Chapitre 2 : La Corporation
Decay
Decay, destination de tous les possibles, terre en friche où fourmillent les possibilités et l'argent facile, où chaque vice est accessible, chaque désir libre d'être comblé. L'île prospère, se vautre dans sa propre réussite, quand l'ouragan Isaac survint, balayant sur son passage les installations des gangs comme leurs prétentions. Et un nouveau groupe émerge des brisures laissées par la tempête, la Corporation. Forte de son budget, celle-ci s'invite en sauveuse, promet à tous une aide financière et humaine, des avancées conséquentes, pour une vie meilleure. Avides de pouvoir ou simples fantoches, qui sont vraiment les acteurs de cette entité inédite qui prétend étendre son influence à tout Decay.
11/10/2020 HRP
La Newsletter est sortie ! Beaucoup de changements au programme, par ici
11/10/2020 RP
Quelques semaines après la fin de l'ouragan, la Corporation dévoile son visage ! A lire par ici
12/09/2020 RP
L'ouragan Isaac s'abat sur l'île ! Pour en savoir plus, par ici
12/09/2020 HRP
L'event Hurricane est lancé ! Vous pouvez toujours le rejoindre par ici.
27/08/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
05/07/2020 HRP
Nouvelle newsletter et nombreux changements ! La lire ici.
30/05/2020 HRP
Nouvelle newsletter en cette fin de mai ! La lire ici.
30/05/2020 RP
Un nouveau système de réalité augmentée sort au Space Station Bar ! Participer ici
5/04/2020 RP
Le Carnaval de Napoli est lancé ! Extravaganza
8/04/2020 HRP
Nouvelle newsletter ! La lire ici.
18/03/2020 HRP
Ajout des missions et petite update de l'index !
28/02/2020 HRP
Deuxième newsletter ! La lire ici.
28/02/2020 RP
La Milice redouble de violence et est plus présente sur le territoire de Decay !
31/01/2020 HRP
Première Newsletter, bébé forum deviendra grand ! La lire ici.
31/01/2020 RP
L'intrigue "Paranoïa" a été lancée ! Par ici.
17/01/2020 HRP
Ouverture du forum ! N'hésitez pas à rejoindre le Discord !
Il parait qu'une jeune fille a été aperçue allant dans les égouts. Depuis, elle n'a plus donné aucune nouvelle d'elle. Une nouvelle victime des monstres vivant dans les égouts ?Une vingtaine de serpents en liberté auraient été aperçus sur les Docks. La Triade en sueur.On déplorerait trois morts suite au dernier barathon de la rue de la soif.À Kabukicho, des rumeurs sur l'affaiblissement des effectifs du clan Oni commencent à poindre. L'absence de Yokai se fait-elle enfin ressentir ou cela n'est-il que le fruit de l'imagination de quelques résidents ?Une certaine Shrimpette serait en train d'écrire une fan-fiction sur certains membres de Decay.On dit que l'ensemble du corps d'un certain mercenaire travaillant pour la Triade serait entièrement recouverts de ses nombreux crimes. Une dizaine de cadavres auraient été découverts, au cours du mois de Janvier, sur les Docks. Certains évoquent un règlement de comptes. Un tout nouveau malware parcourrait la toile, déguisé sous la forme d'un logiciel à première vue inoffensif. Il installerait une backdoor sur les machines infectées. Pour quelle raison ? Cela reste un mystère. Une femme vagabonde à la chevelure d'un noir profond et aux yeux écarlates prendrait en charge des malades et blessés au travers de Decay pour une misère, offrant une alternative médicale à celle dispensée par l'Église. Fin Janvier/Début Février, une course de rue, en pleine nuit, aurait conduit certains hommes hors des pistes. Plusieurs voitures seraient sorties de la route suite à un « conducteur fantôme ».
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Il avala cul sec le verre de whisky qu'on venait de lui servir. La descente de McCanon n'était un secret pour personne, il était un alcoolique invétéré. Le matin, il mettait même de la liqueur dans son café, quand ce n'était pas la traditionnelle boisson irlandaise, qu'il affectionnait tant. Il regarda la magnifique jeune femme qui lui faisait face ; Pétillante et maligne ; Riche et intelligente. Ils étaient aux antipodes l'un de l'autre, Joseph ne faisait guère attention à sa garde robe que pour obtenir un certain crédit auprès de ses clients, là où elle prenait plaisir à s'entretenir.

