il m’avait appris qu’il faisait parti de l’organisation de laquelle j’avais été exclu. Mais il était toujours la près de moi, j’avais tellement honte de de n’être pas sincère avec lui…


Dernière édition par Lysandre D. Laurens le Jeu 23 Juil - 2:04, édité 1 fois
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sombre nuit qui s'amorce et le voilà sorti du trou. kentin est nocturne, sa vie, c'est la nuit. déployant les stores pour laisser filtrer la lumière blafarde des rayons de l'astre lunaire ainsi que ceux des néons grisonnants de vétustes lampadaires, les jambes du brun le guident jusqu'au canapé auquel les ressorts pleurèrent un corps qui se laisse guider par la gravité. ce soir, pas d'activité de gang, pas de daddy non plus. grimaçant en pivotant légèrement son corps, le bandage noué autour de son genou se teinta légèrement d'une opaque flaque pourpre. goût métallique sur l'épiderme, le garçon, à l'instar d'un enfant curieux, ne put s'empêcher de triturer les pans de l'écharpe de tissus. fait chier. lysouchou le tuerait pour le retrouver dans une telle posture. cache-mystère, un pantalon en toile bleu clair complète son habillage.

et ça claque des phalanges contre un écran plein de flaques grasses aux empreintes digitales dans un rythme effréné, clac, clac, clac. lysouchou t'es où ?? eh lysouchou je t'aime. lysouchou répond moi ?? lysouchou t'es mort ?? ehohhhhhh. :(((((((. je vais retenir ma respiration jusqu'à ce que tu arrives??? voilà quelle dure vie mène le mâle de notre carnivore. la police de decay se gausserait si une plainte de son dulcinée était portée au poste. et est-ce que kentin profite pleinement de la situation ? évidemment.

sonnerie qui retentit, oreilles dressées et impulsion sur les tibias, kentin se rue littéralement sur la poignée de porte dans un bond en cohue d'impatience. instinctivement, comme un chien qui protège son domaine, cette énergumène-là, c'est pourtant lui qui l'a ramené. lysandre trop faible pour lui refuser quoi que ce soit, lysandre qui maugrée et lysandre qui réprime un sourire. kentin le sait, il le connaît, à force. cela dit, ce qu'il n'avait pas anticipé fut le contact de ses lèvres concupiscentes contre une surface plate, ses capteurs sensoriels renvoyant un goût de carton à son encéphale. tirant une grimace de répulsion, il s'essuie la langue contre son poignet dans des mouvements itératifs.

- t'es sale lysouchou !

s'indigne-t-il dans des sourcils froncés de frustration. mais sa maladresse a réussi à faire sourire son petit bonhomme et rien que pour le bonheur de voir les rides qui lui tordent le visage, à force de faire la gueule, s'évanouir pour laisser place à des émotions authentiques lui fait oublier d'en être susceptible.

- tu m'as bien pris ma quatre fromages hein ?

questionne-t-il en ouvrant la première boîte au hasard.

- avec supplément emmental hein ???

sa mâchoire se contracte à la vision du contenu qui ne lui plaît pas.

- elle est moche celle-là, j'espère que c'est la tienne !

il ignore complètement que lysandre s'impatiente et qui cherche des justifications orales quant à sa venue ici. ici d'ailleurs, c'est chez Anton, Anton de l'organizatsiya. travaillant de pair avec cet homme d'une bonne dizaine d'années en plus, kentin a vu en lui un exemple, un grand frère, un meilleur ami, un confident, un... père. c'est chill chez lui, c'est aussi chez kentin qui peut se permettre d'inviter sa bouille d'amour trop grognon, quand il le désire. mais daddy et lysouchou dans la même pièce, non. bien trop jaloux pour partager, il veut les aimer séparément.

pas de couvert, le rituel de la pizza impose qu'elle se déguste avec les doigts. les bouteilles de soda, quant à elles se vident au goulot. assis en tailleur devant la table basse en bois cirée, le brun choppe une extrémité de la veste à son copain pour le contraindre à adopter une posture à sa hauteur. promptement, il s'approche, barrière de la paume adverse redressée devant lui.

la voilà la question. lysandre qui craint de subir son haleine putride frelater par ses consommations douteuses. kentin se pince l'intérieur des joues.

- quatre !

bisous sur la main ensuite récompensé par une main chaleureuse qui circule au sommet de son crâne. bref câlin en biais, si seulement ça lui suffisait à arrêter de pigner.  

- maaaais t'es pas sympa ! tu veux pas être ici avec moi, c'est ça ? qu'est-ce-que tu as à être aussi grognon ?? t'es enceinte ? des bébés aliens vont sortir de ton ventre ??

ce n'est pas énoncé au hasard. parmi toutes les bizarreries de l'univers, kentin croit aux civilisations extraterrestres. le cosmos est si vaste et mystérieux qu'il le fascine. loin d'être complotiste au contraire, il s'intéresse de près à l’astronomie, à l'univers, aux étoiles et constellations. une soirée passée à les observer et pour lui, la plus belle des nuits de noces.     

- est-ce que tu bois ? j'ai de la poliakov au frais si tu veux. ou de la eristoff si tu préfères.

cliché, mais kentin est russe désormais. il tente de prendre l'accent mais ça reste ridicule.  

- je veux juste rompre le pain avec toi, moi.

une expression que daddy lui apprise et qui le rend plus intelligent, là, devant lysandre. et kentin en fait des caisses, comme toujours, ne pouvant se satisfaire de calmer son estomac en boustifaillant simplement sa sphère de pizza, il faut qu'il vampirise l'espace vital de son invité. une cuisse contre la sienne qui se déploie à mesure que son coude s’incruste contre l'épaule et que son poignet ballant vient flatter le torse. ses tissus vocaux, eux, ronronnent une requête des plus sérieuses :

- fais-moi des papouilles.

mais sa jambe blessée reste à l'opposé, dans l'ombre, pliée sur le versant.

- fais-moi un bisou aussi.

lui n'attendant pas et vient compresser ses lèvres contre sa mâchoire.




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Il fait exprès d’éluder la question. Vraisemblablement, il ne veut pas me répondre, mais je le connais et tout ça pour seulement me voir, ça me paraissait bizarre. Quoique ça pourrait bien être le cas. Mais le fait de l’avoir vu légèrement boité, me semble-t-il, me confirma qu’il n’y avait pas que perspective d’une soirée entre copain.

Je m’installai à côté de lui sur mes genoux et lui lançai un regard des plus basé. Moi enceinte ? Il me confondait avec une femme ? Son état mental devenait des plus préoccupant, il fallait surement l’interner à ce stade-là.  

- Tu sais que je ne suis pas une femme ? J’ai des attributs masculins comme tous les hommes, dis-je en croquant dans un morceau de pizza. Il m’est totalement impossible d’enfanter.

Je le frappai derrière la tête, il fallait même lui expliquer la procréation, ça en devenait épuisant.  

- Alors, mets-toi dans la tête que je ne suis pas une femme, je n’ai pas de seins, ou d’attributs féminins.  

Kentin me demanda si je voulais boire quelque chose et je souris bêtement en l’entendant prendre un accent ridicule venant tout droit de la Russie. Je n’aimais pas trop l’alcool, je m’étais assez pris de cuite dans mon adolescence, ayant baigné dans l’organisation, à part la bière, mais je pouvais parfois faire des exceptions. Je hochai doucement la tête et me releva.

- Laisse, je m’en occupe, tu risquerais encore de boiter.

Sans lui laisser le temps de répliquer, je me dirigeai vers la cuisine. Je connaissais assez bien l’appartement de Kentin pour y être allait des dizaines de fois. Quand je revins, il était surement en train de se demander comment j’avais fait pour comprendre. Je posai la bouteille de vodka sur la table et me rassis.

- Tu croyais vraiment que je n’allais pas m’en rendre compte ? dis-je assez durement. Je crois que les petits copains sont faits aussi pour voir quand ça ne va pas non ?

Je rougis franchement. Ce n’était dans mon habitude de m’inquiéter pour les gens. Enfin, sauf pour l’imbécile qui me servait de petit ami. Je commençais à le connaitre par cœur, un an et deux mois a le supporter, à l’aimer, à le détester parfois quand il sortait à foison des « je t’aime » à n’importe qui.

Bien sûr Kentin esquiva ma remarque en me demandant des câlins et des papouilles. Déjà d’un, son colocataire pouvait rentrer à tout moment, et je ne voulais surtout pas être aussi mal à l’aise comme lorsque j’avais rencontré son meilleur ami Noa, et de deux ça me rendait fou qu’il ne m’écoute pas.  

- Montres ! dis-je en m’impatientant. Tu n’auras ni câlin ni bisou, si tu ne me montres pas.

Kentin, Kentin… Un vrai bébé. Et là il était en train de bouder, mais je ne lâcherais pas, jamais. Sinon ça causerait ma perte. Je dégustai ma pizza que j’avais délaissé un peu plus tôt et reporta mon attention sur lui.

- Allez, montres ! Sois courageux, tu auras peut-être un bisou magique si tu ne pleures pas !

Je pouffai en le voyant la mine renfrognée et repris mon sérieux. Je savais comment le faire craquer, la douceur !

Doucement, je me tournai vers lui et plongea mon regard dans le sien et posa ma main dans sa nuque dont je caressai les mèches trop longues et rebelles puis posa mon autre main sur sa cuisse.

-Laisse-moi regarder, s’il te plait, murmurai-je d’une voix douce.

Je rougis un peu plus. Je me perdais à mon propre jeu. Cette proximité était trop pour moi et mon cœur battant à la chamade me faisait comprendre d’arrêter avec mes conneries.  


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sous la carotide de son adorable peluche à dimension humaine, kentin roucoule, guidant des phalanges libres à circuler davantage contre ses cuisses, les encourageant à ne jamais rompre le contact avec lui.

- lysouchou, t'es trop sérieux, je disais ça pour rire. est-ce que les aliens ont aussi mangé ton cerveau ??

fromage fondu suspendu à la commissure de ses lèvres bientôt rejoint par des flaques de tomates, kentin mastique rondement la pâte élastique, les mots broyés par un espace étriqué au sein de sa bouche, des copeaux mous, compressés, de sa section de pizza encore dans le bec. le garçon a l'habitude de picorer par petites quantités et d'avaler sans nécessairement croquer, à l'instar d'un oiseau qui fait tout glisser au tube de son œsophage avec sa langue. ces consommations douteuses, elles aussi, sont adsorbées à grande vitesse. ce n'est pas conseillé, mais il n'a pas volé son blase.     