Ils n'étaient définitivement pas du même monde.

Elle était comptable pour une organisation criminelle, tandis que lui était un ancien milicien,aujourd'hui enquêteur privé pour les laisser pour compte, et les veuves éplorées de ne pas voir leur maris rentrer à la maison. Rien que ça, et le fait que l'Organizatsya voulait sa mort, aurait dû le refroidir. Et pourtant, il avait le sang des Irlandais qui coulait dans ses veines.Le sang qu'il charriait le pousserait à une mort certaine.

- Aussi sûr que ce russe au comptoir commandera une vodka sec. Qu'il fit avec dédain, car il savait pertinemment que le désir naissait d'un premier baiser dans un contexte particulier. Il n'allait en tout cas pas se contredire en si bon chemin pour la conquérir. Il l'avait toujours eu dans le viseur, son amitié, il ne l'avait pas donné gratis. Non. Il l'avait donné car il n'avait pas eu le choix. Parce qu'ils savaient tout deux que ce chemin était une voie de garage pour eux.

Mais ce soir, oui, ce soir c'était différent.

- T'as commencé à jouer, mais on va pas se chamailler sur qui à fait quoi, le jeu est là, à nous de voir si on veut en profiter ... Fais pas la têtes Colman....

Il la suivit des yeux tandis qu'elle se levai, gracile, jusqu'à se porter à sa hauteur. Elle lança l'ultimatum le plus acceptable de tout les temps. Soit faire comme si de rien était, soit tenter quelque chose de différent. Allons Colmar, tu connais l'attrait de Joseph pour la nouveauté, l'aventure, les défis et les jeux de toutes sortes. Tu devrais pas le tenter comme ça. Il toussota, sortant une énième cigarette de son éternel paquet souple. Il tenta d'allumer avec son briquet, mais rien n'y fit, il n'avait plus d'essence. Il pesta, prit la boîte d'allumette qui traînait dans la poche de son imper, et fit craquer le souffre sur la bande prévue à cet effet.

Dans la pénombre, son visage s'éclair d'une lueur mystique. Au final, elle connaissait mal. Elle ne savait pas du tout les vraies raisons de sa présence ici n'est-ce pas ? Qu'il racontait à tout le monde, et que tout le monde croyait qu'il était partie à cause d'une histoire d'adultère était son plus grand smart moove.

- Tu sais quoi, au diable les convenances pour une fois mon amie, et si je te montrais un peu de quel bois se chauffer un irlandais, McCanon de surcroît ! [/b]Fit-il en se levant d'un bond, déjà éméché après son vingtième verre de la journée. Il se dirigea vers le Jukebox au fond de la pièce, y inséra une pièce, et revint vers la douce Royanne.

- [b]Alors, tu danses ou tu restes sur place, ma vieille ?
Qu'il fit avec un clin d’œil, tendant la main.
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Indéniable tension. Tu plane au dessus de la tête de se duo d’amis qui semblent bien indécis.

Lui ? Lui te regarde avec les yeux de l’envie sous toute ses formes. Et toi ? Toi c’est pas mieux. A quel moment cesse t on de penser de façon rationnel ? A quel moment se rend on compte que l’ami avec qui on partage tout n’est autre que cette implacable provocation qui raisonne au fond des cerveaux.

Tu te tiens, la, devant lui. Tu attends qu’il fasse quelque chose. Une parole, un mouvement ou meme juste une simple mimique. Il se sort une nouvelle cigarette et tu observes ses mouvements, le regard vif. Il tire sur son énième cigarette puis finis par se lever. Tu l’observes, surprise de ce soudain revirement de situation. Tu l’observes traverser la salle d’un oeil amusée. Il lance une musique puis reviens vers toi, te tendant sa main.

Tu observes la main pendant quelques secondes puis retire ta veste afin de te retrouver en débardeur. La chaleur de tous les corps agglutinés dans le bar n’aident pas a ce que tu penses de façon parfaitement normale. Devrais tu blâmer l’alccol aussi ? Possible.

Tu ne te fais pas prier et pose ta main dans la sienne afin de lui donner ton accord silencieux. Vous vous rendez tout les deux vers l’espace qui est dédié a la danse. Tu as toujours aimée danser, depuis ton plus jeune âge mais n’a jamais eu l’occasion de prendre des cours. Les seuls mouvements que tu connais sont sois tirer de videos que tu as trouvé sur Youtube, soit tirer de ton imagination.

Tu adresses un sourire a ton ami puis passe tes bras autour de son cou. Vous bouger au rythme de la musique. Tu ne le quitte pas des yeux et parle de façon a ce que seul lui puisse t’entendre

- Très bien, je ne chercherais pas de coupable ce soir … Je dirais juste qu’on est a 50-50

Après tout, tu prend autant de plaisir que lui a jouer ce jeu ou tu pourrais sans aucun doute te bruler les doigts si ce n’est plus.

- Si nous laissons tomber les convenances alors c’est la règle du « pas de quartier » qui s’applique ?

Lui demandes tu tout en venant frôler ses lèvres du bout des tiennes. Un sourire nait au coin de tes lèvres alors que la musique choisi par ton ami se termine. Tu hausses un sourcil puis fouille dans ta poche pour en sortir quelques pièces. Sans te faire prier tu te dirige a la machine afin de choisir, a ton tour, une chanson.

Tu attaches tes cheveux dans une queue de cheval négligée puis te tourne de nouveau vers lui. Tu t’approches dans un mouvement gracieux puis te colle a lui. Tu sais que ce qui va suivre ne va faire que mettre le feu aux poudres. Tu sais, vous savez tout les deux, que ce soir c’est un lâché prise des plus total.  

Tu te met dos a lui et place ses mains sur tes hanches. Tu souris, satisfaite de toi, puis passe tes mains, délicatement le long de son cou tout pendant que tu ondules en rythme avec la musique.

Tu penches la tete sur le coté, de façon a laisser ton cou accessible pendant un court instant avant d’en bloquer de nouveau l’accès. Après la première minute de chanson, tu te tourne. Tu te tourne pour lui faire face et pour pouvoir observer l’expression sur son visage. Tu enroule de nouveau tes bras autour de son cou pour qu’il ne puisse pas s’enfuir de ton emprise.

- Tu fais un excellent danseur Jo’, tu me cache des talents dit donc …

Ta main droite se glisse lentement dans la naissance de ses cheveux avant de remonter doucement. Tu te hisse un peu sur la pointe de tes pieds afin de frôler sa joue et sa barbe de trois jours afin de te faire un chemin jusqu’au creux de son oreille.

- Et maintenant McCanon, de quel bois est ce que tu te chauffes ?

Tu mordilles son lobe d’oreille puis te recule avec un air faussement innocent sur le visage. D’autres personnes commencent a venir se mêler sur la piste de danse et enchainent donc les chansons, vous épargnant la peine de devoir y retourner encore et encore.

Le temps semble s’écouler plus lentement depuis que vous avez mis les pieds dans ce bar et … pour une fois, tu t’en fout … royalement !
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Ce soir, ni tout les autres soirs, pensa-t-il un instant avant de se reprendre. On parlait de son amie de tout les jours, de celle qui l'accompagnait dans toutes les démarches de sa vie. Elle était et serait là, toujours pour lui. Pas sa meilleure amie encore, ce qui permettait ce doute, cette situation. Il croyait qu'elle se serait dégonflé mais finalement le culot et l'envie avaient repris le dessus sur la raison. Pour elle, comme pour lui. Il se laissa entraîner dans une danse sensuelle où leur deux corps ne faisait qu'un au rythme de la musique. Elle se trémousse près de lui, tout près, trop près pour qu'aucun homme n'entende raison. La voie de la folie douce, de la passion dévorante, semblait simplement plus facile, et plus agréable.

Vos lèvres se frolent pendant un solo de guitare, et elle vient dire quelques mots à son oreille. Il écoute, absorbe, et reprit derrière elle :

- C'est ce qui t'amuses le plus après tout ! Lâcha-t-il quand elle lâcha qu'elle voulait qu'on applique la règle de "pas de quartier'. De toute façon il ne comptait pas se rendre de si tôt. Il était un bel et fringuant jeune homme, et il avait à cœur d'avoir celle là dans son palmarès. Et qui sait jusqu’où cette histoire pouvait les mener ? Après tout, ils s'entendaient comme larrons en foire, et ne pouvaient se passer l'un de l'autre. Au pire quoi, ils en riraient ? Au pire quoi, ils tombaient amoureux ... Pouvait arriver bien pire.

Elle se déchaîna, dos à lui comme une proie au cou gracile, qui voudrait qu'il la morde pour ne jamais plus s'échapper.