tandis qu'une ondée scia avec véhémence le mur de verre aux carreaux ruisselants, baie vitrée faisant office de large bouclier en pleine ligne de mire des gouttes épaisses, la pièce fut plongée dans une obscurité partielle, la moquette tapissée d'ombres mouchetées. progressivement, ses pupilles se dilatent, s'accoutumant au faible éclairage, le brun continue de gratter du contact, toujours, il ne veut pas que son lysou le lâche, jamais. un inconnu pourrait être convaincu que le noir l'effare. en réalité, demeurer seul est une idée qui l'angoisse rien qu'à son évocation. fragments en réminiscence qui ronge son encéphale, kentin est en proie à une amnésie traumatique. son enfance, il en a oublié des souvenirs, tout est brumeux. et c'est revenu récemment. ça revient doucement mais sûrement. les ombres moqueuses sont tapis sous le canapé, sous le réfrigérateur et parfois sous son lit. seul, il ne peut les vaincre.  

alors que le carnassier essaye d'incarner l'hôte idéal, de se montrer au moins à la hauteur affective de son dulciné en lui proposant de quoi faire suinter ses poumons dans l'ivresse en perspective d'une soirée aussi arrosée que la pluie diluvienne, ce dernier le surpasse encore, lui coupant l'herbe sous le pied. et il le laissa là. tout seul, dans son vide et ses questions.

comment est-ce-que ?...

le silence jaillit dans un geyser de reproches qui se tarissent par un souffle succinct. 

- ...

kentin déteste ça. impossible de lui cacher quoi que ce soit. il a un radar dans la tête ? un mouchard quelque part ? lysandre est véritablement clairvoyant, le moindre détail circule dans sa vision fovéale à l'instar un aigle royal. sous toute cette croûte d'agressivité factice, lysandre est un salvateur, un mec qui n'hésiterait pas tuer de sang froid pour son confort, un chevalier qui extirperait l'épée de son fourreau sous le commandement de son index. c'est quelqu'un qui lui veut du bien. il en est conscient, pourtant, kentin se renfrogne légèrement, probablement vexé d'avoir laissé transparaître la faille.  

- je euh..

qu'il bredouille à la question rhétorique en tirant sur les manches de son pull oversize jusqu'à emmitoufler l'un de ses poignets à l'intérieur de celle adjacente.

encore une fois, son guerrier voit clair, il sait que kentin ne répond jamais sous pression ou sous contrainte. recette de douceur parfumant ses gestes, le brun plie la nuque, entasse ses vertèbres à mesure que son doux chaton accompagne sa main contre ses cervicales. dans son état normal, il aurait possédé ses lèvres qui ne demandent qu'à être dévorée.  

mariage des corps, ses tympans appréhendent l'amenuisement entre chaque interlude des battements de l'organe central de lysou. son petit cœur bat si vite... audace fugace traversant ses muscles, il éparpille des petites caresses buccales après chaque martèlement afin de calmer cette cacophonie effrénée.

lymphatiques billes brunes qui remontent timidement, sa cadence de voix veule se déploie, loin de ressembler à son perpétuel dynamiste.

- tu vas chopper la migraine à force de cogiter alors que tu n'as pas de cerveau. les aliens l'ont mangé, tu te souviens ? oh non tu as aussi perdu la mémoire lysouchou ? c'est terrible !

le brun minaude en escamotant encore. ses yeux ne sont plus totalement ancrés à ceux de son lysou, là, on dirait qu'ils cherchent un autre perchoir. c'est compliqué puisque sa volonté farouche le rend déterminé et incroyablement têtu. pourtant, il pourrait craquer. craquer à ce petit visage tout rouge qui demande la vérité, succomber aux encouragements qui le tirent toujours vers le haut lorsque lui bouscule quotidiennement son cadet en raillerie enfantine. dernièrement, lysouchou devient le réceptacle de ses humeurs. kentin le fait tourner en bourrique, frappe des omoplates lorsqu'il est désappointé pour des bagatelles qui comptent dans sa réalité. il le pousse, tire les vêtements, râle, cri, hurle, évacue, avant de demander pardon, se laissant tomber à genoux en prononçant des pénitences noyées de sanglots dans ses bras. lysou est patient. trop patient. et lui certainement trop con pour le mériter.

sa dextre glisse le long de son fémur pour retrousser l’extrémité de son jean. il va céder. alors que les fronts se couchent l'un sur l'autre tel un oreiller de soie réconfortant, tiédeur de l'amour se diffusant sur leurs épidermes respectifs, kentin baisse légèrement ses mirettes en diagonale, en direction de sa cheville. réflexe qui le trahit, qui prouve malgré lui, qu'il y a bien une plaie dessous. oui, il veut se montrer courageux, il le peut. mais est-ce que ça changerait quelque chose entre eux ? kentin voit d'ores et déjà le tableau s'édifier. lysouchou s'emportait, le gronderait... et s'il quittait la soirée à cause de ses révélations ? et qu'il le laissait seul ? avec ses démons ?

non, il ne pouvait laisser ses scénarios se produire. puis lysou préfère le silence ou petites conversations, right ?

- allez lysouchou, j'ai trouvé, on va jouer à action vérité, ok.

diversion s'opérant, il lâche tout, son jean retombe contre sa cheville. humeur guillerette orientée, ses paumes se joignirent pour tapoter de petits mouvements sommaires. sans attendre, il harponne une bouteille de poliakov entre ses phalanges et il la lève au lustre encore éteint avant de la rabattre contre le torse de son copain, yeux rieurs et épaules nerveuses secouées par un rire forcé.