Il avait une raideur particulière dans le bas ventre, mais n'avoue pas pour autant être vaincu, descendant ses mains le long de ses fesses, pour délicatement les palper, puis descendre le long de sa cuisse. Il était plutôt grand Joseph, la manœuvre lui demanda juste de se plier au dessus de Royane, le cou offert comme une proie .... Mais ce registre là est déjà usités.

Le cou offert, ,n'échapperait pas à son bisous d'enfer, langue glissant le long de la pente, jusqu'à une oreille. Puis les portes du pénitencier se referment, et Joseph contemple la blondeur de ses cheveux comme un imbécile, ou un enfant auquel on aurait enlever son jouet préféré. Il y'avait quelques choses de très enfantin chez Jo, qui animait l'instinct maternel de ses partenaires. Elle n'y faisait pas exception.

Alors qu'elle le narguait, il lui laissa le beau rôle, l'attrapant par la main et la tirant jusqu'au bar pour lui offrir un nouveau verre. Il se frayèrent un chemin difficilement et McCanon renversa un verre du coude en voulant commander ses boissons. Il eut beau s'excuser, proposer de payer le verre, rien n'y fit, l'autre cherchait les emmerdes. Il y'avait une jolie dame à impressionner dans l'équation, après tout.

Il le prévint une fois Arrête de me chier dans les bottes mec, c'est pas le soir pour la castagne ... , deux fois Franchement t'es lourd, arrête donc de t'acharner sur nous ... La troisième fut un coup de bouteille en verre à la tempe qui sécha tout intentions belliqueuse de sa part.

- Viens, on va pas se laisser gâcher la soirée par un has been ... Lâcha-t-il durement, avant de prendre la direction de la sortie.

Alors, crois-tu qu'il va t'embrasser sur un toit, avec la lune en arrière plan, des roses à la main et des papillons dans le ventre ?
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La chaleur ambiante de la pièce à clairement monté. Tu sent ton corps bruler sous les mouvements de ton partenaire alors qu’il ne fait que répondre a ta propre gestuelle. Vous jouez tout les deux, comme deux ados, a vous taquiner, vous provoquer. Un sourire que tu n’arbore que rarement trône sur tes lèvres.

Un long frisson parcours ton échine alors que la chevelure blonde de ton ami viens chatouiller ta peau pourtant déjà bien éveillée. Vous vous amusez un moment, ainsi, sur la piste avant qu’il ne te prenne par la main et t’entraine en direction du bar. Tu ne fais pas ta tête de mule et le laisse guider pas ton ami.

Tu reprend a peine ton souffle, appuyée contre le bar, quand tu entends les voix commencer a s’élever. Tu fronces un sourcil et penche la tête de façon a pouvoir voir qui pouvait bien chercher a faire chier dans un moment pareil. Pour une fois tu te contente d’observer et laisse a Joseph tout loisir de faire fermer sa gueule a l’autre tocard. Tu te sort une cigarette en attendant que le problème ne se règle. La fumée s’élève doucement lorsque le blond commence a se barrer, visiblement en colère.

Tu te tourne vers le barman et lui indique tes sac de fringues d’un signe de tête.

- Surveille les, quelqu’un va venir les chercher. Ne déconne pas si tu tiens a tes doigts.

Tu lance un regard noir afin de te faire comprendre puis va chercher ta veste a la table avant de sortir a la suite du détective. La différence de chaleur entre les deux endroits t’arrache un grognement. Tu remet bien ta veste sur tes épaules puis accélère le pas pour pouvoir te retrouver de nouveau a sa hauteur.

- Jo’….

Tu attrapes doucement sa main, ne sachant pas trop a quel genre de réaction t’attendre. Tu lui adresse un clin d’oeil puis tire sur ta cigarette tout en regardant autour de vous. Des gens se baladent seuls ou en groupe. Les rues ont troqués leurs costumes de jour pour faire place au celui de la nuit et de tous ses vices.

Tu le suis, sans rien dire, dans un premier temps mais lorsque tu arrives au bout de ta cigarette, tu commences a te poser des questions. Tu attrapes ton cendrier portatif dans la pochette de ton sac et prend la parole pour la première fois depuis un moment

- Alors, ou allons nous maintenant ?

La brise fraiche viens fouetter ton visage et tu te renfrogne un peu, essayant de cacher ton cou comme tu le peux.

- on se pèle ici … Sois on se trouve un endroit ou aller sois on va chez moi, je vais chopper la mort ici

Tu tire doucement sur sa main et commence a prendre la route en direction de ton appartement.

- Si jamais on trouve un truc sympa sur le chemin, on ira mais en attendant on vas la bas.

Vous connaissez tous deux le chemin pour ton appart. Il est l’une des seule personne a y avoir déjà eu accès. A vrai dire tu peux même compter les personnes sur les doigts d’un main. Vous quittez rapidement la Quinta Strada pour arriver sur une rue non loin. Les bâtiments sont tous impeccable et le hall par lequel vous entrez est parfaitement entretenu. Tu le laisse entrer dans l’ascenseur avant toi puis appuie sur le bouton du 4eme.

Tu déverrouilles la porte et entre dans l’appartement spacieux, le laissant t’emboiter le pas. Tu retire de nouveau ta veste, la jetant sur le canapé

- Tu veux boire quoi ? J’ai refait les stocks

La douce euphorie de l’alcool est toujours aussi présente dans ton cerveau. Elle l’embrume d’un voie léger mais ne te fait pas complètement perdre le contrôle. Tu aime particulièrement cet état. Il te fait lâcher prise, c’est agréable aussi de temps a autres. TU t’approche d’un placard et y attrape deux verres avant de te tourner vers le détective avec un sourire entendu

- Une envie particulière monsieur l’inspecteur ?
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Elle est terrible. Terriblement belle, terriblement maligne, terriblement autoritaire aussi. Royane, c'est le genre à qui tu ne peux pas refuser grand chose, comme si, ton corps lui même ne voulait contrarier ni la beauté, ni la froideur, ni le feu qu'il y'a en elle. Joseph le savait. Il avait déjà essayé d'aller dans le sens contraire du courant qu'elle soufflait, et il y avait laissé des plumes. Valait mieux faire profil bas avec elle, ou bien savoir comment briser une personnalité aussi forte, et ça, McCanon ne savait pas le faire. Il ne voulait pas non plus. Il adorait ce tempérament, il aimait toutes les formes qu'il pouvait prendre. Ce n'était pas pour rien qu'ils étaient devenus amis au départ... A moins que ... Non, non, ils ne pouvaient pas savoir ce qui allait se passer quand même ? A quoi bon un narrateur dans ce cas ...

La fraîcheur de l'extérieur calma ses ardeurs, tandis qu'il se remémorait encore le bruit de verre brisé qui accompagnait son coup direct en plein visage, à l'imbécile aviné.

Une main vient briser ses réflexions, et se glisser dans le sienne. Surpris, il ne sursauta pas mais écarquilla un oeil en le regardant. Oui, il la trouvait toujours aussi magnifique, même après une baston, cinq verres et une danse endiablée, elle était resplendissante. Ca lui coupait la chiche,  ça lui enlevait toute assurance, ça lui faisait comme des gargouillis dans le vendre ... Surveille toi McCanon. Tu vas finir par tomber amoureux, et tu sais très bien que l'amour sied mal à ton teint, ni à ta façon de vivre, ni à rien qui ne soit de ta personne enfaîte. Tu sais très bien que tu es un désastre ambulant.

- Je sais pas, à dire vrais j'ai pas beaucoup réfléchit avant de sortir de là ! Fit-il avec un sourire, attrapant son paquet souple pour en sortir une blonde, et lui allumer la face sans vergogne à coup de zippo. Joseph était le roi de l'impro, mais aussi de l'art de ne jamais réfléchir plus loin que le bout de son nez, ou bien plus simplement, sans jamais rien prévoir après. Fort heureusement, son amie avait une idée en tête, et elle le tira loin de la Quinta Strada, pour le mener vers son appartement.

Joseph connaissait par coeur le chemin, mais se laissa guider avec un sourire sur le visage.

- Tu sais Colman, c'est ici que je vis maintenant ? Juste là  regarde, la petite maison sur deux étages. Fit-il en lui montrant du doigt un bâtiment qui ne semblait ni vétuste, ni flambant neuf, juste des vieilles pierres grises et des volets verts émeraudes. J'ai pas encore l’électricité, mais ça devrait venir. Termina-t-il en la suivant, toujours main dans la sienne.

Arrivé, Joseph se mit à l'aise et vira son manteau imperméable de détective, pour l'accrocher sur le porte manteau prévu à cet effet. Chez elle, tout n'est qu''esthétisme et luxe. Chaque place à une chose, et chaque chose à sa place. La rigueur et l'organisation légendaire du comptable œuvrait ici, sans nul doute. Cela le changeait de son bordel ambiant. Il aimait bien.