- alors lysouchou, action ou vérité ???

promptement, kentin kidnappe sa paire de mains qu'il joint aux siennes. doigts entrelacés qui récolent des baisers fleuris. acheminant de nouveau sa tête à l'épaule de son interlocuteur, le brun creuse davantage une place en remuant sa tête comme s'il espérait gagner plus de place. c'est une façon comme une autre d'attirer derechef son attention. il en veut de son bisou magique. et pas qu'un seul.

désolée lysouchou. t'es si bon avec moi et moi si égoïste...

son cœur froissé en pleurait presque.




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« Putain, je suis trop con ! » ma respiration s’était nettement accélérée et en plus Kentin n’arrangeait rien en m’embrassant faisant accélérer mon rythme cardiaque si cela était possible. Je me perdis quelques secondes dans ses yeux. Chose que je faisais rarement. De part parce que c’était très improbable que mon petit ami ne m’écoute, et d’autre part j’étais plutôt introvertie au niveau sentimental. Je ne me permettais que très peu de marque d’affection, et encore moins en publique. Pas que j’avais honte de ma relation avec Kentin, au contraire, mais mon caractère faisait que j’aimais bien garder les moments d’intimité pour moi et non pour les autres. Ce qui m’avais valu les remontrances de mon petit copain, me reprochant d’être pas assez attentionné. J’aimerais m’excuser et lui dire que justement il me faisait trop d’effet pour que je réponde à chaque fois à ces attentions et qu’il n’était pour rien dans tout ça. Je l’aimais ça j’en était convaincu et malgré son côté enfantin, il pouvait également parfois être sérieux. Ça m’étais tombé tomber dessus sans que je puisse dire quoique ce soit.

« Je suis désolé, Kentin, je ne suis pas à la hauteur de tes signes d’affection, mais putain comme je t’aime ! »


Mon attaque de douceur a eu de l’effet puisque, en reprenant mes esprits, je le vois remonter légèrement son pantalon sur sa cheville. Je souris, ça avait marché. Je le connaissais par cœur Kentin, il était plutôt douceur que brusquerie. Et il était en train de craquer, ses joues légèrement rosies me feraient également craquer, mais non. Je restai tout de même attentif à ses moindres faits et gestes, toujours mon font collé au sien, j’embrasse sa joue pour l’encourager.

Erreur fatale, je me reçois la bouteille de vodka en plein torse, alors qu’il reprend un peu contenance. Je me retrouve éloigné de lui et tombe un peu à la renverse, sur les fesses alors qu’il me parle de jeu « action ou vérité ». Et merde, moi qui pensais que ça allait fonctionner, tant pis pour moi. Je grognai et repris un morceau de ma part de pizza. Parfois j’aimerais l’assommer et qu’il reste sérieux un peu plus de deux minute. Mais c’était peine perdue, sa concentration maximum équivalait à un enfant 7 ans.

Il me relance en me demandant de choisir. Hum, je fais semblant de ne pas entendre et boit une gorgée de ma canette de coca. Choisir minutieusement, un jeu comme celui-là, pouvait très vite dériver soit en règlement de compte, soit en gros bordel.   Dans mon cas, il ne fallait surement pas que je laisse une ouverture a une quelconque possibilité que Kentin puisse me poser une question d’avant notre rencontre, je ne voulais pas et surtout je ne pouvais pas lui dire la vérité, je me déteste tellement de lui mentir, mais je n'ai pas le choix. « Désolé, mon amour, je ne te donnerais pas l’occasion de briser ce qu’il y a entre nous, ce soir ».
Je finis de manger le bout de ma pizza alors que je le vois d’un coin de l’œil bouger comme un asticot, impatient. Il voulait jouer, on allait jouer. Je me retournai vers lui doucement avec un sourire goguenard.

- Allez c’est parti, Action !   dis-je en me massant mes cuisses.

En espérant que Kentin ne soit pas aussi fou pour trouver des actions que pour vouloir des signes d’affection de ma part. Je ne me sentais pas de me retrouver à moitié à poil dans la rue. Je vouais survivre à tout ça, et ça allait aller loin cette histoire, je le pressentais.

-  Et choisis bien, le provoquai-je en avalant une goulée de la bouteille de vodka que j’avais inaugurée.

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kentin ne manque pas ce regard qui donne rendez-vous au sien, c'est agréable. d'accoutumer, lysandre se montrait particulièrement réservé quant au fait d'exprimer ouvertement ses sentiments et bien que le brun acceptait majoritairement ce trait de caractère, les actions destinées à lui prouver son affection le surprenait toujours agréablement. un mot, un regard, une caresse, un simple clin d’œil, rien ne lui s'échappait. cela dit, bien que kentin tolère plutôt bien la situation, ses cycles d'humeur aléatoire ne lui permettaient pas toujours d'être parfaitement disposé. la sentiment de ne pas être assez aimé, de déplaire, d'être devenu un poids, une honte, colonisait souvent son esprit.

mais pas aujourd'hui.

non ce soir, lysandre s'avère charmant et plein de bonnes intentions et c'est pourtant c'est lui qui décline cette inquiétude masquée par le jeu. et pas parce qu'il démarche une quelconque vengeance pour les précédentes fois où lysou ne s'est pas montré respectif à ses attentions, il appréhende simplement que l'ambiance de la soirée se modèle par ses révélations, que lysandre s'emporte et sermonne son imprudence. situation alambiquée emplie de quiproquo qui fatalement, pourrait prendre le virage de ses craintes alors qu'il cherchait justement à éviter d'emprunter cette voie-là.

- oh action, je savais que tu choisirais action !

déclare-t-il, surexcité en joignant ses paumes l'une contre l'autre. évidement que ça l'était, lysandre était un homme de fonction. son petit tueur à gages, choisir vérité en premier lieu ? balivernes. kentin n'imaginait cependant pas que son adorable invité, avait, en réalité, préféré une prestation physique à une révélation à caractère personnel, puisque cette dernière risquait probablement de compromettre sa couverture.

- alors qu'est-ce que je vais bien pouvoir te faire faire ?

jovial, il tapota contre son menton de gestes itératifs, se donnant l'allure d'un mec qui réfléchit.

et la sentence ne tarda pas à se prononcer :

- oh je sais, on va commencer soft ok ? fais des pompes, humm dix, non quinze !

il ponctua son défi par un inconvénient plus corsé, en levant l'index comme s'il avait trouvé la solution à une équation des plus épineuses.

- MAIS avec moi sur le dos !

pouffant de plus belle, le brun le pousse légèrement, le pressant jusqu'à un espace large derrière le canapé, devant l'entrée.

- allez allez, montre-moi comment tu es fort !

face ses compliments, lysandre enlève son t-shirt, dévoilant un  basané torse sculpté dont une vilaine balafre sectionnait toute la large de son ventre, avant de se mettre en position.

- ouah ouah ouah lysouchou !!

regard de prédateur affamé, il s'installe, assis en tailleur au milieu de son dos. le garçon laissa circuler ses phalanges distales à la surface de ce dos parfaitement édifié dont l'unique cicatrice sur l'omoplate droite qui venait noircit le tableau. contact presque lubrique, le brun l'envie secrètement de posséder une telle structure parfaite.

- allez je compte, tu fais au rythme ok ? t'es fort huh, l'oublie pas !

claquant des doigts, il amorce la cadence.

- allez de un, de deux, de trois, de quatre...

plutôt tranquille comme allure, il n'hésite pas à pencher son corps vers l'avant, coude contre sa nuque, afin de rendre l'exercice plus éprouvant. il rendait service après tout, fallait bien que son petit mercenaire déchu reste parfaitement entraîné. maintenant allongé sur le ventre contre son dos, ses pieds remontant au niveau de sa propre colonne et ses mains flirtant dans la chevelure de son prince, kentin revendique clairement son territoire contre lui.

- et et et et eeeeet de quinze ! tu as fini c'est booon ! bien joué ! moi je veux aussi action !

clama-t-il, lui épargnant l'effort de poser la question. lui aussi était tout autant un homme d'action, sa dévolution envers l'organizatsiya n'étant plus à prouver. néanmoins, bien que dévoiler différents aspects de son passé, notamment de son enfance -kentin favorisant l'échange de ses tracas afin de les faire disparaître, plutôt que de amassés- discuter de ses activités illégales le titillait plus dans la mesure où il ne voulait ni trahir les siens, à communiquer des informations intrinsèques à la faction et protéger lysandre des potentielles horreurs qu'il pouvait y entendre, comme leur récente pratique de puçage des prostitués, le garçon y participant activement mais de manière bien plus avenante que ses collègues. s'ils les traitaient comme du simple bétail, kentin les considéraient plus comme des animaux de compagnie auxquels fallait prendre le plus grand soin.




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Kentin s'exclame comme un enfant en se rassurant lui-même qu'il était déjà au courant que j'allais prendre action. Je lui fais un petit sourire désolé, s'il savait ma  vraie nature, mon histoire passée, sourirait-il comme à cet instant, insouciant? Comment j'en étais arrivé là, a continuellement lui mentir, à éluder les questions sur mon passé? Etais-je digne de son amour? Pourquoi n'avait-il toujours pas compris que je cachais quelque chose? Notre relation était-elle vouée à un échec déjà écrit  dans le livre de notre histoire commune?  

Je lui lançai un regard alors que mon petit ami réfléchissait d'une façon totalement ridicule mais à la fois craquante quand on connaissait le personnage. Il me fit redresser la tête dans un craquement d'os, que je crus m'avoir attrapé un torticolis alors qu'il me demande de faire littéralement du sport. Je laissai  échapper un petit rire, il croyait vraiment que c’était une action insurmontable? Puis Kentin rajouta que je devais faire des pompes avec  lui sur le dos. Il était un peu plus grand que moi, les kilos en plus ne devraient pas dépasser le nombre de cinq.

- Tu es sérieux là? c'est si simple...  dis-je me retournant pour boire une autre gorgée de vodka.

La première gorgée ne finit pas sa course le long de mon œsophage que je fus tiré un peu plus loin à coté du canapé. Pour jouer totalement le jeu, j'enlevai mon t-shirt et dévoilai encore une fois ma cicatrice. Kentin la connaissait par cœur. Depuis le temps qu'on se connaissait, je m’étais souvent mis torse nu devant lui. Malgré le fait que la blessure soit cicatrisée depuis maintenant plus de quatre ans, elle m’était encore douloureuse, même Kentin avait encore du mal à pouvoir la toucher lors de nos ébats.

Je me mis en position sportive et attendis que Kentin monte sur mon dos et s'amuse à faire courir ses doigts sur ma peau nue me provocant un frisson. J'essayai de me concentrer sur les pompes et non sur les doigts fins de mon petit ami dans mes cheveux qui me donnait la chair de poule, son corps un peu plus contre le mien. Le plus dure n'était pas l'exercice en lui-même mais bien sa proximité.