- Un Whisky, sec s'il te plait. Qu'il fit en s'approchant à pas de loup du bar prévu à cet effet. Elle le rejoint pour servir un verre, lui tends et lui demande ce qu'il veut faire. Pourtant, cela paraissait évident.

- Moi ? Moi, je veux continuer là où on s'était arrêté. Qu'il dit, posant son verra vide sur une table basse, et s'approchant d'elle, il l'attrapa par la main et la tira vers lui. Elle terminera sa course dans ses bras musclé, rassurant, le genre à faire rêver les ménagères. Il en a toujours joué, et en jouera à jamais. Avec McCanon, on ne sait pas bien pourquoi, mais on se sent toujours en sécurité. Alors qu'il ne sait jamais ce qu'il fait, et se fourre à chaque fois dans la panade. La vie peut être injuste, pas vrais ?

Il glissa une main dans le bas de son dos, l'autre parcourant son visage.

Maintenant, c'était à elle de voir où le jeu s'arrêterait, et où le sérieux commencerait. Mais Joseph n'avait jamais été quelqu'un de très très sérieux, de toute manière.
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Tu prends quelques minutes, appuyé contre l’un des meubles de ta cuisine, pour observer ton ami, de loin. A peine arrivé est-il déjà dans le meuble dans lequel tu gardes ton alcool. Un bref sourire parcourt tes lèvres alors que tu t’amuses a faire claquer doucement les vers entre eux. Tu l’observes, lui, avec ses cheveux en bataille, lui avec sa carrure musclée, lui avec tous les défauts que tu lui connais si bien.

Tu contournes l’ilot central de la cuisine puis t’approche de lui. Vos yeux verts se mélange un instant dans un échange de regards puis tu te détourne pour lui servir son Whisky. Tu as posé la question de s’il souhaitait boire quelque chose mais tu aurais facilement pu deviner quel aurait été sa réponse. A chaque fois que vous vous retrouvez a boire quelque chose il prend ça. Son petit péché a lui c’est cet alcool. Tu le sais et c’est pour ça que tu fais toujours en sorte d’e toujours avoir toujours une des meilleurs bouteille histoire de ravir ses papilles. Pour toi ? Pour toi c’est du rhum.

Il avale son verre sans même prendre le temps de déguster. Tu fronces un peu les sourcils alors que tu prends une gorgée de ta propre boisson. Tu écoutes sa réponse avec une pointe d’amusement puis repose ton verre sur le meuble lorsqu’il te tire par la main, tout contre son torse.

Tu ne te fais pas prier. Tu y va sans rechigner et glisse un bras autour de son cou, ta main finissant sa course dans la chevelure blonde. Vous vous fixez un moment dans les yeux, toi, profitant du contacte doux de sa main contre ta joue. Il n’esquisse pas de mouvement, te laissant l’initiative de toute ce qu’il pourrait se passer par la suite.

Est-ce que vous céderais complètement a la tentation ou est-ce que vous resterez dans les sentiers battus de votre amitié. Une question inscrite en filigrane dans ce moment de flottement.

Un dernier sourire et voilà que tes lèvres terminent leur course sur les lèvres Joseph. Un baiser comme celui qui vous avais laisser un petit gout de « j’y reviendrais », plus tôt dans la soirée. Tes doigts agrippent doucement ses cheveux alors que ton autre main se presse contre son torse.

Ce baiser n’a rien de sage. Il n’a rien d’innocent. Ce baiser contient toute l’envie qui s’accumule depuis quelques heures maintenant.

Tu te détache des lèvres du détectives, reprenant un peu ton souffle, puis pose ta tête contre son torse un instant. Tu prends la mesure de ce qu’il se passe et l’espace de quelques secondes le doute t’envahis. Tu te mords la lèvre puis agrippe la chemise de Jo.

Et si ça foutait tout en l’air ? Et si ça brisait cette seule amitié qui te permet de tenir debout dans un monde tout part en couille. Et si tu perdais le seul point de repère que tu possèdes ?!

Tu restes ainsi quelque secondes, le temps de te calmer puis te redresse. Tu plonges ton regard dans le sien et tous les questionnements disparaissent. Tu t’empares de sa main afin de le tirer hors du salon.

- Quitte à ce que tout parte en couille, autant faire les choses bien, tu ne crois pas ?

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