Je n'eus à peine le temps de me relever, légèrement essoufflé, et de reprendre mes esprits que Kentin me hèle de choisir une action pour lui. Je me dirigeai vers la table basse tout en réfléchissant à quelque chose à lui faire exécuter et reprit une goulée de coca. Mon petit ami revient près de moi tout en boitant à peine. Très peu, mais pas assez pour que ça passe inaperçu encore une fois pour moi.   Un sourire carnassier s'affiche sur mes lèvres et je passe ma main dans les cheveux doucement.

- Donc action? tu es sûr?  demandai-je.

Je lui laissai une opportunité de se sauver mais même s'il choisissait vérité, le sujet serait et resterait sa blessure quoi qu'il arrive. Il était totalement à ma merci.

- Remontes ton pantalon pour me montrer ta blessure...

Je n'avais pas besoin de rajouter "s'il te plaît", n'est-ce pas? C’était un jeu après tout....
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le sourire qu'amorce lysandre ne laisse rien présager de bon et il a l'air satisfait en plus, à sa façon d'amarrer sa main à contre courant dans sa tignasse pleine de piques rocheuses. fugacement, son cœur se noie dans une pluie d'astéroïdes. son copain n'est pas du genre à se frotter les mains à la manière d'un despote. instantanément l'image qu'il lui renvoie pare son copain d'une blouse immaculée. il ressemble aux antagonistes de dessins-animé ricanant sous le manteau épais de la nuit, des éclairs venant zébrer la pleine lune.  

la lèvre supérieure du brun dévore sa voisine tandis qu'il arque un sourcil dans un signal de confusion. ouais, eh ho hein, il était prêt à tout lui aussi. avait-il oublié que kentin fait parti d'une faction russe où sa principale activité est de prélever des organes à des esclaves sortent de convois ou des victimes de la rue de la soif ? qu'il est connu à decay pour être l'oiseau carnassier qui venait parfois ramasser les miettes sur des cadavres à peine frais ?

détournant le regard, il se traîne cahin-caha jusqu'à leur camp provisoire où se dressent bouteilles de vodka et rondelles de pizza.

- hmm je veux plus jouer à ce jeu, c'est nul en fait, on n'est plus des gamins.

affirma-t-il en arborant une petite moue. sa voix est un peu dur, prompt, le garçon est vexé c'est certain. sourcils plissés, menton qui remonte plus qu'il ne le devrait, son visage est bien trop expressif pour qu'il élude réellement ses émotions. son problème c'est que lysandre est parvenu à le piéger dans un étau uniquement parce que le brun lui avait donné suffisamment de matière pour le faire. lui montrer sa blessure comme ça, juste parce qu'il lui ordonnait au courant d'un stupide, stupide, stupide jeu, c'est hors de question pour lui. mâchoire serrée et membres raidis, il choppe son verre et achemine fermement une autre gorgée à son œsophage. il boude un peu sa pizza qui moisit dans son emballage cartonné, jouant un peu avec la croûte du bout des doigts, se distrayant mentalement afin d'apaiser son encéphale dans cette situation jugée inconfortable.

- oh tu sais lysou, j'aimerais avoir un télescope, comme ça je pourrais m'asseoir au balcon et observer le ciel.

il s'installe avec une certaine difficulté, ne parvenant pas à dérouler correctement sa jambe devant lui, alors que l'espace étriqué entre lui et la table basse le compresse, l'astreint dans ses mouvements. kentin grimace mais justifie la contraction de sa mâchoire par une précision supplémentaire, il est complètement passé à autre chose.

- j'avais un livre autrefois qui indiquait les meilleurs moments pour observer le ciel mais ptfffff ici y a de librairie c'est nul, et oh je pourrais me faire livrer aux dvorets, mais ça impliquerait d'utiliser mes relations que j'ai grâce à l'orga et je pense pas que ça passe, enfin je sais pas trop et de toute façon, le ciel est bien trop pollué pour qu'on voit quoi que ce soit.

il est bavard comme une pie mais dans le fond, son monologue prolixe essaye simplement de détendre l'atmosphère, de faire comme ci. dans le fond, le brun ne veut pas blesser son copain par son silence, cela dit, son silence, il fait beaucoup de bruit.

- on regarde alien ??

question rhétorique puisque kentin lui faisait tous les jours subir ce chef d'oeuvre cinématographique. chaque soir, il se devait, comme un rituel lénitif par son caractère routinier, visionner son film, celui qui lui avait, jadis, fait apprécier les extra-terrestres. alors comme tous les soirs, lysandre devait l'installer sur le canapé, l'envelopper d'un plaid, lui surmonter les jambes grâce à un amas de coussins et lui distribuer ses petits morceaux d'emmental. et bien-sûr, pour le bouquet final, son copain devait se tenir là, au creux de ses bras, diffusant sa tendre chaleur à son épiderme toujours à des températures plus glaciales.

sans lui, jamais il ne pourra dormir.




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Mon copain s’était braqué. C’était certain. Sa mine renfrognée, ses yeux plissés et son froncement de sourcil montraient son mécontentement. Mais ce que Kentin ne savait pas, c'est que je ne le faisais pas pour l’embêter, je m’inquiétais pour lui, plus que ma propre vie. Lorsqu'il dormait dans mes bras, je le regardais un moment, des heures, pour être sûr qu'il n'y ait aucun problème avant de me permettre de fermer enfin les yeux.

Je ne le quitte pas des yeux alors que mon petit ami se traîne devant la table basse avec difficulté. Il devait avoir trop sollicité sa jambe, il boitait beaucoup plus que lorsque j’étais arrivé, et ça faisait terriblement mal de le voir dans cet état, que j'en détournai le regard. Kentin râle dans une expression sombre que je ne lui connaissais que dans ses mauvais moments, que le jeu était nul et qu'il ne voulait plus y jouer. Je n'avais plus envie de jouer. L'ambiance avait nettement changé et malgré le fait que Kentin essayait me meubler ce silence pesant, je me sentais mal à l'aise.

Récupérant mon t-shirt au sol, je le remis et me dirigeai vers le balcon en sortant une cigarette de la poche de mon jean. Je ne fumais pas souvent, il m'arrivait d'en fumer une ou deux par jour ; parfois aucune. Cela dépendait de mon état d'esprit, et là, j'avais beau essayer de comprendre où l'ambiance avait merdé, je ne trouvais pas. M'installant sur le rebord du balcon, j'avais toujours l'angle sur Kentin, ce qui me suffisait. J'allumai ma cigarette et relevai la tête pour souffler la fumée dans le néant de la nuit. Les épais nuages d'ozone circulaient avec le vent m’empêchant de voir une quelconque voie lactée.

Comme si Kentin avait su lire dans mes pensées, ce je n'en doutais que très peu, il voulait absolument un télescope pour pouvoir alimenter son savoir sur sa passion. Je souris et posai mon regard sur lui.

- Bientôt, mon ange, tu en auras un.  Dis-je.

"Hein, je n'avais pas dit ca ? " . Je ne détournai encore une fois le regard. Même si j’étais habitué à lui dire des mots doux lorsque nous étions tous les deux, cette situation était quand même particulière. Je boudais un peu, il boudait un peu, on était vraiment des gamins parfois. De très grands gamins. Mon petit ami continua dans sa lancée sur les livres et autres joyeusetés de l’univers.

Toujours la tête penchée vers le ciel, en recrachant la nicotine de mes lèvres, j'essayais par tous les moyens de voir des petites billes argentées. Peine perdue. J'aurais tant voulu exaucer son vœux pour ce soir. Il me demande de regarder alien.

- Non,  lui répondis-je. Viens...

C’était un petit peu sec, et je mordis la lèvre d'avoir peut être blessée Kentin.

- S'il te...

Je ne finis pas ma phrase que Kentin s'engouffra entre mes jambes, me faisant sursauter. Je le retournai pour qu'il puisse également avoir la vue du ciel au-dessus de sa tête, tout en jetant le mégot de ma cigarette au dessus du balcon en une pichenette.

- Tu sais, j'aimerais tellement te donner mieux que Decay. Parfois, je nous imagine loin, très loin de toute cette déchéance. J'aimerais que tu ne sois plus blessé, que tu sois en sécurité, définitivement.

Doucement, je passais mes bras autour de lui, j'avais tellement envie qu'il comprenne que cette situation ne me convenait plus, je voulais qu'il retrouve son sourire bienveillant qu'il n'adressait qu'a moi. Decay n'avait jamais été un endroit sur, mais une relation entre un civil et un membre de l'organisation était-elle vraiment viable, d'autant plus que j'avais tellement de non-dits qu'il m’était impossible de lui dire.

- J'aimerais aussi que tu réussisses à voir le ciel à l’œil nu,  dis-je en laissant échapper un petit rire. Mais comme tu le dis si bien, c'est pas à Decay qu'on verra ça...

Posant mon menton sur le haut de sa tête, je regardais toujours les nombreux nuages couvrant l'immensité du monde.

- J'aimerais aussi que tu me montres ta blessure, pas pour t’engueuler, juste parce que je m'inquiète et que tu boites de plus en plus.

Je déglutis difficilement et lui déposa un baiser sur ses cheveux.

- Et parce que je t'aime...


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la jambe endolorie s'achemine avec difficulté sous la table basse. kentin est obligé de positionner ses mains sur chaque versant afin de détendre ses muscles. une grimace disgrâceuse détruit son visage harmonieux dans des rides creusant sa peau. c'est qu'il souffre plus qu'il ne l'aurait pensé. dissimulé dans l'obscurité son poing s'abat sur la table faisant légèrement vibrer les bouteilles et verres dans le champ de projection. il grince des dents tandis que sa respiration s'accentue tant il essaye de la contenir pour ne pas alerter lysou. décidant de réveiller son corps en se claquant les joues comme si son cerveau allait modifier son message nerveux envers ses muscles, il se griffe ensuite légèrement le genou de mouvements itératifs, c'est que ça le démange, ce bandage.

aussitôt, une odeur de nicotine envahit l'espace exigu de l'appartement. kentin n'a rien contre les effluves de tabac, il lui arrive de s'en griller quelques unes, notamment lors des soirées avec le gang, même s'il préférait plutôt boire avec eux. et daddy fumait pas mal aussi. le brun avait toujours plus ou moins été bercé dans un sauna à fumée, son paternel n'épargnant pas le petit garçon qu'il était et ses prostituées non plus. c'était d'ailleurs étonnant qu'il n'est pas encore développé de l'asthme.

la promesse du télescope le fait sourire, particulièrement parce que kentin sait que c'est impossible de s'en procurer un. lysandre promet, mais pas par dépit pour juste répondre à sa demande afin de ne pas laisser un vide dans la conversation, mais parce que le brun sait, qu'au plus profond de lui, son homme le lui achèterait s'il le pouvait.

des nappes de brume s'évaporent de la bouche de lysandre, sa façon de fumée est tellement exclusivement masculine, que le garçon ne peut détacher ses billes étoilées de sa petite planète. sa rotation est au ralenti on dirait, puisque son soleil éclaire une autre facette de lui. ce dernier s'est couché pour laisser à sa vieille cousine, la lune, le soin de lui éclairer son visage basané, ses rayons argentés accentuant les poches que son tendre et cher avait sous les yeux. c'est un souci intense qui creuse ses traits ou simplement dû au manque de sommeil ?

la voix qui lui refuse son film est un peu revêche. pourquoi ?? ça lui semblait pas si terrible de regarder alien, lysandre y goûtait à chaque fois et maintenant c'était non ? juste sous prétexte qu'il n'avait pas voulu lui montrer sa blessure ? non ? alors c'est parce que... ah. venir ? maintenant ?

- ...

une mélasse de sentiment l'assaillit. il se tâte à répondre positivement. c'est qu'il va avoir de la difficulté à se lever à présent. cela dit, tout comme la gravité, kentin ne peut s'abstenir d'être attiré vers lui. verrouillant ses articulations pour marcher clopin-clopant jusqu'à ses genoux, deux mains l'encadrent de manière incontinente, lui présentant un ciel opaque aux diamants laineux. le garçon les contemple en silence. cette immensité vaste dans laquelle il aime se perdre régulièrement lui permet souvent de déconnecter son esprit avec la réalité. de rêver à une autre civilisation humanoïde, parce qu'il part du principe que si les extraterrestres sont imaginés dans une forme humaine, c'est parce qu'ils ont déjà visité la planète et se modèlent en fonction pour éviter de semer la terreur. son caleçon le dit très bien "we are not alone."

- donne moi une aussi.

réclame-t-il en lui extirpant une tige de tabac directement via le paquet. lui chopant aussi son briquet, le brun est contraint de baisser les cervicales pour éclairer la petite comète à l'extrémité du plongeoir toxique. faisant visière avec sa main afin de ne pas laisser les assauts du vent contredire sa décision, il relâche longtemps une première taf. avec ses troubles maladifs, ses consommations sont à vérifier puisqu'il pourrait devenir facilement dépendant. symptômes et ses conséquences pas encore établies, c'est le trou noir dans la tête à kentin.  

- si on les voit pas... on n'a qu'à les imaginer ??

propose-t-il en esquissant une constellation du bout de l'index à travers les nuages de pollution. Le menton qui fait pression contre le haut de crâne lui fait remonter des yeux rêveurs. lysandre est plein de bonnes attentions, a une volonté de fer et surtout, une tendresse qui le caractérise que lorsqu'il est à ses côtés. kentin l'a déjà vu agir en public et bien que son homme reste majoritairement lui-même, en présence de tierces personnes, sa petite planète se cache derrière le soleil, darde moins de son éclat naturel, parce que sa lumière intense, il ne la montre que devant le soleil. alors au fond, lysou mérite de connaître la vérité.

- d'accord je vais te montrer.

kentin cède en s'excentrant lentement, s'extirpant doucettement de l'étreinte chaleureusement de lysandre, de sorte à se mettre au travers du balcon, là où il a plus de place pour allonger ses longues jambes coercitives.

- remonte toi mon pantalon et tu verras.

sa jambe se soulève avec rudesse pour s'orienter massivement contre le fémur de son médecin soucieux. en hauteur, la sensation d'inconfort se dissipe légèrement. le genou complètement à plat et le pied contre sa hanche, ses paumes rappent l’asphalte encore chaud de la journée, des petits cailloux s'enfonçant dans son épiderme, la creusant de trous microscopiques.

- doucement.

siffle-t-il entre ses dents. il secoue ses mains puis les replacent, son genou raide peine à suivre le mouvement du tissu qui se froisse contre sa peau.

- doucement.

il n'est pas douillet mais aime faire comme si, parce que le brun estime qu'il mérite que son copain prenne soin de lui.

- doucement.

répète-t-il maintenant que le pan du jogging dévoile une bande de crêpe parsemé de flaques de sang. souillure métallique se recentrant en un point bien distinct, un filet pourpre court le long de son épiderme pour mourir dans un fracas insonore contre le bitume de balcon. essentiel préconisé pour le maintien des articulations, cette bande de fixation convient pour la protection d'un pansement mais dans son cas, il pensait arrêter l'affluence grâce à ce coton extensible.  

il le laisse regarder, s'interroger, toucher s'il le veut, faire ce qu'il faut avant de lancer.

- je suis tombé d'un toit lors d'une mission qui a mal tourné, je me suis aussi raflé les coudes, regarde ! kentin lui met sous le nez. oh c'était pas un toit très haut, tu sais c'est euuuuh... les toits de garage puis dans la nuit, on voit rien et boum, pffffouif...

il se cale plus contre lui, cherche sa chaleur corporelle. parce qu'en t-shirt à l'intérieur ça passe, mais une fois le petit bout du nez dehors, kentin frileux a envie de se peloter quelque part. et la destination est déjà choisie, ce sera vers sa petite planète, parce que plus soleil est proche d'elle, plus ses faisceaux de lumière la réchauffe et alors l'astre peut l'emmagasiner et retransmettre son énergie.  

- et puis d'autres trucs mais si tu veux savoir, faut me faire des petits bisous...

taquin ce soir, kentin apprécie négocier de l'affection contre des informations. ce n'est tant que sa mission est un secret d'état, juste qu'il a toujours eu le don pour rendre une pesanteur lourde en une atmosphère plus légère.

et puis ses bisous, il les veut aussi.




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